Tropique

bambouseraie d'Anduze

Matin de printemps, une chevelure d'ombres, des fleurs de bambou

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.

Matin de printemps
Une chevelure d’ombres
Des fleurs de bambou

Photos de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.

70 réflexions sur « Tropique »

  1. Ce soir j’ai trop bu!
    C’est comme un tropisme,
    Imbibé de fluorescéine
    J’arrive des Causses,
    Où j’ai couru de cloups en igues…
    Voilà ma résurgence,
    Telle un printemps chevelu;
    L’ombre de mes bambous
    Signe un matin de fleurs
    Bas en Haut
    Au Centre d’un Land Art
    A saute-mouton
    Le cri bleu du Haïku

  2. Ben alors on est où ?
    Des Cévennes aux bambous, je pense à Prafrance mais je ne reconnais pas la bambouseraie d’Anduze.
    Tu nous caches quelques chose…
    sais tu que les fleurs de bambous sont rares et insignifiantes et annoncent parfois la mort de la plante. En tout cas tes sculptures fleurs de bambous sont ravissantes. Il faut nous en dire plus.

  3. Bambou
    Herbe rase
    Ciel bleu

    Epi de fleur
    Lumière verte
    Fenêtre sur le toit

    Arbre de lumière
    Effleurer l’herbe douce
    Soif d’évasion

    Progression…………

  4. Un écrin vert comme jade
    En ce lieu la beauté ne ment pas
    Et mène mon cœur à chanter
    Dans des bras d’ombre et lumière
    Les douces caresses de l’air
    Désaltèrent ma bouche assoiffée
    Tout est secret et murmure
    Dans ce coffret de satin vert
    Qui enveloppe avec grâce
    Mon corps noyé de ton amour
    Les étoiles fleurissent vert
    Le châle de tes bras me vêt
    Tes baisers perles à mon cou
    Ensemble nous ouvrons les ailes
    Nos cœurs palpitent à l’unisson
    Et dans cette douce mélodie
    Nous volons vers les tropiques

  5. Matin tropical
    Floraisons des chaumes
    Etrange végétal

    > François, mon haïku est un peu bancal par contre j’ai reconnu le lieu! Toi aussi d’ailleurs mais, moi, j’en suis sûr.
    Sais-tu que pour une même espèce, ils fleurissent tous en même temps où qu’ils soient dans le monde et meurent? Une étrange horloge les habite.

  6. Bonjour Ossiane,

    Je suis venu tous les jours, charmée par les photos et les haïku calligrammes… et les commentaires que j’ai lu en entier … ai réfléchi à ce que j’allais dire mais je n’avais rien de mieux à dire… aujourd’hui non plus… mais je voulais quand même montrer ma visite et tout le plaisir que j’ai à visiter cet espace enrichissant.
    Merci…

  7. Une substance verdâtre et poisseuse envahit tout.
    Les deux mains gigantesques d’une créature polydactyle et décharnée jaillissent du sol et entravent ma fuite alors que deux monstres sombres aux membres tentaculaires tentent de me saisir…
    Le réveil sonne…wouah…Y a des jours comme çà où ça fait du bien de se réveiller ! …
    Bonne journée à toutes et à tous !

  8. 1 2 3 j’ai vu
    des roseaux pensants
    1 2 3 j’ai vu
    des nénuphars blancs
    1 2 3 j’ai vu
    des doigts vif argent
    1 2 3 j’ai vu
    des milliers d’enfants
    1 2 3 j’ai vu
    remonter le temps…

  9. Et en plus, c’est si bien quand les Tropiques ne sont pas Tristes.
    On les croyait ainsi fixés pour toujours grâce au mauvais sort jeté par la grâce d’un titre si beau et si célèbre !

  10. >Annie-Claude :
    Je n’avais pas pensé aux mains 😉 Bonne idée pour ce beau poème ouvert sur la vie. Merci à toi

    >Bernard :
    Désarçonné par la suite des évènements 😉 Changement un peu brutal, je le concède 😉 Merci beaucoup pour ce poème plein d’humour dans lequel tu te laisses emporter. Belle journée !

