94 réflexions sur « Parfum »

  1. Jouant
    avec les mots d’Ossiane

    Le souffle des songes
    Oiseaux en voyage
    papillons en fleur

    Le souffle du parfum
    Fleurs des songes
    Les oiseaux-papillons

    Parfum des fleurs
    Voyage des oiseaux
    Souflle des papillons

  2. Quelle fête des sens Ossiane ! Cette série me plait beaucoup !

    Je pêcherai pour toi
    les mots qui chantent
    les mots en couleurs
    les mots sensuels
    les mots parfumés
    les mots au goût de la vie.
    Et tu les verras
    sortir du lac
    en farandole
    comme une danse
    pour éveiller la vie
    pour murmurer l’amour.
    Ils seront le feu d’artifice
    qui fêtera nos sens
    et tu n’auras plus froid
    et tu n’auras plus faim
    et les senteurs illumineront tes yeux
    jusqu’à entendre les secrets
    de tes souffles retenus.

    Catherine

  3. Une cour emplie de fleurs de palmier ;
    Des mousses pénétrant la chambre oisive.
    De l’un à l’autre toute parole a cessé,
    Dans l’air flotte un étrange parfum.

  4. Une mousse verte
    Arrimée aux roseaux
    Ilets en goguette

    Juste ce petit mot avant de partir. Tes images sont toutes d’une grande fraîcheur lumineuse et dansantes. Bonne journée et bon week-end. Je t’embrasse.

  5. Notes de musique déposées au miroir de l’ eau…
    Se prolongent en ondes l’ écho de leurs soupirs…
    Haut dans le ciel sourient les anges…
    Loin dans les abysses se délectent les amibes …
    Par delà l’ espace me parviennent leur souffle…
    En amplitude minimaliste d’ un monde épuré …
    Un vrai régal de subtilité, cette série, Ossiane … Merci …

  6. Parfum de neurones

    Arborescence fragile
    De nos tendres secrets olfactifs
    Murmure en affectif
    Des mémoires textiles
    Elle trace ses dendrites
    Sur un fond de turquoise, de reflets blanc antique,
    En image abrite
    Des mots aromatiques
    Flottement réfléchi
    De la matière verte
    Entre ses névroglies
    (Oh que de découvertes)
    Concentré végétal
    Ton corps pyramidal
    Eveille des étoiles
    Astrocytes des airs
    Emmêlés sur la toile
    Je songe aux papillons voyageant dans un souffle, enivrés de ces fleurs
    Odorantes aussi
    Anne-Fleur
    Celle que l’on ressent, en stéréoscopie

    (En Souvenir de Ramon y Cajal /
    http://www.microscopies.com/DOSSIERS/Magazine/Articles/DNardin-Stereomicroscopie-1/ncajalr.jpg)

  7. C’est une coulée de lave…
    Rouge et incandescente..
    Son itinéraire est inconnu..
    La destination secrète..
    Vous devinez pourquoi..
    Vous suivez….à contre coeur..
    En face de vous le même mouvement..
    Flot de lumière blanche en parallèle..
    Elles ont changé leurs couleurs..
    Quitté leurs robes rouges..
    Vous ne savez pas ou elles vont..
    Mariage de rêve ou de raison..
    Ce soir je prendrai le même chemin..
    Mais je serai encore noyé dans la coulée de lave…
    Je ne voyagerai pas dans la lumière..

    Je quitte la voiture… parfum de songe…souffle de lumière..on voyage en douceur..on suit les frises du temps..on se laisse emporter…coeur contre coeur…

  8. On dirait que la nature se prépare pour les fêtes, avec tous ces petits rubans verts et étoiles dorées, accrochés harmonieusement.

    Je te souhaite un agréable week-end.

  9. Si Spielberg, Lucas & Co. nous étaient racontés
    *****************************************************************

    Dans la fenêtre arrière de ton jean délavé
    Parachutages en France
    Ciel craquelé de Berlin
    Guerre des Étoiles
    Quatorze Juillet en automne

    Brindilles d’histoire
    Malgré toi
    Dans la fenêtre arrière de ton jean délavé

  10. Quand on connait un peu les étangs et lagunes de la Camargue ou du Languedoc, on sait que le parfum de ces dernières est peu ragoûtant. A Montpellier quand le souffle le vent du sud en période chaude la ville est parfumée version « lagune »…
    Il n’empêche que le passage entre Gironde et Camargue souligne l’importance du maintien de ces zones humides quelque en soit l’odeur…
    N’oublions pas enfin que le paysage fait appel à tous nos sens et que le paysage photographié ne peut refléter la dimension olfactive ou sonore. A moins que le talent du (ou de la) photographe ou du poète ne vienne combler cette lacune.

  11. Le souffle du voyage…

    Souffle vibrant,
    Mélodie du vent,
    Chant synaptique
    D’aromatiques ;
    Musique d’en haut,
    Les pieds dans l’eau.

