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Matin d'ardoise, au-dessus des nuages la lueur du monde

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Matin d’ardoise
au-dessus des nuages
la lueur du monde

Un titre de note et de poème emblématiques pour le grand retour de Sven sur L’Oeil Ouvert. Que cette aube nouvelle te porte loin dans tes espérances. Amitiés vers toi.

Une aube nouvelle…

Et dans le lavis des matins gris
nos coeurs dessineront encore
les dessins d’une aube nouvelle…

Lavés de la pensée
et lavés de l’esprit,

nos pas délavés
sur la plage s’effaceront…

Dans les matins d’ardoise
nos âmes dans la mer chavirées,
nous cheminerons encore et toujours,

jusqu’à la fin inéluctable du jour…

Dans le sel nous marcherons,
noyés d’écume.
Par-delà les embruns,
nous porterons de nos mains
une aube éternelle,
comme une bannière d’ambre et d’or…

Sven

62 réflexions sur « Retour »

  1. Je travaille tard ce soir et me fais des petites récréations chez mes amis poètes, de temps en temps…
    Heureuse de te retrouver Ossiane.

    ___

    Au lever du jour
    Un silence de coton
    Les matins du ciel
    ___

    Entre ciel et mer
    La paix des matins calmes
    Je bois l’or du temps
    ___

    Belle nuit à toi
    Je t’embrasse

  2. encore en plein ciel
    va falloir redescendre …
    bon retour chez toi
    ———–
    un jour neuf se lève
    les écluses du ciel
    s’ouvrent à la lumière
    ————

  3. Je ne dévoile pas la destination, mais j’en avais une vision plus basse, Mon contact avec ce lieu a toujours été fort, ici, à ce momentlà, il te manquait les parfums.
    Mais je suis sûr que tu vas les évoquer. Après le Canal du Midi, après les lacs italiens, après les différents vignobles de France et de Navarre, après les côtes de Bretagne et de Normandie, j’ai hâte de découvrir ta vision de ce territoire et tes paysages. Chaque individu a sa sensibilité et sa subjectivité face aux paysages, je sais que tu vas nous révéler de biens belles facettes de ce pays…
    Du pays au paysage il n’y a qu’un pas ou plutôt qu’un regard.
    Welcome home…
    SG

  4. et déjà je t ennuie Ossiane,
    je souhaitais écrire…. »….un petit bout de vie désirée.. »
    si tu peux corriger mes petits doigts trop rapides. Bonne journée Ossiane.

  5. Le retour d’Ossiane, des images plein la tête
    Au dessus des nuages, partageant avec nous cette fête
    Le départ fut joyeux, le retour fut difficile
    Partageant avec nous ces trouvailles sur cette toile
    Grâce à Internet, on se raccrochera à ton fil
    Perforant tes visions, péripéties qui se dévoilent !

    Tu nous reviens sur un nuage
    Pour ceci, il n’y a pas d’age
    Bientôt l’été, noircissons cette page
    Montages rafraîchissants ôtant notre voilage !

    Chris

  6. Lettre à ma mère en ce Dimanche 3 Juin,

    Ecouter la mer c’est savoir se taire
    Regarder au fond de cette image projetée
    Sentir le sel, à nos narines qui s’en mêlent
    Caresser cette vague, ces flux qui nous font vibrer !

    Ecouter sa mère c’est savoir lui plaire
    La regarder au fond des yeux et lui dire : Voilà,…
    Sentir son coeur battre en lui projetant notre bonheur
    Lui caresser sa main et savoir lui dire : Maman, Merci !

    Chris

  7. Plaisir de vous savoir de retour,ces jours d’ absence m’ ont aider à m’ adapter.
    Sans doue avez vous la Forme?Tant mieux pour vous je me réjouie.Noisette.

  8. Une aube nouvelle…

    Et dans le lavis des matins gris
    nos coeurs dessineront encore
    les dessins d’une aube nouvelle…

    Lavés de la pensée
    et lavés de l’esprit,

    nos pas délavés
    sur la plage s’effaceront…

    Dans les matins d’ardoise
    nos âmes dans la mer chavirées,
    nous cheminerons encore et toujours,

    jusqu’à la fin inéluctable du jour…

    Dans le sel nous marcherons,
    noyés d’écume.
    Par-delà les embruns,
    nous porterons de nos mains
    une aube éternelle,
    comme une bannière d’ambre et d’or…

  9. Au-dessus des nuages
    Passe-moi ton ardoise
    Que j’y écrive un mot: retour.
    Loin des villes, là-haut
    De cette terre, loin des maux
    Le silence prévaut.
    Et la saveur d’un soir
    Déjà la lueur s’éteint.
    Dis-moi, demain, est-ce encore loin?

