Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre
Tes rouleaux d’écume
l’intimité de tes creux
ailes de ton rivage
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre
Tes rouleaux d’écume
l’intimité de tes creux
ailes de ton rivage
Chuuuuuuut !
Vague hivernale
Déferle sur la campagne
En écume de givre
Sans un bruit
Biseeeeeeeeeeeeees matinales
Le froid a torsadé sans dévitaliser
il n’a pas dévalisé complétement
mais cache soigneusement en son sein
Bonjour Christineeeeeee et Thierry, oui on n’a pas envie de la déranger cette feuille 😉 et puis elle est si jolie cette série qu’elle apporte un sourire intérieur et de la sérénité.
Cueillir dans tes yeux
le battement du coeur
de la feuille brunie…
Quand elle se torsade
douillette et fragile
pour échapper au froid
qui l’enserre et la pare
sa grâce transparait
dans l’image au miroir
il se fige ébloui
Chuuuuuut
Au creux de ton épaule
Des perles précieuses ,étincellantes
Bijou de ta beauté
Ailes de mon désir
Rivage d’écume
Voilà ce que toute âme espère entendre …… Ne pas trop rêver de bon matin!!!!!
Ossiane Reine des rêves les plus fous!!!!
Un regard de glace
une fourrure rousse
le renard s’élance
___
Cocon d’hiver ourlé
Dans le silence
L’ébauche papillon
Du moment avenir
___
longtemps s’enfoncer
dans le sol de ton secret
promesse d’humus tendre
les dermes lisses chantent
requiem de feuilles cambrées
l’entraille caressée
secousses lentes des rives
rouleaux forts des fibres givres
l’éclair explose ivre
Ourlée tendresse
Croquée délicate
Parée merveilles
La feuille repose
dévoiler certains secrets
déplier ces ailes pour l’envol
brûler ses rêves à la réalité
nature
feuilles et givre
de près
des formes
en tension interne
de la feuille vivante
se métamorphosant en feuille sèche
lente saillie de la mort
semblable aux cadavres de Pompéî
tel le processuel engendrement de la vie
entre naissance et mort
amenant une amorce de signes
prolégomènes à l’écriture
en rupture
et promesse
d’une mémoire
dérisoire
en marche vers son anéantissement
les rouleaux de la Mer Morte
n’aurait-il pas fallu les laisser dans leurs urnes ?
Aux temps des secrets
Connais les flux et reflux
De tes amis vrais
—-
Rien à voir, quoique… ! :
Tranche de vie
Ce matin, je me suis entraîné au dog-surf
avec mon chien fidèle.
Je me suis fait quelques frayeurs
emmené par l’impétueuse soif de vivre
de l’animal en recherche de quelque objet
nécessaire à ses jeux.
Sans skis aux pieds, l’équilibre était précaire.
Des gens avaient passé par dessus leurs chaussures
des chaussettes de laine espérant gagner un peu
d’adhérence. Ils refaisaient ce que faisaient les anciens croix-roussiens
(Croix-Rousse : quartier pentu de Lyon où travaillaient les canuts)
lorsqu’ils empruntaient les rues glacées et bien inclinées,
comme la montée de la Grand-côte, par exemple.
Zip et zap, j’ai fini par rentrer chez moi après
force supplications (bien entendu, non entendues),
telles : ne tire pas ! ne tire pas ! doucement !
Aïe ! (ça c’est pour une chute).
Si c’était à refaire je mettrais mes crampons de glacier,
plus efficaces que les chaussettes !
.
Petit coucou bref, je reviens tout à l’heure;-)Voici tes belles photos de neige, Claudie. Je comprends mieux tes inquiétudes l’autre jour;-) C’est si inhabituel chez vous;-)
.
http://www.ossiane.eu/images/nikon242.jpg
http://www.ossiane.eu/images/nikon243.jpg
http://www.ossiane.eu/images/nikon246.jpg
http://www.ossiane.eu/images/nikon257.jpg
http://www.ossiane.eu/images/nikon258.jpg
.