  12. Elle glisse, lisse l’eau
    L’herbe folle, sauvage et douce
    Ophélie soupire

    Un décor dangereux, fascinant, que la belle amoureuse aurait pu choisir pour reposer en paix et oublier Hamlet…

  13. Petits chemins de croix
    au coeur de la matière
    rayonne jusqu’à toi
    en goguette altière

    Dis qu’en penseras tu
    dis au moins le vois tu
    le jeu a t il un sens
    la vie cette espérance

  14. >Neyde :
    Formidable Neyde, toutes ces alliances de mots. Elles fonctionnent toutes bien. C’est là qu’on voit ton sens de la poésie et ta maîtrise du français. Bises et merci.

    >Catherine :
    Superbe poème ! Oui, Catherine, les mots dans tous leurs états sont sortis presque tout de suite. Une farandole frivole et sensuelle au nom de l’amour. Les yeux retrouveront tous leurs éclats. Merci pour ton enthousiasme et la beauté de tes mots. Je t’embrasse.

    >MioModus :
    Ton poème est aussi baigné d’une certaine langueur 😉 Belle idée, cette palmeraie aux parfums un peu lourds. Une belle invitation à la rêverie. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Pierre (2) :
    Comme c’est bien exprimé. Les ilets dont tu parles sont des petites îles, n’est-ce pas ?
    Déjà ! Tu ne tiens pas en place 😉 Pour un endroit que j’aime bien…
    Merci pour tes impressions. Ca me fait plaisir. En attendant, bon séjour à l’est. Je t’embrasse.

    >Kaïkan :
    Merci Kaïkan. Tu sembles très à l’aise dans ce milieu 😉 Je te vois petite sirène plonger dans ces abysses pour aller à la rencontre de ces créatures. Je suis certaine que ce serait une pêche miraculeuse pour ton blog et ton vaisseau amiral 😉 Belle écriture encore une fois. Bises.

    >Bernard :
    Tu nous convies à plonger dans l’arbre mystérieux du système nerveux. Tu livres un peu de toi dans ce poème. J’imagine que tu es un scientifique poète 😉 Mon Robert n’a pas résisté aux noms étranges que tu as écrits 😉 Je n’ai réussi qu’à en repêcher qu’un :
    névroglie = tissu conjonctif de soutien du système nerveux.
    Comme toujours, tes images sont belles et précises à la fois. On se laisse flotter avec délectation dans ce petit paradis odorant. Un grand merci.

    >pierre b :
    Une magnifique rêverie sur le chemin du travail ! On se laisse glisser en douceur dans cette coulée de lave. C’est presque du Wim Wenders ! Il ne manque plus que la musique. D’une action tout à fait banale et monotone, tu as créé un très beau voyage fantastique aux rubans de lumière blancs et rouges. Un voyage que tu devrais faire partager à tous les automobilistes pour les faire rêver dans leur voiture et leur arracher un sourire matinal. Si ces belles évocations poétiques accompagnent tous tes trajets, ta journée au bureau ne peut qu’en être transfigurée 😉 Merci beaucoup, je t’embrasse dans la lumière du jour.

    >Annie-Claude :
    Effectivement, une petite parade étoilée et scintillante. Des pépites dans tes yeux également, Annie-Claude 😉 Peut-être vas-tu revenir en métropole pour ces fêtes… Bon week-en à toi aussi.

    >Annick :
    J’aime bien cette idée d’étoffe asiatique. Tu devrais continuer là-dessus…

    >bonbonze :
    Tu trouves la photo un peu délirante ?

    ………………………………………………………………
    >>> Pause déjeuner, je reviens un peu plus tard …

  15. 1h du matin 2h … vous êtes tous des papillons nocturnes moi, je suis dans les bras de mes songes à ces heures, d’ou suis tj en retard d’un train. Je lis et je reviens

    Bises d’un couche tôt ;-)))

    Je t’embrasse

  16. >bonbonze :
    Tu trouves la photo un peu délirante ?

    Non, très jolie, comme tout ce que tu présentes d’ailleurs. C’en est même honteux d’avoir autant de talent 🙂

  17. C’est comme si
    Je venais de découvrir
    Un coffrett,
    Curieuse je l’ouvre
    Les fleurs-de-papillons
    Sont comme des étoiles
    D’un feu-d’artifice
    Et puis le parfun
    si bien décrit par François
    S’ échappe…
    Comme toutes ces belles poésies…
    S’envolent comme ces fleurs-papillons!

  18. ce petit monde
    fait de délicatesse
    se regarde de côté, se frôle
    joue avec ses ombres
    l un est posé,
    l’une à pas menus
    la volupté remplit l’espace
    comme le froissement
    de jolis draps de soie

    coucou, Ossiane, je viens me détendre quelques instants, et je déroule le parchemin de senteurs, c’est beau Christina..
    coucou Bruno, t as fort raison de te coucher tôt, j ai éteint fort tard et allumé fort tôt, mais c’est tellement court une journée pour penser la vivre à pleins bras et la manger de partout et se donner à elle..
    je te souhaite une belle fin d’après midi Ossiane…tendresse…

  19. Bruno,
    Je ne suis pas un papillon nocturne, c’est le decallage qui me favorise.
    Tu ne sais pas que j’habite au Brésil?
    Au moment nous sommes à l’heure d’été et le decallage est de trois heures.
    Ici, maintenant sont les 14:50h.
    Bises printaniers.

