Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Le lit des songes
Nuages en cavale
Le temps défile
◊ Un petit coup de projecteur vers les beaux poèmes de MTO et d’Anne-Marie, axés sur les nuages et le vent qui viennent de la mer.
Nuages conquérants
Enfants de la mer
Nuages séduisants
Pères de la rivière.
Vent
Tu caresses la vague qui nous murmure son chant d’amour éternel,
Magie de nos vieux rêves, de nos secrets bercés par le tendre ressac;
Quand la mer est miroir et reflète à l’infini nos pas sur le sable,
Franges de lune, perles d’étoiles, douceur d’une nuit d’été…
Tu fais danser les ombres des arbres, vibrer de joie les feuilles dorées,
Flamboyer les fougères, luire la mousse gorgée de fraîche rosée,
Dans la forêt bruissante d’oiseaux qui s’éveillent au soleil du matin,
Chant de la lande, chant des collines, célébration de l’automne…
Et, quand l’hiver arrive, chargé de froid, de nuit, de nuages et de pluie,
Les parfums de la terre endormie se taisent sous la neige qui soupire,
Ta musique nous berce d’espoir, attente du retour du printemps,
Vent de lumière, vent de poésie, vent, symphonie de nos cœurs…
◊ Photos de la Dordogne à Branes.
Elle est là somnolente
Au creux de son lit
Belle dame lascive
Séduisant les nuages
En fuite vers le sud
Sur ses berges paisibles
J’écoute son clapotis
Qui me chante le ciel
Qui se mire en ses yeux
« Couleur menthe à l’eau »
Je l’observe et l’admire
Dans son lit de tourments
Elle s’étire fluide érotique
Elle m’appelle m’invite
A venir m’y plonger
En ce lieu pacifique
Où le vert et le bleu
S’aiment tendrement
Je me pose et j’oublie
Le temps qui défile
____
Merci Ossiane pour cette petite escapade
En cette soirée électorale
Je t’embrasse
Ton calligramme est magnifique
Nuages conquérants
Enfants de la mer
Nuages séduisants
Pères de la rivière.
La rivière ondule son froufrou argenté
L’aimé s’est tendrement posé
Et il pense à sa tendre
Qu’il aime de tous ses sens
La rivière confidente le voit pleurer
Et ses gouttes et ses perles
Se mélangent de beautés
Bientôt il la verra
Le temps cette espérance
En attendant il pleure
Comme elle pleure dans son coeur
Se sachant tant unis en leurs coeurs
Dans leurs âmes, pour leurs chairs
Deux êtres d’un Ailleurs
C’est tellement magique
Que cette rencontre unique
Se vit d’étoiles précieuses
Et les nuages avancent doucement
En silence
j aime les pastels du calligramme, les arbres qui se mirent dans la rivière bleutée, le lit des songes bleus et le gazon tout vert…..
Les sédIments, les petIts caIlloux
Se laIssent porter par le courant
Le lIt de la rIvIère mouIllée respIre
Il avance doucement avec le temps
Le soleIl dImInue son cours
La pluIe le grossIt tant et tant
Les humaIns, les êtres vIvants
Ont leurs vIes dans les maIns de présIdents
QuI les malaxent et les pétrIssent tant
De quel droIt un seul Homme
Peut penser Imposer sa loI
Nos vIes des petIts galets
Que le courant de la vIe charrIe
Ou enterre ou dIsperse
Il faut être bien costaud
Pour supporter toute sa pression
Et la poésIe de la vIe
Celle quI garde vIvant
MérIte une cour de galants
QuI lui offrent de beaux fruIts
Des corbeIlles de fleurs
Le courant de la vIe
Dans ses nectars si beaux
MérIte de la vIvre
Cette vIe, Intensemment
De se laIsser flotter au fIl de l’eau
Vent,
Tu caresses la vague qui nous murmure son chant d’amour éternel,
Magie de nos vieux rêves, de nos secrets bercés par le tendre ressac;
Quand la mer est miroir et reflète à l’infini nos pas sur le sable,
Franges de lune, perles d’étoiles, douceur d’une nuit d’été…
Tu fais danser les ombres des arbres, vibrer de joie les feuilles dorées,
Flamboyer les fougères, luire la mousse gorgée de fraîche rosée,
Dans la forêt bruissante d’oiseaux qui s’éveillent au soleil du matin,
Chant de la lande, chant des collines, célébration de l’automne…
Et, quand l’hiver arrive, chargé de froid, de nuit, de nuages et de pluie,
Les parfums de la terre endormie se taisent sous la neige qui soupire,
Ta musique nous berce d’espoir, attente du retour du printemps,
Vent de lumière, vent de poésie, vent, symphonie de nos cœurs….
