84 réflexions sur « Delta »

  1. No man’s land où liquide et solide fusionnent
    et dans ce bouillonnement s’émulsionnent
    quand bien même ils ne se frictionnent

    divergence et dilution, fin des illusions
    qui renvoyées au large comme à la marge
    n’en finissent mais de s’embarquer sur la barge

    échancrures et chenaux, épissures et ilôts
    le filet qui s’écoule divise et sépare
    il est tentaculaire comme l’hydre
    mais pour sûr jamais anhydre

    bout du bout quand les goûts se rejoignent
    que le doux vient atténuer le salé
    que s’affrontent les flots
    en mascaret
    soliton
    joli ton
    c’est vrai que le va et vient allume dans nos yeux
    des couleurs incroyables
    du bleu le plus acide
    à l’ocre le plus placide
    et ces moutonnements continus
    qui de la vague gardent
    la trace tenace mais adoucie
    flux et reflux
    dans cette immensité
    aplanie et pourtant si pleine de reliefs
    se niche une vie riche

    Ce delta n’est pas planant
    mais qu’il est lumineux
    terrain de manants
    il apporte son lot
    de surprises
    de bestiaux

    je l’ai rêvé Okavongo
    mangrove et crocodiles
    il est discret codicille
    après l’épanchement
    qui fait ciller les cils
    et imprime le temps

    >Ossiane: encore tombé du lit , bosse 😉 soutien total et inconditionnel au mouvement : viva la protesta ! pour que les pollueurs soient les payeurs et qu’on nous foute une paix royale.
    Courage et apaisement , ressourcement aussi pour tes projets
    et grosse bise.

    Bonne journée à tous et à demain…si vous le voulez bien (jeunesse quand tu nous tiens)

  2. δ

    Alors ça plane?
    …………………….Pas un souffle…
    Où es-tu air?
    …………………….Allo, tu m’entends?
    Oui, tes traits s’épaississent, tes couleurs se renforcent!
    Ah! tu n’as pas de veine?
    Le barrage a sauté, et les chaînes se rompent…
    Remonter le courant?
    ………………………………….S’enliser dans la vase?
    Je te sens engluée, mille bras te saisissent.
    Il te faut lâcher prise, et pour mieux voyager
    Laisser filer le sable, les particules fines;
    S’abandonner parfois mais pour mieux revenir.
    Est-ce l’eau bleue du ciel ou le ciel qui se mire?
    Les fanfares de cuivre annoncent l’Océan!
    Oui voilà l’Or du Monde,
    La mémoire de l’eau…
    Je suis
    L’empreinte passagère de tes jambes égales,
    Ruisseau de poésie:
    Tu n’en feras pas
    ϕ
    ?

  3. Merci Thierry!
    L’eau « pouétique »coule bien aussi le matin dans tes veines…

    > Ossiane, comme j’avais peur que tu ne me lises pas, je me suis un peu répété! Tu peux supprimer la première version qui n’était qu’une épreuve d’amour!

  4. la douceur extrème
    de la palette du monde,
    le rose de la terre nuance le bleu de l’eau,
    la portant, se déposant,
    pour laisser le fleuve poursuivre glorieusement
    vers son absortion.
    Le bleu fait chanter les masses molles
    qu’il a rejeté dans cet élan,
    et son souvenir nourrit leurs teintes.
    En se séparant ils se contaminent.
    Et nettement, sans brutalité
    pour solidifier leur humidité
    une barre ou une flèche d’or
    marque la conquète des terres

  5. L’oeil doux il se pose là
    Et regarde cette eau
    Qui rejoint la proche mer
    Bien avant le grand large
    Tant de gouttes se libèrent
    Rejoignent pour se vivre
    Leur mère nourricière
    La mer elle se retire
    Et reprend ses petites gouttes
    Le regard se gambade
    Son aventure de vie
    Qui avance et recule
    Au gré de ses marées
    Qui engloutissent libèrent
    De précieuses gouttes de vie

    Désolée mon texte parti avec un tapouillis maladroit.
    Je souhaitais remplacer pleine mer par grand large…
    Ainsi votre oeil découvre, les mots sans retouches, juste en émotions sans beau tapage des lettres pour donner formes aux mots…

    Belle journée, pour chacun.

  6. elle est très jolie cette photo, j’aime beaucoup la mer et ses bavardages avec le sable, qui se mouille de gouttes, se sèche de rayons, se vit de sable en mer et de mer qui s’ensable…en première vue, je vois la mer et son avancée dans un petit golfe,

    puis je pense voir aussi, un fleuve qui se jette sans sel, pour se saler, au goût de la vie, encore…

  7. Espace courbe…

    C’est la barque du soleil
    entre les cils de l’ombre

    diabolo dans le ciel
    l’humeur vagadonde

    entre l’heure lumineuse
    et la nuit déchiquetée…

    Au-dessus de l’eau
    le vol de l’oiseau élargit

    et courbe l’espace or
    veiné de bleu…

  8. dialogue deux forces de la nature

    – je suis l’océan et je viens des profondeur du temps
    – je suis la rivière et je viens des profondeur de la terre
    – je dévore tout ce qui navigue avec la force des vagues et du vent
    – je ravine tout sur mon passage même la plus résistante des pierres
    – je m’étend de ma grandeur sur presque tous les continents
    – j’ai parcouru les vallées , les gouffres et les montagnes altières
    – vous êtes celle que j’ai toujours voulu rencontrer, mon sang bouillonne
    – vous me plaisez beaucoup aussi
    – rencontrons nous
    – votre endroit sera le mien
    – je connais un endroit calme ou nous pourrons nous allonger
    et nous promener . .un endroit ou la lumière change au fil du temps…
    un endroit ou les reflets bleutés et or forment une couronne aux contours fluctuant…
    un endroit ou la musique du vent se mêle aux chants de la terre…

    – allons y dés maintenant, il me tarde de me jeter dans vos bras
    – oui comme j’ai hâte de vous rencontrer et d’embrasser vos douces lèvres
    – dépêchez vous
    – j’arrive en courrant

  9. Juste en passant : Cortex n’aime pas la pub’ non plus !

    Il y en a une qui vient de passer à la radio avec en bruit de fond une sorte de »toc-toc ».

