Emeraude

Quelque part à Ajaccio

La mer presque nue, la terre battue par le vent, dansent les ombres

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, droite

La mer presque nue
la terre battue par le vent
dansent les ombres

Quelque part à Ajaccio. Voir la Carte de Corse

121 réflexions sur « Emeraude »

  1. Marchant devant la mer l’une derrière l’autre, quatre lettres cubes se suivaient, si différentes et si semblables. C’était les quatre lettres du mot AIME. Le i voulut se reposer. Et sur un banc il s’arrêta. Ca faisait âme ou vague à l’âme. Puis tous repartirent de plus belle, dans un autre ordre, pour faire amie. Le e pouvait faire des tas d’petits et même se transformer en s . D’ailleurs des tas de lettres arrivaient derrière pour faire des textes bien jolis.

  2. Les arbres et les bancs photographiés par Faye Dunaway dans les 3 jours du condor
    une saison qui n’est pas tout a fait à fait l’hiver disait Robert Redford
    La brève rencontre de deux solitudes

    L’arbre et le banc d’Ossiane
    Une invitation aux longues discussions
    au soleil, les pieds recouverts d’une fine poussière tandis que la pluie menace
    à l’ombre lorsque l’été la fraîcheur se fait désirer et qu’il ne vient plus qu’un souffle de brise de la mer

  3. sur le parfait idéogramme
    des vacances,
    le ciel en dynamique annonce
    de bouleversement
    et la frisure de la mer
    amènent ce qu’il faut de menaces

  4. Juste un cordon de fer à la lisière…avec la folle prétention d’une séparation des couleurs…du mouvement et de la différence de chaleur…L’emeraude et l’ocre…à l’ombre du bonheur…La mer presque nue et le vent allongé sur la terre…Pas de porte ni de fenêtre à ce banc abandonné…on fait le tour…on se hausse sur la pointe des pieds…on ne peut y entrer…il resteront éternellement solitaires…lui et son fil de fer…et envieront les deux amants enlacés …le mélange de couleurs…le va et vient de la douceur…
    Je n’ai jamais su en faire…comment font ils pour se hisser à la crête des vagues…et voyager de creux en creux..Je ne distingue que les éclats de rire..et la neige en écume…C’est un skate board…non..non…pas une planche à voile…un skate board..je ne suis pas fou…je vois bien les roulettes…deux soleils accrochés ..et un rêve en écharpe…J’aimerais pouvoir apprendre…je pourrais ainsi voyager…
    J’aimais bien ce coin de terre…et ce banc solitaire face à la mer…mais maintenant je dois rentrer et travailler…

  5. C’est très joli et d’image et de calligramme et de haiku,
    et des mots délicieux posés,
    c’est fort délicat, Lou…

    Douce invitation
    Sur le banc de la mer
    Si douce connivence
    Avec l’arbre à côté

  6. ___

     » En quelque maison que vous entriez dîtes d’abord : paix à cette maison. »
    [Saint Luc] – Extrait de Evangile
    __

    Emouvants tous vos mots, hier.

    Je dis donc : « Paix à cette maison ».
    __

    Un arbre pour s’ancrer
    L’eau pour le coeur voyager
    Un banc pour se taire.
    __

    Biz et beau soleil à tous en cette journée.
    ___

  7. cette palette de bleus …

    comme il est beau ce ciel !

    il me donne envie de faire une petite aquarelle !

    bonne journée à toi Ossiane et à tous tes fidèles visiteuses et visiteurs …

  8. Je trouve les couleurs en peu trop prononcées pour moi , ce n’est pas un reproche, c’est tout à fait personnel !

    Je t’embrasse Ossiane

  9. ..
    Le banc qui ne tient
    Qu’à un fil
    Celui de l’horizon
    Infime
    Plié reste le ciel
    En insidieux pluriel
    Nuages et passage
    En bleu existentiel .
    Le voleur d’infini
    Attend la discrète floraison
    Des vagues au bout des ombres
    L’émotion est palpable
    Elle attend la plainte du vent.
    ..

  10. J’aime bien la 2ième photo, avec ses couleurs violentes qui accentuent le tumulte du paysage

    La mer émeraude miroite en des reflets papillonnants sous un ciel froissé d’incertitudes, les vagues ont le vague à l’âme, la terre ocre est battue par le vent, les amoureux ont déserté les bancs publics, la mer et la terre se sont accouplées dans la même fureur, un arbre ploie dans un cri déchirant et oh! magie, dans ce tumulte dévastateur, un ballet d’ombres jaillit dans la terre en furie..

    Bises, Ossiane et un bonjour à tous

  11. Après vents, bourrasques et tempêtes,
    Il est temps de venir s’y reposer !

    En plein air,
    Ecran GEANT,
    Prendre place confortablement
    Sur le banc,
    Ecouter religieusement
    Le son du vent,
    Admirer tranquillement
    Les vagues moutonnantes,
    Nuages et soleil en duo
    Mènent la danse,
    Théâtre d’ombres éphémères
    Spectacle de lumières
    Scintillement de nuances
    Allant du bleu au vert
    Emeraudes de la mer,
    Joyaux de l’océan,
    Aujourd’hui,
    C’est la « Première »
    D’un p’tit
    Goût de PARADIS !

    Biseeeeeeeees relaxeeeeeeeees

  12. La mer quel plaisir avec ce soleil !
    Souvent les souvenirs ne sont gueres éloignés de la mer
    Quelques fois j’ aimerai aller me baigner
    Dans l’ eau on se détend on est ZEN
    Quoique l’ eau peut devenir agressive pas pour ses tempêtes
    Je la crains pour les miennes pour ce réflexe à la peine
    Qui ne me quitte jamais
    Plaies de l’ enfance
    Enfance massacrée,humiliée,horrifiée,qui n’ en fini pas de souffrir.
    Qui dira le malheur de ces enfants mals nés
    Deux solutions la révolte qui ne méne pas loin
    L’ assumer et faire comme dit « cyrill » entrer en résilience
    Cette derniére je la pratique depuis plus de septante
    Cela reussi le mieux .
    Petite victoire sur soi meme ,et possible le choix de vivre avec les autres
    Les cris ne donnent rien d’ autre que de s’ isoler.
    IL est tard ,la fatigue est pas loin .Je dort.Noisette.

  13. Midi,
    Je n’aime pas marcher à cette heure là.
    Je marche seule, ni mon ombre m’accompagne
    elle se cache sous moi.
    Elle ne veut se brûler au soleil.
    Mais,
    l’ombre là-haut marche sur nous.
    C’est l’ombre du soleil?

    ———————————————-
    Ossiane,
    j’aime la photo, les couleurs, l’arbre,
    l’emeraude de la mer, le silence qu’on devine.
    Je vais mettre le banc sous l’arbre et rester là,
    à la chaleur, le coeur en paix.
    Ici il fait froid. C’est l’automne.
    Amies et amis du blog. je vous embrasse fort.
    Bisous

  14. Derrière les barricades d’émeraude
    une révolution tranquille :
    pas de pavé, pas de cri pourpre
    mais le murmure des flots et
    ton regard de houle
    où mon ombre s’arrime
    au présent

    Belle soirée à tous

  15. >Lou :
    Une approche beaucoup plus paisible que sur l’autre note 😉 Merci pour ces jolis jeux de lettres. Et si on enlève le « i », ça donne « âme » ; c’est important aussi 😉

    >@nn@ :
    Dommage, je ne me souviens plus de ces bancs… Vous avez bien saisi l’essence du calligramme, merci beaucoup.