« Nuages, nuages doux, tranquilles, étranges, nuages gris aux formes ductiles, corps de femmes, chevelures, visages d’enfants, dragons, îles. Nuages, je vais vers vous, je me mêle à vous et je file, moi aussi, changeant sans cesse mon corps et mon visage. »
JMG Le Clézio / L’inconnu sur la terre / Gallimard
Annemarie
Je t’ai parlé sur la note précédente.
Tu l’as vu?
Pas de tête…est il suffisamment long…on l’imagine accueillant…doux et frais…On s’allonge…Quel joli ciel de lit…il est immense…fermer les yeux….voyager au fil de l’eau…le courant qui vous berce..Trouver un filet à papillons…on ramène quelques nuages….contre soi…ils respirent…hors du ciel…doucement…ils vous calinent…tendrement…et s’agitent…Vous ouvrez vos mains…vos bras…ils vous quittent…il était temps..Trop près du sol..manque d’oxygène…Appeler le temps…lui dire qu’on est bien…qu’il nous laisse tranquille…qu’il oublie le mouvement…Appeler le temps…l’autre…lui dire que c’est beau…reposant…qu’il a choisi de jolies couleurs..Pas de tête…plus étroit…manque de place…lit de plumes…lit des songes.. doux et rassurant…C’est chez nous…fermer les yeux…voyager au fil de l’autre…couverture de soie…on respire…hors du temps..pour longtemps..
Au fil de la rivière
Les nuages en cavale
Vont de bon matin
Souffle d’espoir
Rivière de nuages
Un ciel d’eau
Reflets du temps
Bonjour,
Toujours ce grand palisir à découvrir ces pages.
Bises à TOUS.
Nus-ages
Sur la page du temps
Se quête le vent
Hâle de printemps
Ciel de ton visage
Nuages volages
Silhouettes sauvages
Nuages de passage
A travers les âges
Myriades d’I-mages
Et sur la rivière
Nuages à l’envers
Lit de grands mystères
Emotions à nu
Rive-ages inconnus
A perte de vue.
Ossiane,
Ton calligrame et ton haïku me plaisent beaucoup.
Tu nous invites, à venir, là, sur la pelouse le «lit des songes» et à observer cette tranquillité.
Sur la pelouse
Je me suis assise
Et j’ai entendu la brise:
Elle me répétait
En chuchotant des mots
De belles poèsies
Que plus tard
Mes yeux ont lu.
L’eau de la rivière
Est si paisible
Qu’elle est le miroir
De mes songes.
Complilmenti! I tuoi lavori sono bellissimi e attendo sempre con curiosità i nuovi..
Quand le ciel est opaque, c’est pour moi, un peu comme une punition, je suis privée de lecture,
j’aime tant quand les nuages conversent le ciel, s’étirent en points de suspension, se pourchassent, restent immobiles, sont petits ou le ventre tout rond,
j adore des petits nuages tous blancs dans un ciel bleu, pour monter sur l un deux, et m’envoler fort haut…
je m’asseois sur ton gazon, Osianne, je lève les yeux vers le ciel, et on converse de tout de rien, de la pluie et du soleil, et surtout de l’amour…
et déjà, je vois une toile, une main, un oiel qui saisit par ses huiles, ces petits moutons blancs paisibles dans ce ciel fort paisible, dans ce temps apaisé qui respire de beau, de bon, de bel instant…Merci pour cette paix.
la douceur fraîche
m’enserre et me berce,
glisse, m’emporte
Essence
*******************************************************
Coule
Vole
Voyage
Réfléchit
Absorbe
Nourrit la matière
Ni païenne ni bénite
Omniprésente
L’eau au coeur de nos corps
MTO et Annemarie
Bravo
On rêve en vous lisant.
Je vous embrasse fort.
Bises du Brésil.