  20. Elle
    Avait laissé tomber
    Derrière
    Ailes
    Le ruban parfumé
    De son kimono
    ET
    Il
    Avait ramassé
    Dessous
    Ile
    ET
    Elle
    Avait été emmenée
    Avec
    Il

    En voyant chez lui
    Aujourd’hui
    Ce doux ruban
    Bel encadré
    Elle
    et
    Il
    se sourient
    la main
    en cadence
    des ondulations
    des vagues de ce ruban
    satiné
    par les vapeurs
    des désirs secrets

  21. Bertrand nous donne à voir une image « stéréoscopique » de la photo :
    Un « œil ouvert ».. au scalpel jusqu’aux axones , synapses,dendrites etc de la matière grise .
    François se pince le nez mais hume la glaise
    Catherine va amoureusement à la chasse aux mots-papillons
    Neyde s’ouvre comme une fleur des tropiques
    Kaïkan plonge dans les mystères
    Annick se laisse aller à rêver
    Et tous et toutes
    Les uns et les autres
    Chacun chacune met à nu son émotion
    Avec douceur humour sensibilité
    Ce sont tous les parfums de la « dame » en « chambre » noire
    d’axones en axones
    Jusqu’au plaisir partagé.
    Cette image c’est nous
    Lié(e)s relié(e)s dans la mer de la blogosphère

  22. héhé, douce caresse , amichel que tes mots si tendres, et si beaux, ils vont me donner courage pour sortir vers quelques courses, cela caille dans le Nord….bises à tous, ta ronde , amichel, est un joli collier de gouttes humaines, et j’aime………

  23. Vert d’O, fleurs d’O, magie sur lit d’O,
    Le vent passe doucement par là, O°O°ooo
    L’onde est infime caresse, aérienne soprano
    Les notes se s’inscrivent sur les miroitements d’O.

    °°°°°°
    Naissance d’écriture pour tige de ros’O,
    Nature qui relate l’enfantement de l’O,
    Le chant des plantes parsemant l’O,
    Dévoile une vie secrète avec tempo.

    °°°°°°

    Bonne soirée musicale à tous! yO-cOx
    http://photo-passion.blogspot.com/

  24. Me revoilà 😉 … plus tard que prévu… malheureusement …
    A première vue, beaucoup de choses très diverses, originales, inventives, inattendues. Bravo à vous tous !!

    >Patricio :
    Si je m’attendais à cette vision, Patricio, non pas du tout 😉 Beaucoup de choses à voir dans cette fenêtre de jean. Merci à toi.

    >François :
    La fibre du métier ressort plus que jamais 😉 Professeur François avec sa loupe de détective en train d’analyser la croûte terrestre 😉 Il faudrait lever de temps en temps la tête pour regarder les étoiles, SG. Bizarre, je n’ai pas remarqué ce que tu dis. Bises taquines.

    >Daniel :
    François, regarde Daniel comme il se laisse emporter par le souffle du vent et des plantes aromatiques;-) Un poème plein de légèreté. Merci et bonne soirée !

    >brigetoun :
    Après Daniel, revoilà la musique. Il faut dire que tu es une experte, Brigitte. Tes haïkus sont de plus en plus étonnants. Bises du soir.

    >Fugitive :
    C’est amusant, les mots font des ricochets d’un commentaire à l’autre. Vision étonnante d’Ophélie. Opposition entre la douceur lisse et prévisible et l’inattendu inquiétant. Un bel haïku ! Merci Fugitive ; je t’embrasse.

    >feu roméo :
    Et que dire de ces chemins de croix au cœur de la matière. On est vraiment hors du temps. Merci roméo pour tes belles idées. Bonne soirée !

    >Bruno :
    Hé oui, Bruno, L’Oeil Ouvert ne ferme jamais. On est des couche-tard 😉 Ouvert 24h sur 24 ! Et quand je dors, d’autres prennent le relais comme toi par exemple 😉 Bises.

    >Olivier :
    Bonjour Olivier, je retiens fleur, parfum, femme; que de très bonnes choses, Olivier 😉
    J’ai en effet oublié de corriger ton lien et tu as oublié de me remettre en lien chez toi 😉 Un contre un. Bon week-end, je t’embrasse.

    >bonbonze :
    Ouf 😉 Bises.

    >Cristina M :
    Ton poème a un avant goût de Noël avec ce coffret aux mille senteurs 😉 Merci Cristina pour tes belles images. Bises parfumées mais pas au parfum de François 😉

    >Annick :
    Coucou Annick, c’est très gai sur le blog ce soir… comme un parfum de fête avant l’heure… Tendresse également.

    >L’œil vagabond :
    Chris, je crois que tu as également rejoint l’oiseau en poésie 😉 Bises.

    >Annick :
    Là, ça devient de plus en plus chaud 😉 Tu as donc suivi mon conseil avec ce kimono;-) Une jolie mélopée langoureuse, Annick.

