Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche puis haut
D’artère en vaisseau
je respire à pleins poumons
oxygène
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche puis haut
D’artère en vaisseau
je respire à pleins poumons
oxygène
Cette image me parle fort de mon après midi, en partie, mélodie en deux temps, vie en mutiaccords, soupirs, demi soupirs et pauses,
après le repas du midi, allongée sous des chênes, à savourer l’instant, à respirer la Paix, à me gorger DE L’AIR, à savourer chaque particule du corps à se faire du bien, posée là, dans la douceur de cet Automne, à souffler si profondément, à rêver, penser, somnoler, à entendre l’oiseau chanter, à le voir sa gorge orange si jolie, à regarder le ciel à travers les feuilles, à suivre une feuille se tombe, à sourire lorsqu’un coup de vent en emporte plusieurs, dans la douceur du vivre,
avant de connaître, encore,en corps,
le fracas en autisme, l’opposition, la résistance, et le corps tout gonflé du meilleur, de se dégonfler fort bien vite, sans pour autant, capituler,
la chanson d’une vie, dans ses rythmes, celui qui donne vie, et celui qui tue tout en étant plein de vie dedans, à respecter, accompagner, guider,
sur le chemin des mélodies du tant Ô temps….
J’ai peu de certitudes
Mais celle ci
J’ai besoin d’un arbre
Pour vivre
Même en cellule
Derrière les barreaux
Il donne vie
Le précieux envol
La goutte sacrée d’air
Un arbre
Mon arbre
Ces arbres pour chacun
Se donnent leurs saisons
D’aimer
Et quand une feuille
Chûte vole se pose
Sur mon bout de chair
Qui se repose
Je souris
Je me souris la vie
Bouffée d’oxygène
Aération des méninges
Un souffle nouveau
Ecrits de prison, ces vers sont doublement touchants
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
–Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Paul VERLAINE, Sagesse (1881)
Respirer un instant de bonheur
En aspirant du feuillage la couleur
Chantonner l’air décomposer le poème
Absorber l’or que le soleil y enferme
Libérer les mots et les laisser s’envoler
Art terre, navigation, souffle de vent
Entre ciel et terre
L’air
Chlorophylle
De mes artères
J’ai trouvé l’air et la chanson
et je respire à plein poumon.
Superbe calligrammme, Ossiane.
Passage de bleu au vert.
Tropisme azuréen.
Cartographie aérienne et sylvestre.
Arborescences
de ramures en ramilles
l’arbre se gorge d’air.
http://www.dailymotion.com/video/xsdon_hairlet-the-sunshine-in
bonne journée
la tête à l’endroit, la tête à l’enver
je ferais le tour de la terre
je serais l’attaché de ton coeur
forer, tournant, vers le haut,
pour creuser l’espace,
et s’y étaler,
se déployer,
dans la jouissance de chacune de ses petites feuilles,
comme une étoffe se balançant
au bout de nos bras torturés par l’effort
http://fr.youtube.com/watch?v=aMo9MqgFb2g&feature=related
De sous mon soleil et mon vieil hêtre tout mordoré, belle journée à tous.
Les vibrations du ciel
Souffle irrésistible
Petite méditation posée.
***
D’où pas même la voix
Sur le parfum du vent
Une ligne d’ombre s’évente.
………………………………….
les frondaisons sombres
et leurs tortueuses ramures
en quête de lumière
………………………………….
andrée wizem
Quelque chose m’a peut être échappé,
mais on est dans quelle forêt ?
signé : le géographe pénible…
« des racines et des ailes »
s’enlacent et s’entremêlent
en constellation de dentelles
Le vent de l’océan
En une bouffée d’air pur
Enveloppe la forêt
Et la fait respirer
L’air de la forêt
Exhalé par les arbres
Retourne vers la mer
En un souffle discret
Biseeeeeeeees aéréeeeeeees
…
Et je vous offre…
une idée de cadeau !!!
____
http://fr.youtube.com/watch?v=-w0QcCZi-b4
____
Rebiseeeeees
De l’air de l’air
Ahhh
Vive le trou d’air
mesclun piments verts
tomates et potirons
synapses en fête
Très jolie pub Christineeeeee
Marc, elle est sympa cette chanson que tu as postée, et qui fait remonter le temps Bourrache, j’aime beaucoup celle que tu nous offres et que je découvre complètement.