    >brigetoun :
    C’est joliment exprimé, tout en finesse. Merci Brigitte.

    >pierre b :
    Si on m’avait dit que ce banc deviendrait un skateboard ;-)) Tes approches sont toujours aussi poétiques et délicates. Et si le banc devenait une planche à voler pendant ton absence… Bonne soirée et merci !

    >Annick :
    Petits poèmes en doucuer pour bien commencer la journée 😉

    >kirikino :
    C’est sans doute vrai 😉 Belle idée !

    >bourrache :
    Moi aimer les trois attributs de ton poème, vrai de vrai 😉

    >pierre :
    Merci pour ce haïku invitant 😉 Quand j’ai pris la photo, il n’y avait pas un chat 😉

    >Sylvie :
    Couleurs complètement naturelles, Sylvie 😉

    >bruno :
    Une scène en lisière d’un orage à mi-chemin entre pluie et soleil. Des couleurs absolument d’origine dûes à cette ambianc esi particumière qui rehausse les tonalités 😉 J ene sia spas pourquoi mais ça me fait penser à des atmosphères qu’on peut trouver sur les rivages de Cuba 😉 Hé oui rien que ça ;-))

    >hélène :
    Bonjour hélène, contente de vous revoir ici 😉 Bravo pour la belle écriture. Un vrai fil de poésie subtile tisse vos mots. Un grand merci à vous.

    >Shaggoo :
    Bonjour et bienvenue. Très juste observation ; malheureusement je n’ai pas la réponse 😉 C’est un jardin promenade en bord de mer avec beaucoup d’autres bancs disposés ainsi. Bonne soirée.

    >claudie :
    Coucou Claudie, j’ai voulu effectivement faire sentir la violence d’un orage imminent 😉 Merci pour ton beau ressenti mêlé de doute, de mélancolie et de douleur. Je t’embrasse.

    >christineeeee :
    On peut le voir ainsi, comme un très beau spectacle à condition de ne pas être emporté par la bourrasque 😉 Tes mots coulent toute fluidité en tout cas 😉 Bises vers toi.

    >noisette :
    Quelle belle leçon de vie tu nous donnes ! Tu ne peux pas avoir accès à une piscine près de chez toi ? Un bon bain est treès apaisant.
    Ce que tu racontes par rapport à ton enfance est douloureux. Mais il faut savoir accepter son histoire pour entrer en résilience. C’est que ce que tu fais en ce moment depus que tu viens sur le blog. Rien de pire que l’isolement, tu as tout compris 😉

    >neyde :
    Toi la brésilienne, je suis sûre que tu es imprégnée de ces ambiances contrastées et colorées 😉 Tu nous convies à un joli petit jeu d’ombres cachées 😉 Il ne faut pas quitter ton ombre, elle fait partie de toi. Déjà l’automne… Quelle température fait-il chez toi ?

    >johal :
    Superbe et inattendu comme toujours 😉 J’aime ta révolution 😉 Bonne soirée, johal.

    >sabine :
    Une palette irisée qui change sans fin… que va-t-elle t’inspirer 😉 Bises.

  16. Ossiane !
    Merci pour tes précisions de météo ventée :

    alors, prenons nos précautions !

    Bourrasque et gros grain
    Imminents dans le lointain
    Attachez vos ceintures
    Et sortez vos pépins !

  17. Ossiane,
    il y a par chez moi un paysage pratiquement identique aux photos. Ou la mer, le sable, et la terre battue sont trés proche l’une de l’autre. Prés de la mer il y a les touristes, toujours admiratifs devant tant de beauté, et sur la terre battue, les « vieux » du pays qui chaque jour se retrouvent pour une partie de pétanque… et entre mer et terre battue il y a nous , les enfants du pays.

  18. Terre balayée par le vent
    Emporte au loin tous les tourments
    Dans ce jeu d’ombre et de reflets
    La mer est toujours aux aguets

    La mer se sait fragile et douce
    Le vent par de brusques secousses
    L’entraîne vers des jeux interdits
    Dont il ressort plus aguerri

    Il reviendra un peu plus fort
    plus doucereux et plus retors
    La mer aux reflets si graciles
    Essuie une larme entre ces cils

  19. >Christineeeee :
    😉

    >le sid :
    Bonsoir Yves, quel bon vent t’amène ici 😉 Merci pour ce bel haîku qui reflète ton style très personnel. J’espère que tu vas bien.

    >sabine :
    Où vis-tu donc pour avoir de tels paysages ? Du côté de Marseille ? 😉

    >rachel :
    Magnifique rachel ! Un très beau poème tout en vers qui joue tout en subtilité entre mer, vent et terre ! Quelle belle image ces jeux interdits !

  20. lorsque les derniers vacanciers ont quitté la promenade
    l’arbre doucement se penche vers le banc
    Et d’un geste tendre le caresse.
    Mais le banc aime la mer. Pourtant il lui tourne le dos car la mer aime les nuages.
    Les nuages quant à eux aiment le vent et le vent ne pensent qu’à l’arbre.
    Il redouble ses efforts pour lui plaire et décide de dévoiler se dont il est capable .alors sous la force décuplée du vent l’arbre se penche, se penche encore,
    Se penche tant qu’il en perd l’équilibre.
    Il finit dans un grand fracas par s’écrouler sur le banc.
    Ne sachant que faire de ce tas de bois, les employé municipaux décidèrent de fabriquer un nouveau banc juste à coté de celui-ci.
    Mais orienté vers la mer.
    Curieusement le lendemain les deux bancs étaient orientés face à la mer;
    Mais encore plus surprenant les deux bancs n’en faisaient plus qu’un.
    Personne ne su expliquer ce phénomène. On pensa à un petit plaisantin.
    Personne ne su jamais ce qui s’était passé hormis peut être la mer, les nuages et le vent.

  21. « L’émeraude confère la raison, la sagesse et l’habileté » Léonard Thurneysser
    Les lapidaires disaient que l’émeraude avait le pouvoir d’éloigner les tempêtes et aidait les esclaves à retrouver la liberté, qu’en est-il vraiment ? pour moi une belle couleur lorsque la mer s’en embellit
    ___

    Gronde et s’avance
    En dépit du soleil persistant,
    Un front d’orage menaçant.
    Sur la plage désertée,
    La solitude assise sur un banc
    Courbe le dos aux tourments à venir.
    L’arbre, bras implorants
    Positionne ses ombres,
    L’eau couleur émeraude
    Tend à perdre ses reflets.
    Le temps est suspendu,
    la mer est dépouillée,
    La terre abandonnée
    C’est le calme avant la tempête.
    Seule, sur la plage
    Une petite vague blanche
    Semble bien courageuse
    Dans ce monde endormi,
    Où l’histoire, bien souvent,
    Se lit au travers des nuages
    Qu’on n’a pas su voir venir.

    __

    Bonne et douce nuit en attendant demain

  22. Hey Phil, oui je sais, j’ai dit qu’on se taisait, mais tu trouves pas trop drôle le texte de Marc ))
    Allez je dis plus rien. Bisous à tous ces endormis.

  23. Je viens de lire le texte poétique de Marc et j’ai trouvé si beau, si attendrissant la mer, les nuages et le vent si complices que j’ai eu soudain envie d’être leurs amis, je crois que cela pourrait être le désir de Lou aussi, mais à savoir qui est au rendez-vous sur ce banc, la solitude, l’amour, les mots, qui peut savoir?

