Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Terre sanguine
les fruits de la sagesse
cris de liberté
◊ Une oliveraie quelque part à la sortie du Désert des Agriates. Voir la Carte de Corse
◊ L’Oeil Ouvert vous abandonne pendant quelques jours. Je ne serai malheureusement pas en mesure de vous commenter, ni de faire la mise en lumière de poèmes. Vous pouvez faire salon de lecture et de rencontre, déposer vos commentaires autant que vous voulez, vous commenter mutuellement, envoyer vos emails mais sans photo jointe car je ne pourrai me connecter qu’en bas débit. Merci à vous et à très bientôt.
Terre sanguine…
J’ai un très grand faible pour les oliviers
Ils sont sereins, presqu’ indestructibles
Ils attendent en rangs serrés, l’éternité…
Dans la sierra, murs à la chaux blanchis
Tuiles vernissées et terrasses perchées
patio ombragé et palais maures crénelés,
Ici, la lumière brutale donne le tournis
Glaciale et coupante à force de pureté
Trace de grands à-plats crus et violents…
Le pays d’où je viens est un pays froid
un peu dans l’oubli chacun vit chez soi
Il me reste cette impression de liberté,
De fêtes nocturnes sur une place carrée
De la citronnelle qu’on brûle, une odeur
d’anis, de cannelle, de parfums musqués…
Derrière la grille en fer forgé des jardins
chuchotement de l’eau dans les fontaines
et le rêve s’éveille sur des silences fleuris,
Le métronome du temps soudain a ralenti.
Les clochers comme des minarets s’élèvent
Sur le dégradé des ocres, des ors, des verts…
La différence entre une oliveraie et une raie aux olives, c’est qu’il faut l’un pour faire l’autre, mais que si le second ne peut se passer du premier, la réciproque n’est pas vraie.
En tout bien tout honneur, subséquemment 🙂
Bonjour Ossiane… bonjour vous tous
C’est beau j’aime… ça me rappelle l’Andalousie
—-
Des larmes de sang
En terre d’espérance
Chère liberté
En s’éveillant au bruissement des oliviers, un proverbe latin venu du fond des âges:
« En labourant légèrement autour d’un olivier,
on le prie de produire,
en le fumant, on l’en supplie,
en le taillant, on l’y contraint. »
Terre des Dieux
un rameau d’olivier
une colombe
Tiens voilà un titre qui sonne bien à mon oreille ! c’est une dédicace ? 😉
Ogre et bouffeur de vie,
L’Amour, l’amitié,
Implanté solidement, il s’épanouit,
Verte ou noire très appréciée,
Impudique, son coeur s’ouvre sans peur,
Et tendre, doux, même sous la chaleur,
Rencontre entre l’arbre et l’homme, sensibilité.
Chère Ossiane,
Merci de m’avoir ajouté dans ta 500ème note !
Repose toi bien !
Bravo pour ton travail et merci pour tes mots !
Bisous,
OLIVIER
Des pensées affectueuses à Neyde, Catherine, Annick et le grand poète Michel !
cohorte d’enfants
et leur avenir devant
comme un modèle.
La pérénité,
un essai d’éternité.
Voilà qui va réjouir ceux qui ont des Olivier au coeur
porteurs de ce petit rameau au sortir du Déluge
Biblique ou symbolique ?
Verdale, Aglandau, Piccholine, Lucques…
autant de variétés et de goûts différents.
Depuis que la mode de l’huile d’olive est relancée, les terroirs retrouvent leurs paysages d’antan, les pressoirs tournent à nouveau et les oliviers sillonnent en retour les collines méditerranéennes pour le plaisir de nos yeux et de nos papilles.
Le trilogie blé, vigne, olivier a fait vivre les méditerranéens, il reste aujourd’hui les deux derniers éléments.
Ah ! J’ai oublié de signer…MTO.
Forêts à la tonalité obscure
Qui de l’ombre gagnera le partage
Et enlacera nos servitudes
Si belle est la chaleur
Et le parfum paisible des arbres
Sous l’écorce enchâssé de fragments …
Quelque part une si douce matinée
Et ses grands habits sages
A tourmenté une saison sans un regard
Pour quelques friches calquées sur la mesure
Et le refrain des oliviers
Dans chaque tronc se meuvent les frissons
Un peu de cette veine merveilleuse
Sur le poli du temps
Et ce souffle renouvelé de chaque racine.
Puisque l’haleine des feuilles à la patiente beauté
Trace une diagonale sur le calice de l’aube
Elle semble parfois cet étrange déchirement
Sur l’échec d’un mouvement de balancier
Du vent et de sa marche persistante ,
Que la soif du puits nous sera épargnée
Puisque la goutte de sang a retrouvé nos lèvres.
Le ciel rapporte le ruissellement d’une pluie spontanée
Sur les rouleaux des ombres qui s’attardent encore
Sans attacher le lien des nuages si défaits de leur plainte
Qui des hommes saura le ralenti des heures obscures !
Belle journée à tous
Fleur. Est-ce une fleur ?
Brume. Est-ce la brume ?
Arrivant à minuit,
S’en allant avant l’aube.
Elle est là : douceur d’un printemps éphémère.
Elle est partie : nuée du matin, nulle trace.
Encore et toujours
En cours de re-création
Sagement rangés
______
Belle journée à tous.
Un filet d’huile d’olives
Dans le fond du saladier
Et c’est déjà un olivier
Qui se met à pousser
bonjour à toi Olivier, et à chacun,
ce qui me donne envie de te glisser quelques mots!
OLIVIER
Ton champ de paix
de générosité
fleurit sur tant de blogs
Que mes récoltes
se servent des pleins de branches
Et en ce jour de pluie dehors
et néammoins fort beau et paisible
ma petite colombe tourterelle
t’apporte une branche d’olivier en son bec
et la pose dans ton lieu
Pour que tu connaisses
paix et mille bonheurs
OLIVIER
Olivier de mon enfance
En regardant ces photos anciennes
de ma lointaine et douce insouciance
Les souvenirs émergent; intenses ,
De ce sol couleur terre de sienne.
Là où j’ai passé mon enfance. !
Tous mes sens entre en résonance!
je revoie ces alignements d’oliviers
éternels, aux feuilles vert clairs ou foncées
pures merveilles, aux reflets argentés
Offrant de leurs labeurs, la prospérité.
Diffusant leurs douces fragrances
Dans cet environnement de silence.
Emporté avec ferveur par le mistral.
Seul le doux chant des cigales.
Perturbait l’harmonie vibrante
de cette Terre aride, brûlante.
L’olivier, imperturbable face à l’éternité
Avec son écorce brune, crevassée
Comme la mienne aussi devenue !
Irais-je encore une fois avant sa venue ?
Goûter encore à toutes ces saveurs!
toucher une fois cette terre bénie!
terre que mes ancêtres avaient chérie!
une fois encore, avant la dernière heure!
Les colombes n’ont plus de rameau d’olivier
Les arbres torturés sont dans le champ couleur de sang
En ordre de bataille
L’olivier de la paix
N’a plus qu’un souvenir enfoui dans ses racines
Le vent de la guerre
A arraché ses fruits gorgés de soleil
Et tari l’eau douce de ses feuilles
A ses pieds la terre se tord de douleur
Mais caché dans un mont de rocaille
Un très vieil olivier
S’entête
A chanter et les oiseaux l’écoutent
Il se souvient d’avant
De l’odeur du jasmin
De la beauté des roses
Des enfants qui jouaient
Des vieillards qui dans son ombre
Racontaient des histoires des anciens temps
Des amants
Qui venaient près de lui
Chercher le voile de ses branches
Pour cacher leurs baisers
Il s’entête
A durer
A vivre
Lui le vieil arbre
Qu’on traque pour le déraciner
Les colombes n’ont plus de rameau d’olivier
Mais les racines sont vivantes
Ah ! douce Annick ! quel splendide cadeau !
Tu sais combien je tiens à toi.
Ta plume douce
Caresses universelles
Une Fleur Annick
Bisous,
OLIVIER
Michel, t’adresses tu à quelqu’un ??
Un rameau
L’oil coule
des fruits de l’olivier
en douceur
Les larmes coulent
de mes yeux
en tristesse
Le sang coule
de mon coeur
en douleur
La terre est déjà
rouge et mouillée…
Quand elle viendra,
La colombe avec
un rameau d’olivier?
En pointillé…
Il se prit à penser… ici les champs d’oliviers forment des lignes de vie en pointillé, une succession sans fin de drôles de coutures mais ce n’était ni monotone ni angoissant.
Dans le nord, la mort est occultée, la réalité crue est masquée. Elle doit rester invisible. Elle vous remue les tripes mais elle reste refoulée au fond du corps, elle est étrangère parmi les hommes. La mort c’est quelqu’un d’autre, elle pénètre comme une ombre dans un corridor…
Ici, on m’offre un café, du pain grillé frotté à l’ail, de l’huile d’olive. On demande à l’étranger où il va et d’où il vient…il a l’impression que quelque chose le retient ou bien quelqu’un…
L’ombre croisée d’une femme peut-être derrière son éventail…qui embrasse du regard les points qui forment, au loin, à l’infini, des lignes de vie…
Tierra seca,
tierra quieta
de noches
inmensas.
(Viento en el olivar,
viento en la sierra.)
Tierra
vieja
del candil
y la pena.
Tierra
de las hondas cisternas.
Tierra
de la muerte sin ojos
y las flechas.
(Viento por los caminos.
Brisa en las alamedas.)
