Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, bas.
Place assise
conversation dans l’ombre
cornet de glace
◊ Le Marché couvert aux 21 colonnes (1ère photo) fut construit vers 1850, à l’emplacement de la porte sud de la ville. On y trouve tous les produits locaux. Tout près, la Place Paoli où l’on peut se reposer ou jouer à la pétanque à l’ombre des platanes centenaires. Voir la Carte de Corse …
◊ Quand je prépare mes photos pour la publication, je me demande souvent si mes visiteurs vont les voir comme je les vois. Les écrans d’ordinateurs et les téléviseurs sont souvent hélas très mal réglés en sortie d’usine. Ces réglages, surtout sur les écrans plats, privilégient les très forts contrastes et éliminent les nuances intermédiaires. Il est regrettable que cette tendance habituent l’oeil à ne voir que des choses clinquantes et sans subtilité. Si vous désirez vérifier votre écran à partir d’une mire, vous pouvez dorénavant cliquer sur le lien Calibrez votre écran situé sous ma photo.
◊ L’ombre, la lumière, le soleil, la chaleur, des chuchotis, de belles rencontres inattendues et un blues grâce à Maria-D, Monique, Pierre b, Olivier, Marc et Yves.
Les mots chuchotent
Dans les bras du platane
Au coeur de l’ombre
Chuchotons dans l’ombre
Je m’invite à votre table
Douce compagnie
Dans la chaleur accablante
A l’ombre des platanes
Nostalgie de l’été
Elle On se donne rendez vous ou…?
Lui Place Paoli si tu veux
Elle Oui mais..plus précisément..
Lui Je ne sais pas..Sur le banc…tu sais celui qui est près du cornet de glace..
Elle Oui..je vois ..mais lequel ?
Lui Quoi ..lequel..
Elle Quel cornet de glace..quel parfum..?
Lui Celui qui converse dans l’ombre…pour ne pas trop fondre..il a pourtant la saveur du soleil…la douceur de tes lèvres..tu te rappelles ?
Elle Oui…je me souviens..on était tous les deux sous un platane..C’était un soir d’orage…Tout frissonnait…moi..les feuilles..le temps…tes mains..
Lui Sourire..larmes et perles de pluie..nos mots emmêlés..ton regard noyé..j’étais maladroit…sous le charme..
Elle Vraiment..? sourire…sous le charme ..?
Lui Oui …Sous le charme et sous un platane…
Elle Tu te rappelles ?
Lui Quoi ?
Elle Ce que tu avais glissé au creux de l’oreille du platane…euh..du charme..
Lui Oui…je me souviens…des mots simples…vrais…Que je t’aimais..
Elle Oui ..mais encore…
Lui Je ne peux pas..pas ici…on n’est pas seul.. tout à l’heure…
Place Paoli, chaude journée,
Les jupes s’envolaient,
Aux hommes les torses bombés,
Tous la peau satinée,
Alléchant ces jeunes femmes presque dénudées,
Non, je l’ai pas rêvé,
Et elles sont passées, mon émoi bouleversé…
Attablé seul à la terrasse d’un café
De la place Paoli, la place du marché
Je souriais béat, l’œil brillant de lueur
L’ombre du platane, m’apportait la fraîcheur
Mon cœur haletant, soulevait ma poitrine
Le souffle chaud du vent, me caressait le cou
Je t’attendais là, toi ma douce Sandrine
Impatient, souriant à ce rêve doux.
Je t’aperçus au loin, dans ta robe légère
La peau brunie par le soleil, rayonnante
Les mains moites, le cœur à l’envers
Mes mains se joignirent aux tiennes
Emerveillé, sous le charme de tes atours
le monde autour, disparu instantanément
Les bruits se transformèrent en instruments
Jouant, harmonieusement , notre tendre amour
la place en silence
le ciel livre un blues pastel
j’ai les pieds glacés
Ce sont de très belles photos, je me suis mis à rechercher où était cette ville qui avec ce beau soleil rayonne de beauté. C’est rare de voir d’aussi belle photos. C’est vrai que pour les couleurs les écrans sont différents merci pour la mire je n’y avais pas penser. 🙂
Chuchotons dans l’ombre
Je m’invite à votre table
Douce compagnie
Dans la chaleur accablante
A l’ombre des platanes
Nostalgie de l’été
Musique d’ambiance, la voix de Jacques Brel, « Sur la place chaufée au soleil, une fille s’est mise à danser……. »
Bonjour Ossiane, ta remarque est fort justifiée. J’ai bien du mal à quitter mon viel ordi gros, qui bloque souvent, plus lent que le portable tout frais d’avril…car les couleurs plus belles sur l ancien écran, indépendant du clavier, comme en télé, écran plus grand, les photos sont plus belles, même si dans certains blogs, la photo m arrive coupée d ‘un quart sur la droite,
sur le nouveau, c’est vrai que le contraste fait plus faux, et comme hier, j ai accomodé. Mes photos personnelles tellement plus naturelles sur le gros viel ordi que sur le petit neuf.
le viel ordi est plus tendre, plus chaud avec les photos qui semblent plus encore ressembler à une page d’album papier.
Le banc suffoque
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°Et la douceur d’un platane
Sous la chaleur brûlante
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°Accueille à l’ombre
Le soleil frappe si fort
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°Le repos de l’être
j aime bien, Monique, c’est frais et tendre. Bonne journée.
Allées ombragées
La voûte du feuillage
Ecrin animé
Invitation au repos
Regarder les gens passer
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
Elle On se donne rendez vous ou…?
Lui Place Paoli si tu veux
Elle Oui mais..plus précisément..
Lui Je ne sais pas..Sur le banc…tu sais celui qui est près du cornet de glace..
Elle Oui..je vois ..mais lequel ?
Lui Quoi ..lequel..
Elle Quel cornet de glace..quel parfum..?
Lui Celui qui converse dans l’ombre…pour ne pas trop fondre..il a pourtant la saveur du soleil…la douceur de tes lèvres..tu te rappelles ?
Elle Oui…je me souviens..on était tous les deux sous un platane..C’était un soir d’orage…Tout frissonnait…moi..les feuilles..le temps…tes mains..
Lui Sourire..larmes et perles de pluie..nos mots emmêlés..ton regard noyé..j’étais maladroit…sous le charme..
Elle Vraiment..? sourire…sous le charme ..?
Lui Oui …Sous le charme et sous un platane…
Elle Tu te rappelles ?
Lui Quoi ?
Elle Ce que tu avais glissé au creux de l’oreille du platane…euh..du charme..
Lui Oui…je me souviens…des mots simples…vrais…Que je t’aimais..
Elle Oui ..mais encore…
Lui Je ne peux pas..pas ici…on est pas seul.. tout à l’heure…
Bonjour à vous tous
Joli ton calligramme Ossiane et paisible ton haïku
Bises
Comme c’est joli Pierre et plein de charme :
« Celui qui converse dans l’ombre…pour ne pas trop fondre »
—
Les mots chuchotent
Dans les bras du platane
Au coeur de l’ombre
—
Bon jour à vous tous
Ossiane
Aujourd’hui encore, tes photos, ton haïku et ton calligramme nous invitent……………..à la paresse!
