貝 Littorine

Littorine

Garder le silence, devenir coquillage, un fruit de la mer

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre

Garder le silence
devenir coquillage
un fruit de la mer

貝 ou kai signifie « coquillage » en japonais.

86 réflexions sur « 貝 Littorine »

  1. Aime le silence
    La petite littorine
    Chut! Ne parlons pas!

    = = = = = = = = = = = = =

    Les coquillages, on doit les apprécier en silence:
    Ils sont très, très beaux!
    Je les aime beaucoup!
    coquilles … coquillages …

  2. belle poto, bel aiku et calligramme..

    Dans le bel bleu
    J’approche mon oreille
    Et t’entends
    Toi que j’aime
    En silence
    Dans l’abîme des profondeurs
    Qui emmène si haut
    De beautés et vérités
    Dans une Paix si belle

  3. Petit colimaçon
    De sons
    Qui se respectent
    Et se bousculent
    Ta vie silence ta coquille
    Au plus près de ton coeur
    Mille petits bonheurs
    Tous de précieux
    Moments joyeux

  4. Et je referme mon coquillage
    Repars redormir sous ma couette
    Laisse les flux et les reflus
    Aborder douceurs mon escalier
    Qui tirebouconne mon fil du temps
    Et m’offre Aujourd’hui tel Aujourd’hui
    La vie ses offrandes du jour

  5. Lorsque
    Je deviendrai
    L’enfant
    Bercé de nuits muettes

    Balancement
    Des marées éternelles

    J’aurai
    Pris de vertige
    De fiers enroulements

    Voyage initiatique

    Un manteau de mystère
    Abrité des questions

    Ici
    Le nombre dort
    Et les mots n’ont de lettres
    Que voyelles de l’eau
    Entrailles de nos rêves

    http://www.youtube.com/watch?v=O4gGqzsQXD4

  6. Et je referme mon coquillage
    Repars redormir sous ma couette
    Laisse les flux et les reflux
    Aborder douceurs mon escalier
    Qui tirebouchonne mon fil du temps
    Et m’offre Aujourd’hui tel Aujourd’hui
    La vie ses offrandes du jour

    j ai corrigé des fautes de sommeil…

    Je viens de visionner la vidéo, Bernard, c’est beau…et tes mots fort beaux.
    BELLE JOURNEE POUR CHACUN, et à bientôt!

  7. hélice ou spirale, spire halée
    camaïeu de couleurs fruitées
    ou encore azur enperlé
    par ton maelström
    je me sens emporté
    dans la profondeur
    des sens enivrés
    perfection des formes
    tu inspire comme conque
    mais pas une quelconque
    envie de s’enfouir
    juste une mise en repos
    pas en tournant le dos

  8. Bonjour Ossiane .et merci (avec retard de ton petit mot de Noël)
    _

    L’eau est pensive …
    Qui a laissé
    Ce corps de sable
    Coquillage de l’abstrait

    Comme un parfum d’été

    Le monde est à l’envers
    Qui a perdu
    Cette offrande de nuit
    Jetée sur le vif équilibre
    Des silences de la mer

    Est-elle tombée du jour
    Heureuse d’avoir trouvé
    Un lieu si calme et solitaire
    Et surtout la saveur d’un silence

    Nul ne sait
    Ce n’est ni une fleur
    Ni la brume
    Peut –être un nœud
    Sur le froid de nos cœurs..
    _
    Belle journée à tous (Joli le voyage sur tapis « magique »…)

  9. Littorine nacrée
    Coquillage sacré
    La mer: un joli musée

    Pendant quelques temps, je venais ici admirer tes photos et tes haïkus sans mettre de commentaires, mais en ce moment, je ne peux m’en empêcher…

    Je ne le répèterai jamais assez: c’est toujours un plaisir de venir flaner ici…

    ;O))

  10. Bonjour tout le Monde,
    Ossiane, désolé pour hier, je t’écrirai pour t’expliquer.
    Je vais faire Silence.

    Trop de mots écrits,
    Sur ce papier virtuel,
    Mes oreilles sifflent.

    Je vous salue et vous embrasse.
    Que votre Année se finisse en beauté,
    Que 2008 commence à merveille,

    Merci Ossiane pour ton accueil des plus agréables, ton talent de photographe, d’écriture.
    OLIVIER

  11. si léger dans le monde des rêves
    si lourd dans un monde sans rêve
    moi mes rêves se sont enfuis sous la réalité.

    belle journée a tous

  12. Un frisson dans l’eau
    La divine proportion
    Silence de mer

    Splendide… Ossiane
    Beaux écrits en ce lieu marin
    Beau « voyage initiatique »
    où « l’eau est pensive »

    Belle journée à vous tous

  13. Ossiane

    Ton calligramme est tout en rondeurs et ton haïku m’a plongée dans une solitude semblable à celle de cette littorine

    Littorine

    Ton nom rime avec saline
    Marine et chagrine
    Replié sur toi-même
    Tu voudrais que l’on t’aime
    Tu vis dans l’univers du silence
    Dans un monde sans espérance
    Ta pensée tourne en rond
    Et tu te morfonds
    Tu étouffes dans ta coquille
    Les profondeurs de la mer
    Restent mystère d’argile
    Les roulements des vagues
    En berceuses de ta solitude
    Chuchotent une musique muette
    En résonances douces secrètes
    Qui entr’ouvrent tes larges opercules
    Le tangage de la mer, toi, le noctambule
    Te porte vers de lointains rivages
    Scellé dans ta solitude, amer
    Tu vogues à la dérive des mers
    En quête de délivrance.