    >amichel :
    Et qui voilà ???? Amichel !!! Le grand poète de la nuit qui nous fait un petit condensé délicieux des rêves éclos de chacun et des relations qui se tissent sur le blog. C’est un beau tableau vivant collectif de la blogosphère que tu nous dépeins. Et toi, tu navigues fidèlement sur L’Oeil Ouvert depuis 1 an et demi maintenant. Tu m’en vois très touchée. Je t’embrasse chaleureusement.

    >MTO :
    Je ne comprends pas pourquoi tu es toujours aux oubliettes. Et pourtant, je vérifie plusieurs fois par jour.
    Tu as raison de faire remarquer ce manque de repères entre le bas et le haut. C’est bien pour vous déstabiliser que je choisis des images comme celles-ci. Et ça marche fort vu l’excellente qualité de tout ce qui est écrit 😉 Merci pour ton joli poème. Bises du soir dubitatives.

    >Yo-cox :
    Tous ces O ne sont pas pour me déplaire 😉 Beaucoup de douceur dans la perception de cette photo. Un souffle musical traverse tes rimes pour saluer la naissance et les secrets de la vie. Merci beaucoup pour ta générosité et spontanéité. Bonne soirée. Je t’embrasse.

  25. > Michel, non ni amoureuse ni à la chasse aux mots-papillons. Mais si tu l’as vu comme ça, tant pis pour moi !
    Je n’ai jamais su dire ! Mais possible que je n’avais pas envie qu’on comprenne ! ;-))

  26. Méli-mélo

    Les vagues se croisent,
    Se mêlent, s’emmêlent,
    Sur l’onde irisée
    De tendres risées.

    Les herbes se croisent,
    Se mêlent, s’emmêlent,
    Se courbent et se penchent
    Vers les vagues blanches.

    Les parfums se croisent,
    Se mêlent, s’emmêlent,
    Dans les herbes folles
    Que les vagues frôlent.

    Les couleurs se croisent,
    Se mêlent, s’emmêlent,
    Dans l’air parfumé
    De l’onde irisée.

  27. François le jardinier,
    Et le talent de la photographe ou du poète vient justement combler cette lacune…

  28. Douce et légère,
    Elle va pieds nus…
    Froissant les herbes,
    Froissant les nues,
    Elle court, parfumée,
    Désinvolte et coquine,
    Sur l’onde glacée
    Qui courbe l’échine.
    Elle va, virevolte,
    Transportée par l’azur,
    Elle sème et récolte
    Les rêves les plus purs…
    Elle est brise, elle est bise,
    Elle est belle, elle le sait,
    De la vie elle se grise
    Sans souci ni regret…

  29. il faut pas croire que tout est si paisible

    car dessous l’eau les coeurs palpitent
    les mais se rapprochent se cherchent
    se découvrent s’ennivrent s’illuminent

    il faut pas croire que tout est si paisible

  30. il faut pas croire que tout est si paisible

    car dessous l’eau les coeurs palpitent
    les mains se rapprochent se cherchent
    se découvrent s’ennivrent s’illuminent

    il faut pas croire que tout est si paisible

  31. Parfum exotique
    Ton odeur m’ensorcelle
    Me plait de perdre la tête
    Je referme le flacon
    Et vois encore des papillons

    bon allez, je ligote mes doigts qui semblent vouloir coucher ici, j y vois vriment un truc d Orient, l étoffe, le parfum, la danse, le chuchotement…..merci pour ces délices.

  32. >Marie-José :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog 😉 Oui les sens ont été mis à l’épreuve aujourd’hui et je vois que ce n’est pas fini avec les commentaires d’Annick 😉 Au plaisir de te revoir sur ces pages. Amitié.

    >Anne-Marie :
    – Tu es vraiment en pleine forme le soir pour créer des méli mélo pareils 😉 Quel tricotage de mots et d’idées ! Cet enchevêtrement d’éléments et de sensations est habilement fait.
    – Ton deuxième poème est parcouru de l’onde légère de cette bise/brise. Une très jolie façon de la mettre en scène puisqu’on croit qu’il s’agit d’une femme. Mouvement, grâce, insouciance, rêve traversent ce beau poème. Belle écriture qui me touche.
    – C’est ton troisième poème ce soir. Les mots n’en peuvent plus de sortir 😉
    Bien vu aussi. Belle image ces herbes qui sanglotent 😉
    Un grand merci pour tes contributions et ton amitié. Je t’embrasse.

    >Yves :
    Bonsoir Yves, c’est le grand retour 😉 J’espère que tu vas bien. Une excellente idée ces origamis, je n’y avais pas pensé. Un haïku mystérieux comme tu sais si bien le faire. Merci beaucoup et bonne nuit.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Origami

    >Annick :
    Ca commence par les rires, le pissenlit, et sous les couleurs un flot de tendresse et d’amour 😉 Apothéose parfumée qui te fait tourner la tête dans ton dernier poème. Annick, tu as laissé passer beaucoup de toi aujourd’hui 😉 C’est très bien écrit et senti. Merci pour ton humeur vagabonde et mutine qui a mis un peu de fantaisie dans ce jardin 😉 Bonne nuit, coquine. Je t’embrasse.

