secret

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Tes rouleaux d'écume, l'intimité de tes creux, ailes de ton rivage

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre

Tes rouleaux d’écume
l’intimité de tes creux
ailes de ton rivage

85 réflexions sur « secret »

  1. Le froid a torsadé sans dévitaliser
    il n’a pas dévalisé complétement
    mais cache soigneusement en son sein

  2. Bonjour Christineeeeeee et Thierry, oui on n’a pas envie de la déranger cette feuille 😉 et puis elle est si jolie cette série qu’elle apporte un sourire intérieur et de la sérénité.

    Cueillir dans tes yeux
    le battement du coeur
    de la feuille brunie…
    Quand elle se torsade
    douillette et fragile
    pour échapper au froid
    qui l’enserre et la pare
    sa grâce transparait
    dans l’image au miroir
    il se fige ébloui

  3. Au creux de ton épaule
    Des perles précieuses ,étincellantes
    Bijou de ta beauté
    Ailes de mon désir
    Rivage d’écume

    Voilà ce que toute âme espère entendre …… Ne pas trop rêver de bon matin!!!!!
    Ossiane Reine des rêves les plus fous!!!!

  4. longtemps s’enfoncer
    dans le sol de ton secret
    promesse d’humus tendre

    les dermes lisses chantent
    requiem de feuilles cambrées
    l’entraille caressée

    secousses lentes des rives
    rouleaux forts des fibres givres
    l’éclair explose ivre

  5. nature
    feuilles et givre
    de près
    des formes
    en tension interne
    de la feuille vivante
    se métamorphosant en feuille sèche
    lente saillie de la mort
    semblable aux cadavres de Pompéî
    tel le processuel engendrement de la vie
    entre naissance et mort
    amenant une amorce de signes
    prolégomènes à l’écriture
    en rupture
    et promesse
    d’une mémoire
    dérisoire
    en marche vers son anéantissement

    les rouleaux de la Mer Morte
    n’aurait-il pas fallu les laisser dans leurs urnes ?

  6. Aux temps des secrets
    Connais les flux et reflux
    De tes amis vrais

    —-

    Rien à voir, quoique… ! :

    Tranche de vie

    Ce matin, je me suis entraîné au dog-surf
    avec mon chien fidèle.
    Je me suis fait quelques frayeurs
    emmené par l’impétueuse soif de vivre
    de l’animal en recherche de quelque objet
    nécessaire à ses jeux.
    Sans skis aux pieds, l’équilibre était précaire.
    Des gens avaient passé par dessus leurs chaussures
    des chaussettes de laine espérant gagner un peu
    d’adhérence. Ils refaisaient ce que faisaient les anciens croix-roussiens
    (Croix-Rousse : quartier pentu de Lyon où travaillaient les canuts)
    lorsqu’ils empruntaient les rues glacées et bien inclinées,
    comme la montée de la Grand-côte, par exemple.
    Zip et zap, j’ai fini par rentrer chez moi après
    force supplications (bien entendu, non entendues),
    telles : ne tire pas ! ne tire pas ! doucement !
    Aïe ! (ça c’est pour une chute).
    Si c’était à refaire je mettrais mes crampons de glacier,
    plus efficaces que les chaussettes !

  7. Feuille de route
    Découpée sur le givre
    Pendentif diamant

    Pas trop de bobos Phil !!

    Très belles photos Ossiane, merci

  8. Bonne idée Ossiane
    D’avoir joint les photos de Claudie !

    Chuuuuuuut !

    Sous son manteau neigeux
    Le jardin de Claudie
    Resplendit sans un bruit

    Chuuuuuuut !

    Douceur enneigée
    Epaisseur duveteuse
    L’envie me démange
    D’y enfouir mon nez !

    Chuuuuuuuut !

    Mais c’est armé de sa pelle
    Qu’il s’est frayé son chemin
    Tranchée dans le blanc
    Pour arriver enfin !

    Chuuuuuuuut !

    C’était un clin d’oeil pour Claudie
    offert par Christineeeeeeeeeeeeee !

  9. Les vers secrets des roses

    Les roses que je jardine
    M’ont confiées leur secret
    C’est la terre des racines
    Qui leur donne leur aspect

    Les vers aiment les feuilles
    Qu’ils dévorent en secret
    Pour faire un bel humus
    Richesse de la forêt

    Ce sont celles du tilleul
    Qui les attirent le plus
    En prendre du bon terreau
    C’est la fortune du pot

  10. .
    Hello les amis,

    Je ne suis pas trop présente car je suis de nouveau un peu submergée mais j’arrive à trouver un peu de temps pour lire vos poèmes avec ou sans chuttttte;-)

    Toujours dans le givre et l’intime de la nature alors que le soleil brille de nouveau, il faut croire que je suis un peu givrée mais ça me plait 😉 Bravo à l’équipage et à votre travail de haute couture poétique!