    Il a aboyé tout du long.

    Il est génial mon indéfectible…

  10. … Quand l’espace s’est apaisé, je me suis senti planer comme l’oiseau, si léger, si détaché, et j’aimais soudain la hauteur que j’avais sur les choses…
    dans le surplus de brume, j’ai senti qu’une plume m’interpellait, une plume m’a frôlé, mais sans comprendre vraiment, une vague m’a trahi…
    mon rôle était d’envoler tous les mots, tous ces mots si lourds que je portais en moi, mais la feuille est mouillée, plus rien ne s’écrit… reste près de la plume, le pliage d’un enfant…incompris.

  11. Sven,

    Je t’envoie un peu de vent de par chez moi. Peut-être séchera-t-il la feuille mouillée.

    Et puis, tant qu’il y a la plume … il y a l’oiseau et les rêves d’enfants … en pliages … sont souvent très beaux.

    Bon WE à toi.

  12. Bon alors on va participer aux licenciements au Monde, faute de recettes publicitaires ?
    Moi je préférerais une bonne négociation (c’est à la mode) entre syndicats (des blogueurs), patronat (du Monde) et partenaires lecteurs : un prix plus bas pour tenir un blog en échange de pubs contextuelles, une charte de pubs non éthiques (à gérer comme les spams, liste blanche, liste noire ?)

  13. Ossiane, bonjour

    Aujourd’hui, j’ai des problèmes de connexion……
    Je rencontre également des problèmes chez moi et je n’ai pas pû me joindre à vous pour vos revendications. Pourrais-tu m’y associer avec les autres?

    Fleuve rubicond
    Rives en enluminures
    Delta lumineux

    Coulée de laves
    Rutilant en effusion
    Delta bouillonnant

    Bonne journée..très chargée pour moi….
    Bises à toutes et tous

  14. Au contraire d’hier,
    Redescendons sur Terre !

    Aujoud’hui,
    Jour de pluie,
    Nous,
    Minuscules goutelettes
    Par milliers rassemblées,
    Petits ruisseaux,
    Grandes rivières,
    Sang bleu de la Terre
    Irriguant l’or des blés,
    Nous frayant
    Un chemin
    A travers les méandres
    Du fleuve finissant :
    Et vive la liberté,
    Eparpillées,
    Dans l’océan retrouvé !

    Amitiés à tous

  15. Bonjour à tous
    _
    Sur la plage
    Les stigmates du temps
    Le flux et le reflux
    Des eaux qui vont et viennent
    Emportant nos rêves les plus fous
    Vers quelle mer
    Vers quels pays
    Entraînés dans le goulot
    De l’inconnu
    Voyageurs en mutation
    Vers des lendemains hasardeux
    Aspirés dans l’entonnoir
    Des espoirs les plus extravagants
    Promesses alléchantes
    Chemins tracés
    Sur des rives dorées
    Aux parcours sinueux
    De petites rigoles
    En courants immenses
    Sous les hospices d’un ciel bleu
    Aux reflets apaisants
    Pays de rêve ou de perdition
    Voyage illusion
    Ou voyage rémission
    Mers et Océans
    pour seuls confidents
    L’Espérance
    Pour seul bagage.

  16. Attirance >>>>>>>>>>>>>>>>>>
    >>>>>>>>>>>> Prison extérieure
    Insistance >>>>>>>>>>>>>>>>>
    >>>>>>>>>>>>>>Terrible erreur
    Essence >>>>>>>>>>>>>>>>>>>
    >>>>>>>>>>> l’incendie intérieur

    delta

    fusion >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
    >>>>>>>>>>>>>>du feu et du sang
    effusion>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
    >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>profusion
    délivrance>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

  17. >Thierry :
    Merci pour ton évocation fusionnelle entre les éléments liquides et minéraux. Un bouillonnement inquiétant qui finit par trouver de la douceur dans les vagues. Bonne journée.

    >Bernard :
    Comment ça Bernard, je lis tous vos poèmes et essaie de m’immerger avec sincérité dedans 😉 En tout cas, sous le signe du delta, ça plane fort pour toi 😉 Toujours beaucoup d’originalité et d’inspiration dans tes écrits. Merci beaucoup.

    >Brigitte :
    Superbe ! J’aime vraiment ton style et je pense que tu commences à te prêter à ce nouveau jeu poétique avec plaisir, non ?

    >Marc :
    Comme toujours, tu démarres par un petit poème pour nous mettre ici dans l’ambiance du début de l’humanité 😉 Belle rencontre fusionnelle et émouvante entre les éléments ! C’est bien vu ! Merci aussi pour ta recherche originale en deux temps sur ce que t’inspire ce delta. Bon après-midi !