Ombre tamisée
Fraîcheur sous les platanes
Duo d’amoureux
Agréable journée à ceux qui gardent l’Oeil Ouvert!
Bises à toi, Ossiane
Comme on dit en Corse, si l’ombre des plats tanne, on bosse pas pour autant…
Sussurent les mots
Dans la torpeur de l’été
La glace est rompue
Oasis deux pastis
un trio dans l’ombre
fruit de la passion
Secrets à mi-voix
sous les platanes échangés
fraise framboise
> Ossiane, rien ne vaut le contact avec l’original. C’est tout le problème des reproductions: la musique en conserve ne donnera jamais les mêmes impressions que la musique vivante de la salle de concert; le plus beau livre d’art ne procurera jamais à l’identique une vision des couleurs vraies du Musée et, même dans ce cas, verras-tu le même bleu que je crois distinguer que moi?
Il reste qu’il faut veiller à calibrer cet écran-médium au risque d’avoir des surprises. L’oeil s’habituera et peut-être s’éduquera.
Bonne journée de labeur à toi. Bises de loin.
Ossiane ,
Pierre à bien résumer le problème , mais de toutes façons, tout le monde voit les photographies avec ses propres émotions, son propre vécu , son humeur du moment … d’ou, la réceptivité est différente pour tous .
A l’ombre des platanes
Au café Prévert
Dans des Recueils Paroles
En vers syllabes argotiques
Craque bourgeoise, des rêves tendres de l’enfance
Parcours ma vie en tolérance contre l’indifférence
D’un amour libre en fantasmes délires
Je déchausse mes désirs dans une liberté de plaisir
Dans un flash rouge folie
Perle de fleurs brille de mille feux
Figure mélancolie
Le temps est une vague
Qui emporte comme la marée
Un flux du temps qui passe
Et jamais demain ne sera comme hier
Comme l’écume de la mousse éphémère
Me transporte dans mes larmes de rêves
Bises Ossiane
un peu plus léger qu’hier
en souvenir d’Agathe à qui je rend hommage
C’est à l’ombre d’un platane
Que j’ai rencontré la plate Anne !
Grande comme un arbousier
Mince comme un cyprès
C’est à l’ombre d’un platane
Que j’ai embrassé la plate Anne !
Sa langue râpeuse comme le vent
M’a laminé toutes les dents
C’est à l’ombre d’un platane
Que j’ai caressé la plate Anne !
Ma peau encore en tremble.
Nous sommes partis ensemble
C’est sur un lit en olivier
Que tout les deux on s’est aimé !
Du bouleau son homme est rentré
Son mari le bel Olivier
C’est une date qui m’a marqué
Depuis je suis un peu plié
Je pense souvent à me noyer
Oh ! Je regrette d’avoir péché !
Et je vous lis avant de partir ma journée,
je partage vos propos, jeandler et bruno,
mais c’est que je resterais bien sous la platane devant un citron pressé ou un perrier bullé, à m’entendre murmurer…
C’est fort tendre Pierreb, fort délicat joli.
Marc, mi figue, mi raisin, comme la vie.
et des fraicheurs de temps qui fait du bien. Merci à chacun!
Deux palombes éperdues
Sous les feuillages moussus
Deux palombes rassasiées
De tant d’amour sussuré
Deux palombes dans la pénombre
Douceur, fraîcheur de l’ombre
Deux palombes qui succombent
De tant de soleil qui plombe
Deux palombes assoiffées
Un banc gai, tendre, apaisé
La tendre moiteur de l’été
Roucoule l’amour, de baisers
A l’ombre de ce
Place Paoli, chaude journée,
Les jupes s’envolaient,
Aux hommes les torses bombés,
Tous la peau satinée,
Alléchant ces jeunes femmes presque dénudées,
Non, je l’ai pas rêvé,
Et elles sont passées, mon émoi bouleversé…
Bon week-end à tous,
Gros bisous Ossiane et à ceux que je connais,
OLIVIER
Alors cette photo ???
Mon précédent poème ne t’aurait pas influencé pour ta note ?
d’un arbre, d’osier,
d’un verre frais, du soleil
baignant et rongeant
les places, depuis toujours,
en tous les âges,
s’est faite, persistera
la civilisation,
mon frère, mon ami
Ile fottante
Langueur et suavité
Amour dégusté
» Le beau
paysage
comme on le sait,
appartient à ceux
qui lui
ressemblent. »
Muso Soseki
Lili
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je vous fais partager les phrases pleines d’émotions que ma soeur avait choisi pour son carnet de poésie.
celle ci est sereine et bien éclairée par un soleil du matin.
88888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888
Sens interdit !
Cette avenue
devant moi
toute droite
bordée de pilier
semblant soutenir le ciel
ou bien monter vers la nuit…
…..m’invite !
un panneau posé là
un panneau m’interdit ce pas ?
un panneau aux violentes couleurs
un panneau tout rond et moqueur!
Je le défis et m’engage
rien n’est interdit,
je n’ai pas de rage
ni même d’ennemis
Alors je découvre
cette ligne vers l’infinie
alors bien grande s’ouvre
une porte vers le paradis …………….
Jane
Une ombre plane
dans le carré de lumière
sous les platanes
> Ossiane, un doublon, plus haut, malencontreusement. Tu peux supprimer l’ intrus, s’ il-te-plait? mereci.
Sous les frondaisons
Le temps s’immobilise
Un regard divague
____________
Mon jardin toujours noyé dans la brume.
Bonne journée à tous.
Sur la place Paoli, un soleil de folie, ni bruit ni rumeur, chaleur et langueur, douceur et torpeur, l’été s’est assoupi sous la tonnelle, l’ombrelle se fond dans l’azur éternel, frémissent les feuillages, soupirent les amants d’aise à l’ombre des platanes polissés par les âges, se berce de complicité un banc esseulé, se déguste le citron pressé à l’ombre d’un parasol, clé de sol pour un envol de fraîcheur, pour de furtifs frôlements de mains, timides chuchotements, baisers volés, tendres regards échangés, c’est la complainte du temps retrouvé qui s’égrène majestueusement pour un instant d’éternité
Les platanes joufflus
Les palmiers chevelus
Prennent le frais
Qu’une brise de mer
Légère leur apporte
Les promeneurs assis
A l’ombre se reposent
Dégustent des sorbets
Si le cœur leur en dit
Entre eux rompent la glace
Le soleil parade sur la place
Fanfare de lumière
Et défilé des ombres
Qu’un vieux banc solitaire
Regarde avec envie
C’est l’heure où l’île rousse
Alanguie et coquette
Se laisse aimer
Et se livre aux regards
Des amants de passage
Ombre secrète
Assis sous ta voûte céleste
Paupières mi-closes, l’âme leste
Bercé par l’onde claire et charmante
De deux palombes roucoulantes.
