Brèche

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Brèche

Au-dessus des nuées, village sentinelle, une mer d'olive

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Au-dessus des nuées
village sentinelle
une mer d’olive

Gordes

Si triste d’apprendre la disparition d’Alain Bashung
Et toujours Osez Joséphine dont je ne me lasse pas à écouter, voir et revoir en plein écran ici les paroles

51 réflexions sur « Brèche »

  1. profondeur du vert de nuit
    au bleu qui s’évanouit-
    au milieu,
    blotti et marquant,
    un doux chapelet
    de pierres roses,
    ancrage,
    en preuve de vie

  2. Impact de la brèche, choc soudain et absolu, même Roland n’y aurait pas cru
    on a beau être dur en dalle, il y a tant de thalles , oppidum formidable, escarpement redoutable, tour de contrôle alentour, guet imparable, et la trouée magnifique qui laisse entrevoir le lointain, une vallée avalée dans ce désir certain, vigilance de tous les instants, remparts inébranlable, point inexpugnable, seules les olives nous secouent

  3. Crèche ..du village reconstitué , carton pâte
    Brèche au coeur de mon coeur
    Les nuages glissent , indifférents
    Il y aura des olives

  4. Ils se sont blottis là
    Pour savourer le temps
    C’est si bon de s’aimer
    En baiser déposé
    Sur sa bouche gourmande
    Qui se chauffe son rayon
    Son arc en ciel de vie
    Avec l’aimé du coeur
    Qu’on serre contre son coeur

  5. Partir à l’abordage du ciel
    Suer ses calades et les cigales
    L’été, sur les oliviers.
    Et de là haut laisser
    Venir l’éternel Pain de sucre venté
    Les collines et les villages escarpés
    L’ombre et le vent qui nous a plaqués
    Contre un mur abrité.
    Laisser Gordes se trémousser
    Dans la fureur touristique
    Et rechercher le calme et les senteurs
    De lavande . Sénanques…Un peu de fraîcheur
    Recueillement sous les arcades du passé.

  6. Bonjour sous le ciel bleu !!!

    On pourrait presque confondre….
    A une lettre près…..

    GORDES
    Et
    CORDES (sur-Ciel)

    Deux villages hauts perchés
    Tout de pierres élevés,
    Sentinelles médiévales
    Au dessus des campagnes
    Mer d’olives pour l’un,
    Mer de champs pour l’autre
    Il faut bonnes jambes
    Et bon souffle
    Pour y grimper à pieds
    Et admirer,
    Du haut de ce piédestal
    La vue dégagée,
    Et le cadre admirable

    _____

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cordes-sur-Ciel
    ______

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeee

  7. au cimetière de Gordes
    repose un homme remarquable
    qui nous a quitté il ya a dix ans
    Yvan Amar

    puissions-nous
    comme lui
    être convoqué
    à la relation consciente
    dans chacune de nos rencontres

  8. Dans la brèche de son coeur
    L’amour s’est infiltré
    Un jour un fort bel jour
    Et la fissure colmatée
    De belles cousailles précieuses
    Garde en tout dedans
    Son coeur battant qui attend
    Les serrailles des retrouvailles
    L’amour c’est bel se vivre
    Et se rouler serrer dessous les oliviers

  9. Regard en l’espace
    Contemplation d’un sourire
    Le savoir offrande.

    La pente a un sens
    Y poussent toutes les peines du Monde
    La côte à gravir.

    L’olivier se tord
    Tous ses rameaux sont poèmes
    Que fleurisse la vie.

    O yez, oyez mes je t’aime
    L e cœur chute sur toile de vie
    I l y a feuillage vert argent
    V ers sans rimes, amphore du temps
    E mergée la terre d’asile
    S uis la colombe, béni est le rameau… de paix.

  10. Y a t il un noeud gordien à dénouer,
    faut il trancher dans une ivresse des cimes
    et avec le nirvana enfin renouer

  11. A flan de rocher
    Vitrine du Luberon
    Brèche incontournable

    Fière sur son piton
    Au travers des oliviers
    Gorgée de soleil

    Plutôt assaillie
    La sentinelle en faction
    A la saison chaude !

    Faste du Vaucluse
    Un apparat de Provence
    Au son des cigales

    Petite merveille
    Si belle, si douce en hiver
    Si calme, si tranquille

  12. L’air est transparent
    Parfums de lavande
    Autour de l’église
    Des parfums de rose
    Au sein du château
    La falaise est ocre,
    La colline calcaire
    Et partout le vert
    Terroir d’oliviers.

