Lecture du Haïku Calligramme: centre, droite, gauche
Le bleu du fleuve
rives aux veines de feu
le triangle d’or
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, droite, gauche
Le bleu du fleuve
rives aux veines de feu
le triangle d’or
No man’s land où liquide et solide fusionnent
et dans ce bouillonnement s’émulsionnent
quand bien même ils ne se frictionnent
divergence et dilution, fin des illusions
qui renvoyées au large comme à la marge
n’en finissent mais de s’embarquer sur la barge
échancrures et chenaux, épissures et ilôts
le filet qui s’écoule divise et sépare
il est tentaculaire comme l’hydre
mais pour sûr jamais anhydre
bout du bout quand les goûts se rejoignent
que le doux vient atténuer le salé
que s’affrontent les flots
en mascaret
soliton
joli ton
c’est vrai que le va et vient allume dans nos yeux
des couleurs incroyables
du bleu le plus acide
à l’ocre le plus placide
et ces moutonnements continus
qui de la vague gardent
la trace tenace mais adoucie
flux et reflux
dans cette immensité
aplanie et pourtant si pleine de reliefs
se niche une vie riche
Ce delta n’est pas planant
mais qu’il est lumineux
terrain de manants
il apporte son lot
de surprises
de bestiaux
je l’ai rêvé Okavongo
mangrove et crocodiles
il est discret codicille
après l’épanchement
qui fait ciller les cils
et imprime le temps
>Ossiane: encore tombé du lit , bosse 😉 soutien total et inconditionnel au mouvement : viva la protesta ! pour que les pollueurs soient les payeurs et qu’on nous foute une paix royale.
Courage et apaisement , ressourcement aussi pour tes projets
et grosse bise.
Bonne journée à tous et à demain…si vous le voulez bien (jeunesse quand tu nous tiens)
>bernard: c’est superbe, c’est émouvant, c’est touchant
merci, vraiment
δ
Alors ça plane?
…………………….Pas un souffle…
Où es-tu air?
…………………….Allo, tu m’entends?
Oui, tes traits s’épaississent, tes couleurs se renforcent!
Ah! tu n’as pas de veine?
Le barrage a sauté, et les chaînes se rompent…
Remonter le courant?
………………………………….S’enliser dans la vase?
Je te sens engluée, mille bras te saisissent.
Il te faut lâcher prise, et pour mieux voyager
Laisser filer le sable, les particules fines;
S’abandonner parfois mais pour mieux revenir.
Est-ce l’eau bleue du ciel ou le ciel qui se mire?
Les fanfares de cuivre annoncent l’Océan!
Oui voilà l’Or du Monde,
La mémoire de l’eau…
Je suis
L’empreinte passagère de tes jambes égales,
Ruisseau de poésie:
Tu n’en feras pas
ϕ
?
Merci Thierry!
L’eau « pouétique »coule bien aussi le matin dans tes veines…
> Ossiane, comme j’avais peur que tu ne me lises pas, je me suis un peu répété! Tu peux supprimer la première version qui n’était qu’une épreuve d’amour!
la douceur extrème
de la palette du monde,
le rose de la terre nuance le bleu de l’eau,
la portant, se déposant,
pour laisser le fleuve poursuivre glorieusement
vers son absortion.
Le bleu fait chanter les masses molles
qu’il a rejeté dans cet élan,
et son souvenir nourrit leurs teintes.
En se séparant ils se contaminent.
Et nettement, sans brutalité
pour solidifier leur humidité
une barre ou une flèche d’or
marque la conquète des terres
inéluctable
imperceptible
retour aux origines
bonne journée et merci de vos reveries
haut en couleur
Delta air lines ! ça c’est du vol…
Faut tout faire soi-même ici, même la pub :-))
L’oeil doux il se pose là
Et regarde cette eau
Qui rejoint la proche mer
Bien avant le grand large
Tant de gouttes se libèrent
Rejoignent pour se vivre
Leur mère nourricière
La mer elle se retire
Et reprend ses petites gouttes
Le regard se gambade
Son aventure de vie
Qui avance et recule
Au gré de ses marées
Qui engloutissent libèrent
De précieuses gouttes de vie
Désolée mon texte parti avec un tapouillis maladroit.
Je souhaitais remplacer pleine mer par grand large…
Ainsi votre oeil découvre, les mots sans retouches, juste en émotions sans beau tapage des lettres pour donner formes aux mots…
Belle journée, pour chacun.
elle est très jolie cette photo, j’aime beaucoup la mer et ses bavardages avec le sable, qui se mouille de gouttes, se sèche de rayons, se vit de sable en mer et de mer qui s’ensable…en première vue, je vois la mer et son avancée dans un petit golfe,
puis je pense voir aussi, un fleuve qui se jette sans sel, pour se saler, au goût de la vie, encore…
Espace courbe…
C’est la barque du soleil
entre les cils de l’ombre
diabolo dans le ciel
l’humeur vagadonde
entre l’heure lumineuse
et la nuit déchiquetée…
Au-dessus de l’eau
le vol de l’oiseau élargit
et courbe l’espace or
veiné de bleu…
Un triangle d’or
le limon s’étale et coule
l’eau l’irrigue
Tu étends les bras
face au vent prêt pour l’envol
les ailes en delta
Grasses et douces
limoneuses et tranquilles
eaux rêveuses au delta
Pauvre richesse
géographe d’un monde
libre illusion
Le ciel dans le sable…
J’aime beaucoup.