    Belle journée ensoleillée à tous
    Bises, Ossiane

  14. en dure spirale dynamique,
    en élan figé,
    la couleur s’arrache au sol
    fonce, se précise,
    et, par brun et rouge,
    crée le petit point noir
    dardé sur nous

  15. Une peau d’orange
    bleue comme la mer
    dans son silence d’air
    danse en volute
    des mots d’or
    et de rêves
    grain d’eau
    et de peau
    souffle du vent
    et de l’air
    sur le mystère
    des abysses de la terre
    en vue d’un envol
    en spirale
    dans l’air
    dans l’eau
    et la terre
    et le feu
    de l’enfance
    qui chante en silence
    dans le creux de l’oreille
    où règne le grand mystère
    du silence de la mer
    et la mer de silence

  16. ___
    Brigetoun : dommage … je trouvais ça joli comme nom « niys » pour une nouvelle … étoile aperçue dans le ciel … (pourquoi pas ?)
    ___

    Ossiane : ton haiku-calligramme est de toute beauté.
    Ressource-toi et repose-toi bien.
    ___

    Belle journée à toutes et tous.

  17. Ossiane,
    C’est si beau…
    Et tous ces mots qui viennent te compléter…

    Je plonge dans ce bleu
    Et comme bernard l’hermite
    Je rentre dans ce coquillage
    Rempli de votre amour.

  18. C’est ton haïku Ossiane qui m’amène à penser à la vénus de Botticelli, plus qu’une littorine, j’imagine une immense coquille ouverte pour assister à la naissance de Vénus.Je t’imagine mieux en vénus qu’en petit coquillage, tu es une trop grande dame talentueuse
    Bien d’autres évocations encore au regard de ton calligramme , la fatigue Ossiane n’endommage en rien ton imagination et ton talent, je te tire ma révérence.

    Se faire petit,
    se faire littorine,
    bien protégé dans sa coquille,
    retourner aux sources,
    dans la profondeur des eaux,
    dans la douce lumière bleue,
    n’entendre que le bruit des vagues,
    le bruit du vent,
    le chant des oiseaux de mer,
    le silence.

    Aspiration au calme et au repos, se ressourcer comme dit Bourrache.

    __
    Vénus née de l’eau
    De l’écume de la mer
    Fille de l’Océan.
    ======================= L’eau, la mer, la femme
    ======================= La vie, la mort renaissance
    ======================= L’immortalité.

    « De ses caresses assidues, arrondissant le rivage, la mer lui donna des contours maternels, et j’allais dire la tendresse visible du sein de la femme » Michelet dans la mer.

    Bon courage Annick en espérant que tu ne sois pas trop longtemps isolée de nous, tu nous donnes une telle vitalité, nous comptons sur toi.

  19. ___

    Monique : j’ai pas osé déposer les premiers mots qui sont nés chez moi quand j’ai vu la photo d’Ossiane … maintenant, je peux, juste en écho :
    _

    Comme un sein naissant
    Jeune adolescente
    Mer … en devenir
    _

    Biz.

  20. ___

    Et tant que j’y suis :
    _

    « Un ventre ce n’est pas une assiette à soupe entre deux os, un entonnoir dont le nombril est le trou !
    Une main d’homme doit pouvoir s’y reposer comme sur un fruit, et non pas en chercher le fond !… »

    René BARJAVEL – « Une rose au paradis »
    ___

  21. au coeur de l’univers
    rêverie de la fleur de mer
    qui s’épanoui en silence
    dans le bruissement amniotique
    ou se pelotte la vie.
    baloter d’exudation en inondation
    sculpture de l’eau et du temps
    sanctuaire du vivant
    ou le murmure de l’humanité
    devient immortalité

  22. C’est superbe !
    Bises

    Le silence est le dernier refuge de la liberté.
    [Michel Campiche] Extrait de Du haut de la solitude

    Le silence est parfois une forme de résistance.
    [Lao She] Extrait de Quatre générations sous un même toit

    Que valent le silence, la contemplation ? Est-ce que ces valeurs peuvent encore être perçues ? Ou le silence et la contemplation sont-ils le fait de ceux qui se murent hors des souffrances d’autrui, de l’évolution du monde et de ses problèmes ?
    [Françoise Mallet-Joris] Extrait d’un Entretien avec Claude Servan-Schreiber – Mars 1976

    Du silence naît tout ce qui vit et dure ; car c’est le silence qui nous relie à l’univers, à l’infini, il est la racine de l’existence et par là l’équilibre de la vie.
    [Yehudi Menuhin]

    Dans le silence et la solitude, on n’entend plus que l’essentiel.
    [Camille Belguise] Extrait de Echos du silence

    ‘ Ma gomme trace des silences – ‘Bruno de cuyper

  23. Beaux écrits de Claudie, Marc, Brigetoum, Elleiram, Maria-D, beaucoup aimé le petit poème de Christina et de son petit gastéropode.Belles citations de Nath sur le silence, pour répondre à celle de Francoise Mallet-Jorris, biensur que ces valeurs sont encore perçues, pas besoin pour cela de n’être plus attentif au monde, seulement prendre un peu de recul tout au plus.
    ____

    Tout est langage, le silence aussi.
    _____

    J’irai me promenant
    Au bord de la mer
    Là où le sable
    A peine recouvert
    Reçoit à sa table
    Coquillages et crustacés.
    J’irai marchant pieds nus
    Assister au rituel
    De leur repas frugal.
    J’irai regardant le « kai »
    A la coquille brune
    A la robe en spirale
    Savourer l’algue verte
    S’abreuver de l’eau claire.
    Puis, je repartirai
    Laissant sur la plage
    Toutes ces petites bêtes
    Dans leur monde de silence.

