Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Elle ouvre ses bras
elle ondule son corps
elle donne son coeur
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Elle ouvre ses bras
elle ondule son corps
elle donne son coeur
Ossianne ton haïku est trop parfait – qu’ajouter ?
des yeux d’ombrelles fragiles
nuit végétale des algues éponges
sur la muraille des murmures
le sommeil arrive
comme un navire
au port
…danse…
l’unique chant du soir
est le bruissement lent
d’une goutte de pluie
sur une feuille de saule…
énergie contrainte;
élan du mouvement,
raideur de la matière,
elle se détache sur un monde mouvant,
fluide,
reine brune sur fétus verts
Elle naît de l’eau de la lumière
Sans cesse modelée
Des flux et des reflux
Elle est chair
D’iode
Et de grenat
Et peint ton âme lyre
Celle que ta main sculpte
De lignes apaisantes
Est muse, révérence
Ballerine marine
Et statue andalouse
Instant de fandango
Pauvre goémonier
J’ai emporté son ombre
Avant que la marée
Ne la laisse
Froissée
La nuit abandonnée
Il y a sur les grèves, des parfums envoûtants et des pensées intimes, des herbes anonymes
Sous les projecteurs
la danseuse du ventre
se coule douce
Une algue brune
dichotome et dansant
au gré du courant
Se ploie se déploie
une fronde effrontée
se trémousse
le temps s’efface
le temps s’arrête
le temps d’une danse
les corps se balancent
tout peu arriver
rien ne peut arriver
nos gestes qui s’accordent
sur le temps sur le silence
a l’écoute des yeux
a l’écoute des mains
harmonie des mouvement
jeux de séduction
le temps d’une chanson
le temps d’une soirée
le temps d’une vie.
La musique qui s’arrête
Des sourire qui se quittent
Des souffles qui se séparent
reste l’impression de ton corps
et le rytme de ton coeur
sur laquelle mon âme danse.
C’est alors qu’insoumis
le temps reprend sa cadence
au son infernale de la vie
sur la quelle je clodique
en attendant de voltiger
sur la piste aux rêves
cette poésie du mouvement
Sur la grève du temps
une vague berce en silence
la danseuse aux yeux couleurs de mer
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Epuisé par de trop longues nuits au service du rêve des enfants, le renne du Père Noël a paumé un de ses bois, dans l’eau du temps, avant de sombrer dans l’oubli … jusqu’à l’année prochaine.
___
Belle journée à toutes et tous.
pas daguet ni même aux aguets
comme bois vivant de cervidé
pas ramures sans amures
l’algue brune sans rainures
plate mais pas encore évidée
solidement ancrée et bien dressée
>Bourrache: merci pour l’inspiration
Ebats d’une sirène
En ondes de volupté
Ballet amoureux
Ossiane
Le réveillon continue, avec ton haïku calligramme….difficile de retourner les pieds sur terre.
De beaux écrits très aériens
Belle journée à tous
Bises, Ossiane
Belle note Ossiane… merci… l’Espagne en moi se réveille…
El oro del sol
Gitana andaluza
Baile flamenco
—
http://www.interet-general.info/IMG/Espagne-Danseuse-Flamenco-Caroline-Gold-1.jpg
« SUEÑO
Mi corazón reposa junto a la fuente fría.
(Llénala con tus hilos,
araña del olvido.)
El agua de la fuente su canción le decía.
(Llénala con tus hilos,
araña del olvido.)
Mi corazón despierto sus amores decía.
(Araña del silencio,
téjele tu misterio)
El agua de la fuente lo escuchaba sombría.
Araña del silencio,
téjele tu misterio.)
Mi corazón se vuelca sobre la fuente fría.
(Manos blancas, lejanas,
detened a las aguas.)
Y el agua se lo lleva cantando de alegría.