Bon vent à vous tous dans votre aujourd’hui.
dialogue deux forces de la nature
– je suis l’océan et je viens des profondeur du temps
– je suis la rivière et je viens des profondeur de la terre
– je dévore tout ce qui navigue avec la force des vagues et du vent
– je ravine tout sur mon passage même la plus résistante des pierres
– je m’étend de ma grandeur sur presque tous les continents
– j’ai parcouru les vallées , les gouffres et les montagnes altières
– vous êtes celle que j’ai toujours voulu rencontrer, mon sang bouillonne
– vous me plaisez beaucoup aussi
– rencontrons nous
– votre endroit sera le mien
– je connais un endroit calme ou nous pourrons nous allonger
et nous promener . .un endroit ou la lumière change au fil du temps…
un endroit ou les reflets bleutés et or forment une couronne aux contours fluctuant…
un endroit ou la musique du vent se mêle aux chants de la terre…
– allons y dés maintenant, il me tarde de me jeter dans vos bras
– oui comme j’ai hâte de vous rencontrer et d’embrasser vos douces lèvres
– dépêchez vous
– j’arrive en courrant
…
Juste en passant : Cortex n’aime pas la pub’ non plus !
Il y en a une qui vient de passer à la radio avec en bruit de fond une sorte de »toc-toc ».
Il a aboyé tout du long.
Il est génial mon indéfectible…
… Quand l’espace s’est apaisé, je me suis senti planer comme l’oiseau, si léger, si détaché, et j’aimais soudain la hauteur que j’avais sur les choses…
dans le surplus de brume, j’ai senti qu’une plume m’interpellait, une plume m’a frôlé, mais sans comprendre vraiment, une vague m’a trahi…
mon rôle était d’envoler tous les mots, tous ces mots si lourds que je portais en moi, mais la feuille est mouillée, plus rien ne s’écrit… reste près de la plume, le pliage d’un enfant…incompris.
Rect….interpellait… bonne journée à tous, bon week end et à lundi.
Sven,
Je t’envoie un peu de vent de par chez moi. Peut-être séchera-t-il la feuille mouillée.
Et puis, tant qu’il y a la plume … il y a l’oiseau et les rêves d’enfants … en pliages … sont souvent très beaux.
Bon WE à toi.
Bon alors on va participer aux licenciements au Monde, faute de recettes publicitaires ?
Moi je préférerais une bonne négociation (c’est à la mode) entre syndicats (des blogueurs), patronat (du Monde) et partenaires lecteurs : un prix plus bas pour tenir un blog en échange de pubs contextuelles, une charte de pubs non éthiques (à gérer comme les spams, liste blanche, liste noire ?)
Ossiane, bonjour
Aujourd’hui, j’ai des problèmes de connexion……
Je rencontre également des problèmes chez moi et je n’ai pas pû me joindre à vous pour vos revendications. Pourrais-tu m’y associer avec les autres?
Fleuve rubicond
Rives en enluminures
Delta lumineux
Coulée de laves
Rutilant en effusion
Delta bouillonnant
Bonne journée..très chargée pour moi….
Bises à toutes et tous
Au contraire d’hier,
Redescendons sur Terre !
Aujoud’hui,
Jour de pluie,
Nous,
Minuscules goutelettes
Par milliers rassemblées,
Petits ruisseaux,
Grandes rivières,
Sang bleu de la Terre
Irriguant l’or des blés,
Nous frayant
Un chemin
A travers les méandres
Du fleuve finissant :
Et vive la liberté,
Eparpillées,
Dans l’océan retrouvé !
Amitiés à tous
c’est si tendre Marc…
et si triste sven..
mais si beaux vos écrits.
Bonjour à tous
_
Sur la plage
Les stigmates du temps
Le flux et le reflux
Des eaux qui vont et viennent
Emportant nos rêves les plus fous
Vers quelle mer
Vers quels pays
Entraînés dans le goulot
De l’inconnu
Voyageurs en mutation
Vers des lendemains hasardeux
Aspirés dans l’entonnoir
Des espoirs les plus extravagants
Promesses alléchantes
Chemins tracés
Sur des rives dorées
Aux parcours sinueux
De petites rigoles
En courants immenses
Sous les hospices d’un ciel bleu
Aux reflets apaisants
Pays de rêve ou de perdition
Voyage illusion
Ou voyage rémission
Mers et Océans
pour seuls confidents
L’Espérance
Pour seul bagage.
Attirance >>>>>>>>>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>>> Prison extérieure
Insistance >>>>>>>>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>>>>>Terrible erreur
Essence >>>>>>>>>>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>> l’incendie intérieur
delta
fusion >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>>>>>du feu et du sang
effusion>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>profusion
délivrance>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Après une longue absence, je redécouvre entre vos lignes des images vivantes et m’y replonge avidemment
bonjour, j’adoore vos poemes, je veux bien vous en proposer ! bonne continuation en tout cas
diaprure,
eau et terre mélées,
s’embrassant, se séparant,
luttant doucement, insensiblement,
et sur ce camée
une épingle de vieil or
>Thierry :
Merci pour ton évocation fusionnelle entre les éléments liquides et minéraux. Un bouillonnement inquiétant qui finit par trouver de la douceur dans les vagues. Bonne journée.
>Bernard :
Comment ça Bernard, je lis tous vos poèmes et essaie de m’immerger avec sincérité dedans 😉 En tout cas, sous le signe du delta, ça plane fort pour toi 😉 Toujours beaucoup d’originalité et d’inspiration dans tes écrits. Merci beaucoup.