  24. a tous très beau texte aujourd’hui
    alix maria D thierry bernard et annick

    Monique merci de tes mots promeneuse du silence
    et ton retour au source

    nath merci pour ces recherches de citations

    Ossiane ressource toi tes notes reflete ton besoin de calme
    bonjour vers bourrache , neyde, olivier , brigetoun , christa M ,Jeandler,

    entre rêve et réalité
    je suis comme balloté
    pareil à cette littorine
    que l’eau fait ballerine

    vite je me recroqueville
    dans ma petite coquille
    mes heures si tranquille
    bercé par les jours futiles

    mais la vie viens bousculer
    ce si lfragile balancier
    émaciant mes croyances
    d’une éternel alliance.

    spirale des souvenirs
    qui nous emprisonnent
    parfois nous empoisonnent
    pour voguer vers l’avenir

    l’esprit et le pas gauche
    perdu entre deux eaux
    je n’ose faire ce saut
    prémice d’une ébauche

  25. >MONIQUE

    Merci pour tes mots. J’ai bien aimé comme toi le petit poème de Christina M. le poème de Maria de et ton poème de 16h20 ainsi que les haïkus toujours originaux de Jeandler.

    Bourrache a également bien vu le « sein » de l’ado. J’ai, en ce qui me concerne, retenu, en premier, le titre de la note, les deux photos et les mots du haïku.

    Comme le dit si bien Bruno, une image est perçue de différentes manières suivant l’humeur et l’inspiration de chacun…

    Le bonjour à MARC qui est toujours aussi prolixe en cette fin d’année…

  26. Bosoir Ossiane et tous (tes)

    Plus communément appelé Bigorneau, Bourgot, Vignot,

    comme c’est de saison,
    en cette périodes de réveillions et d’agapes familiales:

    après les avoir pêché-récolté sur les rochers à marée basse,

    bien les laver à l’eau froide 2-3 fois.
    puis les mettre dans une casserole avec de l’eau + gros sel de mer + une feuille de laurier + qq rondelles de carottes + poivre noir du moulin.
    Dés que cela commence à glouglouter, en bouillant, attendre 4 minutes,
    puis rapidement, les mettre dans un(e – féminin) écumoir pour bien les égoutter.
    Laisser refoidir,
    puis servir à l’apéritif avec pain de seigle + beure salé + éventuellement un citron

    Vin d’accompagnement :
    idéal un champagne Blanc de Blancs // idéal top – un non dosé (/ sans sucre attn. les béotiens)
    pour ne pas gâcher les arômes iodés, fins et subtils du bigorneau.

    ou ***à défaut*** ( de champagne – c’est Noêl ! … c’est pas carême ! :o))
    un chardonnay bourgogne – meursault jeune ( // minéralité)
    ou un bon muscadet de chez Jo Landron ou de chez Marc Ollivier, Domaine La Pépière.

    Joyeuses fêtes !

    Bien amicalement,

    Franc6 … :o))

  27. Bonsoir à tous.
    __
    Dans le silence de la nuit
    Dans la douceur bleutée
    Les mots lovés en intime spirale
    Calme, sérénité
    Couleur apaisante
    miroir de l’eau.
    __

  28. enfoui dans le sable chaud, petit coquillage, rapé, usé, poli, par la mer, avec délicatesse, je te ramasse. un instant je te garde dans le creux de ma main, te caresser m’apaise, et me rassure.

  29. Big or no, c’est tout petit

    qui donne l’échelle
    à ce sombre animal
    tacheté, veiné, strié
    pour le ramasser
    certains ont peiné
    sur la grève
    pas de tréve
    familier
    il est
    sur le rivage
    il vit
    sans virages
    il tourne
    pour le consommer
    c’est musclé
    car patient
    il faut être

  30. de Prévert

    Une souris verte
    Qui courait dans l’herbe,
    Je l’attrape par la queue
    Je la montre à ces messieurs
    Ces messieurs me disent
    Trempez-la dans l’huile
    Trempez-la dans l’eau,
    Ça fera un escargot tout chaud

    Les bigorneaux se mangent-ils chauds ?
    That is the question.

  31. contre vent et marée
    seul je me suis arimé
    a cette dure carapace
    fuyant le courant du passé

    encré en moi même
    hors le tumulte du temps
    indifférent aux différences
    livré aux influences

    je me soigne par les mots
    qui éclosent de mon âme
    ou cette tranchante lame
    laminais son propre manteau.

    bonne journé a vous et bonnes fetes de fins d’année
    bise vers toi Ossiane
    merci pour ton merveilleux sites
    hors de toutes considérations matériels

    merci a tous de vos partages de vos mots
    au plaisir de continuer a vous lire …

  32. Bonjour à tous, en ce samedi ensoleillé, la campagne ce matin était toute blanche et les grandes herbes étaient couvertes de gouttes de rosées comme des guirlandes de perles d’argent pour un collier de reine.

