Monolithe

Monolithe

Monolithe

Monolithe

la grande muraille, le rectangle de l'ombre, noirs desseins

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, bas

la grande muraille
le rectangle de l’ombre

noirs desseins

« La Guitare classique », le poème qu’Alain a écrit sur la note « Amoureux » et que son ami Jean-Marie Djibedjan a mis en musique et vous interprète. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.

46 réflexions sur « Monolithe »

  1. dans la beauté terrible
    du monde,
    sous la mer des nuages,
    posé sur cette plaque métallique,
    l’océan,
    flottant au dessus
    des lourdes croupes noires,
    petit bâtiment,
    fort ou navire

  2. Des idées noires
    Plein la tête

    Reclus dans ta forteresse
    Grise et triste

    Tu réfléchis, tu médites
    En ta solitude volontaire

    Tu lèves les yeux
    Vers ce ciel si bleu

    Ils sont là
    Ils sont nombreux

    Sautillants insouciants et joyeux
    De nuage en nuage

    Roulants exaltés et empressés
    Sur les autoroutes du bonheur

    Tu voudrais arrêter le temps
    Pour avoir le temps

    De trouver une échelle
    Pour grimper toi aussi
    Sur un douillet nuage

    Tu voudrais arrêter le temps
    Pour avoir le temps

    De trouver une rampe
    Pour t’élancer toi aussi
    Sur une autoroute de vie

    Tu n’as pas la force
    Tu n’y parviens pas

    Tu baisse les yeux
    Sur ta boite de Pandore

    Mystérieuse et envoutante
    Tu penses y trouver La clé

    Seul dans ta forteresse
    Tu cèdes à la curiosité

    Petite boite de métal
    Ne peut pas faire de mal

    Avec l’impatience d’un enfant
    Tu ouvres ce beau présent

    Point de maux de l’humanité
    Psychotropes à volonté

    Tu as trouvé l’extase
    Le temps ne t’importe plus

    Moi, je maudis
    Celui qui te l’a offerte

    Mais je reste là
    Avec mes échelles et mes cordes

    J’attends le jour
    Où tu lèveras les yeux
    Vers ce ciel si bleu

  3. Prends ton coton, ma fille. Et tes aiguilles!

    A ta fenêtre, le ciel est noir.

    Que tu t’échines, au bord de l’ombre, à broder l’heure
    De fils des morts,
    Il attendra
    Le coeur de Pierre.

    Que tu te piques, au bout du doigt,
    Tache de sang
    Te lavera d’autres envies.

    Est -ce un cri,
    L’entends-tu?
    Ou cygne, ou goéland?

  4. Bernard, tu sais, comme ça, juste en passant … ça me rappelle un cygne d’un Noël passé qui n’a jamais livré son secret…
    (Roger Moore…)

  5. Décor de film
    En noir et blanc
    Tragédie

    Héroïne en gros plan
    Larme sur la joue
    Amertume et Passion

    Bande son :
    contre basse et violon
    Une voile au loin
    qui seule bouge et s’éloigne……………

  6. Qui a dit que dans les colonies de vacances les mono étaient durs comme des pierres ?
    Et qu’en pense exactement Stanley Kubrick ?

  7. J’aperçu cette mono
    Et son monokini
    Mon dieu qu’il était beau
    Et elle pas mal aussi

    Bien qu’étant monogame
    Je dévorais d’envie
    De lire l’anagramme
    Caché sous ses replis

    Mon corps ainsi pris flamme
    En un mot il durcit
    Quand j’aperçus ma femme
    Il se fit plus petit

    Depuis le vague à l’âme
    A envahit ma vie
    Je n’suis plus qu’ectoplasme
    En un mot : corps sans vie

    Je guette les mono
    Et leurs monokinis
    Je suis toujours dispo
    Pour les huiler pardi !

  8. Rêver en regardant ce paysage
    Etonnant dans sa lumière
    Presque baigné de nuit
    Image d’une incroyable beauté dans ses contrastes,
    Un écrin de velours noir pour un ciel si beau
    Qu’il semble dans ses nuages
    Offrir le plus beau collier d’argent
    Aux déesses de la mer,
    Sur un plateau d' »encre » marine

  9. A Jean Giono ,

    Mon cher Jean ,

    J’ai lu , et meme relu , dans mes jeunes années , déja lointaines , beaucoup de tes livres.
    Tu savais décrire la terre , le vivant de la terre , le vivant des arbres , et quelquefois , la grandeur des femmes et des hommes , fugace mais réelle , lorsqu’ils se confrontaient , et parfois s’accordaient avec ce  » grand tout « , qui nous nourrit , qui nous abreuve , avant de nous engloutir , un jour ou l’autre.