  10. Le ciel, ce matin, s’est ouvert
    sur des espoirs de jour.
    Il a rincé mes yeux
    aux flots de ses lumières ;
    J’ai bu tranquillement
    un café un peu noir
    et mes brumes ont croisé
    ton sourire…
    Un instant de bonheur
    que l’aube avait semé,
    silencieuse,
    au fil de son chemin.

    Heureuse de ton retour Ossiane
    Bonne journée

  11. Mystère !
    Ossiane,
    elle nous revient d’où ?

    Elle nous trompe
    avec ses nuages à l’horizon
    Mais si vous observez bien
    Ils sont en bas les nuages !:

    Alors, a-t-elle marché
    loin, longtemps
    jusqu’en haut ?
    Où a-t-elle préféré,
    boeing boeing,
    s’envoler dans les airs ?

  12. Welcome back Ossiane !
    We missed you.
    Can’t wait to see the goodies you’ve brought back from Corsica.

    Judith

  13. >Maria-D, une poétesse insatiable :
    Prem’s ! Toujours fidèle au poste et à tes commentaires enrichissants. Heureuse de te retrouver. Tes haïkus sont superbes et témoignent de ce que j’ai ressenti en choisissant ces photos gris souris. Bises.

    >amichel, le poète noctambule :
    Coucou Michel, toujours là fidèle;-) J’ai un peu de mal à redescendre les pieds sur terre 🙂 Quelle belle image ces écluses ! Tu as tout compris ! Bises de retrouvailles.

    >Annie-Claude du Pacifique :
    Quel honneur tu me fais mais c’est vrai que j’ai pensé à des peintures quand j’ai choisi ces images. Le ciel au-dessus des nuages est vraiment somptueux. Merci pour ton accueil, je t’embrasse !

    >Annick du nord et du sud :
    Superbe ton idée de banquise et d’écrin. Le ciel est un véritable artiste capable de créer des mondes inexplorés. Bises d’après-midi.

    >François, SG pour les intimes 😉
    François, j’ai déjà dévoilé la destination dans la note précédente 😉 Je sais que tu as une relation forte avec la Corse et je te remercie pour toutes les infos et conseils que tu m’as communiqués par mail car ils m’ont guidé dans mon approche. En prenant les photos, j’ai tout simplement fonctionné au coup de cœur ; j’espère ne pas te décevoir. Ce que tu m’avais dit à propos des multiples paysages qui auraient pu se trouver dans d’autres pays lointains s’est révélé vrai. On se demande pourquoi on va parfois chercher si loin de tels endroits qui sont si près de nous. J’y ai retrouvé la Bretagne, le Canada, l’Indonésie, la Côte d’Azur, les Alpes, la Grèce, la Toscane etc… et tout cela dans un rayon très proche. Mais en attendant, un peu de patience car il va me falloir un bon bout de temps pour faire des sélections et élaborer des thèmes. Je t’embrasse.

    >Pam du sud et son bestiaire enchanté:
    Coucou Pam, j’espère que tu es toujours là-haut 😉 Merci pour ton accueil ; je viendrai te voir bientôt. Bises.

    >Brigetoun, la rebelle:
    Bonjour Brigitte, contente de te retrouver 😉 Tu n’as pas perdu la main. Que ton poème est doux et cotonneux ; envie de s’y blottir. Je t’embrasse bien fort.

    >Chris, le poète musicien :
    Quel accueil tu me fais 😉 Deux poèmes d’un coup sur la mer/mère ! Beaucoup d’émotion dans tes mots. Tu tentes de lire dans mes pensées à traver ces nuages 😉 Le moral est bon pourtant. Je suis toujours là-haut au-dessus de la mer car je tente de me raccorder comme je peux à mon thème précédent et que j’ai pris ces photos dimanche matin très tôt 😉 C’est parfois périlleux la vie de blogueuse 😉 Je préfère atterrir en douceur. Merci, je t’embrasse.

