Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
La houle enfle
la tempête fait rage
vague de brume
◊ Les côtes du Golfe de Saint-Florent dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse
◊ Je m’absente de lundi à mercredi. J’ai programmé une publication pour mardi soir mais je ne serai pas en mesure de vous commenter sur ces deux notes ni de faire mes mises en lumières de poèmes. Vous pouvez déposer vos commentaires autant que vous voulez, envoyer vos emails mais sans photo jointe car je ne pourrai me connecter qu’en bas débit. A très bientôt, je compte sur vous pour que la vie continue sur le blog. J’essaierai de vous faire un petit signe si j’ai du temps disponible.
La brume
Te voile
Et te songe
Toujours jolie
Île de mille
Splendeurs
Les yeux fermés
Le nez ouvert
A tes parfums
De corse unique
en nappes grises,
indécision humide,
mon esprit flotte
Ni joyeuse, ni noire,
La terre se drape, se cache
Sous son voile de veuve.
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Bonne journée à tous.
Je hais ces jours où rien ne va
Où la vie est déjà trop pesante, les yeux à peine entrouverts
On aspire à l’oubli du soir encore si lointain
Le soleil boule morte dans un ciel morne
Et la nature décor minable d’un théâtre sans vie
Aucune fausse note dans cette grisaille
L’Amour tue à force d’inquiétude et d’amertume
On guette en vain un sourire
On trouve l’angoisse
Aucune chaleur j’ai froid dans ton corps glacé
Si proches l’un de l’autre et pourtant perdus de solitude
Une question obsédante sans réponse possible
Prendrons nous un jour le même chemin
L’espoir semble s’être enfui sans espoir de retour
L’Amour se meurt d’indifférence
Mais voilà que naît le refus de ce jour malade
Et l’écho de cette révolte répond ….
– 1976 –
Gris blues
alors tu mets la voile
comme elle te va bien
pour ta plus belle toile
tu peints mélancolie
je sens un temps de chien
Gris blues
parce que tu t’en vas
tu fais tomber la nuit
un peu comme un trépas
mais pas encore la pluie
j’ai le brouillard au bras
Gris blues
un monde m’envahit
le bout des doigts s’éloigne
des rivages d’ici
et plus rien ne m’empoigne
Même toi tu n’es plus là
Gris blues
je t’ai la brume à l’âme
plutôt que de sombrer
adieu terre de femmes
mes souvenirs ombrés
j’aimerai les nuages
Gris blues
plus triste moins que rage
c’est le vent de la mer
il n’oublie pas mon âge
te pousse loin d’ici
ce monde est un désert
Gris blues
la vague se finit
où se couche le sable
Tu ne fais plus de bruit
enfuie parmi la foule
mon étreinte impalpable
Gris blues
mon coeur tangue de houles
des profondeurs marines
un chant sourd et s’enroule
larmes grises et si fines
oh oh mon âme blues
10-07-07
Ciel gris de l’été
Ronge les certitudes
De l’âme affaiblie
01-09-07
Les cumulus tels des dinosaures
Respirent paisiblement
Au dessus de nos têtes.
splendide journée!!!
Splendide Bernard!
Sur l’abîme de ma vie
Aucune éclaircie
La douleur m’étreint
Elle roule son chagrin
Vagues de désespérance….
Un regard éperdu dans le lointain
Le bateau de l’amour a levé les voiles
La mer s’enroule dans l’indifférence
Pourquoi ces orages, ce nauffrage?
La mer a ravi nos espérances
Un voile de brume ténébreux
A effiloché nos rêves d’amoureux
Tu étais pourtant si jolie dans ta robe blanche
Notre amour a vécu ces temps d’innocence
Sur l’abîme de la vie
Un regard éperdu
Non, le voilier s’est égaré
L’écume bat sa coulpe
Et notre couple n’est que néant
Où sont donc nos étreintes d’antan?