  24. Shaggoo,

    j’ai la réponse à ton interrongation :
    c’est parce que le banc était fixé bien avant la mer…

    Au commencement il y avait le silence,
    puis il y eut des bancs,
    puis il y eut des hommes qui prirent leurs places sur les bancs,
    car les hommes de ce temps-là que l’on appelle « le temps des rêves »
    n’avaient pas d’yeux, ils avaient…
    de longues, longues, longues oreilles.

    Puis il y eut la mer,
    puis il y eut le murmure de la mer…

    Et les hommes, parce que c’était le temps des rêves,
    devaient entendre seulement la mer,
    ils ne devaient pas la voir,
    ça leur permettait de rêver,
    de vivre et de rêver.

    Le monde était juste et bon
    à cette époque-là…

    Puis les hommes eurent des yeux
    et ce fut la fin du temps des rêves…

    La Corse, la Sardaigne, le « Centre Rouge » de l’Australie,
    possèdent encore, seuls, la trace ultime du temps des rêves…

    Des hommes mystérieux, des chants, des voix, des légendes et… des bancs qui ne sont pas tournés vers la mer, mais vers… l’INTERIEUR

  25. Hey Phil, je t’aime beaucoup. Mais ça tu le sais bien;)
    Oui d’accord, je me tais, lui disait-elle encore…
    Il faisait jour chez elle, et donc elle ne réalisait pas qu’elle risquait de réveiller tout ce monde qui ronflait, les nuages et le reste . D’ailleurs si ça se trouve lui-même s’était endormi sur ce banc d’Ossiane qui était bien joli, juste là, tout près d’elle. Où est-ce qu’on était? Oui en Corse bien sûr…
    Allez, sur ce bonne nuit.

  26. Monique
    Reviens sur Emeraude, c’est là qu’on est, elle est bien plus agréable que Sanguinaire. Et puis j’ai lu ton petit texte là haut sur l’Emeraude, et je t’embrasse bien fort, bisou d’amitié.
    Mais là encore encore je fais bien trop de bruit . Vivement le matin que tout le monde se réveille.

  27. Bonsoir Lou et merci de m’avoir ramenée sur émeraude, la couleur y est plus douce, même si tout semble dormir, d’ailleurs je vais bientôt m’allonger sur ce banc pour y dormir jusqu’à demain matin. Bonne nuit aux yeux encore ouverts.

  28. Hey Phil, il est où le grain de sel ? Je veux pas le perdre.
    Comme il faisait bien noir
    Elle ne pouvait le voir
    Mais il était bien là
    Dans le creux du rayon…
    The end

  29. Bonsoir madame du bord du Rhône, Bonsoir Lou,
    Vous savez quoi ? Je me suis endormi !
    Je n’ai pas eu le temps d’atteindre le banc d’Ossiane
    et n’ai même pas eu le temps de quitter l’ile sanglante.
    J’ai encore les yeux qui piquent et le dos en capilotade.
    C’est ainsi que se tournent les pages et que s’en vient un nouveau monde :
    Je me sens mieux près d’Esméralda ; Ho, le bon plaisir de s’asseoir sur son banc.
    Je viens d’y lire un premier message remontant tout juste à 24 heures et tout ceux qui ont suivi. J’ai fait vite, très vite, trop vite. Mais j’avais soif, soif, soif de tous ces mots, et j’ai désaltéré mon âme.
    Je vais reprendre ma lecture du début maintenant que je sui réveillé. Je m’accorde une demi-heure car demain matin, j’ai du pain sur la planche…
    Bises bises

  30. _Hey Phil, tu sais je crois que j’ai vu Max passer! Il a pas le pied marin, mais il raconte plein de choses.
    _ Lou tu me laisses dormir, ou alors on te renvoie avec Marc, dans le Pacifique.
    et là, comme tout le monde sait, l’eau est plutôt froide, il y a même des requins qui vont jusqu’au rivage.
    _ Ca va, je me tais, une Sanguinaire suffit!
    Et au matin, Phil fatigué par une Lou qu’il ne pensait pas si bavarde, lui banda les yeux pour avoir la paix. Elle s’endormit enfin.

  31. _ Zut j’ai réveillé du monde. Pardon Monique.
    Phil, quoi je parlais pas toute seule ?
    Où bien peut-être auvent, mais c’est qui celui là parce-qu’ à force …
    _Tais-toi Lou, tais-toi
    Ok, je dis plus rien

  32. Le banc
    c’est comment la mer ?
    -l’arbre
    c’est du bleu et du vert qui coule une émeraude qui roule
    -le banc
    ah! moi,je ne la vois pas mais je l’entends et je la sens
    -l’arbre
    oui je sais ,on ne vous a pas mis face à face ,c’est idiot !
    -Le banc
    c’est comme ça .Mais je peux voir les joueurs de boule.
    J’aimerais bien voir la mer quand même
    -l’arbre
    moi j’aimerais me laisser porter par elle ,m’en aller au loin .Ce n’est pas possible .
    Mais la mer peut venir à nous
    -Le banc
    comment le sais tu ?
    -l’arbre
    c’est le vent qui me l’a dit . Il raconte toujours d’étranges histoires de mer ,belles et effrayantes aussi.
    -le banc (mi figue mi raisin)
    oh!le vent « aime et rode partout » .comment la mer peut-elle venir à nous ?
    -l’arbre
    ben il dit que parfois elle grossit tant qu’elle déborde du rivage et recouvre tout sur son passage. Ça peut être terrible !
    -le banc
    elle nous emporterait alors comme le vent arrache tes feuilles quand il passe en courant d’air poursuivant on ne sait qui on ne sait quoi
    -l’arbre
    oui y a du bon et du moins bon chez le vent comme dans toutes choses
    -le banc
    dis moi si c’était un oiseau la mer ce serait quoi ?
    -l’arbre
    un oiseau blanc aux grandes ailes il y en a toujours qui volent au-dessus d’elle
    -le banc
    et les bateaux tu en vois ?
    -l’arbre
    souvent même !avec des voiles de toutes les couleurs .c’est beau tu sais une voile sur l’eau
    -le banc (agacé)
    justement non je ne sais pas. tu frémis dans l’air tu murmures mais tu ne me dis jamais rien de ce que tu vois .c’est bien énervant .
    -L’arbre
    ne te fâche pas mon ami .
    (en gloussant dans ses branches ) je ne suis pas de bois bon sang .Un peu dur de la feuille,alors je me parle à moi-même pour ne pas avoir à faire répéter
    -le banc
    peut être mais c’est pas drôle .ça ne m’amuse pas de toujours te tirer les ver du nez . Tu pourrais faire un effort. partager la chance que tu as. au moins de temps en temps
    -l’arbre
    que veux tu c’est si beau que je ne sais pas quoi dire les mots me manquent
    -le banc
    comme j’aimerais voir la mer au coucher du soleil quelquefois ceux qui viennent s’asseoir disent que c’est un spectacle merveilleux et moi j’en rêve
    -l’arbre (avec malice)
    bien sur et tu en as plein le dos !
    -le banc
    moque toi à présent ! Tu n’es qu’un égoïste et d’ailleurs tu ne me donnes même pas d’ombre
    -l’arbre
    on est du même bois mon frère avec tout ce que je vois j’ai des fourmis dans le jambes mais je suis prisonnier de mes racines c’est la vie
    -le banc
    bah!enfin tu es là près de moi je me sens moins seul je t’aime bien
    -l’arbre (incorrigible farceur)
    moi aussi et si on publiait les bans
    -le banc (du tac au tac)
    avec des scies tu ne ferais pas long feu
    -l’arbre
    j’aime bien te voir rire
    …………
    et le conversation du banc et de l’arbre ne s’arrête jamais