    >Bonbonze :
    Oh Pub, quand tu nous tiens ;-)) Bonbonze, elle te ronge à petit feu 😉 Je ne sais plus quoi faire de toi ; après le piquet, je ne vois pas 😉 Si je vais t’envoyer directement faire l’homme sandwich chez Delta Air Lines en plein vent glacial 😉

    >Annick :
    Merci pour ton poème tout doux sur cette terre nourricière qui donne la vie et ta belle image de bavardages entre terre et mer. C’est un thème qui te va si bien. J’espère que tu vas mieux aujourd’hui. Bises.

    >Sven :
    C’est beau ! Tu nous embarsques vraiment dans une autre dimension. On plane avec toi. Le retour à la réalité est parfois difficile après l’envol des mots et des sensations mais les souvenirs sont là comme gravés. Merci pour tes beaux ressentis, je te souhaite un bon week-end et te dis à bientôt !

    >Argoul :
    Bonjour Argoul, j’ai voulu donner cette info qu’Alix m’a communiquée mais je n’en sais pas plus. Je ne souhaite pas la dégringolade financière du Monde qui comme toute la presse quotidienne encaisse de gros chocs. Moi aussi, je préfère la discussion à la confrontation brutale.
    Par notre abonnement, nous contribuons à le soutenir financièrement mais ce n’est pas une raison pour que notre contenu serve à faire de la publicité.
    Pourquoi ne pas proposer à ceux que ça ne gêne pas la même formule que maintenant avec de la pub et à ceux qui le souhaitent une formule spéciale avec un petit supplément financier pour que notre espace de liberté reste vierge de toute publicité. Ta formule serait possible également. Ca serait une autre façon de faire rentrer un peu d’argent. Je suis étonnée par le nombre important de blogueurs qui n’avaient pas remarqué l’intrusion de ce type de publicité dans nos blogs. Il faut croire que la publicité se banalise. Pour ma part, je ne veux pas me résigner à subir ce média. Quand, elle s’insinue à la télévision ou dans a presse, on peut toujours la contourner mais sur nos blogs, c’est impossible et c’est là où ça ne va pas.
    Bon week-end Argoul et merci pour ton soutien.

    >Claudie :
    Coucou Claudie, beaucoup de problèmes pour toi, j’espère que tu ne vas pas trop mal.
    Très touchée que tu t’associes à ce mouvement. C’est une bonne chose que vous participiez en tant que visiteurs car c’est vous que cette pub contextuelle vise. Je vous sens tous très concernés ; ça me fait chaud au cœur.

    Ton écriture est ronde, fluide, liquide comme l’eau de ce fleuve ou cette lave rouge. Beaucoup de « l » dans tes mots. Merci c’est beau. Bon courage pour le reste, je t’embrasse.

    >Pierre :
    De belles choses déposées aussi de ton côté avec aussi beaucoup de « l » et de « s ». Tes évocations sont douces et aériennes. J’aime beaucoup. Merci, je t’embrasse.

    >feu roméo :
    Tu fais ton rebelle 😉 Ton regard ne s’est pas laissé apprivoisé par cette poudre aux yeux 😉 Merci pour cette autre approche.

    >Bourrache :
    Heureusement qu’il y a les chiens pour maintenir les humains en éveil contre la pub ;-)) La prochaine fois, tu m’envoies Cortex;-)
    Je t’envoie un petit clin de soleil que j’ai mis spécialement de côté pour toi ce matin 😉

    >Christineeeeeee :
    A chaque fois que je dépose ton nom sur le blog, je me dis que tu dois être quelqu’un plein d’enthousiasme 😉 Le « eeeeeee » y est pour quelque chose;-) Merci pour ton beau ressenti sur cette photo. C’est tout bien vu avec ces veines de sang bleu qui irriguent! Tu vois, tu commences à t’envoler en poésie 😉 Bon week-end à toi !

    >Monique :
    C’est le grand envol aussi pour toi, tes mots s’ajoutent les uns aux autres comme le flux de ce fleuve bleu qui t’a fortement inspirée. Illusions, espoirs, promesses se mélangent dans le grand delta à l’image des humains qui doutent. Merci pour ta belle écriture tout en questionnements. La bise du vendredi vers toi.

    >Pascal :
    Quel plaisir de te revoir ici, c’est très très gentil de venir faire ce signe d’amitié ! On t’attend. Bonne soirée à toi.

    >Guest :
    Merci à toi et bon vent.

  18. Bonsoir Ossiane…

    Avec fougue et passion je me suis approchée de la mer… avec au fond de moi une sorte de langueur insouciante et indolente qui m’a fait savourer sans remords ni regrets le chant premier de l’eau, du soleil et du sable… Ce délice d’être là… à la lisière du monde entre fange et écume venant mourir et renaître sous des reflets d’or et d’argent … moi la longue fille au corps fluide et cobalt…

    Bise à toi et bonne soirée à vous

  19. >Ossiane :
    En ce moment, le moral est bon, mais ça n’a pas toujours été le cas.
    On pourra dire que le nombre de « e » est comme le thermomètre : plus y en a, mieux c’est (dans la limite du raisonnable !) (alors, le jour où il manquera…)
    Je suis très sensible à la manière que tu as de guider mes premiers pas. Merci beaucoup. Ca m’encourage à continuer : je m’étonne moi même !

    Bonne soirée à toi et aux autres.>
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
    (Oups, j’ai peut-être eu le doigt un peu lourd sur le e ?)