    L’abbaye près du hameau
    Tous les regards y font retraite
    Dans la garrigue, un promeneur
    Rafraîchi par la sénancole
    Rejoint le carré des prières
    Un moine traverse le prieuré.

    Le silence, inscrit sur les murs
    Dont la pierre loge l’ombre de mon cœur
    Renferme les réponses de l’esprit
    Au sein de l’être un potager
    La rose, l’épine et le berger
    Le miel l’abeille et le rucher
    Le pain, la source, l’élan du cœur
    Tous les pleurs sont pour arroser
    La rosace des vitraux de feu
    Tous les tombeaux ont des autels
    La mort n’y passe qu’en dernière heure
    Et la tarasque n’est que chimère
    Les fleurs de lys éclosent encore
    La lumière qui éclaire les murs reflète l’écriture en mon sein
    En attendant prie toi mon frère, mon compagnon, toi mon ami
    Au fond de la nef va t’asseoir, du lavandin que j’ai cueilli
    Bouquet de joie, bouquet de peine entre deux pages de mon passé
    Je t’offre les sourires du matin et l’avenir en clé de cœur.

  13. Densité… peuplement… le moindre espace est occupé…on imagine un siége …pas le temps de s’asseoir… c’est aux remparts
    qu’il faut courir… pas de champarts dans ces terribles périodes… à l’ombre du chateau on va se réfugier… habitat groupé pour conjurer la pénurie… s’agit il « d’encastellamentum » … en tout cas le travail des hommes… se lit à chaque pas… adossés les uns aux autres… les logis ne sont qu’un longue suite… qui chemine et serpente, s’entortille…et disparaît de l’autre côté

  14. A la lisière des écritures
    Regard de vie
    Regard de coeur
    Regard des âmes au seuil des pleurs
    Regard de la pierre qui s’effrite
    De l’eau qui roule et catapulte
    A travers les brèches de ta vie.

    Un baiser posé sur ta peau
    Comme un muguet sans mois de mai
    Parfum humé les yeux fermés
    Dans ton cou ma terre de lavande
    Mon oranger de sable chaud
    Le vent me dit que vibre l’air
    De l’Amour gravé mercredi
    Mon chêne aimé de l’olivier
    L’olivier gravé un jeudi
    Du temps qui passe
    Du vent qui passe
    Adieu passant mon inconnu
    A l’atrium, bois l’eau de pluie
    Adieu collines et doux printemps
    Adieu mes anges, douce est parole
    Vos ailes me frôlent sous l’olivier
    Tous les rameaux sont à la messe
    Le saint chrême a oint son visage
    De la douceur d’un coeur qui aime
    L’essence de rose est un poème
    Écrit sur les ailes d’une colombe
    Il pleut des étoiles sous la lune
    Deux ombres passent,
    Des roues qui crissent
    Des rires d’enfants qui s’aiment heureux
    Et dans l’espace s’éteint la NUIT.

  15. Gordes
    village perché
    son château Vasarely
    son campanile frêle
    sa fraîcheur
    le matin
    au printemps
    …………………..
    de ces pas qui résonnent
    sur les pavés
    de la rue qui s’éveille
    ……………………
    puis tendre l’oeil
    vers cette maison-tour-carrée
    pour ficher le regard

    contre ce mur défait
    dont chaque pierre enlevée
    s’élève
    et crisse
    douce parole
    poème
    étoile de lune
    et croix orangère
    ………………….
    que même le rire des enfants
    embrase l’olivier de la placette
    et lance la journée
    vers son chant
    de prière
    d’amour
    et d’attention portée
    à ce qui est

  16. je monte le long d’un chemin sinueux
    entouré de mur rèches et anguleux;
    la progression est lente et difficile!
    par endroit les ciprès longs et graciles
    lancent leurs silhouette à l’assaut des nuages!
    par moment j’entrapercois un fragment de paysage
    au travers de petites brèches découpées par le vent
    ,qui souffle par sacade, sur les remparts d’antans;
    arrivé en haut de ce village cathédrale
    je domine la vallée et son vide abyssal!
    mon regard embrasse cette étendue!
    intangible, la beauté, pourtant s’offre nue
    et se grave à l’encre éclatante de lumière;
    je respire une dernière fois les vielles pierres
    avant de redescendre le corps léger

    bonne journée à vous

  17. par la brèche …
    de Gordes peut-on s’échapper?
    Du château, tout là-haut
    Vasareli amusait les petits
    de ces cubes de couleurs
    et plus loin
    redescendant
    vers les Bories
    en cette âpre nature
    les pierres sèches des jours anciens
    et plus loin encore
    le silence de Sénanque
    en ces champs de lavande
    la pierre si belle…
    Retournerai-je à Gordes?

