Réveil

Réverbère

La Dordogne

Pupilles dorées, aurore en accroche-coeur, elle ouvre les yeux

Lecture du Haïku Calligramme: haut, centre, bas.

Pupilles dorées
Aurore en accroche-coeur
Elle ouvre les yeux

Petit matin calme rempli de promesses. La douceur au rendez-vous dans les poèmes de Fanou, Annick et Neyde.

Ce matin là,
Couleur aurore, fin d’une nuit,
Nos corps parfumés du frais lilas,
Assouvis de caresses, loin du bruit,
Tous ces mots murmurés tout bas
Ce matin là.

Fanou

Mon réverbère
De ma vie
Tu t’allumes
Et je m’embrase
De tout feu de mon âme
Tu es le sel de vie
Ce doux piment intime
Qui allume ma nuit

Annick (son blog)

Cheveux dorés
Au vent
À l’aurore
C’est le petit matin
Si beau, si flou.
Soleil bâillant
Lampions s’éffaçant

Cheveux dorés
Au vent
Au bord de la Dordogne
Les yeux ouverts
Debout, rêvant,
À la naissance du jour
À l’adieu du noir.

Cheveux dorés
Au vent
Regardant le ciel
Bleu et tranquille.
Elle souffle
Les lampions
Et ils ferment les yeux.

Neyde

Photos prises au bord de la Dordogne à Branes.

68 réflexions sur « Réveil »

  1. Je ne me suis point trompée, tu es bien une réveilleuse
    ____

    Au petit matin
    Au bord de la Dordogne
    Les derniers lampions

    ____

    Bonne nuit

  2. …Pourtant le village est toujours endormi et laisse aux rêveurs un instant de répit. Les bougies de sodium brûlent encore en bordure de trottoirs, suspendues aux trompes métalliques de papillons électriques, en lampions dérisoires.

  3. Bonjour à tous,

    Savez-vous qu’en ce moment, Branes se réveille réellement et s’anime, grâce aux pêcheurs et amateurs de lamproie ?
    La lamproie ressemble à une grosse anguille, c’est un poisson migrateur qui remonte la Gironde ou la Dordogne.
    De la lamproie, des poireaux, du vin rouge (de Bordeaux si possible), quelques carrés de chocolat, et beaucoup de temps et de courage, mais le résultat vaut ce type d’effort.

    En savoir un peu plus sur la lamproie à la bordelaise :
    http://lamproie.com.free.fr/groupederubriqu2/index.html ou http://www.chazallet.com/blog/gourmandise/recette/poisson/lamproie/lamproie-bordelaise.asp

    Merci Ossiane pour ces vrais souvenirs et pour nous montrer Branes que je n’ai jamais vu comme ça, je dois avouer.
    Bonne journée à tous.

  4. d’un battement de paupières
    fait d’un monde des poussières
    oeil ouvert, oeil doré
    le bonheur retrouvé

    je suis toujours sensible à ces moments où l’on sent que nos certitudes vacillent, un effleurement déclenche des cataclysmes, une paupière qui papillonent et votre coeur s’affole … vous auriez juré que non, et vous voilà à dire oui, et vous vous surprenez à sourire de votre erreur !

    c’est fou ce qu’une photo de lampadaire peut stimuler !

    bonne journée et mille mercis (burma est bien un homme, je le tiens de source sure)

  5. A mes deux muses…Marie et Ossiane…

    Une larme de lumière accrochée à un mur
    Deux pendants d’oreille suspendus dans le ciel
    Robe aux couleurs ocres et nudité frémissante
    La nature doucement …se réveille..

  6. C’est superbe Ossiane , le calligramme on dirait du Magritte . Pour l’instant vu le beau temps je suis un peu au ralenti sur le blog , mais toujours en éveil 😉

    Je t’embrasse

  7. j ouvre l’écran, de suite je suis saisie par ce réverbère, puis celui à deux branches..
    et ton calligramme, j’adore,
    et ton haiku, Ossiane, me laisse sans mots..
    je me demande où tu vas chercher tout cela… c’est tellement beau!

  8. Première gorgée de rêve
    Matinée câline
    Où tout est encore possible.

    Une lampe s’éteint au loin,
    Nos cœurs se revivifient
    D’un souffle d’amour.