    Tu me pardonneras , Jean , je ne serai pas précis , mais je me rapelle , la lecture de l’un de tes ouvrages ; le titre en était :  » Le poids du ciel « .

    Qu’est ce que tu racontais la-dedans Jean ?
    Je ne sais plus au juste , un espèce de spleen , quelquechose comme cette difficulté à trouver du bohneur parfois , à cause du  » poids  » de ce ciel , qui nous encombre l’euphorie…

    C’est dur souvent Jean.

    Le poids du ciel est lourd , très.

    Il faut s’extirper sans cesse , de toutes ces mélasses qui nous assaillent , le plus riche de la terre n’est pas propriétaire de son coeur , le plus pauvre de la terre mourra dans quelques secondes.
    Entre les deux , il y a le boulot , ou le manque de boulot , Il y a :  » Quelle femme choisir ?  » ou  » Quelle femme peut me choisir « ?
    Il y a tous ces poids , de tous les ciels , tout ces fardeaux que l’on porte , et meme si il n’y en a pas , tu sais que tu peux nous faire confiance Jean , on s’en fabrique tout seul , sans problèmes.

    Moi , j’aimais bien te lire Jean , parceque tu savais célebrer les solitaires , les marcheurs , les veilleurs…

    Et surtout , meme dans l’évocation de ce  » poids du ciel  » , tu laissais la porte ouverte à l’éclaircie , il me semble , tu ne m’en voudras pas si je ne me rapelle plus trop…

    Il y a un moment que je voulais t’écrire , il y a un moment que , je ne sais pas pourquoi , ou peut-etre si , un peu , tes mots :  » Le poids du ciel  » se sont frayés un passage dans mon esprit , peut-etre parceque c’est ma vie qui veut ça Jean. J’ai atterri pas trop loin de chez toi , pas trop loin de Manosque , j’étais venu pour vendre mes tableaux surtout , et tu sais quoi ? , je me retrouve à travailler dans des restanques , à en extraire les pierres , pour retaper les vieux murs , souvent en plein soleil.
    Alors je pense à toi , normal , tu savais si bien dire la dureté de la terre de ces coins la…
    Et comme c’est pas tout à fait ce que je voulais faire , suer sur les restanques , évidemment , ton idée de poids du ciel s’est imposée…
    Bon , je m’égare un peu Jean , et puis , normalement je ne suis pas tout seul ici , j’en suis meme sur . Alors je vais pas t’embeter plus longtemps , d’autant que , oui Jean , ne t’inquiètes pas trop , il reste beaucoup de plateaux secs et arides , memes déserts , mais il y a aussi toutes ces saloperies de ronds points , tout ce cliquant glauque qui s’étale, mais bon , je suis pas la pour te casser le moral , pour ça , il y a bien assez du poids du ciel Jean , bien assez.

    Merci de ton attention , cher Jean , et de toutes façons , à un de ces jours..

    Bien à toi.

    Franck

  10. Cher Jean ,

    Je viens de me relire ,…
    Je ne sais pas comment te dire , je ne sais pas comment te dire parceque je sais que toi , tu comprends.
    C’est juste pour préciser , il n’y a pas que du poids dans le ciel , il y a aussi le grand-azur , frais , ou torride selon…

    Et puis , une idée en amène une autre , comme quand on marche longtemps , tu connais ça …

    Un autre titre d’un autre de tes livres , me vient à l’esprit :
     » Les ames fortes « .

    J’ai de la chance Jean , je suis accompagné de peu d’ames , mais fortes.

    L’une d’elle , par exemple , je ne connais d’elle que son souffle , passé dans les vents et les nuages , mais elle , me connait mieux que personne Jean.
    Mieux que personne.
    Elle à peur , que le poids du ciel me submerge , me recouvre et m’emporte dans les tréfonds du commun ou de l’échec, ce qui est la meme chose.

    Si tu étais la , toi , Jean , avec ta belle plume , tu m’aiderai à lui dire que j’attends.
    Je rassemble les reves et les couleurs , et j’attends.
    Que ça viendra , ou pas , mais que quand ça viendra , ce sera du vrai .

    Ma respiration.
    Fixée .

    Essaie , de t’infiltrer doucement Jean , dans ces ondes qui nous rassemble , qui nous ressemble , pour lui dire que ça ira.
    Que les purs matins règneront en maitre sur ma vie.
    Essaie…

    Cela peut paraitre bizarre à beaucoup , que je t’écrive ce soir , comme ça , en écoutant la pluie tomber dehors.
    Mais nous savons , en vieillissant surtout , que le temps n’existe que pour remplir des papiers administratifs.
    Nous nous rapprochons de la conscience de savoir , de pressentir , qu’au moment de quitter ce monde , nous n’aurons meme pas eu l’impression de vivre une seconde..