  33. C’est génial Amichel !! mais je dois chuchoter, ou bien Phil m’envoie un bout de bois sur la tête…

  34. _Amichel, puisque tu écris la pièce, tu dois sûrement savoir, il ne pleuvra pas demain hein? Remarque s’il fait mauvais , Ossiane nous distribuera des cirés jaunes et comme on est tous matelots, Hissez haut Santiano…
    Et Lou se mit à chanter à tue-tête. Là il se mit à pleuvoir des cordes
    Et tous se réveillèrent pour la rixe légendaire, mais bon comme on était sur Emeraude et plus sur Sanguinaire, on lui pardonna.
    The end (pour de bon cette fois)

  35. T’es d’jà d’bout, moussaillon ? Je peux t’offrir une tasse de café, si tu veux …

    Biz.

  36. Salut bourrache, comment va? je n’étais pas encore allée dormir ( il est ici 11h 15 du soir). Je veux bien prendre une tasse avec toi avant de me coucher, on boira ensemble à la santé de tout le monde, et à celle d’Ossiane.

  37. Hey Monique, avec tout le raffut avec Amichel, tu ne peux pas dormir encore sur ce banc. Ce pauvre Phil qui voulait peut-être juste contempler la belle Emeraude, et lui laisser un grain de sel, je ne l’ai pas laissé se concentrer 😉 (Pardon Monsieur Monsieur, pardon la belle Emeraude) Remarque, Amichel non plus, n’a pas arrêté de faire le pitre. Moi j’étais si contente d ‘avoir enfin quitté la sanguinaire. Ok, je dis plus rien et vais me coucher.
    Christine que dit la météo?

  38. Un banc un arbre bien gardés en limite de terre.
    Il ne faut avoir peur de moi, dit l’un.
    Vient me faire un peu d’ombre, dit l’autre.
    J’essaie; attends un peu que je grandisse.
    Midi à son plus haut sonne les retrouvailles
    Les pieds à l’ombre l’un et l’autre.
    La mer ombreuse au loin
    rumine sa tempête.

  39. Chère Ossiane et chers écrivains,
    Ta photo est d’une grande beauté ! J’adore ! tous les éléments sont réunis pour une rencontre amoureuse ou amicale.

    Sur ce

    Ballet étourdissant de jolies demoiselles vêtues d’été,
    Assis, je me délecte de ces naïades au teint halé,
    Ne manque qu’une, juste à mes côtés,
    Cette sirène bientôt viendra m’embrasser…

    Gros bisous à ma chère Neyde !
    Beau week-end à tous !

    Je t’embrasse Ossiane,
    OLIVIER
    Je ne te demande pas la photo…
    Je passe quand je peux…

  40. Bien,
    il m’est venu une idée… Si, si, si !
    Si le banc est tourné vers la terre, c’est que c’est un banc de poissons.
    …(waf waf waf)
    En effet, les humains qui viennent de la terre veulent regarder la mer ; l’humain s’assied face à la mer.
    Et les poissons qui viennent de la mer, eux, ils veulent regarder la terre…
    Do you see what I mind ?
    Bon ! Pour les poissons, il faut un scaphandre sans quoi, ce ferait du poisson séché. Quand il viennent ils se font très discrets. D’ailleurs personne n’a jamais vu de poisson en scaphandre.

    Max apporte de l’eau à mon moulin : » Au commencement il y avait le silence,
    puis il y eut des bancs,
    puis il y eut des hommes qui prirent leurs places sur les bancs… »

    Il a bien fallu qu’un poisson fasse l’effort de marcher sur ses nageoires pour sortir de l’eau (je sais, certains vouent Darwin aux gémonies… tant pis pour eux). Sans ce poisson aventureux serions-nous ici aujourd’hui ?
    Max, juste une question : mais qui a construit le banc ?

    Bon j’arrête les bulles, on m’a bien ouï, je crois qu’il est temps de filet (est-cela une coordonnée caudale ? ).

  41. Voilà on veut se taire, écouter, lire, admirer mais c’est plus fort que moi
    grain de sable, grain de sel, grain de folie, l’horizon menaçant est annonciateur
    de tourmentes et de changements , de tant d’interrogations aussi.

    Qu’un arbre délicatement penché, comme tendant l’oreille,
    puisse faire la conversation avec un banc n’est pas en soi
    une chose surprenante, surtout quand la mer d’un vert tendre
    est le révélateur de ces attirances subtiles.

    L’inclination plus que l’inclinaison laisse parler le coeur
    avant la raison.

    Mais cette lisse qui courre de plots en plots et pourrait arrêter le regard
    n’est ni un garde fou, ni un garde mot, encore moins un garde meuble.

    Elle ceinture et retient comme une précaution, oh pas oratoire,
    car ce n’est pas l’heure de la confession, elle délimite plus qu’elle enclôt.

    Dans ces parages smaragdins il y a de tels dégradés sans gradins
    de telles lignes de fuite et de vie qu’on évite de regarder le fond de sa main.

    Ah si esméralda était là dans l’arène, reine d’un jour et lumière orientale
    elle saurait laisser son regard courir sur nos lignes et du destin nous annoncer
    quelques bribes, au lieu de quoi rivant notre regard vers une terre poussiéreuse
    tournant le dos au rivage et aux rêves nous enfermons le présent dans une perspective quelque peu réduite.

    Il me vient juste un commentaire sur ce regard intérieur, il est comme pour la martinique récent de se tourner vers la mer, car longtemps elle fut le symbole
    du voyage négrier à la côte et de ce passé encombrant et douloureux chacun se tenait à distance comme pour en conjurer la portée symbolique.

    Bises à tous et très bonne journée

  42. Bonjour tout le monde,

    Quelle folle nuit pour certains ;-))

    Une petite envie de partage ce matin… sur 1968…tant pis si c’est hors sujet;-)
    C’était ça aussi, la guerre du vietnam, la lutte des noirs…. et ces morceaux de musique qui ont marqué à jamais cette année-là et des générations …

    Les Rolling Stones:
    Jumping Jack Flash
    http://www.youtube.com/watch?v=aDCSZjz4IOE

    Les Beatles:
    Revolution
    http://www.youtube.com/watch?v=Gf-Q2rDd6Tw

    James Brown:
    Say it loud, I’m black and I’m proud
    http://www.youtube.com/watch?v=2VRSAVDlpDI

    Les Doors
    Five to One
    http://www.youtube.com/watch?v=9DfG1SNydnc

    Jimi Hendrix:
    All along the watchtower
    http://www.youtube.com/watch?v=BCwCBh0z3Hs

    Cream:
    White Room
    http://www.youtube.com/watch?v=ud1Y7rXFEQg

    MC5:
    Kick out the Jams
    http://www.youtube.com/watch?v=O2LCErRSqIs

    Nina Simone:
    Why (the King of love is dead)
    http://www.youtube.com/watch?v=8Uy8cyVWU2A

    Country Joe McDonald:
    I feel like I’m fixin’ to die
    http://www.youtube.com/watch?v=s5btZWbViPA

  43. >marc :
    Après t’avoir lue, je regarde ce banc tendrement 😉 S’il savait ce qu’on dit sur lui….