    >Maria-D :
    Et bien oui, je suis toujours sur le thème de la fleur. C’était ma façon de faire une transition vers autre chose. On reviendra sur les Causses à d’autres moments. Je préfère faire de courtes séries pour ne pas vous tarir 😉
    Merci pour ce bel haïku ouvert ainsi que pour ce poème plein de sensualité. Tu y révèles des choses que je voulais faire passer dans le calligramme. Matière, atmosphère irréelle, espace hors du temps. Un chatoyanyt écrin poétique, Maria. Merci beaucoup.

    >bouldegom :
    Un haïku verdoyant un peu cru, c’est vrai;-) Je ne sais pas trop pourquoi, je pensais aux univers de Douanier Rousseau en faisant le calligramme qui est beaucoup moins cru que ça évidemment. Bonne journée !

    >François, le jardinier de Marandon :
    Que tu ne reconnaisses rien, c’est normal 😉 C’est voulu de ma part 😉 Bises.

    >Pierre b :
    Une forme de poème inhabituelle pour toi 😉 J’aime bien cette fenêtre sur le toit. En tout cas, tu t’imprègnes bien du décor pour te laisser flotter dans cette verte évasion. Bises.

    >Annick :
    Et bien oui, Annick, le vert de gris précédent a pris de la saturation. Ce sont ces fleurs qui l’exigent. Belle après-midi.

    >lilly :
    Ton poème repose sur les oppositions. Il y a en effet un peu de tout cela dans ces images et tu vas plus loin avec les sons qu’on peut imaginer. Bises douces, lilly rose.

    >pierre (2) :
    Nos deux jardiniers sont de connivence ; -) Je vous écoute avec intérêt. Oui, le bambou est une matière première importante dans les pays d’Asie. Merci pour tes deux haïkus qui laisse passer un peu de perplexité 😉 Bises.

    >Pam :
    Pam, ne te créé pas d’obligations en commentaires. C’est déjà vraiment sympa de venir regarder et d’aimer. Je ne trouve pas toujours des idées non plus quand je vais voir le blog des autres. Parfois, ça vient tout d’un coup. Conclusion, fais comme tu le sens.
    Mais je vois que tu es allée au bout quand même avec ce bel haïku 😉 J’aime bien cette fusion entre ciel et terre. J’ai appelé la note tropique car un tropique est un demi-cercle, un peu à l’image de ces sculptures de bambou et aussi pour ce côté asiatique que je voulais donner. Voilà, tu sais tout 😉 Je t’embrasse.

    >Daniel :
    Un peu dégoûté par tout ce vert fluo, nous nous retrouvons dans un univers de SF avec d’horribles créatures. Heureusement que le réveil a sonné 😉 Bises et merci.

    >brigetoun :
    Voilà l’artiste Brigitte qui s’est bel et bien approprié cette œuvre. Bravo à toi.

    >feu roméo :
    Superbe tout ce que tu as vu ! Merci pour l’originalité de ta poésie.
    Rigolo ton trop pique. Tu as devancé bonbonze. Il va devoir assurer maintenant. Je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Je te sens bien à l’aise dans ce paysage et je m’y glisse avec toi. Merci pour ce nouvel haïku.

    >Guess Who :
    Hi Tiago ! Tu connais bien ces environnements, je crois. Ton haïku est une belle respiration d’air pur et de couleur solaire. Je t’y suis. Bises à toi.

  11. >Chantal:
    Bonjour Chantal, contente de te voir revenir;-) Merci d ejouer le jeu de ce titre. Je l’ai choisi tout spécialement pour vous faire gamberger un peu;-) Ce mot évoque plein de choses que ce soit en littérature ou en géographie. Bonne fin de journée et merci pour ta visite !

