N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour voir le panoramique.
* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Cercles des rêves
L’oiseau se laisse flotter
Au vent de l’onde
* Photo prise sur la plage d’Arromanches.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
j adore
quand le sable est doucement moulé
roulé la main si tendrement
j adore
une mouette
se berce
et puis
s’envole
embrasser… la mer….. horizon
caresser…. la plume… mouette
boire …… l’embrun… poumons
La tentation était trop forte …
Un petit copié collé et migre le texte vers l’ oeil ouvert au panoramique …
« La seiche, à l’ orée des noces d’ au-delà
A dilué en ondes diaphanes
Le penser vivifié des hommes
D’ astres en astres
Elle dillue doucement
Le meilleur de nos coeurs
Passent les saisons
Renaissent les cycles
Sa marmaille en soif de lendemains d’ eaux
Se prépare délicatement
Passent les saisons
Renaissent les cycles
Aux lendemains de sagesse et de mains tendues reconnues »
Bonne nuit à toi, Ossiane…
Quel plaisir pour les yeux
Cette lumiére sur cette plage.
La mer est douce
Le goëlan prend son temps
Pour s’y baigner
Là où la mer fait des cercles
Sur le sable mouillé
Lá où sont déssinées les ondes
Je suis venue mouillé mes pieds
Mais l’oiseau s’est envolé,
Il reviendra demain,
Et moi je serai là
À l’attendre.
Mais demian il reviendra
J’en suis certaine
Et moi
Que j’aime tant la mer
J’embrasse tous les océans!
Ossiane,
Je m’esxcuse de la petite erreur de frappe:
J’en suis certaine…
Il fait bon sur cette plage.
Ondes dansantes dans l’anse de nos soirs
Me bercent s’élargissent s’amortissent
S’entrecroisent dans la courbe de ton bras
Un oiseau blanc se pose
Un oiseau blanc s’élance
Mon rêve s’envole
De rives en dérive
Nos rêves sont-ils de marbre de sable ou de limon
Marée basse de nos nuits
Me poursuivra tout le jour
c’est beau et parfait !
>Annick :
Tu démarres par petites touches 😉 J’aime bien ton troisième poème tout en respirations. Merci et bonne journée !
>Kaïkan :
Tu vas battre amichel sur l’heure de tes promenades nocturnes 😉 Une bonne idée de nous faire partager ta passion pour cet animal 😉 Ca tombe bien puisque tu évoques les ondes et les cycles de la vie. C’est un beau texte; je m’en souviens. Merci Kaïkan, que ces ondes iodées t’apportent la sérénité.
>Cristina :
Je peux te dire que j’ai pris ces photos par une douce journée d’octobre. Les touristes sont partis. Il fait encore assez bon pour se baigner. Ne restent plus que les autochtones et les goélands qui retrouvent l’immensité de l’espace. Merci pour ton joli poème. Je t’embrasse.
>pierre (2) :
Magnifique morceau d’écriture plein de richesse et de douceur. Comme tu as bien réussi à t’envoler en poésie à partir de ces ondes mouvantes, de l’oiseau, du rêve et de la dérive. Tes mots sont paisibles et teintés d’un peu de mélancolie. Tu les égrènes un peu comme la musique des vagues qui accompagnera ta journée. Un grand merci pour la beauté de ta poésie. Je t’embrasse.
>clementpembroke :
Bonjour et bienvenue 😉 Merci beaucoup pour cet avis bien affirmé 😉 Je le prends tel quel avec plaisir. A bientôt peut-être. Bien amicalement.
et tu vois Ossiane, j’aime le valser le troisième……
caresser l embrun horizon…boire la plume poumons…..oui, le tanguer, le murmurer, le vivre en infini… dans la magie de l’instant…
cet aprem, je recopie, je viendrai répondre à tes questions pr ton blog, et relire ts les comments encore une fois d’hier,
il est tellement bien ton blog, et c’est tellement gentil de nous demander notre avis, le mien par exemple si que lui…
comme il y a de magnifiques texte encore, écrits ce week, je suis.. oui, je suis… je suis..
mince avec cette touche majuscule, merci de mettre une virgule à la place du pt d interrogation..je te souhaite la meilleure aprem possible.
Sur les rides du sable ruisselant de larmes
Le ciel serein glisse la caresse d’une aile
c’est fort joli MTO……….c’est si tendre…….
Faire de soi-même un phare :
suivre de soi-même le chemin.