Merci pour tous ces airs et bonne journée pleine d’oxygène à tous !
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Mickey%2B3D/video/x1lkkl_mickey-3d-respire_music
http://www.dailymotion.com/relevance/search/chlorophylle/video/x6ll53_harmonie-chlorophylle_creation
inspiration, respiration, suspension
l’air porte…à une certaine vitesse
l’air supporte ….redite… quand il est entraînant
et c’est en traînant que l’on voit siffler dans le feuillage
entre ramage et dérapage dans le front des sons
il y a une accumulation
merci pour cette vidéo maria
je l’avait déja visionnée- espéront que ce ne sera pas réalité un jour!!!
Oxygène, tu es ma bulle d’oxygène…
Mon petit chéri d’amour
Je te file ma dentelle
Du bout de mes tendres ailes
Mon jour jour après jour
Je me vis de bel rêve
Dans l’absolu son jour
En hamac sur mes cils
Je me berce toute douce
Et ma paix en mon âme
S’attendrit tellemnt
En vert : les veines !
En bleu : les artères !
Système vasculaire…
Des p’tits hommes verts !
retrouvez l’air
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18805302&cfilm=9118.html
bonne soirée
J’aime beaucoup beaucoup les couleurs de ton image traitée. Elles te ressemblent. Douces et vives en même temps.
Ne le dites pas, mais l’air de rien, demain, au boulot, c’est sûr, je vais brasser de l’air !!!
Dans le bleu du ciel
La toile des rêves s’étire
Dans l’entrelacs des branches
J’entends le souffle de ta voix
Les mots s’envolent aériens
Portés au loin par le vent
Confidents de ton langage
Les arbres s’inclinent
Et t’offrent leur hospitalité.
L’air à la cime des branches
A la pureté de l’eau claire
Et ta poitrine se gonfle
De cet oxygène dont tu as besoin
Il te faut le chercher
A la cime des arbres
La haut au sommet des montagnes
Au dessus de la pollution des villes
Avant qu’elle ne tue ces arbres
Qui aujourd’hui t’accueillent et te sauvent
Dans l’air couleur d’opaline et d’émeraude.
mmmmhhhh, c’est joli de te lire,Monique, en ce petit matin,
je n’ai pas encore ouvert le volet… et de quitter l’écran, de l’ouvrir ce poumon à cuicuis vivants, et ensuite de démarrer la toto vers sa journée…. BISES d’air frais, il fait doux à l ouest, le chauffage pas encore allumé, c’est superbe, et ces arbres et cette Nature, j’adore, vraiment, j’aime me marcher sous les arbres,
et dans peu, je sens déjà crépiter mon pas en forêt de Blain et babiller avec l’odeur de champigons, et fôlatrer le haut des cimes et m’envoler,
mes ailes tiennent et c’est fort bon…
Merci Annick, sans doute déjà envolée dans le petit matin de cette journée dont le ciel semble vouloir être bleu pour tout le monde. Très bonne journée à toi et à tous.
son oeil tête en l’air
livre l’entrelacs d’un rêve
une feuille tombe
dans le pas des cimes
danse la feuille sublime
minuit trace sa route verte et bleutée de lune d’automne roux…
le grand mystère prend l’air à vols d’oiseaux
titre d’ailes sur la branche terre à terre
nez dans le ruisseau…racines dans les cieux, bonheur au fond de tes yeux…
Un peu à la manière de Monique !
Bouffée d’oxygène,
Aération des artères
Randonnée au grand air…
(à voir dans l’Ardoise Magique !)
Biseeeeeeees de Christineeeeeeee
Dès l ‘aube
le ciel s’est glissé
battant la voûte
d’une main hésitante
S’attardent les arbres
Leur langue est lumière
mais l’ ombre s’apparente
au pays natal des orages
comme fracture d’améthyste.
Artères où circulent la vie
Branches noueuses qui ont vécu
Langage hiéroglyphique………!
Peut-être même la mémoire d’une forêt étrange ,effrayante qui se referme sur celui qui y pénètre souvenir de lecture ……….enfantine conte de fée maléfique!!!!