  12. télépathie

    antennes paraboliques
    pour capter la lumière
    anémones sous-marines
    affleurant la surface
    inflorescences de cactus
    adoucies par les ans
    calebasses d’orfèvre
    recueillant la rosée

    de ma cage en rotin
    j’écoute tes silences
    réservant mes ondes
    pour l’écho à ton appel

  13. Sur le velours de l’herbe
    Flotte le souffle du soleil,
    Au coeur de l’ombre douce
    S’épanouissent les fleurs du rêve.

  14. Bambù

    Vous,
    Ecoutez
    Allongez vous

    Par une brise ballottés
    Ecoutez les chanter
    Ne les couper pas
    Vous en avez le pouvoir
    Mais pas le droit

    Eux,
    Libres et Géants
    Ils règnent

    Il y a des silences que je savoure, paix dans l’Harmonie
    Il y a des silences que j’apprécie, repos à l’écoute du monde,
    Il y a des silences qui me font du bien, calme après une tempête
    Il y a des silences que j’accepte, attente d’une retrouvaille
    Il y a des silences que je ne comprends pas, jeux du désir
    Il y a des silences que je rejette, ceux qui me sont imposés
    Il y a des silences qui me touchent, mensonges et profits
    Il y a des silences qui me font mal, mépris dans l’indifférence
    Il y a des silences qui me tuent, …

    Ecoutons les
    Contemplons les
    Tout simplement

  15. Bonsoir Ossiane,
    Qu’il n’est de plus doux et tendre que la renaissance du désir printannier.
    Qu’il n’est de plus agréable que de ressentir le calme et l’apaissement se manifester juste au regard de ces nuances de vert symbolique d’un certain renouveau de l’espoir.
    Merçi pour ces fotos source inépuisable de rêves.
    Bonsoir Bisous Dominique a++

  16. Toujours un immense plaisir que de venir se mettre au vert sur tes pages.
    Un grand bol d’air dans ma vie citadine.
    Je t’embrasse.

  17. Ossiane, je préfère ta photo retravaillée, il y a quelque chose de plus intime qui n’appartient qu’à toi, ta griffe quoi 😉

    Quand il n’y aura plus de fleurs
    Quand il n’y aura plus d’encre
    pour en dessiner le souvenir,
    alors je prendrai des bambous
    et j’en sculpterai des fleurs.
    Elles ne seront pas comme dans tes rêves
    mais tu pourras les caresser
    comme dans la vie !

    Catherine

  18. Tout y est si vert
    Dans ce monde tropique
    Il y a des bambous
    Il y a donc de l’eau
    Les esprits y sont heureux!

  19. silhouettes

    tout est bien plus beau
    sous les lointains tropiques
    les squelettes habillés
    de tout l’or du soleil
    ont le lit de noirceur
    des ombres exotiques
    de leurs doigts faméliques
    ils sculptent des trésors
    silhouettes erratiques
    ayant l’art du silence
    pour toute résistance

  20. >Annick :
    Oui pourquoi pas des jets d’eau. Bonne idée.

    >bouldegom :
    Entre ciel, terre et eau, voici une superbe déclinaison en images de ce que cette photo évoque en toi. J’aime bien cette évocation d’un appel en écho. Merci beaucoup, bonne après-midi.

    >Bén :
    Cette sculpture vous évoque des tas de choses. Bien vu, Bén. Bises du samedi.

    >Claude :
    Merci Claude, bon week-end pour reprendre du tonus.

    >MTO :
    Très beau poème tout en velours douceur, MTO. Ca donne envie de faire la sieste. Merci et bon week-end.

    >nigra :
    Merci beaucoup pour ce beau poème. Je suis agréablement surprise de découvrir tout ce que des fleurs de bambou t’évoquent. Belle évocation de toutes les facettes du silence. Silence recherché et à l’écoute, silence subi et mensonger. Sachons donc les regarder pour y trouver une sorte d’harmonie. Au plaisir de te lire à nouveau.