    Confiant de l’avenir
    Malgré les promesses du vent
    Nos pensées s’harmonisent.

    Promesse électorale pour un drôle de WE !
    J’ai inventé pour vous une Terre de douceur
    Aux couleurs pastel, effleurement d’une lueur dorée.

    Ouvrir les yeux pour comprendre….

  9. Au petit matin
    Sur les berges de la Dordogne
    J’ai rencontré Vermeer et Giacometti
    Un grand personnage longiligne
    Et une jeune fille avec perles

    Merci Pierre pour les « deux pendants d’oreille »

  10. Mon réverbère
    De ma vie
    Tu t’allumes
    Et je m’embrase
    De tout feu de mon âme
    Tu es le sel de vie
    Ce doux piment intime
    Qui allume ma nuit

  11. Elle avance
    Deux petites boucles
    Se balancent
    A chaque lobe d’elle
    Ils éclairent son chemin
    Dans le noir le plus noir
    Car dans chaque pendant
    Le baiser de l’amant
    Qui oscille son pas
    Et lui donne la main

  12. J’ai beaucoup manqué de temps pour rêver ces temps derniers. Juste quelques instants parfois pour venir admirer ton blog : tes images et tes poèmes sont de plus en plus beaux. Délicats et sensibles aussi, les commentaires qu’ils suscitent. Et moi, je reste sans voix …
    Je pars sans Internet quelques jours près de la Gironde, et j’espère faire le plein de photos. J’aurais les tiennes au coeur, …
    Amitiés, à bientôt.

  13. A la potence d’un coin de rue
    Pend un lampadaire allumé
    Quinquet d’aurore
    Sentinelle des nuits
    Veilleuse des matins
    Qui dans le ciel balance

    Peu à peu l’ombre sort de son lit

    Près du fleuve tranquille
    Un haut lampadaire
    Aux cornes de bélier
    Retient deux lampadaires
    A la lueur dorée
    Où viennent se brûler
    Les éphémères mannes ou phalènes
    Tant et tant
    Que le sol est un tapis mouvant

    Pas à pas dans une neige d’ailes

    Eveille toi
    Dit dans un dernier souffle la lanterne

    Réveille toi
    Dit le lampadaire à tête de mouflon lucifère

  14. L’aurore dévoile sa peau nacrée
    A la douceur du réverbère
    Qui la frisonne toute veloutée
    Elle aime se laisser faire

    C’est son ami depuis longtemps
    Il garde sa nuit en beautés
    Et ouvre en lumière son noir
    Elle pense à lui en secret

    Sur la douceur de sa bougie
    Chaque matin elle souffle chaud
    Il lui sourit et il frémit
    A sa douce compagne d’en haut

  15. Les amants de Branes

    A l’heure du réveil
    A l’heure du matin
    A l’heure du début
    A l’heure de l’éclosion
    Au détour d’un rêve
    A l’instant éphémère
    Je l’ai vu qui attendait
    Sur les berges du fleuve
    Sa silhouette longiligne
    Se détachait dans le matin
    Il était lui il était elle
    Lui cet homme qui marche
    Elle jeune fille à la perle
    Lui cet homme qui chavire
    Elle si belle et si pure
    Lui et elle ne faisant qu’UN
    Elle et lui intimement liés
    Lui et elle qui m’ont tant fait rêver
    Paradis entraperçu
    Ils m’ont invitée à les suivre
    J’aurais aimé suspendre
    Cette vision du matin
    Sur les rives de la Dordogne
    Aux petites heures de poésie

  16. Amarrage invisible,
    A la borne d’un quai…

    D’un regard clair-obscur,
    Aube pâle, échappée…

    Gris de lin et verdure,
    S’éveille la rosée…

    Un lambeau de nuage,
    J’ai de brumes rêvé…

    Insolite naissance

    Aux volutes du ciel,
    Un fanal s’est forgé…

    Il me souvient d’un toit,
    De corniche tuilée…

    Lanterne de topaze,
    Au coin du jour qui naît…

    Entaille, pierre rousse,
    Au coeur amour est né…

  17. Aurora, au prénom lumineux!
    Ce que tu as écrit est si beau que j’ai eu envie de le traduire en français:
    « Ouvrir les yeux sur la lumière du matin est le plus beau cadeau qu’on peut faire à la vie et au monde. »
    J’ai aussi envie de rendre hommage à Franck, quand il a dit, hier, à propos du jour naissant:
    « Ce moment, où , seul, avec les oiseaux pépiants, on a la conscience, du miracle absolu, de vivre, simplement. »
    Est-ce pour cela que l’avenir est à ceux qui se lèvent tôt?

