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Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Dans l’eau les pieds nus
le souffle d’un passage
mon âme effleurée
◊ Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
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Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Dans l’eau les pieds nus
le souffle d’un passage
mon âme effleurée
◊ Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse …
La table carrée
pour faire le picnic
Les pieds dans l’eau
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Pour moi bonne nuit,
pour vous bonjour.
bIses
Taillé par l’eau
Le silex fait son chemin
Il vit et remonte les flots
Dans les traces de l’humain
Son sang préhistorique
A teinté ses rebords
Le matériau lithique
Gisait là presque mort
Se souvenant des jours
Qui avaient là tranché
En microlames son corps
Se souvenant du temps
Où il formait un bloc
Monolithe réconfort
Se souvenant des âmes
Perdues ou sans couleur
Qu’il nourissait encore
une LOU préhistorique…
ça marque
moi qui suis né à côté de » http://www.neandertal-musee.org/«
Entre le vide un souffle entre le ciel et la terre ou la profondeur d’une sérénité …
Humeur du jour ;-))
Je t’embrasse Ossiane
http://www.neandertal-musee.org/pagesfr/accueilf.html
voir peut-être avec cette adresse…
repérages
est ce la pierre
posée sur la mousse
la poussée de mousse
recouvrant la pierre
ce qui est dessus est dessous
ce qui est caché apparaît
sous les algues prolifères
la pierre est restée nue
l’écrin le joyau dans un bateau
un jeu de m’as-tu-vu
à chaque vague d’eau
un jeu d’aventuriers
en quête d’un îlot
limpidité émouvante
tapis doux de muqueuses
seul affleurement intouchable
préservé des mouillures
et cependant baigné
ah le contournement de l’île
le chenal emprunté
avec mille détours
les échecs essuyés
l’abordage à pieds secs
est impossible à jamais
l’image à nos yeux
imprimée désormais
et l’écrin refermé
andrée wizem
Les pieds dans l’eau
petits poissons curieux
sans crainte
mordillent et picorent
et jouent
chatouillent
Dans l’eau, flic-floc,
pensées et pieds
tout nus !
Belle journée à tous 🙂
Se poser le regard
Sur la pierre toute sèche
Prendre une jolie brindille
La tremper dedans l’eau
Et y graver tout tendre
Ses initiales de vie
Graver ces doux instants
De pleine intimité
Par une trace vite séchée
Qui devient invisible
Dans la pudeur du passage du temps
–
D’abord la clarté
et sur le bord des pierres
Les ondulations
__
Même l’été venu
le chant d’une rivière
toujours nous rassure
–
Belle journée à tous
« A ce gué-ci, nul besoin de boire : la vue suffit à désaltérer » P.Jaccottet
___
Un îlot de pierre
Petit coin de paradis
Mon coeur s’y repose
Empreinte du bonheur
Qu’un courant viendra reprendre
Vite le saisir
Le torrent respire
Dans l’intimité du lit
un coin de sa peau
__
Bonne journée à tous
… Et un ASPE heureux comme pas deux dans le torrent du Fango, ca se remarque! 😉 Merci pour le lien.
C’est joli Annick, cette écriture qui s’efface pudique… J’aime beaucoup.
Bises à vous tous
Sylphide
_____________Ephémère
Chaleur…
Le soleil darde ses rayons
Avec une belle ardeur ;
Bain de pieds…
Pataugeons !
Rions !
Eclaboussons !
Puis au sortir de l’eau,
Un pied sur le rocher lisse,
Puis deux…
Puis trois…
Peu à peu,
Traces de pas :
Empruntes éphémères
Absorbées par la chaleur
S’effacent, et disparaissent.
Reste…
La mémoire des rochers
Un instant effleuré…
Biseeeeeeees éphémèreeeees
Une larme salée
En son centre
Notre île
Le refuge de nous
Car tout ce temps ramé
Pour nous serrer d’aimer
C’est à nous
Rien qu’à nous
Bien au sec
A je nous
MERCI lou,
et comme c’est beau, Monique.
Bonne soirée.
