Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre
l’oiseau fugitif
les arpenteurs de l’ombre
aux quatre vents
◊ Sur la côte sauvage de Belle Ile…
◊ « MANEGE« , un poème d’Alain que vous pouvez découvrir sur cette note … un poème mis en musique et interprété par son complice Jean-Marie Djibedjan. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.
dans un monde gris,
guidées par l’oiseau libre,
deux silhouettes
Aprés quelques jours d’absence, je découvre photo et haïku pleins de poèsie. Bravo Ossiane pour cet instant insaisissable, qui n’a pu te résister.
J’écrirai plus tard plus longuement.
Bonne journée à tous.
Reflets d’un moment frêle
que l’on croit posseder
Des battements de coeur
sous des battements d’ailes
dans le vent se mouvaient
Les caresses de deux ombres
par l’amour attendues
éclairaient le passage…
Des nuages ont pressé
Leurs yeux sur le soleil
et des larmes brûlantes
ont recouvert le temps
C’est très juste Jo S. Merci Ossiane pour ce travail joliment inspiré 😉
belle journée à toi, à tous
dans un pays d’or blanc
passent deux hommes
un oiseau solitaire
veille leur marche
—
ça valait le coup d’attendre chère Ossiane… c’est splendide… merci et belle semaine
L’instant
tel le sable fin
entre les doigts de l’enfant
glisse
–
Toujours l’insaisissable blanc
laiteux du ciel tendre pour les oiseaux
Plus le jour gagne, plus il est grave …
–
Fragilité du paysage si bien traduit , merci Ossiane …
Kaléidoscope
De même quand l’aube naît le ciel d’orient se teint
Réchauffé par un feu qui jamais ne s’éteint
Ainsi la forêt brûle en cette fin d’automne
des flammes rouge et or que le vent harmonise
qui sautent de branches en branches comme un roux écureuil
semblable à un vitrail véritable mille feuilles
dont les enfants s’amusent comme d’un éventail
un kaléidoscope réfléchissants miroirs
de feuilles colorées qui laisse percevoir
que ce monde bien réel est sans doute illusoire
Une mosaïque de feuilles qui en éclats se brise
comme un orgue résonne tout au fond d’une église
une musique céleste orchestré par le vent
De quoi assurément en perdre son latin
Alain
Marcher vers l’ailleurs,
D’un trait de plume signer le ciel,
Le gris perle au coin des yeux.
Les marcheurs de l’ombre
portés par le vent du soir
leur âme s’évade
Manège
De jolis angelots assis dans les nuages
Des boucles de cheveux mis en accroche cœurs
Et le regard heureux des enfants de leur ages
De leurs petites mains laissent échapper des fleurs
Il neige des bouquets d’étoiles sidérales
Sur le vieux carrousel qu’on visite à cheval
des guirlandes de fleurs fraîches et colorées
Des fruits à profusion entourés de feuillages
Sortent à volonté d’une corne en spirale
Comme surgit une île des vagues de la mer
Il neige des bouquets d’étoiles sidérales
Sur le vieux carrousel qu’on visite à cheval
comme on tourne les pages d’un beau livre d’images
On a peint les saisons dans des cadres dorés
On y voit des maisons dans de beaux paysages
Et coule une rivière au beau milieu d’un pré
Il neige des bouquets d’étoiles sidérales
Sur le vieux carrousel qu’on visite à cheval
Alain
Dans le ciel duveteux
le vent fou caracole !
vers la lumière, l’oiseau s’envole;
—
Des haillons noirs et blancs
s’éfilochent et s’envolent!
sous la lumière devenue blême;
S’envoler très haut
Bien au delà des nuages
Au dessus de tout
Se positionner
Hors d’atteinte du danger
Douce indépendance
Juste s’exiler
Se sentir insaisissable
Le temps de souffler
Fuir le front d’orage
Chercher au loin la lumière
Dans l’expectative
Le vieux manège
Bourdonnant de musique comme une ruche sonore
Il a des roues dentées d’ingénieux engrenages
De précieux artifices souvent insaisissables
Merveilleux stratagèmes plein de ressorts cachés
des bielles avec des tringles des griffes toutes en acier
des colliers de serrage des pieds galvanisés
des lampes merveilleuses aux fumeux éclairages
Des lunes argentées des soleils peints en or
de ravissantes épingles pour bien tout attacher
et des vis sans fin qui donnent le tournis
et qui n’en finissent pas de faire tourner le monde
Alain
Au soir, tout s’éteint des silhouettes sur la lande odorante. Tout se meurt. Finis l’espoir voyageur et les visions lointaines; marcher sur les nuages, voler de regards libres.
Un temps s’arrête. A ne plus savoir l’heure qui file entre les doigts. Couleur d’être passé. Image résignée.
Il faut que vent emporte pour encore exister. Tire d’ailes s’épuise, adieu d’immensité.
Plus rien, l’air pâlit. La voix est Océan.