Ossiane
.
Feuille de route
Découpée sur le givre
Pendentif diamant
Pas trop de bobos Phil !!
Très belles photos Ossiane, merci
microscopique…
Bonne idée Ossiane
D’avoir joint les photos de Claudie !
Chuuuuuuut !
Sous son manteau neigeux
Le jardin de Claudie
Resplendit sans un bruit
Chuuuuuuut !
Douceur enneigée
Epaisseur duveteuse
L’envie me démange
D’y enfouir mon nez !
Chuuuuuuuut !
Mais c’est armé de sa pelle
Qu’il s’est frayé son chemin
Tranchée dans le blanc
Pour arriver enfin !
Chuuuuuuuut !
C’était un clin d’oeil pour Claudie
offert par Christineeeeeeeeeeeeee !
Les vers secrets des roses
Les roses que je jardine
M’ont confiées leur secret
C’est la terre des racines
Qui leur donne leur aspect
Les vers aiment les feuilles
Qu’ils dévorent en secret
Pour faire un bel humus
Richesse de la forêt
Ce sont celles du tilleul
Qui les attirent le plus
En prendre du bon terreau
C’est la fortune du pot
le souffle d’un ange
frémissement du silence
murmure ciselé
c’est beau, Corinne.
Tendre coulis
Murmure
Un délicieux
Secret
Fragile torsade
Dans la douceur du vent
Soupir éphémère
Aux robes des feuilles
pour leur collection d’hiver
gel et fils d’écume
.
Hello les amis,
Je ne suis pas trop présente car je suis de nouveau un peu submergée mais j’arrive à trouver un peu de temps pour lire vos poèmes avec ou sans chuttttte;-)
Toujours dans le givre et l’intime de la nature alors que le soleil brille de nouveau, il faut croire que je suis un peu givrée mais ça me plait 😉 Bravo à l’équipage et à votre travail de haute couture poétique!
Petit coucou spécial à Corinne et sa plume frémissante.
Bel après-midi !
Ossiane.
.
intacte
vibre la fibre
du secret
une dédicace
Objets décortiqués
Avez vous encore
Une dimension cachée?
mon grand petit sucre
puis-je vendanger tes lèvres
sous la lune rousse
> Merci, Christineeeeee, pour le clin d’oeil
J’ai enfin pu visionner ta photo…elle a du être prise après une avalanche…c’est assez spectaculaire!
> Ossiane, ta photo est auréolée de givre et de mystère
Serti de diamants
Dans sa robe nuptiale
Mystère de la vie
J’ai bien aimé le poème de Lou
Bises à tout l’équipage
Bises
Des lèvres
sucre glace
Doux baisers
sur la feuille
Qui déjà
se croquine
Délicate
d’émotions
Ce décor tiquant n’a rien d’urticant
on ne peut pas parler de piquants
mais à la lune rousse de droles de pousses
qu’est ce qui se crée
dans le silence du gel
un beau tortillon
en volute
Pas chenille ni papillon
aucune antenne dressée
la feuille n’est pas pressée
dans le volume elle se plait
et soustrait au regard
un peu de son fard
sans pointer de dard
Pas chenille ni papillon
bises à Lou
salut amical à tous nos voyageurs
Dans le froid de l’hiver,
Dans les reflets glacés,
La mort emporte les secrets.
………………………
Pour un dernier voyage,
Elle largue les amarres
Vers l’impalpable néant.
……………………….
L’âme s’est abritée
En un feston perlé
Au creux de notre cœur.
…………………….. …
Laissant dans les rouleaux de vagues
S’évanouir la vie
Au large des eaux claires.
_
http://www.dailymotion.com/video/x3a23y_le-poete-et-la-rose_music
_
_
Une rose pour Maria-D, Johal, Leïla … et les autres …
_
Parfum
Secret des sens absolus
Dans le sillage de l’Amour
Érotisme, fragrances et beauté
Cheminent à l’aveugle en mon cœur
Embaumé de toutes ses odeurs.
