Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut, bas
Sable humide
l’eau s’accroche à tes pores
aimant de cuivre
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut, bas
Sable humide
l’eau s’accroche à tes pores
aimant de cuivre
Beau Ossiane… Beau ton haïku et les couleurs du calligramme…
Je te souhaite la bonne nuit… bise
—
Va et vient de l’eau
Sur les grèves de lumière
Rouille et cobalt
yaouh, c’est vraiment très très beau, merci Ossiane, je suis comblée toute douce avant d’aller dormir, tu es ma dernière lecture avant de fermer les yeux, et je suis gâtée encore…si belle photo, si beau calligramme, et si bel haiku, yaouh, comme c’est beau de si fin et précieux..
bonne nuit tendre, Ossiane, à toi aussi, Maria.
et mes derniers mots de nuit…
Intimement
Le sable
Et la mer
S’embrassent
En infini
Au beau goût
De sel de vie
Entre sable et eau
Zigzaguent tes couleurs,
Entre les mots
Ma bonne humeur.
« La terre est bleue comme une orange »
Histoire de Cu
Oublie l’or et l’argent
Et cultive ton champ
C’est ta ligne de force, toute ta différence
Le zinc est ton penchant
Préfère boire l’eau
En flux diamagnétiques
Attraction répulsion
Aussi des moments nuls
C’est la vie clairs de lunes
Le spectre des marées
Avec intensité
La rime potentielle
Et le fil conducteur
C’est ton âme ductile
De bleu embobinée,
Comme un solénoïde
J’aime ton induction
Ton noyau de faire doux
Ce Dé ϕ permanent
Je te tends la main droite
Et signe des trois doigts
P.S.: même faiblement, le Cu s’aimante; il lui suffit d’un chant!
Cuivrée comme ta peau
confins du ciel et de l’eau
enflamment mon coeur
à la façon d’un zippo
ionophore sémaphore
qui clignote autant
au doigt mouillé
lecture brouillée
> Ossiane: bel haïku et dualité des couleurs, la porosité est une notion de plus en plus utilisée en sociologie elle suggère, à la frontière entres des microcosmes, des échanges et une perméation d’idées qui diffusent et qui prennent leur temps. La capillarité est sous jacente …mais je ne me lance pas, la tête m’élance et je vais suivre le conseil de sven car le glogg n’a pas donné les effets escomptés. Merci pour ces couleurs intimement mélées.
………………………………..
la matière glissante
prendre le risque de la couleur
force de la matière
………………………………..
andrée wizem
dure plaque jaspée pour les yeux,
fouillis de soiries sombres pour les pieds,
des orteils je tate
tentant de prendre savoir de ce que je sens,
séparer l’eau du sol.
Ne le veulent pas,
et, gorgé le sable, devient eau,
et, rare, l’eau ne freine plus,
et se fait glissoire qui m’emporterait
si je n’étais toute
dans cette exploration
des textures, du réel
Attraction…
Le plus léger, j’écoute le plus léger bruit de la terre…
Je sais de quel silence coule l’eau, l’or du ciel, la chatoyance de l’air…
En fermant les yeux,
je devine la brillance du vert, l’ondulation de la lumière…
J’entends se dissoudre les cristaux de mer…s’égarer l’essence du noir dans la trace granitée des rochers… Je peux voir l’émeraude s’étaler sur la surface vernissée des algues, l’ambre s’alanguir bercée de marées…
Je regarde, les yeux fermés, comment la brume continue à tisser ce ciel fauve bas et nuageux au-dessus de cette étendue lavée de pluie, comment le crépuscule rend la plage de cuivre si incandescente…
Des profondeurs naissent les couleurs…
Je peux voir la vie palpiter fébrilement sous la vase, blanche comme l’ombre poudrée de la lune… Je peux sentir un peu gris sous les doigts le vent caresser ma joue…sous le rouge blessé.
Je sens que tu es là, tout près de moi…les couleurs m’attirent…
Et quand j’ouvre les yeux,
c’est le bleu qui surgit…le bleu du ciel grand ouvert…le bleu de la vie….