    Petit coucou spécial à Corinne et sa plume frémissante.

    Bel après-midi !

    Ossiane.
    .

  11. > Merci, Christineeeeee, pour le clin d’oeil

    J’ai enfin pu visionner ta photo…elle a du être prise après une avalanche…c’est assez spectaculaire!

    > Ossiane, ta photo est auréolée de givre et de mystère

    Serti de diamants
    Dans sa robe nuptiale
    Mystère de la vie

    J’ai bien aimé le poème de Lou
    Bises à tout l’équipage

    Bises

  12. Ce décor tiquant n’a rien d’urticant
    on ne peut pas parler de piquants
    mais à la lune rousse de droles de pousses

  13. Pas chenille ni papillon
    aucune antenne dressée
    la feuille n’est pas pressée
    dans le volume elle se plait
    et soustrait au regard
    un peu de son fard
    sans pointer de dard
    Pas chenille ni papillon

    bises à Lou
    salut amical à tous nos voyageurs

  14. Dans le froid de l’hiver,
    Dans les reflets glacés,
    La mort emporte les secrets.
    ………………………
    Pour un dernier voyage,
    Elle largue les amarres
    Vers l’impalpable néant.
    ……………………….
    L’âme s’est abritée
    En un feston perlé
    Au creux de notre cœur.
    …………………….. …
    Laissant dans les rouleaux de vagues
    S’évanouir la vie
    Au large des eaux claires.

  15. Parfum
    Secret des sens absolus
    Dans le sillage de l’Amour
    Érotisme, fragrances et beauté
    Cheminent à l’aveugle en mon cœur
    Embaumé de toutes ses odeurs.

    Odeur,
    La mienne est déjà volée
    Le temps Meurtrier dissipe
    De mes narines la jouissance
    Abîmée, sublimée.
    Je hume sur des draps froissés
    Des souvenirs heureux défaits
    Le parfum diffuse l’émotion
    Dans l’obscurité feutrée d’un été
    Contre un baiser au goût de miel.

    Je suis la rose et le jasmin
    Pétales éphémères et fragiles
    Dont s’emparent les cirrus d’été
    Toi le miel, le cuir, le tabac
    Sur tes boiseries est posée
    La caresse de mes baisers
    Vaporisée sur tes mains.

    Ni diabolique, ni meurtrier
    Le nez m’a de sa musique
    Transportée au creux de tes bras
    Tu es mystère et Liberté
    Cirrus de rêves en plein soleil
    Tu es bonheur, délicatesse
    Ta joie se mêle à ma tristesse.

    Ami,
    Je suis le cœur évanescent
    Goûte à mes lèvres entrouvertes
    Mes lèvres frôlent un cou aérien
    Dans la violence de ma prison
    Voyagent de précieux sentiments
    Dessus comme du pollen de fleurs
    Quand ton sourire se lie au mien
    Ta peau s’imprègne de mon parfum
    J’ai laissé le flacon ouvert…

    http://www.youtube.com/watch?v=tQY4HGud6yw

    Merci Bourrache.

  16. j’aurais voulu te dire quelque chose qui nous allége
    autre chose que le désire désirant.
    Certains de tes mots sont là et ailleurs en hommage.

    l’hélice frise en pointe
    vole aux ailes de tes lèvres
    l’arc tendu d’air

    volutes violacées
    brume de murmures secrets
    vibrant au voile divin

    martèle en rampant
    tes nervures de sève rousse
    aux berges remuantes

    gonflant sous la langue
    un océan submergé
    serpente dans l’écume

  17. rouge feuille grise tordue ocre
    glace
    givrée
    danse l’éclatante tendresse des banquises exquises
    dans nos cocons embués de couettes duveteuses
    de glaces effeuillées
    miroirs des pirouettes de nos coeurs

  18. Ossiane, demain, je passe une journée avec une de tes fidèles qui écrit sur ton album, et je suis si heureuse à l’avance,
    on a déjà partagé en juillet, et cela promet des beuax partages encore…
    je souhaitais te dire merci, car déjà ma soirée étincelle de mon demain partagé, comme j’aime…
    BELLE SOIREE

  19. Tordue par la vie,
    parée de diamants de givre,
    d’une beauté à couper le souffle,
    au seuil de la mort tu resplendis

  20. _

    Vincent, Aspe : z’avez du répondant ! …

    m’en vais lire entre les lignes …

    mais, aïe, … mon imagination … !!!
    _

  21. Un secret à la Lune
    Se murmure tous les soirs
    Pour effacer les brumes
    Des quais de ma mémoire.

    Mais ma mémoire rebelle
    Ne peut, ne sait y voir
    Quand la lune se voile
    Des lueurs d’espoir.