Federico Garcia Lorca
Pardon mes amis
C’est pas
L’oil coule
Ma vieille tête a fait le mélange
Le correct :
L’huile coule
des fruits de l’olivier
en douceur
Coucou Neyde, j avais lu oeil dans te smots,
ahhhh, les fautes de frappe, me faut les améliorer, car le lecteur peut y perdre pîeds…
Aligné
L’olivier
S’ennuyait
Il rêvait
De voyages
Pas sages
En racines
Belles mines
De ses pieds
Reposés
Emoi sur la terre asséchée
Les arbres penchent leur couronne
Le silence partout frissonne
Paix suspendue
Aux lèvres
De l’été
-Un enfant crie- le ciel soupire
Le vent reprend son flot brisé
La guerre croît sous l’olivier
(Demain un peu plus gai, promis ! Ou après-demain… 😉
Et merci à Maria D pour le poème de Garcia Lorca. Je l’avais appris en cours d’espagnol au collège… ça m’a fait drôle de le retrouver tout entier ici. Lui au moins n’a pas vieilli 🙂
Dénudée
Griffée
Brûlée, tant,
De lumières vives,
D’orages de géants.
Battue, roulée, volée,
De ruisseaux, de torrents,
Noyée d’averses drues, sans refuge ou repli.
Séchée jusqu’à durcir,
Taillée
Des coupures profondes
De vents inépuisables.
Je suis Terre de pierres, de sable et de fer,
J’épouse des couleurs, argiles de potiers,
De vins ensoleillés.
C’est mon visage ému,
Aux joues un peu fardées,
Et tout mon corps ambré,
Offert aux oliviers.
Du plus jeune au plus vieux,
J’écoute leur histoire,
L’empreinte de leurs pas.
Ils vont en processions, en rangées de soldats.
Avancent dans leur tête,
En rêves improbables, et parfums de nuages.
Chevelures d’argent,
C’est au coeur de mon être qu’ils s’enracinent au temps.
Je sens leurs doigts puissants,
Leurs désirs de m’aimer.
A force de patience, de paroles redites
Enfouies et rassurantes,
De l’hiver à l’été
Ils boivent une eau rare
A ma source de chair.
En mon corps ils font souche
En étreinte fidèle
Et je sais leurs tourments
Qui tord ces troncs anciens
Aux veines de silence.
Toi qui cueilles leurs fruits
Gorgés de l’huile verte et des saveurs dorées
Chante aussi cette terre
Rouge maternité.
http://www.peintures-corses.com/produits/OlivierSteRestitude1Reduite.jpg
Muchas gracias Maria!
Pardon Annick
Tu as presque glissé …
l’oil … l’oeil …
l’huile!
Et moi, par contre,
je suis allée au dictionnaire
chercher … le smots
après comprendre j’ai beaucoup ri!
Rions ensemble, mon amie!
L oeil coule
des fruits de l olivier
en douceur
je trouvais cela très joli aussi…une fort belle vue aussi!
je suis émue, Neyde, devnat tes beaux mots. Fort émue!
Merci pour Lorca ,sais tu Maria que c’ est mon livre de chevet avec d’ autres.Mais quel plaisir de le retrouver ici nous découvrons .
Quand je pense que pendant ,dix ans les Gitans sont venus a la maison .
Nous etions tous pareil nous nous aimions et c’n étais l’ amitiée.Le temps a passé et ils sont partis …………..mais quand nous parlons d’ eux on se sent un peu triste.
Je vous souhaite la bonne nuit a tous .Noisette.
Un peu émue de m’ aventurer sur cette terre de l’Oeil Ouvert, terre riche et fertile . Pour ma première intervention je vous envoie ce petit passage que j’aime tout particulièrement. Il est écrit par Stefan Zweig dans « Un mariage à Lyon ». Amichel, Neyde, Sven, annick m’y ont fait penser.
La légende de la troisième colombe – « Elle s’éleva dans les airs et survola notre monde pour trouver la paix, mais partout où elle allait, c’étaient des éclairs, ce tonnerre humain, partout c’était la guerre. Une mer de feu et de sang submergeait la terre comme autrefois, c’était un nouveau déluge. Et elle traversa à la hâte nos pays afin de découvrir un endroit où se reposer et de rejoindre ensuite le patriarche pour lui apporter le rameau d’olivier de l’espoir ; mais celui-ci était introuvable en ces jours. Les flots de la destruction, de plus en plus hauts, recouvraient l’humanité, l’incendie continuait à dévorer notre monde, toujours plus loin.
Elle n’a pas rencontré le repos, non plus que l’humanité la paix »
IL est fort beau ce texte, Monique, merci de le partager.
Et
Sur une branche
Une feuille
Dessus la feuille
Une perle
Immobile
Toute paisible
Une goutte d’amour
Patience
Depuis la nuit des temps,
Sur les sables blondissants,
La terre, patiemment,
Maille arrière, maille avant,
Point de riz, point de blé,
Torsades ou côtes perlées,
Du feuillage d’olivier
Tricote les mordorés.
Depuis la nuit des temps,
Du levant au couchant,
D’orient en occident,
L’homme nourrit de sang
La terre qui l’a porté :
Latérite ochracée,
Sols livides ou brûlés,
Déserts, plages et forêts.
Depuis la nuit des temps,
Sur les sables rougeoyants,
La terre, obstinément,
Maille arrière, maille avant,
Point de riz, point de blé,
Torsades ou côtes perlées,
Des rouges et verts mêlés
Tricote notre liberté.
Soif de soleil dans une terre orangée…en rang serré ou silhouette isolée…pente douce par la sueur irriguée…il se repose sous un vieil olivier…Brins de soleil dans son arbre piqués…panier d’osier par la patience tressé…fromage et jambon fumé sur une boule doré…il savoure un verre de rosé…Offrir ses pensées….par la douceur se laisser porter…la fatigue pour une fois l’oublier…il rêve à ce temps dépassé…Soif d’amour dans un monde étranger…solitaire sous son olivier…sa famille dans le ciel d’Alger…demain ou jamais cette île il aura quitté…
En symbole de paix
Ombre ton partage
En sérénité de m’assoupir sous ton feuillage.
Le prénom…
…Sa famille vivait dans un village blanc sur une terre sèche, sous un ciel éblouissant…dans la vallée au pied des collines, il flottait une odeur de fleur d’oranger.
Elle était petite, elle jouait pieds nus sur la terre battue au milieu des chats, des fleurs, des tourterelles… ignorant la misère qui règnait dans la rue.
Plus tard, la frontière passée, le ciel bleu s’est tout effacé. Le voile de l’oubli sur le village est tombé…
Ce voyage, c’était le sien, à présent, c’est un peu le mien…
Elle traverse à pied les rues écrasées de soleil, les larmes sur ses joues poussièreuses dessinent des rigoles, elle ne peut s’empêcher de penser que les mots, c’est comme des valises, ils passent les frontières, ils promènent des vies d’une génération à l’autre… alors sur la terre battue, en majuscule, elle écrivit son prénom avec un doigt.
à Monique
(à qui je souhaite la bienvenue et que je remercie pour ce beau texte émouvant déposé pour nous)
Mon ciel s’ouvre
Mon olivier
Et c’est inespéré
Encore
Ton tronc noueux
S’élance tout de beau
Tes fruits
M’huilent les rouages
De ma vie
Et mon olivier
Je te serre contre
Moi
Et je te bois
Ma source de vie
Pure et si parfumée
Mon olivier
Ma liberté
Mon champ de moi
Qui me déplante
Pour me laisser libre
Un beau jeu de mots, Annick, ce champ qui déplante…
une idée qui « décoiffe » ! bonne journée à toi dans la bonne humeur…
amicalement, sven
Jean GIONO le Poème de L’olive (Extrait)
« De la branche d’acier gris jusqu’à la jarre d’argile, l’olive coule entre cent mains, dévale avec des bonds de torrents, entasse sa lourde eau noire dans les greniers, et le vieilles poutres gémissent sous son poids dans la nuit. Sur les bords de ce grand fleuve de fruits qui ruissellent dans les villages, tout notre monde assemblé chante »
Ma petite contribution du jour 😉
Cet arbre et son frémissement
forêt sombre d’appels
de cris,
mange le coeur obscur de la nuit.
Vinaigre et lait , le ciel , la mer,
la masse épaisse du firmament,
tout conspire à ce tremblement,
qui gîte au coeur épais de l’ombre
Un coeur qui crève , un astre dur
qui se dédouble et fuse au ciel,
le ciel limpide qui se fend
à l’appel du soleil sonnant,
font le même bruit, font le même bruit
que la nuit et l’arbre au centre du vent .
Antonin Artaud .
Belle journée à tous 😉
amicalement, sven, je m en vais vivre ma belle journée en bonne humeur, je me suis retrouvée.. heinhein, la fatigue me quitte…mes pieds vont marcher et voler la camapagne en copine.
Alors si Ossiane voit un tit pigeon au doux message, devant sa fenêtre, c’est juste moi, je me sens les ailes légères pour faire le tour du monde… ahh, la prétentieuse! sourire! et bises à chacun!
c’est beau Jean Louis,
allez me vis, je reviendrai..
ON pénètre par une porte tout de bois
ET son gros ventre couvert d’olives
SE gigote et ronronne et saute et se meule
UNE grosse roue écrase émiette éventre
ET un filet fort beau en conduit sort du ventre
EN l’huile d’olives qui s’offre à mes yeux ravis
J’ aime quand du ventre de vie en sort
DE la belle vie qui sent bon et saisit
ET se laisse toucher et se fait vie de vie
L’ olive c’est tant dedans en dehors tout là haut
ET le dos appuyé contre mon olivier je rêve
JE rêve déjà que ses fruits offerts beaux
SE laisseront se vivre dans le précieux coulis
QUI se donnent tout de vie et qui m’émeut si fort
CAR je l’aime la vraie vie qui laisse le coeur battant
LE corps tellement vivant l’âme flottante si belle
MMmmmmh……mon olivier je t’aime
Belle journée à chacun, ici le nord brille du soleil, alors c’est bon ce début d’automne en lumières!
Merci, Jean Louis pour ce texte déposé coulant, dévalant, ruisselant comme un torrent de vie, de l’énergie au petit déjeuner, pour toute la journée ! à plus.