>Brigitte :
Superbe ! J’aime vraiment ton style et je pense que tu commences à te prêter à ce nouveau jeu poétique avec plaisir, non ?
>Marc :
Comme toujours, tu démarres par un petit poème pour nous mettre ici dans l’ambiance du début de l’humanité 😉 Belle rencontre fusionnelle et émouvante entre les éléments ! C’est bien vu ! Merci aussi pour ta recherche originale en deux temps sur ce que t’inspire ce delta. Bon après-midi !
>Bonbonze :
Oh Pub, quand tu nous tiens ;-)) Bonbonze, elle te ronge à petit feu 😉 Je ne sais plus quoi faire de toi ; après le piquet, je ne vois pas 😉 Si je vais t’envoyer directement faire l’homme sandwich chez Delta Air Lines en plein vent glacial 😉
>Annick :
Merci pour ton poème tout doux sur cette terre nourricière qui donne la vie et ta belle image de bavardages entre terre et mer. C’est un thème qui te va si bien. J’espère que tu vas mieux aujourd’hui. Bises.
>Sven :
C’est beau ! Tu nous embarsques vraiment dans une autre dimension. On plane avec toi. Le retour à la réalité est parfois difficile après l’envol des mots et des sensations mais les souvenirs sont là comme gravés. Merci pour tes beaux ressentis, je te souhaite un bon week-end et te dis à bientôt !
>Argoul :
Bonjour Argoul, j’ai voulu donner cette info qu’Alix m’a communiquée mais je n’en sais pas plus. Je ne souhaite pas la dégringolade financière du Monde qui comme toute la presse quotidienne encaisse de gros chocs. Moi aussi, je préfère la discussion à la confrontation brutale.
Par notre abonnement, nous contribuons à le soutenir financièrement mais ce n’est pas une raison pour que notre contenu serve à faire de la publicité.
Pourquoi ne pas proposer à ceux que ça ne gêne pas la même formule que maintenant avec de la pub et à ceux qui le souhaitent une formule spéciale avec un petit supplément financier pour que notre espace de liberté reste vierge de toute publicité. Ta formule serait possible également. Ca serait une autre façon de faire rentrer un peu d’argent. Je suis étonnée par le nombre important de blogueurs qui n’avaient pas remarqué l’intrusion de ce type de publicité dans nos blogs. Il faut croire que la publicité se banalise. Pour ma part, je ne veux pas me résigner à subir ce média. Quand, elle s’insinue à la télévision ou dans a presse, on peut toujours la contourner mais sur nos blogs, c’est impossible et c’est là où ça ne va pas.
Bon week-end Argoul et merci pour ton soutien.
>Claudie :
Coucou Claudie, beaucoup de problèmes pour toi, j’espère que tu ne vas pas trop mal.
Très touchée que tu t’associes à ce mouvement. C’est une bonne chose que vous participiez en tant que visiteurs car c’est vous que cette pub contextuelle vise. Je vous sens tous très concernés ; ça me fait chaud au cœur.
Ton écriture est ronde, fluide, liquide comme l’eau de ce fleuve ou cette lave rouge. Beaucoup de « l » dans tes mots. Merci c’est beau. Bon courage pour le reste, je t’embrasse.
>Pierre :
De belles choses déposées aussi de ton côté avec aussi beaucoup de « l » et de « s ». Tes évocations sont douces et aériennes. J’aime beaucoup. Merci, je t’embrasse.
>feu roméo :
Tu fais ton rebelle 😉 Ton regard ne s’est pas laissé apprivoisé par cette poudre aux yeux 😉 Merci pour cette autre approche.
>Bourrache :
Heureusement qu’il y a les chiens pour maintenir les humains en éveil contre la pub ;-)) La prochaine fois, tu m’envoies Cortex;-)
Je t’envoie un petit clin de soleil que j’ai mis spécialement de côté pour toi ce matin 😉
>Christineeeeeee :
A chaque fois que je dépose ton nom sur le blog, je me dis que tu dois être quelqu’un plein d’enthousiasme 😉 Le « eeeeeee » y est pour quelque chose;-) Merci pour ton beau ressenti sur cette photo. C’est tout bien vu avec ces veines de sang bleu qui irriguent! Tu vois, tu commences à t’envoler en poésie 😉 Bon week-end à toi !
>Monique :
C’est le grand envol aussi pour toi, tes mots s’ajoutent les uns aux autres comme le flux de ce fleuve bleu qui t’a fortement inspirée. Illusions, espoirs, promesses se mélangent dans le grand delta à l’image des humains qui doutent. Merci pour ta belle écriture tout en questionnements. La bise du vendredi vers toi.
>Pascal :
Quel plaisir de te revoir ici, c’est très très gentil de venir faire ce signe d’amitié ! On t’attend. Bonne soirée à toi.
>Guest :
Merci à toi et bon vent.
Bonsoir Ossiane…
Avec fougue et passion je me suis approchée de la mer… avec au fond de moi une sorte de langueur insouciante et indolente qui m’a fait savourer sans remords ni regrets le chant premier de l’eau, du soleil et du sable… Ce délice d’être là… à la lisière du monde entre fange et écume venant mourir et renaître sous des reflets d’or et d’argent … moi la longue fille au corps fluide et cobalt…
Bise à toi et bonne soirée à vous
Chercheurs d’or et de vent
Dans les méandres du temps
Un fleuve de blues
>Ossiane :
En ce moment, le moral est bon, mais ça n’a pas toujours été le cas.