  33. Bonjour Ossiane,

    Ton travail est d’une sérénité englobée dans un voile de douceur ou se rejoigne un doux parfum de poésie en délice de mots magiques qui font qu’a chaque fois je m’interpelle sur le rôle de l’art de la beauté dans la vie de tous les jours…

    La vague ignore le repos

    La nuit aime le jour radieux

    Il est beau de dire « je veux »

    Mais « j’aime » est encore plus beau.

    Friederich Nietzsche

    Je t’embrasse

  34. qu est ce que c’est beau, Bruno, je ne connais pas toutes ces phrases, j’ai pensé à toi ce matin, une grasse matinée m’a reposée, mais la nuit c’est si bon de lire et d’écrire dans le silence des airs feutrés, c’est un si beau moment d’existence, mais tu as raison aussi, me faut apprendre à éteindre plus vite….le repos est salutaire aussi, j’ai le coeur en soleil ce matin avec plus de repos….

    et tu me donnes cette idée…

     » habiller du verbe aimer, le conjuguer sous toutes ses formes, le rouler toucher dans ses formes, le serrer, le laisser voler,

    je veux
    j’aime
    je veux Aimer……… »

  35. Pour Annick

    Soie brodée d’Orient,
    Si voluptueusement
    Parfumée d’encens,
    Tu danses en suivant
    Les chuchotements
    Des flûtes de Pan.

  36. Que c’est joli Anne Marie, comme tes écrits précédents que j’avais appréciés aussi…
    J’aime beaucoup l’odeur si douce qui se dégage de cette étoffe si caressante.. merci, je la noue autour de mon cou.
    je vous souhaite un bel week, ici, il y a des trouées de ciel bleu merveilleux, et l’auréole blanche des petits nuages est parfois brodée de sucre glace..c’est beau.

  37. Annick,
    Cette écharpe te va très bien, je suis sûre qu’elle est assortie à la couleur de tes yeux!

  38. >ღ♥ღ♥ ßяÜй♂ ღ♥ღ♥ :
    Bonjour et bienvenue ici. Merci pour ces compliments qui me font plaisir. Au plaisir de te revoir sur le blog.

    >Bruno :
    Bonjour Bruno 😉 Je me sens et me reconnais bien dans l’univers que tu décris. A propos de beauté, je te conseille Cinq leçons de méditation sur la beauté de François Cheng que j’ai sélectionné pour le Concours des Meilleurs Mots Lus chez UU. C’est ce désir de beauté qui nous élève et nous aide à vivre mieux. Il se manifeste dans l’art aussi, je crois. Mais tout dépend des époques. On voit beaucoup de choses un peu trash en ce moment. Dans l’air du temps… Merci pour la belle pensée de Nietzsche à propos du mot « aimer ». En revanche, je ne sais pas si dire « je veux » est beau. Tout dépend comment cela est exprimé. Bises au penseur 😉

    >Maurice :
    Beaucoup d’idées différentes dans ton haîku comme ce paradis opposé à l’errance que tu fais cohabiter. Plus cette mélancolie de l’automne. Cela donne un poème un peu hors du temps. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Anne-Marie et Annick :
    Vos petits apartés sont délicieux et bien sympathiques 😉 Bon week-end à toutes les deux.

    >feu roméo:
    Je ne suis pas sûre d’avoir compris ce que tu veux dire… Pardonne-moi.

  39. feu romeo, j adore cette chanson,
     » prendre un enfant par la main,
    et lui montrer le chemin… »
    j adore cette chanson, j’adore la main d’un petit dans la plus grande du parent, essentiel, important, j’adore …c’est si plein de gravité la petite main dans la grande et si tendre si bouleversant, je reviens de courses avec mon grand et quand je croise des petits dans les mains des papamamans, j’adore, j’ai aimé fort mes courses encore…. si émouvant….

  40. Il est loin le temps où salissant de sa plume
    Le mot, Süskind en grisait par là même l’image.
    Le parfum, sa grâce, ses couleurs et ses piments
    Remplacent là les atmosphères brumeuses et malsaines
    Qui rôdaient tout au long de ses grises pages.
    Voici à nouveau les reflets et les rêves ramifiés de toute part,
    Comme des oiseaux de paradis que l’on aurait semé au hasard.
    Hum…bouffée d’air frais.

  41. >Guillaume:
    Grand grand plaisir à te retrouver sur ces pages, Guillaume 😉 Surtout avec cette évocation pleine de grâce, de délicatesse et de rêve autour du parfum. J’aime beaucoup cette image des oiseaux de paradis. J’espère que tu vas bien depuis tout ce temps. Je t’embrasse.

  42. >Maurice:
    Je ne me doutais pas que j’étais tombée sur un fan;-) Merci à toi. Bonne soirée!

    >Raphaëlle:
    Bien du plaisir à te voir ici, Raphaëlle 😉 Merci pour cette vision poétique qui frôle le fantastique. Je ne vous oublie pas toutes les deux et aime toujours autant ce que vous faites. Je suis simplement en manque d’énergie et d’inspiration en ce moment. Ca va revenir. Bon week-end.