    >lou :
    Bonjour matelot lou, l’équipage est debout tandis que tu fais de beaux rêves 😉 Chacun son tour 😉

    >monique :
    Tu as tout bien lu ! C’est tout à fait ça ! Tu as dû rester bien longtemps à contempler 😉 Bises du jour.

    >max :
    Bonjour max, le sens du banc devient le sujet principal maintenant et vous l’explorez bien 😉 Les bancs sont toujours source de grande poésie. Merci pour ta belle évocation. Belle journée à toi.

    >amichel :
    Superbe d’humour, de tendresse et de finesse ce dialogue entre le banc et l’arbre ! Je ne m’attendais pas du tout à ce que les textes déposés prennent cette direction 😉 Shaggo a bien fait de faire la remarque 😉 J’aime ces rebonds de commentaire en commentaire. Merci beaucoup, je t’embrasse près du banc.

    >pierre :
    Décidément, le dialogue continue en toute intelligence 😉 Merci pour ce joli jeu cache-cache. Bises à toi.

    >olivier :
    Bonjour Olivier et merci. Je n’ai pas vu ces demoiselles mais tu es tout en droit de les imaginer en beauté comme tu le fais. J esuis sûre qu’elle sont passées dès que j’ai eu le dos tourné 😉 Merci pour ton beau poème émouvant. Bises du week-end.

    >phil :
    Ca se corse cette histoire de banc corse ;-)) On entre en pleine fantaisie poétique qui pourrait faire l’objet d’un tableau un peu surréaliste 😉 J’espère que ton appel sur le constructeur va donner lieu à d’autres dérives à savourer. Belle journée, je t’embrasse.

    >thierry :
    Une inclinaison poétique tout en jeux de mots à l’écoute de l’autre 😉 Merci à toi.

  44. > Phil: tu maille et émaille tes propos, le vernis est brillant, le support impeccable, et à travers ces bancs c’est la grégarité que tu célébres, l’attroupement, le groupe, la tribu.

    Tu as l’ouie fine et de ces ouailles le banc renvoie l’écho.
    Mais ces bancs publiques pour tout public, si accueillants à la promenade
    comme reposoir avec accoudoirs sont signes de raprochements improbables
    de conversations amorcées (avec ou sans appats), la fin du singleton qui donne le ton au groupe, la fin du monologue, le début du dialogue (qu’importe le silence pourvu qu’on ait l’âme son).

    Je ne remonterai pas aux racines …ni du banc, ni de la grégarité, mais ça fait sens de se regrouper pour sentir le temps d’un instant d’oû vient le vent.

    >Merci Ossiane: pour cette compilation de rêve:Cream est les doors en particulier , pour des souvenirs singuliers.

  45. bonjour à tous
    merci a Ossiane pour cette note délicate

    juste un petit passage pour dire
    que comme toujours les mots de amichel
    sont merveilleux.

    les dialogues sont cousu mains
    merci

    à tous les passager bon samedi ensoleillé

  46. Je l’ai toujours dit, 68 est une année exceptionnelle. Bon d’accord c’est l’année de ma naissance mais quand même ! C’est une sacré époque de transition, de rebellion.
    Mais il y en a eu du travail à faire encore après. Et dieu sait qu’il en reste encore à accomplir.
    Bon journée à tous.

  47. Rachel ,vous réveillez la mémoire qui par ce temps chaud était déja rendue ala sieste.Bonne anniversairecette fois je ne serais pas en retard.Au je n’ étais pas juste sortante de maternelle .Apres un spectacle a l’ Odéon j’ avoue que je n’ ai pas regardé la montre Peut importait il sepassait quelque chose et tous nous parlions nous ne connaissions pas la minute précedente et l’ expression ?Nous ne disions pas encore  » expression libre  » c’ était le printemps ,je me sentais bien comme ça sans autre raison que de sentir ce que nous esperions mais au quel nous ne croyons pas plus et là Patatra tout est possible je parle assise sur un bord de trottoir les pieds je ne sais même plus ou ??Rachel et vous tous qui avez connu ce moment Racontez Personnelement tellement c’ etais incroyable je suis partie dans la nuit pour renter vite chez moi Devant rentrer dans le 17e je me suis trouvé a boire en parlant avec un africain Mto Charenton -Ecole.Avec la bague que ce garçon de mon age m’ a donné ce jour là qui ne m’ a pas quitté depuis et que je garderais encore jusqu’ a mon dernier jour=cette bague faite d’ une piéce de cinq franscs de l’ époque. fodue par mes soins dans un récipient en alu .Cette « piecbague  » est le symbole de cette année 68Là je m’ en vais dormirNoisette.

  48. Le souvenir est sifort qu’ il y en a de la confusion C’ est bien moi qui ai fondue la bague dans une gammele alu ,mais c’ est lui mon ami africain qui me l’ a offert.La ligne est perturbée et va je crois l’ être encore un moment.
    Rachel vous étes née en 68 ,
    Moi en 36 pour les congés payés .
    Qui le sera maintenant pour que nous devenions vraiment Humain cela pour moi veut dire Moderne.
    Bonne soirée atout le monde.Noisette.

  49. Bonjour tout le monde
    Enfin ils sont réveillés.
    Parfois je ne creuse jamais assez pour tout comprendre du fond des fonds, bien-sûr ça me joue des tours et me voilà tout embêtée. Il y a des choses que n’ai réalisé qu’au petit matin, et tout le monde dormait encore. Du Sud au Nord, vers l’est puis l’ouest j’ai bourlingué. Chacun cherche toujours le grand A ou le grand L. L’Amour, je crois que je l’ai trouvé, il est partout à portée de main et on ne choisit pas de le regarder, emportés par la houle des vagues, on ne regarde que le grand Large. C’est l’ultime qu’on veut sans tarder. Des fleurs partout resplendissent, chacun au fond pense en être une, et dans les pleurs risque d’atterrir. Mon coeur a été emporté un jour par quelqu’un dans les Vosges. Je ne voulais pas m’arrêter. Et la vie passe, on contine mais quand on retrouve du temps les choses et qu’on retrouve cet être aimé, l’étincelle rejaillit de chaque côté, le feu est près à nous consummer. Mais on ne peut plus refaire les choses alors on souffre et on s’éloigne.
    Pour moi les voyelles sont des lettres comme you and I et toutes les autres. Si je suis sortie de la sanguinaire, c’est plus par surprise indignée qu’autre chose. Je m’exprime mal et en symboles, je suis incomprise. Enfin peu importe c’est le printemps, prenons des cuillères de muguet, rechargeons nos batteries et dans l’amour des autres rejoignons les courants. Dans les pays, il y a tant à faire et les paroles de ces chansons Ossiane, nous montrent que l’homme est le même refaisant toujours les mêmes bêtises. Ah! quand est-ce qu’enfin on apprendra à utiliser l’energie pour le bien des autres. On y aurait tout à gagner.

  50. Ici, j’ai de belles attaches, des oisillons magnifiques et un homme parfait, si compréhensif que je remercie, si des fois il s’aventurait dans mes écrits. ( complètement hors sujet, mais que voulez vous cette émeraude et ce banc donnent envie de se lâcher.)
    PS: je vous adore tous qui permettez que je me pose pour reprendre souffle et repartir.