On pourra dire que le nombre de « e » est comme le thermomètre : plus y en a, mieux c’est (dans la limite du raisonnable !) (alors, le jour où il manquera…)
Je suis très sensible à la manière que tu as de guider mes premiers pas. Merci beaucoup. Ca m’encourage à continuer : je m’étonne moi même !
Bonne soirée à toi et aux autres.>
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
(Oups, j’ai peut-être eu le doigt un peu lourd sur le e ?)
___
Espace étréci
Le sable et le ciel
Fusionnent
Ecoulement du temps
En course folle
Et bleues rigoles
Vent contraire
Une vague enfantée
Voix sans écho
L’océan gourmand gobe
Sans restriction
Le sel de tous nos mots
___
Ossiane : clin de soleil bien reçu – bel emballage et jolie ficelle – j’attends demain matin pour le défaire avec précaution et en profiter toute la journée…
A tous une excellente soirée et des rêves très doux.
___
Le bleu du ciel
alluvions allusives
fluences confluentes
gravure à l’eau forte
le calame ennoyé de ces lieux
entre terre et mer
résonne
des flux et reflux de la vie
pour à grand renfort d’isohyètes
élever la représentation cartographique
au statut de phénoméne
brigetoun c’est très beau
Ossiane, je trouve ce delta sublime …
Bises
Les mots bleus
Coulent en harmonie
Dans les bras
Des sens en feu
L’or enveloppe
Le tout dans un
Flot de plaisir
Sans crainte
Sans chaîne
Sans plainte
L’or Devrait
Le faire
Mais non
Les mots faux bavent
Les mots durs claquent
Les mots convenus volent
Toujours
Encore
Et encore
Comme toujours…
Et moi
Rebelle
Je sourirai
Toujours…
Encore
Et encore…
>Brigitte:
Comme tes mots à fleur de peau sont beaux et sensibles, Brigitte! Chapeau!
>Maria-D:
Waouh! Magnifique aussi la longue flille au corps fluide et cobalt! Quelle immersion dans le fleuve! Il y a de quoi tirer une peinture de tes mots. Bises de nuit.
>Christineeeeeee:
C’est bien ce que je pensais;-) Je vais les compter maintenant;-)
Christine, je fais comme avec chaque poème que je lis, je dis ce que je ressens le plus sincèrement possible, je réagis avec « mes tripes » et sans vouloir jouer au professeur de poésie que je ne suis pas;-) Le fait d’être aux côtés d’autres poètes est stimulant et enrichissant sur la façon d’aborder des thèmes. Il y a mille approches qui dépendent de la personnalité et du vécu de chacun. Alors continue à être TOI et VRAIE 😉 Tu vas t’étonner encore plus;-) Le nombre de « e » a complètement explosé, j’en conclus que c’est le nirvana:-)) Bonne nuit!
>Bourrache :
Hé hé tu retrouves le chemin de la plume ; mon clin de soleil est arrivé dans ton cœur 😉
Ton poème est épuré, simple, vrai et imagé. J’aime beaucoup ta dernière strophe et cette association avec le sel et l’écriture. C’est un peu ce que vous faites ici 😉 Douce nuit à toi.
>Pierre :
Que de « l » !!! 9 au compteur 😉 Mots liquides dans lesquels on plonge sans tarder et s’il y a du bleu, c’est encore mieux 😉 Merci à toi.
>regard :
Bonsoir, ça ne m’étonne pas que tu évoques le calame 😉 Quelle de belles images picturales. En revanche, j’ai pris mon dictionnaire pour « isohyètes » 😉 Merci pour ta belle poésie.
>Nath :
Merci, je vois toujours plein de paysages dans le sable, tout comme dans le ciel. Bises.
>Nigra :
Et ton écriture vivante et simple que j’aime qui dit des choses fortes et sensibles. Tu as un beau style épuré. Pas si facile de faire passer des émotions en peu de mots. Merci beaucoup.
Bleu cobalt s’assortit au vieil or
marbrures et boursouflures
on dirait la braise rougeoyante
ton sur ton le contraste saisit
méandres assurément dendritiques
reflets azurément véridiques
de ce limon fertile
aux allures de reptile
on ne dégage que douceur
et sans pédiluve
autres que ces mares
alluvionaires
on se rince le coeur et l’âme
les fines argileuses
impriment des sceaux
et cet héraldique héroïque
compose un mouvant tableau
___
Sable vu du ciel
Telle une transhumance
Parcours de fourmis
___
Bonne et belle journée à tous.
Quand l’amour tend son cou
Ses veines bleues si bleues
Vers la mer il aspire
Pou se baigner soleil
En actes si bels dorés
Les veines tout de bleu
Un métal si précieux
Quand l’amour or circule
Lui donne ses teintes si chaudes
Qui rendent si vivant
Vivant de vie dedans
Dans ce delta si beau
Triangle qui réanime
Le corps à la dérive
Belle journée tendre à chcun.
émotion des yeux
émultion du ciel et de l’eau
envol vers les cieux
Ossiane et thierry de la nuit
bourrache annick
a vous tous
belle journée
> marc: je ne t’avais pas fait de petit coucou depuis un moment c’est que le coucou est un oiseau qui ne m’inspire guère est qui squatte le nid des autres. Je pense que chacun à droit à son nid, douillet et moelleux et qu’on peut encore entendre un gazouillis harmonieux pour peu que l’on ne se pousse pas trop du col.