Odeur,
La mienne est déjà volée
Le temps Meurtrier dissipe
De mes narines la jouissance
Abîmée, sublimée.
Je hume sur des draps froissés
Des souvenirs heureux défaits
Le parfum diffuse l’émotion
Dans l’obscurité feutrée d’un été
Contre un baiser au goût de miel.
Je suis la rose et le jasmin
Pétales éphémères et fragiles
Dont s’emparent les cirrus d’été
Toi le miel, le cuir, le tabac
Sur tes boiseries est posée
La caresse de mes baisers
Vaporisée sur tes mains.
Ni diabolique, ni meurtrier
Le nez m’a de sa musique
Transportée au creux de tes bras
Tu es mystère et Liberté
Cirrus de rêves en plein soleil
Tu es bonheur, délicatesse
Ta joie se mêle à ma tristesse.
Ami,
Je suis le cœur évanescent
Goûte à mes lèvres entrouvertes
Mes lèvres frôlent un cou aérien
Dans la violence de ma prison
Voyagent de précieux sentiments
Dessus comme du pollen de fleurs
Quand ton sourire se lie au mien
Ta peau s’imprègne de mon parfum
J’ai laissé le flacon ouvert…
http://www.youtube.com/watch?v=tQY4HGud6yw
Merci Bourrache.
Bourrache, un lien, pas tellement de rapport avec le calligramme du jour, quoique, l’hiver peut-être, le froid :
http://www.deezer.com/fr#music/result/all/brassens%20enterrement
Merci 🙂
il est splendide ton haïku, Ossiane..
et tes images des offrandes si délicates. MERCI.
___
Soyez prudentes, mes Belles…
___
j’aurais voulu te dire quelque chose qui nous allége
autre chose que le désire désirant.
Certains de tes mots sont là et ailleurs en hommage.
l’hélice frise en pointe
vole aux ailes de tes lèvres
l’arc tendu d’air
volutes violacées
brume de murmures secrets
vibrant au voile divin
martèle en rampant
tes nervures de sève rousse
aux berges remuantes
gonflant sous la langue
un océan submergé
serpente dans l’écume
rouge feuille grise tordue ocre
glace
givrée
danse l’éclatante tendresse des banquises exquises
dans nos cocons embués de couettes duveteuses
de glaces effeuillées
miroirs des pirouettes de nos coeurs
Ossiane, demain, je passe une journée avec une de tes fidèles qui écrit sur ton album, et je suis si heureuse à l’avance,
on a déjà partagé en juillet, et cela promet des beuax partages encore…
je souhaitais te dire merci, car déjà ma soirée étincelle de mon demain partagé, comme j’aime…
BELLE SOIREE
Tordue par la vie,
parée de diamants de givre,
d’une beauté à couper le souffle,
au seuil de la mort tu resplendis
_
Vincent, Aspe : z’avez du répondant ! …
m’en vais lire entre les lignes …
mais, aïe, … mon imagination … !!!
_
Un secret à la Lune
Se murmure tous les soirs
Pour effacer les brumes
Des quais de ma mémoire.
Mais ma mémoire rebelle
Ne peut, ne sait y voir
Quand la lune se voile
Des lueurs d’espoir.
A toutes les étoiles
A la fraîcheur du soir
Mon secret sous la lune
Ses fantômes lanscinants
Reflets dans mon miroir.
Derrière la mort lueurs de vie
Rivages de matins sous le givre
Rivages de soirées…une bougie
La flamme qui danse dans mes prunelles
Chancelle, chancelle, secret sucré
Un coeur fou d’ailes.
Et Vincent et Aspe, mon imagination, mmmh, s’est délectée de vos jolis mots…MERCI.
clin d oeil, Bourrache.
mmmhhh, Leila.