Sur la grève, chancèle, une ombrelle
Le parapluie bleu des jours heureux
Sur le sable, l’empreinte de nos mains
Une bague que la marée, dans son reflux
A laissée, là, abandonnée
Pour le pire
Sur l’abîme de ma vie
Tes caresses me hantent
Sur les quais de triste brume
Le chant des goélands berce mon spleen
Je mets un voile de vague à l’âme
Sur mon rêve blanc
Les matins de brume
Dans le silence bleu
Un jour léger soyeux
Semble du ciel l’écume
Le soleil rêve encore
La mer s’éveille doucement
Sous la caresse du vent
Dans une gaze d’aurore
Et tant de douceurs naturelles
Avec le lin d’un azur de saison
Tissent un voile d’horizon
A la beauté d’une aquarelle
Un calme étrange et envoûtant
Niche dans l’âme éprise
De cette heure triste et exquise
Avant la houle grise du temps
Voile de brume tendre
Nostalgie d’amour beau
Semis de tendres cendres
En silence ne dit mot
Pourtant chargée d’étoiles
Cette brume danse l’oeil
Chaude flamme en son poêle
Qui brille derrière son seuil
La bouche goûte les saisons
Qui s’offrent à la fenêtre
La main glisse l’horizon
Chaque jour à renaître
La brume est ce tamis
Tamis protège l’oeil
L’oeil aveugle souvent
Souvent par tous les temps
Temps de soleil qui brûle
Brûle le bout de son jour
Jour où la pluie se tombe
Tombe le soleil en lune
Bon, j’avoue que l inspiration a été plus longue à venir, avec ce ciel de brume,
pourtant les photos sont spendides, et de beaux mots, même si c’est parfois très triste, certains mots sont si douloureux. Bises pour chacun’e’.
c’est joliment tendresse, amichel.
Quels mots Claudie , Bernard…! J’aime beaucoup ces photos ci Ossiane et les mots associés nous invitent à la métaphore 🙂
Le parchemin s’étire
Traversé de lignes d’ombre
Et la brume de l’embrun …
Je suis passée
Légère
Sur l’alcôve de fumée
J’ai dessiné des lunes
Et
Ce cheval d’écume
A la porte des marées
Puis creusé un nid bleu
Mais
Il ne suffit pas d’attendre
Le dernier chant
Secret
Et ces bleus déchirés
Il faut livrer bataille
L’épée
Encore trop aliénée
De ses fables si lourdes
Et se réinventer
Des lignes d’une lagune exilée
Et le feu
Sur la maille du jour
Peu importe le battement de nos veines
La lune glissera en douce
Sur le papier
Ourlé
D’un conte encre de chine
Le passage de cristal
D’un ciel déployé
Laissons là
La promesse
Un paysage s’invente …
Rien ne me parle plus que la brume…
J’y suis depuis quelques longs mois déja…
Quelqu’un d’ ici , avec son oeil ouvert,
Vous le dira.
Mais la brume rend muet.
Juste ne pas confondre
Les formes précises à venir
Ou les chimères,
les mirages…
Le chant des sirènes…
Privilège de vieillir,
Ou,
abomination….
Savoir,
Sentir,
Dans cette brume,
Ou avancer,
Ou reculer.
Pas de vaines lamentations,…
Si je suis la,
Aujourd’hui,
Dans cette belle brume,
C’est que je crois , encore
Aux formes indécises…
Mais…
….
Cette brume…
…
..
.
Dans le couloir serré d’une aube aux portes vaines,
La brume s’est glissée ;
Entre deux rayons de molle indifférence,
Elle a ôté ses gants et sa voilette brune ;
Entre nos corps démêlés
La brume a frotté sa peau de givre ;
Entre deux quotidiens, sans y toucher,
Elle a heurté nos cœurs,
Un paysage mort a peuplé nos regards :
L’hiver était là, à petit pas de rien.
Il a recouvert notre maison, nos matins, nos aubes fatiguées,
Et la brume,
La brume, seule,
Est restée, noyée dans ton absence
(mais bonne soirée malgré tout ;))
Mmmm … je ne voudrais pas être à la place d’Ossiane pour sa mise en lumière.
TOUS vos textes sont plus beaux les uns que les autres…
_________
Douce soirée. Dans la brume car elle vous réussit particulièrement ! …
Mais l’hiver , le sais tu Johal ?
Révèle sa vérité
Dans la nudité
De ses apparences,
Qui paraissent mortes,
Mais ne sont,
en vérité,
QU’éternélles ,
Promesses,
De printemps,
Avec,
ou,
…..