    >Noisette, la petite nouvelle :
    Bonjour Noisette, merci pour votre gentil accueil. J’ai bien vu que vous avez pris le temps de vous adapter en bavardant avec les amis du blog et bien vous en a pris. Vous faites partie de la tribu. La forme est là, j’espère que de votre côté le moral est bon et que vous vous plaisez sur le blog. Je vous embrasse.

    >Sven, le poète fugueur :
    Quelle aube nouvelle et quel plaisir de te retrouver parmi nous ! La petite fugue s’est achevée 😉 Pas d’autre solution que de mettre en lumière ton retour dans le lavis gris de tes mots toujours émouvants;-) Je t’embrasse.

    >Pierre (2), le poète liguérien :
    Il est beau ton poème, très paisible et serein… J’aime beaucoup ton idée d’ardoise sur laquelle s’inscrit ce mot. Merci pour tes mots si profonds. Bises de l’ouest.

    >Johal, la deuxième petite nouvelle :
    Bonjour Johal, c’est vraiment très gentil de revenir parmi nous 😉
    Ton poème est magnifique. Tes mots sont simples, lumineux, imagés et chargés d’émotion. Bravo à toi.

    >Guess Who, l’arpenteur infatiguable de la voie lactée :
    Coucou Tiago, ça se voit que tu es un grand dévoreur de miles célestes 😉 J’ai déjà dit où j’étais allée dans la précédente note 😉 Mais pas de boeing. J’ai pris un avion de 80 places via Lyon pour me rendre en Corse dans un petit aéroport de province que tu connais bien 😉 Je me suis donc régalée visuellement entre tapis pommelé de nuages et azur limpide. Voilà vous savez tout 😉 Bises à toi.

    >Judith, our English visitor from France:
    Thanks a lot Judith, I missed you too ! I hope you won’t be disappointed. Just the time for me to select the photos. A long and hard job !

  14. Somptueux retour, chère Ossiane !
    Les mots du professeur de diction d’Audrey Hepburn (il s’agissait de Rex Harrison) dans « My fair lady » me reviennent en mémoire :
    « Un ciel serein sans embrun ». Mais c’est aussi de cette phrase que commence tout le film et démarre un ouragan…
    Je t’embrasse !

  15. >Fugitive:
    Quelle réception tu me fais;-) Je retrouve avec plaisir ton sens extrême de l’observation que tu apposes sur ce ciel apparemment tranquille. Merci pour ton accueil, je t’embrasse en toute sérénité et sans turbulence;-)

  16. Merci Ossiane pour ta gentille réponse
    Et bravo pour ce bel hommage à Sven
    Belle soirée à toi
    —–

    Ciels imprégnés de lumière
    Qui caresse et étreint les nuages
    Ces cheveux dorés d’archanges
    Peignés par les doigts des anges

    Ciels transfigurés par la houle
    En musique humectée de brume
    Sur des cordes gorgées d’écume
    Et des sonates au clair de lune

    Ciels fréquentés de chimères
    Disparaissant dans les songes
    En grandes vagues qui rongent
    Les chevaux de mer qui plongent

    Ciels étirés et drainés par les vents
    En lambeaux de mousseline éthérée
    En ces matins de quiétude ambrée
    Où l’or du temps vient nous réveiller

  17. Merci pour ce vibrant accueil, Ossiane, et vous aussi, Maria, Brigetoun, Annick… que j’ai le plaisir de retrouver après cette absence. C’était comme si la neige avait recouvert un instant les aspérités de la vie, comme si le temps avait assourdi les bruits, et que des chuchotements familiers doucement revenaient peu à peu à mon oreille

  18. >Maria-D:
    Waouh, Maria quel magnifique poème!!! Je suis sidérée par tout ce que tu trouves à dire autour de cette lueur. Cheveux, cordes, vagues, chevaux, tu nous fais vraiment rêver et entrer dans un autre monde imaginaire. Bravo à toi, je t’embrasse.

    >Sven:
    Tu vois, la reprise se fait en douceur mais tu connais déjà bien les lieux et ceux qui les fréquentent;-) Bonne fin de soirée.