  43. Bonsoir Ossiane

    je suis conscient que cela doit te prendre beaucoup de temps et d’énergie pour à chaque fois te mettre un peu dans la peau de chacun d’entre nous afin de combler ses attentes… les commentaires sont toujours attentifs à rester au plus près de la personnalité de chacun et constructifs pour nous. Ce soir, je vais laisser parler l’image, LA VAGUE de l’âme, ce silence fait de mille silences, la promenade les pieds nus dans les alphas, les dessins tracés avec les doigts sur le sable mouillé…
    courir en liberté, sentir l’énergie vous porter, l’esprit libre de tout accepté… baisers du soir

  44. le souffle et la paille

    immobilité et propulsion
    doute de l’existence
    à la surface de l’eau
    des insectes s’agitent

    soupçon de mouvement
    silence impersceptible
    effleurement diaphane
    absence d’effluves

    d’une paille légère
    un souffle insoupçonné
    fait germer quelques graines
    qui éclatent sur l’eau

  45. >Sven:
    Ne te laisse pas influencer par ce que j’ai répondu à Raphaëlle. Je voulais juste lui dire que j’avais par la force des choses, réduit temporairement mes commentaires sur presque tous les blogs. Mais il n’est pas du tout question pour moi de ne pas vous répondre. Que cette petite mise au point de ma part ne t’empêche pas d’écrire. Ne laisse pas ce vague à l’âme te pénétrer à nouveau et continue à courir en liberté sur ces rivages. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Bouldegom:
    Décidément, bouldegom, tu m’impressionnes à chaque fois;-) Originalité de ta perception, précision de ton vocabulaire, finesse de tes sensations, j’ai l’impression de voir le tableau s’animer et d’entendre des sons. Cet éclat de graines sur l’eau est un joli feu d’artifice . Bravo à toi, j’aime beaucoup. Tu vas bientôt pouvoir créer tes propres spectacles. Préviens-nous quand le moment sera venu;-)Je t’embrasse.

  46. oui bouldegom, préviens nous, c’est tellement joli, on y est.. MERCI..
    un commentaire sur duo m’a fait repartir en arrière cet aprem, et j’ai lu ce poême magnifique encore…
    Je fais une overdose si délicieuse souvent, et c’est bon……je paille et sirote et flotte. Merci à tous, et encore à Ossiane si généreuse…

  47. Lentement je marchais
    lacéré par le vent…

    L’esprit plein et torturé
    le coeur vide et saturé
    les yeux clos et résignés,
    insignifiante douleur
    vague à l’âme, torpeur,

    l’aquarelle des sentiments
    le mélange des couleurs
    nacre des vents sur la mer
    les nuages passent bas
    et les rêves aussi …

    le paysage se fond
    au loin vers l’horizon
    sur la plage délavée
    il n’y a plus que le vent
    pour me traverser…

  48. énième tentative

    fanfreluches de soie
    brise-bise ouvragé
    sous le voile d’organdi
    un air de myosotis

    je souffle sur chaque fil
    que tisse ma voilure
    je laisse s’accrocher
    des étoiles sous-marines

    et vogue ma galère
    sur sa coque de nacre
    le temps est suspendu
    comme sous un parachute

  49. Ossiane :bien venu au club du manque d’inspiration ! Moi je laisse passer l’orage de la création. Annick merci et sven merci pour les infos t’ai envoyer un mail.

    Voila Ossiane, j’ai squatter ton blog pour des petits messages perso ;-)))

    Je t’embrasse

  50. (Email cliquable souhaité)
    Ossiane, Bruno,
    petits problèmes avec Bit Defender, mise à jour s’est désinstallée, insister pour message, a tous tchao… bon dimanche, pour pouvez maintenant pratiquer une activité normale…j’espère…

  51. coucou Ossiane, et tous,
    j avoue pas comprendre les derniers textes. J’ai sans doûte manqué des trucs avec ma déconnection longue.. mail cliquable, message.. et je me sens squatteuse de ton blog, je devrais peut être envoyer message en ext, pour pas abimer le fil de poêmes, excuse moi.. c’est peut être cela le sens des derniers textes..

    qu est ce que c’est joli encore, bouldegom, les mots des grains de soie..

    Bon dimanche, Ossaine, je t’embrasse, excuse encore si j’ai squatté ton blog, mais c’est si fort, et tant envie de dire bravo et remercier la plume posée..

  52. >Sven :
    Sven, tu as bien fait de mettre en mots ce vague à l’âme qui te taraudait hier soir. Tu lui a donné corps avec ce poème émouvant, profond et douloureux. Une peinture poétique dans laquelle se mêlent les sentiments et les embruns de la mer, les rêves et les nuages, l’horizon et toi qui arpentes ce rivage, traversé par le vent. Merci beaucoup pour ce beau lavis de sensations subtiles que tu as bien fait de mettre à jour. J’espère que tu vas un peu mieux aujourd’hui. Dis-moi…

    >bouldegom :
    Une belle énième tentative, plus lègère et insouciante cette fois 😉 Un tissu de soie qui se transforme en voile et bouldegom qui s’y accroche et la dirige. Bouldegom suspendue entre mer et ciel avec sa galère de nacre qui ressemble à un parachute. C’est un peu les sentiments qui nous traversent quand on avance dans la vie. Mais je dois dire que tu ajoutes beaucoup de beauté et de fantaisie à cette évocation suspendue. Merci pour tes belles idées. Je t’embrasse.