(¡Manos blancas, lejanas,
nada queda en las aguas!) »
Federico García Lorca (1898 – 1936)
—
Voltige dans l’eau
L’ondine se dandine
Frénésie d’amour
Bonjour Ossiane, c’est la première fois que je laisse un commentaire mais je suis déjà venu ici des dizaines de fois, la faute à Google. Dès que je cherche quelque chose poétique, je tombe ici. La première fois, c’était le mot « isthme ».. Apparemment, les mêmes choses nous inspirent.
Même si les photos et les haïkus ne me parlent pas beaucoup, j’aime beaucoup ton blog, qui est vraiment très bien fait et mérite d’être aussi bien référencé.
je sens
les palpitations de ton coeur
les vibration de ton corps
les ondes de ton âme
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En clapotis, par vagues ou tempêtes de mots,
… parcequ’elle nous a déjà tant aspiré, inspiré
http://www.dailymotion.com/playlist/x679q_phgabin_alain-barriere/video/x35lsw_alain-barriere-a-regarder-la-mer_music
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Et tout son corps
De rouge
Se vit dans la lumière
En gouttes de son sang
Qui font battre son coeur
Et ondulent son corps
De son âme aimante
Bonjour à tous,
Joli la poésie de Marc, où l’on retrouve toute l’émotion d’une première danse…, Joli les bois du renne, de Bourrache, amusante image de circonstance.
Gracieux les poèmes de Claudie Jeandler et Tay.
Saccadée, la poésie de Thierry comme sur un pas de danse
Pur hasard, Maria-D j’ai actuellement sur mon bureau un livre sur Federico garcia Lorca celui qu’on appelait « le rossignol andalou » grand écrivain, poète et musicien.
______
La phéophycée, danseuse océane
Elle a revêtu sa robe brune
Et de ses doigts graciles
Tout en dansant, frôle
La surface de l’eau.
Comme les doigts sur la guitare
Trois petites notes
Pour quelques ronds dans l’eau
Pour quelques pas de danse
Et le mouvement gracieux
De tout son corps aimant
Comme une main tendue
Pour cet autre qui la cherche.
Danseuse
Belle ondine
Entre les roches cristallines
Tu frétilles en amazone marine
Les fonds marins, médusés
Admirent tes sauts de ballerine
Belle ondine
Entre les roches cristallines
Les algues suivent ton rythme
Et, le ballet,
Feux-follets d’embruns
Qui se dandinent
S’achèva, en rêve d’opaline
En une contredanse câline
Et, le coeur de la belle ondine
S’ouvrit, comme une fleur,
Et, le crustacé amoureux
L’emporta dans ses pinces
Pincé de trop d’amour
Il avait succombé
A ses sauts exaltés
Tout flamboyant d’amour Annick, tu es merveilleuse !
Elle est chasseresse,
Elle est tendresse
Elle est Hotesse,
Parfois , se blesse
Mais rtien ne presse…
Rêves de caresses…
___
La nuit appartient
A la danseuse d’ombres
Algue verte, algue sang
Ange et démon
Crête de la vague
Menant ses moutons à l’horizon
Aspérité du rocher sauvage
Ficelle et lambeau
Danse – murmure – caresse
Caoutchouc – glu – marécage
Ondoiements étranges
Curieux voyage
Cahotique barque du rêve
Atteignant le rivage
Passage obligé
De l’obscurité au point du jour
___
Petit contrecoup d’après Noël, je suis un peu KO 😉
>Brigetoun :
Tu as bien ajouté, Brigitte. Comme toujours des termes bien choisis et précis qui laissent filer un ressenti bien personnel. Je ne pense pas être vraiment dans l’esprit du haïku sur cette note mais tant pis 😉 J’écris ce que je vois et sens 😉 Bises.
>Bernard :
Superbe, Bernard ! Beaucoup d’élégance et de légèreté dans la description de cette herbe ondoyante aux accents de grand sud. Belle conclusion ; il s’en passe des choses sur ces grèves anonymes 😉 Je t’embrasse.