    >Anne V:
    Merci Anne, je suis contente que tu ressentes les choses ainsi. Il me semble qu’il en est de même chez toi ce soir;-) Bises.

  19. merci pour la qualité de ce blog et pour toute la poésie qu’il dégage! un petit rayon de soleil, un moment calme, dans un monde brutal.

    @+

  20. >Shyboy:
    Bonsoir, j’espère que tu vas bien. Merci pour ces remarques; tu as bien compris dans quel état d’esprit je suis 😉 Bonne fin de soirée.

  21. L’horizon crème d’un doux rêve
    S’étire quand la nuit s’achève,
    L’aurore teintée de pastels
    Caresse le jour de ses ailes.

  22. Retour

    J’aime toujours
    Ton retour
    Du voyage
    Même que
    Le matin d’ardoise
    Laisse le ciel gris
    Même que
    les nuages massifs
    Voilent la vision
    Du mer, du paysage

    Le vent soufflera
    portant avec lui
    Les nuages gris
    L’or du soleil
    Comme une promesse
    Déjà se fait sentir
    Certes
    La lumière viendra
    Tu es ici

    Ossiane
    Nous sommes très heureux de ton retour

  23. Sven,
    très, très beau ce que tu as écrit.
    Ton poème, tes mots, ont glissé sur mon coeur et l1on pénétré.
    Heureuse de te revoir.

  24. >Anne-Marie:
    Une poésie toute en douceur tant au niveu des teintes que de la sonorité de ses mots. Merci Anne-Marie, bonne nuit.

    >Neyde:
    Merci pour ce beau poème d’accueil très aérien. Pas complètement bouché, j’ai quand même pu voir le Cap corse puisque je décollais de Bastia;-) Bises vers Sao Paulo.

    Petite faute que je vais corriger:
    D(e la) mer, du paysage

  25. Planeurs silencieux
    Sur les chemins de l’aube
    Avant le soleil

    Un chemin s’ouvre
    Dans le brouillard céleste
    L’appel du jour

    Nimbes Or sur Bleu
    Dans cet océan divin
    A l’orée du ciel

    Un rideau de soie
    Etoffe de lumière
    La voix des anges

    Belle journée à vous tous

  26. Bonjour Neyde,
    je viens de découvrir ton petit message qui m’a fait chaud au coeur…les mots, tous nos mots, sont faits pour vivre dans l’espace infini de nos coeurs, c’est là qu’ils prennent leur envol,et toute leur ampleur, Neyde, je suis content moi aussi de te retrouver pour des temps forts et sincères. Amitiés, sven

  27. Bonjour Ossiane,
    Joie de te retrouver.
    Le lin en fleur m’avait émerveillée et en fond d’écran, permis d’attendre ton retour.
    Cette aurore vue d’avion me renvoit à une époque heureuse de voyages, de ces instants où l’on a pas encore repris contact avec la réalité, où les moments vécus nous envahissent et ne sont pas encore des souvenirs.
    Cette impression d’irréel au dessus d’un voile de coton, une aube fragile et pure loin des contingences et de la matérialité, croire qu’on va apercevoir un ange …
    J’ai hâte de voir ton regard sur la multiplicité des facettes de cette Corse que j’aime tant.
    Je t’embrasse

    Elisabeth

  28. Retour ?

    Ce titre et quelques commentaires m’évoquent ce tableau « Pèlerinage à l’île de Cythère » (lien).

    On ne sait si tu reviens de là [de ce paradis cotonneux] ou bien si tu y retournes [vers ton chez toi, là haut, parmi les anges, Ossiane la muse de la blogosphère (*)].

    (*) clin d’oeil à cette nouvelle trouvaille sur ton blog de qualifier tes hôtes ;o) Enfin, nouvelle pour moi qui viens de retrouver la blogosphère…

  29. le voyage

    dans la brume il avance
    matin se lève.

    est ce une terre à l’horizon?

    terre d’échange, de rencontre
    pour une escale sur sa route?
    dans l’inconnu du jour

  30. >Maria-D, la couche tard ou lève tôt 😉
    5h56, une heure propice à l’écriture. Tes mots s’envolent en douceur dans cette aube naissante. Quelle inspiration !