L’air est libre de couleurs…
L’attirance du sens m’entraine dans les profondeurs d’une réflexion ou le sable envivre ma pensée en flux et reflux des marées passées…
Bises Ossiane
…un peu gris sous les doigts, le vent…j’ai oublié « sous »… à plus tard, bonne journée à tous.
> superbe sven: la bronchite tu la soignes fort bien
> Brigetoun: bel effet de matière et de physique granulaire, je vais retrouver une référence du bulletin de la société française d e physique qui explique pourquoi les pas laissent des traces sur le sable gorgé d’eau.
___
Dualité – combat
Tapis persan or blanc
Gueule noire, mine charbon
Epousailles de raison
___
En ruissellements
la vague se retire
la plage respire
beau sujet et belle photo Ossiane
Intrusion éruption
je t’aime à deux faces
je suis attiré repoussé
par tes ondes magnifiques
je lévite et je t’évite
union fission
peur de m’attacher
peur du vide,
terrible dilemme
impossible fusion
transgression régression
dépassement des imites
jeux et plaisirs
violences souffrances
en liberté surveillé
prison évasion
de ta bouche tentacule
tu me retiens prisonnier
siguë qui met à mort mon âme
je crache et me décroche
pulsion répulsion
amour et haine
l’un sans l’autre
l’un avec l’autre
scission des sentiments
belle journée a chacun
Coucou, Ossiane
Ton haïku calligramme est très « attirant »
Roulis des vagues
Enlacement fusionnel
Dune embrasée
Bonne journée à toutes et tous
Bises à toi, Ossiane
Tu te découvres
ciel de mes espérances
en attirance
Qu’est ce que c’est beau, sven et jeandler.
napperons d’écume blanche
aiguille d’argent tirée dans le silence
la mer taille dans mon enfance
les draps rêches de mes rêves
qui se confondent avec cette grève
Françoise
Ossiane, vos photographies sont déjà des poèmes!
Poisson fossilisé
Muet depuis dix mille ans,
Muré dans sa gangue de pierre.
Dans dix mille ans
Il nagera encore dans la main
De ceux qui le découvriront.
La complexité
d’un réseau titanesque
liens en cascade
Je ne puis couper
Ce Sortilège de l’attirance
Fil de l’ existence.
> en harmonie planétaire avec Sven, attraction , gravitation
Une attirance ne serait-elle prémice d’une belle alliance ?
Terre et eau en flux et reflux
En mélange caresses recommencées
Sous un rayon de lune complice
Les amoureux se glissent
Dans l’ombre propice.
Chemin faisant, je me posais la question / quelle différence entre attraction et attirance, si ce n’est…l’attraction est une force plutôt de l’ordre du physique, et l’attirance plutôt de l’esprit ?
Attirance, irrésistible élan de la houle chahutant la mer en fougueuses éclaboussures, bouillonnements foisonnant, véritables catapultes cahotant dans l’écume, les étoiles de mer dansent en sirènes un ballet étourdissant, et comme galops effrénés, en étreintes fusionnelles, les vagues galvanisées par le frémissement de leurs caresses submergent la plage de sable, laissant un goût fruité d’amour dans ses fêlures festonnées de laiton et de cuivre, telles enluminures ancrées sur la dune dans un embrasement ardent où s’enlise l’infini bleuté de l’océan.
___
Juste en passant :
« Je sais que la poésie est indispensable, mais je ne sais pas à quoi ».
Jean COCTEAU
___
IndispenSABLE…
Attraction répulsion
Atomes en flexion réflexion
Pour mieux renaître en attirance
Je m’ annhile en toi naissance
Merci Ossiane de votre invitation .
___
Parmi des jeux d’ombres mouvantes
tremblent de magiques reflets,
et par les yeux une fraîcheur
entre , apaisante, jusqu’à l’âme.
___
Friedrich von Schiller
Humidité aspirée
Dans un bain d’ombre et de lumière,
Eau de mer
Aux reflets irisés et cuivrés,
Sueur salée
Du sable et de la Terre,
Par mille pores rejetée,
Une soif apaisée…
Coucou Ossiane et toutes et tous,
Que de beaux poèmes et haïkus déjà déposés en plus du talent d’Ossiane !