Eau de la rivière
Eau de la rivière
Quel est le secret
Que tu emportes
Silencieuse
Eau de la rivière
Tu viens de la source
Qui pousse au-delà
Genereuse
Eau de la rivière
Tu t’en vas à la mer
Sans nous dire rien
Misterieuse
Eau de la rivière
Dis-moi les mots cachés
Que j’attends de toi
Curieuse
heinhein, Neyde,
MTO et Anne Marie, vos mots fort tendres caressent joliment et envolent de tout bon…
Ce qu’il y a de bien , avec les nuages, c’est que l’on peut voir, imaginer, dedans, des formes, des visages aimés, désirés.
Ce qu’il y a de bien, avec les rivières, c’est qu’elles coulent, s’écoulent, sur un lit.
Ce qu’il y a de bien, avec les images d’Ossiane, c’est qu’elles appellent au rêve.
On peut presque tout leur demander.
Alors, je m’approche, timidement , de la rivière, ne voulant pas déranger son cours, mais, je lui demande tout de même :
Jolie rivière, j’ai vu, dans tes eaux limpides, se refléter cette face tant aimée,..
Nous prêtera tu, dans un joli méandre, un morceau de ton lit doré, pour nous y reposer ?
Et peut-être , plus encore ?
Ce qu’il y a de bien dans la vie, c’est de garder le désir d’être aimé.
Le petit gazon tout au bord
Tend son bord de cou très fort
Puis il se redresse et se goutte d’eau
Et se laisse sécher au bord de l’eau
Sous la caresse du tendre vent
Qui pousse les nuages au firmament
Le baiser de l’eau
Est doux baiser mouillé
La caresse du vent
Est mirage vivant
Le spectacle du ciel
Est toujours surprenant
Les chevaux légers des orages
Que nourrit l’océan
Chargent la rivière
Tranquille
Qui dans son miroir
Les capture
Le fleuve lentement vers la mer
Descend
Long ruban qui se noue
Au paysage attendri
Sur la rive attentive
Quelques arbres
Où dorment les oiseaux
S’abreuvent
Les racines dans l’eau
Et le feuillage au vent
Avec lenteur et majesté
Drainant
Les rêves et les regrets
La rivière
A la terre s’enlace
Ö ma rivière sous le ciel
Où dérivent mes souvenirs
Dans le roucoulement des eaux
Tu emportes mon cœur
Sur un frêle radeau
Vers la liberté rugissante
Le temps et les nuages
Passent
Ainsi la vie
Et ses bonheurs fugaces
>Maria-D :
Un très beau poème plein de sensualité. les fleuves t’inspirent ; je me souviens de ce que tu avais écrit sur le Canal du midi pendant la nuit. Belle écriture Le Clézio !
Sinon, je me suis trompée sur l’horaire de publication de ma note que j’avais programmée hier. Bien m’en a pris finalement puisque j’ai pu pêcher MTO et Anne-Marie qui n’avaient jamais été choisies. Bonne soirée.
>MTO et Anne-Marie :
Bravo à toutes les deux, femmes marines, j’ai enfin réussi à vous capturer avec ma souris magique 😉
>Annick :
En ce moment, tu écris de fort belles choses pleines de sensibilité. Bravo à toi. Ce retour de printemps encourage les plumes. Ce gazon t’appartient. Bises.
>Pierre b :
On te suit Pierre sur ce joli voyage au fil de l’eau à l’image du superbe temps qui recouvre la France en ce moment. Rien de tel que de te lire pour démarrer la journée en douceur. J’espère qu’il en est de même pour toi au travail.
>jeandler / pierre (2) :
Hello ami Pierre, tu es donc de retour et je suppose que tu es content cette fois de ton évasion vu le beau temps qu’il a fait 😉 Merci pour ces mots galvanisants.
>Daniel :
Beau poème Daniel, tout à fait à l’image de cette photo, merci !
>Nath :
Je savais que ces nuages t’inspireraient ! Tu as composé un voyage tout en subtilité dans le ciel. La sonorité « age » invite à l’évasion et à la rêverie. Bises et merci !
>Cristina M :
Je t’imagine assise au bord de l’onde girondine à rêver 😉 Merci pour ta fenêtre poétique depuis ton lointain pays.
>aurora :
Merci d’être revenue. Je devine ce que tu as écris et je suis touchée. Parles-tu anglais ? Mile grazie e baci.
>brigetoun :
Un bel haïku câlin ; on te suit Brigitte. Merci beaucoup.
>Patricio :
Tes mots ciselés s’enfoncent au cœur de la matière, de notre coprs et donc de notre âme, Patricio. Merci à toi.