  20. ___

    Espace étréci
    Le sable et le ciel
    Fusionnent

    Ecoulement du temps
    En course folle
    Et bleues rigoles

    Vent contraire
    Une vague enfantée
    Voix sans écho

    L’océan gourmand gobe
    Sans restriction
    Le sel de tous nos mots
    ___

    Ossiane : clin de soleil bien reçu – bel emballage et jolie ficelle – j’attends demain matin pour le défaire avec précaution et en profiter toute la journée…

    A tous une excellente soirée et des rêves très doux.
    ___

  21. gravure à l’eau forte
    le calame ennoyé de ces lieux
    entre terre et mer
    résonne
    des flux et reflux de la vie
    pour à grand renfort d’isohyètes
    élever la représentation cartographique
    au statut de phénoméne

  22. Les mots bleus
    Coulent en harmonie
    Dans les bras
    Des sens en feu

    L’or enveloppe
    Le tout dans un
    Flot de plaisir

    Sans crainte
    Sans chaîne
    Sans plainte

    L’or Devrait
    Le faire
    Mais non

    Les mots faux bavent
    Les mots durs claquent
    Les mots convenus volent

    Toujours
    Encore
    Et encore

    Comme toujours…

    Et moi
    Rebelle
    Je sourirai

    Toujours…
    Encore
    Et encore…

  23. >Brigitte:
    Comme tes mots à fleur de peau sont beaux et sensibles, Brigitte! Chapeau!

    >Maria-D:
    Waouh! Magnifique aussi la longue flille au corps fluide et cobalt! Quelle immersion dans le fleuve! Il y a de quoi tirer une peinture de tes mots. Bises de nuit.

    >Christineeeeeee:
    C’est bien ce que je pensais;-) Je vais les compter maintenant;-)
    Christine, je fais comme avec chaque poème que je lis, je dis ce que je ressens le plus sincèrement possible, je réagis avec « mes tripes » et sans vouloir jouer au professeur de poésie que je ne suis pas;-) Le fait d’être aux côtés d’autres poètes est stimulant et enrichissant sur la façon d’aborder des thèmes. Il y a mille approches qui dépendent de la personnalité et du vécu de chacun. Alors continue à être TOI et VRAIE 😉 Tu vas t’étonner encore plus;-) Le nombre de « e » a complètement explosé, j’en conclus que c’est le nirvana:-)) Bonne nuit!

    >Bourrache :
    Hé hé tu retrouves le chemin de la plume ; mon clin de soleil est arrivé dans ton cœur 😉
    Ton poème est épuré, simple, vrai et imagé. J’aime beaucoup ta dernière strophe et cette association avec le sel et l’écriture. C’est un peu ce que vous faites ici 😉 Douce nuit à toi.

    >Pierre :
    Que de « l » !!! 9 au compteur 😉 Mots liquides dans lesquels on plonge sans tarder et s’il y a du bleu, c’est encore mieux 😉 Merci à toi.

    >regard :
    Bonsoir, ça ne m’étonne pas que tu évoques le calame 😉 Quelle de belles images picturales. En revanche, j’ai pris mon dictionnaire pour « isohyètes » 😉 Merci pour ta belle poésie.

    >Nath :
    Merci, je vois toujours plein de paysages dans le sable, tout comme dans le ciel. Bises.

    >Nigra :
    Et ton écriture vivante et simple que j’aime qui dit des choses fortes et sensibles. Tu as un beau style épuré. Pas si facile de faire passer des émotions en peu de mots. Merci beaucoup.

  24. Bleu cobalt s’assortit au vieil or
    marbrures et boursouflures
    on dirait la braise rougeoyante

    ton sur ton le contraste saisit
    méandres assurément dendritiques
    reflets azurément véridiques

    de ce limon fertile
    aux allures de reptile
    on ne dégage que douceur

    et sans pédiluve
    autres que ces mares
    alluvionaires
    on se rince le coeur et l’âme

    les fines argileuses
    impriment des sceaux
    et cet héraldique héroïque
    compose un mouvant tableau

  25. ___

    Sable vu du ciel
    Telle une transhumance
    Parcours de fourmis
    ___

    Bonne et belle journée à tous.

  26. Quand l’amour tend son cou
    Ses veines bleues si bleues
    Vers la mer il aspire
    Pou se baigner soleil
    En actes si bels dorés
    Les veines tout de bleu
    Un métal si précieux
    Quand l’amour or circule
    Lui donne ses teintes si chaudes
    Qui rendent si vivant
    Vivant de vie dedans
    Dans ce delta si beau
    Triangle qui réanime
    Le corps à la dérive

    Belle journée tendre à chcun.

  27. émotion des yeux
    émultion du ciel et de l’eau
    envol vers les cieux

    Ossiane et thierry de la nuit
    bourrache annick
    a vous tous
    belle journée

  28. > marc: je ne t’avais pas fait de petit coucou depuis un moment c’est que le coucou est un oiseau qui ne m’inspire guère est qui squatte le nid des autres. Je pense que chacun à droit à son nid, douillet et moelleux et qu’on peut encore entendre un gazouillis harmonieux pour peu que l’on ne se pousse pas trop du col.
    Je ne suis pas un vieux hibou ni même franchement nocturne mais ces derniers temps c’est vrai que ça se décale sérieusement.

    > Ossiane: merci du choix fait qui ouvre l’éventail des possibles et au delà de la confluence des idées et de l’agrégation des poussières
    atteint aussi un point symbolique singulier.