Je ne suis pas un vieux hibou ni même franchement nocturne mais ces derniers temps c’est vrai que ça se décale sérieusement.
> Ossiane: merci du choix fait qui ouvre l’éventail des possibles et au delà de la confluence des idées et de l’agrégation des poussières
atteint aussi un point symbolique singulier.
Entre ésotérisme et hermétisme le delta lumineux porte en lui un oeil
qui n’est pas qu’introspectif et qui appelle la gnose, qui porte le savoir et qui éclaire le monde.
Le triangle est un symbole d’équilibre et même d’harmonie quand il est équilatére et là la terre nous paraît plus proche à toucher par sa confrontation et sa lutte sans partage avec la mer qui voudrait rogner.
Pourtant dans ce jeu d’échange on joue à gagne petit car les langues de terre s’avancent et s’amassent, les estuaires s’ensablent, les baies
se colmatent et la physionomie des rivages varie sans cesse dans une ronde assistée et dont la dimension fractale n’échappe pas aux mathématiciens.
Ce choix est formidable et je pése mes mots car de cet affrontement
de cet antagonisme, de ces tensions nait une vie nouvelle et riche
un biotope complexe et le choix des couleurs en opposition crée un chaud effroi , un constaste saisissant entre couleur chaude et froide
qui montre la dimension plurielle et l’ouverture avec ce flux d’énergie
qui circule et alimente la beauté de sites tous irremplaçables.
Quel hymne à la vie et à la beauté, merci mille fois de ce trésor, de ces bienfaits.
Bon week end à tous et désolé si je me suis fait un peu moins poéte
Thierry, tu veux que je te dise ?
Le texte étant assez long, j’ai pas aperçu tt de suite la signature. Pourtant, dès les premiers mots, j’ai su que c’était toi. J’ai pas plongé le nez dans le dictionnaire mais je me dis que, parfois, accompagné d’un petit dessin, ça simplifierait les choses.
Tu ne t’es jamais essayé aux mangas ?
Surtout, surtout, Thierry : sourire et clin d’oeil, hein !
bellejournée Marc et à chacun.
j’ai emprunté des mots qui me plaisaient dans vos poemes
avec lesquelles j’ai fais ce texte
Explorateur de tous les continents
les gouttes se rejoignent aux confluents.
Courant aux travers des veines.
érigeant cette œuvre hétérogène.
Rassemblement d ‘artistes invisibles
ou chacun déposes ses éraflures
et chaque jour l’oeuvre change, imperceptible.
Inéluctable, le temps taille cette sculpture.
Le vent souffleur de verre
Joue avec les effets de lumières
Drapé aux couleurs diaprées
Au douces nuances éthérées
Les grains de sable, tailleurs de pierre
Façonne ce serpent de mer
Et la pluie parfois se déchaîne
Pour ne pas rompre la chaîne.
Le soleil perché dans l’azur
Dépose de fines enluminures
Emulsion du ciel et de l’eau
Reflet d’or finalisant le tableau
bonne journée
bourrache pas trop de vent?
thierry merci pour ton coucou enfin je voulais dire bonjour
Et dans ce grand lit
la terre et l’eau
s’épousent pour l’éternité
>Bourrache: no problemo, ce n’est pas parce que c’est pas simple à expliquer qu’il faut renoncer; ce n’est pas non plus évident à simplifier
bref je ne suis pas au dessus de la mélée mais au corps à corps avec les mots et je me les coltine comme les autres. Mais bon j’avais envie de partager celà avec vous et c’est tout. Pour le reste il y a quelqu’un qui a dit « le style c’est l’homme » alors je me dit le mien est comme ça et c’est comme une seconde peau.
Je suis apaisé, mon deuil se fait lentement et les retours vers l’enfance sont des moments de mise à nue de la conscience.
Je ne réagit plus de manière épidermique, je fais des mimiques 😉
et dans la glace je fais de la buée mais en vérité vous êtes tous une gigantesque bouée qui m’empêche de sombrer.
Merci vraiment du fond du coeur Bourrache, j’aime la franchise et j’aime ton enthousiasme qui chasse les miasmes, ton rire sonore qui nous honore, ton humour ravageur qui détend.
Voilà on peut parler de chose sérieuses, parfois, sans se prendre au sérieux; mais la vie, l’amour, les sentiments, la nature sont des choses si extraordinaires que je veut encore pouvoir continuer de m’en émerveiller…si possible un petit peu avec vous.
Très doux samedi, ici vent léger et mer de nuage
Au delta de ma vie
Je te serre mon ami
Mon bel être
Sur terre
Qui la voit la vraie vie
Alors on se serre fort
Delta de nos ébats
On se chuchote encore
Nos murmures à nous
La vie faite pour nous
Oh si au plus de nous
Car on l’aime la vie
>Thierry :
Serais-tu un scientifique, Thierry ? Je sais que tu aimes jouer avec les mots et les sonorités et que tu le fais habilement. Cependant, il est vrai que ton vocabulaire fort riche au demeurant, est un peu herrmétique et qu’il t’empêche selon moi de laisser filer tes émotions. Je suis plutôt à ranger dans le camp des littéraires d’où ma difficulté à recevoir ton écriture. Je suis obligée d’avoir recours au dictionnaire pour pénétrer ta pensée. Je sais qu’il n’est pas facile de changer sa nature mais je te demande d’essayer d’épurer, de faire plus léger, moins dense, moins long si tu veux que ta poésie ait des résonnances avec celles des autres poètes. Ne te braque pas, Thierry, tout ceci est dit avec gentillesse et je ne voudrais pas que mes propos te dépriment. Ce n’est pas mon intention. En revanche, je voudrais que tu essaies de tenir compte de mes remarques pour qu’on n’ait pas d’autres incidents de parcours. Bien à toi.