>Pierre :
Merci pour ton beau passage ondulant à trois voix alors que tu es très pris par ailleurs 😉 Toutes mes félicitations 😉 Bises.
>Marc :
Belle danse chaloupée le temps d’une pause dans l’agitation de la vie, Marc 😉 Vibrations, palpitations, mouvement qui suivent avec grâce le balancement de cette danseuse végétale. Merci beaucoup.
>Aspe :
Le bercement apaisant et fascinant continue avec ton beau poème , Aspe 😉 Tu as une belle écriture. Bonne fin de soirée et merci.
>Tay :
Plus j’avance dans vos commentaires, plus ce doux bercement se fait ressentir 😉 Mes paupières se ferment, il faut que je me reprenne 😉 Merci pour cette belle évocation.
>Bourrache :
Beau poème bien senti, Bourrache ! J’aime ton image d’ange ou démon. Oui c’est un drôle de voyage que je vous ai proposé 😉 A mi-chemin entre rêve et réalité. Je t’embrasse.
>Claudie :
Suite à toutes vos berceuses poétiques, je plane complètement cette fois ; il va falloir que je redescende sur terre 😉 Merci pour tes beaux haïkus ondoyants et ta poésie pleine de douceur et d’amour. Beaucoup de « ine » qui impriment un rythme chaloupé à ta poésie 😉 La bise d’après Noël.
>Maria :
Les couleurs du sud ne t’ont pas échappé 😉 Merci pour ces belles rêveries espagnoles desquelles tu sembles très familière. Bises.
>Annick :
Ton cœur déborde d’amour une nouvelle fois 😉 Tu es une grande sentimentale, Annick. Merci, je t’embrasse.
>Monique :
Merci de m’apprendre le nom de cette algue brune. Voilà une délicate évocation de sa danse aquatique ouverte vers l’autre. Merci pour ta belle plume, bise du soir.
>Fauki :
Les « esse » t’ont particulièrement inspiré 😉 Sonorité qui invite à la rêverie en prenant tout son temps. Tu es très zen après Noël 😉 Bonne fin de soirée.
Bonne nuit et fais de beaux rêves Ossiane. Bise du soir
com. posé cet après midi et disparu… je retente
Chorégraphie de l’air
Chorégraphie de l’eau
Chorégraphie de la terre
Chorégraphie du feu
Amour…
… Vie…
… … Mort…
… … … Passion
Dame Nature danse sa vie
http://fr.youtube.com/watch?v=rvAiSmQu_Ic
Ta danseuse du matin si belle et si légère… la danse et tous ce qu’elle procure comme bonheur… comment ne pas penser au grand Béjart … au magnifique Jorge Donn et au sublime Boléro de Ravel…
http://fr.youtube.com/watch?v=Lnut9tB78BE
Belle nuit à vous tous
et à toi Ossiane grand merci
Marie
Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C’est la maclotte qui sautille
Toutes les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie
Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu’elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux
Les brebis s’en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d’argent
Des soldats passent et que n’ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je
Sais-je où s’en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s’en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l’automne
Que jonchent aussi nos aveux
Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s’écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine
Guillaume Apollinaire / Alcools
Elle est arrivée
Par delà les mers
Son cops est une liane
Sa peau de cuir rouge
Elle s’est avancée
Danseuse des îles
Souple et gracile
En pleine lumière
Face au soleil d’or
Son cœur elle lui offre
Ses bras elle lui tend
Pour une douce danse
Qui les fera amants
—
Belle et douce nuit
>Hector:
Désolée de ne pas avoir réagi plus tôt mais je viens de te retrouver dans mes spams sans que je comprenne pourquoi ! Bienvenue à toi !
Merci pour tes gentilles impressions sur mon blog 😉 Tant mieux si on me trouve facilement 😉 Au plaisir de te croiser à nouveau.