J’ai cru que…
Espoir déchu,
L’amour pas aujourd’hui.
Je vous embrasse,
OLIVIER
Merci Sven, Bourrache de passer, même si je ne saisis pas tout.
Bonjour et bonne journée à tous
Belle perméation d’idées pour THIERRY qui a du gaz à transmettre!
Poésie des extrêmes absolument fabuleuse de MARC où l’on sent des vécus , du ressenti, sans doute pas toujours indolore!
Du rêve généreusement partagé dans les mots de SVEN mettant tous les sens en éveil.
Un ballet de poésie en prose de CLAUDIE aux images sublîmes, j’ai aimé particulièrement « les enluminures ancrées sur la dune » pure poésie où les mots se marient de façon innattendue.
J’aime aussi la poésie de fil en aiguille de FRANCOISE
Et encore un exploit photographique et calligraphique d’OSSIANE admirable.
Enfin vous l’aurez compris, j’ai encore passé un moment agréable et paisible avec vous tous et vous en remercie du fond du coeur.
_
Dans la lueur cuivrée
Rasante et calfeutrée
Sur les bancs de la plage
Quand l’eau et le sable
S’étirent et s’attirent
Se mêlent et s’entremêlent
S’accrochent et se confondent
Il me vient une douce image
De deux amants
Qui s’enlacent et s’étreignent
Se fondent et s’entrelacent
Dans un long baiser.
___
Mmmmhhhhh, Monique….
la mer laisse un drap
frileux mes pieds doux frémissent
je croque la lune
iridescent et insistant
ce noir couché et foulé
dans l’entre deux mer
Profond et lumineux
rapeux et sirupeux
il alterne sombre et ardent
élancement balancement
le sable ressue et rue
étalon de nos élans
Sven
Thierry
pour la bronchite, pour la rhume
Allez
http://www.marie-tisane.com/guide.html
et adieu maladie!
>Maria :
Prem’s 😉 C’est vraiment ça ! Merci pour la justesse de ton bel haïlu.
>Annick :
Beau poème sensible, Annick, merci beaucoup !
>Emmanuel :
Bonne nouvelle Emmanuel, j’avais peur de vous donner des idées noires avec ma photo;-) Merci pour ton poème ondoyant.
>Bernard :
Belle originalité de ton poème teinté d’humour ;-)) Tu en connais un rayon sur cette histoire et sur les métaux en général 😉 Me voilà rassurée, un grand merci à toi !
>andrée :
Oui, une image à la limite du noir et blanc et de la couleur. Merci pour ton haïku.
>brigetoun :
Comme tu te projettes dans ces photos maintenant que tu écris plus longuement. Tes mots sont richement choisis mais tout en retenue aussi. Merci à toi.
>Sven :
Un beau texte planant, en suspension au-dessus du sable;-) Du noir jaillit la couleur ; je te rejoins sur cette sensation. En revanche, je ne sais pas l’expliquer. Je me suis en effet étonnée de partir d’une image si sombre et d’aboutir à ces couleurs éclatantes 😉
Différence entre attirance et attraction, je t’avoue que je ne me suis pas posée la question quand j’ai choisi le titre car j’y voyais un jeu de séduction irrésisitible entre le sable et la mer d’ou ensuite mon ambiguité avec aimant/amant. Tu as sans doute raison sur la différence entre les deux termes.
J’espère que tu vas mieux aujourd’hui. Bonne soirée à toi.
>Bruno :
Le sable va finir par t’engloutir, Bruno tant tu t’y projettes 😉 Bises.
>Bourrache :
Un poème qui fonctionne sur les oppositions qui finissent pas se rejoindre. Merci pour ton approche originale et indispen-Sable ;-).
>Pierre :
De beaux poèmes en attraction répulsion. Je sens que ce thème t’inspire et t’interpelle. Merci pour la douceur de ton écriture.