    Entre ésotérisme et hermétisme le delta lumineux porte en lui un oeil
    qui n’est pas qu’introspectif et qui appelle la gnose, qui porte le savoir et qui éclaire le monde.

    Le triangle est un symbole d’équilibre et même d’harmonie quand il est équilatére et là la terre nous paraît plus proche à toucher par sa confrontation et sa lutte sans partage avec la mer qui voudrait rogner.

    Pourtant dans ce jeu d’échange on joue à gagne petit car les langues de terre s’avancent et s’amassent, les estuaires s’ensablent, les baies
    se colmatent et la physionomie des rivages varie sans cesse dans une ronde assistée et dont la dimension fractale n’échappe pas aux mathématiciens.

    Ce choix est formidable et je pése mes mots car de cet affrontement
    de cet antagonisme, de ces tensions nait une vie nouvelle et riche
    un biotope complexe et le choix des couleurs en opposition crée un chaud effroi , un constaste saisissant entre couleur chaude et froide
    qui montre la dimension plurielle et l’ouverture avec ce flux d’énergie
    qui circule et alimente la beauté de sites tous irremplaçables.

    Quel hymne à la vie et à la beauté, merci mille fois de ce trésor, de ces bienfaits.

    Bon week end à tous et désolé si je me suis fait un peu moins poéte

  29. Thierry, tu veux que je te dise ?

    Le texte étant assez long, j’ai pas aperçu tt de suite la signature. Pourtant, dès les premiers mots, j’ai su que c’était toi. J’ai pas plongé le nez dans le dictionnaire mais je me dis que, parfois, accompagné d’un petit dessin, ça simplifierait les choses.
    Tu ne t’es jamais essayé aux mangas ?

    Surtout, surtout, Thierry : sourire et clin d’oeil, hein !

  30. j’ai emprunté des mots qui me plaisaient dans vos poemes
    avec lesquelles j’ai fais ce texte

    Explorateur de tous les continents
    les gouttes se rejoignent aux confluents.
    Courant aux travers des veines.
    érigeant cette œuvre hétérogène.

    Rassemblement d ‘artistes invisibles
    ou chacun déposes ses éraflures
    et chaque jour l’oeuvre change, imperceptible.
    Inéluctable, le temps taille cette sculpture.

    Le vent souffleur de verre
    Joue avec les effets de lumières
    Drapé aux couleurs diaprées
    Au douces nuances éthérées

    Les grains de sable, tailleurs de pierre
    Façonne ce serpent de mer
    Et la pluie parfois se déchaîne
    Pour ne pas rompre la chaîne.

    Le soleil perché dans l’azur
    Dépose de fines enluminures
    Emulsion du ciel et de l’eau
    Reflet d’or finalisant le tableau

    bonne journée
    bourrache pas trop de vent?
    thierry merci pour ton coucou enfin je voulais dire bonjour

  31. >Bourrache: no problemo, ce n’est pas parce que c’est pas simple à expliquer qu’il faut renoncer; ce n’est pas non plus évident à simplifier
    bref je ne suis pas au dessus de la mélée mais au corps à corps avec les mots et je me les coltine comme les autres. Mais bon j’avais envie de partager celà avec vous et c’est tout. Pour le reste il y a quelqu’un qui a dit « le style c’est l’homme » alors je me dit le mien est comme ça et c’est comme une seconde peau.

    Je suis apaisé, mon deuil se fait lentement et les retours vers l’enfance sont des moments de mise à nue de la conscience.
    Je ne réagit plus de manière épidermique, je fais des mimiques 😉
    et dans la glace je fais de la buée mais en vérité vous êtes tous une gigantesque bouée qui m’empêche de sombrer.

    Merci vraiment du fond du coeur Bourrache, j’aime la franchise et j’aime ton enthousiasme qui chasse les miasmes, ton rire sonore qui nous honore, ton humour ravageur qui détend.

    Voilà on peut parler de chose sérieuses, parfois, sans se prendre au sérieux; mais la vie, l’amour, les sentiments, la nature sont des choses si extraordinaires que je veut encore pouvoir continuer de m’en émerveiller…si possible un petit peu avec vous.

    Très doux samedi, ici vent léger et mer de nuage

  32. Au delta de ma vie
    Je te serre mon ami
    Mon bel être
    Sur terre
    Qui la voit la vraie vie
    Alors on se serre fort
    Delta de nos ébats
    On se chuchote encore
    Nos murmures à nous
    La vie faite pour nous
    Oh si au plus de nous
    Car on l’aime la vie

  33. >Thierry :
    Serais-tu un scientifique, Thierry ? Je sais que tu aimes jouer avec les mots et les sonorités et que tu le fais habilement. Cependant, il est vrai que ton vocabulaire fort riche au demeurant, est un peu herrmétique et qu’il t’empêche selon moi de laisser filer tes émotions. Je suis plutôt à ranger dans le camp des littéraires d’où ma difficulté à recevoir ton écriture. Je suis obligée d’avoir recours au dictionnaire pour pénétrer ta pensée. Je sais qu’il n’est pas facile de changer sa nature mais je te demande d’essayer d’épurer, de faire plus léger, moins dense, moins long si tu veux que ta poésie ait des résonnances avec celles des autres poètes. Ne te braque pas, Thierry, tout ceci est dit avec gentillesse et je ne voudrais pas que mes propos te dépriment. Ce n’est pas mon intention. En revanche, je voudrais que tu essaies de tenir compte de mes remarques pour qu’on n’ait pas d’autres incidents de parcours. Bien à toi.