_
http://fr.youtube.com/watch?v=mRNjljvpPfI&feature=related
_
A mes Belles…
_
Au creux du feuillage lovés dans le givre
Au sein de l’hiver les mots sont blottis
Les ailes du bonheur s’en font une parure
Comme un cerf-volant dégel du silence
Bruissement de vie au ciel des ivresses
Délicat poème de blanche écriture
En lisière de feuille brune
Libérant son secret
Un murmure si fragile
Si chaud, toi mon secret
Douceur d’un regard
A G
Jesuisémue, Bourrache, sont beaux ses mots à Linda.
En effet Annick.
Oui, j’aime ses mots à Linda,
Belle nuit, Leila, et chacun,
le Toplexil m’agace car il me donne envie de dormir, mais commeil évite aussi de tousser, j’obéis au médecin.
Bises du soir.
_
http://fr.youtube.com/watch?v=Q3Kvu6Kgp88
_
aux feuilles l’age de l’arbre
murmure givre de ma mémoire
toi secrète torture
je pars dormir avec ses beaux mots à E. Piaf, merci Bourrache,
belle nuit pour toi aussi,
désolée de ne pas tenir le coup en veillée à la bougie, mais le sirop me somnole tellement, je ferme quasi les petits yeux, et je m’aime de toute présente en écran avec vous de chacun.
Tu me fais sourire Annick, ton écriture est si mignonne et tendre.Repose-toi bien.
.
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
.
Beaucoup de monde au salon ce soir !!!
Et de bien beaux mots déposés !
Quelles fragances subtiles émanent de vos poèmes !
Mystères et secrets que vous tentez de dévoiler;-)
J’aime vous voir décoller en imaginaire;-)
Coucou au sid et son grand petit sucre, à Leila et ses parfums, à thierry sans ses piquants, à monique et ce dernier voyage, à jorge qui décrypte l’invisible, à véronique et sa dédicace, à claudie et sa robe nuptiale, à bourrache à la rose, à johal et verlaine, à aspe et ses pirouettes du coeur, à candide et la beauté de la vie, à vincent et ses volutes de mots, à annick et sa feuille qui se croquine (super, annick, je crois deviner de qui tu veux parler;-) Passez une bonne journée en partage et fais-lui une bise en vrai de ma part et surtout soigne-toi bien pour être forme!
On dirait que la petite fête est finie; j’arrive un peu tard;-)
Bises à tous et à toutes!
Ossiane
.
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
.
_
A chacun son oeil sur la saison.
Froid revigore ou glace.
Si patine, une glisse.
Eviter le trou.
_
Vrille en robe d’hiver
Aux épousailles le givre couve
La feuille endormie.
Gouttelettes de vie
La terre au silence des âmes
Renaissance du cœur.
A l’angle de nos routes
Les signes en habits de doutes
Un chemin trouvé.
L’eau respire transie
Suspendue en vie intime
La feuille dévoilée.
Le printemps gestant
Des lectures, croisées d’hivers
Mots en filigranes.
Broderies de givre
Voyage des pensées intimes
Rêverie de Lune.
La feuille… un secret
Frileux ourlet de saison
Les perles en bouquets.
Ni séche, ni raide, juste froissée
voici la feuille qui se tortille
et mouille à peine ses lévres
mais garde bien sa langue
ni terrible, ni insoutenable
ce n’est pas le poids du secret
qui pourrait la faire convulser
et son repli pas catatonique
n’a rien de bien stratégique
a la maniére de beignets bien trop sucrés
nulle friandise n’attire à ce point la gourmandise
mais dans le vivant reste solidement ancrée
Quelle belle idée Annick cette rencontre avec « la dame du blog » passe une tèes bonne journée de découvertes
Dire que, pourtant nous nous connaissons tous sous les palmes d’Ossiane …A quand les retrouvailles ????
Sec non, ret que non
ecrétés peut être
secrétés mais par qui
les fils du gel ne sont point une mantille
et si on pourrait prendre pour résille
dans le froid accablant qui grésille
les lignes nerburées qui s’enroulent
autour du pétiole figé
ne vont pas rallonger
nervurées pardon !!!