>Marc :
Belle et intéressante réflexion poétique sur cette attirance/répulsion. Bravo marc !
>Claudie :
Coucou Claudie, tant mieux si tu le trouves attirant car je me suis posée des questions avant de le publier 😉 Ce thème de l’attirance te va extrêment bien. Tes mots sont pleins de fougue et de sensualité. C’est superbe, merci beaucoup.
>Françoise :
Bonsoir Françoise, je me souviens de vous ; contente de vous retrouver sur cette note 😉 Merci pour vos compliments et pour ce très beau poème enluminé de blanc et de belles images qui font rêver. Bien à vous.
>MioModus :
Silence et respect devant ton image de poisson fossile qui fera toujours autant vibrer d’émotion dans un an ou dix mille. Merci pour cette vision originale.
>Feu roméo :
La toile du réseau sur cette grève et pourquoi pas… tous ces petits fils imaginaires qui nous relient les uns aux autres. Merci beaucoup.
>Monique, une commentatrice hors pair 😉 :
Beaucoup de sensiblité et de sensualité dans ton poème ! Belle recherche imagée dans tes mots concernant cette fusion. Un grand merci !
>Mathilde :
Bonjour Mathilde, sois la bienvenue sur cet espace 😉 Splendide poème de cet auteur que je ne connaissais pas. Un bel extrait très bien choisi pour la photo. Merci et bonne soirée.
>Christine :
Un poème bien senti avec cette humidité associée à la peau et à a la mer! C’est joliment décrit. Merci Christine, bonne soirée à toi.
>Olivier :
Bonsoir Olivier, tu n’as pas l’air d’avoir la grande forme. Petit coup de blues à vite chasser de ton esprit, Olivier. Pense aux choses positives. Je t’embrasse chaleureusement.
>le sid :
Magnifique haïku, j’adore ton croquement de lune ; c’est très poétique. Merci Yves, bonne soirée au coin du feu 😉
Sable humide
Mer sablonneuse
Chacun laisse ses traces
Quel sortilège heureux!
L’argent se transforme en cuivre
Le noir devient bleu…
Sa peau ridée
Danses du miel
Traces du temps
Le monde a-til vraiment besoin de poèmes ?
n’a-t-il pas besoin d’hommes heureux ?
De tes lèvres à mes lèvres
le poème ne serait qu’un paraphe
sans postérité sur l’espace fantastique
le temps émerveillé
la mort vaincue
toi et moi devenus vie
nous serions création continue
nul besoin de trace…
Mohammed Sahaba, Le Galet Tatoué
J’en reviens à la rouille que j’aime beaucoup et qui m’inspire souvent dans mes peintures … jette un oeil sur ces images…
http://recteur.blogs.ulg.ac.be/wp-content/files/Rouille.jpg
http://www.creativ-art1.com/Rouille%20&%20Bleu.jpg
—
La rouille / Maxime Le Forestier (1973)
L’habitude nous joue des tours :
Nous qui pensions que notre amour
Avait une santé de fer.
Dès que séchera la rosée,
Regarde la rouille posée
Sur la médaille et son revers.
Elle teinte bien les feuilles d’automne.
Elle vient à bout des fusils cachés.
Elle rongerait les grilles oubliées
Dans les prisons, s’il n’y venait personne.
Moi, je la vois comme une plaie utile,
Marquant le temps d’ocre jaune et de roux.
La rouille aurait un charme fou
Si elle ne s’attaquait qu’aux grilles.
Avec le temps tout se dénoue.
Que s’est-il passé entre nous,
De petit jour en petit jour ?
À la première larme séchée,
La rouille s’était déposée
Sur nous et sur nos mots d’amour.
Si les fusils s’inventent des guerres
Et si les feuilles attendent le printemps,
Ne luttons pas, comme eux, contre le temps.
Contre la rouille, il n’y a rien à faire.
Moi, je la vois comme une déchirure,
Une blessure qui ne guérira pas.
Notre histoire va s’arrêter là.
Ce fut une belle aventure.