Alors brusquement je manque d’oxygène !!!
C’est la forêt magique ,jardinier François
Salut les poètes ? heureuse de vous retrouver AA
Je vous envoie à tous un petit bol d’air plein de douceur
_____
L’air de rien je reçois tes mots
Comme un souffle d’amour
L’écho de ta voix
Passe comme le vent
Et laisse aux alentours
Un parfum de poésie
Je respire tes dires
Me nourrit de leur beauté
Mon coeur bat au rythme de tes mots.
______
Entends tu
Pose ta main sur sa potrine
Son petit coeur bat
Tout paisible
Il se ventile son air du jour
Et se berce des gouttes d’amour
Bruisse l’étoffe de son corsage
Sous la palpite de son coeur
La soie se vivre ses murmures
Elle se vit tendrement son jour
bises de belle soirée, pour chacun, à demain.
L’air la tendresse
Sur sa petite tige
Elle se soupire
Se chuchote d’aises
Et doucement
Belle conquise
Se laisse emporter
Par le vent
De vert de jaune
Son coeur se tremble
Le si bel arbre
Se met à nu
Son écorce rugueuse
Si douce en dedans
Ne sève plus
Ses petites feuilles
Et vois là qu’une
Encore cette autre
Se laisse tomber
Tapis de feuilles
Que l’oeil ramasse
Pour se couetter
Un nid tout craquant
Tressautant
Au doux rythme du temps
vois là je m’en sauve toute douce, j’allume une petite bougie ce soir, et j ai déjà hâte de lire vos belles compositions demain….
Dans la mer infinie
de l’air
l’arbre tremble
tel une algue vivante
et nous fait vivre
à plein poumon
de son feuillage
il serait sage
de l’aimer
Suis je lymphatique
que sous chlorophylle
de suite je me perfuse
avec mon gang nous lions
des rapports sympathique
au vert même si pas sur Oise
bien sûr l’arbre nous toise
bon géant à qui nous rendons
quelques distantes longueurs
en matière d’évolution
mais nous vivons de sa respiration
par toutes ses infinis pores
il nous diffuse à discrétion
un gaz qui nous est cher
et nourrit nos ablutions
encore une nébulisation
car à défaut d’occir
faut il encore oxyder
dans le métabolisme
et laisser les bêtes à mollisme
tandis que dans le solipsisme
se calfeutrent des simplismes
l’arbre brasse et il nous embrasse
Finalement pour rejoindre un avis assez général
je préfére le plein d’air au trou d’air
et même si le bol d’air à des vertus revigorantes
c’est d’abord son souffle de vie
cette brûme sur le miroir
son effet ostensoir
qui ma ravit
et me vit
Au coeur du feuillage
Il est un trou d’air
Qui laisse échapper
L’énergie environnante
Cheminée des idées
Qui s’échappent
pour retomber
En vrac sur le papier
Lumineuses ou nom
Elles s’agglutinent
En petits mots
Phrases en farandoles
Ou pensées folles
Pour sublimer
Tant de merveilles
Qui font se respirer
A pleins poumons
L’air pur encore respirable
6ème ligne – Corriger par qui s’envolent – merci les amis
La recette d’un bon BOL D’AIR :
Choisissez un bol,
Grand de préférence,
Afin de pouvoir
Y respirer aisément.
Versez généreusement
Du Diazote (78,08 % )
Complétez avec du Dioxygène (20,95 %)
Un brin d’Argon (0,934 %)
Allègera la composition !
Saisissez vous de votre plus beau fouet.
Mélangez bien
Ajoutez avec parcimonie
Une infime pincée des éléments suivants :
Dioxyde de carbonne
Néon,
Hélium,
Monoxyde d’azote
Krypton
Méthane
Dihydrogène
Protoxyde d’azote
Xénon
Dioxyde d’azote
Rectifiez l’assaisonnement
Une touche d’Ozone
Et un soupçon de Radon
Suffiront amplement.
Mélanger une fois de plus.
N’oubliez pas de mettre un couvercle !
Ecumez avec votre passoire :
Aucune poussière ne doit flotter !