    A Ossiane, quelques petits vers de Rainer Maria Rilke, (après une relecture des innombrables haïku de ton site)

    « Tout ce qui nous émeut, tu le partages.
    Mais ce qui t’arrive, nous l’ignorons.
    Il faudrait être cent papillons
    Pour lire toutes tes pages.

    Il y en a d’entre vous qui sont comme des dictionnaires
    ceux qui les cueillent
    ont envie de faire relier toutes ces feuilles
    Moi, j’aime les roses épistolaires. »

    Pendant ce temps notre petite littorine au bord de l’eau digère et s’endort dans des rêves bleus.

  33. Bonjour à vous, j’ouvre un oeil comme la littorine après le passage de la mer;-)

    >Neyde :
    Merci pour tes jolis mots chuchotés dans le silence de la nacre. Bises vers toi.

    >Annick :
    Je te souhaite un bon déménagement et te remercie d’être passée en poésie avant le grand départ. Bises vers ton nouveau pays d’adoption.

    >Bernard :
    Superbe poème en enroulements vertigineux ! Merci pour ce beau voyage initiatique au pays des rêves bleus déconnecté de la réalité. Bises vers toi.

    >Thierry :
    Repos pour tout le monde 😉 Merci pour ces pastels spiralés sur ce petit animal musclé. Bonnes agapes en littorine.

    >Pierre :
    Bel haïku ! Enroulé, déroulé, période propice pour se reposer et faire silence avant l’élan de nouvelle année. Incapable de répondre à ta question sur les bigorneaux. Pour ma part, je les mange froids 😉 Bon réveillon à toi et ta grande famille.

    >Alix :
    Bonjour Alix, magnifique poème que tu as écrit là ! Parfum de nostalgie. Réflexion mystérieuse et silencieuse autour du coquillage abandonné à lui-même. Très belle dernière strophe. Bonnes fêtes à toi et merci.

    >Elleiram :
    Bonjour, tu as donc franchi le pas avec audace et poésie 😉 Amusante ton association avec le musée 😉 Bonnes fêtes à toi et tes proches.

    >Olivier :
    Bonjour Olivier, sens-toi libre d’aller et venir. Tous mes meilleurs vœux vers toi.

    >Marc :
    Tes poèmes sont toujours très intérieurs, référence au rêve, à la mère, aux souvenirs, à l’amour. Beaucoup de sensibilité dans tes évocations aux facettes multiples. J’aime beaucoup la première avec ces allusions à la légèreté et la lourdeur. Merci pour ton attachement, je t’embrasse et te souhaite de bonnes fêtes de famille.

    >Maria-D :
    Beaux haïkus et poème du silence et de la mère/mer ! On s’envole… J’aime cette eau « pensive ». Peut-être l’heure des bilans de fin d’année pour chacun 😉 Ta capacité à trouver d’incroyables parallèles m’étonnera toujours 😉 Merci pour ta belle présence. Je t’embrasse bien fort.

    >Claudie :
    Beaux haïkus qui font rêver ! Coucou Claudie, j’espère que je ne t’ai pas plongée dans une solitude trop pesante. Coquille prison, le chant des vagues, quête de liberté… ton poème évoque ce repli avec espoir, beauté, douceur et musicalité. Merci pour ta belle écriture sensible. Bonnes fêtes.

    >Brigetoun :
    On l’impression de voir cette spirale se dessiner à travers tes mots déroulés avec grande précision. Me fait peur le petit point noir 😉 Tous meillerus vœux pour cette fin d’année, Brigitte !

    >Bourrache :
    Merci Bourrache pour tes écrits, je fais la pause comme la littorine ; je préfère les débuts d’année aux fins d’année 😉 Plein de bonnes choses pour toi. Bise vers la Belgique !

    >Cristina M :
    Adorable petit poème qui rend heureux, Cristina ! Merci la sensibilité de ton évocation. Tout plein de pensées chaleureuses vers ton Australie.

    >Monique :
    J’ai eu la chance de voir de mes yeux ce merveilleux tableau de Boticelli à Florence;-) Une expérience ! Dans cette série sur la mer, j’ai envie de rester au ras du sable et des vagues. Ils m’attendrissent ces petits coquillages tout simples qui affrontent les déchaînements de la grande bleue de l’ouest;-) Tu fais preuve d’une belle inspiration poétique dans tes écrits. Beaucoup de symboles forts dans tout ce qui appartient à l’océan.
    Le magnifique poème de Rainer Maria Rilke m’émeut particulièrement. Merci pour tes beaux commentaires et poèmes. Bonne fêtes à toi.

    >Nath :
    Bravo Nath pour avoir réuni toutes ces citations positives qui se font écho autour du silence ! Très agréable à lire et à penser. Bises vers toi.

    >Franc6 :
    Merci Francis de nous donner toutes ces précisions culinaires et œnologiques sur ce coquillage sans prétention à déguster en toute simplicité. Tes conseils sont à suivre en toute confiance. Je précise que Francis est un grand vigneron de Champagne gastronome 😉 Joyeuses fêtes à toi iodées bullées !

    >le sid :
    Quel reposant petit haïku 😉 Petite sieste poétique bienvenue;-) Bonnes fêtes de famille à toi et tes proches !

    >sabine :
    Quel pouvoir apaisant ces petits coquillages ou galets ont sur nous ; j’aime beaucoup aussi les prendre dans ma main 😉 Merci pour ta description toute en tendresse sereine. Mes meilleurs vœux vers toi.