  18. bonsoir Bernard,
    je lis ces mots traduits avec beaucoup de joie. merci Bernard et Aurora.

     » Me mettre en vie dès le petit matin, c’est ouvrir les lames de mon volet, et regarder, apprécier de voir que je peux voir le soleil se lever ou la pluie tomber ou un oiseau manger ou des feuilles voler, et chaque fois je remercie la vie pour son petit bout qui m’est donné..  »

    ce soir j’étais assise devant des images de guerre et un bébé blessé et sa mère, et mon regard s’est tourné vers mon gazon qui me vit tant ma vie…et un oiseau posé qui mangeait tranquillement..
    j ai eu envie de me diriger vers mon blog et de poser quelques mots, les voici:

     » j’ai une chance immense de regarder un oiseau du ciel manger sur mon gazon, quand des innocents, du ciel, reçoivent des bombes… »

     » souvent, je marche dans le jardin, je m’arrête, écoute , un froufrou d’aile, j’entends des piallements, j’aime intensemment cette petite vie qui est mienne.. »

  19. Le matin
    J’ ouvre le volet
    Et je lance mon regard vers le ciel
    Les pas se pressent dans l’escalier
    Et du bureau, je bois mon café
    En le voyant se lever le soleil
    Car quand il se réveille
    C’est un moment si magique
    Une telle vie dedans
    Ce gros ventre qui accouche
    Chaque jour d’un jour nouveau
    Depuis des milliards d’années
    Je reste si petite
    Emerveillée et contemplative

  20. Cheveux dorés
    Au vent
    À l’aurore
    C’est le petit matin
    Si beau, si flou.
    Soleil bâillant
    Lampions s’éffaçant

    Cheveux dorés
    Au vent
    Au bord de la Dordogne
    Les yeux ouverts
    Debout, rêvant,
    À la naissance du jour
    À l’adieu de le noir.

    Cheveux dorés
    Au vent
    Regardant le ciel
    Bleu et tranquille.
    Elle souffle
    Les lampions
    Et ils ferment les yeux.

  21. Le réverbère devant le bureau est déjà éteint,
    et le petit jour allume son jour de sa lumière,
    les oiseaux sont déjà au travail,
    les humains, eux, se reposent, en ce samedi matin,
    et aucune voiture ne trouble cette paix du petit matin..

  22. Ce matin là,
    Couleur aurore, fin d’une nuit,
    Nos corps parfumés du frais lilas,
    Assouvis de caresses, loin du bruit,
    Tous ces mots murmurés tout bas
    Ce matin là.

  23. >bouldegom :
    Belle idée ! C’est ce qui s’appelle mordre la vie à pleine dents.

    >Maria-D :
    Je suis une nouvelle fois de plus stupéfaite par tes prémonitions 😉
    Belles rencontres au bord de la rivière, Maria ! J’ai bien aimé le livre auquel tu fais allusion. Merci pour ces différentes déclinaisons autour de cette apparition. Je t’embrasse.

    >Daniel :
    Merci pour cette jolie rêverie matinale et ces références aux papillons, Daniel. Bon week-end !

    >james :
    Bonjour james, douceur réconfortante et bienfaitrice de la lumière qu’il faut s’empresser de boire surtout par ce beau week-end. Belle journée au soleil. Je t’embrasse.