>Monique :
Douce nuit à toi Monique 😉
>Maria :
Cette algue ondulante t’inspire bien des choses 😉 Tes choix sont toujours pleins de surprises qui font rêver. Tous les sentiments dans la nature avec cet étonnnant Microcosmos que j’ai vu à sa sortie… et ce formidable boléro qui colle parfaitement à la photo avec une lumière rouge en plus 😉 Merci également pour ton beau poème rouge et or qui clôt la journée en beauté. Bonne nuit Maria, je t’embrasse.
On dirait presque un morceau de notre belle croix occitane
et dans cet éclatement de couleurs sang et or
on croit distinguer la livrée catalane
Bonjour à toutes et à tous,
J’aime les danseuses,
De n’importe quel pays,
A voir leurs corps se déhancher,
Naturelles dans leurs mouvements onduleux,
Sagesses d’un instant, puis transes, merveilleux,
Elégances des gestes, des pas,
Symboles de l’universalité, de l’humanité, dansez avec moi.
Claudie, Bourrache, Maria, Monique, j’ai adoré vos écrits ! Merci !
Annick, tu es Unique !
Neyde, mon Amie Brésilienne, si tu me lis, bisous et as tu reçu mon mail ?
Catherine, si jamais, tu me perçois entre ces poètes, je pense à toi et rien reçu ?
Ossiane, excuse mes mots personnels, mais apparament j’ai du mal à joindre certainesAmies. Tu m’en voudras pas ? Ah ! je t’avais laissé un message sur ta note précédente, tu m’as loupé, pas grave.
Je t’embrasse,
OLIVIER
Hé, A TOUS, j’espère que votre NOEL s’est bien passé !!!!!
Ah ! Maria-D, superbe la danseuse de flamenco ! j’ai une amie qui danse et j’ai vu deux spectacles, c’est splendide ! tout en rondeur, claquements et rythmes !
Bisous
Olivier
joli poème, MariaD,
merci à toi, tendre Olivier, ..
merci monique pour ton appréciation
je fais de la danse
du rock alors peut être cela m’aide t’il !
j’aime bien ta danseuse océane
comme un don de soi
maria d il y tout cela dans la danse
la naissance la vie la passion la mort
bonne journée a tous
un poeme ecrit au mois de novembre
ou le soir venu le soleil illumine tout l’horizon
Flammes
J’admire l’œil glorieux
Le ciel pastel, gris bleu,.
Au loin sur la ville
Toutes les maisons brillent !
Sous l’air frais de novembre.
L’incendie étreint l’horizon ;
Le feu flambe sous le tison ;
Mon cœur gèle et tremble ;
Dans l’âtre de cheminée,
D’une simple allumette,
Je t’ai fais danser en fumée !
Pauvre petite amourette !
Je m’assois pensif et brûlant.
Sous la bûche flamboyante,
Je vois ton corps étincelant,
Ta bouche aux lèvres ardentes !
Et Le doux crépitement
De notre amour fringale,
Se consume rapidement
Et grille sous ces flammes !
Ta chevelure blond et dorée
Part en cendres et en fumée
fier devant ce triste foyer.
Transformer en brasier !
Le feu peu à peu s’éteint,
Et m’enveloppe de pénombre,
Ou je me calfeutre et feins,
De ne plus aimé ton ombre !
la danse m’inspire
onirique
Sur une musique lyrique
tu danse attirante comme la mort
exquise déesse onirique
ton sourire me jette un sort.
tes vêtement flottent dans l’air
et frôle à peine mon corps.
Et ton âme sur les accords
irise mes certitudes de verre
couvert d’une robe diaphanes
mon rêve est devenue femme
tournant comme une diablesse
profitant de ma vil faiblesse
ma volonté peu à peu se tarie
et Tu ondule sur mes vibrations
créant de turbulentes tentations.
naît alors le trouble de l’envie.