>Bourrache :
A défaut de ciel bleu, tu scrutes les profondeurs de la terre 😉 Merci à toi.
>Annick :
C’est beau Annick, ton idée de cou tendu avec ces veines de sang bleu. Merci pour la douceur de tes mots. Tu n’as pas à me remercier Annick, je me fais très plaisir aussi avec la réalisation de mes images et de ce blog.
>Marc :
Belle idée rassembleuse de faire rejoindre les gouttes de mots des uns et des autres dans l’océan. J’aime tes superbes images de serpent de mer et de souffleur de verre. Merci beaucoup, bonne journée aussi pour toi, Marc !
>Sylvie :
Tu as tout deviné, Sylvie, c’est la tempête depuis deux jours du côté de chez moi, l’océan gronde 😉 pas un temps à mettre le nez dehors 😉 Bises.
>Pam :
Coucou Pam, belle image aussi ce grand lit d’épousailles ! Merci pour ton poème sensible. Je t’embrasse fort.
___
Aujourd’hui, je trifouille dans mes anciennes poésies bien-aimées.
Ne me demandez pas pourquoi.
Marc : grand vent et pluie (ré)annoncés pour ce soir.
___
L’éternelle chanson
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer,
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant toujours par un baiser.
Combien de fois jadis j’ai pu dire » Je t’aime » ?
Alors avec grand soin nous le recompterons.
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d’une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.
Et comme chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain,
Qu’importeront alors les rides du visage ?
Mon amour se fera plus grave – et serein.
Songe que tous les jours des souvenirs s’entassent,
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens.
C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve,
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur,
Retenir s’il se peut l’impression trop brève
Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
Je serai riche alors d’une richesse rare
J’aurai gardé tout l’or de mes jeunes amours !
Ainsi de ce passé de bonheur qui s’achève,
Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J’aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête
Et tu me parleras d’amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Rosemonde GERARD
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Vivement le printemps prochain !
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Alluvions d’or
Que baratte une mer bleue
Orpaillage d’eaux
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Et tant que j’y suis :
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Parlez-nous des enfants
Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.
Khalil Gibran, Le prophète.
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Puis, je me retrouve face à ma question fondamentale :
je m’en vais toujours vers mes souvenirs … et ne peux déposer les mots qu’écriront les poètes … demain …
Je fais quoi, alors ???
merci pour ce poème fort tendre, Bourrache,
ici, des bourrasques froides de pluies et de vents…mais le coeur est soleil.
Delta
Carrefour des voies
croisée des eaux
la vie intérieure
ne cesse de s’écouler
l’urgence du fleuve
à vider ses veines
dans les méandres
des sables du temps
il expulse ses trésors
depuis longtemps engloutis
l’instant est venu
à l’heure de délivrance
de peser les scrupules
à la balance du temps
aux questions sans esquive
une voix de silence
appelle une réponse
vers la mer d’éternité
là-bas le grand chemin
de brume et de poudrin
d’écume d’or et d’argent
là-bas un rendez-vous
avec la mer étale
Et je lis cet autre poème de Khalil Gibran, j approuve beaucoup ces mots…
Pour l être de son sang
Donner sa vie dedans
Et puis serrer la main
Se rire de la vie
Avancer pas à pas
En esprits différents
Chacun suivant sa voie
Nul ne possède l’enfant
Mais bien plus est tuteur
Socle stable sur lequel
Le petit être se repose
Après ses errances telles
Qu’il se cherche en lui
En se posant un peu
Sur le parent vivant
Qui lui a donné vie
Vie pour sa vie dans vie
Celui-là, c’est à moi … il date .. d’hier.
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Une étrange torpeur.
Le calme. Le vide. Presque la mort.
Rien qu’une apparence.
A l’intérieur le chaos.
Un tourbillon furieux. Des pensées.
Innombrables. Sans fin. Sans suite.
La peur.
Un tressaillement.
Le corps vit malgré tout.
Il pleure tout entier. Sans spectateur.
Seul. Il a appris à vivre seul.
Renfermé.
Ne surtout pas communiquer.
Les fantômes ne comprendraient pas.
L’égoïsme les guide.
Le corps se recroqueville. Il est triste.
Il croyait. Il pensait. C’était faux.
Les chemins s’effacent. Le désert.
Aride comme la vie.
L’espoir ? Le corps rit, amer.
Il se sent malade.
Guérir. Impossible.
Les fantômes travaillent à sa mort.
Et il le sait. Et il l’accepte.
Parce qu’il n’a jamais dit non.
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10 mai 1977
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Un chat a neuf vies.
Et un escargot ?
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Vous êtes les arcs à partir desquels vos enfants,telles des flèches vivantes,sont lançés
L’Archer vise la cible sur la trajectoire de l’infini,et Il vous COURBE de toutes ses forces afin que les flêches soient rapides et leur portée lointaine
Puisse votre COURBURE dans la main de l’Archer être pour l’allégresse
Car de même qu’Il chérit la flêche en son envol,Il aime l’arc aussi en sa stabilité
mère de six enfants, je trouve cette traduction plus correcte
oui Bourrache ce texte est simplement magnifique
Il est vrai qu’il y a autant d’interprétations que de traductions de ce beau texte… celle proposée par feu roméo est très belle…
« Vous êtes les arcs à partir desquels vos enfants, telles des flèches vivantes, sont lancés.