    >Bourrache :
    A défaut de ciel bleu, tu scrutes les profondeurs de la terre 😉 Merci à toi.

    >Annick :
    C’est beau Annick, ton idée de cou tendu avec ces veines de sang bleu. Merci pour la douceur de tes mots. Tu n’as pas à me remercier Annick, je me fais très plaisir aussi avec la réalisation de mes images et de ce blog.

    >Marc :
    Belle idée rassembleuse de faire rejoindre les gouttes de mots des uns et des autres dans l’océan. J’aime tes superbes images de serpent de mer et de souffleur de verre. Merci beaucoup, bonne journée aussi pour toi, Marc !

    >Sylvie :
    Tu as tout deviné, Sylvie, c’est la tempête depuis deux jours du côté de chez moi, l’océan gronde 😉 pas un temps à mettre le nez dehors 😉 Bises.

    >Pam :
    Coucou Pam, belle image aussi ce grand lit d’épousailles ! Merci pour ton poème sensible. Je t’embrasse fort.

  34. ___

    Aujourd’hui, je trifouille dans mes anciennes poésies bien-aimées.

    Ne me demandez pas pourquoi.

    Marc : grand vent et pluie (ré)annoncés pour ce soir.
    ___

    L’éternelle chanson

    Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
    Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
    Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
    Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
    Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
    Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
    Et je te sourirai tout en branlant la tête,
    Et nous ferons un couple adorable de vieux.
    Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
    Avec de petits yeux attendris et brillants,
    Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
    Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

    Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
    Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer,
    Nous aurons une joie attendrie et très douce,
    La phrase finissant toujours par un baiser.
    Combien de fois jadis j’ai pu dire  » Je t’aime  » ?
    Alors avec grand soin nous le recompterons.
    Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
    De petits riens exquis dont nous radoterons.
    Un rayon descendra, d’une caresse douce,
    Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
    Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
    Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.

    Et comme chaque jour je t’aime davantage,
    Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain,
    Qu’importeront alors les rides du visage ?
    Mon amour se fera plus grave – et serein.
    Songe que tous les jours des souvenirs s’entassent,
    Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
    Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
    Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens.
    C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,
    Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
    Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage,
    Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.

    Et de ce cher amour qui passe comme un rêve,
    Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur,
    Retenir s’il se peut l’impression trop brève
    Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
    J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
    Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
    Je serai riche alors d’une richesse rare
    J’aurai gardé tout l’or de mes jeunes amours !
    Ainsi de ce passé de bonheur qui s’achève,
    Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
    Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
    J’aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.

    Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
    Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
    Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
    Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
    Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
    Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan,
    Et je te sourirai tout en branlant la tête
    Et tu me parleras d’amour en chevrotant.
    Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
    Avec de petits yeux attendris et brillants,
    Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
    Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

    Rosemonde GERARD
    ___

    Vivement le printemps prochain !

  35. ___

    Et tant que j’y suis :
    ___

    Parlez-nous des enfants
    Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
    Parlez-nous des Enfants.

    Et il dit :
    Vos enfants ne sont pas vos enfants.
    Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
    Ils viennent à travers vous mais non de vous.
    Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

    Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
    Car ils ont leurs propres pensées.
    Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
    Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
    Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.

    Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.

    Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
    L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
    Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ;
    Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.

    Khalil Gibran, Le prophète.
    ___

  36. Puis, je me retrouve face à ma question fondamentale :

    je m’en vais toujours vers mes souvenirs … et ne peux déposer les mots qu’écriront les poètes … demain …

    Je fais quoi, alors ???

  37. Delta

    Carrefour des voies
    croisée des eaux
    la vie intérieure
    ne cesse de s’écouler
    l’urgence du fleuve
    à vider ses veines
    dans les méandres
    des sables du temps
    il expulse ses trésors
    depuis longtemps engloutis
    l’instant est venu
    à l’heure de délivrance
    de peser les scrupules
    à la balance du temps
    aux questions sans esquive
    une voix de silence
    appelle une réponse
    vers la mer d’éternité
    là-bas le grand chemin
    de brume et de poudrin
    d’écume d’or et d’argent
    là-bas un rendez-vous
    avec la mer étale

  38. Et je lis cet autre poème de Khalil Gibran, j approuve beaucoup ces mots…

    Pour l être de son sang
    Donner sa vie dedans
    Et puis serrer la main
    Se rire de la vie
    Avancer pas à pas
    En esprits différents
    Chacun suivant sa voie
    Nul ne possède l’enfant
    Mais bien plus est tuteur
    Socle stable sur lequel
    Le petit être se repose
    Après ses errances telles
    Qu’il se cherche en lui
    En se posant un peu
    Sur le parent vivant
    Qui lui a donné vie
    Vie pour sa vie dans vie

  39. Celui-là, c’est à moi … il date .. d’hier.
    ___

    Une étrange torpeur.
    Le calme. Le vide. Presque la mort.
    Rien qu’une apparence.

    A l’intérieur le chaos.
    Un tourbillon furieux. Des pensées.
    Innombrables. Sans fin. Sans suite.
    La peur.

    Un tressaillement.
    Le corps vit malgré tout.
    Il pleure tout entier. Sans spectateur.
    Seul. Il a appris à vivre seul.
    Renfermé.

    Ne surtout pas communiquer.
    Les fantômes ne comprendraient pas.
    L’égoïsme les guide.

    Le corps se recroqueville. Il est triste.
    Il croyait. Il pensait. C’était faux.
    Les chemins s’effacent. Le désert.
    Aride comme la vie.

    L’espoir ? Le corps rit, amer.
    Il se sent malade.
    Guérir. Impossible.
    Les fantômes travaillent à sa mort.