Nous ne nous verrons plus et puis…
Mais ne crois pas ce que je dis :
Tu sais, je ne suis pas en fer.
Dès que séchera la rosée,
La rouille se sera posée
Sur ma musique et sur mes vers.
—
Attirance et puis après…
Le commentaire de 21h 29,concernant Monique et Neyde, posté 2 fois, n’est pas passé, je n’insiste pas…
Celui de Maria, sur la rouille , vient de s’effacer…ou d’être repeint en blanc? …
Ossiane,
je trouve la première photo très sombre même si elle a un effet miroir, je me suis surtout inspiré de la deuxième dans cette alliance or cuivré et azur… bonne soirée à toi, avec délicatessence…
Sven, tu viens d’écrire « nul besoin de laisser de trace »… l’ordi, il a suivi …
>MONIQUE
Merci, pour ton appréciation de mon poème. En effet, j’aime souvent associer des mots qui à priori s’appliquent à d’autres registres. Cele sort un peu des sentiers battus.
Ton poème plus classique a un charme très romantique.
Bonne soirée à vous tous…sous la couette, car il fait froid….et que SVEN soigne bien sa bronchite!
Bises à tous….et à toi, Ossiane, un bain de quiétude…par rapport à tous tes problèmes avec le Monde
Femmes des sables
Le safran exulte
Le cuivre se mélange
>Neyde :
Bonsoir Neyde, cette photo te laisse totute songeuse 😉 Bien vu d’asscocier le sable et l’eau dans les deux premiers vers. Bises givrées.
>Anne-Marie :
C’ets vrai ! Magie du virtuel et de l’imaginaire qui fait qu’on est libre d’inventer ce qu’on veut 😉 Merci pour tes vers en mutation.
>Nath :
Jolis petits poèmes de lumière dorée. Merci à toi.
>Sven :
Je ne comprends pas ce qui arrive à tes commentaires depuis hier.J’ai reçu ne alerte les deux premiers que tu évoques mais il n’y avait rien d’écrit à l’intérieur. J’ai seulement effacé
le premier. Si tu veux les reposter, envois-moi les que je les publie moi-même.
Vastes questions sur la nécessité de la poésie ou pas. Je ne sais que répondre… J’aime bien le mot de « création continue » On aime bien découvrir les traces laissées par les autres mais on n’éprouve pas forceément le besoin impératif d’en laisser soi-même. Je découvre un nouveau poète 😉 Merci et bon grog !
>Claudie :
Bonne soirée bien au chaud, Claudie. Pour ce qui est du Monde, je laisse en stand by pour l’instant 😉
>Maria :
Oui, la rouille a la faculté de générer des graphismes un peu fantastiques. Beau tableau pour le premier ; en revanche, je ne vois rien sur le second lien.
Certaines nuits d’étranges lueurs
enserrent les plages
les nuits de pleine lune
des myriades d’étoiles
enfantées par le noir
depuis la nuit des temps
deviennent villes de lumières
corrodées par le sel
lessivées par les vagues
elles se fardent de rouille
et se poudrent de zinc
D’or et de bleu
L’amour se file
Si tendrement
Chaque jour
Son rivage
Au fil des jours
La mer
Délicate
Avance
Ses lèvres
Dépose
Son baiser
Sur le sable
Monique, Maria, et Neyde, bonjour enfin !
Mais les commentaires vous concernant ne passent toujours pas…
Bourrache, chutt…
Elle vient doucement
dénouer ma parole
déposer un baiser
sur mon regard…
se frayer un passage
entre les brisures
lancées en contre-jour
sur tous les miroirs…
Elle vient doucement
relever la couverture
sur mon épaule dénudée
passer un main légère
sur mon front si lourd…
s’asseoir près de mon âme
rassembler
les fragments de rire
et les éclats de larmes…
puis s’envoler
en silence dans le soir…
Monique merci pour tes commentaires
chaleureux. mes textes sont souvent une immersion
passagère dans un monde. et dans la dualité qui est en moi
j ‘aime bien tes textes car pour moi il sont apaisant
françoise quelques mots sur le passé que j’apprécie
maria D beau texte de maxime j’aime bien ton texte de 23h « des myriades d’étoiles
enfantées par le noir »
claudie j’aime ton texte des «fougueuses éclaboussures «
Annick merci pour tes mots qui transportent vers l’amour
Sven tellement aérien comme toujours
Bonjour vers bourrache, thierry et à tous
Femme aux mille couleurs de nuit
Tu danses au-delà la vie
Drapée, généreuse d’attirance.