Platanes rabougris des villes
Platanes majestueux de Céret
Sous ton ombre, coulent tranquille
Les belles heures chaudes de l’été
Le vent secoue par moment
Ce géant à l’écorce tendre,
Et le soleil perce secrètement
Ces arcanes pour se détendre.
Platanes des routes, à l’auto, sacrifiés
Platanes des bois trop serrés
Rêve de villes ou de villages
Où développer leurs plumages
En écho à la plate Anne de Marc :
___________
Anna, belle
Anne, Anna,
Anne et mie, amie
Anne, nonne initiée
Anne, ni mal ni vénale
Anne, ton âne ahane
Anne, est-ce l’aneth ?
___________
M’en veuillez pas trop, hein !
Je t’ai connue, ma mie
Ma fleur charnue de paradis
Fiévreuse et alanguie
Sur le tertre de la place paoli
Tes yeux couleur menthe à l’eau
Tes cils recourbés, oh, ma Cécile!
Ont titillé mon coeur si fragile
Et fait jaillir d’un bond mes mots!
Ta robe dans cette palmeraie
Un éventail de plumes mordorées
M’a fait tourner, voltige, la tête
Et ce fut une somptueuse fête!
Je t’ai offert une glace
Que tu suças avec sensualité
Le contact fut instantané
Mais il ne fut que fugace
Hélas!!
Désormais, je suis désemparé
Ta langueur et ta volupté
Ne sont que rêves ouatés
Un tourbillon inachevé
A l’ombre changeante
Les heures se sont écoulées
La fraicheur du soir
…. »et son chant plane sur la ville , hymne d’amour et de beauté »…
Réchauffement climatique :
Cécile, la sensuelle alanguie, suça fiévreusement des rêves de volupté ouatée.
Hélas, la glace ne fut que fugace.
Et Claudie se morfond…
_____
Hommage à Al Gore qui vient d’obtenir le Prix Nobel de la Paix.
_____
… heu …
Trel bel Haiku ! J’adore !
Coucou, Bourrache
Que de moquerie……..irrésistible!!. Heureusement, je ne me morfonds pas et au contraire je fonds sous le soleil du midi
Bises
moi j’ai bien envi d’être une
de ces deux palombes
je ne suis qu’un serin
dans la brume froide de l’automne
Un serin, je le sais, chante joliment …
ça ne fait palombe d’un doute !
Marc
Mais, le serin est peut-être plus serein?
merci a tous
j’espere au moins je n’aurais jamis besoin de canne
annick j’espère qu’aujourd’hui
l’ombre des platanes ta raffraichi de mes 60°
oui cela va mieux, plus raffraichie…quoique!
je lis ces petits mots et je me pouffe…bon aprem, Marc.
et avant de sortir je laisse un crachouilli, que j espère joli!
Le coeur il bat
Pour le platane
Ces deux là bas
Il les aime bien
Chaque jour
De ce bel été
En terrasse
Ils se regardent
Le fond des yeux
Et le platane
Peintre à ses heures
Le soir se pose
Sur ce banc
Et il peint
Dans les airs
Leur baiser suspendu
Et ce goût du baiser…
Depuis….
Il rêgne sur la place
Et le amants arrivent
De tous pays
Pour le connaître Là
Si fort de Là
Le baiser amoureux
Que le platane
Si beau si bel
Offre à l’air du temps
Pour son éternité
allez je me sauve, ma toto me dispute, elle m attend dehors, pour une gambade de l’air, sa crinière au vent de cet automne si bon…
Pour Marc :
______
Canne … festival … à l’ombre de ses palmiers … moins de 60° … Nice … promenade des Anglais … à l’ombre de ses palmiers … moins de 60°… et puis, il y a cannisse … et son entrelacs de roseaux tressés … où l’on se sent également à l’abri … du vent …
Ravie de me retrouver
À l’ombre de ce platane,
En train de savourer
Un cornet à deux parfums
Été, Automne, Hiver ou Printemps?
On est bien là
Assis sur ce banc
En toutes saisons
Pour toute une éternité!
Place assise
à l’ombre ou au soleil
la seconde gratos
Ossiane je prend tes notes
Sous coupole du platane
Je lezarde à l’ombre
Coktail à la main
jouissant de cette lumière
Seul, assis à une table, Je profite de l’ombre généreuse
D’un des platane de la place du marché.
Par moment, le vent laisse quelques rayon lumineux
Se faufiler jusqu’à moi. Réchauffant mon cœur solitaire.
J’écoute indiscret les conversations, j’observe les regards appuyés. Dans l’air un cocktail savoureux de boissons et de nature se mélange et se glisse subrepticement dans mes narines. Un couple de palombes nichés roucoule tendrement en attendant l’heureux événement. Tout n’est que douceur et volupté.
Pourtant une ombre insaisissable, une ombre grandissante, se rapproche de moi pas à pas.
L’ombre de ce bonheur passé ; l’ombre de notre amour perdu. Couvrant ce paysage lumineux d’une nuit sombre et opaque.
Anne, Chère Anne, j’aimerais que tu reviennes, et comme avant que tu commande ton eau plate. Anne
Ma belle Anne. Je t’attends.
Oui, c’est l’ombre et je ne sais comment vous dire …
Ma meilleure amie est partie.
Suite à son premier cancer, elle avait écrit ce poème plus tard.
Vague à l’âme
La mer a retroussé ses manches déferlantes.
Pour fêter avec moi la faim de mes silences.
Les vagues doucement
Ont apaisé mes cris et …
Le calme revenu berce mes remous intérieurs d’un flot
Laiteux
De la paix retrouvée,
Jaillissent maintenant les larmes mouillées
Des embruns de mes yeux.
L’eau, nourricière, chassera dès demain
Les cauchemars volés aux rêves du passé.
Déjà, et enfin, la caresse éphémère ébauche un sourire
Et un océan de tendresse, dans un espace dénué de couleur,
M’enveloppe et me cache, MOI,
Le fœtus recroquevillé sur ses peurs,
Fuyant la réalité
Mais recherchant la marée qui le ramènera
Sur la rive des Vivants.
Aussi, un espoir fou demeure dans une lutte
Entre la vie et la mort,
Conscient cependant de ses propres illusions
Chantées et désenchantées.
Mais, dans son élan rythmé et incessant,
Les lames de la Manche disent assez les blessures qui
Viendront aujourd’hui se briser sur la grève victorieuse,
Certaine de son pouvoir absolu, véritable rempart ,
Devenu emblème du bonheur retrouvé
Pour les âmes cuirassées des écorchés vifs,
Innocents d’être nés.