    >Guess Who :
    Belle sagesse de tes mots, Tiago ; tourne tourne comme la vie qui se déroule sans qu’on ne puisse l’arrêter. Brise de mer vers ton sud, je t’embrasse.

  34. Merci Ossiane
    Pour la Vénus de Botticelli, c’est en effet un tableau qu’on est heureux d’avoir vu au moins une fois dans sa vie. Ce qui m’a amené à en parler, c’est avant tout ce petit escargot de mer et sa forme de spirale, de spirale au nombre d’or, de nombre d’or à la « divine proportion » , de Vénus en déesse, de deesse en grâce ect… voilà comment on est ammenéé à rêver sur ton Blog Ossiane, c’est que du bonheur!
    Bonne fin de soirée et profite de te remettre en forme pendant ce long week-end. Je t’embrasse.

  35. Ce petit gastéropode baigné de bleu me fait penser également à une galaxie spirale, galaxie, qui vient du grec galaxias ou coulée de lait ; les grecs voyaient dans le ciel comme des traces de lait venant du sein de la deesse Hera, femme de Zeus. Le sein, la deesse, la spirale tout tourne, tout s’enroule… comme nous sur notre grand vaisseau la terre… sur lequel Littorine comme nous est embarquée.
    Tu as raison Ossiane d’aimer ce thème. A partir de l’eau… il y a la Vie et ses cycles (les marées) cela rejoint les pensées de Guess Who. Bises.

  36. >Monique:
    Touchée que cet espace déclenche tant de rêveries. En tout cas tu rêves bien;-) Oui, le nombre d’or censé illustrer la perfection esthéthique et qui a inspriré les grands peintres… Cette Vénus pourtant disproportionnée quant au tombé de l’épaule et la longueur de son cou et qui inspire la beauté suprême… En photo, la règle des tiers en est dérivée; j’avoue que j’y fais attention quand je peux;-)
    http://rtsq.qc.ca/aiguillart/projet/rech/artmath/no_or/artor1.htm

  37. Ossiane

    Merci pour ce site au tître évocateur, que je vais m’empresser de lire, tu sais il parait qu’on parle aussi de nombre d’or en poésie, c’est ce qui conduit à l’harmonie, je ne sais plus malheureusement où j’ai lu cela, je crois qu’il était beaucoup question, si ma mémoire est fidèle de Rimbaud mais tout cela reste à vérifier.

  38. Une par une…doucement…se tenir au bord de la mer…pour ne pas tomber…et descendre ……..les marches qui s’évadent….C’est un escalier pas ordinaire…coeur de nacre et tendresse solitaire..qu’empruntent nos rêves…et qui nous conduit au creux de l’éphémère….C’est un colimaçon….qui emporte nos désirs et nos passions….dans un joli tourbillon….à la lisière de la déraison…C’est un coquillage….la plage est un mirage….au coeur de ton corps sage…sous une pluie d’orage…

  39. >Monique :
    Juste remarque sur ce sein qui a été évoqué précédemment. Je ne connaissais pas cette histoire.
    Oui, j’aime tout ce qui tourne autour de l’eau car c’est changeant, mouvant grâce au mouvement, à la lumière, au vent, au ciel, à la pluie; c’est un miroir aux reflets mutiples qui contient la vie et émet de la musique et des senteurs. Bonne nuit Monique.

    >Annick :
    Coucou en coup de vent, j’espère que tout s’est bien passé pour toi. Bises.

    >Danien :
    Bonsoir Damien 😉 Belle remarque à laquelle je n’avais pas pensé. Pensé à un œil, à ma fontaine spiralée oui mais pas à la mer 😉 Bizarre, je n’arrive pas à rentrer dans ton site…
    Belles fêtes et bonne année à toi.

    >Pierre b :
    Bonsoir Pierre, toujours un plaisir de te recevoir 😉 Comme toujours tu nous fais dévaler la pente des sentiments avec sensibilité et à petits pas. Ce cœur de nacre solitaire est une très jolie référence à l’image de notre âme en colimaçon. On se laisse glisser sans résister dans ton tourbillon imaginaire de mots tendres. Bonnes fêtes de fin d’année loin des embouteillages parisiens. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Aspe :
    Belles photos ! Dois-je en déduire que tu es un fou amoureux de la vallée d’Aspe qui est une magnifique région 😉

  40. >Aspe :
    Belles photos ! Dois-je en déduire que tu es un fou amoureux de la vallée d’Aspe qui est une magnifique région 😉

    Sauvage et mystérieuse : j’y suis attaché de coeur et de corps…, de pierres et de vents…, de rocs et d’estives…,d’eau et de poussières…, de rudesses et de caresses…,d’arbres et de bêtes…,de cuirs et de songes…,d’Espagne et de Béarn…,de sel et de parpaillots…, de sommets et de cagots…, de transumances et de pélerinages…, de matures et de lies et passeries…, glaces et neiges…, sang…, dans le soleil de juillet…, Coquillage à « Dame de Sarrance »…,…

  41. Grain de sable d’argent,
    Tu t’enroules, t’enfouissant
    Dans la plage au couchant,
    Pensant tromper le temps.
    La lune en murmurant
    Dans les vagues du vent,
    D’un rai bleu, d’un rai blanc,
    Te soupire au couchant.