Sans nous.
Eternelle rassurance.
………………………….
un noir de fumée
le regard est aveuglé
l’éclipse au grand jour
………………………….
andrée wizem
L’hiver, et ses os blanchis…
L’hiver et ses brumes…
L’hiver et ses promesses d’éternité…
L’hiver taille dans ma chair
Ses froids crépuscules
Et ses arbres endormis ;
L’hiver cache ses nids
Sous des larmes de glace.
Rassurée pas très éternelle,
merci Franck
Ces photos me font penser à un poème de Michel Houellebecq
À l’Ouest de Clifden, promontoire
Là où le ciel se change en eau
Là où l’eau se change en mémoire
Tout au bord d’un monde nouveau
Le long des collines de Clifden,
Des vertes collines de Clifden,
Je viendrai déposer ma peine.
Pour accepter la mort il faut
Que la mort se change en lumière
Que la lumière se change en eau
Et que l’eau se change en mémoire.
L’Ouest de l’humanité entière
Se trouve sur la route de Clifden
Sur la longue route de Clifden
Où l’homme vient déposer sa peine
Entre les vagues et la lumière.
J’aurai aimé avoir ,
des mots , qui coulent,
et s’écoulent
sur mon clavier.
Il n’y en a point.
A la hauteur.
De tes mots.
Mais, j’espère, Johal,
Qu’un jour,
Q’un soir,,
tu croiras, aux promesses,
incertaines,
de l’hiver.
Merci beaucoup.
Franck.
Au loin, la côte des Agriates et « a punta murtale » que je regarde heure par heure, jour après jour, hiver comme été…
Dans la demi-brume du matin
elle a surgi
alanguie de sommeil
et de lenteur
lourde encore
des paresses du rêve
elle s’est étirée
elle a déroulé les secrets de ses courbes
elle s’est déliée
pli contre pli
noble et fière
elle s’est campée
indomptée
dans la lumière
des flots
du ciel et de la mer
c’est fort beau Angèle Paoli,
Bonne journée à chacun, mon mardi en pause m’éloigne un peu de l’écran ce jour. Belle pensée pour chacun.
Elle voyage d’image en image…reste sensible à cette lumière diffuse et douce qui lui offre une existence…On ressent le grain de sa peau ..on est séduit par ce ruban qui suit les courbes du temps…Passante pressée…elle raconte des histoires…se tait et s’invite dans nos mémoires…Elle se love dans la brume des salles peintes en noir…Elle c’est une pellicule…un film…que les jours d’hiver on va voir…Elle c’est une épaule contre laquelle on se presse et qui nous donne de l’espoir…Elle c’est une main que l’on saisit sans la voir…Elle c’est une poésie ….une mise en lumière…un prénom…
Ce matin..j’ai découvert avec un plaisir inouï les mots posés sur cette page…Merci…
Je t’ai laissée là-bas
De l’autre côté de l’océan
Ici, seul avec mes sentiments pour toi
Je suis dans une sorte de néant.
Les brumes absorbent mes larmes
Les lavis d’horizons voient se perdre
Mes regards, amers comme des lames
Et profonds comme l’Erdre.
Les sombres nuances d’encre de Chine
Jouent de la confusion de mes sens
Qui se perdent dans le benjoin et l’encens.
Pourra-t-on l’appeler Aline
Cette petite fille que tu attends ?
Tant de questions et si peu de temps…
Autant « mettre les voiles » donne une idée d’évasion, que « mettre le voile » pas vraiment… 🙂
Bonjour,
Je partage le même sentiment que Pierre. Plaisir de découvrir des mots doux ou douloureux sur cette page.! mais, ils ont tous aussi beaux que le voile de brume qui les a fait naître.