    >Dominique :
    C’est très gentil à toi de te laisser porter ainsi par cet univers. Il est sûr qu’à cette époque de l’année, on a soif de soleil et de lumière. Que ces rêves bercent ta journée. Bon week-end !

    >James :
    Merci james. Prends une bonne dose de chlorophylle pour affronter la grisaille de Paris et ce qui t’attend. Je t’embrasse.

    >Catherine :
    La photo originale a des ombres plus dures. J’avais envie de casser cet aspect là pour en faire un écrin satiné de verdure un peu irréel et à l’écart du monde. Belle idée de vouloir sculpter les fleurs quand il n’y aura plus rien. Une trace indélébile pour survivre à l’éphémère. Merci à toi et bon week-end.

    >Martine :
    Les doigts et maintenant les mains tendues. J’aime beaucoup cette idée. Merci pour ton bel haïku végétal. Je t’embrasse.

    >bonbonze :
    Tu as donc emprunté une autre piste 😉 Merci !

    >Cristina M :
    Effectivement, à côté de ces fleurs, il y avait un petit ruisseau. Un univers très paisible et serein. La bise du week-end.

    >Anne-Marie :
    Bel Haîku ! La clairière s’endort et nous avec 😉 Normal, c’est la fin de la semaine. Bises végétales.

    >bouldegom :
    Ce n’est pas si facile de faire de la poésie autour de ces tropiques, de ces ombres et de ces tiges dorées. Je dois dire que tu parviens à décoller des détails pour aller plus loin en évoquant l’errance et le silence. Il y a quelque chose d’émouvant dans ton poème. Merci à toi.

  21. Fingers of bamboo
    Beckoning me, beckoning me
    Fingers of bamboo
    Drawing me to you

    Bises paisibles
    Judith

  22. Dans la culture chinoise et, plus généralement orientale, le Bambou fait partie avec le Pin et le Prunus des trois amis de l’homme. C’est ainsi que tout jardin là-bas se doit de comporter au moins un exemplaire de ces trois végétaux.
    Le Bambou symbolise la loyauté; il est le gage de la fidélité.
    De la fidélité quand elle est infinie, à la longévité, il n’y a qu’un pas: il la personnifie aussi.
    Doué, au printemps, d’une croissance extravagante, l’élan de ses jeunes pousses en font un champion de la vitesse. Mais quel assoiffé: il lui faut les pieds dans l’eau!
    Se multipliant grâce à ses rhizomes, rien ne l’arrête; il conquiert le terrain avec une aisance déconcertante. Il symbolise alors la fertilité, l’altruisme et la famille. L’image du pied-mère qui nourrit ses rejets lui convient parfaitement.
    Enfin, boudhisme oblige, il est l’image de la plénitude et le moine y rencontre l’image du néant.
    Voilà de quoi redonner du Ying et du Yang à chacun d’entre nous, poète ou prosateur, pour faire de cette note une pépinière.
    Voilà pourquoi, Ossiane, tes fleurs s’ouvrent vers le ciel et parsèment le gazon: ces tiges jaillies d’un coeur terrestre s’élancent vers la pureté et de leurs bras ouverts appellent à communier avec la nature.

  23. réserve naturelle

    quel oiseau géant
    dans ce nid de fortune
    aux armatures célestes

    quelle ribambelle
    dans cette nursery
    tressée à ciel ouvert

    quel main d’écolo
    dans ce vert paradis
    veillant à mon berceau

  24. Le Jardin des Tropiques

    Ce Monde est ravissant
    D’un Tropique renversant
    La Couleur se glisse dans le vert
    D’une verdure sans désert

    La Beauté des Lieux
    Illumine les Cieux
    La Lumière de la Vie
    Dans ce vert nous réjouit

    Ecrit spontanément par CatherineJade M* Poètesse contemporaine-
    le 03/02/2007-
    Merci Ossiane pour ce Magnifique Blog………

  25.  » et si les bébés naissaient dans les fleurs de bambous???  »

    Je te souhaite une bonne boisée Ossiane.