A l’arbre dépendue
La feuille d’or
Nourrit la mandragore
……………………………
La tige s’érige
Au secret des gemmes
De fleurs ou de feuilles
Ces images si belles, d’une fraicheur incroyable apportent réconfort et chaleur dans cette saison où le froid engourdit les pensées.
Dorée à l’or fin
La feuille immortalisée
Ourlée de ferles fines
Bijou délicat
Sur la robe satinée
Blancheur immaculée
Une touche légère
Un parfum d’élégance
La beauté discrète
Le son cristallin
Sur le clavier de l’hiver
Musique de fond
Bouquet harmonieux
D’une lumière éclatante
Des rêves secrets
…….Si j’osais dévoiler
Mes plus intimes replis
mon âme nue…………
……………déposerait
dans le silence
…………de mon regard !
la fébrilité…………..
……. …….de mon corps !
Le suc de mes rêves…
en secret………………
Pour imprégner……….
…………..…ton cœur
de miel…………………..
Au parfum délicat…..
………..goutte à goutte
distiller………………….
…………tout au long
…….de la nuit……….
Par delà
…………. la vie………
suspendu à tes lèvres
nymphea
sur le pont suspendu:
tout frise, à perte de vue.
et après, Ossiane,
un granité normand.
Secrets de broderie
Ourlets surjetés
Sans trou ni aiguille
Et encore moins de dé,
Belle Dame Nature
Dans un souffle inspiré
Brode sa fine couture
En fils d’argent glacés
Sur feuilles dentelées
Et termine dans la foulée
Sa collection automne-hiver
Avant de commencer
Son défilé…
Printemps – été
Aiguilléeeeeee de eeeeeeeeeee en Biseeeeeeeeeeeeeeeeees
Si je te dévoilais mes rêves
Tu tomberais raide
Leurs puissances te pulvériserait
En poudre de passion
Leurs douceurs te liquéfieraient
En fluide brulant
Leurs parfums te vaporiseraient
En perles d’ouragan
Leurs sensualités te tueraient
… sur place
Alors je me les garde…
Dans la feuille roulée quelques fumées étranges
Laissent s’évanouir des mondes mordorés
Où naissaient des canaux et des palais d’été
Camaieux de couleurs du coeur jusques aux franges
Le poère égaré dans la cité sans âme
Voit les arbres gelés et leurs branches de mort
Il devine un ciel gris et lourd, il le déclame
Il erre comme dans la brume, à la recherche d’un port
Nul ne doit en douter, il n’est pas né ici
Ou si ce fut le cas, ce n’est pas son esprit
Qui en garde la trace, ce n’est plus que le vent
Peut-être réunissant ses épars écrits
Reconstituera-t-il son lent cheminement
La feuille déroulée lui rendra l’entendement
Salut mon capitaine et salut l’équipage !
Ci-dessus, il convient de :
– lire : « Camaïeux de couleurs…
– lire : « Le poète égaré…
Pardon et merci !
Un bien beau texte Phil, quant à ton histoire de dog surfing, t’imaginer fait sourire 😉
Merci Claudie pour ton mot et merci l’équipage pour ces passages de mots
En vers sucrés de sel
sur la feuille se déploient
les secrets des rivages
Les mots voilés au vent
suspendent leurs éclats
avant d’aller mourir
dans les ondes des rêves
Ossiane, tu peux vraisemblement rattacher cette note aux OISEAUX.
Bonne soirée.
La force d’un regard
Remarquable présence
L’envol assuré.
Exquise acmé qui dans l’ombre digérée
peut se développer tout à loisir
et concentrer sur ses franges
de redoutables cuticules
Pourtant pas laquée
ni sous blister
mais bien apprêtée
son limbe presque nimbé
la feuille parcheminée
déroule en douceur sa langueur
mystérieuse à souhait
Qu’est ce qui se trame
dans ces recoins liquoreux
un sirop de canne
Bravo phil pas si égaré que celà
Merci Ossiane de nous maintenir dans un si beau registre sous nivôse
ce n’est pas de l’hypnose…mais ça y ressemble :)))
Elle s’illumine et tremble dans l’air épais, sensible et fragile au moindre courant qui la porte et l’emporte au loin très loin dans la féérie d’un monde nouveau, dernière valse, dernier tourbillon dans sa robe de bal où brillent encore mille paillettes d’or et perles de diamant, qui es-tu belle feuille à la beauté sucrée ?