Comme l’aube et son silence
Derrière mon masque de laitance
Je hume ton corps sculptural
Qui s’évapore dans l’espace, en transe.
Captivant de mes yeux cobalt.
Rythmique des cieux indicibles
mouvements aux limites du visible
l’Ame et le corps indissociable
je te regarde éblouis, insatiable
du fond de mon âme anthracite
Je m’enveloppe dans ton univers
Et parcours ton âme si clair
m’initiant à tes si sublimes rites
puis je puise l’encre des étoiles
pour déposer sur tes voiles
des étincelles de diamants
femme couleur de firmament
le jour viens de se lever
laissant des petits plis de mer.
Des vapeurs de rêves
S’évapore dans la lueur naissante.
Le nuit bientôt remplira
son devoir vers d’autres cieux.
Le jour la regarde tendrement ,
avec des sourires étincelant.
chacun tire la couverture duale
sur la peau satin des sédiments.
Il se retrouveront ce soir,
Imprégnés d’un brillant espoir.
merci Ossiane pour cette note
Je suis en train de relire ses textes …
et je me dis qu’elle a déposé avant moi ces mots que j’aurais aimé écrire…
___
Si tu savais comme la pluie,
La solitude et puis l’ennui
C’est lourd,
Si tu savais comme c’est l’envers
De tous les rêves que j’ai pu faire
Un jour,
Tu m’enverrais quelques chansons,
Quelques notes d’accordéon
{Refrain:}
Danser…
Eclats de rire, éclats de verre,
Comme une bouteille à la mer
Jetée…
Ce n’est pas qu’il fait froid ici,
Y a même des gens qui sont gentils
Pour moi,
Mais si tu savais comme la vie
Ca prend de drôles de raccourcis
Parfois,
Tu m’écrirais de temps en temps,
Histoire de passer le temps,
Une heure….
Tu m’enverrais quelques photos,
Histoire de me dire qu’il fait beau
Ailleurs…
Depuis qu’ils ont pris ma guitare
Il m’arrive d’avoir le cafard,
Alors
Je vais m’asseoir au coin du feu,
Et pour faire semblant d’être heureux
Encore…
J’invente deux ou trois chansons,
Quelques notes d’accordéon
Anne VANDERLOVE
___
Attirance…
Attirance,
Mouvance…
Et ton silence…
Si Dense.
Attirance,
on pense…
Evidence,
Balance…
Attirance,
Vacances..
une autre cadence,
s’y penche.
Attirance,
carences…
en relief.
Attirance,
espérance.
L’attirance,
elle s’en balance.
Du mot souffrance,
Elle fait : Brillance.
Elle fait : Présence.
Elle fait son show…
Même,
Dans la lumière blanche,
De ton absence.
L’attirance,
Elle dit :
» AVANCE !! «
Bonjour Ossiane, vous tous,
Comme je me pose toujours un tas de questions, à retardement… j’ai posté un petit ressenti sur notre façon de voir (sommes nous accoutumés à regarder que ce qu’on nous dit de voir ?) … sur la note anti-pub…à bientôt ton (votre) avis
m’intéresse…
En rapport avec attirance, attraction, publicité attractive…bien sûr.
>Maria :
Ton poème brille de tous feux et même de la rouille. Il me fait penser au premier tableau que tu as montré hier. Merci pour la beauté de ton évocation.
>Annick :
Adorables petits poèmes, Annick !
>Sven :
Bonsoir Sven, merci pour ce ressenti que je vais aller commenter sur la note anti-pub.
Ton poème est plein de délicatesse et de tendresse. Merci pour ce bel envol de nuit.