Marjolaine et Olivier
Marjolaine aimait se promener sous les Oliviers
Olivier aimait le parfum du romarin
Marjolaine aimait voir la lune se coucher
Olivier aimait voir le soleil du matin
Marjolaine devait-elle rencontrer Olivier ?
il fallait pour cela se tendre la main
et comment faire quand on a pas la même heure au poignet ?
attendre sous les oliviers la magie d’un petit lutin !!!!
avoir dans le coeur simplement un petit rameau d’olivier
et dans les cheveux quelques rubans de satin
jane
Le matin n’ étant jamais dans les premiéres arrivée le plaisir de vous lire.Un plaisir chaque jour renouvelé et en prime des tas d’ amis Momo Arthaud ,Sweig etc….Mais que la belle Annick nous parle de soleilce n’ est pas croyable,ici pluie+++
O parle du sud actuellement ,Alger et la petite fille dans la rue? ho!que de souvenirs ,la chance des dames en fin de courses ça les aide leurs souvenirs en bandouilléres .Les jeunes années le » bon temps » même dans la npire des situation nous avons l’ audace de parler du bon temps ,OUI c’ étais le bon temps nous avions vingt ans .Amitiée pour tous ,en particulier a Annick.Noisette.
Sven ,dans le nord nous n’ avons pas l’ habitude de montrer nos émotions,d’ ailleur cela est tout autre on ne peut pas .Nous avons tout en nous ,mais une sensibilitée a fleur de peau,nous sentons tout d’ une maniére dicréte mais ce n’ est qu’ une apparence .Vous le savez bien .A plus tard .Noisette.
bien le bonjour Noisette.
Et la toto s’en va, du soleil plein les poches, elle sent bon l’olivier plein des senteurs du sud, et traverse la campagne qui mène au petit bourg, et déjà une goutte, puis une autre, encore. L’olivier est resté in home, ici la ballade se fera en ciel du nord, le soleil s’est caché, une bise un peu fraiche et une bruine qui par moment dégouline le parapluie.
Mais le pied sent bon le soleil et il se marche léger,
et en fin de parcours, le soleil se renait, et
la toto repart sous un soleil bien bon, mais la ballade sous la pluie connut cet air d’automne, de feuilles qui tombaient, de gris, de frais un peu, le col roulé sorti chauffe la gorge qui tousse,
et ce vent de liberté, et cet air libéré, et ce corps libre,
et la paix la roucoule la gorge cette toute douce qui aime chanter l’amour dans un champ d’olivier.
Quel plaisir la Toto du Nord cela est une chance ,avec cette pluie qui plus que d’ habitude nous détrempe.Que chaque goutte de pluie se transforme en sourire .Bon apres midi amitiée a vous Annik et coucou a la jolie funambule.Sur un fil avec un parapluie l’ image est tres belle.Noisette.
A tous
Je profite d’une accalmie sur le blog après l’effervescence
Des bulles pour vous dire que depuis que j’ai découvert l’œil ouvert
Je vous lis et relis souvent dans la journée
J’y trouve la beauté, l’humour, l’humanité
Mais bien d’autres sentiments encore
Je doute souvent quand j’envoie mes écrits car je les trouve beaucoup moins Bien que nombre d’entre vous mais j’espère que vous serez indulgents
De plus je sais avoir des lacunes en orthographe qui parfois me complique l’écriture
A chacun merci de tous ces moments de plaisirs
Contrairement à beaucoup d’entre vous j’ai plus de mal
A exprimer mes sentiments et à communiquer facilement comme vous pouvez le faire
Alors je le fait enfin pour bon nombre d’entre vous
> Maria-D tes poèmes et textes son tout en délicatesses
et beaucoup de générosités et profusion
> Annick quelle inspiration sans cesse et que de beauté
sui un mot me vient Annick au grand cœur
>Claudie tout en douceur et humanité tes mots sont très chaleureux
>amichel je trouve tes textes et poemes tellement parfaits cette vigne était une pure merveille ainsi que les agriates
avec une telle richesse et diversité
>sven je suis soufflé quand je te lis
on rentre dans l’instant dans ton monde
D’une sensibilité incroyable et d’une beauté magestueuse
> fred de toulouse une énergie incroyable et un style vraiment particulier
>Noisette tout à fleur de peau merveilleuse profond e
> bonbonze que de sourire à te lire et quel reparti
> Jean-Louis beaucoup de tes mots viennent en écho avec ma propre sensibilité
Tout en beauté et sensualité et quelle inspiration quelle envolé !
Jane depuis que j’ai découvert ce site cela m’aide à regarder
La beauté du monde du monde et à surmonter la fragilité de ce monde
> Alix des textes tout en sensation aériens plein de grâce
> Andrée wizem textes qui m’amènent en rêverie de toute beauté
> ossiane bien sur sans qui tout ceci est possible
grace a ta grande gentillesse et tes talents
rêve d’enfance
le coeur s’enracine
la tête sous l’olivier
les pieds dans les vignes
et le nez pointé sur les lavandes.
assise sur le vieux banc en bois
le pépé me coupe une tomate en deux
y ajoute un filet d’huile d’olive
me le tend comme le plus précieux des mets.
ce soir, je partage ce souvenir avec vous, les amis.
Marc, très sensible à tes commentaires par lesquels tu as bien cerné un « peu de l’essentiel » de chacun d’entre nous. Et, ce que je ressens envers toi est quelque chose d’une grande générosité, d’une grande qualité d' »écoute », oui c’est bien ce mot qu’il faut employer… et je sais que tes mots sont sans tricherie. Amitiés de nous tous.
C’est toujours un petit choc quand je lis mon prénom, alors c’est fort gentil Marc, et je suis fort sensible à tes textes aussi.
Chacun m’émeut ici, dans ses mots, à travers, je vous embrasse.
1962 – Saïda – ALGERIE
Je n’ai aucun mérite à écrire. J’ai vécu tout ce que j’écris sur cette terre d’Afrique de Nord et cela est resté tellement encré en moi que les mots me vienent tout naturellement.
Pourtant, il en est d’autres qui ne font pas de bruit.
J’avais 7 ans quand j’ai vu la mort pour la première fois, brutale, sournoise et irréversible.
Une sentinelle qui gardait notre villa me donnait souvent des pates de fuits, du nougat…
Un jour, pour la remercier, ma mère me donna une pièce de monnaie que je devais lui donner, et comme j’étais maladivement timide, c’était un challenge mais j’étais heureux de le faire.
En descendant l’escalier du péron, j’ai entendu une déflagration puissante, siflante, stridente… j’entends encore le bruit…
et je suis resté avec ma pièce dans la main et personne pour la donner…
La mort, je l’ai vue, surprenante, inattendue, féroce.
Mais, je n’ai pas eu peur, je n’ai jamais eu peur de la mort, c’est une inconnue, peut on avoir peur de quelque chose qu’on ne connait pas, sinon avoir peur de son imagination ?
Mais , je suis resté avec ma pièce et personne à qui…
Aujourd’hui encore, je tiens ma pièce dans ma main et je cherche et chercherai toujours quelqu’un à qui la donner. Cela explique cette envie et cette insatisfaction à la fois dans la recherche permanente du contact des hommes, ce désir interne vital de partage, peut-être…
Merci, vous me reconciliez avec la sensibilité , la sensualité; j’ai 50 ans et il y a longtemps qu’un artiste ne m »a pas émue comme vous venez de le faire.Je n’ai pas tout regardé ,il est très complet, je le reserve comme une friandise délectable, un peu chaque soir.Surtout gardez cette fraicheur de vision, cette poésie. J’ai demandé sur le net « colère » et je suis tombée sur « harmonie, douceur, quiétude, beauté » avec votre site, bien joué ! vous me reconciliée avec ce monde de fou. Beaucoup de talent.Comment ce fait-il que vous ne soyez pas connue et reconnue?
Sven je ne peut rester silencieuse apres la lecture de votre situation en62.Cela ravive de vielles douleurs mais hélas ,la geurre .Sven je ne sais quoi vous dire sauf que je suis touchée en plein coeur.Ne croyez pas que je me défille mais je vous comprend mieux maintenant Je vous embrasse.Noisette.
saisons
des oliviers des oliviers des oliviers
des palmiers des palmiers des palmiers
des pommiers des pommiers des pommiers
un éternel recommencement du monde
une quête sans fin de la récolte universelle
des pousses et des pousses et des pousses
des cueillettes des cueillettes des cueillettes
et encore des cailloux des cailloux des cailloux
jaillissements de la terre de l’eau du soleil
andrée wizem
C’est fort beau Andrée,
et vos messages personnels ci dessous me troublent ….je vous embrasse dans ce monde de folie.
Que pouvons nous contre cette folie qui détruit tout et tous??
Que faire que dire quand la voix d’ un enfant des décennies encore hurle dans votre mémoire ,de quel cote on soit enfant est un enfant.
Que valent nos croyances en l’ homme si tout est bafoué.Pour moi ce qui compte c’ est la paix je sais qu’a ma mort je ne serais je serais a cotede tout .Mais demain je reviendrais pour Sven .Bonsoir a tous avouez que c’ est folie.ET pourtant nous sommes tous semblables des HUMAINS .Noisette.
Je souhaitais exprimer, le monde de folie, le monde inhumain,
ici, chez Ossiane, je ne trouve qu un monde de grande humanité. merci d être vous!
Nous partageons la lumière du Soleil avec l’humanité entière.
La lumière du soleil n’est ni à vous, ni à moi.
C’est l’énergie source de vie, que nous partageons tous.
Si vous observez avec sensibilité la beauté d’un coucher de soleil,
l’humanité entière le partage.