De Jacques Brel – Les pieds dans le ruisseau
Les pieds dans le ruisseau
Moi je regarde couler la vie
Les pieds dans le ruisseau
Moi je regarde sans dire un mot
Les gentils poissons
Me content leur vie
En faisant des ronds
Sur l’onde jolie
Et moi je réponds
En gravant dans l’eau
Des mots jolis
Mots de ma façon
Au fil du courant
S’efface une lettre
Lettre d’un amant
Disparu peut-être
Ah que je voudrais
Trouver près de moi
Une fille dont je pourrais
Caresser les doigts
Et quand le crapaud
Berce au crépuscule
Parmi les roseaux
Dame libellule
Penchant mon visage
Au dessus de l’eau
Je vois mon image
Moi je vois l’idiot
Merci Annick et bonne soirée à toi aussi, tout est calme et serein ce soir.
Je finis mes préparatifs pour un nouveau départ, cette fois vers la montagne respirer l’air pur et trouver la fraicheur. Je serai absente une quinzaine de jours.
A bientôt de vous lire.
Bon voyage Monique. Amuse toi bien. Moi, pareil… Dimanche, Destination l’Afrique.
Merci pour cette chanson de Brel que je ne connaissais pas.
___
De ce coeur blanc,
Vidé de sang,
Imaginer la vie,
D’antan.
Sèche,
Dure,
La trace du temps,
Marquée au fer blanc.
___
bonnes vacances pour ceux qui partent, Monique, Lou,
et merci pour ces si jolis mots à J.Brel, fort émue de les lire…
bonne nuit, Bourrache.
Les stries du temps
Sur la roche
La pluie a creusé
Des lignes
Et l’iniale A
De Amour
Apparaît au grand jour
Poser son pied
Juste un orteil
Le mettre au sec
Chercher du tendre
Encore de corps
Pour poser l’autre
Fort doucement
Et avancer son fil de vie
Sans se laisser emporter
Par le courant
Se trouver bien bel équilibre
L’eau cristalline dans son lit
Caresse tendres baisers
Les petits galets
Qui se laissent aimer
‘rci, Anncik. Bougie et bonne nuit à toi aussi.
Bonnes vacances à tous ceux qui partent ou qui y sont. ..(en cas de trop plein de soleil, j’en veux bien une caissette !).
_
Lou
Bonnes vacances à toi aussi Lou, je viens juste de voir ton petit mot avant d’aller dormir – minuit un quart chez nous – pour moi départ demain soir.
Bourrache
Promis mais je n’attendrai pas le trop plein de soleil pour t’en donner, même si j’en ai qu’un tout petit peu je le partagerai avec toi à mon retour en pièces jointes à mes mots.
Annick
Bise du soir
A tous ici en train de lire ou déposer des grappes de mots bonne nuit.
Bisou les filles .
Message enregistré Bourrache. Plutôt qu’une caissette, je mettrai un paquet de rayons pour toi à chaque fois que j’écrirai dans le blog. J’espère ne pas provoquer la canicule! 😉
Amies qui partez en voyage
Profitez des ces bons moments
Admirez de beaux paysages
Et revenez nous gaiement,
Pleines de poésies à nous mettre en partage !
******
Pour ma part, ça sera un départ la semaine prochaine (mercredi si tout va bien) pour le championnat de France clubs d’équitation à Lamotte Beuvron. Nous emmenons une équipe de 10 cavalières… au total, intendance pour 15 personnes !
J’essaierai de faire un rapport journalier de cette aventure sur mon blog…
La vie continue…
The show must go on…
*****************
Biseeeees à tous et toutes.
Madame,
Madame qui nous inspirez,
Emprunter le chemin qui mène jusqu’à votre âme
Fort empruntés nous sommes tant il y a de mystère
Empreindre alors nos mots, guidés par votre trame,
Empreintes aussi puissantes qu’elles sont éphémères
Nos pas dans l’eau ne laissent aucune trace
Il suffit de si peu pour que nos mots s’effacent
Nous avançons ensemble aux marges du virtuel
Cependant vous savez que nous vous sommes fidèles
Le souffle de l’esprit, voila ce qui nous mène,
Aussi faible soit-il, il est une caresse
En chacun de nos mots il se fait antienne
Pour effleurer votre âme et n’avoir pas de cesse
Envoi :
C’est ainsi que se mêlent souffle et inspiration
Bisou Christineeeeeee et bonnes vacances. Ton programme est déjà bien rempli, ça te ressemble. Organisée et efficace !!
Phil, joli poème qui donne envie de faire de la compet.