  42. Douce nuit Anne-marie, ou bonjour selon et te dire que j’ai aimé tes quelques vers écrits ce soir si tardivement.

  43. 貝 ou kai

    Je ne sais plus
    la vitesse sauvage des vague
    « comme l’air est immobile »
    coquille
    貝 Littorine 貝 ou kai

  44. ___
    Peut-être les mots-murmures que l’on peut soupçonner lorsqu’on approche le coquillage solitaire auprès de son oreille …
    __

    La prière

    Ah ! si vous saviez comme on pleure
    De vivre seul et sans foyer
    Quelquefois devant ma demeure
    ……….Vous passeriez

    Si vous saviez ce que fait naître
    Dans l’âme triste, un pur regard
    Vous regarderiez ma fenêtre
    ……….Comme au hasard

    Si vous saviez quel baume apporte
    Au coeur la présence d’un coeur
    Vous vous assoiriez sous ma porte
    ……….Comme une soeur

    Si vous saviez comme je vous aime
    Surtout si vous saviez comment
    Vous entreriez peut-être même
    ……….Tout simplement

    Sully PRUDHOMME
    __

    Bon dimanche à toutes et tous.
    Ici, grisaille et pluie fine, pffff !
    Effectivement, je rêverais volontiers d’un soleil de juillet …

    Sourire.
    ___

  45. Bonjour,
    je te souhaite de bonnes et agréables fêtes de fin d’année avec ceux que tu aimes et qui t’aiment. J’espère que 2008 sera pour toi une année riche en émotion, que tu connaitras la santé mais aussi la réussite, enfin que ton blog continura à nous réjouir que tu auras la visite fidèle de nombreux lecteurs.

  46. ___

    Aspe : quelques lignes de ta part … et me voilà toute enrichie en vocabulaire.

    Estive … parpaillot … cagot …, je ne connaissais pas. Quant à « passerie », entre « passerelle » et « passerine », il ne figure pas dans mon vieux dico.

    Mais j’ai fait des recherches et j’ai trouvé !

    lie et passerie …

    http://dico.reverso.net/dictionnaire-francais-littre//dic/definition/lie%20%5B2%5D/44349?highlight=passerie

    Et … Notre Dame de Sarrance :

    http://www.1000questions.net/fr/chroniq/sarrance.html

    Voilà à quoi je passe mon temps en ce dernier dimanche de ma pluie de 2007.

    Merci pour le voyage, Aspe.
    ___

  47. Très beau mais aussi très triste ce poème de Sully Prudhomme
    Un rapide coup d’oeil en passant pour découvrir Bourrache qui n’est pas au mieux de sa forme, allez je t’envoie un peu de soleil de mon midi, mais par contre il te faut prendre avec le petit mistral qui n’est pas bien chaud et qui remet les idées en place. Plus qu’un jour et l’on tourne le dos à l’année 2007, on efface et l’on recommence autrement, mieux pourquoi pas, pour moi, également cela n’a pas été une année à marquer dans les annales, qu’importe les épreuves permettent de repartir plus fort;-)
    Un petit truc quand on a pas le moral, je le tiens de mon papa, tu penses très fort à tous ceux qui sont plus malheureux que toi et tu te dis que tu n’as pas le droit , au regard de tous ceux-là de dépenser ton énergie autrement qu’en leur venant en aide, c’est doublement efficace, cela ne supprime pas les raisons du mal être, mais cela donne des raisons de vivre.
    Bon courage Bourrache, je t’embrasse.

  48. Excusez-moi pour ce petit aparté, mais c’est ça aussi je crois, l’esprit du blog d’Ossiane, être attentif aux autres.
    Fugitive, oui en effet il suffit de regarder d’un peu plus près la nature pour s’apercevoir que tout semble avoir été conçu de manière presque mathématique et qu’il est fort difficile de bousculer cet équilibre pour garder l’harmonie,c’est le problème du beau. Qu’est-ce qui est beau ?
    J’ai envie de répondre, ce qui n’agresse pas, mais dans l’art ce n’est pas toujours vrai.
    Qu’est-ce que l’harmonie ?
    Mozart disait pour réussir une mélodie : « je cherche les notes qui s’aiment »
    Il y a de l’amour dans la beauté.

  49. ___

    Merci tout plein, Monique.

    Mais, tu sais … je fais la fête …

    … à ma dernière flemme de l’année !

    _

    IL FAUT BIEN Y CROIRE

    « Les jeux de ces curieux enfants qui sont les nôtres
    Jeux simples qui leur font les yeux émerveillés
    Pleins d’une fièvre qui les rapproche et les éloigne
    Du monde où nous rêvons de faire place aux autres

    Les jeux d’azur et de nuages
    De gentillesses et de courses à la mesure d’un cœur futur
    Qui ne sera jamais coupable
    Les yeux de ces enfants qui sont nos yeux anciens
    Nous eûmes plus de charmes que jamais les fées. »

    Paul Éluard.
    _

    Ossiane : désolée d’occuper presque tout l’espace mais soit ils sont tous déjà derrière leur fourneau, soit ils sont en train d’emballer les derniers cadeaux … dans leur chaumière … bien tranquilles.
    _

    Biz.
    ___

  50. ___

    Monique fait la montagne … je fais l’écho :
    _

    « Toute musique qui ne peint rien n’est que du bruit »