Krishnamurti.
avant de fermer mes yeux, j’ai voulu vous faire partager ce texte.
vos échanges si chaleureux autour des terres ensoleillés de notre enfance , m’ont inspiré cette lecture du soir. je suis ravie de reprendre la plume pour vous dire combien je n’ai jamais cessé de sourire aux mots ravissants d’Annick, et tous le vôtres, sven, maria, pierre, michel, les tous nouveaux et ceux que j’oublie…. continuons!
ah! si le monde pouvait tourner à la force de l’amour et des mots qui nous servent pour le dire!………..bonne nuit au salon
Pour Sven et Noisette
Un texte d’un ami poète, un ami qui m’est cher, très cher, reclus aujourd’hui dans le silence… mais auquel tous les jours je pense, vos mots me touchent, je vous offre son texte…
Amitiés,
Un homme m’a tendu la main
En partant d’un grand rire clair
Et tout l’horizon s’est ouvert
Le soleil a brillé soudain
Beauté d’un geste fraternel
Descellant le secret du monde
La terre serait une tombe
Sans de l’amitié sous le ciel
Il nous faudra des mains livrées
Pour y laisser fondre nos craintes
Pour y déposer notre empreinte
De créatures retrouvées
Oiseaux s’envolant à la fois
Feuilles vibrantes d’un grand arbre
Rameaux se donnant l’accolade
Psaume entonné par mille voix
Pierre Etienne / Les sentiers du monde
—
Belle nuit à vous tous amis de l’Oeil
A vous toutes et tous ce soir:
Quand on n’a que l’amour
A s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on n’a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n’a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on n’a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n’a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on n’a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n’a que l’amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n’a que l’amour
A offrir à ceux-là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n’a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on n’a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier.
BREL
Sven
Beaucoup de tendresse et de sensibilité dans vos paroles, votre vécu y est pour beaucoup en toute évidence, j’en suis troublée et touchée comme beaucoup d’entre nous ici.
Ce n’est pas un hasard si mon entrée sur ce blog arrive après ce haïku fort puissant d’Ossiane. Il m’a profondément interpelé ; il est plein de promesse et d’espoir ; une renaissance en quelque sorte avec des mots qui résonnent : sagesse et liberté. L’Olivier est de tout temps le symbole de la paix. Que de talents littéraires et de générosité sur ce blog, on s’y sent bien, un monde de grande humanité comme le dit si bien Annick. monique
Quand on aime d amour, cette page est bouleversante, je suis profondément émue. Je vous souhaite une bonne nuit.
Ce qui est le dramec’ est que face a la geurre a la haine l’ Amour est une douce rigolade .Je n’ ai et n’ ai jamais voulu avoir autre chose que cela dans cet idéal de non violence .Mais je n’ arrive pas et refuse d’ admettre qu’ il n’ y ai rien d’ autre,ne croyant qu’ en l’ Humain .Je me serais tjs tromper?
Merci a tous et a Sven en particulier a qui je souhaite la bonne nuit.Noisette.
je suis attristée pour toi, de découvrir que tes yeux se sont refermés sur cette réflexion;
nous espérons tous trouver la vérité, nous la recherchons sans cesse;
nous ne pouvons ne pas réagir à toutes ces violences, mais il faut garder dans ses convictions, que la seule énergie positive est celle de “l’état d’amour”.
ici, au salon, j’ai parfois glissé les mots
“ être en état d’amour”
c’est le seul sentiment qui vous plonge dans un bien être , qui est communicatif, qui se partage, qui n’érafle pas les coeurs,qui nous rend meilleur,qui nous ouvre les yeux sur l’essentiel. c’est une énergie puissante, qui peut guérir, apaisée.
pas besoin de faire partir d’un groupe, pas besoin de le matérialiser.
lorsque j’ai des doutes, je pars dans la nature, et là, je trouve toujours une solution, même si je sais que je n’ai pas refait le monde!
bonne journée à toi
ce précédent message était pour Noisette
Quand entre pluie et soleil …on contemple un arc en ciel..on est bien evidemment attiré par les couleurs mais aussi par l’harmonie ..la douceur..la sérénité …qui jaillissent du ciel..
Alors ..et c’est un clin d’oeil au commentaire de Marc..j’ajouterai aux couleurs qu’il cite dans son commentaire :
Marc, Bourrache, Johal, Neyde,brigetoun, olivier, jeandler,bernard, nigra, françois, MTO, Neomodus, monique, anne marie, bruno, fanou, egea, guillaume, catherine, michel B,daniel, judith, nath, franck, fugitive, la funambule, temps, le sid, lydie, james, anti blouz…et…..sourire.. d’autres encore…Ces autres qui sont venus..viendront..éclairer ces pages…et qui nous offriront ..tous et toutes..un moment d’émotion..de rire..de tendresse..
Oeil ouvert ou Arc en ciel…Ossiane…tout simplement …Merci…
Quant à ceux et celles que je n’ai pas cité…ils me pardonneront certainement..je serais personnellement incapable de dire combien de couleurs..de nuances..il y a dans un arc en ciel..
Bonjour à tous et un grand merci de tout coeur,
très ému, trop ému hier soir pour vous le dire, après cette confession encore douloureuse, j’ai fermé la boîte à images, peut-être que j’avais envie de noir et blanc… sûrement aussi que je n’arrivais plus à voir les images d’ailleurs.
En chacun de nous, il y a une guerre à mener contre la folie, le désir de trop, l’insatisfaction, l’égoïsme…la possession…la dévalorisation de soi… il y a toujours une raison pour continuer la guerre… et
il y aura toujours la guerre tant qu’on aura peur de quelque chose et tant qu’on ne se sentira pas libre.
Pour que tout cela cesse, il faut un regard lucide sur les choses et surtout sur soi, une grande discipline dans le contrôle de notre comportement, de nos paroles et de nos actes, une grande connaissance de soi. Il faut beaucoup de patience, mais pas à pas…
en changeant notre regard sur nous, libre de tout conflit intérieur, nous serons plus à l’écoute et plus attentif aux autres.
A tous, bonne journée.
« La beauté est l’antichambre de l’amour, la beauté est la lisière d’un amour dont je ne désespèrerai jamais. »
Ch. Bobin / Mozart et la pluie / Lettres vives / p. 37
J’adhère à cette pensée…
Belle journée à vous
Oui Pierre b c’est très juste pour ce que tu dis sur les couleurs et les nuances de l’arc en ciel et c’est ce qui en fait sa beauté… sa richesse et son mystère… ce qui se passe sur ces pages en ce lieu en est à l’identique… merci
merci à sven at Maria,
pour ces magnifiques échanges, et tout ce vous donnez à ceux et celles qui doutent.
je rêve un jour que ces échanges ne soient plus virtuels, de vous réunir dans un véritable salon, quelque part en France, qu’importe!
qu’en pensez-vous? suis-je seule à le désirer?
c’est un souhait que j’avais formulé à mes débuts dans ce salon. çà ne me quitte pas!!
bon jour à vous tous
ton ecrit est boulversant sven
mais de cette épreuve difficile
tu nous offre des textes d’une beauté innoui
permettant de mettre des mots sur la douleur
permettant de décrire la folie du monde
au travers le regard d’un enfant ,
au travers de ton egard
un regard poignant
tes me fait pensée a un dessin animé réaliste
le tombeau des luciloles
qui au travers de deux enfants
décrit l’absurdité de ces guerres
a chaque fois que je l’ai regardé
les larmes me viennent
et je reste un moment silencieux
j’ai toujours les images dans un coin de mon esprit
continue a nous offrir tes poemes tes ecrits
c’est comme cela que l’on peux faire réfléchir
c’est comme cela que l’on peux transmettre
on peux tous s’idenfifier a la détresse
de cette enfant
a ta détresse
merci
Cela remonte à fort loin, le midi de la france, des oliviers, le sol aride, des cailloux, leurs tronc noueux, gris, vieux souvent, leurs feuilles d’un vert décoloré par les coups de soleil, cela remonte à fort loin, mais cela remonte encore quand je glisse mon petit vélo dans les rouages du temps, et que je le parcours en arrière, odeur de chaleur, écrasement tant et tant, le soleil qui frappe,
et puis les champs du périgord, la visite pour voir la fabrication, cette huile si pure en sort,
et la bouteille d’huile d’olives dont je me sers toujours, avec beaucoup de bonheur, car elle chant de vie.
Merci pour vos derniers commentaires. Elle est fort belle, cette phrase de C.Bobin, de toute beauté dans la beauté des mots qui parlent de l’amour.
La beauté de l’amour
Dans la grâce du temps
Qui délicate l’amour
L’offre en bel présent
La beauté de l’amour
Dans le regard charmant
Qui offre de l’amour
Le distille vraiment
« Une joie partagée est une double joie.
Un chagrin partagé est un demi-chagrin. »
(je ne sais plus qui a écrit cela…)
_______________
Vous êtes tous très émouvants sur cette page.
Mon ciel est de plomb aujourd’hui et un petit vent frisquet fait frissonner la parure d’automne de mes arbres.
Mais … belle journée quand même à tous.
Et … sourire.
« Le vert des olives se détache en avant sur le ciel, lieu profond où navigue paisiblement une flotille de nuages légers. La journée est magnifique et le monde est beau » Hubert Reeves
Bonne journée à tous et un petit rayon de soleil pour chacun, histoire de réchauffer le coeur. En fait, il n’y aura pas de nuages aujourd’hui le mistral fait timidement son apparition.monique
J’aime le jour j’aime la nuit
le soleil qui me chauffe le matin au réveil
la lumière du monde que chantent les oiseaux
le bonheur d’être seul et ensemble à la fois
la douceur de l’azur
et le cri des enfants qui disent leur émoi
les couleurs innocentes et les fruits des saisons
le souffle de la mer et le vent des montagnes
le battement du coeur et nos respirations
le goût des mille fleurs et des parfums de fruits
des saveurs étrangères et des rêves de pluie
l’orage et la tornade le tonnerre et l’ennui
la peur et le courage
la douceur et le gris
les étoiles du soir et le bleu des voyages
le sommeil éperdu et de lointains rivages
la faim silencieuse et la soif de courir
des mains d’éternité qui s’emplissent de terre
et sèment des miracles des graines de mystère
j’aime vivre avec toi le temps qu’il te plaira
le temps que le jour vienne et la nuit fleurira…
Bonjour a tous .La nuit passée ,le calme a nouveau .Le soleil n’ a besoin de personne pour briller.Mais moi j’ ai besoin des autres pour vivre.C’ est tout.L’ idée de Fanou j’ y adhére .Amitié.Noisette.