    A toutes les étoiles
    A la fraîcheur du soir
    Mon secret sous la lune
    Ses fantômes lanscinants
    Reflets dans mon miroir.

    Derrière la mort lueurs de vie
    Rivages de matins sous le givre
    Rivages de soirées…une bougie
    La flamme qui danse dans mes prunelles
    Chancelle, chancelle, secret sucré
    Un coeur fou d’ailes.

  22. Et Vincent et Aspe, mon imagination, mmmh, s’est délectée de vos jolis mots…MERCI.
    clin d oeil, Bourrache.
    mmmhhh, Leila.

  23. Au creux du feuillage lovés dans le givre
    Au sein de l’hiver les mots sont blottis
    Les ailes du bonheur s’en font une parure
    Comme un cerf-volant dégel du silence
    Bruissement de vie au ciel des ivresses
    Délicat poème de blanche écriture
    En lisière de feuille brune
    Libérant son secret
    Un murmure si fragile
    Si chaud, toi mon secret
    Douceur d’un regard
    A G

  24. Oui, j’aime ses mots à Linda,
    Belle nuit, Leila, et chacun,
    le Toplexil m’agace car il me donne envie de dormir, mais commeil évite aussi de tousser, j’obéis au médecin.
    Bises du soir.

  25. je pars dormir avec ses beaux mots à E. Piaf, merci Bourrache,
    belle nuit pour toi aussi,
    désolée de ne pas tenir le coup en veillée à la bougie, mais le sirop me somnole tellement, je ferme quasi les petits yeux, et je m’aime de toute présente en écran avec vous de chacun.

  26. .
    * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
    .
    Beaucoup de monde au salon ce soir !!!
    Et de bien beaux mots déposés !
    Quelles fragances subtiles émanent de vos poèmes !
    Mystères et secrets que vous tentez de dévoiler;-)
    J’aime vous voir décoller en imaginaire;-)

    Coucou au sid et son grand petit sucre, à Leila et ses parfums, à thierry sans ses piquants, à monique et ce dernier voyage, à jorge qui décrypte l’invisible, à véronique et sa dédicace, à claudie et sa robe nuptiale, à bourrache à la rose, à johal et verlaine, à aspe et ses pirouettes du coeur, à candide et la beauté de la vie, à vincent et ses volutes de mots, à annick et sa feuille qui se croquine (super, annick, je crois deviner de qui tu veux parler;-) Passez une bonne journée en partage et fais-lui une bise en vrai de ma part et surtout soigne-toi bien pour être forme!

    On dirait que la petite fête est finie; j’arrive un peu tard;-)

    Bises à tous et à toutes!

    Ossiane
    .
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    .

  27. _

    A chacun son oeil sur la saison.

    Froid revigore ou glace.

    Si patine, une glisse.

    Eviter le trou.
    _

  28. Vrille en robe d’hiver
    Aux épousailles le givre couve
    La feuille endormie.

    Gouttelettes de vie
    La terre au silence des âmes
    Renaissance du cœur.

    A l’angle de nos routes
    Les signes en habits de doutes
    Un chemin trouvé.

    L’eau respire transie
    Suspendue en vie intime
    La feuille dévoilée.

    Le printemps gestant
    Des lectures, croisées d’hivers
    Mots en filigranes.

    Broderies de givre
    Voyage des pensées intimes
    Rêverie de Lune.

    La feuille… un secret
    Frileux ourlet de saison
    Les perles en bouquets.

  29. Ni séche, ni raide, juste froissée
    voici la feuille qui se tortille
    et mouille à peine ses lévres
    mais garde bien sa langue
    ni terrible, ni insoutenable
    ce n’est pas le poids du secret
    qui pourrait la faire convulser
    et son repli pas catatonique
    n’a rien de bien stratégique

  30. a la maniére de beignets bien trop sucrés
    nulle friandise n’attire à ce point la gourmandise
    mais dans le vivant reste solidement ancrée

  31. Quelle belle idée Annick cette rencontre avec « la dame du blog » passe une tèes bonne journée de découvertes
    Dire que, pourtant nous nous connaissons tous sous les palmes d’Ossiane …A quand les retrouvailles ????