Jamila GEORGES
En peu temps, l’amitié était née, quelque-chose de rare, précieux …
Un jour, elle m’avait envoyé ce message :
« Un sourire , un clin d’oeil , un regard complice
Tu arrives ou tu me téléphones
Et voici qu’aussitôt c’est la fête dans mon coeur
Si j’ai du vague à l’âme , si la vie me paraît monotone
Il suffit que tu sois là
pour que sans un mot , sans un geste
Baguette magique
Tu balaies mes incertitudes , ma solitude
Et me redonnes l’envie de rire …
Q’il est doux , qu’il est bon de pouvoir compter sur toi
Qu’en cas de peine , qu’en cas de joie
De savoir que tu es là
Toujours là …
PS : alors , tu vois , utilise moi .Bises »
alors je réponds qu’elle sera toujours là dans mon coeur …
Pour Jamila :
_______
Dans la part d’ombre du platane
Dans son coeur-même
A vif
A tout jamais
Un prénom gravé
_______
Amitiés, Nath.
A Nath
Les embruns de mes yeux, c’est très joli et sans ostentation.
J’ai la chance de connaitre l’amitié, perle excessivement rare oh combien vous avez raison, surtout lorsqu’elle est spontanée dans la joie comme dans la douleur. Dans l’absence, c’est plus difficile, il manque le contact, le regard, les mots, mais la fidélité dans le souvenir c’est déjà beaucoup.
S’asseoire à une terrasse d’un café sur une place comme celle que nous offre Ossiane et pouvoir devant une glace ou même un café et un verre d’eau échanger des idées, c’est souvent ainsi que naissent les amitiés. Bonne soire Nath.
Nath
Moi-même j’ai perdu un ami très proche
De maladie ; trop jeune.
je peux comprendre ce que tu ressens
peux être un jour je mettrais sur
l’œil ouvert le poème que lui ai écrit
Il me manque terriblement
Chaque jour je pense à lui
Souvent j’aimerais lui dire mes
Joies et mes peines..
bizarrement c’est un vide qui rempli
Qui rempli mon âme te sa présence !
il s’appelait Dominique
J’ai la chance de connaitre à ma porte, l’ombre bienfaisante des platanes, avec cette particularité : lorsque l’on regarde sous leur ramure, on y voit comme un effet de miroir qui reflète le soleil et remonte tout au long du tronc sur l’écorce claire pour se perdre dans les branches où le feuillage l’absorbe et le restitue en fraicheur. C’est très visible sur les photos d’Ossiane sur cette place de l’Ile Rousse, le même phénomène se produit le long des colonnes de pierre ; mais les colonnes elles, retransmettent la chaleur.
Il en reste que ce sont de douces sensations d’été, de chaleur mise en réserve à se partager entre tous en ce début d’automne.
Chaque écrit a cette force d’émotions. J’embrasse chacun.
Rien de plus lourd
Que l’absence
Et bien légère
La présence
Qui donnent
Leurs poids de vie
De vie de vide
Ou de fort plein
Jane ce matin vous nous proposiez des paroles de lili, j’ai réfléchi à cette phrase, c’est vrai, le regard est propre à chacun, vous le savez mieux que quiconque vous qui êtes artiste peintre. Un bord de mer, une rivière, une prairie, un village, une forêt, chemin….s’accordent à notre sensibilité à notre tempérament à notre âme et selon ce que signifie pour nous le mot harmonie des couleurs, des formes et des odeurs et comment nous sommes en symbiose avec tous ces éléments.C’est-à-dire à ce que nous sommes. Votre soeur Lili avait raison.
Sur la première photo d’Ossiane, Jane je ne vois pas qu’un sens interdit, c’est celui qui mène vers le large, j’y vois également une flèche de direction vers l’intérieur, vers les autres et il me plait de penser vers l’espoir aussi. Amitiés. Monique
Bonjour Ossiane,
j’aime beaucoup ta dernière photo, ce contraste entre la lumière désertique et l’ombre bruissante de vie
Lumière brûlante
Ronde fraîche et bruissante
Autour du banc
Juste en passant :
mon brin de soleil montre enfin le bout de son nez ce matin (tant de jours qu’il boudait !) alors …
… chal-heureuse journée à tous.
Sourire.
Clin d oeil Bourrache avant de sortir serrer le soleil du nord fort beau!
En ce matin né tout neuf
Mes bouleaux dansent
Sous ce soleil si beau
Et disent bonjour à chacun
Que chaque journée soit belle
Le petit coeur serré
D’émotions belles si chaudes
Hamac à l’envers :
l’été tisse sur les peaux
l’ombre des platanes
🙂 Bonne journée
A Jane, Nath et Marc
En ce jour automnal
Qui m’offre un soleil estival
Une pensée amicale
Une pensée fraternelle
A l’égal de ce temps pas banal
Les souvenirs tristes
Qui affluent vers la lumière
Témoignent que ce blog
A vraiment l’Oeil Ouvert
Pour entendre ces prières
Pour écouter ces souffrances
Qui émergent tel un iceberg
Au creux des ornières
Dans les sentiers battus
De ce blog de douceur
Aux merveilleux paysages
Et multiples visages
La paix intérieure se gagne
Dans l’écoute bienveillante
Et le partage de ses maux
Dans de doux envols de mots
Personne n’est à l’abri
De vivre de telles épreuves
Et le dire, l’exprimer
Ce n’est pas oublier
Ceux que l’on a aimés et chéris
Mais apaise nos peines
Moi aussi, hier, j’ai écouté
Et mon coeur n’a pas été insensible
Mes pensées les plus affectueuses
Vous accompagnent….
Belle journée de douceur et d’amitié
Je vous embrasse
Claudie
non chalance,
quiétude,
indolence,
insouciance,
vacances,
hérances,
des bises,
f6
Merci pour vos mots.
Il va falloir encore apprivoiser l’absence.
Bises
a claudie
écrire………
lire………..
ressentir……….
voyager dans son esprit avec l’aide de ceux qui ont laissé un écrit…
partager ses émotions
recevoir pour apaiser les idées noires,
les chasser et les remplacer par l’espoir
c’est à l’oeil ouvert que je viens en silence recevoir les messages
comme arrivés a travers les nuages
et lire cette longue page
laisser de côté toute cette rage
et…au contraire recevoir cet échange
accompagné par un cortège d’anges
bise
jane
8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888
a marc
a nath
nous voilà étrangement réuni ,
ressentir la perte d’une personne aimée
c’est un événement important
sur le chemin de vie .
a chacun de le vivre
en espérant se renforcer
dans cette épreuve
pour moi, écrire ici m’apporte beaucoup
Je remercie Ossiane de son aide
bise
jane
Je vous embrasse, ressentir la perte d’une personne aimée, est un si lourd chagrin à marcher son chemin…
Je vous embrasse Marc, Nath, Jane….