En rentrant , sous la pleine lune, les tilleuls paraissent curieusement actifs. Les deux platanes agitent leurs bras tordus, le toit de la maison scintille comme si les tuiles étaient faites de verre.
Les oiseaux vocalisent à tue-tête comme en plein jour. L’aréole qui entoure le disque de la lune a pris une couleur de cendre. Une lumière argentée stagne sur la campagne et allonge les formes à l’infini.
La constellation du Lion est dessinée très nettement dans le ciel avec sa forme de faucille qu’on peutprendre aussi pour la crinière du lion.
L’haleine de la nuit renvoie sur mon visage des effluves frais et parfumés. L’odeur semble parfois se désagréger comme par un phénomène de diffraction puis elle revient couler doucement vers moi, à la fois si aïgue et si enveloppante qu’elle me fait penser à ces bonbons acidulés lisses et translucides, avec des bulles d’air pareils à du verre soufflé..
Un extrait du dernier livre de J.P Kauffmann « La Maison du retour » chez Nil éditions , dont je vous offre un court extrait..Beaucoup de délicatesse et de poésie dans l’écriture de cet auteur..
Bonjour à Noisette , Bourrache..Bernard et les autres..
Merci Alix, il est très beau le texte que tu partages, le smots sont des douceurs qu’il me plait de lire.
Il pleut des cordes ici dans le nord, mais le soleil luit, il est si bon de lire chacun, et ensuite de se mettre en pensées tranquillement. Bon mercredi.
Et un peu dans cet esprit, je vous confie un écrit de tête d’hier soir.
Je rentre du solfège fort tard
Et la lune scintille fort belle
Presque entière
Et je rentre dans l’ilôt de Nature
Comme il fait frais et automnal
Les lapins sauvages ne m’accueillent pas
Mais de beaux arbres, de grands arbres
Et comme je longe quelques maisons
Je me dis que certains du voisinage
Vieilliront ici et mourront ici
Sur le lieu de leurs vies de famille
Et j’accepte qu’en ce qui me concerne
Le destin me conduit vers ailleurs
Pour me vieillir ailleurs sur une terre d’adoption
Et la lune brillera en ailleurs
Comme elle luira encore ici
Et le soleil se lèvera ailleurs
Comme il lève son voile ici
Et ma toto s’incline
Ce fort moment est solennel
C’est du précieux de vie dedans
Il est fort ton texte Bernard. C’est fort beau!
Bonjour, à vous toutes et tous
Je n’ai pû me joindre à vous depuis deux jours. Aujourd’hui, je m’accorde une petite pause.
J’ai parcouru vos échanges et j’ai été très sensible à tout ce qui s’est dit, en particulier, j’ai été très émue par le témoignage bouleversant de Sven et très sensible de Marc.
Sven, il est vrai que l’on ressent toujours à la lecture de tes poèmes de la gravité et comme un manque, sans savoir d’où il vient. Tes mots m’éclairent à présent et j’espère que cette »confession » t’a fait du bien.
Il est difficile de t’aider…..mais nous comprenons et nous espérons que le temps apaisera tes tourments.
A Marc
j’ai été très sensible aux mots qui m’étaient adressés. C’est un peu de moi effectivement.
Couverture de sang
Moissons de liberté
L’olivier pavoise
Bonne journée
Des champs d’olivier
A perte de vues
Et le soleil gorge les fruits
Qui seront récoltés
Pleins d’amour si chaud et si bon
Et la pure huile des olives
Exprimera de plein
La vie dans ses rayons, son soleil
Pour que le palais chante
A en tomber ivre vivant
De vie
Du plein
D’amour
Dedans
Sven,
mon cher ami philosophe
En lisant tes mots j’ai pleuré pour l’enfant,
si tôt présenté à la mort et de quelle façon!
C’est bon ouvrir le coeur et laisser couler
la tristesse d’un moment douloureux.
Merci pour le partage.
Je t’embrasse fort.
Je partage aussi les mots de fanou et noisette, c’est bon de se voir de vrai, quand on se croise et quand on partage tant en virtuel, parfois cela est fort douloureux de ne pas se voir,
mais bon, j’accepte, car je suis tant gâtée déjà par la vie, de vos présences riches. Merci.
la terre en grimoire
les oliviers font des signes
pièces du damier
mélodies du soir
les feuilles bruissent si tendres
les lèvres en sang
Si tu cries, le monde se tait: il s’éloigne avec ton propre monde.
Donne toujours plus que tu ne peux reprendre. Et oublie. Telle est la voie sacrée.
Qui convertit l’aiguillon en fleur arrondit l’éclair.
La foudre n’a qu’une maison, elle a plusieurs sentiers. Maison qui s’exhausse, sentiers sans miettes.
Petite pluie réjouit le feuillage et passe sans se nommer. Nous pourrions être des chiens commandés par des serpents, ou taire ce que nous sommes.
Le soir se libère du marteau, l’homme reste enchaîné à son coeur.
L’oiseau sous terre chante le deuil sur la terre.
Vous seules, folles feuilles, remplissez votre vie.
Un brin d’allumette suffit à enflammer la plage où vient mourir un livre. L’arbre de plein vent est solitaire. L’étreinte du vent l’est plus encore.
Comme l’incurieuse vérité serait exsangue s’il n’y avait pas ce brisant de rougeur au loin où ne sont point gravés le doute et le dit du présent. Nous avançons, abandonnant toute parole en nous le promettant.
René Char
Le terme épars
Le Nu perdu et autres poèmes 1964-1975
…………………………….
la terre se pomponne
un folklore tourbillonnant
le rouge cache-misère
…………………………….
andrée wizem
Depuis hier matin je n’ai plus d’images…
Bernard merci… merci pour René Char que je suis en train de relire en ce moment (Fureur et mystère)
je vous offre ceci ce matin
« J’habite une douleur
Ne laisse pas le soin de gouverner ton coeur à ces tendresses parentes de l’automne auquel elles empruntent sa placide allure et son affable agonie. L’oeil est précoce à se plisser. La souffrance connaît peu de mots. Préfère te coucher sans fardeau: tu rêveras du lendemain et ton lit te sera léger. Tu rêveras que ta maison n’a plus de vitres. Tu es impatient de t’unir au vent, au vent qui parcourt une année en une nuit. D’autres chanteront l’incorporation mélodieuse, les chairs qui ne personnifient plus que la sorcellerie du sablier. Tu condamneras la gratitude qui se répète. Plus tard, on t’identifiera à quelque géant désagrégé, seigneur de l’impossible.
Pourtant.
Tu n’as fait qu’augmenter le poids de ta nuit. Tu es retourné à la pêche aux murailles, à la canicule sans été. Tu es furieux contre ton amour au centre d’une entente qui s’affole. Songe à la maison parfaite que tu ne verras jamais monter. A quand la récolte de l’abîme? Mais tu as crevé les yeux du lion. Tu crois voir passer la beauté au-dessus des lavandes noires…
Qu’est-ce qui t’a hissé, une fois encore, un peu plus haut, sans te convaincre?
Il n’y a pas de siège pur. »
René Char / Le poème pulvérisé / Fureur et mystère / Poésie Gallimard
A tous… belle et bonne journée … pluvieuse mais heureuse
Matière à penser…
Une rue que je connais, un quartier de cité
un toboggan où coulent une pluie d’enfants
qui se laissent glisser, des rires insouciants
Des chevaux à bascule font basculer l’horizon
des pâtés de sable et leurs tourniquets ronds
pour s’étourdir, oublier, rien que pour en rire
Quand la vie n’ est rien que matière à trancher
matière à penser, chair à canon, chair à patés
sur un jeu d’échecs où tous les dès sont pipés
Et c’est par manque d’espoir, quand le soir vient,
que nous met à genoux que nous frappe le destin,
qu’on laisse les rennes de nos vies entre ses mains…
A vous tous, un grand bonjour
et merci pour votre soutien à travers tous vos mots qui sont plus que des mots.
Pour vous,
… une matière à penser, que je vous devais bien.
Amitiés, sven.
un texte que j’ai ecrit il y a quelques temps
Tous les chemins sont possibles
mais comment prendre le bon
ou est le mien, les choix sont terribles
Ou mène t’il ; je scrute l’horizon
s’engager
se tromper,
Prendre un autre chemin;
tomber
se relever,
Continuer,
s’émerveiller
à la croisée des chemins
nous avons partagé des instants
j’aimerais qu’en d’autres moments
ceux ci se croisent à nouveaux
et que, d’instant en instant
jusqu’au bout du chemin
nous partagions l’éternité
Sven ce n’ est pas par manque d’ espor que vous mettez a genoux mais pour un sentiment vrai,je pense.Amicalement.Noisette.
A mes amis de l’Oeil Ouvert,
Avant, il y a longtemps
il survivait inconscient
enfermé dans une cage
dont ne l’évadait plus
aucun voyage…puis on ne sait comment
la vie très lentement
l’a remenée à la vie
un visage inconnu
lui a souri…
dans le reflet de ses mots
il a retrouvé ce qui est beau
dans le reflet de son regard
il a retrouvé sa mémoire
il a retrouvé son instinct
il a oublié le désespoir…
dans le reflet de son corps
il a oublié ce qui est mort
il a reveillé son âme
il est parti avec elle
il a envolé le ciel
et libéré la cage
et même s’il reste le destin
et même s’il reste le chagrin
dans ses projets d’avenir
il oubliera d’y revenir…
sven
Noisette,… le désespoir ce sont des portes qui se ferment sur tout, sauf sur l’espoir… peut-être ? Douces pensées.