Merci
Bonne journée »ensoleillée » si possible
A rectifier, Ossiane, c’est l’émotion! sans doute!. « que la brume » est en trop.
la foule enfle
carnaval froufrous flonflons
vagues de brunes
« A punta mortale »
Comme un chant de sirène
Derrière ce rideau
Du monte Genevo
La voix d’une princesse
Illumine mes jours, jette ses grains de riz…
[http://www.allerencorse.com/images/agriates.jpg]
Tres belle images mais le rendu sur nos ecrans est un ppeu flou
Merci d’exister
Avec NATH
chère Ossiane
me revoilà parmi vous!
le coeur en miette
chaque jour sera un petit pas vers la reconstruction
…
ma soeur s’en est allée…
au milieu du mois d’aout
vers un monde différent
je le souhaite tant
j’ai si mal quand je perçois cette douleur de l’absence
la tendresse
et l’amour fraternel
était notre quotidien
depuis l’enfance
nous étions trois soeurs
nous sommes encore deux
perdre sa grande soeur chérie
est un tourment
et ma force sera grande
quand sans larmes
mes pensées iront vers elle
la poésie qu’elle aimait tant
m’aidera a surmonter mon chagrin
a demain
jane
Mettre les voiles,
Vers un autre avenir,
Mettre un voile,
Sur les vieux souvenirs.
Briser les vieux reflexes,
Courir vers de nouveaux rivages
Mais sous aucun prétexte,
Renoncer aux mirages.
Mousse sur un cargo,
Partant pour Zanzibar,
Laisser son ego,
Tous ses cauchemars.
Plonger la bouche avide,
Dans des eaux exotiques,
D’une nage rapide,
Quitter toute cette clique.
Dessiner sur une toile,
De nouveau horizons,
Lever le triste voile,
Sur notre inspiration.
Étrangler les vieux démons,
Attraper les étoiles,
Et monter sur le pont,
Pour enfin, mettre les voiles.
Bernard bravo pour ton Gris Blues, c’est superbe.
c’est beau aussi Jean Louis, comme chacun, à sa façon d’écrire pulvérisé de son sel d’encre…
Sans l’ capitaine dans son bâteau
Je m’sens moussaillon d’eau douce
Et je m’ laisse m’la couler douce
Je suis en haut du mât et je n’dis mot
Demain je crierai là voilà, tout là bas
Ossiane sur son canot d’escale
Elle remont’ra à bord à fond d’ câle
Et son âme si tendre ouvrira son cabas
Plein d’photos, d’mots, d’belles invitations
Et écrir’ pour elle et son album
Gonflera des tomes et des tomes
Sur des pages pleines d’pures émotions
sourire
quand elle hisse la voile et quitte le port, seule, le voile tombe le visage qui se met en veille, en pause aussi, sa douce voix, ses mots si tendres, sa générosité sont la signature précieuse de son album, le sceau doux de sa création, de son doux nom d’Ossiane….
Oui Annick!
Le plus beau remerciement c’est toujours d’être soi-même, avec ses gestes, avec ses mots, avec envie et « joyeuseté »…
Oui, Bernard!
et que chacun reste soi m’aime, si belle et émouvante et tendre et en douleurs aussi et si joyeuse encore bande de nous en chacun de soi..dans un si beau et singulier papier de soie.
j aime bien ce mot joyeuseté, heinhein, il me rit, et mes dents le croquine tout bel de lui.. belle soirée, Bernard! et pour chacun’e’!
Brume du matin
Envoutante
Pure Morning
Silence
Mais…
Une brume de torpeur
A congelé mon être
Juste attendre le soleil
Juste épier ses rayons
Retrouver la foi en l’Humain
Quête de demain
Le naturel
ça sent le ciel
la fraîcheur de l’eau
le naturel
comme parfum du réel
et l’éclat brut du spontané
(mots empruntés à une poètesse )
Le ciel
Mon amour
Ferme ses cils
Et sa douce brume
Me parle toi
Mon ciel
De moi
Ma jolie brume
Qui pleut parfois
Dans le doux tendre
De toi et moi
Belle tu es belle en ton âme si belle si
iRremplaçable et douce plume d’ange
moUvement lent et magique du temps
incoMmensurable beauté de l’intérieur
éternitE sans pareil qui remplit de lumière!