Platane
Mon amour
Je peux pleurer
Tranquille
Ton feuillage épais
Me cache du regard
Du soleil trop ardent
Et mes pleurs font du bien
Pour apaiser chaque jour
De son jour à se vivre
Je t’aime
Mon bel amour
A Jane
Bises à toi…………..et beaucoup de courage pour continuer ta marche vers la lumière
Claudie
Nath, Jane, Claudie,Annick, monique,Bourrache
merci de vos mots de vos échanges
travers de ce prisme merveilleux
et a tous
depuis que j’ai découvert ce site j’ai plaisir à lire
ces poésies, à tenter d’en écrire avec ma sensibilité
a inventer des histoires
a parler de mon histoire
parfois aussi
y lire les mémoires
et aussi le désepoir
mais tout ceci rime avec espoir
alors
un peu de rêve
Attablé seul à la terrasse d’un café
De la place Paoli, la place du marché
Je souriais béat, l’œil brillant de lueur
L’ombre du platane, m’apportait la fraîcheur
Mon cœur haletant, soulevait ma poitrine
Le souffle chaud du vent, me caressait le cou
Je t’attendais là, toi ma douce Sandrine
Impatient, souriant à ce rêve doux.
Je t’aperçus au loin, dans ta robe légère
La peau brunie par le soleil, rayonnante
Les mains moites, le cœur à l’envers
Mes mains se joignirent aux tiennes
Emerveillé, sous le charme de tes atours
Il monde autour, disparu instantanément
Les bruits se transformèrent en instruments
Jouant, harmonieusement , notre tendre amour
et a Ossiane
qui a créé cet espace merveilleux
hou hou es tu là dame Ossiane
la place en silence
le ciel livre un blues pastel
j’ai les pieds glacés
Je vous lis, ravie, vos textes si beaux encore.
Et Ossiane qui a encore choisi fort beau, beaucoup de délicatesse et tendresse dans les poèmes, beaucoup de sensibilité. C’est beau, fort beau!
Bonne fin de journée, et beau dimanche pour chacun, le soleil semble s’imposer et c’est fort agréable.
>>>>Bonjour à vous tous !
Beaucoup de retard pour ma mise en lumière ainsi que pour mes commentaires. Je vais être obligée de répondre plus rapidement car ça risque d’être très long à rattraper. Je vois que vous ne vous êtes pas ennuyés sans moi 😉
Et puis bien sûr beaucoup d’émotion une nouvelle fois sur cette page avec Nath et Jane qui viennent chercher du réconfort et du partage et qui trouvent des débuts de réponses à leur chagrin et tristesse grâce à vous. Tout cela me touche énormément.
>Poète :
Bonjour ! Merci pour ta gentillesse. Pour trouver cette ville, il te suffit de cliquer sur le lien Voir Carte de la Corse qui se trouve sous mon haïku. Au plaisir de te revoir, bon week-end !
>Monique, Maria, Marc, Olivier, Pierre b, Yves :
Un grand bravo à vous ! Je me suis amusée à enchaîner vos beaux poèmes sensibles, à opposer l’ombre et la lumière, le chaud et le froid, l’amour et la solitude.
>Monique :
Merci pour tes commentaires chaleureux et généreux. Tu fais vraiment partie de la tribu maintenant 😉
>Olivier :
Non non, ton précédent poème ne m’a pas influencée. La construction de mes futures notes est faite bien à l’avance et je sais toujours ce que demain sera 😉 Je voulais mettre en avant les belles ombres au sol, les ombres chinoises de cet homme assis, jouer sur « à l’ombre » et « dans l’ombre », donner une ambiance très sud presque Amérique du Sud, être ambiguë sur la « place » assise, bref tout un tas de petites choses qu’il m’amuse de mêler. Voilà tu sais tout… enfin presque 😉 Bises à toi.
>Marc :
Je suis revenue 😉 Merci pour tes jeux de mots, tes ballons d’essai plein d’humour, mais aussi de plus en plus sensibles.
>Yves :
Bravo pour le haïku, j’adore ce contraste entre le chaud et le froid!!!
>Annick :
Ce que tu me dis à propos de la chaleur de l’image de ton vieil écran cathodique ne m’étonne pas mais malheureusement, on n’en trouve plus dans le commerce. Les miens viennent tout juste de lâcher ; j’ai dû me convertir au plat aussi 😉
J’aime tes jolis crachouillis pleins d’amour. Bise à toi ! Profite de ce beau soleil qui m’a fait défaut aujourd’hui.
>Kirikino :
Bonjour, c’est gentil de revenir 😉 Joli Haïku ! L’ombre s’oppose à la lumière dans toute la série. J’aime ton image d’écrin animé. Merci beaucoup !
>Claudie :
Quelle belle inspiration chuchotée ! Comme cette ambiance qui invite à la paresse te va bien ! Il en ressort à chaque fois des poèmes subtils, d’une grande chaleur, beauté et volupté. Tu touches à tout, la poésie, la prose avec beaucoup de talent et de générosité et tu nous fais rêver ! Bravo Claudie ; merci d’être là !
>Bonbonze :
Les jeux de mots, ça te connaît ; tu commences à compter des poètes parmi tes concurrents 😉 Merci aussi d’être là et de nous donner le sourire. La bise près de plate Anne !
>Pierre 2 :
J’espère que tu vas mieux Pierre et que le thym citron de Maria t’a fait de l’effet 😉 Pastis, fruits de la passion, fraise, framboise, tes haïkus respirent le bonheur de vivre sous la ramure. Merci pour tes beaux haïkus. La bise de loin 😉
>Pierre et Bruno :
Je suis bien d’accord pour dire que rien n’est plus beau que l’original. Toutefois, mon propos est plus technique que sensoriel. Je veux dire qu’un écran trop contrasté, crame les blancs et brûle les petites nuances de gris; c’est du massacre ;-). Quand je mets en ligne des ambiances sombres ou nocturnes, je m’interroge toujours sur ce que le visiteur percevra si son écran est mal réglé. Il se peut qu’il ne voit pas grand-chose. L’œil s’éduque, c’est vrai mais on s’habitue très vite aussi à de mauvais réglages. Je voulais juste mettre en garde car dans mon travail, je suis sans cesse confrontée à ce problème de calibrage d’écran qui est une de mes priorités pour bien travailler.
>Bruno :
Ton poème est magnifique et ces ambiances de café et de place conviennent bien à ton style d’écriture et de pensée. Il m’a fait hésiter dans mon choix. Merci beaucoup et bon week-end !
>Brigetoun :
Etrange poème Brigitte dont j’essaie de percevoir toutes les nuances. La place arborée a toute sa place dans l’histoire humaine. Merci à toi.
>Jane :
Bonsoir Jane, belle citation de Soseki ! Bien vu cette ligne qui s’ouvre vers l’infini car cette rue mène en effet vers la mer. Ouverture vers un paradis et vers la liberté aussi puisque rien n’est interdit. Merci pour ta poésie sensible et pleine d’élan sur cette note. Tu marches de nouveau en avant, douce Jane. Bon week-end et mes meilleurs pensées vers toi. Je t’embrasse fort.
>Bourrache :
Cette fois, tu n’es pas arrivée pour le café 😉 On ne t’en veux pas du tout pour tes clins d’œil, tes jeux de mots, ton humour, ta bonne humeur, ta générosité ; je dirais même que j’en redemande ; ça ne fait palombe d’un doute;-) Tu marches sur les plate-bandes à Bonbonze ; fais attention à toi 😉 La bise vers ta Belgique et ton petit jardin de brume.