Non Sven mieux que moi vous savez bien tant que l’ on n’ arrache pas le bourbillon l’e clou ne peut pas guerir?Continué d’ écrire cela est bon et pour ceux qui vous lisent aussi.Sven je vous embrasse.Noisette.
Sven ,je voudrias vous faire remarquer dans « Désespoir « voyez vous si vous supprimez Dés il vous reste =Espoir,ce n’ est pas une invention mais la beautée de la langue que vous nous restitué avec vos poéme,vos chagrins continué de les mettre en vers et vous atténuerez leur contenu émottionnel vous le savez ,Alors bon courage je vous liraisNoisette.
UN exemple personnel Sven quand je dis je ne crois en RIEN l’ anagramme de RIEN me laisse la possibilitée de NIER =je crois donc encore a quelque chose?????
Un dernier texte, avant de m’échapper pour un certain temps…
Pour vous Noisette, et Maria, Neyde, Annick, Alix, Claudie, Bourrache, Monique, Fanou, Marc… Bernard et ce très beau texte de René Char, à Ossiane, le partage de nos mots et de nos émotions.
Déambulatoire,
Le souvenir est libre, il a sa propre logique, sa façon d’être, ses propres rapports de force. Aucune volonté n’a de prise.
Lorsqu’e s’ empourpre le ciel vespéral, ce sont des chemins mystérieux qui s’éclairent, des morceaux de paysages, des ombres, des murmures, des impressions lourdes à porter ou bien légères restées accrochées quelque part dans la mémoire…
Dans la rue la chaleur s’élève du sol, se libère des murs, exaspère…Sur la place où s’agitent des éventails des pas rythment la marche du temps, errent dans une forêt de colonnes qui se rejoignent comme des palmiers…Sur les terrasses des cafés, les flammes des bougies dansent, font briller l’or effiloché des rambardes, le souvenir se penche…
Jardin abandonné, fontaines asséchées, la ville mystérieuse et désuète tresse dans l’âme d’étranges entrelacs…les conversations se font plus discrètes, les pas résonnent, devant eux s’ouvrent les portes du rêve, incrustées d’or, d’ivoire et d’ébène…
La nuit explose, jeune, festive, échevelée… Pourquoi ne m’a elle pas appelé ?
Indifférent, col relevé, dos courbé sous les voûtes, il marche solitaire…une blessure ouverte dans le regard qui effraie les miroirs… déambulatoire.
…La quête sans fin du meilleur de soi se meut dans l’enclave de liberté qui s’offre à chacun, entre dette et créance, allégeance et autonomie, à la lisière du défini et de l’indéfini, du passé et de son devenir,
entre l’orient et le ponant de chaque être…
J. Salomé « Le courage d’être soi ».
J’aimerais rompre la corde de « désespoir » et tisser ma toile, même fragile, avec mon fil de « des espoirs ».
Je m’y applique … mais c’est un travail de longue haleine, de patience et d’art…
________
Félicitations à tous. J’ai encore découvert de superbes textes finement ciselés.
________
Vais oser : je signe « la Reine niée » à la place de Bourrache…
Oui, bon, je sais…
Clin d’oeil et sourire.
merci Sven!
Echappe-toi, comme l’oiseau, avec encore ces quelques mots de René Char:
« Pouvoir marcher, sans tromper l’oiseau ; du coeur de l’arbre à l’extase du fruit. »
Olivier, olivier, je t’imagine à la place de mon pommier ou à ses côtés, lui couvert de pommes, et toi de tes olives, et vous deux remuant vos feuilles au fil d’automne, les voyant s’envoler avec des petites bourrasques,
et puis les voir rouler les pommes et les olives, sur mon gazon tout vert qui me donne de la vie,
à fleur de terre, à fleur de son brin herbe qui m’emmène si loin car grimper mon brin d’herbe, c’est monter tout là haut, et regarder en bas pour voir ce qui s’y passe,
et puis revenir doucement, et apprécier si fort mes arbres qui me donnent leurs vies en cet automne naissant.
J’ai posé mes mots, et puis j’ai lu chacun, avec tendresse, je vous remercie. Je vous embrasse.
a marc
je n’avais pas vu ton petit coucou
merci de ta visite
et bien sur je suis ravie de toutes les rencontres que l’on fait sur l’oeil ouvert
c’est une véritable oasis de paix
jane
A Sven
Avant que vous vous échappiez, pas trop longtemps, j’espère, l’écho de vos mots vont nous manquer, je vous livre ces quelques mots de Guéhéno : »On ne revient pas de certaines impressions du passé, elles fixent les couleurs de l’âme » C’est vrai, je le pense et le ressens ainsi lorsque je vous écoute ; même ton chez A Gomez Arcos : » Les souvenirs, souvent, ont ceci d’effarant : ils vous assaillent à l’improviste, vous retournent comme un gant, vous exposent nu, aux vents de la conscience »
C’est alors qu’il faut miser sur la beauté de la nature, la fraicheur et l’innocence des enfants , la poésie, pour y puiser l’espoir mais aussi et beaucoup sur l’amitié et le pouvoir qu’ont les mots de faire naitre un sourire. A bientôt Monique
à sven
soumis au passé
réduit au présent
libre pour l’avenir
a bientôt
J’arrive…
http://k43.pbase.com/o6/04/242004/1/79789535.bF6KnaQK.IMG_6551PBASE.jpg
Ces photos d’oliviers sont superbes.
Quelle belle communauté que celle-ci, qui par delà la poésie se nourrit d’échange, de respect, d’attention, de sensibilité!
C’est unique.
Le jour s’est levé avec René Char… la nuit s’allonge avec René Char…
« »Scrute tes paupières », me disait ma mère, penchée sur mon avant-sommeil d’écolier. J’apercevais flottant un petit caillou, tantôt paresseux, tantôt strident, un galet pour verdir dans l’herbe. Je pleurais. Je l’eusse voulu dans mon âme, et seulement là. »
Bonne nuit à vous tous et heureuse de ton retour ooOOOoossssIIIIIaaaaNNNNeee
J’ai oublié…
René Char / Lettera amorosa / p17
De très beaux échanges,
des mots profonds, sincères et vrais,
de belles photos sur la nature,
des personnalités fortes sensibes et attachantes,
qui partagent leur sentiment sur les choses de la vie,
qui écoutent et se répondent avec respect et tolérance,
toutes les émotions se mélangent sans jamais s’enlise,
un cheminement de la pensée tout au long du parcours vers plus de générosité, de sincérité et d’humanité,
des personnes que l’on aimerait rencontrer, de merveilleurs moments
en leur compagnie.
Un seul mot merci.
A Sven
Prendre un enfant par la main
L’emmener vers d’autres chemins
Où l’aube sera sereine
L’amitié sera reine
Le partage qui efface
Les souvenirs du temps
Douleur de l’absence
Plaisir d’accueillir
Les mains qui se tendent
Les bras qui s’ouvrent
Vers des auspices propices
Aux élans fougueux
Aux élans généreux
L’apaisement du coeur
La sérénité intérieure
La voix d’Ossiane
Le regard de l’oeil Ouvert
Présence et douceur
Accueil et chaleur
Les plaies du passé
Conjuguons-les au participe passé
» Effacées »
Une journée sereine pour toutes et tous les ami(e)s de l’Oeil Ouvert…..
Et vive le retour d’Ossiane!!
un peu de douceur
pour sven
vous tous
et ossiane qui est encore sur les mers
renouveau
Au premiers jour du mois d’avril
la terre paraît immobile;
depuis le début de l’automne
laissant les âmes triste ,mornes
pourtant à qui sait l’entendre
le chant du printemps sourde
dans la terre devenue tendre.
et, brutalement la vie sourdre
sous l’explosion de la lumière
libérant de leurs gangues
les couleurs atones de l’hiver
prisonnière de leurs cangues
la libellule aux yeux étonnés
découvre cette nature
ornée de sa nouvelle parure
de rose doucement parfumée
cette symphonie champêtre
sous la baguette du maître
émet ses douces vibrations
couvrant les cœurs d’émotion
le délicat printemps enjôleur
dépose ses vagues de baisers
auréolé d’écume de douceur
attendant ,folâtre, l’été.
…,, même s’il reste le chagrin
même s’il reste le destin
jusqu’au bout du chemin
nous partageons l’éternité…,,
vos mots réunis sont si beaux.
Chère Ben
Quelle belle surprise de te voir revenue au Blog!
Et des beaux mots posés.
Tu me manques, écris-moi!
Estou com saudades, sem notícias.
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2222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222
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Bonjour à vous, j’arrrrrrrrrrrrrrriiiiiiiiiiiiive !!! J’ai quitté les eaux liguriennes en toto comme Annick! Me voilà de retour sur terre et contente de vous retrouver !
J’ai lu vos commentaires avec attention et j’ai vu que les discussions sont allées bon train entre vous. Discussions émaillées de très beaux poèmes, de sourires, d’amitié et d’émotion aussi. Cet espace est resté bien vivant et chaleureux pendant mon absence. Je vous remercie également d’avoir su accueillir les nouveaux venus. Il ne m’était pas facile d’intervenir à distance.
Un grand MERCI dans l’ordre de réception de vos commentaires
A SVEN voyageur émouvant du désert, à BONBONZE l’humoriste, à MariAAAAaaaaaaaaaaaaaaa funambule poète, Pierre (2) le Sage, OLIVIER poète catalan, BRIGETOUN la rebelle, MTO la bonne fée, FRANCOIS grand jardinier du Languedoc, ALIX poétesse du vent, MIOMODUS poète rêveur, BOURRACHE au grand cœur, ANNICK la généreuse, MARC poète et commentateur sensible, BERNAAAAaaaaaarrrrrd poète bienheureux, AMICHEL poète du jour et de la nuit, NEYDE poétesse de l’amour, JOHAL poétesse de l’émotion, NOISETTE l’humaniste, MONIQUE l’audacieuse, ANNE-MARIE poétesse du coeur, PIERREB poseur de mots tendres, BRUNO le rêveur, JEAN-LOUIS poète du vivant, JANE coloriste des mots, FANOU poétesse de la nature, ANDREE poétesse de l’étrange, CLAUDIE la croqueuse de vie, YVES poète de l’instant.