Et mon sang se met à bouillir
Coulant en désir dans mes artères,
brusque tremblement de terre ;
force insemblable prêt a jaillir.
de ma chaleur je t’enrobe
Mes yeux rouge comme ta robe
Caressant le honteux dessein
De caresser tendrement les tiens
Tu t’approche de ma bouche
Et tes lèvres furtivement me touchent
Assoiffé et Sentencieux Je me lève
Arrêtant la musique je t’enlève.
Ben, dis donc, Marc … tu vas prendre feu … je me demande si une petite période de gel ne te serait pas favorable …
Hé, c’est très clin d’oeil et très sourire, ce que j’écris, hein !
_
Selon la forme
La poésie
Et son sursaut délié
Selon le corps
La danse
Dans son absolution de temps
Ensemble les grands mouvements
Du ciel et de l’éternité
Feu glacé sous les braises
Rythment la mouvance de l’air
Allégorie lyrique
Flamenco
Epure tragique
Tango
Avant cet ultime acquiescement
D’alliance et d’unité
Gourmandise des vivants.
–
Bonne journée à tous:)
Merci Olivier et Marc, la danse est un sujet fort évocateur, pour beaucoup d’entre nous, échanges et chaleur, musique et grâce, c’est un art. Les mots ne sont plus seuls pour traduire les émotions, vient le corps et son gestuel comme on a pu l’apprécier dans le boléro de Ravel envoyé par Maria-D. Beaucoup de ressenti chez John Donn, tout son corps devient langage et cris de l’âme, La chorégraphie de Maurice Bejart est extraordinaire. Les mots font place à l’expression corporelle jusqu’à la plénitude. C’est une forme d’expression que j’aime beaucoup.
Je dépose quelques citations. Il y en a d’autres, mais j’en garde pour plus tard …
Bises
Il n’est rien de plus urgent que d’apprendre la patience, le plaisir de se perdre, la ruse et le détour, la danse et le jeu, pour se retrouver capable de façonner sa vie comme une ironique oeuvre d’art.[Jacques Attali] Extrait de Les Chemins de la sagesse
Le charme et la beauté c’est la fleur de la peau, la danse qui flambe dans un oeil, la lumière que porte un sourire.[Yvon Paré] Extrait d’ Anna-Belle
La danse est une poésie muette.[Simonide de Céos]
Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.
[Yuri Buenaventura]
L’eau te caresse
Tendrement
A fleur de peau
Tu ondules
Les ondes belles
Ton calligramme Ossiane est d’une grande élégance.
Les couleurs sont très belles : rouge et or, à côté de l’évocation de la danse, il y a aussi comme l’exprime Marc, la flamme qui se tord et réchauffe.
L’ensemble photo, calligramme, poème est très vivant, l’eau, le feu, l’amour.
__
Au sortir de l’eau
De ton coeur jaillit la flamme
Symboles de vie.
___
Là encore on retrouve le yin et le yang et le symbole alchimique de tout élément qui contient son contraire, le yin contient le yang.
« le yin qui est dans Li est le feu
le yang qui est dans Kan est l’eau » (selon les alchimistes taoïstes)
Mais restons en, à la beauté tout simplement.
Elle se saigne
de sa vie
Elle la donne
à boire sa vie
Puis elle
se danse
En
silence
Se remue
doux remous
Tendres
clapotis
Dans la valse
du tant
Merci Marc, Monique et Nath,
j aime bien celle là…et je te cite:
et puis non, je te cite pas, car à les relire, elles me plaisent toutes, ces jolies citations. Merci.
Petit coeur bouillonnant
De bel amour aimant
Tu danses fort et faible
Dans le tendre baiser
Accordéon souple et soufflant
T
Merci Marc, Monique et Nath,
j aime bien celle là…et je te cite:
et puis non, je te cite pas, car à les relire, elles me plaisent toutes, ces jolies citations. Merci.