  18. Juste pour vous dire bonsoir dans l’odeur des essences de lanvandula angustifolia
    ____

    A perte de vue
    Vignes, Oliviers, lavande
    La malle aux trésors
    _____

  19. il pleut à Gordes
    mes pensée s’engouffrent par cette brèche
    aux viols des ravines

  20. Des odeurs de thym
    La sentuer des roses
    Des lavandes devant les portes
    Ce pic est une saveur
    Où s’être est un savon
    Qui sent le bon
    La vie dans son essence

  21. un séisme inaudible
    une brèche qui s’ouvre
    la vie ébranlée

    une brèche qui s’ouvre
    un cri venant de l’intérieur
    la vie qui commence
    —–
    la terre se dérobe
    le corps s’envole
    le coeur s’arrête
    —–

  22. Oui Marc et pourtant on peut reconstruire des merveilles sur une brèche, il suffit simplement d’être plus attentif au terrain endommagé et faire en sorte de le ménager pour l’aménager.

    Bon dimanche à tous sous le soleil printanier.

  23. Toujours sur la brèche,
    jamais découragés,
    prêts à partager
    souvent le savon a suivi la sueur,
    celle des bâtisseurs
    au delà des meurtrières
    quand les charpentes dressent
    encore des arbalétriers
    on se dit sans mettre le pied à l’étrier
    que les assaillants souvent devaient être étrillés,
    et que seuls les poissons devaient frétiller
    dans le val
    l’encorbellement et la voute
    comme autant de parures aux piliers
    n’ont pas laissé ses trésors piller
    entre rapines et butins
    il y avait bien la place pour le tocsin
    mais quand on embouchait le buccin
    c’était pour déclarer
    ses intentions de loin
    alors du castrum
    pouvait on chercher à donner l’assaut
    et de cette brèche
    traquer le moindre ressaut
    qui trahirait la faiblesse
    et emporterait d’allégresse
    dévastant tout sur son passage
    dans un envahissant présage
    avant que de refermer
    ce chapître odieux
    tendant les bras aux cieux
    en guise de remerciement

  24. j’aime ben tes mots, Monique,

    Sur la brèche de ma vie
    Elle se penche délicate
    Elle aime h comme elle aime
    Et elle contempls son amour
    Sur son parcours de vie
    Et sur la brèche elle se sait
    Attentive désirante aimante
    De respecter les maux
    D’être plus sensible encore
    Pour aimer fort de fort

  25. et je vous confie ma retouche,
    mais pssss, je m aime en mes brouillons à partager,
    au plus près…

    Sur la brèche de sa vie
    Elle se penche délicate
    Elle aime oh comme elle aime
    Et elle contemple son amour
    Sur son parcours de vie
    Et sur la brèche elle se sait
    Attentive désirante aimante
    De respecter les maux
    D’être plus sensible encore
    Pour aimer fort de fort

  26. Brèche ouverte comme une manifestation de faiblesse, une ligne qui se déroule
    un point de moindre force

    Brèche à combler comme la reconnaissance visible et tangible et cette possibilité de modifier et de consolider

    Brèche ouverte par le temps qui toujours sait trouver le moins inaltérable
    pour creuser et sonder

  27. Je ne sais plus si je vous ai déjà fait partager une réflexion autour de la faiblesse
    alors voilà

    000

    « Songs of truth and depth »

    Quand léonard Cohen a écrit dixit « Il y a une faille dans toute chose, c’est par là qu’entre la lumière » j’ai été interloqué comme chaque fois que l’on rencontre une expression symbolique qui rassemble en peu le vrai et le caché, le trouble et l’instantané et qui vous révèle une autre part de vous-même ou que l’application de la formule nous agite et que comme une crème on se plait à détailler sous le superficiel les ramifications.