    >objectif-P, ….. :
    Merci à vous, j’aime aussi ces ambiances presque statiques qui frémissent imperceptiblement. Bonne journée

    >Pierre (2), le poète en rêve de rosée:
    Il s’agit d’une aurore dans un petit matin calme et gris mais il est vrai qu’il y a des ressemblances entre les deux. Que cette lumière ourle ta journée. Je t’embrasse.

    >Annick, l’amoureuse :
    Ta journée commence bien 😉 Bises.

    >Elisabeth, l’émerveillée :
    Bonjour Elisabeth, merci pour ton attachement 😉 Comme tu parles bien de ces sensations éprouvées au-dessus du vide, cet espace en pointillé entre deux mondes dans lequel les pensées vagabondent en toute liberté et sans contact avec la réalité de la vie. Ces aubes ont quelque chose de magique, je suis bien d’accord avec toi.
    Pour ce qui est des facettes de la Corse, il va falloir que j’imagine un chemin poétique à partir de la pure géographie. Pour le moment, je me plonge dans ce que j’ai pris en photo; les idées naissent et prennent forme peu à peu. Je t’embrasse.

    >UU, le déblogueur fou qui n’arrive pas à débloguer 😉
    C’est ma façon à moi de revenir, UU 😉 Un peu dans le brouillard, je te le concède. J’essaie de me raccorder au thème que j’avais entamé avant mon départ puisque le voyage de L’Oeil Ouvert est sur un fil continu et cohérent en principe 😉 C’est un peu acrobatique, je l’avoue mais qui ne risque rien n’a rien. Je connais ce beau tableau mais ce n’était pas une fête galante dans mon cas 😉
    Pour ce qui est de ces petits qualificatifs, j’ai innové hier spontanément ; je ne sais pas si je vais continuer.
    En tout cas, je suis bien contente de te retrouver sur ces pages. Publie moins souvent et plus court mais reste sur la blogosphère. Je t’embrasse.

    >Candide, une poétesse qui se pose des questions :
    Coucou Candide 😉 Contente de te retrouver avec tes interrogations sur la vie, le monde et les gens. Ce grand vide laisse la porte ouverte à l’imagination comme tu le fais. Merci beaucoup, je t’embrasse.

  31. Bonjour du milieu du jour.

    Couche tard et lève tôt je suis

    Du milieu du jour je le suis aussi pour venir te souffler ces belles paroles du poète soudannais Mûhammad Al-Faytûry :  » A l’envers des nuages, il y a toujours un ciel ».

    Bises Jolie Dame

  32. Je lis et déjà je te remercie encore Ossiane, tu m’offres beaucoup, des tas de délices délicats. Je te souhaite une douce après midi. Et Merci à tes visiteurs qui déposent de jolis pétales délicats.

    Je connais un peu la Corse, pour en avoir visité la face Est en une semaine, il y a vingt neuf ans…

    et tu l exprimes fort bien, la Corse est un pot pourri avec les beautés fort variés, les mois purries de la terre.

  33. lire…les moins pourries de la terre.

    mon ordi portable est si sensible que youps, un doigt posé et le mot s’envole déjà..

  34. >à Maria-D qui vit la poésie de l’intérieur:
    Finalement, tu es de tous les moments de la journée et tu as l’art de répondre à mes questionnements en poésie comme toujours. D’où tiens-tu ce beau souffle qui t’habite en permanence…

    >Annick, aux doigts qui courent plus vite que son ombre:
    Je suis passée par la côte est mais ce n’est pas la plus intéressante. Soit très touristique ou un peu laissée à l’abandon comme à Aléria. Le nord, l’ouest, le sud jusqu’à Bonifacio, l’intérieur sont splendides. Si tu as l’occasion, n’hésite pas à aller faire un petit tour par là. Bonne journée, Annick, mes pensées vers toi.

  35. Amour pur, amour amour

    A l’eau du puits
    J’aimai tant boire
    Je me souviens
    De ta lumière, cheveux de jai, regard profond
    Du fonds du puits
    Tes mèches noires, tes joues d’enfant
    Je les aimai, j’aimai les voir
    Félicité
    Un seul rayon m’a tout donné

    Alors lierre
    Un souvenir
    Si tu l’arraches, comme il s’accroche
    Il est amer, il te repousse?