Tu es jolie
Ma brume chérie
Tu lisses le trop
Filtre tout mot
Et fais voir juste assez
Des horizons pensés
Pudique et secrète
Ma jolie brume de tête
Tu m’accompagnes souvent
Dans mes doux sentiments
Pour dévoiler qu’un peu
En mystère de mon lieu
En cette fin d’été
C’est la brume du cerveau
J’atchoum des gouttes de mots
Embrumés et frileux
Sous ces jolies photos
Qui m’enveloppe douceurs
La brume peut être tendre
Et serrer si fort belle
Ma brume de mon été
Tu es à mes côtés
Doucement tendrement
Sa main feutrine l’écran
Et se goutte des perles
De brume qui scintille
En belle lumière chaude
Qui réchauffe sa main
En cette fin d’été
C’est la brume du cerveau
J’atchoum des gouttes de mots
Embrumés et frileux
Sous ces jolies photos
Qui m’enveloppent douceurs
La brume peut être tendre
Et serrer si fort belle
Ma brume de mon été
Tu es à mes côtés
>A tous, Annick, Bourrache, Bernard, Claudie, amichel, Alix, Johal, andrée, Angèle, bonbonze, Fred, marline, nigra:
Contente de vous retrouver:-) Ce petit mot bien tardif pour vous remercier pour tous ces beaux textes émouvants déposés sur cette note ainsi que pour les échanges pleins de vie qui ont eu lieu entre vous. La brume et le voile ont donné lieu à des coup de blues, à des choses profondes et douloureuses que vous avez exprimées avec beauté et émotion.
Une pensée toute particulière à Jane qui revient sur le blog alors qu’elle a le coeur rempli de chagrin. J’espère que tu trouveras un peu de réconfort auprès de nous dans ces moments si difficiles. Je suis à tes côtés, tu sais. L’écriture peut t’apaiser.
Un clin d’oeil à Jean-Louis, Léah, Franck pour leurs beaux textes sensibles.
Un sourire à Guillaume qui vit maintenant de l’autre côté de l’Atlantique et qui ne peut s’empêcher de venir écrire depuis Washington. J’espère que tout se passe bien là-bas pour toi et que ton poème ne traduit ce que tu vis en ce moment…
Bonjour Eymart, bienvenue ici;-) Je ne comprends bien le flou que vous évoquez. Pouvez-vous être plus précis?
Ossiane
un voile sombre
s’érige, infranchissable
linceul du passé
…
la nature pudique
s’était recouverte d’un voile
petit matin frais
…
>Sylvie:
Joli haïku plein de délicatesse, Sylvie! C’est vrai que l’arrivée sur ces côtes était très troublante avec cette brume vaporisée sur les montagnes à la tombée du soir. Merci à toi.
Triste beauté!
Jolies couleurs!
bravo!
Pourquoi tu ne vas pas au salon de la photo. Des artistes comme ça ne courent pas les rues. Si tu veux rencontrer des pros comme toi, tu peux avoir une invitation gratuite sur http://www.olympus.fr/consumer/images/invitation_salon_photo.pdf ce sera la grande rencontre des prefessionnels
Juste un lien sur une superbe photo de Richard
http://richardg.blogs.com/photos/uncategorized/2007/10/01/brume_dor_filtered.jpg
Bises
Ps Ossiane : je suis très peu disponible. De plus, comme j’écris dans le cadre d’un stage de théâtre, je visite moins l’oeil ouvert … A le temps !…
Merci Nath, pour ce rappel, j’apprécie très fort, les photos et textes de avant la lettre de Richardg…
>Nath:
Très belle photo très bien choisie pour cette note! Il est bon ce Richard;-)
Ne culpabilise pas;-) Tu entres et sens d’ici comme tu le sens. Sens-toi très libre vis à vis de moi. J’espère que ton stage de théâtre te plait.
Encore une belle photo au lien suivant :
http://voirouregarder.typepad.com/photos/arbres/calme.html
La mer
Me griffe
Bien au-delà
Des airs
L’âme erre
Sur le flanc
De mes rêves
Oubliés
L’amère
tu me
Harcèles
Me désespère
La mère
Heurte
La douceur
De ma trève
Lame erre
Dans les gerçures
Aux frontières
D’incertitudes
Ah si l’amie
Etait encore
Ici
Je suppose que ce poème est destiné à ton amie disparue. J’aime tes mots simples, tes vers courts et tes multiples jeux de sens avec la mer. Errance, griffures, amertume, incertitude, tes mots sont pleins de douleur qui me touche. Merci pour les beaux poèmes que tu as écrit en ce dimanche. Je t’embrasse bien fort.