  51. La mer est presque nue.
    Mais rhabillez vous donc ma fille ! Que vont pensez les ombres, nos voisins les plus proches. Vraiment ! mais où sont passées vos bonnes manières. Et Monsieur terre et Madame le vent qui doivent nous rendre visite d’une minute à l’autre. Que vont t’ils penser de votre tenue.
    Vous n’ignorez pas que Monsieur terre est déjà un peu porté sur la .. comment dirais-je sur la chose.
    – Quelle chose mère ? demanda la mer innocente et pure
    – Mais la « chose » ma fille. Celle qu’on murmure, qu’on cache. Enfin vous comprendrez bien assez tôt
    – La nudité est donc si laide ? demanda la mer
    – Là n’est pas la question ma fille. La nudité ne se montre pas. Elle se dévoile comme un cadeau à son époux le soir des noces.
    – Mais pourquoi seulement le soir des noces ?
    – Mais parce que c’est comme ça. Voyez-vous ma petite, l’homme est plus libre de son corps. Il peut et il doit s’enorgueillir de ses aventures passées. La jeune fille doit attendre son prince, sagement, pieusement.
    – Mais n’est-ce pas injuste mère ?
    – Il ne faut pas se poser de question ma fille. Une fille ne doit pas trop réfléchir sinon elle risque d’être malheureuse toute sa vie.
    – S’il doit en être ainsi mère je ne veux pas de cette vie là.

    La mer se libéra son corps et dans sa nudité la plus complète alla accueillir Monsieur Terre et Madame le vent. Les domestiques essayèrent de ranimer madame mère mais en vain.

  52. Rachel, j’aime beaucoup ton texte et la fin est drôlement bien trouvée )) Il en a qui ont des dons pour le théâtre! bisous et cuillèrées de printemps à toi.

  53. Je déteste l’accent sur cuillerées mais bon là aussi, je devrais me détendre et ne plus m’horrifier de toutes mes fautes . Qu’est ce qu’on peut être agacé par des futilités parfois. C’est si bête.

  54. un petit coucou c’est quand même mieux. Quant à la soirée pour Lou ça doit pas être encore ça. Enfin vous m’aurez comprise

  55. Bientôt au lit tout le monde, je corrige vite un truc, c’est une manie chez moi les corrections.
    En fait, une erreur de « de » plutôt que « dans »: c’est la colère qui m’a amené à Sanguinaire. Je cheminais tranquillement quand j’ai senti des coups injustifiés. J’ai remercié agressivement. Mais être en rogne ne me va pas. Je crois que j’ai fait la paix avec Sanguinaire et me suis retrouvée au calme avec Emeraude.
    Ouf. Je me serai totalement épanchée. See you les arbres, les nuages, les bancs, et la mer, ( je ne sais toujours pas exactement qui est qui mais ce n’est plus très important). Je ne dois plus dire bisou peut-être, mais j’arrête d’interpréter. On est comme on est.
    Bisous

  56. Je suis si longue à la détente, pardon…;) je retire Bisous ( Si ça ne se dit pas, respectons le convenu 😉 et merci de m’éclaircir Rachel. A+
    Le pire c’est que j’allais encore dire… bisous.
    Je vais aller prendre l’air, c’est ce qui fait le plus de bien. J’espère que l’air , n’est le nom de personne ( sinon je suis dans de beaux draps) ,
    – oops j’ai dit des draps
    – et après?
    – Ben on sait jamais, en France ça signifie peut-être des choses…
    et mon monologue ne finissait pas…))

  57. Je dirai donc pour finir que je ne suis pas gay ( malgré mon San Francisco, cela dit je les respecte totalement, au cas où il en a sur le blog qui voudraient me tomber dessus) je suis un peu gaie à mes moments oui, mais c’est tout)
    Allez bon week-end.

  58. Lou semble être prise dans la tourmente, dans la tourmente des mots et leur mode d’emploi, c’est le problème des limites, où sont les limites, les repères, ils sont à l’image des deux tableaux que nous offre Ossiane, mêmes paysages et si différents l’un de l’autre, différence de nuances, de ton, de regard aussi, quel est le sens des mots qui sont à dire ou ne pas dire, pas toujours facile…. et puis l’évolution des moeurs, de l’histoire , de la société…
    ___

    Le soleil a fait de la terre
    Le miroir des ombres
    Où l’arbre se mire
    Où rien ne s’imprime
    Images fugitives du présent
    Où les stigmates du passé s’estompent
    Dans l’horizon blafard
    Des eaux calmes de la mer
    Le ciel s’embrume
    Les zones de couleurs se confondent
    Dans l’absence de repères
    La terre se noie dans la mer
    Dans un voile de nuages
    Le vent secoue les branches
    Et sur le banc, il n’y a plus rien
    Et plus personne
    A peine l’ombre d’un rêve
    L’ombre d’un espoir
    L’émeraude s’efface
    Le bleu s’estompe dans le gris
    Le blanc a disparu
    Le temps est menaçant

    ___
    Bonne soirée à tous et si Lou est revenue de sa promenade bonne fin de journée.

  59. IL fait si beau et la journée va etre belle !
    Peu de monde ce matin .
    Un coucou aux courageuses ,Monique et Lou.
    Bonne journée faut bien en profiter et pour les autres quand ils vont arriverbien amicalementNoisette.

  60. Bonjour Noisette, tu sais c’est chez nous la fête des mères. Je ne sais pas si tu as des enfants mais mes petits m’offrent tous les ans des roses que je partage avec toi.
    Bonne journée

  61. Alors Lou, vous êtes probablement Belge ou Suisse car en France ce sera le 25 mai.
    Moi les roses, que le père de mes enfants déteste, je me les suis cueillies hier soir dans le jardin familial avant de les ramener dans mon appartement où elles embaument…mais je n’exclus pas d’y ajouter quelques oeillets dont j’ai découvert que depuis l’instauration de la 1ère fête des mères ils étaient associé à cete fête… je ne dirai pas sur quel site sinon Ossiane va encore me mettre en cage :-)))
    Bonne fête aux mamans si tel est le cas dans leur pays et bonne journée à toutes les autres et aussi à ces messieurs sans lesquels nous ne pourrions vivre

  62. « … ils étaient associé à cete fête… »
    pas bien réveillée 🙂
    « …associéS à cetTe fête… »
    … et pas celle de l’ortograf :-)))

  63. Pour aujourd’hui, pour le 25.05, mon incontournable en guise de bouquet à toutes les mamans :

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/marie%2Blafor%25C3%25AAt/video/xiyug_marie-laforet-1974-cadeau_blog

    … surtout pour le « je t’aime TRES beaucoup » (hein, Annick !).

    Quoi qu’il en soit et vrai de vrai : coucou, bisou, sourire, clin d’oeil et pensées tendres en ce dimanche hyper ensoleillé (ça m’épate ce soleil !) à toutes et tous.

  64. très joli blog je te félicite. Moi aussi j’aime la poésie aussi, je publierai quelques textes de ma composition sur mon blog. Pour l’instant il n’y en a un

  65. >eh oui noisette, la soirée a été longue, la grâce mat aussi.