    >bruno :
    Merci de ton soutien inspiré 😉 C’est déjà pas mal, tu es en plein orage. Cela signifie que ça bouillonne d’idées. Squatte autant que tu veux. Ce n’est sans doute pas facile de contacter les visiteurs sans blog puisqu’on ne peut pas cliquer sur leur nom pour leur envoyer un email. Je rappelle que j’ai toujours ma solution miracle pour régler ce problème; il suffit de me la demander en privé. Bises à toi, Bruno.

    >Sven :
    Il va falloir que je décode ce deuxième message 😉
    1) Email cliquable souhaité : cela signifie-t-il que tu vas mieux ?
    2) Visiblement, tu as un problème d’anti-virus. Que veux-tu que je fasse pour t’aider?
    3) Tu as beaucoup d’humour 😉 Bon dimanche à toi également.

    >Annick :
    Coucou Annick, ne t’inquiète pas pour les derniers textes; je n’ai pas tout compris non plus;-)) Comme tu l’as vu ci-dessus, j’essaie de décoder 😉 Pas de problème pour les commentaires que tu écris. Fais comme bon te semble. Tu en as mis un certain nombre car tu parles aux autres visiteurs. Ca me parait naturel. Il me semble qu’on avait dit que ce serait une bonne chose d’échanger davantage entre vous, non ? Bises du dimanche.

  53. ah soulagée, parfois mes doigts j’arrive pas à les retenir.. et pourtant je les retiens aussi parfois, car ce sont des sacrés coquins, ces bouts de doigts de moi.Bises en habit du dimanche.

    elle approche la main
    et se sert
    ce doux filet de pêche
    un régal pour les sens

  54. …verS…

    Je suis né dans le souffle d’une larme pure tombée des cotonnades,
    Issue d’où je vais de nouveau soutenue par le chant des parfums
    en corps, pour parfaire le fruit des robes aux multiples floraisons

  55. C’est sûrement l’époque des éclosions des insectes d’eau.

    les libellules sortent de l’eau

    et étendent leurs ailes légères, transparentes et symétiques.

    étonnées de se voir elles-mêmes dans le miroir.

    L’envol est proche.

  56. >Annick:
    Je te laisse pêcher…

    >…:
    Un parfum d’orient, d’exotisme, de tissus chatoyants dans ton poème. Ce petit morceau d’écriture a sans doute quelque chose à voir avec quelque chose de vécu. Merci beauciup pour le souffle de tes mots envoûtants. Bonne soirée.

    >Michel (2):
    Effectivement, Michel, ces enveloppes peuvent faire penser aux ailes de libellules. Ca m’évoque laussi a chrysalide qu’elles abadonnent sur les herbes pour prendre leur premier envol. Le grand connaisseur de la nature que tu es a une nouvelle fois frappé;-) Merci, je t’embrasse.

  57. ossiane,

    dans la note « neige », as-tu vu comme moi, la tête de cheval qui apparaît dans le tableau haïku calligramme?…la pupille en amande fixe…la crinière d’herbes ?…le cheval est bien là, non?…
    le terme « bleui » accompagne la couleur que tu as choisie…

    dans la note « crayons », je vois la noirceur du premier tableau et les traits répétés come des signes à interpréter…le noir, c’est toi qui l’a choisi avant moi, même si j’ai bien noté ta volonté permanente d’équilbre…

    décryptage…je n’ai pas la prétention de décrypter quoi que ce soit pour les autres 🙂
    j’ai vu en même temps que je choisissais le titre en fin de texte, que dans « décryptage », il y a « crypte », ce qui ajoute encore à la sinistrose de mon expression…mais c’est au moins un signe pour moi…

    sinistrose…quoique je trouve que je m’en sors pas mal pour relever la tête imperceptiblement en fin de texte…non?…;-)

    faut il regretter l’expression de la tristesse, du doute, du désespoir, de l’incertitude, du malaise, de l’inquiètude, du mal-être, de la souffrance …
    la poésie ne serait-elle qu’insouciance, rêverie, joie, espérance…?

    au début de mes tentatives d’écriture sur ce blog, j’étais peut-être dans l’enfance de la poésie…en creusant le sujet, il semble inévitable de s’approcher d’eaux plus troubles, d’autant que parfois, tu nous laisses dans tes études, des signes, des espaces, des pistes pour le faire…et que cela peut faire écho à la nécessité d’exprimer des émotions réelles…ce qui permet, peut-être, aux auteurs d’être, dans la vie, de joyeux lurons, des bout-en-train, des enthousiastes invétérés…? 😉

    je lis tous les textes des poètes ou participants à des titres divers, du blog.
    je m’intéresse à toutes les écritures.
    plus que la comparaison, ce qui me passionne…j’allais dire: « ‘c’est la confrontation »… expression pouvant être perçue comme belliqueuse…non…plutôt la co-existence des écritures…
    j’apprends beaucoup de tous et toutes…j’apprends beaucoup de l’écriture de patricio…(il me semble que ce n’est pas un scoop…)
    il y a des écritures qui renvoient à chacun de nous plus ou moins d’échos…et lorsque l’écho nous revient il reprend en renouvelant cars il ajoute , il nuance, il amplifie, il souligne…il enrichit toujours car il n’est pas comme le reflet dans le miroir…