  26. L’aube verte entre dans ton jardin
    Le soleil dore les doigts de bambou
    Les insectes dansent en rubans
    Les corps s’étirent dans le lit de mousse

    Ô jardin des senteurs Ossianes

  27. Les photographies sont magnifiques sur votre blog et celles d’aujourd’hui aussi, au naturel ou avec un petit effet les couleurs sont belles et donnent une grande beauté. Bravo pour votre travail si joli.

  28. Chevelure d’ombres, qu’un peigne de bambou retient négligemment; est-ce coquetterie? Comme un attrape-coeur, toutes griffes ouvertes, parabole d’artiste, écume de soleils! Il est de verts printemps, des ambiances soyeuses et des prés de velours,
    C’est ton parfum d’anis qui reflète mes rêves;
    Dans les plis de ton voile,
    De sinople et de nuit,
    Ce matin, je m’enfouis…
    Tout là-haut, dans l’azur,
    Au ciel s’évanouit
    Le chant de ta voix pure.
    Le vent dans les roseaux?
    Il susurre, il frémit.

  29. … et s’abandonna, en arrivant, à un de ces profonds désespoirs qui n’ont pas pour cause un évènement dramatique mais seulement la découverte bouleversante que tout ce qui est autour de vous n’est supportable que par la présence ou l’attente d’une seul être et que, s’il venait à manquer, là ou se dresse pour l’instant un monde encore vivable, ne subsisteraient plus que d’intolérables ruines peuplées de traitres venimeux et de bouffons.

  30. je me ballade dans ton jardin, Ossiane, et je me ressource car c’est fort beau, j’enlève mes sandales, touche le petit gazon, doucement tourne autour d’une fleur de bambou, et puis me pose, m’allonge, me laisser aller, je suis bien…dans ce petit paradis.. deverdure exotique.

    merci pour vos textes encore!
    je te souhaite un bon dimanche, Ossaine, et je t’embrasse.

  31. Il y a des silences que je savoure, paix dans l’Harmonie
    Il y a des silences que j’apprécie, repos à l’écoute du monde,
    Il y a des silences qui me font du bien, calme après une tempête
    Il y a des silences que j’accepte, attente d’une retrouvaille
    Il y a des silences que je ne comprends pas, jeux du désir
    Il y a des silences que je rejette, ceux qui me sont imposés
    Il y a des silences qui me touchent, mensonges et profits
    Il y a des silences qui me font mal, mépris dans l’indifférence
    Il y a des silences qui me tuent, …

    J’aime beaucoup ce beau texte Nigra et je trouve juste chacun de tes mots. Je constate que tu en connais un bout de chemin dans la solitude et le silence. Je trouve que ton meilleur compagnon s’est toi-même. Tu peux avoir de la compagnie autour de toi mais c’est comme si tu jouais au pocker ou tu gagne un enemi ou tu perds un ami ? c’est selon ta chance et parfois cela vaut mieux être seul que mal accompagné. Quand

  32. Bonjour Ossiane

    J’aspire au printemps ou la nature ce réveille en mille couleurs

    Je t’embrasse fort et passe un bon dimanche

  33. >Judith :
    Merci Judith pour ce joli poème. Ne sois pas timide, la porte est ouverte 😉 Bises sereines vers toi.

    >Pierre (2) :
    Je te lis avec grand intérêt et ne sais plus quoi dire après toi tant tu dis de choses;-) Mis à part que cette plante colonise un peu trop facilement, le bambou a bien des atouts qui me séduisent. Merci Pierre pour ce beau morceau d’écriture. Bon dimanche ensoleillé.

    >bouldegom :
    Une réserve presque naturelle, bouldegom. Toujours autant d’images nouvelles dans tes poèmes. Merci beaucoup.

    >Annick :
    Peut-être qu’en Asie qu’en Asie, on parle de ces fleurs pour la naissance. C’est aussi joli que les feuilles de chou. Bon dimanche à paresser sur cette herte satinée. Je t’embrasse.