>Neyde :
Sensible face à face avec l’eau, ses secrets, son voyage perpétuel qui nous fascinent tant. Merci Neyde, tes mots me parlent.
Petites fautes :
G(é)n(é)reuse
Sans rien nous dire
M(y)st(é)rieuse
>Franck :
Jolie déclinaison pleine de rêverie. Je suis d’accord avec toi Franck, on peut imaginer toutes sortes de paysages dans ces nuages qui se font et se défont au gré de l’humeur du vent. Le miroir de l’eau est également un élément fascinant qui se déforme un peu de la même manière avec les reflets des nuages et de nos âmes qui se plongent dedans. Merci pour ta visite.
>amichel :
Splendide ! Quelles belles images ces chevaux légers et ce radeau ! Tu écris des longs poèmes en ce moment et pour notre plus grand plaisir. Je note que plusieurs d’entre vous évoquent ce fil du fleuve relié à la mer. Quand j’ai pris ces photos, il y avait un défilé quasi perpétuel de morceaux de bois qui remontaient le courant. Merci pour ta belle plume, ami Michel. Je t’embrasse.
un défilé quasi perpétuel de morceaux de bois qui remontaient le courant.. m’intrigue et va me faire rêver
Ces pétales de pommier
Du Japon
Déposés à fleur d’eau
Par le vent,
Il me plaît à penser
Que ce sont
Les baisers en écho
D’un amant…
>Brigetoun:
Puisque ça t’intrigue Brigitte, je vais te donner l’explication. Bien que nous soyons 30 kms à l’intérieur des terres, la Dordogne coule à l’envers à cause de l’effet des marées qui pénètrent jusqu’ici. L’estuaire de la Gironde forme un goulet d’étranglement qui fait remonter la mer très loin d’ou l’effet de mascaret. Les eaux de la Dordogne montent, entraînent les déchets végétaux sur leur passage puis repartent dans l’autre sens vers la gauche c’est à dire vers la mer quand les eaux redescendent. J’espère ne pas avoir été trop confuse. Bonne soirée!
>Anne-Marie:
Le calligramme te donne de belles idées pleines de délicatesse. C’est beau, merci.
Elle,
De rêve en rose
Assise au lit du vent
Elle,
Sensible,
A l’air du temps
Elle…
Elle change sans cesse
Poursuit des Idées vagues
Elle coule de source
Espère des ivresses
De ces vins de rivière
Que le sommeil ensable
Elle en suivant la course
A fleur d’eau
Des ces reflets zig-zag
Promesse estuaire
Impalpable lumière
Fil bleu de ses pensées
Elle chante en nuages
En vapeurs chiffonnées
A son regard volage
Très éprise du beau
Elle voudrait
Demain
Se sentir embrassée
De tendres espérances
D’océans insensés
Et de rives lointaines, d’immenses libertés…
c’est magnifique Bernard, je repars mon petit sac d’osier rempli de belles douceurs…bonne journée.
Ils
dansent avec les vents
matière d’océan
ils
ombrent le zénith
au levant au couchant
ils
portent fruits d’imaginaire
en leur sein miroitant
ils
dansent avec les vents
magiciens,confidents
Le vert des arbres verdit la tendre rivière
Qui doucement paisiblement s’écoule
En bout de vie si beau bien doux présent d’hier
Le silence en présence serre plus fort que la foule
Le blanc des nuages pastille le ciel bleu
Qui bellement tendrement coule la vie
Ce temps goutte ses secondes tout heureux
Et la vie dans son parfum regarde le gazon qui grandit
N.us tous de blancs et si charmants
U.sant de votre pouvoir magique
A.h, très chers petits nuages
G.alants messagers des fibres de la vie
E.t miroirs de nos vies, je vous aime
N
U
A
G
E
Si vous saviez comme je vous aime
B.âteaux aux mille serments
L.umières qui pénètrent mon coeur
A.mours dans mes petits nuages
N.aissances à chaque nouveau moment
C.alices d’hosties du ciel précieux
S.ilencieux si commères
Si verte et nouvelle
L’onde limpide boit le ciel
La sève t’enhardit
>Bernard :
Quel beau poème tu as composé à partir du calligramme ! Ce fil de l’eau est teinté de superbes rêveries dans lesquelles tu glisses subtilement d’un mot à un autre, tu joues avec le sens, les couleurs, les idées comme porté par ce flux mouvant. Un grand bravo pour ta plume sensible.