    Ce qui dans notre conscience donnerait relief et substance aux choses serait donc ce qui permettrait de faire pénétrer dans le soubassement , dans l’intime pour lui faire toucher en l’éclairant ces aspérités de chacun qui sont sa marque de fabrique et qui l’identifie trop bien.

    Oui nous sommes faits de morceaux agrégés et ces jointures, ces macles, ces stries, ces plans, ces espaces sinuent en nous pendant que s’insinue le doute sur notre nature réelle.

    Que ces matériaux divers soient assemblés confine parfois au miracle, nous dépasse et comme une abîme insondable nous ne pouvons profondément creuser et contempler à partir de la surface que lentement, progressivement et couches à couches.

    Pas stratigraphes dans cet enchevêtrement compliqué et tellement inextricable, nous voudrions en voir le semblant d’unité mais pour cela il en faut du recul comme face à la mosaïque pour trouver sens aux motifs de ces éclats difformes et de cette palette de couleurs si diverse.

    Des failles ce sont des anfractuosités, des lignes qui ouvrent des champs d’exploration et des replis sur soi qui occultent des vérités à peine perceptibles, cachant à la vue ce qui ne peut être exposé de manière permanente.

    Des failles c’est susceptible de nous faire défaillir mais ce n’est pas le signe d’une faillite car la structuration des êtres ne répond à aucune logique absolue mais laisse seulement des goûts de regret et des sentiments d’inachevé par le fait de ne pas être allé au bout de soi même, au fond des choses.

    De failles en faïences il n’y faut voir de défiance mais seulement une confiance progressive qui rejette loin les marques du doute quand la connaissance donne à voir et à comprendre.

    000

  28. Ses brèches
    Elle se serre
    Ses failles
    Elle se plonge
    Et laisse ses interrogations
    Se brasser
    S’embrasser
    Se perdre
    Sans rien trouver
    Juste l’envie de remonter
    Des seaux de vies
    Si bels présents
    Que de s’aimer
    Traverser le temps
    Et quand ému
    Son regard se miroire
    Il est ému si tant d’ému
    Devant ses failles
    Qui lui donnent vie
    Tellement d’envies
    Elle se syncope
    Si belle fragile
    De toutes ses forces
    De vie dedans


  29. De Bashung, c’est celle-là qui m’a marquée :

    http://www.youtube.com/watch?v=pQi9CADG_is

    Quel retour en arrière !

    Quelle brèche…

    Biz, clin d’oeil, Ossiane

    et vous autres.

    La vie est devant nous

    mais que ça fait du bien les souvenirs…

    « Il semblait n’envisager l’avenir que comme un moyen de combler le passé, tant il est vrai qu’une vie sans avenir est souvent une vie sans souvenir ».

    « Le bureau des mariages » – Hervé Bazin

  30. .

    Bonjour à vous avec ce petit coucou ensoleillé du dimanche 😉

    Cette note sur un Gordes dans la grisaille n’est pas très en phase avec le grand soleil qui règne un peu partout aujourd’hui 😉 mais je ne regrette pas cette visite car elle permet de sortir de la carte postale habituelle sur la Provence 😉 Et puis cette brèche est pour moi une échappée vers l’inconnu 😉 Vraiment de beaux textes à rêver, à penser sur la vie, vous avez déposés. Une brèche vivante et aimante qui récèle des trésors.

    >Amitiés vers toi et Bari Imérius 😉

    >pierre, je vois que tu connais bien cet endroit. Je suis allée voir les bories 😉 Bravo pour ton beau poème !

    >monique, déjà les essences de lavande ? Tu le connais bien aussi ce village et en toutes saisons apparemment 😉

    >brigitte, c’est superbe, j’ai aimé comme toi ces couleurs 😉

    >Sacré problème ce nœud gordien, thierry 😉 Belle réflexion autour de cette faille qui peut être source de lumière.