    >CATHERINEJADE M* :
    Bonjour Catherine, ça faisait bien longtemps que je ne t’avais pas croisée 😉 Merci beaucoup pour ton poème plein de fraîcheur spontanée. Que ta journée soit pleine de vie. Amitiés.

    >Maria-D :
    Décidément, c’est presque le jardin des délices cet endroit 😉 Beaucoup de vert, le soleil, le bourdonnement des insectes, le droit à la paresse. Belle après-midi. Je t’embrasse.

    >Poète :
    Bonjour et bienvenue sur le blog. Merci pour vos compliments qui me touchent. Au plaisir de vous croiser à nouveau ici.

    >Bernard :
    Superbe poème autour de cette créature envoûtante dans ce jardin d’Eden. Les sens sont sollicités au niveau des parfums, de la vue, de l’ouie et du toucher. Ce décor prend vie sous tes mots. Merci beaucoup pour ta belle plume et bon dimanche à toi.

    >n-talo :
    Je ne sais pas trop comment intérpréter ton commentaire. Il me semble un peu désespéré. Seul l’amour serait en mesure de combler cette attente. J’espère que je n’ai pas déformé ta pensée. Merci à toi.

    >Bruno :
    Voilà de belles choses auxquelles nous aspirons tous, Bruno 😉 Tu sembles tout triste en me disant cela. Il reste un mois et demi à attendre. Patience, il faut se contenter d’imaginer pour l’instant. Bon dimanche, bises chaleureuses.

  34. et oui, je suis toujours là…

    Toujours admriatif de tes photos, des endroits où tu vas, de tes calligrammes…

    Une photo qui fait rêver pour cette fois-ci …

  35. (un peu essoufflé d’avoir couru ppour arriver avant la fermeture de cet « oeil ouvert » singulier
    ————
    Les fleurs de bambou
    Comme des mains ouvertes
    Calices végétals
    Offrandes au matin
    De printemps qui s’annonce
    Coupes d’air et de tiges
    Calebasses des tropiques
    Où le vent s’enivre
    D’ambroisie solaire
    Au cabaret vert
    L’ombre y est fraîche

  36. Vois tu
    Au coeur de la fleur
    Dans les délices de ses bambous
    Bois tu
    Cette petite goutte d’eau
    Qui remplira ta soif des tropiques
    Crois tu
    Ces offrandes si douces
    Dans l’abandon de ses pétales
    Sois tu
    Dans cette gorgée miraculeuse
    Que la vie t’offre si précieuse

  37. Ce doit être, non des pommes de pins, mais des pommes de bambous qui s’ouvrent dès que le soleil brille.

    Sans doute pour permettre la dissémination des graines d’amour et de bonheur qu’elles contiennent !

    Le soir elles se referment pour ne pas risquer de perdre ou d’endomager ces graines précieuses.

  38. Ma besace est trop pleine!
    Avant la nuit qui vient, encore un dernier tour…Des images s’accrochent, t’y reconnaîtras-tu?

    « Jardins,

    Secrets bien gardés
    A la dérobée
    Les mOts prennent l’air

    Tropique
    Après la Pluie
    Des fleurs de bambou
    Mouillées de Soleil:

    Elles habitent les rêves;

    Dans l’ombre de tes cheveux
    …Respirati Oo°°oo° n:

    Matin de printemps
    Bulles s’envOlent!

    Des yeux de marbre.
    Une chevelure d’ombres
    Elle égoutte le parfum de ses cheveux… »

    Et si le coeur t’en dit, n’oublie pas « Cardabelle »,
    avec ce message, caché sous une écorce, vendredi 02 février 2007 à 00h17!

  39. Un rideau de verdure
    Que la main se découvre
    Et regarde un doigt
    Qui se tend et s’étend
    Vers ses tiges de bambou
    Jolies délicates qui se plient
    Mais ne se cassent pas
    Car la sève en leurs tiges
    Est un filet d’amour
    Qui évanouit la fleur
    Chaque nuit délicate
    Pour renaître à la lumière

  40. >KWHc_ :
    Bonjour, merci pour tout ce que tu ressens et bienvenue à nouveau ici. Amitié.