>feu roméo :
Après « Elle », voici « il » 😉 Tu nous convies également à une évocation pleine de légèreté, d’imaginaire et de délcatesse. Tes nuages sont pleins de vie, de douceur et d’espérance. C’est beau Roméo. Merci !
>Annick :
Bravo Annick, tu écris de très jolis poèmes en ce moment avec des tournures bien à toi qui me plaisent beaucoup. Où vas-tu chercher tout ça 😉 Tu embrasses les photos et en extrais ce qui te touche avec beaucoup de tendresse et de vérité. Merci beaucoup pour ta constance sur le blog.
>Fugitive :
Splendide cette fusion entre air, eau et végétal ! Tu as l’art de dire les choses sans vraiment les nommer. Je t’embrasse.
Là-bas sur la rivière
Flottent les îles blanches
Et s’en vont dans le vent
Et suivent le courant…
en déroute
suis-je immobile
l’oeil fixé à l’autre berge
laissant partir au loin
la fraîcheur au fil de l’eau
suis-je immobile
l’oeil comme un hameçon
tendu au bout de ma ligne
vers la vie comme une algue
suis-je immobile
les yeux à demi-fermés
à la lisière de la tristesse
grise comme un bandeau
suis-je immobile
seul l’horizon a des reflets
seuls les nuages ont un miroir
seule ma berge ma seule rive
(à la façon d’Annick)
Nuages Gris
N-aïfs, viennent sans cesse
U-n, deux, tant des autres.
A-rrivent et s’accrochent
G-ardant, de plus en plus, d’
E-au dans le ciel.
S-onne l’heure de la pluie.
G-rimacent les nuages
R-iant aux éclats.
I-ris parfumé, jeté,
S-aupoudré sur nous
C’est la pluie legère
La pluie printanière
U-ne, deux, tant des autres.
Ossiane,
tu peux corriger pour moi?
U-n, deux, tant des autres
>Gwenn:
Bonsoir Gwenn, contente de te revoir par ici. Jolie idée ces îles flottantes. Qu’est-ce que le calligramme ne vous fait pas dire; ça me remplit de joie. Merci pour la beauté de tes mots. Bonne soirée.
>bouldegom:
Bravo d’avoir opposé le mouvement du courant à l’immobilité de l’être humain. Ta réflexion poétique permet d’aller chercher loin au fond de soi tout en trouvant de fot belles cimages comme ce pêcheur. Merci.
>Neyde:
Sympa ces acrostiches qui ricochent entre vous. Tes mots sont fort beaux précis et imagés. On croirait que tu es française tant tu manies bien notre langage. Bravo Neyde !
La tête dans les nuages
Tu aurais voulu une enfance de rêve
Tu aurais voulu comprendre ce monde de dingue
Tu aurais voulu avoir l’esprit en paix
Tu rêvais de rester enfant
Tu rêvais à cette innocence éternelle
Tu rêvais d’une vie parfaite
Et pourtant
Tu es un Homme
En Vie dans ce monde cruel
Trompé par ce miroir d’eau imparfait
Il t’arrive de confondre
les lumières d’une étoile et celles d’un réverbère
Trompé par le jeu des nuages
Il t’arrive de t’évader
du monde réel
Qu’importe
Tu es un Homme
En Marche dans ton monde tourmenté
Ne t’arrête pas
l’ordre naîtra du désordre
le rire naîtra du tourment
la tendresse supplantera la violence
Les écrits noieront le silence
a Nigra…:
Superbe, vraiment!
J’adore !
Merci à toi.
Franck.
>Nigra:
Comme tes poèmes me parlent Nigra avec tes mots simples, tes associations d’idées, tes thèmes forts sur l’humain ! Tu vises toujours juste. J’aime beaucoup ton allusion à la lumière d’une étoile et d’un réverbère pour décrire notre aptitude à nous tromper tout comme cette opposition entre ordre et désordre pour décrire nos états d’âme tourmentés. Bravo! Je sais peu de choses sur toi. Juste une petite question. As-tu toujours écrit ? Merci beaucoup.
c’est fort beau Nigra,
c’est d’une telle force, que j’ai lu d’un seul trait et que chaque mot a percuté…merci pour tes mots.
>du bleu dans mes nuages:
Merci pour votre visite, au plaisir de vous revoir ici.
fun