Donc à mon tour,
A la dame qui nous inspire!
Comme des notes de piano
qui s’inscrivent dans nos têtes
Comme un voyage vécu
qui nous mène au Mot
Comme une empreinte laissée
Dans nos coeurs des paillettes
Tu offres ces images
que nos pensées colorent
Les esprits musiquettent
L’oiseau lyre se promène
survole le torrent
recherche dans la pierre
Le nectar qui éclot
Le poème se reflète …
L’été chantait sur son roc préféré quand tu m’es apparue, l’été chantait à l’écart de nous qui étions silence, sympathie, liberté triste, mer plus encore que la mer dont la longue pelle bleue s’amusait à nos pieds.
L’été chantait et ton coeur nageait loin de lui.
Je baisais ton courage , entendais ton désarroi.Route pour l’absolu des vagues vers ces hauts pics d’écume où croisent des vertus meurtrières pour les mains qui portent nos maisons.
Nous n’étions pas crédules; nous étions entourés.
Les ans passèrent. Les orages moururent. Le monde s’en alla .
J’avais mal de sentir que ton coeur justement ne m’apercevait plus.
Je t’aimais. En mon absence de visage et mon vide de bonheur.
L’eau est lourde à un jour de la source.
–
René Char
je suis fort émue, bourrache, monique, lou, phils alb,alice, fort fort émue….
un coulis d ‘eau et ses galets m a toujours bouleversé, et vous…d’avec vos mots, si forts….
Le regard se porte sur l’eau
Et puis il creuse se plonge en bas
Tant d’écritures du passage du temps
Sur le petit ventre doux des galets si bels
Je vous embrasse mes aimés roulis
Et je vous murmure des mots
Si indicibles juste entendus par
Vous
Bonsoir à tous,
Je ne suis pas beaucoup devant mon ordinateur en ce moment car je suis accaparée par mon travail ailleurs. Peu de temps de disponible pour le blog, j’en suis désolée mais vous savez que temps en temps, je m’éclipse car le devoir m’appelle.
J’ai pris un gros retard dans mes commentaires que je ne vais pas pouvoir rattraper.
Je vous lis comme toujours avec plaisir et émerveillement devant tant d’inspiration et de gentillesse déployées et bien sûr je vous remercie pour votre fidélité touchante et chaleureuse.
Je fais un petit coucou spécial vers tous ceux qui partent en vacances ou sont déjà partis en leur souhaitant de se ressourcer et de faire le plein de beauté, d’émotions et de découverte.
Je souhaite la bienvenue à Alice avec son beau poème de René Char et l’invite à se joindre à nous.
Je vous signale également que Neyde m’a finalement envoyé le poème du mois de juin que vous pouvez découvrir dans le dernier sommaire.
Enfin, je vous embrasse tous chaleureusement.
Je tâcherai de reprendre le fil de commentaires demain si tout va bien.
Bonne nuit.
Ossiane
Douceur de toi … inscrite dans la Pierre
Ton pied aimé … qui tant d’amour a marché
Enchantement de toi …
Le baiser doux de ta vie en moi
à pas de danse se vit …
Blottie dans une prière …
Seule nourriture de vie
***
Belle nuit …
C’est joli merciel, belle nuit.
Deux raies m’ont frolés
L’une de son aile
L’autre de lumière
>Merciel:
Bonsoir merciel, Que de douceur et de tendresse tu as mis dans ce poème, c’est vraiment superbe. Merci pour la beauté de tes mots, je t’embrasse.
>pascal:
Juste quelques mots qui donne un poème plein d’intensité. Très belle écriture et inspiration tu as ! J’aime beaucoup cette image de raie manta. Merci pour ce beau ressenti au plus près de ton âme. Bonne nuit!
Ah lou on ne peut pas perdre le biface
et si l’obsidienne ne noue pas l’abside
les éclats du silex font raisonner la lex
Hello Thierry
faute de temps, ces derniers jours je passe en coup de vent sur le blog et n’avais pas lu ce mot que tu m’adressais.
Des bifaces, j’en ai vu il y a deux semaines de très impressionnants au musée d’anthropologie de l’ université de Columbie Britanique à Vancouver; Conservés là-bas dans des tiroirs on ne risque pas de les perdre.
Bises et au plaisir de continuer à te lire