    >amichel :
    Hé ami poète, tu as peur de rater le train 😉 Je commençais à me demander ce qui t’était arrivé 😉 Les mains ouvertes sont revenues dans plusieurs évocations. C’est une belle idée généreuse annonciatrice du printemps. Ton poème a un petit côté exotique qui n’est pas pour déplaire. On croirait presque entendre la musique du vent. Il ne reste plus qu’à tendre le hamac, Michel 😉 Un grand merci d’avoir couru si vite pour déposer ce délicieux poème. Je t’embrasse.

    >brigetoun :
    Heureusement que tu es là pour remarquer tout ça, Brigitte 😉 Merci pour l’originalité de tes haîkus. Je t’embrasse.

    >Annick :
    J’aime beaucoup ton premier poème très construit qui joue sur l’offrande, la goutte d’eau précieuse, symbole de vie. Merci pour tes cadeaux de mots. Bises du soir.

    >Michel (2) :
    Tu as sans doute raison, Michel. Et comme je te sais très sensible à tout ce qui touche de près ou de loin à la nature, je t’envoie vers ce lien où tu trouveras toutes les explications et photos.
    http://www.aebfrance.com/bambou-botanique/description.html
    Bien à toi, je t’embrasse.

    >Bernard :
    Toujours beaucoup d’humour pour jouer avec les mots et mes mots ;-)) J’y reconnais des bouts de mes haîkus que tu as transformés de façon fort poétique, ma foi 😉 En revanche, je n’ai pas trouvé le message sous l’écorce dans Cardabelle 😉 Bien à toi et merci pour ta bonne humeur ludique. Je t’embrasse.

  41. Et voilà que la fleur de bambou
    S’expose plein ciel en confidences
    Je t’attends depuis si longtemps
    Au centre de mon soleil luit la vie
    A la lumière de la lune si espérance
    Approche le paradis ose le doux gazon
    Et douce poésie vivons coeur de bambous

  42. Aussi ce merveilleux poème de Paul Eluard (Maria-D ne me contredira pas!),
    à propos de cheveux et de chevelures qui sont souvent présents dans tes haïkus de jardins…

    « L’école buissonnière

    On entrait par une porte dérobée
    Il y avait un coeur sur le tableau noir
    Et une baguette de coudrier sur la table
    On aurait entendu un pas de loup

    L’amour le premier enseignait
    Aux amants à bien se tenir
    Les pierres suivaient leur ombre douce-amère
    L’oeil ne desserrait pas son étreinte

    Et si elle me demande ma vie
    Questionnait-il
    Aussitôt la lumière ne faisait qu’un bond comme les racines
    Tendait des pièges de rosée

    Ta chevelure questionnait-il
    Et le silence était conquis »

    L’oeil ouvert desserrera-t-il son étreinte?

  43. >Bernard:
    Merci pour ce beau poème d’Eluard. Tu connais mon blog mieux que moi maintenant;-) L’oeil ouvert ne fait que regarder et décrire ce qu’il ressent. Aucune quatre prétention de sa part. Il est vrai que j’évoque souvent les cheveux dans les jardins que je trouve pleins de courbes et de circonvolutions végétales. Bonne nuit.

  44. Merci Ossiane pour le lien.

    Je ne connaissais pas très bien le bambou botaniquement parlant jusqu’à maintenant.

    Le fait que le bambou soit une graminée m’étonne toujours.

    Ta série est superbe.

  45. La bambouseraie d’Anduze
    Souvent, j’y reviens, j’en abuse
    Univers du Haïku Calligramme
    Grâce à vous, je me pâme !

  46. L’haiku calligramme est formidable. L’idee de la chevelure d’ombres est tres forte et puissante. Le photo et le syle sont riches et capturent l’imagination.

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