L’archer vise la cible sur la voie de l’infini, et vous tend avec Sa puissance afin que Ses flèches aillent vite et loin.
Que votre tension par la main de l’archer soit une joie.
Car autant qu’il aime la flèche qui s’élance, il aime l’arc qui est stable »
Traduction de l’anglais par Nicola Hahn / Edt. Bachari /
« Vous êtes les arcs par lesquels sont projetés vos enfants comme des flèches vivantes.
L’Archer prend pour ligne de mire le chemin de l’infini, et vous tend de toute Sa puissance pour que Ses flèches s’élancent avec vélocité et à perte de vue.
Et lorsque Sa main vous ploie, que ce soit alors pour la plus grande joie.
Car de même qu’il aime la flèche qui fend l’air, il aime l’arc qui ne tremble pas. »
Traduction Jean-Pierre Dahdah / Edt. du Rocher
O.K., feu roméo.
J’ai, moi aussi, plusieurs traductions de ce texte-là…
J’ai choisi celle qui me correspondait le mieux … je n’ai que deux enfants … et je ne veux plus « courber » le dos … j’ai donné …
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.u-picardie.fr/~beaucham/cours-sed/photos/photsed10_fichiers/delta_colorad.jpg&imgrefurl=http://www.u-picardie.fr/~beaucham/cours-sed/photos/photsed10.htm&h=326&w=442&sz=49&hl=fr&start=5&um=1&tbnid=OVPqubTTTwMpOM:&tbnh=94&tbnw=127&prev=/images%3Fq%3DDelta%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26rlz%3D1B2GGGL_frFR177FR205%26sa%3DN
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Si je peux :
… les mots ne sont que des mots … même traduits … la bonne recette, on ne l’a pas encore trouvée
Biz à feu roméo, Maria-D, Annick, Catherine, … et toutes vous autres.
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.. mais, si un bipède masculin veut s’exprimer, il peut !
Mais ce soir, j’ai juste un petit peu du sable qui crisse sous les dents, du vent qui fait vibrer les portes à l’intérieur de chez moi et de la pluie qui noie mes carreaux …
Oh, mon Dieu … Mahomet … Bouddha … ma note de comportement … de fin de semaine…
te mets pas dans tes états comme cela, si tu peux éviter, Bourrache, je suis là, c’est douloureux de te savoir triste,
ah si je pouvais, vourir sous la pluie, se chahuter de rires, rire rire et rire….
apesanteur
vers Ailleurs
vise bonheur
de petits riens
des mois que riens
mieux que des trop pleins
te mets pas dans tes états comme cela, si tu peux éviter, Bourrache, je suis là, c’est douloureux de te savoir triste,
ah si je pouvais, courir sous la pluie, se chahuter de rires, rire rire et rire….
apesanteur
vers Ailleurs
vise bonheur
de petits riens
des moins que riens
mieux que des trop pleins
bises Bourrache, sans café, une bonne infusion au coin du feu de bois qui crépite de joies….je pars vers ma vie dans deux mois…
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Coin de feu, coin de rues, coins vers demain, on se réchauffera, Annick.
Merci pour ta bougie.
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Delta
Mon bel delta de moi
Plane moi
Delta plane moi
Haut haut si haut de moi
Enlace moi
Et aime moi
A t’envoler aussi vers toi
Dans mes bras de moi
Rencontres des âmes planent le delta
Delta
Sédiments en fragments
Morcellements de diamants
Des coulées incandescentes
Dévalent en cavalcades la pente
En se rigolant du temps
Elles débarquent à l’embouchure
Du triangle d’argent
Emportées par l’élan
Des eaux essentielles
Qui se muent en doux rêves
Rêves de métal miroitant
Affalés sur les rives
Rivières sanguines
Emportés par leur frénésie
Qui s’évade dans l’infini
Pour rejoindre le fleuve
Qui enlace ses sillons
D’or et s’endort
Dans ses méandres
Pour se fondre impétueusement
Dans l’embouchure du temps
Bonne nuit…à vous tous
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delta …
dé pour me protéger …
quand je couds …
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ça n’a pas voulu marcher cet après midi… peut-être aurais-je plus de chance ce soir…
http://www.u-picardie.fr/~beaucham/cours-sed/photos/photsed10.htm
Alpha, bêta, gamma, delta, j’ai du mal ce soir à compter jusqu’à quatre , triangle d’or, nombre d’or,à vous de jouer les artistes!
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Paysage étrange
Miniature exquise de vie
Planète des anges
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Très Beaux Claudie, et Maria-D vos poèmes, ils sont, je trouve en harmonie, dans une atmosphère d’eau et d’azur, tout en mouvement, c’est frais, c’est délicieux ,c’est reposant, c’est pur.
J’emprunte ton delta plane Annick pour prendre un peu de hauteur et de recul j’en ai besoin et si cela peut te consoler Bourrache, j’ai l’impression de n’avoir pas plus la forme que toi , mais il y a pire que nous et demain il fera meilleur , enfin…peut-être.
J’espère Ossiane, que tu récupères un peu ce Week-end, je t’embrasse. Bonne nuit et Bon dimanche à tous.