    Parfois , ce sentiment , que le temps n’existe pas…

    Tu sais , cet été , une belle est venue me voir.

    Une que j’ai beaucoup serré dans mes bras dans mes jeunes années.
    Elle , elle était souvent allongée à coté de moi , quand je lisai tes livres , sur qu’elle se rappellera..

    Tu aurai aimé ce moment que j’ai passé avec elle cet été.

    Le temps , la aussi , était dissous , dans un espace ou seul , l’affectif primait.

    Il faisait chaud à ce moment la Jean , très chaud.
    Mais comme je commence à connaitre les coins , je l’ai emmenée , la belle , son ami , et son petiot , dans un petit canyon ombragé , avec une fraiche rivière coulant au fond.
    Je savais qu’elle aimerait Jean.
    J’en ai arpenté jadis avec elle , des montagnes , des forets , des vallons.

    Ce fut un instant magique.

    Je regardai , elle , belle , toujours.
    Son petiot , jouant dans l’eau , captivé par les pierres , le reflet des arbres et du ciel , dans l’eau , se retrouvant , lui , le petiot , dans le grand tout à sa place.

    Moi Jean , j’étais juste heureux , de la magie du moment.

    Un instant , ou deux instants , mon bras effleurait le bras de la belle , ou son bras effleurait le mien , je crois… que c’était tous les deux qui nous effleurions.. , je crois qu’on était simplement dans une ancienne communion , la belle , moi , le canyon , le ciel et les pierres.

    Je vais m’arreter la pour ce soir Jean.

    Je n’ai pas ton talent pour décrire la magie.

    La belle est partie ,
    on ne peut pas avoir toutes les belles …

    elles sont toutes si belles ,
    Vous etes toutes si belles,
    Toutes si belles ,

    Que ne serait ce que l’évocation de votre souvenir ,

    Enlève le POIDS du ciel…

    Je vous aime.

  11. Cette île
    Née de leurs déchirures
    Ce petit lieu de vie
    Où la caresse belle
    Jouit des ondes du meilleur
    La vie sa raison d’être
    En aimant tout son saoûl

  12. Un morceau de terre s’est détaché
    Bel lambeau de peau dedans la mer
    Le corps meurtri fissuré
    Hurle sa douleur à Dame mer
    Qui impuissante va et revient
    Les flots de larmes relèvent son col
    Elle est mouillée de tant déjà
    Que les yeux pleins de larmes en ciel
    Elle n’en veut pas
    La mer a le tournis ce soir
    Le blues de vagues à l’âme sur terre
    Et son estomac tout de pêche
    Se laisse harponner en plein coeur

  13. Mon cher Jean,

    Les journées s’étirent à n’en plus finir.
    Mon regard attiré par le vide se heurte encore à la vie qui s’accroche à moi, obstinément..
    Je me perds dans un labyrinthe d’angoisse. Je décroche et sombre dans un univers morbide.
    Je crie, je hurle mais aucun son ne sort de ma bouche.
    La sueur perle sur mon visage, sur mon front, sur mes lèvres.
    Je ne serais bientôt plus qu’une forme inerte que les passants enjamberont sans un mot, sans un geste.
    Les douleurs intercostales envahissent mon corps. Je me meurs dans un silence glacial.

    Bien à toi.

    Jean

    Lettre adressée à Mr Jean AIMARE par Monsieur JEAN AIMACLAQUE

  14. Mon cher Jean

    Je m’appelle Eric et j’étais en primaire avec toi à Neuilly. Force m’est de l’avouer : j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour toi. A l’époque je fréquentais davantage le petit François mais celui-ci m’a quelque peu déçu par son manque d’ambition.

    Quel plaisir pour moi de constater que ton nom a fait la une de tous les quotidiens ! J’étais sûr que ton talent serait un jour récompensé.

    J’ai eu moi-même quelques difficultés dans mes études mais papa a envoyé une modeste somme à la fac. J’ai terminé major juste avant la restauration complète de la faculté.

    J’espère que tu te souviendras de toutes les personnes qui ont eu foi en toi, en tes capacités, ta dextérité, ta persévérance, ton audace lorsque tu occuperas ton grand bureau à la Défense.

    A toi pour toujours

    Eric B.