    >burma :
    Il y a beaucoup de sensibilité dans tes mots et tes perceptions. Equilibre toujours sur la lisière. Veux-tu participer à la mise en lumière de poèmes que j’ajoute sous ma note sur la page d’accueil du blog ? Merci pour ta visite, Mr Burma 😉

    >brigetoun :
    Lumière électrique ou lumière du soleil, vaste hésitation. Pour ma part, je n’hésite pas une seconde 😉

    >pierre b :
    Touchée par ton clin d’œil délicat 😉 Ton poème l’est tout autant. Plein de grâce dans ton écriture. Merci beaucoup.

    >bruno :
    Tu m’honores en faisant cette comparaison 😉 La meilleure chose à faire est de prendre la vie comme elle vient et de te faire plaisir. Bon week-end au nord !

    >Annick, Fanou, Neyde :
    Merci à toutes les trois pour tous vos beaux poèmes plein de rêverie. Une douceur bienfaisante et sereine s’en échappe. Je vous embrasse.

    >feu roméo :
    Superbe, original comme toujours et réconfortant de se voir sous ce jour-là 😉 Bises.

    >Annie-Claude :
    On sent que tu aimes cette région que tu connais bien 😉 Je connais la lamproie mais je ne savais pas qu’on la trouvait spécifiquement à Branes. A l’endroit où j’ai pris la photo, il y a le mascaret qui remonte jusque là. Je ne suis pas très loin du pont métallique que tu connais sans doute. Merci pour tes recettes et le bel haïku. Bises vers Tahiti.

    >Aurora :
    Bonjour Aurora, je ne parle pas italien mais j’ai compris ce que vous avez écrit grâce à Bernard. Quelle belle phrase vous avez écrite ! Une phrase dont on devrait se souvenir chaque matin en se levant pour embrasser un nouveau jour. Merci pour votre visite.
    >Elisabeth :
    Tes réflexions me touchent beaucoup bien sûr. Profite bien de cette pause presque estivale pour t’immerger dans la nature. Je t’embrasse.

    >amichel :
    Quel souffle ! Tu me scotches à mon fauteuil avec la beauté de ton évocation, la force de tes images et de tes mots. Quel grand poète tu es. Rien ne t’échappe. Tu as une faculté étonnante d’adaptation aux thèmes que je propose. Bises du samedi.

    >Bernard :
    Toujours beaucoup de féérie dans tes poèmes qui s’enfoncent au plus près de mes photos. Cette aube pâle est magnifique. Merci beaucoup.

    >Fugitive :
    Ce miroir d’aubes est splendide. Moment intense supsendu à savourer. Bises à toi Fugitive.

  24. A Bernard :

    Merci Bernard, je ne sais pas si l’avenir est à ceux qui se lèvent tôt.

    Ce que je sais, et perçois de plus en plus, avec le temps qui, toujours avance, c’est que : Le petit matin est un havre d’espérance, une île d’innocence, qui peut, c’est vrai, influer sur le reste de la journée ;
    de façon positive.

    Bonne soirée à tout le monde.

    Franck

  25. Fanou et Neyde, vos textes , un délice que j’ai tant apprécié ce matin.. mais j’ai peur d envahir car j’aime tant, tout dans chaque style différent..

    Ce matin là
    Ce doux piment intime
    Et ils ferment les yeux

    j’ai repris vos jolies phrases, et me suis glissée entre vous deux, comme Ossiane, l’a si gentillement fait.

  26. Beau trio féminin
    Bravo à vous trois
    Je vous embrasse
    ___
    Neyde en lisant ton texte ce matin j’ai pensé au fil d’or, le cheveu d’Iseult
    ___

    Bonne soirée à vous tous
    Je t’embrasse princesse de ces lieux

  27. mais
    je tiens de mon fils,
    j’ai toujours un truc à dire
    pour réagir
    et devant chaque texte posé,
    j ai si souvent envie de partager,
    à chaque fois,
    en vérité,
    car des mots sont fort riches,
    et je me fais silence
    ce qui me fait du bien aussi
    ahhhhhh, l’émotionnée de vie
    tu me tiens et tu me garde envie

    je t’embrasse, Ossiane, tu es une fort belle dame qui reçoit en toute gentillesse et simplicité et générosité. On est bien dans ton salon de jardin, en plein Nature au choeur de l’amour!
    coucou Maria. Bises.
    pas de mots amichel, c’est au delà de ce que mes mots pourraient d’Humain à dire, c’est vraiment fort beau toujours. merci.