Petit coeur bouillonnant
De bel amour aimant
Tu danses fort et faible
Vertiges doux se tremblent
Dans le tendre baiser
Le délicat l’osé
Accordéon soufflant
De ton bel corps amant
Tu impulses et expulses
Dans tes feuilles en mousses
Bel habit poésie
Le souffle de la vie
La danse comme langage universel…selon Béjart:
Dans sa préface des « Lettres sur la danse » de Noverre, le plus éminent théoricien et chorégraphe du 18e siècle, en réponse à une question sur l’importance des mythes dans la danse, Maurice Béjart affirme « Les mythes sont les fictions poétiques et populaires d’une vérité religieuse. Il est donc certain que la danse se plaît dans les mythes puisqu’elle y est comme dans son univers propre. Elle fait partie intégrante des mystères égyptiens, de ceux d’Eleusis et des mystères iraniens. Ne servait-elle pas à l’ époque à leur traduction , leur illustration. «
Les mythes existant selon Camus pour que l’imagination des hommes les anime, Béjart a vu là bien des sources d’inspiration , avec cette liberté de ton qu’il affectionnait .
Emboîtant le pas de Nietzsche , avec cette célèbre formule prêtée par le philosophe à son Zarathoustra- « Je ne pourrais croire qu’en un Dieu qui saurait danser »
Merci Maria-D pour les liens …Je les garde pour un peu plus tard quand j’aurai un peu plus de temps…
Bises à tous
Danser est le fin mot de vivre et c’est par danser aussi soi-même qu’on peut seulement connaître quoi que ce soit : il faut s’approcher en dansant.
[Jean Dubuffet] Extrait de Prospectus et tous Ecrits suivants
La vie, ça bouge, ça bourdonne, ça construit et démolit, ça avance et ça recule, ça danse. Et ça meurt.[Gilbert Langlois] Extrait de Le domaine Cassaubon
La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu’elle n’est pas une simple traduction ou abstraction de la vie ; c’est la vie elle-même. [Henry Havelock Ellis] Extrait de La Danse de la vie [+]
La danse est une cage où l’on apprend l’oiseau.
[Claude Nougaro] Extrait de La Danse
Il y a la voix rouge
dans cette eau de soufre
un lance pierre au bord des yeux
et puis les bras noyés
ce doigt tendu vers l’impossible goutte
mais elle
dans sa robe de gélatine
elle ne sait pas qu’elle est si près de ce qui noie
dans l’ovale de son visage
qui saurait dire où sont
les yeux
le nez
peut-être déjà enfouis dans les remous du sable?
…
Votre blog est superbe
la piste de danse nous appartient,
le temps d’une valse,
le temps d’un slow,
tu m’emportes, me transporte.
dans tes bras,
au son de la musique,
tes pas me guide,
sur cette piste incertaine, vers laquelle tu m’entraine…
Je suis un peu moins présente car je profite de cette période pour ralentir le rythme et souffler un peu mais j’ai l’impression d’être encore plus fatiguée qu’en temps normal 😉 Sans doute les nerfs qui tombent 😉 Merci à vous tous d’être là.
>Thierry :
Merci pour cette évocation de la croix occitane.
>Olivier :
Bonsoir Olivier, ton message m’a filé entre les doigts ; il a dû s’égarer dans les profondeurs du réseau ;-( Désolée. Merci pour ton beau poème en mouvement ondoyant. Bises.
>Marc :
J’ai bien compris que la danse t’inspire particulièrement dans ces deux poèmes 😉 Des flammes de l’amour au désir ardent, ton écriture est bouillonnante de sensualité et de fougue 😉 Bravo pour la beauté de ton écriture. Merci à toi.
>Alix :
Merci pour ce texte sur l’approche de Béjart ainsi que pour ton beau poème sur l’écriture du corps en épure. Je t’embrasse.
>Monique :
Tu es une visiteuse idéale ; -)) J’hésite toujours un peu avant de partir vers une palette de couleurs très différente mais bon, il faut oser pour faire passer ce qu’on veut dire. Merci pour le superbe décryptage de mes images. Je découvre des choses 😉 Bises de nuit.