    Et il le sait. Et il l’accepte.
    Parce qu’il n’a jamais dit non.
    _

    10 mai 1977
    ___

    Un chat a neuf vies.

    Et un escargot ?
    ___

  40. Vous êtes les arcs à partir desquels vos enfants,telles des flèches vivantes,sont lançés
    L’Archer vise la cible sur la trajectoire de l’infini,et Il vous COURBE de toutes ses forces afin que les flêches soient rapides et leur portée lointaine
    Puisse votre COURBURE dans la main de l’Archer être pour l’allégresse
    Car de même qu’Il chérit la flêche en son envol,Il aime l’arc aussi en sa stabilité

    mère de six enfants, je trouve cette traduction plus correcte
    oui Bourrache ce texte est simplement magnifique

  41. Il est vrai qu’il y a autant d’interprétations que de traductions de ce beau texte… celle proposée par feu roméo est très belle…

    « Vous êtes les arcs à partir desquels vos enfants, telles des flèches vivantes, sont lancés.
    L’archer vise la cible sur la voie de l’infini, et vous tend avec Sa puissance afin que Ses flèches aillent vite et loin.
    Que votre tension par la main de l’archer soit une joie.
    Car autant qu’il aime la flèche qui s’élance, il aime l’arc qui est stable »

    Traduction de l’anglais par Nicola Hahn / Edt. Bachari /

    « Vous êtes les arcs par lesquels sont projetés vos enfants comme des flèches vivantes.
    L’Archer prend pour ligne de mire le chemin de l’infini, et vous tend de toute Sa puissance pour que Ses flèches s’élancent avec vélocité et à perte de vue.
    Et lorsque Sa main vous ploie, que ce soit alors pour la plus grande joie.
    Car de même qu’il aime la flèche qui fend l’air, il aime l’arc qui ne tremble pas. »

    Traduction Jean-Pierre Dahdah / Edt. du Rocher

  42. O.K., feu roméo.

    J’ai, moi aussi, plusieurs traductions de ce texte-là…

    J’ai choisi celle qui me correspondait le mieux … je n’ai que deux enfants … et je ne veux plus « courber » le dos … j’ai donné …

  43. __

    Si je peux :

    … les mots ne sont que des mots … même traduits … la bonne recette, on ne l’a pas encore trouvée

    Biz à feu roméo, Maria-D, Annick, Catherine, … et toutes vous autres.
    ___

  44. .. mais, si un bipède masculin veut s’exprimer, il peut !

    Mais ce soir, j’ai juste un petit peu du sable qui crisse sous les dents, du vent qui fait vibrer les portes à l’intérieur de chez moi et de la pluie qui noie mes carreaux …

    Oh, mon Dieu … Mahomet … Bouddha … ma note de comportement … de fin de semaine…

  45. te mets pas dans tes états comme cela, si tu peux éviter, Bourrache, je suis là, c’est douloureux de te savoir triste,
    ah si je pouvais, vourir sous la pluie, se chahuter de rires, rire rire et rire….

    apesanteur
    vers Ailleurs
    vise bonheur
    de petits riens
    des mois que riens
    mieux que des trop pleins

  46. te mets pas dans tes états comme cela, si tu peux éviter, Bourrache, je suis là, c’est douloureux de te savoir triste,
    ah si je pouvais, courir sous la pluie, se chahuter de rires, rire rire et rire….

    apesanteur
    vers Ailleurs
    vise bonheur
    de petits riens
    des moins que riens
    mieux que des trop pleins

    bises Bourrache, sans café, une bonne infusion au coin du feu de bois qui crépite de joies….je pars vers ma vie dans deux mois…

  47. Delta
    Mon bel delta de moi
    Plane moi
    Delta plane moi
    Haut haut si haut de moi
    Enlace moi
    Et aime moi
    A t’envoler aussi vers toi
    Dans mes bras de moi
    Rencontres des âmes planent le delta

  48. Delta

    Sédiments en fragments
    Morcellements de diamants
    Des coulées incandescentes
    Dévalent en cavalcades la pente
    En se rigolant du temps
    Elles débarquent à l’embouchure
    Du triangle d’argent
    Emportées par l’élan
    Des eaux essentielles
    Qui se muent en doux rêves
    Rêves de métal miroitant
    Affalés sur les rives
    Rivières sanguines
    Emportés par leur frénésie
    Qui s’évade dans l’infini
    Pour rejoindre le fleuve
    Qui enlace ses sillons
    D’or et s’endort
    Dans ses méandres
    Pour se fondre impétueusement
    Dans l’embouchure du temps

    Bonne nuit…à vous tous

  49. Alpha, bêta, gamma, delta, j’ai du mal ce soir à compter jusqu’à quatre , triangle d’or, nombre d’or,à vous de jouer les artistes!
    _
    Paysage étrange
    Miniature exquise de vie
    Planète des anges
    _

    Très Beaux Claudie, et Maria-D vos poèmes, ils sont, je trouve en harmonie, dans une atmosphère d’eau et d’azur, tout en mouvement, c’est frais, c’est délicieux ,c’est reposant, c’est pur.

    J’emprunte ton delta plane Annick pour prendre un peu de hauteur et de recul j’en ai besoin et si cela peut te consoler Bourrache, j’ai l’impression de n’avoir pas plus la forme que toi , mais il y a pire que nous et demain il fera meilleur , enfin…peut-être.
    J’espère Ossiane, que tu récupères un peu ce Week-end, je t’embrasse. Bonne nuit et Bon dimanche à tous.