  28. Bonne nuit au salon,

    Je te comprends Annick, je réagis souvent dans mon trou de souris de la même manière que toi , j’aimerai vous dire à tout moment combien c’est bon de vous lire, de partager ces moments de nos vies avec vous, avec toi Annick, si généreuse, tu nous donnes envie d’aller dans ton jardin, de nous arrêter un instant chez toi, prendre une tasse de thé … et tu vois, je ne peux plus arrêter d’écrire… tant j’aurais à te dire.
    Un grand merci Annick , Ossiane, Neyde, Maria et les autres, de ces échanges et de votre si grande présence.
    nonne nuit à vous toussssssssss

  29. « Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil. »
    Ch. Bobin / Geai

  30. Le coq avait chanté
    Lui avait-il semblé,
    Alors il lui fallait
    Commencer la journée.
    Le jour prit ses pastels
    Sa plume, ses aquarelles
    Et revêtit le ciel
    D’un lavis de soleil.
    Sur l’eau il déposa
    Un peu de magenta,
    Puis il le diffusa
    D’un clin d’œil délicat.
    Mélangeant sans manières
    Bleus et jaunes lumière,
    Il composa les verts
    Des reflets éphémères.
    Les lampes, attendries,
    Veillaient sur la magie
    Du réveil ébloui
    D’un matin un peu gris.
    Pour voir le résultat
    De son œuvre en l’état,
    D’un pas il recula,
    Et le jour trébucha
    Sur un lambeau violet
    De la nuit, qui traînait
    Et qui s’est renversé
    Sur l’aurore dorée.

  31. j ai failli écrire « honneur pour moi » et puis je me suis dit cela va paraître trop, et pourtant je le pense..
    C est un honneur pour moi d’être au milieu de vous tous!

    bisous Annemarie, Fanou, Neyde et Maria,

    et des bisous pour C. Bobin, dont les mots m’ont séduite un ciel de jour, sans jamais cesser de m’accompagner…j’aime beaucoup son regard de vie..sa perception de l ‘amour, sa poésie….

  32. je vous souhaite une tendre nuit…

    Le réverbère près du bureau
    S’est allumé pour fair son show
    Il éclaire de beau mon noir
    Et je baille déjà comme un loir
    Son orange est un soleil de chair
    Qui chauffe des particules d’air
    Et la vie parait douce
    Sous la lune toute rousse
    Pour la saisir si pleine
    En liberté sans chaîne
    Cette nuit de printemps
    Fait de précieux moments

  33. Nuit, un peu éméchée,
    Ne veut pas se coucher.
    Elle a beaucoup dansé,
    Se trouve encore très belle,
    Rajuste ses dentelles,
    Met ses boucles d’oreilles.
    Elle se recoiffe un peu,
    Se remaquille les yeux,
    Pour Jour, son amoureux.

  34. j ai bien fait de repasser avant d aller dormir, c’est fort joli annemarie,
    et mon sommeil fort loin encore.. sourire! la nuit trop belle pour la dormir..

    qu’est ce beau! j’aime beaucoup ces mots, mmmh, ce rendez vous de la nuit avec le jour, et mon petit doigt me dit, que le jour est bien fort amoureux…

  35. Pour Maria-D.
    le fil d’or.

    Une hirondelle
    Toute seule
    Laisse choir
    Sans le savoir
    Un cheveu d’or
    Doux trésor
    Sur Cornouailles.
    Un philtre d’amour
    Fait à son tour
    En silencieux,
    Deux amoureux
    Vivrons pour s’aimer.
    Rien pour les séparer
    Ni même le serpent de Créte
    Ni la mensonge secrète
    Ni même la mort
    Tragedies,
    Destin,
    Jusqu’à la fin.

    Pousse une vigne
    À la tombe de Tristan
    Au même instant
    Pousse un rosier
    À la tombe d’Iseult.
    Tendrement,
    Passionnement,
    S’entrelacent pour toujours
    Symbole d’un grand amour.