>>>Bienvenue aux petits nouveaux qui sont arrivés pendant mon absence et que j’invite à revenir :
MONIQUE bien sûr, EGEA qui me touche avec sa visite approfondie, CDZ7 que je remercie du fond du cœur, MICH qui fait partager son beau ressenti sur L’Oeil Ouvert de façon touchante, BEN qui se laisse émouvoir en poésie par ces partages.
>Neyde :
Bonjour Neyde, tu fais une petite erreur sur BEN qui est un homme. Il ne s’agit pas de Bén la poétesse qui avait l’habitude de venir sur le blog à une époque. Je t’embrasse !
Enfin, je ne pourrai publier que dimanche soir car j’ai pas mal de choses à faire. Que cela ne vous empêche pas de venir discuter entre amis.
Bon week-end à vous tous ! Je vous embrasse et vous remercie!
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Ossiane
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Nous marchons tous avec nos blessures, nous sommes tous cabossés par la vie, nous sommes tous pétris d’incertitude, mais nous garderons notre âme d’enfant.
Bonjour ) à Ossiane, à sven et les visiteurs de l’Oeil ouvert que je remercie pour ces moments de partage.
Ossiane,
un accent fait toute la difference!
Pardon Ben, pour la distraction.
Mais, c’est vrai, j’ai aimé tes mots
>Cathy:
Bonsoir Cathy, bienvenue sur le blog. Le bonheur n’existe pas; nous sommes faits d’une somme de sentments qui font notre richesse humaine. A nous de porter ce fardeau le mieux possible en sachant rester le plus léger possible;-) Au plaisir de te revoir ici. Bonne nuit.
>Neyde:
Hé oui Neyde, un seul accent change tout;-) J’aimerais aussi un petit signe de Bén. Bises de minuit.
Bises de minuit pour toi Ossiane et chacun.
Les champs d’olivier
Chantent sous la lune
Et gorgées de soleil
Leurs olives se donnent
Sur leurs branches vivantes
Leurs troncs semblent morts
Mais ils sont plein de vies
>Annick:
Petit coucou de nuit, chère Annick et merci pour ce poème bien vivant à ton image. Je t’embrasse bien fort.
LE BONHEUR
Le bonheur c’est tout petit,
si petit que parfois on ne le voit pas.
Alors, on le cherche,
on le cherche partout.
Il est là, dans l’arbre
qui chante dans le vent,
l’oiseau le crie dans le ciel,
la rivière le murmure,
le ruisseau le chuchote, le soleil,
la goutte de pluie le disent.
Tu peux le voir, là,
dans le regard de l’enfant,
le pain que l’on rompt
et que l’on partage,
la main que l’on tend.
Le bonheur c’est tout petit,
si petit que parfois on ne le voit pas
et on le cherche dans le béton,
l’acier, la fortune
mais le bonheur n’y est pas,
ni dans l’aisance, ni dans le confort.
On veut se le construire
mais il est là, à côté de nous
et on passe sans le voir
car le bonheur est tout petit.
Il ne se cache pas,
c’est là son secret.
Il est là tout près de nous
et parfois en nous.
(Ce texte non signé figure sur une carte postale que j’ai punaisée, là, sous mes yeux).
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Alors, voilà, pour aujourd’hui, je vous offre un bonheur … tout petit.
Sourire.
Oui Bourrache merci pour ce petit bonheur… qui est là… dans le petit caillou sur le chemin…
belle journée à toi… à vous tous
A Ossiane la lumineuse une embrassade pour le WE
Bonjour Bourrache et Maria, et chacun,
J’aime bien ce texte, bourrache, car il est vrai, c’est cela le bonheur, justesimplevivre comme cela,
Justesimplevivre
En ouvrant un oeil
S’écoutant une mélodie
Goûtant l’air du temps
Touchant à la beauté
Sentant ses parfums
Dans chaque bulle de vie
Qui tombe du ciel
Une perle de vie
Qui peut sembler fort vide
Et qui n’est que lumière
Justesimplevivre
ce texte est magnifique j’ai cherché il est de
Monseigneur Jean-Marie Lustiger
je parlais du bonheur
‘rci, Marc.
Suis heureuse de connaître le nom de l’auteur de ce texte.
Ki c’est ki va embrancher en mettant les paroles du « P’tit bonheur » de Félix Leclerc ?
(hé,hé … j’vous connais un peu quand même ! …)
Allez, clin d’oeil, sourire et bonheur petit et grand…
Moi « c’ est un petit bonheur que j’ ai pris par la main etc;. »un peu court
a d’ autresde finir et j’ en serais ravie j’ aime tellement ce canadien que j’ ai suivi longftemps pour la Beautée des textes.
Bonne journée a tous .Noisette.
PS: Bourrache d’ ici ce soir peut être que j’ aurais retrouvées le reste du texte???
>Bourrache:
Riche idée d’avoir déposé ce poème plein de bon sens sur le bonheur. Petits bonheurs minuscules détachés du matériel à puiser dans le quotidien de nos vies. Merci à toi.
>Maria:
Coucou magicienne, plein de bises vers toi.
>Annick:
Ce justesimplevivre te ressemble puisque c’est le nom de ton blog, non?
>Marc:
Bonjour à toi, Marc et merci pour tes précisions.
>Noisette:
LE PETIT BONHEUR
(Paroles et Musique: F. Leclerc 1976)
C’est un petit bonheur
Que j’avais ramassé
Il était tout en pleurs
Sur le bord d’un fossé
Quand il m’a vu passer
Il s’est mis à crier
Madame, ramassez-moi chez vous, amenez-moi
Mes frères m’ont oublié je suis tombé, je suis malade
Si vous n’me cueillez point je vais mourir quelle ballade
Je me ferai petit, tendre et soumis je vous le jure
Madame, je vous en prie délivrez-moi de ma torture
J’ai pris le p’tit bonheur
L’ai mis sous mes haillons
J’ai dit faut pas qu’il meurt
Viens donc dans ma maison
Alors le p’tit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur
Y avait une chanson
Mes jours, mes nuits, mes peines , mes veilles, mon mal, tout fut oublié
Ma vie de désœuvrée j’avais dégoût d’la recommencer
Quand il pleuvait dehors ou qu’mes amis amis m’faisaient des peines
J’prenais mon p’ti bonheur et j’lui disais c’est toi que j’aime
Mon bonheur a fleuri
Il a fait des bourgeons
C’était le paradis
Ça s’voyait sur mon front
Or un matin joli
Que je sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti
Sans me donner la main
J’eu beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu’il me faisait au fond du cœur
Il s’en allait toujours la tête haute, sans joie sans haine
Comme s’il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure
J’ai bien pensé mourir
De chagrin et d’ennui
J’avais cessé de rire
C’était toujours la nuit
Il me restait l’oubli
Il me restait l’mépris
Enfin que j’me suis dit
Il me reste la vie
J’ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes bagages
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd’hui quand je pars à l’aventure et en voyage
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
Je trouve ce blog très intéressant …ça me touche profondément de voir que je ne suis pas seule, que sur cette planète,il y a des gens tout comme moi qui sont des travailleurs de lumière.Merçie d’avoir créer cette espace de beauté…Je suis une artiste du Québec et j’ai découvert ce site par hasard malgré que je ne croies pas au hasard mais à la synchronicité.Je pense et j’ause croies que les âmes qui tendent vers la pureté de leurs êtres se retrouvent inévitablement dans un espace de lumière.
P.S.J’aimerais sigaler que l’adresse email ne fonctionne pas!
Quelle blog beau! J’aime particularement les photos et les haiku.
Ann ,moi non plus je ne crois pas au hasard,je crois a des coincidences.
Je ne crois pas au bonheur ,,mais au plaisir.
Je ne crois pas en grand choses mais je crois qu’ il plein de gens qui ont tous besoin des autres.
Mais je me dit souvent parce que j’ aime jouer un peu trop avec les mots,cela fait penser a un discours de chauves qui couperaient les cheveux en quatre .Bonne soirée Noisette.
Ann,
Les travailleurs de lumière
Les tailleurs de chimères,
Les luthiers d’utopie.
Les brodeurs d’émotions,
Les laboureurs d’espoir,
Forgerons de l’amour,
Ou canuts d’amitié,
Lavandières de nos peines,
Modistes de nos joies,
Pastoureaux des murmures,
Taverniers des colères,
Les rémouleurs de mots.
Le bonheur…On le trouve …quand un « tu » pense à « vous »…sur la pente douce d’une épaule nue….sur un chemin de forêt embrassé par la lumière…dans le regard d’un enfant, le visage enfoui dans un cornet de glace…quand on cueille et on croque une figue gorgée de soleil…sur les lèvres de sa femme….dans des mots, sur une lettre, si longtemps attendus….si le ciel laisse passer les nuages….quand on pense à des êtres aimés, disparus pour les autres, bercés par les mouvements de votre coeur…..dans un verre de Chateau Branaire…..sous un orage, des perles de pluie, contre la chaleur de l’été…dans un regard ( un oeil ?) pour vous déc..ouvert…Le bonheur..c’est le moment présent..c’est un petit rien qui change tout…un sourire pour vous seul offert….le parfum d’une inconnue qui vous croise…les draps frais de votre lit que vous remontez jusqu’aux oreilles…un chat qui ronronne…un dîner entre amis…une promenade, très tôt, dans Paris…une caresse sur une joue…
A la bonne heure!
Parlons bonheur…
Certaine à dit: ça n’existe pas.