  32. Sec non, ret que non
    ecrétés peut être
    secrétés mais par qui

    les fils du gel ne sont point une mantille
    et si on pourrait prendre pour résille
    dans le froid accablant qui grésille

    les lignes nerburées qui s’enroulent
    autour du pétiole figé
    ne vont pas rallonger

  33. A l’arbre dépendue
    La feuille d’or
    Nourrit la mandragore

    ……………………………

    La tige s’érige
    Au secret des gemmes
    De fleurs ou de feuilles

  34. Ces images si belles, d’une fraicheur incroyable apportent réconfort et chaleur dans cette saison où le froid engourdit les pensées.

    Dorée à l’or fin
    La feuille immortalisée
    Ourlée de ferles fines

    Bijou délicat
    Sur la robe satinée
    Blancheur immaculée

    Une touche légère
    Un parfum d’élégance
    La beauté discrète

    Le son cristallin
    Sur le clavier de l’hiver
    Musique de fond

    Bouquet harmonieux
    D’une lumière éclatante
    Des rêves secrets

  35. …….Si j’osais dévoiler
    Mes plus intimes replis
    mon âme nue…………
    ……………déposerait
    dans le silence
    …………de mon regard !
    la fébrilité…………..
    ……. …….de mon corps !
    Le suc de mes rêves…
    en secret………………
    Pour imprégner……….
    …………..…ton cœur
    de miel…………………..
    Au parfum délicat…..
    ………..goutte à goutte
    distiller………………….
    …………tout au long
    …….de la nuit……….
    Par delà
    …………. la vie………
    suspendu à tes lèvres

  36. Secrets de broderie

    Ourlets surjetés
    Sans trou ni aiguille
    Et encore moins de dé,
    Belle Dame Nature
    Dans un souffle inspiré
    Brode sa fine couture
    En fils d’argent glacés
    Sur feuilles dentelées
    Et termine dans la foulée
    Sa collection automne-hiver
    Avant de commencer
    Son défilé…
    Printemps – été

    Aiguilléeeeeee de eeeeeeeeeee en Biseeeeeeeeeeeeeeeeees

  37. Si je te dévoilais mes rêves
    Tu tomberais raide

    Leurs puissances te pulvériserait
    En poudre de passion

    Leurs douceurs te liquéfieraient
    En fluide brulant

    Leurs parfums te vaporiseraient
    En perles d’ouragan

    Leurs sensualités te tueraient
    … sur place

    Alors je me les garde…

  38. Dans la feuille roulée quelques fumées étranges
    Laissent s’évanouir des mondes mordorés
    Où naissaient des canaux et des palais d’été
    Camaieux de couleurs du coeur jusques aux franges

    Le poère égaré dans la cité sans âme
    Voit les arbres gelés et leurs branches de mort
    Il devine un ciel gris et lourd, il le déclame
    Il erre comme dans la brume, à la recherche d’un port

    Nul ne doit en douter, il n’est pas né ici
    Ou si ce fut le cas, ce n’est pas son esprit
    Qui en garde la trace, ce n’est plus que le vent

    Peut-être réunissant ses épars écrits
    Reconstituera-t-il son lent cheminement
    La feuille déroulée lui rendra l’entendement

  39. Salut mon capitaine et salut l’équipage !
    Ci-dessus, il convient de :
    – lire : « Camaïeux de couleurs…
    – lire : « Le poète égaré…
    Pardon et merci !

  40. Un bien beau texte Phil, quant à ton histoire de dog surfing, t’imaginer fait sourire 😉
    Merci Claudie pour ton mot et merci l’équipage pour ces passages de mots

    En vers sucrés de sel
    sur la feuille se déploient
    les secrets des rivages
    Les mots voilés au vent
    suspendent leurs éclats
    avant d’aller mourir
    dans les ondes des rêves

  41. Ossiane, tu peux vraisemblement rattacher cette note aux OISEAUX.
    Bonne soirée.

    La force d’un regard
    Remarquable présence
    L’envol assuré.