>Marc :
Superbe danse poétique autour de cette femme fascinante. On croit la voir bouger. Entre ombre et lumière, tes mots évoquent le mouvement d’une image étincelante et ondoyante.
Puis, la dualité que tu évoquais hier se retrouve dans ton deuxième poème sur le jour et la nuit. C’est bien ressent et écrit. Merci également à toi pour tous ces partages.
>Bourrache :
Belles émotions dans cette chanson et beaucoup de mélancolie aussi. Bises.
>Fauki :
Un mot qui t’inspire beaucoup aussi bien au niveau des différents sens possibles et ce qu’ils suscitent, que de cette belle sonorité ouverte dont tu as fait émerger d’autres mots qui exercent une attraction ou une répulsion. Ton poème est une belle réflexion intérieure positive qui te pousse à marcher droit devant avec curiosité. Bonne route picturale ! Amitié vers toi.
Murmures d’accordéon
Les corps s’attirent
Souffles flux et reflux
Si belles respirations
Chuchotements de vie
La mer s’approche
Il se serre écume
Puis elle s’en va
Le sable scintille
————
Pour leurs parures
La mer offre aux sirènes
L’or fin du sable
—————
Des baisers ardents
Sur le sable de braise
Ondes de fièvre
attirance, reliance, dorure, tranchefil, signet
sur les pages de nos jours se couchent
les mots ordinaires ou sublimes
apparences et allure provoquent l’attrait
mais le trait qui s’égare, fouille et rouille
montre du superficiel l’inconstance changeante
au métal brillant au reflet spéculaire
répond la couche d’oxyde intercalaire
aux réfractions distantes de l’imperfection
>Monique; merci pour ta remarque sympathique à l’heure ou les infusions me sont des plus familiéres
Douceur nacrée
damnant l’or fin des sables
de tels chants en mots
Ossiane et Bourrache,
merci à vous deux d’avoir répondu à mon interrogation…
sur notre façon d’ouvrir les yeux…d’avoir un regard curieux, vivant,réjouissant et critique aussi sur les choses…une manière d’apréhender l’imprévisible, de se rendre disponible à la diversité, de regarder la réalité tout simplement et non celle qu’on veut bien nous montrer à travers les images publicitaires, par exemple.
bonne soirée à vous et à demain.
Vision planétaire dans une autre dimension…..
Devant ces images si belles, qu’elles me semblent irréelles, mon esprit s’égare.
Le monde virtuel
Attirance vers l’inconnu
Couleurs et rêves
Aura de l’imaginaire
Evasion ou danger
Un petit bonsoir à chacun et bonne nuit
___
Mon écho à Monique-la-sage :
… je me suis déjà posée très souvent la même question …
… sans réponse …
Dis, vas-tu bien quand même ???
___
>Annick :
Belles idées dans tes poèmes notamment celle de l’accordéon qui s’étire et se replie. Merci pour tes mots chuchotés.
>amichel :
Superbe transition pour ma note de ce soir 😉 Chuuut !
>Claudie :
Oh my God 😉 La plage s’embrase d’une grande sensualité sous tes mots, Claudie 😉 Merci à toi.
>Feu roméo :
Joli rebond sur amichel 😉 Bonne nuit.
>Sven :
Oui Sven, je crois qu’il savoir rester évéillé avec un œil critique et ouvert sur les choses qui nous entourent. Ne pas subir et résister quand c’est possible à ce qu’on veut nous faire dire ou croire , que ce soit dans le domaine de la pub ou autre chose. Je pense notamment aux toutes jeunes générations facilement accrochées par tout ce marketing ambiant et dont il faut veiller à éduquer le regard et le sens critique. Bonne nuit à toi ; j’espère que tu vas mieux.
>Monique :
Bonsoir Monique, tout un programme Monqiue et bien des questions aussi;-) Le monde virtuel est un outil pour s’exprimer, échanger, rencontrer mais pas une fin en soi selon moi. A utiliser avec les précautions d’usage 😉 Bonne nuit à toi.
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Nouveaux commentaires sur:
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