    Ce banc m’a fait penser avec une pointe de nostalgie, seulement, à des souvenir d’enfance, déjà lointains, campagnards, dans cette France rurale sans eau à l’évier et sans électricité, il y a moins de 50 ans, et du sol en terre battue
    mais surtout de la salle commune, de la lourde table familiale, et des bancs qui l’encadraient sur ses deux côtés, où l’on tenait à 5 ou 6 en se serrant quelque peu les coudes.

    C’était un autre temps, la solidarité familial avait un autre sens, le quotidien un autre rythme, le progrés est passé par là et c’est tant mieux, mais des odeurs, des bruits et du vécu, il reste quelque chose d’éminement respectable qui permet de mesurer le chemin parcouru.

    Ah oui j’oubliai, c’était dans la Sarthe, chez mes grands parents paternels, tout près de la forêt de saint Hubert, il y avait toujours de la place pour le visiteur
    impromptu.
    Comme dirait Nicolas H c’était la séquence nostalgie, « coupez »

    Après je ne vous chanterai pas quand le banc est bancal du côté de Cancale
    je vais fermer le ban, plutôt.

    Bonne journée à tous , sérieux passages nuageux et aucune mer émeraude
    à se mettre sous les yeux !

  66. Ce que j’ aime ces petites surprises,
    Thierry de retour a l’ instant tu sais combien je suis curieuse,je suis allée voir le site de Marc.Les motos ce n’ est pas tellement mon truc sauf si l’ on m’ émmene faire un tour.Mais le plaisir de voir des fleurs et plein d’ autres choses etc.
    La description de l’ intérieur Sarthois e l’ ai connu et j’ ai même apres une invitation si gentille pris le diner a même la table .Laà ou je vis la maison est anciennemais tres aréable avivre a cause des matériaux employés avant la Révolutionune maison en bois et en « torchis  » était bien isolée ILs étaient « Ecolo avant que d’ être  »
    Bonne journée a tous la porte est grande ouverte si vous passez il y aura du soleil des enfants qui vous parlerons de crapauds de chats qui joueront les calmes un brin
     » intellos ,les greffiers » vous aurez du café ,du thé ,du vin de Moselle ,et venez vous verrez sur place.Bon dimanche a tous bien amicalement .une invite particuliére pour Thierry et les funambules seront là aussi.Qui va prévenir Ossiane.???
    Tous je vous attend.Noisette.

  67. monique
    j’aime bien ton texte sur les limites,

    thierry je n’ai pas connu ce passé
    moi je suis arrivé la modernité était déjà là;
    et j’ai grandi dans cette modernité; en région parisienne
    alors certes il est vrai que la modernité à amené un confort appréciable
    mais beaucoup se sont retrouvés très loin de leurs amis de leur familles
    dispersés au quatre coins de la région parisienne
    et du coup les liens se sont distendus car
    souvent loin de tous transports ou des temps de transport élevés
    et de ce fait aussi beaucoup de repères ont disparu;
    et je crois qu’il manques encore dans beaucoup d’endroit;
    mais ceci est un vaste sujet sur lequel il est difficile de diserter en si peu de mots;

  68. Comme c’est gentil noisette, oui la paille et la terre sont de bons matériaux, on peut réparer soit même, c’est très isolant même si ancestral.
    Je suis sur le fil mais avec ta bienveillance l’équilibre restera facile à garder
    comme un horizon plus dégagé.
    trés bonne journée à toi.

  69. Être dans la nature ainsi qu’un arbre humain
    Etendre ses désirs comme un profond feuillage,
    Et sentir par la nuit paisible et par l’orage,
    La sève universelle affluer dans les mains!

    Vivre, avoir les rayons du soleil sur la face
    Boire le sel ardent des embruns et des pleurs,
    Et goûter chaudement la joie et la douleur
    Qui font une buée humaine dans l’espace!

    Sentir, dans son coeur vif, l’air, le feu et le sang
    Tourbillonner ainsi que le vent sur la terre;
    -S’élever au réel et pencher au mystère
    Être le jour qui monte et l’ombre qui descend.

    Comme du pourpre soir aux couleurs de cerise,
    Laisser du coeur vermeil couler la flamme et l’eau,
    Et comme l’aube claire appuyée au coteau
    Avoir l’âme qui rêve, au bord du monde assise…

    Anna de Noailles / Le coeur innombrable

  70. Modestement le banc
    offre à tous les vents
    pour un repos tranquille
    de quelques instants
    sa surface galbée ou pas
    naturel ou artificiel
    froid ou humide
    lisse ou veiné
    il permet de souffler
    l’espace d’un instant
    mettre entre parenthèse
    les pesanteurs du présent
    sans autre forme d’ascése
    alléger le poids des ans
    combien sont révoltants
    ceux qui le barricadent
    pour éloigner les importuns
    les tombés en rade
    de la vie qui pourraient
    être tenté de s’y allonger

  71. Bonjour tout le monde, merci Bourrache pour ton bouquet. Il est aussi beau que toi.
    Le banc m’a l’air d’avoir changé, ce sont sans doute les perspectives.
    Il ferme les yeux et voit la mer. Il redevient arbre dans les mots d’Anna de Noailles, merci Alice. C’est un tronc en liberté dont les branches conjuguent le présent et les racines le passé. Aux feuilles blanches de l’écriture, tous les futurs sont accrochés.

  72. Et un petite pause café chez Noisette, la vie est belle assurément.
    Merci Noisette pour ton grand coeur.

  73. « unE pause café » bien sûr, c’est mon clavier qui est mal réveillé. On ne lui en voudra pas svp )

  74. ___

    Dis, M’man,
    Si tu revenais sur terre
    Parmi mes poussières,

    Bercerais-tu encore
    Ta vieille enfant
    Aux cheveux blancs ?

    Celle-là même,
    Assise sur un banc,
    Dos à la mer…
    ___

  75. J’adore ton texte je voulais dire. Je vais faire comme Lou qui a peur d’être mal comprise.

  76. et merci aussi Bourrache pour cette chanson de Marie Laforêt. Je l’avais complètement sortie de ma mémoire et cela m’a fait plaisir de la réécouter. Elle me faisait pleurer lorsque j’étais enfant.

  77. Bourrache, c’est vrai c’est très joli et toi Rachel, c’est ça moque-toi de moi ;)))

  78. c’est vrai Lou j’avoue. Mais t’inquiète, je ne me moque que des gens que j’aime bien. T’en as de la chance (sourire comme dirait Bourrache)

  79. 😉
    on va à la plage pour la journée. Je penserai à vous aux bancs, aux nuages, au vent, à la tempête, à tous ces éléments poètes qui mettent du sel sur nos rayons. A très bientôt.
    Grosses bises

  80. Message personnel
    Fleur de paradis ne doit pas s’inquiéter
    je répète,
    Fleur de paradis ne doit pas s’inquiéter

    Rejoignons le programme :

    Dans la mer et sans apprendre, je flotte
    à condition de n’être ni bois de fer
    ni coeur de pierre

    Tête de bois
    Jambe de bois,
    Langue de bois
    Gueule de bois
    Et quelques fois
    chèque en bois
    Mais, bon sang !
    Ou plutôt, mais bonne sève !
    Ou encore, nom de Bois !
    En remontant mon arbre généalogique
    Mon papa
    Ne serait-ce pas
    Gepetto ?