  15. Muraille

    Mon âme sourit
    Tu as trouvé la force de construire

    Chaque pierre que tu portes
    Doit te redonner l’espoir

    Chaque pierre que tu poses
    Doit te permettre d’y croire

    Chaque mur que tu construis
    S’oppose à ceux qui te nuisent

    Mon âme est triste
    Ce ciel reste si sombre

    Les forçats s’abiment les mains
    Comment pourras-tu dessiner un mouton
    Au creux de ses reins

    Les forçats s’écorchent les doigts
    Comment pourras-tu faire chanter les couleurs
    Au fond de ton être

    Les forçats se déshydratent sous le soleil
    Comment feras tu pour ne pas t’abreuver
    A n’importe quelle source

    Mon âme est apaisée
    Tu restes aussi vrai

    Je sais que la force est en toi
    Tu peux puiser
    Au plus profond de ta volonté

    Je sais que tu as retrouvé l’envie
    Tu sais assumer
    Le poids de tes choix

    Je sais que tu es capable d’équilibre
    Tu peux danser
    Sur les cordes les plus fines

    Alors , man
    Quel qu’en soit le prix
    Bâtit là cette muraille

    Haute, très haute
    Qu’elle brise ce ciel trop gris
    Que la lumière t’éblouisse

    En attendant, man
    Prends tes pinceaux
    Dessine-lui le bonheur au creux de ses seins

  16. Cher Jean

    Vous étiez là, lorsque j’écrivais en quête d’absolu
    Mes rêves éparpillés, mon cœur à vif
    Vous étiez là, derrière un mutisme de monolithe
    Imperturbable, tremblant guerrier de l’âme
    Je pensais à lui, je pensais à vous
    A vos sourires et à sa voix.

    Cher Jean,
    L’hiver a des feuilles d’automne et mon automne éternité, vous perceviez ce que je n’écrivais pas et votre regard poursuivait les bulles de mes messages, de mes idées
    Vous êtes là et vous n’êtes pas là, cher Jean mon ami, ma forêt de chênes, ma hêtraie.
    J’ai hurlé parce que c’était vous, pourquoi? j’ai écrit parce que c’était moi pourquoi? parmi les enfants bâtisseurs, je me sens parfois vrai soldat et parfois frêle colombe.
    Cher Jean, j’ai mis du sens là où y’ en avait pas mais les algues enroulent encore les bateaux, les bulles du Canal du Midi emplissent les mailles des carrelets et les coquillages dans l’eau transportent goutte à goutte le fleuve à la mer, quand y verrais-je votre radeau?
    Cher Jean,mes rêves ont des matins de hasard et des souvenirs imparfaits, j’arrive toujours tôt ou trop tard mais vous qu’avez-vous donc fait pour devenir le sage qui regarde défiler les bateaux.Vous, prince des contrées lointaines, l’enfant vulnérable a-t-il atteint le rivage, sur le chemin des dunes, quand renaîtra-t-il?Quand ira-t-il?Quand vous verra-t-il?Vous souvenez-vous de mon visage?
    Cher Jean, vous me manquez.

  17. Si l’échancrure de son corps sage
    Laisse rêver à une île bien belle
    Les rivages de ses yeux clignent ses cils
    Elle laisse naviguer ses douceurs
    Au bien bel pays de son coeur
    L’amour en sarcophage bien trop ficelé
    Ne demande qu’à se dévoiler
    Et cette promenade en bord de mer
    Envolent les âmes au plus près d’elles

  18. [http://1.bp.blogspot.com/_MHBlpXd-xBI/SqZt541xfAI/AAAAAAAAA0Q/ESIP1GKwC_c/s320/ROGER++MOORE.jpg
    Il n’était que le narrateur…]

  19. le ciel maintenant s’assombrit;
    à moins que cela ne soit
    mes paupières qui se ferment
    —–
    devant mes yeux mi-clos
    des anges volent dans le ciel
    est cela que l’on nomme paradis

    la mer s’abreuve de lumière
    la falaise s’imprègne d’ombre
    le ciel devant l’infinis les unis!

    je retourne parfois en enfance
    quand dans le ciel saupoudré de nuages
    je discerne monstre et merveille
    —–
    belle journée à chacun

  20. d’un corps sombre, monolithe,
    tu as faconné une mosaique
    ondoyante;fragile et lumineuse;
    —-
    un voile de lumière dissimule la profondeur l’océan,
    un cuirasse d’ombre recouvre la vulnérabilité de la falaise,
    un halo celeste démythifie l’imposture apparence!