    Jean le Rond d’Alembert
    _

    Bon, l’est temps que j’arrête, là.
    ___

  51. …. soit ils sont comme moi ce matin en promenade dans la campagne, le nez rouge et la larme à l’oeil par le froid, mais j’ai rencontré un héron garde-boeuf, des aigrettes, des canards sauvages, des mouettes… et tout ce petit monde au bord du lac avait l’air bien heureux, je l’étais avec eux. Ils étaient bien moins calmes que notre petite littorine esseulée sur son algue verte. J’ai remarqué d’ailleurs qu’elle avait une petite larme au bord de sa coquille!!!
    Mais je vais la transformer à la manière de Musset :
    « Faire une perle d’une larme »

  52. >Aspe :
    Bonjour, message bien reçu vu la façon dont tu parles de cette vallée 😉 Ca donne envie d’y aller 😉 Beaucoup de vieux mots du terroir que je découvre avec plaisir. Mon petit doigt me dit que tu fais de l’alpinisme 😉 Bel après-midi !

    >Anne-Marie :
    Tu étais l’avant avant dernière cette nuit 😉 Superbe poème en enroulement autour de ce petit grain de sable qui veut s’échapper du réel et qu’on a envie de protéger. Beaucoup de souffle dans tes mots. Bises du dimanche.

    >Monique :
    Pas facile de répondre à ta question sur la beauté… en ce qui me concerne, je dirais que la beauté fait vibrer des fibres intimes ; elle crée des émotions joyeuses ou pas. Elle peut bousculer les codes traditionnels, créer la surprise, la fantaisie, la curiosité, la découverte et proposer un autre ordre des choses. Quant à l’harmonie, je dirais que c’est lorsque chaque chose est à sa juste place. Peu importe que l’œuvre soit rebelle ou pas Je pense à des tableaux ou photos dans lesquelles on se dit il n’y a rien de plus à ajouter tant ils fonctionnent bien. En revanche, je suis d’accord pour dire qu’il y a de l’amour dans la beauté.

    Tu vois de superbes animaux du côté de chez toi ! C’est du beau à vibrer.

    >jjd :
    Bonjour, contente de te revoir ici 😉 Ca me plait beaucoup cet œil sans cornes 😉 J’ai laissé le caracol vivre sa petite vie intérieure sur la grève. Bien à toi et bonnes fêtes de fin d’année.

    >Annick :
    Tu es bien arrivée, toujours aussi gourmande de la vie. Bises.

    >Bourrache :
    Je t’envoie un gros soleil de là où je suis ; il a fait très beau toute la journée. Laisse tomber Sully Prudhomme pour le moment car il ne va pas te requinquer 😉 Je préfère Eluard.
    Discute avec Monique si tu en as envie ; il y a peu de monde sur le net en ce moment ; tu ne vas pas beaucoup déranger. Ta note ne va pas bouger, je te le promets 😉 Ne pense pas à ce que les autres sont en train de faire car tu n’en sais rien 😉 Peut-être qu’ils sont tout simplement allés faire une balade dans la campagne 😉 Plonge–toi dans un bon roman pour faire comme la littorine et attendre que ça se passe 😉

    >MTO :
    Bonjour, contente de te revoir en poésie 😉 Bel arc-en-ciel de mots; ces petites bêtes n’ont pas de secrets pour toi. Merci pour ce bel haïku. Bises vers ta belle Bretagne.

    >Un autre Pierre… :
    Bonjour, il me semble qu’on s’est déjà croisés ici 😉 C’est avec grand plaisir que je reçois cette grande brassée de vœux fleuris;-) Oui, j’aimerais que 2008 soit riche en émotions et encore plus intéressante à vivre 😉 Merci pour ta fidélité silencieuse, je te retourne tous ces bons vœux. Tu es le bienvenu sur le blog. Bonne année à toi.

    >Fugitive :
    Tu as toujours la réflexion juste qui parle si fort à chacun de nous. Dis-moi ton secret 😉 Bises très chaleureuses vers toi.

  53. ___

    Maria-D : si je comprends bien … même dans les coquillages … y’a des pressés … et des pas-pressés …

    Ah, la vie quand même …

    Clin d’oeil à toi.
    ___

  54. A marée basse
    Littorine
    Ou bigorneau
    Sont les lettrines
    D’un poème de mer
    Un cantique à l’univers
    Qu’écoutent en silence les ormeaux

    ————-

    tous mes voeux de bonheur d’amour d’amitié à toutes et à tous
    ———-

  55. >Maria:
    Ca bouge, ça marche de côté, c’est un signe, ça vit;-) Merci pour le souffle de ton passage iodé spiralé;-)

    >Pierre:
    Beau poème! J’aime ton « temps retrouvé » dans cet enroulement mais ça ne doit pas durer, on est bien d’accord;-) Toc toc, petite littorine….

    >amichel:
    Ton poème fait rêver avec ces petites lettrines qui font rêver les grands ormeaux. Un beau chant marin pour entamer la nouvelle année. Merci pour tes bons voeux Michel; je prends tout ce que tu donnes;-) Bonne année pleine de joie et de projets pour 2008 et merci d’être toujours là;-) Je t’embrasse chaleureusement.

  56. Coucou !
    Ayant « loupé » quelques épisodes pendant les fêtes, et de retour à la maison, je rattrape le temps perdu :

    Vision médiévale…

    Littorine,
    Lettrine
    Du
    Littoral,
    Enluminure
    Animale

    Vision étrange…

    Les touches du clavier
    Se sont regroupées
    Pour encercler
    Le
    G !