Laissez reposer plusieurs heures.
Soulevez délicatement le couvercle
Et….
RESPIREZ !
Le mélange peut se conserver au frais.
Attention !
Votre préparation peut se liquéfier si la température est trop basse, et du coup devient impossible à respirer !
Dans ce cas de figure,
Prévoir une paille
Pour aspirer le liquide obtenu.
Pas besoin de glaçons !
ET REGALEZ VOUS !
Biseeeeeeeees geléeeeeeeees
Arguons qu’un tel mélange
ce n’est pas la part des anges
décryptons en la composition
avec quelques suppositions
l’air dure le temps de la verdure
il se réchauffe pourtant
quand on s’essaie aux deux
et prend parfois un air troublant
à vous faire cligner des yeux
alchimie improbable des ans
il résulte de la synthèse
qui file la métaphore au chlore
et donne la forme au sang fort
pourtant si on aime la globine
on fixe mieux dans les yeux
ce nectar béni des dieux
c’est mozart qu’on assassine
pour ceux qui manque d’air
et d’une fausse note
nous gratifient
je ne suis pas de lalbenque…pourtant depuis ce matin…je truffe mes phrases de fautes énormes, vitesse et inattention sont les deux mamelles de l’affliction!
Petite question à Thierry, l’alchimiste :
Tu saisis tes textes en direct ????
Moi, en général, je les mets en forme dans Word, avec le correcteur d’orthographe, et tout et tout !
Après, copier et coller et hop !
Bon d’accord, il y a des fois où ça s’évapore !!
Biseeeees du soir !
Bonsoir
Ces arbres ressemblent aux faux de Versy près de Reims. C’est ça Ossiane ?
Bonne soirée
Bonsoir christine
moun pays
ben oui quoi, je saisis la matière toute vibrante
parce que ça sort bien et comme ça , mais je ferai sans doute bien de me relire plus souvent ; ça m’éviterai de me hérisser les cheveux !
bon je m’évapore pschittttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt
Nath, Bonsoir, il me semble que cette note a à voir avec l’Italie, reste à savoir où poussent ces arbres tortueux ?
Un petit extrait de la naissance de Vénus de Rainer Maria Rilke dans cette note d »Ossiane qui divinement nous parle de la Vie
__
(….)
Surgit enfin dans l’aube obscure du corps
comme un vent du matin, le premier souffle.
Dans l’arbre délicat des veines
se fit un chuchotement et le sang
se mit à bruire à travers ses lieux profonds
et ce vent grandit, se jeta
de plein souffle dans la neuve poitrine
se pressant en elle et la comblant
et comme une voile remplie du large
emmena la jeune fille légère vers le rivage.
Ainsi toucha terre la déesse.
(….)
___
Bonne soirée et bonne nuit à tous
___
QUAND VA LA VIE EST UN COLLIER.
Quand va la vie est un collier
chaque jour est une perle
Quand va la vie est une cage
chaque jour est une larme
Quand va la vie est une forêt
chaque jour est un arbre
Quand va la vie est un arbre
chaque jour est une branche
Quand va la vie est une branche
chaque jour est une feuille
Quand va la vie c’est la mer
chaque jour est une vague
chaque vague est une plainte
une chanson un frisson
Quand va la vie est un jeu
chaque jour est une carte
le carreau ou le trèfle
le pique le malheur
Et quand c’est le bonheur
les cartes de l’amour
c’est le cul et le coeur.
Jacques PREVERT
Adonides
Fatras (1966)
___
Si l’air venait à manquer
Dans l’arborescence de ton coeur
Je ferais un pontage de mon coeur vers le tien
J’élaguerais toutes les branches si tu t’asphyxies en traînant tes guêtres , respirer l’amour de mon corps en faisant l’amour à une autre c’est comme injecter dans ma veine de l’arsenic pour mes peines et dans mes semaines alambic de liquide à transfuser, urgences!
Ouvrir tes cadeaux, Ossiane, quel bonheur!
Même sans déposer de mots, je continue à venir me désaltérer des vôtres, à vous écouter…
J’aime toujours me glisser parmi vous tous et toutes, déambuler, rêver avec vous…
Bonne nuit!