Es-tu une esquille de l’âme de l’arbre qui t’as vu naître ? Oui répondra la feuille
déjà errante dans la douceur ouatée des nuages.
Bouteille lancée à la mer
Vers quels rivages ?
Ballon lâché dans le ciel
Vers quelles contrées ?
Sur la feuille flétrie
Voguent et volent nos secrets
Au hasard des vents et des marées.
En secret des s passent dans des saisons complices
se détendent en l déplissant la détresse
inventant les doux leurres des printemps en coulisse
mais contours ou caresse c’est le froid qui prend feuilles
le gel les a gagnées et l’automne a perdu
dans les vents des violons ses courses interminables
les airs de liberté chantés ou attendus
dans les maux muselés des feuilles périssables
renaissance des accords la terre tourne et se presse
en étés les blés sûr reverront les fleurs bleues
la verdure en paix d’or se souviendra peut-être
des ballades du gel dans la vie des ans jeux
Dans l’an qui passe, beaucoup de ce qui est trépasse
Si le fruit se corrompt et si le grain se meure
C’est parce qu’ils ont admis, fut-ce au prix de la glace,
Qu’en cet état, pour laisser trace, tout ce qui vient s’efface
Belles remarques phil sur la saisonalité
mais la roue du temps compose aussi
et propose non une mort
mais une recomposition
à partir de la décomposition
et de cette transmission
se perpétuent nombre d’espèces
de telle sorte que la fugacité
est au service de la diversité.
Dans la saison les vins de glace
méritent à n’en pas douter
plus qu’un brindis
puisqu’ils assemblent
sur nos palais
des tonalités
si spécifiques
.
Petit passage express et découverte de ces derniers beaux poèmes!
Magnifique, marc, nigra, lou, monique, thierry, phil, nath, arletteart, leila, bourrache!
Ok pour le granité salade mais alors une tournée pour tout le monde;-)
A la vôtre !
Bises
Ossiane
.
Cher Thierry,
Ce rien qui ne se perd, ce rien qui ne se crée…
Tout cela est beaucoup moins simple qu’il n’y parait.
Il y a dans ces mots une dimensions, qu’écris-je, des dimensions
qui me dépassent totalement.
Quant à la dégustation… My God !
L’univers tout à coup est contenu dans ma bouche, rien qu’en pensant !
Rien qu’en pensant !
On dit souvent que la natureest givrée, qu’il n’y a plus de saison !
La preuve que non !
Trés belles macros ! La dernière a de trés belles couleurs en plus ! Mais sincèrement elles sont toutes trés belles !
Attention quand même à ne pas attraper froid Ossiane !
Heureuse semaine
.
Oui Gwen, je suis dans ma phase macro; j’étrenne un nouvel objectif;-)
Ne t’inquiète pas, je suis chaudement équipée quand je sors faire de la photo en plein hiver. Belle semaine à toi aussi. Amitiés.
.
Eh bien à ce que j’ai pu constater, il est déjà bien entrainé cet objectif (sourires), en tout cas on se régale d’observer le résultat !
Bonne nuit
Bonjour,
Je trouve vos photos magnifiques. Un régale pour les yeux. Vos haïkus sont doux et léger.
Je participe à la création d’un Webzine nommé Vers à Lyre où nous publions bénévolement des artistes et auteurs et je vous invite vivement à tenter votre chance à la publication par notre appel à texte sur le thème « feuille » !
Si cela vous intéresse, sachez que l’adresse du webzine est celle de mon site web.
Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne continuation. Continuez à nous enchanter ainsi.
>Bonsoir aurore, merci pour votre visite et vos mots qui me touchent. Merci aussi pour votre invitation, j’irai voir votre site. Bien à vous!