Au delta divisé
l’eau s’épand et s’étend
la terre se lasse et se tasse
allusives intrusives
alluvions fertiles
je relis régulièrement des passages de Khalil Gibran, Le prophète.
malheuresement les mots sont déjà la traduction imparfaite de la pensée
alors traduit d’une langue à l’autre §
mais notre pensée en prend paut être l’essence .
Bourrache ton texte » d’hier » si beau la vie et ses fantômes!!
maria D claudie très beau poeme
bonjour vers vous monique annick feu roméo
jeandler
Ossiane,
tu as entièrement raison de dire que dans tout désir de créativité, il faut être Soi et Vrai avant tout…
Pour l’anecdote…
Je viens de terminer un ouvrage sur l’engagement artistique d’un sculpteur africain, N’Dary Lô…
Un jour N’Dary Lô posa cette question à Jacob Yacouba : « Comment devient- on un véritable artiste ? »
– « Il y a trois critères » répondit Yacouba…
-« Le premier, c’est la sincérité »
puis de nouveau le silence…
-« le deuxème dit il en prenant son temps, c’est la sincérité »…
-« quand au troisième, vous l’avez deviné, c’est le même que les deux précédents, la sincérité »…
L’opacité et le fabriqué, masquent l’authenticité, d’où le souci de l’épure et la démarche naturelle très fréquente de beaucoup d’artistes vers le minimalisme et l’abstraction.
Bonne soirée à tous, à bientôt.
La goutte de sa petite vie
Devient un petit cours d’eau
Puis encore une rivière
Et en fleuve se transforme
Vers un jour ébloui
Qui se pose dans le delta
En alluvions charriés
Dans chaque seconde de vie
bonjour Monique et Marc et chacun,
Sven, j aime bien tes mots,
la sincérité, me semble être l’essence de la vie, sans elle , me semble que la vie prend une autre forme que la vie au plus près de la vie qui ainme, s’aime, se laisse aimer….et pour moi, toute forme d’ART, c’est d’abord la vie dedans…dans tous ses états, dans toutes ses formes, dans toutes ses émotions…
La VIE est un ART aussi simple soit elle, au plus près du vivant.
>amichel :
Chercheur d’or… merci pour ton bel haïku doré qui plonge dans la grande bleue. Je t’embrasse.
>Maria-D :
Très beau poème qui fait le parallèle avec la vie intérieure, le temps qui passe et l’instant de délivrance vers l’éternité. Merci pour la beauté de ton écriture et pour ces photos aériennes. Bises.
>Claudie :
Magnifique aussi Claudie cette dérive de fragments vers les rêves et cette allusion au métal qui se fond. Dans l’océan du temps Ton poème et celui de Maria se tiennent par la main. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Monique :
Tu reviens aux lettres de cet alphabet 😉 Nombre d’or qui influença tant l’architecture et la peinture http://trucsmaths.free.fr/nombre_d_or.htm
Jolie image ta planète des anges ; tu es en pleine lévitation, Monique 😉
Rassure-toi, je ralentis le rythme aujourd’hui ; j’en avais besoin 😉 Bon après-midi à toi.
>Pierre :
Beaux jeux de sonorités, de lettres et de sens 😉 Le delta ouvre ses bras. Merci et bon dimanche !
>Sven :
Merci de me faire connaître ce sculpteur et sa pensée toute simple qui guide ses pas et qui lui trouver son chemin de création. J’imagine qu’en matière de sculpture cette épure est d’autant plus nécessaire qu’elle lui permet de trouver une écriture qui lui ressemble et de faire passer son message ves les autres. Un lien vers ses belles créations. http://www.blackmap.com/spip/spip.php?article126
>Annick :
Merci Annick pour ces mots pleins de vie. Bon dimanche !
Le feu des rêves
Les ailes brisées
La liberté en colère
Le ciel est dans les sables
Mouvants, sculptant, froissant
D’un vieux blues au couchant
Le nonchalant palabre.
Le ciel est dans la vague
D’argent, roulant, coulant
Le poème d’un amant
En heureuses syllabes.
La vague a les couleurs
Du ciel qui s’y abreuve.
Le ciel a les humeurs
Capricieuses du fleuve.
Désespoir ou bonheur
La vague chante ou pleure.
Bonsoir et bonne nuit à tous.
Thierry, tu nous parles des fractales, vaste sujet et oh combien merveilleux en relation si étroite avec la nature, mais voilà le résultat depuis deux heures je ne décroche plus, il ne faut pas me faire penser à ce genre de chose!
Même si l’on est pas grand mathématicien, il suffit d’admirer tout simplement, cela m’a entraîné souvent dans la recherche de belles photos de fleurs notamment.
Merci Ossiane pour ton petit mot, le nombre d’or, encore un sujet passionnant , et pas seulement pour les mathématiciens dont je ne suis pas d’ailleurs seulement curieuse et interressée. Nous allons te retrouver en ce début de semaine reposée et détendue après toutes ces agitations dont tu te serais bien passées. Je t’embrasse.
>Nath:
Beau petit poème plein de révolte, Nath. Merci!
>Anne-Marie:
Bravo Anne-marie, ton poème est vraiment somptueux! Musicalité de tes mots, mouvements des vagues et du fleuve qui ressemble à ce blues que tu évoques si bien. Bises.
>Monique:
Je me sens plus apaisée aujourd’hui; j’espère que la semaine sera douce pour tout le monde;-)