>Amichel :
Encore une belle poésie qui colle parfaitemnt à mes photos, additionnée de tes images amusantes et fondantes. Un souflle de beauté parcourt la Place Paoli ; les amants se retournent sur le passage de ta plume, ami Michel 🙂 Je t’embrasse bien fort.
>Cristina M :
Aurais-tu réussi à amadouer le Dieu Internet et tes enfants 😉 Ravie de te retrouver, je t’offre un petit cornet Printemps Eté adititonné d’une petite pointe de fraise pour la peine 😉 J’aime ton idée d’associer la glace aux saisons. Bises vers l’Australie !
>Jérôme :
Bonjour et merci de ton passage enthousiaste ! Bon week-end !
>Nath :
Beaucoup de douleur en ce moment sur le blog mais aussi de partage de ressentis, de chaleur humaine et de pensés solidaires pour apprivoiser l’absence d’un être cher. Mes pensées vers toi en ce moment ; je me souviens que tu avais évoqué il y a peu de temps ta difficulté à rendre visite à ton amie. Tu as bien fait de parler d’elle et de ce chagrin qui t’habite. Tu vois, tu n’es pas la seule dans ce cas. Les amis du blog t’ont fait de belles réponses sur l’amitié Merci de ta confiance en nous. Je t’embrasse très fort ; ne reste pas seule dans ton coin, viens avec nous.
>Martine :
Bonjour ! Tu as bien saisi ce qui m’a frappée 😉 Merci pour ce joli haïku ! Si tu souhaites participer aux mises en lumière, fais-moi signe en privé ou sur le blog. Bonne soirée !
>Jo :
Belles images ce tissage et ce hamac ! J’aime aussi le graphisme de ces ombres profondes. Bise chaleureuse vers toi !
>Franc6 B :
Bonsoir Francis, C’est tout à fait ça tant il faisait chaud;-) Ces petites places du sud sont vraiment des lieux de vie, de convivialité, de rencontres et de repos. Ca nous manque tant au nord. Merci beaucoup, je t’embrasse !
>>>A tous :
Finalement, je n’ai pas réussi à faire très court ;-)) Amitié quand tu nous tiens 😉 Bonne soirée à vous avec ou sans rugby !
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Nouveaux Commentaires:
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https://blog.ossiane.photo/2005/06/19/2005_06_rivage/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/10/10/lezarde/#comments
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> Ossiane, quand je disais que l’oeil s’éduque, c’est justement ces mises en garde qui sont les tiennes qui éduquent. Bonne soirée: le soleil est couché à l’ombre des platanes amintenant!
>Pierre 2:
Education, quand tu nous tiens;-) Ok Pierre, nos yeux vont donc dans la même direction;-) De manière générale, je crois beaucoup à l’information qu’il faut donner pour changer le regard qu’on porte sur les choses. Bises du soir… toujours de loin;-)
Un automne tout doux, une belle ballade, et les arbres qui se prolongent en effet miroir dans l’eau…
Les champignons pris un à un et qui sentent si bon.
Moment magique avec les enfants. Une pensée pour chacun…
et puisque le néant n’est plus ce qu’il n’était
que le futur soit ce qu’il ne sera
Tronc desséché …
… feuillage menthe à l’eau
Désert empierré …
… fenêtre à meneaux
Fil ténu, le vide …
…passerelle vers demain
Maux qui rident …
… mots sereins
Jean qui pleure …
… gens qui rient
Nuit froideur …
… jour ébloui
Temps de peines…
… tant d’amour
Ainsi en va-t-il de la Vie…
_______
Vient le soir, moment béni.
Je fais une halte au bistro de la Gare du Temps arrêté.
Je sirote mon expresso … (… »un nuage d’Oeil Ouvert et deux sucres de mots doux, s’il vous plaît »…)
De la main,
sans regret,
j’ai fait un signe au train
qui s’en allait…
________
Douce nuit à vous tous.
Et … sourire…
Dis, Nigra, si j’ai bien compris …
c’est une invitation à faire du sur-place ???
_______
Clin d’oeil, sourire et biz…
Le banc a attendu tout son jour
En plein soleil à se faire cuire
Saisi de plein par le mal d’amour
La petite terrasse sous le platane
Le narguait de baisers amoureux
D’yeux si bleus, de mains serrées
Et le doux banc il attendait
Pleurant ses gouttes de pluie de soleil
Et puis le voilà à présent
Ronronnant tout heureux
Ils se sont posés tous de deux
Et ils murmurent des tas de poèmes
Que le petit banc lit dans leurs yeux
Dans la fraicheur de la soirée
Qui a la lune comme complice
>CéliaK:
Belle balade en effet qui me fait envie;-) Il faut remettre ça demain;-) BOn dimanche à toi.
>Nigra:
Et le présent? Sourire vers toi;-)
>Bourrache:
Coucou, je viens prendre comme souvent mon petit noir d’après minuit avec toi;-) Joli poème que tu as écrit là! J’ajoute un petit nuage de lait poétique dans ton café; il n’en sera que meilleur. Bise à toi, fais de beaux rêves.
>Annick:
Et Annick qui clot la soirée en venant s’assoir sur le banc. Un petit café pour toi aussi? Merci pour tes mots chuchotés.
La nuit ne se clôt jamais
Tout à fait…
Elle reviendra demain
Puis encore et encore…
Laissant juste au temps
Le temps …
… d’un banc…
Merci Ossiane et bonne nuit et bon dimanche
—-
L’homme de l’ombre
Restera-t-il à dénombrer
Les heures sombres
—-
Echo à Maria-D :
______
L’ombre d’un homme
Sur les doigts de sa main
Compte les heures …
… et désespère.
Trop de café noir …
…au Bistro de la Gare …. !
j’aime bien venir aussi au bistrot de la gare, vous retrouver, et apprécier un petit noir, serré, collé, tendrement savouré.
en ce matin je pose ma tasse, et vous lis avec beaucoup de plaisir, je souhaite à chacun, un beau dimance de soleil, un bel d’automne de mon automne, que je serre fort, plus fort encore.
merci pour le café que je bois ce matin, Ossiane, je me suis couchée vers 1H, et je vois ton comment ce matin. Bises.
bises Bourrache et Maria. bises pour chacun.
Chère Ossiane,
Me voilà flatté, une fois de plus de lire mon acrostiche au milieu de poètes aussi talentueux que Monique, Maria, Marc, Pierre b et Yves.
Félicitations Mesdames, Messieurs !
Pour une fois, j’ai une préférence pour le dialogue de Pierre, et le poème de Marc. Désolé Mesdames… Et pourtant je vous adore !
Beau dimanche à tous,
OLIVIER
Je sais que certains d’entre vous viennent sur mon blog, alors laissez vos impressions, merci !!!
à la suite de Bourrache…
Les heures planent
Sous l’ombre du platane
L’homme ricane
—
Bises vers vous tous et beau dimanche ensoleillé
>Maria-D et Bourrache :
Vous êtes encore plus couche-tard que moi et vous comptez les heures dans l’ombre 😉 Et pourquoi pas les moutons 😉
>Annick :
Et oui Annick, on s’est ratées de peu 😉 Bon dimanche à toi.