  50. je relis régulièrement des passages de Khalil Gibran, Le prophète.

    malheuresement les mots sont déjà la traduction imparfaite de la pensée
    alors traduit d’une langue à l’autre §

    mais notre pensée en prend paut être l’essence .

    Bourrache ton texte  » d’hier » si beau la vie et ses fantômes!!

    maria D claudie très beau poeme

    bonjour vers vous monique annick feu roméo
    jeandler

  51. Ossiane,
    tu as entièrement raison de dire que dans tout désir de créativité, il faut être Soi et Vrai avant tout…
    Pour l’anecdote…
    Je viens de terminer un ouvrage sur l’engagement artistique d’un sculpteur africain, N’Dary Lô…
    Un jour N’Dary Lô posa cette question à Jacob Yacouba : « Comment devient- on un véritable artiste ? »

    – « Il y a trois critères » répondit Yacouba…

    -« Le premier, c’est la sincérité »
    puis de nouveau le silence…
    -« le deuxème dit il en prenant son temps, c’est la sincérité »…
    -« quand au troisième, vous l’avez deviné, c’est le même que les deux précédents, la sincérité »…

    L’opacité et le fabriqué, masquent l’authenticité, d’où le souci de l’épure et la démarche naturelle très fréquente de beaucoup d’artistes vers le minimalisme et l’abstraction.
    Bonne soirée à tous, à bientôt.

  52. La goutte de sa petite vie
    Devient un petit cours d’eau
    Puis encore une rivière
    Et en fleuve se transforme
    Vers un jour ébloui
    Qui se pose dans le delta
    En alluvions charriés
    Dans chaque seconde de vie

  53. bonjour Monique et Marc et chacun,
    Sven, j aime bien tes mots,
    la sincérité, me semble être l’essence de la vie, sans elle , me semble que la vie prend une autre forme que la vie au plus près de la vie qui ainme, s’aime, se laisse aimer….et pour moi, toute forme d’ART, c’est d’abord la vie dedans…dans tous ses états, dans toutes ses formes, dans toutes ses émotions…

    La VIE est un ART aussi simple soit elle, au plus près du vivant.

  54. >amichel :
    Chercheur d’or… merci pour ton bel haïku doré qui plonge dans la grande bleue. Je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Très beau poème qui fait le parallèle avec la vie intérieure, le temps qui passe et l’instant de délivrance vers l’éternité. Merci pour la beauté de ton écriture et pour ces photos aériennes. Bises.

    >Claudie :
    Magnifique aussi Claudie cette dérive de fragments vers les rêves et cette allusion au métal qui se fond. Dans l’océan du temps Ton poème et celui de Maria se tiennent par la main. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Monique :
    Tu reviens aux lettres de cet alphabet 😉 Nombre d’or qui influença tant l’architecture et la peinture http://trucsmaths.free.fr/nombre_d_or.htm
    Jolie image ta planète des anges ; tu es en pleine lévitation, Monique 😉
    Rassure-toi, je ralentis le rythme aujourd’hui ; j’en avais besoin 😉 Bon après-midi à toi.

    >Pierre :
    Beaux jeux de sonorités, de lettres et de sens 😉 Le delta ouvre ses bras. Merci et bon dimanche !

    >Sven :
    Merci de me faire connaître ce sculpteur et sa pensée toute simple qui guide ses pas et qui lui trouver son chemin de création. J’imagine qu’en matière de sculpture cette épure est d’autant plus nécessaire qu’elle lui permet de trouver une écriture qui lui ressemble et de faire passer son message ves les autres. Un lien vers ses belles créations. http://www.blackmap.com/spip/spip.php?article126

    >Annick :
    Merci Annick pour ces mots pleins de vie. Bon dimanche !

  55. Le ciel est dans les sables
    Mouvants, sculptant, froissant
    D’un vieux blues au couchant
    Le nonchalant palabre.

    Le ciel est dans la vague
    D’argent, roulant, coulant
    Le poème d’un amant
    En heureuses syllabes.

    La vague a les couleurs
    Du ciel qui s’y abreuve.
    Le ciel a les humeurs

    Capricieuses du fleuve.
    Désespoir ou bonheur
    La vague chante ou pleure.

  56. Bonsoir et bonne nuit à tous.

    Thierry, tu nous parles des fractales, vaste sujet et oh combien merveilleux en relation si étroite avec la nature, mais voilà le résultat depuis deux heures je ne décroche plus, il ne faut pas me faire penser à ce genre de chose!
    Même si l’on est pas grand mathématicien, il suffit d’admirer tout simplement, cela m’a entraîné souvent dans la recherche de belles photos de fleurs notamment.

    Merci Ossiane pour ton petit mot, le nombre d’or, encore un sujet passionnant , et pas seulement pour les mathématiciens dont je ne suis pas d’ailleurs seulement curieuse et interressée. Nous allons te retrouver en ce début de semaine reposée et détendue après toutes ces agitations dont tu te serais bien passées. Je t’embrasse.

  57. >Nath:
    Beau petit poème plein de révolte, Nath. Merci!

    >Anne-Marie:
    Bravo Anne-marie, ton poème est vraiment somptueux! Musicalité de tes mots, mouvements des vagues et du fleuve qui ressemble à ce blues que tu évoques si bien. Bises.

    >Monique:
    Je me sens plus apaisée aujourd’hui; j’espère que la semaine sera douce pour tout le monde;-)

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