Je bois la lie jusqu’à la peine et la veine s’inonde de mes cris, j’irais conter au tronc de chêne, la désespérance ‘une rêne et les chemins de fiers vassaux entravés par les barreaux de mon honneur.
Mais point de reine dans les harems, les rênes du temps ont double noeuds et des anneaux en gros cerceaux, circonférence tordues au ciel, avec des jeux de dominos qui pleuvent en averse sur mes ruines.
Enfin la paix après l’orage
Quelques gouttes, ensoleillement
Ô temps des poésies écrites
Sous un feuillage couleur tonnelle
Avec des muses et des lutins.
Dormez, je veille sur l’écriture
De vos instants sous les ramures
Ainsi ai-je fermé la poterne
Creusée par le renard, au tronc
Il a voulu gober un merle qui a oublié de chanter.
Avec des mots de rusé roux, compère a failli me blesser
Mais on ne blesse pas reine des fées et l’effet sur le liège effraie
Mais bien des chênes ont survécu avec de gros noeuds et des trous
Les points sur les feuilles sont des taches mais on ne meure pas d’avoir peur
Les points sur le tronc, coups de haches et les points sur l’ivoire du coeur
Comme une caresse sur les rameaux emplis de lumière.Il fait beau.
une armée de mots
à hue et à dia
d’estocs et de cochetilles
s’est brusquement emparée
de la futaie
que même le vent n’y trouverait sa cause
magique
et punaisée de miel
sur les cornes de gazelle
l’élan s’est accordé
aux minarets
que les fiers hommes bleus
en leur silence
ont remonté
en babelitude
jusqu’à ce que
le coucou
inopiné en ces contrées
chasse d’un tour de bec
aux fenestrons
de ces belles constructions
Leïla
vois-tu
la lune pleine ?
Non.Juste le croissant.J’ai partagé des pans de blanc avec tous les poètes que j’aime.
A partir du dernier commentaire de Bourrache et d’un texte de Prévert..
La vie surnage au fond de la cage.. les barreaux espacés laisse passer le soleil blessé qui s’enroule dans l’ombre..Pas de volets à baisser …juste les regards vides des hommes trop pressés et le monde qui gronde…Pas de chant à saisir…juste le souffle des hommes oppressés et les ailes qui se cassent…La vie surnage au fond de la cage d’un oiseau qui s’engage dans le coeur de l’orage..les barreaux brisés par le soleil attiré laisse passer le coeur blessé d’une vie sans collier…Pas de regard à baisser..pas de souffle à saisir…juste un rêve qui s’envole…
Beau et triste, Pierre b.
Triste et beau … … …
D’automne et d’hivers
Tes bras noueux j’enlace
Espérant le parfum
Des primeverts
merci pour le partage de Prévert, Bourrache,
et la jolie suite de PierreB…
.
Bonsoir à tous !
Me revoilà après une longue escapade très chargée en activités.
Quel bol d’air ! Petite pause bien agréable à découvrir vos nombreux écrits, vos vidéos, vos chansons, vos liens. Du bon air à respirer vos mots toujours aussi inspirés sous la ramure. J’en suis toute verte de plaisir 😉 Je vous remercie de tout cœur pour votre chaleureuse présence.
>François, le pas pénible ;-))
Là on est en Italie à Menaggio exactement 😉 Je fais de petits mélanges de lieux en ce moment rien que pour perturber ton sens géographique;-)
>Nath :
C’est vrai que ces arbres ressemblent à ceux de Verzy. Je pense que c’est une variété de saules tortueux italiens 😉
>Annemarie :
Merci d’être là en silence 😉
>Lou :
Tant mieux si tu as vu les bois du cerf 😉 Ils sont beaux n’est-ce pas ?
.
c’est du saule omis haut alors ?
pleine lune et insomnie
bonjour et bienvenue
merci de ces superbes clichés
Merci maintenant je vais chercher Menaggio sur une carte, histoire de ne pas mourir idiot
bises
SGPP
Même si un peu torturé
montent ses branches
comme l’air en volutes
tournoient pas apeurées
comme l’inspiration vient
de vie se gonfle la mature
qui donne un goût plus sûr
à ce réseau inextricable
parfois un peu démesuré