    De tes deux ailes
    Fuite duelle

    Âge d’un jour où tu te mires
    Du haut du puits

    Derrière l’huis
    Comme trois gouttes
    Le coeur me saigne

    C’est à deux mains
    Que tu m’arraches.
    C’est à deux mains
    Que tu m’attaches
    D’un fil de lin, bleu
    Cousu si fin,
    Points d’invisibles
    Incertains

  36. comme je suis à l ouest en étant née dans le nord, je perds ma boussole, sourire,
    c’est le nord et l ouest que j ai sillonné..

    Et ce que j ai retenu de plus fort c’est BONIFACIO, et puis toutes les petites criques sans personne à l’époque!

  37. je suis content de te retrouver.

    En survol des nuages souffle la lueur du monde, et dans une cascade de mots s’écoulent les souvenirs.

    Je t’embrasse bonne fin de journée

  38. >Bernard, le poète haute couture:
    Bonsoir Bernard, contente de te retrouver avec tes poèmes cousus de fils d’or et de lin que tu vas glaner ça et là pour les tisser avec sensibilité et imagination. C’est fou tout ce que tu as trouvé à dire à partir de ce gris ardoise. Souvenirs, nostalgie, douleur quel beau cadeau de mots tu nous as fait pour ce retour. Bonne soirée , je t’embrasse.

    >Annick, notre rose des vents:
    Eh bien je n’ai plus rien à te conseiller; Bonifacio était sans doute plus calme à l’époque où tu y es allée. La citadelle passe de 500 habitants à 15000 en plein été, je crois. Bonne soirée.

    >Bruno, le jongleur de mots:
    Je n’ai plus rien à ajouter, tu as tout dit; c’est exactement ça;-) Bises célestes.

  39. Je parlais juste de ce rocher si impressionnant mangé par la mer…mais c’est si loin, tu r’ouvriras les sites si bellement encore…

    bernard et bruno c’est très beau!

  40. Ossiane, la façon dont tu surnommes chacun et chacune me fait penser aux griots africains.
    Tu étais esthète, poétesse, photographe, calligraphe, hôtesse, pêcheuse de rêves, muse de la blogosphère….j’en passe….
    Ce soir je te nomme griotte!

  41. >Anne-Marie, magicienne de la nuit:
    C’est mignon tout plein « griotte »; ça me va très bien;-) Je vais avoir du mal à rivaliser avec toi, acrobrate de l’émotion, équilibriste de l’harmonie, funambule des mots, dompteuse de la pensée; on est dans un cirque de haute voltige;-)) Je t’embrasse.

  42. Griotte Ossiane
    Et déjà je souris
    Car c’est mignon
    Et j’aime griotter
    Tant et tant
    Tes belles pages
    Toutes griottantes
    Qui me griotte
    Avec tant d’émotions

  43.  » c’est une maison bleue
    accochée à la colline
    on y vient à pied
    on ne frappe pas
    ceux qui vivent là
    ont jeté la clef… »

  44. « La liberté
    Elle est venue par cette ligne blanche
    pouvant tout aussi bien signifier l’issue de l’aube
    que le bougeoir du crépuscule.
    Elle passa les grèves machinales ;
    elle passa les cimes éventrées.
    Prenaient fin la renonciation à visage de lâche,
    la sainteté du mensonge, l’alcool du bourreau.
    Son verbe ne fut pas un aveugle bélier
    mais la toile où s’inscrivit mon souffle.
    D’un pas à ne se mal guider que derrière l’absence,
    elle est venue, cygne sur la blessure, par cette ligne blanche. »

    René Char / Seuls demeurent / Fureur et mystère / Poésie – gallimard

  45.  » c’est une maison bleue
    accochée à la colline
    on y vient à pied
    on ne frappe pas
    ceux qui vivent là
    ont jeté la clef… »

  46. >Annick, la deuxième griotte:
    Alors griottons ensemble;-) Bonne nuit!

    >feu roméo, poète aux semelles de vent:
    Une petite maison en plein air et ouverte à tous;-) Ca existe encore. Merci pour ces paroles de M. Leforestier. Bises du soir.

    >Maria-D, un archange descendu du ciel :
    Tu as vraiment l’art de trouver les poèmes qui peuvent coller à mes photos. J’aime cette idée de liberté évoquée au travers de cette ligne blanche qui franchit tous les obstacles. Beau poème! Merci Maria, douce nuit à toi.

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