  36. le réveil d’un volcan

    le jour de douces promesses à peine levé
    un nuage de cendres s’abattit sur la terre
    seuls rescapés des soubresauts de la nuit
    le lampadaire de deux consciences éclairées
    et un nuage de poésie pour balayer le drame

  37. Depuis vendredi, autant et toujours de belles poésies que je viens tout juste de découvrir.
    Demain, l’aurore sera encore plus belle grâce à Aurora, Fanou, Annick, Neyde et à vous tous, qui faites de cette page un monde exceptionnel!

    Pensées amicales vers vous tous, depuis l’Australie

  38. >Maria-D :
    Toujours là Maria à amender le blog de tes poèmes et réflexions. Un grand merci à toi. Bon dimanche !

    >Annick :
    A nouveau un beau poème sur ce réverbère, Annick ! Bravo !

    >fanou :
    Belle journée à toi et merci pour ton enthousiasme qui me fait chaud au cœur.

    >Anne-Marie :
    Décidément, je n’arriverai jamais à t’attraper et pourtant il y a de la matière 😉
    Magnifique premier poème sur ce tableau du jour en cours de réalisation. Les couleurs les plus subtiles tintent dans tes mots et la lumière vibre sous ta plume. La fin est superbe.
    Joyeux basculement amoureux entre la nuit et le jour que tu as mis en scène avec coquetterie 😉 Merci pour ta belle écriture ; tu as retrouvé l’inspiration. La bise du dimanche.

    >Neyde :
    Beau cadeau pour Maria ! Quelle verve poétique, Neyde ! Je t’embrasse sous le soleil de France

    >bouldegom :
    Quel réveil ! La poésie a un grand pouvoir d’apaisement. Beau poème plein d’originalité.

  39. Annemarie
    Joli poème.
    L’amour de la Nuit et du Jour.
    Très original!
    J’aime beaucoup.
    On peut imaginer les rendez-vous.
    Seront-ils à l’aurore?
    Seront-ils au couchant.
    C’est pour ça qu’on sent de la nostalgie
    à ces heures-là?

  40. Grand merci Neyde pour ce beau cadeau du dimanche
    C’est fort beau
    Amour total et éternel
    Je t’expédie des bisous via le Brésil
    Belle journée à toi
    ___
    Annemarie, ton premier écrit est splendide
    Je l’aime énomément

  41. oui c’est magnifique Neyde…
    c’est majestueux de beauté infinie d’un amour total si beau éternel.. dans la profonde admiration, le fort respect, le remerciement immense devant une telle rencontre de vie…..

  42. Le réverbère attend sa belle
    Il est tout blanc
    Blanc opaline
    Le soleil vibre son ovale
    La belle se prépare pour ce soir
    Se poudre de blanc le bout du nez
    Son rendez vous galant
    Alors à la nuit tombée
    Quand de chair orangée
    Il lui murmurera des mots secrets
    Elle tordra délicatement son cou de fer
    Pour l’entourer de sa main douce
    Et le promeneur matinal
    Mi nuit mi jour sera surpris
    De voir le lampadaire aux deux cous tordus
    Assoiffés des baisers de la nuit
    Il regardera distrait pensant aux mains de l’artiste
    Si il savait..leur doux secret
    Que juste leur nuit connait
    Le jour ils regardent le ciel

  43. Un matin rose
    Il partit sur le fleuve
    Vers le grand large
    Mon cœur a pleuré larmes
    Sur la berge esseulée

  44. > L’Oeil regardait cahin-caha:
    Merci pour ton gentil commentaire, monsieur L’Oeil. Je continue à veiller les yeux grands ouverts en toute sérénité. J’espère qu' »il en est de même pour toi;-) A bientôt.

  45. >Francis:
    Bonjour Francis, j’espère que tu vas bien. Ta remarque me touche. J’aimerais capturer de tels instants davantage, entre le jour et la nuit. Bonne continuation, je t’embrasse.

  46. >Sylvie:
    Toujours là à nous suivre en poésie tout près de nous dans les profondeurs du blog;-) Merci pour ton joli poème. Bises.

  47. >Nath:
    Oui une belle image de Bruno, que je je connais. Je ne sais pas s’il a repéré ton clin d’oeil. Belle analyse errante du mot réverbère qui signifie beaucoup de choses. Merci beaucoup.

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