  81. >Maria :
    Je suis d’accord avec les musiciens que tu as mentionnés;-) Hors sujet mais on retse dans les 8 😉 Amusant ces clins d’œil musicaux en rebond 😉

    Un autre qui a su garder son âme…
    http://fr.youtube.com/watch?v=c7M1Se-p7uk
    http://fr.youtube.com/watch?v=XQXnvNwGTAY

    >Marc :
    Petit coucou vers toi ;-))

    >rachel :
    Oui rachel, tu es née à une belle époque 😉

    >Pascal :
    Merci pour ce joli haïku qui m’a interpellée 😉

    >lou ::
    Belle journée à toi !

    >monique :
    Oui Monique, mes images sont très agitées et contrastées en ce moment mais je ne peux pas prévoir comment vous allez les recevoir 😉 D’ailleurs tu l’as bien compris et exprimé dans ton beau poème. Merci pour la beauté de tes mots.

    >jean-marc :
    Bonjour et bienvenue sur cet espace 😉 Merci pour ton compliment et bon vent avec ton tout nouveau blog. Au plaisir de te revoir ici.

    >tilu :
    Bonjour, je vous souhaite la bienvenue 😉 Merci pour la visite et votre remarquie qui me touche. A bientôt.

    >alice :
    Plein de petits nouveaux aujourd’hui 😉 Bienvenue à vous et merci pour ce somptueux cadeau de mots;-) Au plaisir !

    >chris :
    Tout le monde s’est donné le mot pour venir faire une petite visite ici 😉 Un grand merci à vous pour votre gentillesse. Vous être la bienvenue. Amitié.

    >thierry :
    Merci pour ton beau poème sur l’utilité des bancs. Indispensables dans la vie d’une cité 😉 Bonne soirée !

    >bourrache :
    Ton poème est émouvant, Bourrache. Merci pour ta plume sensible. J’espère que tu as pu profiter du beau soleil aujourd’hui ?

  82. Moi,
    Ma foi,
    J’vois
    Un nez
    Qui s’allonge
    Au moins
    Six fois…

    Croix d’bois
    Croix d’fer,
    Si j’mens,
    J’vais en enfer…

  83. Hé, moi il faut que j’y aille, mais vous êtes tellement drôles, tellement sup qu’on a du mal à vous quitter!
    A+

  84. Ok Bourrache, tu as du nez !
    il ne me reste plus que le banc de bois !
    C’est de lui que j’étais parti
    Et c’est vers lui que je reviens
    et avec plaisir te trouve
    Et là, mon nez ne grandira pas.
    Merci à toi

  85. Bises à toi sacré Phil ! Ossiane, il est génial Neil Young. Merci et ce coup là je pars pour de bon ) Love you all.

  86. Bonsoir tout le monde !
    J’ai loupé quelques épisodes !
    Vite, je regrimpe dans le wagon :

    L’Arbre et le Banc :

    Bien seul, ce banc,
    Sans passant pour se reposer…

    Lorsque survient la tempête,
    Lequel est le plus solide ?
    L’arbre ou le banc ?

    L’arbre plie
    Sous les efforts du vent,
    Il s’agite et lutte vaillamment,
    Ombres s’affolant !

    Le banc résiste, il s’accroche …
    Bien vissé en terre,
    Il lutte sans effort,
    Et n’a pas l’air de s’en faire…

    L’arbre se penche vers le banc,
    Bien enraciné en terre,
    Le banc attend patiemment.

    Si l’arbre est le roseau du banc,
    Celui qui plie et ne rompt pas,
    Alors le banc devrait avoir
    Quelques soucis à se faire !

    L’histoire ne raconte pas
    Qui des deux larrons
    A le mieux résisté !

    Seule Ossiane a osé
    Nous montrer de belle manière
    Comment un banc et un arbre
    Peuvent faire causer dans les chaumières !

    biseeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeee

  87. … le petit banc de bois qui ne tenait plus guère que par un grand mystère et deux piquets tout droits …
    _

    heu…

  88. Bonsoir, les nuages ont eu ce soir raison du soleil….
    ___

    Banc sur la plage
    Le silence au rendez-vous
    Les questions posées

    Douce solitude
    Une muse s’est assise
    L’âme romantique

    Reflexions amères
    Le dur réveil des tourments
    La terre humiliée

    Merci à tous les petits clins d’oeil de la journée, de Marc, Lou, Noisette
    Ossiane , merci pour la gentillesse de ton commentaire, nos mots ne sont-ils pas les fruits de la beauté de tes images, qui sur cette note mettait le ton dans la teneur de ton haïku.
    Bonne fin de soirée aux uns, bonne journée aux autres voir bonne fête aux mamans dont c’est la fête aujourd’hui dans certains lieux du globe semble t-il.

  89. Ma Belgique fait frontière avec la France et, c’est vrai, dans ce lieu du globe, on fêtait aujourd’hui les Mamans (j’ose la majuscule, pour elles et pour moi…).

    Mes deux fistons ont débarqué début de soirée des fleurs plein les bras.
    J’y croyais plus !
    (pas aux fleurs … mais au passage de ceux qui sont pas contents que je les considère encore comme mes gamins …).

    Alors, Monique-la-Sage, je partage avec toi une petite senteur de mon bonheur.

    Biz à toi, à tous.

    Que votre nuit soit douce.

  90. Ossiane,
    sur un banc face à la mer
    …quelque part en CORSE,…
    le soleil donne…et s’en retourne avec le vent, le « u libeccui »
    chargé des senteurs de « u mucchju »*,

    * »C’est le roi du maquis,le ciste de Montpellier -ou ciste à feuilles étroites- partage, avec le ciste à feuilles de sauge de très délicates fleurs blanches qui naissent froissées et ne supportent pas d’être cueillies: les pétales tombent au bout de quelques minutes. Le ciste de Crète, lui aussi reconnaissable à ses feuilles plutôt larges, se distingue par ses fleurs mauves. Il faut voir une colline tapissée de cistes au début du printemps. Avril et mai sont les mois parfaits. »

  91. Tout droit sorties de la corbeille à fleur du printemps, les cistes entre autres fleurs font la beauté de notre campagne en ce beau mois de mai, venant de Corse et de Crète, elles trouvent une terre d’accueil sur les terres du Gard. Effectivement c’est beau d’autant plus qu’il y a là un grand contraste entre la solidité du feuillage rustique mais à la feuille de velours et la fragilité de la fleur comme le souligne Aspe, nous restons dans le thème des contrastes ! Je leur avais fait l’honneur d’un Haïku,
    ___

    La garrigue rose
    Les cistes sur mon chemin
    Fleurs papiers froissés
    ___

  92. Bourrache

    Maman de trois grands enfants, merci de partager avec moi une petite senteur de cet immense bonheur. Je t’embrasse et bonne journée.

  93. Vite en passant, beaucoup de retard qu’il faut me pardonner 😉
    J’espère que vous avez passé un bon week-end.

    >phil :
    Beaucoup d’humour dans ton poème,-) Merci phil !

    >chief gardener :
    Je n’avais pas pensé à ça 😉 Merci de ta visite.

    >Christineeeee :
    Comme il est fort ton banc 😉 J en el’avais pas vu si résistant 😉 Merci Christineeee !

    >Monique :
    Je vous remercie de faire tant d’honneur à mes modestes images 😉 Merci pour ton beau poème mélancolique.

    >aspe :
    J’adore ce petit arbuste très résistant. J’aime aussi ses fleurs de papier crépon froissé et son parfum 😉 Merci pour le vent de tes mots 😉

    >romano :
    Je t’en prie, pose-toi en toute sécurité 😉

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