  42. Exquise acmé qui dans l’ombre digérée
    peut se développer tout à loisir
    et concentrer sur ses franges
    de redoutables cuticules

    Pourtant pas laquée
    ni sous blister
    mais bien apprêtée
    son limbe presque nimbé

    la feuille parcheminée
    déroule en douceur sa langueur
    mystérieuse à souhait

  43. Qu’est ce qui se trame
    dans ces recoins liquoreux
    un sirop de canne

    Bravo phil pas si égaré que celà

    Merci Ossiane de nous maintenir dans un si beau registre sous nivôse
    ce n’est pas de l’hypnose…mais ça y ressemble :)))

  44. Elle s’illumine et tremble dans l’air épais, sensible et fragile au moindre courant qui la porte et l’emporte au loin très loin dans la féérie d’un monde nouveau, dernière valse, dernier tourbillon dans sa robe de bal où brillent encore mille paillettes d’or et perles de diamant, qui es-tu belle feuille à la beauté sucrée ?
    Es-tu une esquille de l’âme de l’arbre qui t’as vu naître ? Oui répondra la feuille
    déjà errante dans la douceur ouatée des nuages.

  45. Bouteille lancée à la mer
    Vers quels rivages ?
    Ballon lâché dans le ciel
    Vers quelles contrées ?
    Sur la feuille flétrie
    Voguent et volent nos secrets
    Au hasard des vents et des marées.

  46. En secret des s passent dans des saisons complices
    se détendent en l déplissant la détresse
    inventant les doux leurres des printemps en coulisse
    mais contours ou caresse c’est le froid qui prend feuilles

    le gel les a gagnées et l’automne a perdu
    dans les vents des violons ses courses interminables
    les airs de liberté chantés ou attendus
    dans les maux muselés des feuilles périssables

    renaissance des accords la terre tourne et se presse
    en étés les blés sûr reverront les fleurs bleues
    la verdure en paix d’or se souviendra peut-être
    des ballades du gel dans la vie des ans jeux

  47. Dans l’an qui passe, beaucoup de ce qui est trépasse
    Si le fruit se corrompt et si le grain se meure
    C’est parce qu’ils ont admis, fut-ce au prix de la glace,
    Qu’en cet état, pour laisser trace, tout ce qui vient s’efface

  48. Belles remarques phil sur la saisonalité
    mais la roue du temps compose aussi
    et propose non une mort
    mais une recomposition
    à partir de la décomposition
    et de cette transmission
    se perpétuent nombre d’espèces
    de telle sorte que la fugacité
    est au service de la diversité.

    Dans la saison les vins de glace
    méritent à n’en pas douter
    plus qu’un brindis
    puisqu’ils assemblent
    sur nos palais
    des tonalités
    si spécifiques

  49. .
    Petit passage express et découverte de ces derniers beaux poèmes!

    Magnifique, marc, nigra, lou, monique, thierry, phil, nath, arletteart, leila, bourrache!

    Ok pour le granité salade mais alors une tournée pour tout le monde;-)
    A la vôtre !

    Bises

    Ossiane
    .

  50. Cher Thierry,
    Ce rien qui ne se perd, ce rien qui ne se crée…
    Tout cela est beaucoup moins simple qu’il n’y parait.
    Il y a dans ces mots une dimensions, qu’écris-je, des dimensions
    qui me dépassent totalement.
    Quant à la dégustation… My God !
    L’univers tout à coup est contenu dans ma bouche, rien qu’en pensant !
    Rien qu’en pensant !

  51. On dit souvent que la natureest givrée, qu’il n’y a plus de saison !
    La preuve que non !
    Trés belles macros ! La dernière a de trés belles couleurs en plus ! Mais sincèrement elles sont toutes trés belles !
    Attention quand même à ne pas attraper froid Ossiane !
    Heureuse semaine

  52. .
    Oui Gwen, je suis dans ma phase macro; j’étrenne un nouvel objectif;-)
    Ne t’inquiète pas, je suis chaudement équipée quand je sors faire de la photo en plein hiver. Belle semaine à toi aussi. Amitiés.
    .

  53. Eh bien à ce que j’ai pu constater, il est déjà bien entrainé cet objectif (sourires), en tout cas on se régale d’observer le résultat !
    Bonne nuit

  54. Bonjour,

    Je trouve vos photos magnifiques. Un régale pour les yeux. Vos haïkus sont doux et léger.

    Je participe à la création d’un Webzine nommé Vers à Lyre où nous publions bénévolement des artistes et auteurs et je vous invite vivement à tenter votre chance à la publication par notre appel à texte sur le thème « feuille » !
    Si cela vous intéresse, sachez que l’adresse du webzine est celle de mon site web.

    Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne continuation. Continuez à nous enchanter ainsi.

  55. >Bonsoir aurore, merci pour votre visite et vos mots qui me touchent. Merci aussi pour votre invitation, j’irai voir votre site. Bien à vous!

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