    Vision pratique …

    La pomme
    A été réparée…
    Ondée fraîche
    Et vivifiante…
    On va pouvoir
    Se doucher !

    Vision gourmande…

    Dégustation
    Sans modération :
    Bigorneau
    Ou littorine,
    Sur un lit de « mo »
    Plateau de « kai »

    Vision poète…

    Chut …
    Entraînés dans la spirale
    Nous nous laissons aller :
    Hypnotisés,
    Fascinés,
    Un seul mot :
    C’est la magie
    Du bigorneau !
    Chut…

    PS : Merci à Ossiane pour la leçon de japonais !

    Maintenant, allons déposer un petit commentaire pour « danseuse »…

    Bises
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  57. Un délicat baiser
    Se spirale délicatesse
    De murmures indicibles
    Que l’âme du coquillage
    Boit et se rêve paisible
    En amour éternel
    Sur le colimaçon du temps

  58. Ossiane ,
    Beaucoup de peintres, musiciens , sculpteurs, écrivains , mathématiciens, philosophes… se sont penchés sur le problème de la beauté, il n’est pas facile en effet d’y répondre, cet été j’ai lu les Cinq méditations sur la Beauté de François Cheng , intéressant et riche de citations dont celle de Mozart citée plus haut.De l’auteur ceci :
    « Tout le monde n’est pas artiste, mais chacun peut avoir son propre être transformé, transfiguré, par la rencontre avec la beauté, tant il est vrai que la beauté suscite la beauté, augmente la beauté, élève la beauté… »

    J’aime bien ce que tu dis à propos de la beauté en ce qu’elle  » fait vibrer des fibres intimes », c’est effectivement une manifestation d’émotions profondes propres à chacun et c’est pour cela que la beauté est peut-être indéfinissable.
    Balthus a raison lorsqu’il dit : « je continue à regarder le monde avec des yeux d’enfants, c’est le plus beau regard qu’un peintre puisse avoir »
    Oui, tout est dans le regard et dans ce que ce regard transmet à l’âme.

    Compte à rebours 2008(-1) Bonne soirée à tous.

  59. >Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee :
    Tu as mangé du lionnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ;-)) Tu as une forme d’enfer !
    Tes trois commentaires m’ont beaucoup amusée car je les ai vus espacés de cinq minutes. Je me suis dit que les vacances avaient du bon. Quelle tonus, quelle inspiration, quelle verve, quel humour ;-)) Tu t’es effectivement bien rattrapée ;-))
    Tu as beaucoup gâté la littorine avec toutes ces approches joyeuses pleines de fantaisie 😉 Je réclame un plat de bigorneaux pour le jour de l’an ! merci pour ta belle vivacité et ton amitié. Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.

    >Annick :
    Ame sereine tu as ce soir ; repos bien mérité pour toi. Merci pour ton joli poème en colimaçon. Bises de nuit !

    >Monique :
    J’ai également lu ce livre de François Cheng et j’ai failli le mentionner tout à l’heure. Je pense que chacun a au fond de soi une petite fibre sentimentale, artistique, poétique car nous sommes des humains dotés de sentiments. Simplement, elle est plus ou moins enfouie soit parce qu’elle n’a pas été sollicitée, parce la capacité à exprimer des émotions n’a pas été encouragée. L’éducation, la recontre, la curiosité permet de la faire jaillir avec le regard et la création ensuite. Le milieu social joue pour beaucoup dans cette aventure de la beauté.
    J’ai vu un bon film sur cette incapacité à exprimer ces sentiments intérieurs. Il s’agit de Flandres de Bruno Dumont. Peut-être que tu connais… Bonne fin de soirée.

  60. Non malheureusement je ne connais pas ce film, mais j’en prends note merci Ossiane. Je suis complètement d’accord avec ce que tu penses, c’est vrai que l’éducation et les rencontres y sont pour beaucoup en ce qui concerne notre réceptivité, j’avais une mère musicienne, j’ai un fils musicien, ce n’est pas un hasard je pense.
    Il est tard, je me suis laissée avoir par ma lecture. Bonne nuit. Je t’embrasse.

  61. >Monique:
    Tu as en effet beaucoup de chance car tu as pu très tôt avoir une senisbilité à fleur de peau car imprégnée par la beauté musicale. C’est là où je trouve que la nature est injuste. Je pense à tous ces gamins déshérités qui n’ont que la survie comme ligne d’horizon. Bises.

  62. Je repense à un livre de Umberto Ecco, lourd volume richement illustré
    qui me fait juste penser que la beauté c’est de l’intime entre soi et soi
    et pas uniquement de l’universel et que le relatif si il ne prévaut pas est souvent de mise.

    Ossiane a fort bien défini les tenants essentiels.

    L’esthétisme n’est pas loin mais les arts en traitent bien.
    L’architecture, l’art royal est peut être une espèce de somme qui
    fait apparaître encore plus l’harmonie, l’équilibre et la plénitude.
    Je pense aux esquisses de Niemeyer et aux deux reportages qui lui ont été consacrés pour ses 100 ans dans le monde 2 et sur arte.

    je ne me lance pas je ne suis qu’un béotien encore ébahi et qui ne demande
    qu’à béer d’aise face aux béances que la beauté ouvre en moi et révêle.
    Entre culture et partage.

    Merci d’avoir lancé ce thème ça fait réfléchir.

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