>Annick :
Jolis petits poèmes, Annick. Ton dernier est celui que je préfère. Ca bouillonne et respire 😉 Bonne nuit à toi.
>Nath :
Quelles belles citations sur la danse tu as trouvées ! J’aimerais tant pouvoir photographier un ballet classique ou contemporain… Un grand merci à toi.
>Viviane :
Bonsoir Viviane, soyez la bienvenue sur le blog. Merci pour cette belle poésie bien fidèle aux formes, à la matière et à la couleur de cette algue au bord de la noyade. Beaucoup de sensibilité dans votre écriture. Je vous invite à retser parmi nous si le cœur vous en dit. Bonne nuit à vous.
>Sabine :
Belle idée d’évoquer cette piste incertaine vers laquelle la danseuse est entraînée malgré elle. Merci pour la sensibilité de tes mots. Amitié.
Douce nuit à toi, Ossiane, et comme je lis ta fatigue qui tombe, je t’enveloppe de tendresses.
Je ne me réveille jamais la nuit, mais cette nuit particulière, unique, avant ce gros déménagement de demain, je viens de me réveiller,
et, pensant me rendormir fort vite, je suis venue lire et regarder une belle page..
et je me rendormirai heureuse, ce coquillage est fort beau.
bises, je prends la route de demain, au 31 de ce mois, car pas certaine de te lire et vous lire ces trois jours. Bises.
Gracieuse et élégante,
avec son regard pétillant,
elle danse dans l’eau cristalline
pour notre plus grand plaisir…
ça ne rime pas beaucoup, mais l’intention y est ;O))
perdu dans les limbes du temps
vétu de ta jupe corole
tu prend ton envol
découvrant ton corp calice
qui flotte dans les airs
sous mes yeux captivé
qui te dépose des caresses
pareil à des myriades de pétales .
>Elleiram:
Bonjour, les rimes ne sont pas obligatoires en matière de poésie;-) C’est toujurs très difficile à manier pour ne pas tomber dans la lourdeur. Laisse filer d’abord tes émotions pour donner de la lègèreté dans tes poèmes. Le reste suivra si tu tiens à ces rimes. Merci pour tes mots joyeux. Bonne fin de journée et merci.
Danser n’est pas jouer
Alors du bout des pieds
D’un glissement
Furtif
Il n’y a pas de deux
Seul
Un enfantement
La recherche de soi
Là oui
Tout contre soie
Surprise
Connivence
Rougeur
Oh suprême élégance
Elle danse sur ses joues!
>Bernard:
Bonsoir Bernard;-) Ton poème est adorable de fantaisie, de jeux de mots délicats et décalés, d’images amusantes pleines de tendresse. J’aime beaucoup ton dernier vers;-)) Merci, je te souhaite une bonne nuit rouge;-)
Voilà une bien jolie danseuse !
Bienvenue dans mon
Domaine mystère
Plein de lumières !
Je t’accueille
De mes 5 bras
Grands ouverts,
Liane de la mer
Qui enserre
Et resserre
Les liens de l’amitié
Mais sans les étouffer :
Ce sont des liens sacrés !
……..
Le rêve des algues
Sédentaires :
Pouce levé
Elle fait du stop
Pour voyager
En pleine mer,
Se séparer
De ses attaches,
Et visiter
La Terre entière !
Bon, maintenant, rendez-vous à Nuage !
>Christine:
Comme nous nous retrouvons Christine 😉 Et de deux! Tu me gêtes beaucoup trop;-)
Un joli poème à cinq branches sur l’amitié; cela n’a pas été évoqué et un poème à croquer avec ton auto-stop marin plein d’humour;-) Allez on fonce par dessus les mers;-) Merci pour toute cette belle inspiration. Tu fais de sacrés progrès;-)
Par hasard un texte que j’ai apprécié :danse que je te regarde…
Alors je le dépose ici
http://www.fulgures.com/content/view/3029/42/
Bon WE