>Olivier :
Du beau monde pour t’entourer ce week-end 😉 Belle journée!
bonjour à tous
Ossiane merci de me mettre en lumière
au coté de merveilleux conteurs et poètes
que je lis toujours avec plaisir
a tous chacun à sa manière m’ enrichit
avec sa propre écriture
les mots coulent de mon stylo
de plus en plus facilement
maria-D j’ai vraiment adoré le roucoulement de tes deux Palombes
Pierre B ce dialogue est un délice mais à quelle parfum
je me couche assez tard mais le problème est que l’ordinateur
se trouve dans la chambre
et je n’ai pas beaucoup d’autres possiblités
bon dimanche
Pour Marc
Pensées sans ombre
Dans les archives du coeur
Enluminures
http://francoisknopf.com/images/compr_25_les_tourterelles_78x62cm_1987.jpg
Marc
J’ai écrit le poème sur les deux palombes
Sous le platane
Dans l’ivresse du soleil
Doux roucoulement
Bonne soirée.
Bise…………..
claudie je suis confus de cette erreur de ma part
ce poème est merveilleux de douceur
bises
a claudie et Maria-D
rouge clignotant
dans la nuit noir
mes joues en feu
bonne soirée
Je retrouve ce soir toute » la tribu » ou presque, avec un immense plaisir après un dimanche merveilleux.
J’espère qu’il en a été de même pour vous tous. Quoiqu’il en soit, j’aimerais vous faire partager mon bonheur tout simple, très voisin du « moment magique » de Celiak et vous offrir cette phrase rencontrée hier au soir dans un livre de Théodore Monod, c’est une citation de Daniel Pennac dans la fée carabine :
« Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi la société n’est qu’un rêve de prédateur »
Ossiane est pour nous tous un exemple de quelqu’un qui sait partager ses moments de bonheur et sa passion ; encore merci. Monique
Pour Marc
http://www.syti.net/Images/CPE/Manifestant_FeuRouge.jpg
Petits câlins doux
Sur tes joues rouges en feu
Fraîcheur retrouvée
Monique
ta phrase de Monod me touche beaucoup elle est si vraie et je m’en sens si proche elle me ramène aux paroles d’André Gence qui dit : « Dans la création, on reçoit cinq pains et on rassasie cinq mille hommes. Quand Rembrandt peignait, sa peinture ce n’était pas grand chose mais il y a des millions d’êtres humains qui se sont réjouis le coeur en voyant la peinture de Rembrandt. C’est ça la multiplication des pains. Tout ce qui se partage se multiplie à l’infini, à l’infini… »
Et tu as raison c’est ce que fait ossiane
Belle nuit à toi…
L’esplanade
Chant des grillons,
Lumière de plomb.
Les frondaisons
Donnent illusion
D’une tonnelle,
Taches de miel
Sur les margelles
De la fontaine.
Comme il fait chaud !
Un court repos,
Fraîcheur de l’eau
Comme un cadeau,
Puis traverser
Et affronter
La chaude allée
Ensoleillée…
(souvenirs d’enfance
de Tallard, pays de
mon père)
j’aime beaucoup ton écrit, Monique, et partager son plaisir c’est le vivre multiplié, déjà le vivre de vivre, puis le vivre en écrire, puis le vivre le voyant lu par un comment, puis le revivre encore en se relisant….
A Marc
Soirée de clarté
La vérité sans masque
Palombe en paix
Bonne soirée à tous
et je te lis Maria, et je partage aussi, je ressens cela, et cela me rend heureuse, très heureuse, c’est tellement bon de penser rendre heureux en offrant ses petites joies… c’est la moinde chose, pour chaque petit bonheur que la vie donne…c’est bon de donner sa vie aux autres, en se faisant du bien, en pensant faire du bien…
me semble plus difficile de partager un chagrin de peur de faire mal à l’autre, mais parfois taire son chagrin fait plus de mal encore…
C’est bon d offirir la vie telle!!!
c’est beau annemarie,
bises fraiches toutes douces, marc,
j aime beaucoup relire vos poèmes dessous les photos,
mon faible va pour celui de pierreb, je l ai reçu de plein en sensibilité, j’aime beaucoup la sensibilité pudiue de cet homme, c’est fort délicat et si tendre et émouvant…
PS: Ces photos ont réveillé tant de souvenirs enfouis, qu’il m’a fallu tout ce temps pour pouvoir organiser quelque pauvres mots autour d’eux… Mais, à la lumière de ces souvenirs, pourquoi pas retourner dans ce pays si cher que je n’ai pas revu depuis…30 ans?
C’est bon d’y penser…
C’est exact, beaucoup de pudeur dans le texte de Pierre b et ce petit dialogue va droit au coeur . Bonne nuit à tous et faites de beaux rêves à l’ombre des platanes de l’ïle de beauté.Monique
>marc:
Tu vis le stylo rivé à ton corps en ce moment;-) Attention toutefois aux courbatures d’écriture;-) Sourire vers toi.
>Maria-D:
Amusante la réponse imagée que tu as faite à Marc;-)
>Monique:
Trop, bien trop gentil ce que tu dis et pas si mérité que cela, Monique;-) Les gens sont venus partager ici mais ils auraient très bien pu rester chez eux ou aller sur d’autres blogs, tu sais; il y en a des millions. Je n’ai pas d’explication; c’est sans doute dû à un coup de baguette magique de la fée carabine 😉 Il n’en reste pas moins que je suis très sensible à la phrase de Pennac. Merci pour tes interventions généreuses et intéressantes. Je t’embrasse.
>Anne-Marie:
Touchée que ces photos t’évoquent ces souvenirs d’enfance enfouis si profondément en toi et qu’elles te donnent peut-être l’envie de retourner dans ton pays oublié. La puissance des images en général m’impressionne toujours autant.
Ce retour vers tes racines en poésie se fait sur le registre des sensations, sensations de l’ouie, la vue, le toucher. C’est beau, c’est doux, c’est bon. Il faut absolument que tu retournes dans ta belle ville située au pied de ces magnifiques montagnes quand tu en as l’occasion. Je t’embrasse et te remercie.