    mes entrées en poésie sont diverses et je ne cherche pas à avoir un style…
    j’adopte pour chaque texte le style, la forme, le vocabulaire qui m’apparaît, intuitivement, renforcer mon expression et, j’espère, la communication de mes émotions, de mes pensées, plus ou moins claires, plus ou moins profondes, plus ou moins précises et…pas toujours immuables…

    j’espère avoir subi de belles influences…

    bonne fin de journée

  58. >bouldegom:
    Très sympa et enrichissant ton commentaire;-)
    Pour « Neige », je n’avais vu que la crinière avec les plumes;-) Tu as raison, il est bien là.
    Bouldegom, tu as bien compris que je te taquinais avec le décryptage;-) Je sais bien que tu ne cherches pas à faire ça. En revanche, j’apprends beaucoup sur ta façon de t’approprier les images, sur ta quête de signes qui vont faire écho avec les joies et les tourments de la vie. Je ne suis forcément très consciente de tout;-) Et je découvre toujours d’autres lectures…
    C’est une très bonne chose que toutes sortes de thèmes soient abordés, qu’ils soient légers ou tristes. Tout comme les écritures différentes qui coexistent sur le blog et que je défends depuis le début. Cette diversité est source d’enrichissement pour tout le monde.J’ai peut-être été un peu maladroite quand j’ai parlé de Patricio. Je n’ai pas voulu dire que tu recherchais son style. J’ai simplement voulu dire que vous êtes assez proches dans votre façon d’exprimer les choses. Il est vrai que ta palette poétique est large. Tu n’hésites pas en emprunter des chemins inexplorés pour le bonheur de tout le monde. C’est ainsi qu’on avance. Tu as subi de belles influences, il n’y a pas de doute. En tout cas, puisque je te suis depuis tes débuts, je peux t’assurer que tu nous fais vibrer et que tu nous surprends chaque jour. Bien à toi, bouldegom et merci pour ce partage d’idées. Il ne faut pas hésiter à discuter de ce que chacun de nous peut ressentir. Je t’embrasse !

  59. Je ressens beaucoup d’émotions chez toi, chez vous, Osseane,
    cela déboule parfois tant de moi en sorties perlées ou riantes,
    et comme l’émotion c’est la vie,
    je te, vous remercie…
    MERCI d’accepter les miennes..qui sont justemoiainsifaite..

  60. Une aigue marine
    Jaspée d’or et d’argent
    Des éclats de jade
    Et de diamants
    C’est la bague fine
    Offerte tendrement
    A la douce eau du lac
    Par le ciel, son amant

  61. installation lacustre

    la nature ne chôme pas
    elle noue inlassablement
    quelques fétus de paille

    la nature persiste à relier
    les rizières de patience
    assemblages surréalistes

    la nature de main de maître
    projette quelques cailloux
    qui font des ronds dans l’eau

    la nature teste la résistance
    aux défis qu’elle nous lance
    elle vérifie la légèreté de l’être

  62. Bouldegom,
    Grâce à toi je suis retournée voir « Neige »et bien sûr, le cheval était là. On ne regarde jamais assez bien!
    Merci…

  63. je suis retournée aussi voir neige, j’avais loupé aussi le cheval, alors ce soir, ce soir, il est à côté de moi, et ensemble ce soir, on va aller faire le tour de la lune, il est paisible blanc, son trot est rassurant, d’abord je mange un peu de foin …et puis je le rejoins….pour une belle nuit emportée par des galops bien doux….

  64. C’est fou le nombre de choses que vous trouvez à dire autour de cette photo;-)

    >Annick:
    On aime bien tes émotions, Annick et il n’y a pas lieu de les cacher ou les refouler;-)

    >Anne-Marie:
    Superbe cadeau que ces reflets de pierres précieuses offerts par le ciel !!Les reflets ont une part importante dans la façon dont on reçoit cette image. Merci pour tes jolis mots. Je t’embrasse.

    >bouldegom:
    Voilà encore quelque chose de beau et d’inattendu. Et au fur et à mesure qu’on se plonge dans la lecture, nous voilà en partance à la fois pour un bain de Chine et de nature très profond et zen. Bref, c’est ma-gni-fi-que!! On rêve à pleins tubes;-) Bises à toi.

  65. un cadre se posa
    au dessus de l’étang
    puis un à un
    chacun
    passa avec son tendre…
    lança une projection
    d’un avenir pastel…
    puis surpris
    tous les deux
    ils regardèrent le cadre
    chanter sa douce flamme…

  66. Tout autour des bouquets
    crus de verts,
    les petites ondulations
    déhanchent leurs gouttelettes,
    qui en bleutés si tendres
    laissent des sillages coquins,
    qui rosissent les douces branches.

  67. >Zineb:
    Bonsoir et bienvenue. Je ne suis pas capable de t’appoter une réponse de botaniste;-) C’est une petite plante des marais qui se refète dans l’eau. Bien à toi.

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