    >arletteart, beaucoup de sensations évoquées dans ton texte. Les olives, c’est sûr il y en aura à foison 😉

    >annick, le printemps des amours est dans ta poésie 😉

    >leila, la guarrigue revit sous ta plume, bravo encore une fois 😉

    >maïté, un beau souffle d’écriture tu as 😉 Pas le moindre touriste ce jour-là, Gordes tout à moi 😉

    >salade, et pourquoi pas 😉

    >Et oui Christine, ton parallèle avec ce beau village du Tarn est judicieux. De très belles choses du côté de chez toi et dans ton poème 😉

    >merci regard pour la découverte, tu sembles bien connaître cette région. Ta poésie s’envole de plus en plus légère et imagée 😉

    >marc, bravo pour ton évocation si sensible et si belle! J’ai été également interpellée par tous ces cyprès qui donnent un air de Toscane au paysage 😉

    >le sid, un haîku original, je n’avais pas pensé à ces abeilles 😉

    >bruno, mon amitié s’engouffre également vers la brèche du nord même si je me fais moins présente en ce moment 😉 Je t’embrasse chaleureusement et ne t’oublie pas.

    >francis, un joli clic qui ouvre de nouveaux possibles, merci pour ta belle acrostiche 😉

    >coucou bourrache, je t’envoie celle-ci en retour 😉
    http://www.dailymotion.com/search/vertiges+de+l%27amour/video/x2pvdn_alain-bashung-vertige-de-lamour
    Une citation profonde ! Une ‘tite fleur de jonquille dans les tuyaux du réseau rine que pour toi 😉

    A découvrir, les beaux poèmes de Véronique et Jos, la mignonne histoire de Cœur d’artichaut écrite par rachel ici
    https://blog.ossiane.photo/2009/03/11/porte-bonheur/#comments

    Et un lien de nath ici
    http://www.fulgures.com/content/view/3029/42/

    Bonne après-midi à tous ! @+

    Ossiane
    .

  31. Un coin de terre, des oliviers,
    quelques pierres délaissées …

    Au loin, une averse d’été murmure :
    « Pélerin, tu as assez marché, arrête-toi, repose-toi… »

  32. mmmhhh, comme c’est joli, abeille,
    et je continue si vous le voulez bien,

    Délace tes bottines
    Pélerin de mon coeur
    Viens donc tous près de moi
    Asseois toi serre toi
    Conte moi ton voyage
    Pour venir près de moi
    Je t’ai attendu tant
    Tant de temps tous des ans
    Et en ce jour de grâce
    Vois mes pieds nus aussi
    Ils ont marché de tant
    Sur le fil des mes jours
    En te serrant de tant
    Toi que j’aime pour toi
    Tel que tu es, pélerin
    Tu me vis
    Allonge toi
    Regardons bel ensemble
    Ce ciel qui fut marché
    A pieds en cervelle tit’Humain
    Donne moi donc ta main
    Mon coeur palpite mes nuits
    Pour toi mon doux pélerin
    Croque mon baiser pour toi
    Il contient tant de moi

  33. Des failles pour défaillir… Thierry ton texte me plait beaucoup je le lis et relis
    Merci pour ton humour léger -profond au terme d’une journée difficile tel un rayon de soleil bienfaisant
    AA

  34. Un petit tanka pour venir clore ce beau week-end ensoleillé et vous souhaiter à tous une bonne semaine avec l’arrivée du printemps
    ____

    S’écoulent les jours
    Dans la jeunesse insouciante
    Jusqu’à la fissure

    Brèche au tableau de la vie
    Du temps pour cicatriser
    ____

  35. dolce vita
    une montagne à gravir
    des brèches à colmater
    —-
    un regard doux
    ouvre une brèche
    sur un coeur de pierre
    —–

    bonsoir à chacun
    bonsoir Ossiane

  36. Princesse du Luberon
    Toute enveloppée de bleu,
    Pose ta tête sur la roche
    Et laisse les rêves t’envahir.
    Plonge au loin ton regard
    Dans la brume du matin,
    Retient entre tes murs
    La fraicheur de la nuit
    Et laisse couler l’eau
    Dans le lit du torrent ;
    Hume l’odeur de la terre
    Qui monte sur tes remparts.
    Retient tout ça Princesse,
    Et souvient toi, l’été venu,
    De ces moments de douceur
    Dans ce bain de lumière bleutée
    Dans l’immense silence de l’hiver

  37. Osez osez Joséphine
    Vous qui êtes par lui
    Avancez votre pas
    Courez doucement
    Pour vous serrer
    Dedans ses bras
    Qui vous vibrent de vie
    Vous osez osez Joséphine
    Alors que sa main toute de lui
    Arrive et en galante
    S’offre votre paradis
    Pour que la brèche de vos deux coeurs
    D’un arc en ciel sensible sel
    Raccomode en bels couleurs
    Le fort joli de vos deux coeurs

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