Non Ossiane, ce n’est pas un hasard, ni un coup de baguette magique. J’ai pas mal navigué sur des blogs, c’est vrai il y en a des milliers…, chez toi j’ai trouvé la sensibilité, la douceur, « la puissance des images » tu le dis toi-même, mais aussi beaucoup de gens que je trouve sympathiques vrais, propres, plein d’humour aussi et avec qui je prends plaisir à partager des idées. Etre vrai c’est le plus important, avec la vérité on ne triche pas.Je t’embrasse. Monique
Présence dans la pénombre
D’une lueur essentielle
Pour soigner la tristesse le l’âme
Des grands platanes des villes
Dans les abysses de la terre
Se trouvent les eaux profondes
Que l’on entend murmurer le soir
De racines en racines
C’est sur ces mots que je me retire dans l’ombre
Belle nuit à toi Ossiane
L’Île-Rousse, Samedi 17 juillet 1909
« […] nous, jeunes filles et femmes, munies de nos ombrelles et paniers, nous nous enfonçons dans les ruelles de la vieille ville en direction de la grand-place, bordée de « palazzi » et de belles demeures. Il règne ici une animation colorée. Ce doit être un jour de marché. On se bouscule dans les ruelles aux façades blanchies à la chaux, et bordées d’échoppes. Nous finissons par déboucher sur une placette couverte d’un chapiteau soutenu par des colonnes roses. Les paysans de Haute-Balagne et les colporteurs (les tragulini, m’a-t-on dit) ont déchargé leurs carrioles et installé leurs tréteaux et étals sous les halles. Les plateaux de bois regorgent de produits locaux, fromages du pays, farine et miel de châtaignier, cédrats, citrons, olives, huiles, herbes et charcuterie; mais aussi d’amandes, de figues vertes et de figues de Barbarie, de pêches de jardin, de poires camugline, petites et fripées, mais d’un goût étonnamment délicieux. Et des légumes, des légumes à profusion : tomates, oignons, aubergines, courgettes vendues avec leurs fleurs.
Émilienne et Noémie, ravies de cette belle profusion, emplissent leurs paniers à ras bord. Moi, je flâne d’un étal à l’autre, escortée de Caroline qui s’extasie devant tout ce qui s’offre à sa vue. Elle voudrait toucher, humer, savourer. Les vieilles corses l’ont compris, qui cessent de héler les chalands en nous apercevant. Elles nous saluent et d’un geste de la main nous font signe de nous approcher. Elles nous tendent des produits, qu’elles veulent nous faire goûter, un beignet de courgette, une rondelle de saucisse fraîche, un morceau de fromage de chèvre. Elles sont majestueuses avec leurs larges jupes sombres à motifs et leurs fichus noirs serrés autour du cou. Il y a aussi trois chèvres, attachées à un pilier. Je ne peux résister à la curiosité de caresser cette laine abondante, mais j’ai peur du coup de corne qui pourrait fort bien me blesser. Un peu plus loin, nous nous arrêtons devant l’étal de poissons frais avec ses rougets, ses pageots, ses oursins, ses murènes, ses pleins paniers d’arapèdes, luisants de fraîcheur saline. Et je ne parle même pas des langoustes qui grouillent dans leurs nasses.
L’Île-Rousse est paraît-il réputée pour ses langoustes et il y en a sur le sable tout près du voilier, qui traînent leurs carcasses brunes dans les fonds sablonneux. Je les vois qui se déplacent lentement, comme au ralenti. Je voudrais bien en saisir une dans mes mains, juste pour la regarder s’agiter inutilement, plier puis tendre ses pattes dans le vide. Je sais que c’est un jeu cruel, mais je ne sais pourquoi, je ne peux résister à cette folle idée.
Au final, nous avons goûté de tout, des figues et du miel, des beignets et du fromage et nous nous délectons par avance du repas savoureux que va nous préparer Noémie. Les habitants de l’île nous observent avec curiosité mais ils n’en sont pas moins très agréables et nous adressent des sourires fort amènes.
De mon côté, je ne me lasse pas de dévisager ces quatre paysannes qui se ressemblent comme des gouttes d’eau. Quatre sœurs, sans doute, cachées dans l’obscur bric-à-brac de leur échoppe, en bordure du marché. Elles ont la même corpulence et les mêmes gestes lents, le même ovale de visage aussi et le même sourire, la même rayonnante bonhomie, quoique une même tristesse voile leur regard. J’essaie de deviner laquelle est l’aînée, laquelle est la plus jeune. Il y a celle qui donne des ordres, et l’autre qui, plus craintive, obtempère. L’une accuse des rides plus profondes, une peau davantage burinée. Mais les deux autres, comment les distinguer ? Ensemble, elles échangent des œillades complices et de brèves interjections de satisfaction ou de mécontentement : à peine deux syllabes ou trois, pas plus. Je ne comprends pas un traître mot des paroles qu’elles échangent entre elles. Cette langue m’échappe, même si elle m’évoque le parler toscan. »
Extrait du « Tour de Corse à la voile. Journal de croisière de la Belle Époque » d’Élisabeth de Saveran. Voir :
http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2006/12/le_tour_de_cors.html
>Monique:
Je suis d’accord sur la vérité et sincérité qu’on peut transmettre à travers les mots et les images. Je dis ce que je pense et je suis MOI sur le blog avec mes doutes, mes certitudes, mes erreurs et mes errances;-) Je suis humaine quoi;-) La même chose pour tous ceux de la tribu; c’est pour cela que cela fonctionne aussi bien. Bonne nuit Monique.
>Maria-D:
Que c’est beau Maria! Merci beaucoup pour cette poésie inspirée et inspirante, belle magicienne du soir! Je t’embrasse.
>Angèle:
Quelle belle trouvaille de porter à notre connaissance la vie du marché couvert de l’ïle Rousse au début du 20ème siècle! Tout d’un coup, ces lieux s’animent d’une autre façon. Les étals regorgent de produits locaux. La vie semble douce à cette époque. Un petit coin de paradis! Tu nous mets l’eau à la bouche, Angèle! Bravo à toi pour avoir permis à ce texte de revoir le jour grâce à ton initiative. J’ai lu ce que tu as fait sur ton site. J et’embrasse et te remercie.
Je suis un vieil homme.
Je voudrais conserver ces poèmes , ces photos….
Comment faire ?
Merci,
G.L
Platane ombrageux qui couve du regard ces places couvertes.
Platane fier et droit qui campe sur ses positions à notre disposition.
Platane rigoureux et robuste qui forme un cortége continu sur nos routes.
Platane en écorces marbrées qui amorce des desquamations feutrées.
Platane poli et rugueux à la fois, massif et somptueux mais si raide
et roide que dans la nuit froide on ne craint qu’une chose de s’y enrouler sans s’y lover.
Platane qui rétame et sans couper comme une lame déclame en dedans sous des abords protecteurs.
Platane si haut qu’on ajuste la hausse et qui nous entraîne dans des allusions culinaires (quand la plat tanne la peau il montre ses oripeaux
sans effrayer les oiseaux, quant au platano c’est une vulgaire banane).
Ce géant hiératique qui peuple tant de lieux est plus qu’emblématique d’une proximité salvatrice.
j’abuse de votre gentillesse et me laisse aller
>THierry:
Bonjour Thierry, pas de problème; faites-vous plaisir avec les mots;-) Que de choses à dire autour de ces beaux arbres. Tu as une grande richesse de langage et d’images. Merci beaucoup!
merci de parler d’elle, jamila etait meilleure amie , pleine de douleurs mais auusi d’une immense tendresse . Souvent ,bien souvent je pense à elle , j’aimerai lire ses autres poèmes . Merci a ceu qui voudront m’y aider
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