  21. Les éléments s’affrontent
    la pierre dure et la fluidité de l’onde
    légère une brise passe
    et le pinceau étire sa signature
    en de sombres desseins……

  22. Jouer du contraste jusqu’à l’extrême
    Dans le dépouillement de la pierre,
    Sombrer dans les abîmes de la nuit
    Ne laissant au blanc qu’une pointe de ciel,
    Faire de ce lieu inhospitalier une prison
    Que la nuit engloutira dans son voile sans lune,
    Ne laisser au loin transparaître
    Qu’une sombre silhouette monolithe
    A donner du frisson au promeneur solitaire,
    Comme l’œuvre du Crépuscule est troublante !
    Que revienne le jour et les rayons ardents
    Les nuages roses du soleil levant
    Que chantent et résonnent les flots
    Dans les cavernes profondes de la roche
    Que danse la lumière sur les vagues de l’océan
    Au delà des murailles noires, du rectangle de l’ombre
    Que les noirs desseins se changent en sursauts de bonheur
    En regards d’espoirs et de projets lumineux. Rêvons !

  23. l’horreur à laissé son empreinte,
    le temps en a atténué la fureur et la folie
    mais le ciel revêt encore une traine de larme…
    blanche!
    face à l’océan qui en conserve le gôut amer
    la lande tacheté d’un sang coagulé,
    à emprisonné l’ombre des morts
    noir!

  24. Nuages en quête de vent
    Pour prendre le train
    Des mots nos lits tombent
    Sous le poids des cauchemars
    Enceints d’eau comme neige
    Enserrée par le passage du temps

  25. En brisant le silence
    J’ai détruit l’harmonie
    Que je croyais immuable

    J’ai délivré l’enfance
    De ces chaines de vies
    Qu’on pense inaltérables

    et si je m’étais tu
    M’aurais tu aimé davantage ?

    Aurais-tu aimé la femme que
    tu pensais connaître
    ou bien celle que je suis ?

  26. Quand le lit ose, et que coule dans le jusant cette nappe en retrait
    que bordent les ourlets délicats et déliés dans l’épaisissement du trait
    de récif en ressac, de goulet en vrac, le haut fond apparaît, plus de secret
    que des falaises abruptes encadrent tandis que le ciel s’éclairçit
    et s’évanouit au loin avec l’aide d’un ciel sans soucis
    les ombres sacriléges dont le poids soudain s’allège
    que les courants contraires se calment à l’horizon
    faisant passer ce qu’Edmond prenait pour dantesque
    en de moins terribles obstacles, presque des arabesques
    pourtant cet entonnoir recèle bien des pièges
    qui sans jamais égrener bien des arpéges
    joue une musique tranquille qui flatte et qui attire
    irrésistible dans son antre vers son ire
    le sombre géant cache sa peine
    il réduit sa traîne
    s’enchasse et plus rien ne pourchasse
    n’entrave plus grand chose
    dans ce débord grandiose
    et rejette ce qui le dérange
    ombre ou lumière
    c’est un drôle de tiers

  27. Et dessus le cercueil
    Le sarcophage sa vie
    Ils passent les nuages
    Et lui ondent leurs vies
    La lumière apparaît
    Le fantôme renait
    Il était encore temps
    En emporte le vent
    Mais pas la vie dedans
    Quand elle est force de vie
    A se vouloir son être
    Pour se donner sa vie

  28. Instant propice
    Aux confidences,
    Rien ne bouge….

    Ombres et lumières,
    Noirs desseins,
    Sous entendus….

    Présence, absence
    Es tu vraiment là !
    Monolithe…

    Barrière de non dits
    Malaise en noir et blanc
    Attente d’un ailleurs meilleur.

    Inertie monolithique
    Noir plus que noir
    Sombre plus que ombre…..

    Force de l’instant
    Vie intrinsèque
    Vie avant tout, plus que tout

    VIE !!

  29. Comment rester insensible aux ombres noires et sacrilèges, aux anges, lumières ,contrastes , passage du temps, face à l’océan, , rivages.
    Quel enchantement de lire vos écrits, embruns de mélancolie et parfois de tristesse…

  30. Bonsoir !
    De retour à la maison après une semaine auprès de ma fille…
    Et un peu plus le temps d’écrire !

    Monolithe
    Noir
    Enigmatique
    Massif et puissant
    Entre mer et nuages
    Entre espace démesuré
    Plage plate et falaise escarpée

    Monolithe
    Reste muet
    Dans le bruit incessant
    De la mer et du vent

    Quel message va-t-il laisser échapper
    Lorsque sonnera l’heure
    Et vers quels mondes étranges
    Serons-nous transportés
    Quand il l’aura décidé ?
    L’énigme reste entière !

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee

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