Mon insaisissable
Celui vers qui ma main se tend
Et fouille le ciel
A ta rencontre
Sans jamais me lasser
Je suis ma vue
Qui te cherche
Trouve et te serre
Tout contre moi
Saisie encore par tes mains chaudes
Sur ma nuque qui se laisse aller
En belle liberté
Un oiseau dans la lumière
Deux silhouettes sur le sol
Le flou derrière
Un ciel ouvert au dessus
L’espoir se vole
Vraiment elles sont très belles les couleurs de cette photo, et en particulier celles du calligramme, j’aime ces bruns grisés, ces blancs et blancs bleutés, ces noirs verdâtres, ces tons estompés, presque « insaisissables » quel bel ensemble pour une lumière parfaite, cet oiseau traînant derrière lui ces mots qui le définissent, les nuages livrés aux quatre vents, les penseurs errant dans l’ombre, tout ceci forme un ensemble merveilleusement riche. Bravo Ossiane
L’un sait si sable accompagne au vent les humeurs du matin
l’autre devine aux couleurs combien le salut réside dans la fuite
et dans la rose bat l’évent tandis que la chaîne reliel es courageux
Homme oiseau qui passe dans le ciel
aurore ou crépuscule
Hésitation
interrogation
vers un ailleurs
vers un jamais ou un toujours
personne….
monde insaisissable
rêve au contour flou
une pensée pour Folon….
Ils machent
Et lui il vole
Insaisissable
Virgule du ciel
l’oiseau à fleur de nuages
sème les hommes
L’oiseau fugitif
M’a montré la voie
Pour te retrouver
Regard noyé
Dans l’immensité des éléments
Tu me tournes le dos
De l’aurore au crépuscule
Tu restes là droit
A attendre je ne sais quoi
Du crépuscule à l’aurore
Je reste là droite
A t’observer je ne sais pourquoi
Il me suffirait
Peut être de rire
Pour signaler ma présence
Il me suffirait
Peut être d’une poussière d’étoile
Pour attirer ton sourire
Regard perdu
Dans l’immensité des éléments
Tu me tournes le dos
Tu es si beau
En communion
Avec ton monde
Tu es si éblouissant
En paix
Avec toi-même
Comment pourrais-je
Perturber cela
Il me suffirait
De parler au vent
Longtemps
Il lui suffirait
De t’apporter mes mots
Vivants
Regard fixé
Dans la profondeur du mien
Tu comprendrais
Tu as l’air si bien
Rêvant-éveillé
Me tournant le dos
Comment oserais-je
Forcer cela
L’oiseau fugitif
Me montre la voie
Pour te perdre
Du crépuscule à l’aurore
Je reste là droite
A t’observer je ne sais que trop pourquoi
Avant de le suivre
Laisse-moi juste une seconde
Respirer avec toi
Une dernière fois ….
La terre et le ciel
En perpétuels mouvements
Les couleurs du temps
–
Oserais-je vous dire,
à tire d’ailes,
que d’être « passé » …
me plut ?
– Un nuage –
–
L’oiseau fugitif
Me fascine.
Dès le petit matin
Jusqu’ à tombée de la nuit
Je l’entends.
Ses ailes claquent au vent
Tout le ciel , ouvert et libre
Avec lui devant.
Je voudrai le suivre.
Je voudrai le suivre.
Voler encore et encore.
Mais je reste.
Trop de traversées ,
Trop de tempetes ,
Sans parfois meme ,
Un alysée pour me porter.
Alors je reste.
Je lustre mes plumes.
Je mange du grain.
Je ronge mon frein.
Mais je lève la tete ,
J’ai dans le sang
L’instinct de l’envol
Peut-etre n’est ce qu’un reve…
Vouloir voler encore
Et encore
Et encore
Je lustre mes plumes.
Et je guette.
L’oiseau fugitif.
Car il faut de la force
Car il faut de l’élan
Pour redécoller sans tomber.
Car remember
Icare.
La mer jolie est dure
Quand on tombe dedans
Quand on tombe dedans,
De haut.
Insaisissable…fugitive…ses mots aux quatre vents…elle se pose sur le bleu de l’océan..encre marine et plume légère…douceur des caractères…Insaisissable Ossiane… j’aime ta présence..
Le bonheur
Comme un petit enfant laisse éclater sa joie
Lorsque son père le hisse sur un cheval de bois
Le bonheur dure peu c’est un tour de manège
c’est délicieux comme un baiser qu’on n’attend pas
Il est fait de rencontres de précieux petits rien
De tous petits pincements qui font bondir le cœur
De mélodieux accords joués sur un instrument
Il met de la couleur dans le gris quotidien
Tous ces petits bonheurs dont on parle beaucoup
Comme les colliers de perles que les femmes portent au cou
Rappellent que le bonheur lui aussi a un coût
Car le bonheur s’enfuit et reste insaisissable
Qui croit le retenir l’enfermer dans ses mains
Dans ses poings refermés ne retient que du sable
Alain
Bonjour à vous sous le soleil… et la chaleur !