D’autres ne parlent
Que de petit bonheur.
Allons, cherchons: méthodiquement;
Autant dire, étymologiquement.
Qu’il y-a-t-il dans bonheur?
D’abord du Bon, d’accord?
Ca commence bien!
Autant dire que ce n’est déjà pas mal!
Mais dit-on « un mal pour un bon »?
Non, un mal pour un bien.
Souvenons-nous,
D’avoir eu mal pour de bon…
« Maman, c’est mal, il a trempé son doigt dans l’encrier…
Et si ça m’a fait du bien!
Tiens prends celle-là, tu ne l’a pas volée! »
Ou encore:
« C’est bien celle qui t’a quitté …
Et oui, elle est pas mal du tout!
Tu veux dire qu’elle est bonne? »
(Quelle époque!).
Bref, au jeu des contraires,
Nous dirions:
« Hum… Comme il est bon ce fromage crémeux! »
(Sur une grande tartine de pain, juste rôtie devant la braise).
Mais aussi:
« Pouah! Il a mauvaise haleine… »
(C’était pourtant un très bon fromage de Normandie).
Déjà, nous avons bien avancé;
Est bon ce qui n’est pas mauvais.
Fin de la première partie.
Deuxième partie:
L’Heur arrive…
Alors là, ça se corse!
(Pour rester dans le contexte).
Interrogeons les philosophes:
Faut-il croire à la bonne heure?
Que nenni!
« Pourquoi viens-tu de si bonne heure ? »
(Socrate à Criton)
Vous connaissez la suite…
Mais je sens votre impatience!
« Apaisez votre coeur transi :
Tout vient à point, qui peut attendre. »
Le poète, ce Marot, nous mettrait-il sur la voie?
« J’ai fait la magique étude
Du Bonheur, que nul n’élude »
Disait Rimbaud,
Le visionnaire,
Le chantre halluciné du rugby
« Ô vive lui, chaque fois
Que chante son coq gaulois ».
L’heur a sonné!
A ton cadran solaire
Inscrit le Carpe Diem
Voilà le Bon Augure.
>Ann :
Bonsoir Ann, je te souhaite la bienvenue depuis ton beau Québec;-) Merci beaucoup pour ton commentaire élogieux. Je suis sensible comme toi à la lumière surtout quand on fait de la photo car elle sculpte les objets, la matière et les surfaces ; elle donne une âme à un sujet. Tu fais une belle analyse de cette recherche de beauté qui caractérise tout être humain. Je suis allée voir tes toiles que je trouve douces, chaleureuses et sensibles. J’aime la façon dont tu évoques ta démarche créatrice ainsi que ton approche intuitive des choses. Je dois dire que je me retrouve beaucoup dans ce que tu ressens et ce que tu fais puisque comme toi j’aime mêler plusieurs disciplines. Hasard, coincidence, synchronicité, un peu de tout cela sans doute 😉 J’aime avoir le sentiment que rien n’est écrit et que tout est à construire ou à découvrir. D’autre part, si tu ressens L’Oeil Ouvert comme un espace de lumière, tu m’en vois ravie. De belles âmes illuminent aussi ce blog. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.
>Crafty green Poet:
Bonjour et bienvenue! Merci beaucoup pour ta gentillesse. Bien amicalement.
>Anne-Marie :
J’interfère entre vous deux pour te dire juste un mot, superbe, Anne-Marie !! Tu cisèles les émotions avec beauté. Merci beaucoup l’artiste !
>Pierre b :
Héhé Château Branaire ; tu n’as pas mauvais goût 😉 Bonsoir monsieur le poseur de mots tendres, on pose son parapluie au vestiare et on prend son chapeau de paille pour savourer ce petit moment de bonheur à te lire 😉 Instants subtils, instants paisibles, instants joyeux, la vue, le nez, l’ouïe, le toucher, le goût sont sollicités de toutes parts, on se sent humain, on se sent vivre à 100%. Quel talent et gourmandise de la vie tu as ! Bravo le jeu de mots ! Bonne fin de soirée, je t’embrasse.
>Felix :
Bonsoir monsieur Félix, à la bonne heure de te rencontrer ;-))
Voilà un morceau d’écriture délicieux à déguster !!! Miam, miam ! Vraiment très très bon ton texte, monsieur Bernard ;-)) Un sourire constant m’envahit du début jusqu’à la fin;-)) Quel travail d’écriture, de construction, d’humour tu as fourni !!! Un grand merci pour ce petit bonheur minuscule, monsieur le sculpteur de bons mots. Je t’embrasse.
Les vieils oliviers porteurs d’ans
Ont cette grande part d’ombre
Quand les plus jeunes si beaux
Se font brûler par le soleil
Et à mesure que la vie passe
La part d’ombre grandit
Car la lumière est bien trop vive
Pour les ancètres fatigués
Epuisés juste d »avoir vu et vécu
Sur ce sol de terre du monde
Alors un jour de gros orage
Ils se laissent foudroyer
L’Oeil Ouvert sur les Oliviers,
Alignés et bien rangés,
Enrobés des couleurs du Sud
Ils m’offrent au regard
Une façon de voir
Tout en couleur rouge
Bleu, ombre, stupeur
De la découverte, des images
Venant du coeur.
(Email cliquable souhaité)
>Geneviève:
Bonsoir Geneviève, je vous souhaite la bienvenue sur le blog;-) Merci pour ce joli morceau de poésie qui exprime votre ressenti sensible sur les photos de cette note. Vous avez la plume alerte; je vous invite à revenir partager vos émotions avec nous. Je m’occupe de vous préparer cet email clickable. Je vous recontacte en privé dès qu’il sera prêt. Cela ne vous empêche pas d’écrire vos commentaires. Bien à vous et bon dimanche.
Un petit extrait à partager:
Comme le vent souffle furieusement aujourd’hui , ses grands poings inefficaces et rembourrés martèlent les carreaux de la fenêtre.
C’est exactement le temps d’Automne , venteux et dégagé, qui m’a toujours plu.
C’est une saison que je trouve stimulante, comme le Printemps est censé l’être pour les autres Là dessus je partage l’avis de Pouchkine..Oh oui, Alexandre et moi sommes tous eux des octobristes.. »
La mer de John Banville (édition Laffont Pavillons )
Bon Dimanche à tous (ravie de ton retour Ossiane , je n’ai pas eu trop le temps de venir non plus cette semaine …:)
Tous Deux..
>>Alix
J’aime bien l’automne aussi.
Pas breaucoup de temps cette semaine, Annick et Marc merci.
Septembre, rappelles-toi le jardin,
Sur le jacaranda alors ultraviolet
S’accroche paisiblement le jasmin
Qui nous fait oublier l’été.
A l’ombre du magnolia grandiflora
Le cycas a changé sa couronne
Et le fuchsia est dans tous ses états
Et oui c’est déjà l’automne.
Dans le coin des aromatiques
Menthe et verveine
Sont pleins d’entrain
C’est la fin pour le basilic
Reste l’estragon et le romarin.
Le pélargonium devrait fleurir
Avant les chrysanthèmes
Et le tibouchina s’épanouir
Avant les matins blêmes,
Et les roses de Noël,
Prélude de l’hiver.
Aujourd’hui c’est une journée d’automne idéale…soleil radieux sur feuillages de toutes les couleurs sur ma ville.Je pars en randonnée sur la route du fjord avec mon appareil photos en main…
Oui la JOIE existe dans ces moments là.
Si c’était possible je partagerais avec grand plaisir quelques photos de ma » Nature Saguenayenne » avec vous tous. Par contre vous pouvez aller voir mes toile sur mon site. J’aimerais avoir vos commentaires.
À bientôt,Ann
P.S. Merçi a toi Félix pour tes commentaires tu es une âme soeur!!!
bonsoir à tous
ossiane ravi de ton rerour
pour continuer sur le bonheur
je vous propose mon petit texte
Le bonheur n’a pas d’age
Il existe depuis la nuit des temps
Malheureusement il est volage
Comme Emporté par le vent
Il nous quitte parfois, l’Infidèle
mais toujours il repasse, fidèle
Il faut saisir l’étincelle
Dans sa ronde sempiternelle
il n’oublie personne, Généreux
du plus jeune au plus vieux
quelque fois pas très regardant
s’offrant aux pires mécréants
de temps à autre égoïste
il s’en va vers d’autres cieux
malgré nos vœux pieux
alors nous sommes tristes
et le malheur s’installe
tel un monstre vespéral
hantant toutes les heures
du mal et de l’horreur
mais si nous y croyons fort
et emplissons notre cœur d’or
le bonheur se faufile en finesse
avec ses rires et ses caresses
Le feuillage se languit
Sous l’anneau des saisons
Et leur parfum de bronze
Est-ce l’automne
Et son sourire tranquille
Sous le portique des arbres ?
Oui Ann , journée idéale pour une ballade …dans le parc qui entoure le château de Chantilly , le jardin français dessiné par Le Nôtre , celui anglo chinois , ludique , ponctué de petits canaux et d’un labyrinthe de fleurs et le jardin anglais où s’élève le temple de Vénus (restauré) et de nouveau accessible…Mme de La Fayette adorait l’endroit 🙂
>Jean Louis : joli texte.., j’y aurais bien ajouté quelques dahlias !
Chère Ossiane,
Très belle et longue promenade, attentive, caressante, qui vient sécher mes larmes, celles qui montent à mes yeux lorsque le bateau m’éloigne de l’île. Je suis heureuse de pouvoir venir ici goûter le parfum retrouvé de mes propres promenades.
>Isabelle:
Bonsoir Isabelle et bienvenue sur cet espace;-) Je crois comprendre que vous êtes originaire de l’ïle de beauté et que vous y êtes très attachée. Je vous invite à vous joindre à nous pour ce voyage pour vous réconforter. Au plaisir de vous lire à nouveau.
mes yeux bleu me font rever …