Faire le portrait d’un oiseau…
C’est bien joli,
C’est très beau,
Mais l’oiseau est trop petit
Il vole, il arpente le ciel
Sans prendre le temps
De s’attarder en pause
Et nous d’attendre,
De guetter,
De scruter,
D’observer…
Un oiseau passe enfin,
On ne le voit pas,
Juste un bruissement d’aile
Juste un pépiement,
Il est déjà très loin,
Il est déjà très haut…
Pourquoi les oiseaux
Sont-ils toujours pressés
D’aller voir là-bas
Si on n’y est pas ?
Insaisissables oiseaux du ciel
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
J’aime les mots
Qui résonnent en moi
Et font une musique
Qui berce mon âme
J’aime les mots
Qui attisent ma mémoire
Et ravivent la flamme
D’un passé qui renait
J’aime les mots
Qui me parlent tout bas
Sans troubler le silence
Où mon cœur se repose
Mots à peine prononcés
Qui s’invitent et se donnent
Discrets et familiers
En effluves de rêves
J’aime les mots
Qui frôlent l’insaisissable
Laissent seulement percevoir,
Et suggèrent sans dire.
Hâte toi
Bien plus vite
Son souffle à elle
Se vit
Il passe sans faire de bruits
Saisis le dans tes paumes
Réchauffe les bien vite
Un petit visite de curiosité après un bon moment d’absence
Bises
André Claude
Les mots Monique sont les notes de nos doigts au bout de nos plumes sur la partition de nos rêveries…bon quand ça parle facture et dictature c’est autre chose…je les aime moins))
http://pagesperso-orange.fr/Leila/perfume.html
Bonne soirée à tous.
Un oiseau passe
Il est déjà passé
Eux restent là
Ils sont d’ombre et de lumière
chevauchant le bel oiseau
qui tourbillonne toujours plus haut
Devant la fenêtre
Un oiseau vole
Ses ailes ses jpurs
Le pas se presse
Mais il est loin
***********************Ainsi se vole juste l’instant
Dans sa pleine vie
Qu’il donne et tend
***********************Sur le fil tendu pour chacun
Se passe un jour
Un seul jour tel
***********************Et quand passé ne repasse plus
Ou c’est fort rare
***********************Que de l’attendre tarit la vie
***********************La vie cette grande gourmande
************************A manger son instant qui passe
Bonsoir annick Ne nous lassons pas de regarder le vol des oiseaux qui traversent notre ciel et transgresse notre regard vers les nuages qui passent comme passe le temps….
____
Sortir de l’ombre
Est-ce l’insaisissable
Est-ce l’inaccessible
S’épanouir au grand jour
Désirer, obtenir, atteindre
Le possible ou l’impossible
Le temps d’un rêve fugace
Tel le passage de l’oiseau
Quel nom donner à ces espoirs
Qui motivent toute une vie
Et dont la lumière ne parvient
A lever le voile des illusions
_____
Bonne nuit à tous.
Ce que l’on ne peut attraper autrement que d’un regard furtif… et encore
ce que l’on ne saurait fixer sur la pellicule sans risquer le bougé
tendre les bras à la poursuite d’un rêve et le poursuivre …de loin
tout n’est pas à notre portée
qu’il nous faut supporter l’idée de devoir encore attendre
objet du désir ou signe de déplaisir
il faut se résigner
ce n’est pas encore cette fois
pourtant on y crois
qu’un jour
peut être
on pourra appréhender
dans de meileures conditions
la complexité du monde
et se jouer des embuches
déjouer les obstacles
atteindre ce but
enfin
« Pensées d’un oiseau fugitif, un soir couchant, sur la côte sauvage de Belle-Île »
Ah si j’osais
dans mon jardin
où tu fleuris
le dire:
je n’écris que pour toi!
Plus je t’écris,
plus tu fleuris.
Toute en modestie
tu penches vers le sol
comme un oiseau sacré
ton bec noir d’étamines
aux cinq griffes violettes
héros d’un blanc calice
tel une collerette
aux pétales bleutés
aux sépales rosés
Tu peux tourner le dos
tu n’en n’est pas moins belle
gracieuse
épanouie
parmi les tiges frêles
les hampes carminées
les boutons en cortège
habillés de duvet
Mais si je te le dis,
autres seront jaloux!
Vois déjà le persil et le fin coriandre…
Ne parlons pas d’Ossiane, encore moins des absents.
–
Bernard : miam ! … surtout pour le coriandre (que j’aime vraiment beaucoup).
–
^_^
–
trophée des clartés silencieuses
colère vorace
de tes ferveurs contemplatives
8888888888888888888888888
mon grand silence de flammes
sang des chaleurs
dans tes mains d’amour
Bonjour Ossiane,
Superbe image qui me fait penser à une autre célèbre. Celle Du Général de Gaulle qui s’en va seul le long des falaise avec son épouse décalée et derrière lui.
Bravo Ossiane pour cette Grande Photo.
Bonne journée.
Eric