L’ irrésistible pour l’ évocation de la seiche a surtout été la forme d’ avancée de sable sur ta photo panoramique qui immédiatement m’ a inspirée la forme d’ un énorme os de seiche venu de nuit se déposer à flanc d’ eau …
Belle fin de journée à toi, Ossiane …
De l’éternel azur la sereine ironie
Accable, belle indolemment comme les fleurs,
Le poëte impuissant qui maudit son génie
À travers un désert stérile de Douleurs.
Fuyant, les yeux fermés, je le sens qui regarde
Avec l’intensité d’un remords atterrant,
Mon âme vide. Où fuir? Et quelle nuit hagarde
Jeter, lambeaux, jeter sur ce mépris navrant?
Brouillards, montez! Versez vos cendres monotones
Avec de longs haillons de brume dans les cieux
Qui noiera le marais livide des automnes
Et bâtissez un grand plafond silencieux!
Et toi, sors des étangs léthéens et ramasse
En t’en venant la vase et les pâles roseaux,
Cher Ennui, pour boucher d’une main jamais lasse
Les grands trous bleus que font méchamment les oiseaux.
Encor! que sans répit les tristes cheminées
Fument, et que de suie une errante prison
Éteigne dans l’horreur de ses noires traînées
Le soleil se mourant jaunâtre à l’horizon!
– Le Ciel est mort. – Vers toi, j’accours! donne, ô matière,
L’oubli de l’Idéal cruel et du Péché
À ce martyr qui vient partager la litière
Où le bétail heureux des hommes est couché,
Car j’y veux, puisque enfin ma cervelle, vidée
Comme le pot de fard gisant au pied d’un mur,
N’a plus l’art d’attifer la sanglotante idée,
Lugubrement bâiller vers un trépas obscur…
En vain! l’Azur triomphe, et je l’entends qui chante
Dans les cloches. Mon âme, il se fait voix pour plus
Nous faire peur avec sa victoire méchante,
Et du métal vivant sort en bleus angelus!
Il roule par la brume, ancien et traverse
Ta native agonie ainsi qu’un glaive sûr;
Où fuir dans la révolte inutile et perverse?
Je suis hanté. L’Azur! l’Azur! l’Azur! l’Azur!
Stéphane Mallarmé
Un de mes maître à penser .
Suis en panne d’inspiration, rien à voir avec ta photographie , c’est comme cela, chez pas pourquoi ;-))
Je t’embrasse
Merci Annick…
MTO.
O mer en ton immensité
Réserve-nous une plage sereine
Où poser nos rêves
Des mots sur une page
Des pas sur une plage
—————-
De vagues en vagues douces
La mer imprime son poème
Sur la plage de sable fin
Que du bout de ses ailes de neige
Une mouette déchiffre
La ligne d’horizon au lointain
Sépare l’eau du ciel
Mais le bleu les confond
Mêlant au mouvement sans fin
Un élan immobile et profond
L’air vif réveille les rêves oubliés
Le vent en laisse le sel sur les lèvres
Et nos pas en cherchent les traces
Que l’éponge du temps efface
Sur le tableau mouvant de l’estran
Le cœur bat fort dans le silence
Et le chant des premiers matins
Que les flots de la mer murmurent
Et inlassablement répètent
Rythmes anciens et neufs qui apaisent
La sève d’un printemps de vigueur
Dans les os et le sang se répand
Le corps renaît dans la lumière d’or
S’enivrant de l’hydromel des Dieux
Aux fontaines des aubes intimes
Dérive ou au contraire ouverture à la liberté. Enfin la grande porte s’ouvre et il s’envole.
Dérive laisserait suggérer une relative passivité. Bien au contraire l’oiseau par nature sait ce qui est bon pour lui. Au point de voler sur des milliers de kms pour retrouver des lieux familiers chaque année.
Cela dit, l’albatros ne migre pas. ;o)
Tout ça pour ça… ;o)
Magnifique!
il y a un mouvement superbe, que ce soit dans le haïku-calligramme -qui m’évoque irrésistiblement « Jonathan Livingston le goéland » que dans le panorama.
Etant très occupé, j’ai un peu de retard dans mes visites, retard que je compte bien combler rapidement.
Amitiés,
Richard
Sous les suspensions une langue par sa seule présence assoiffée
Chante inlassablement des trilles à la céleste anonyme oreille
Eprise du pouls polyphonique et les yeux bleus des vagues
L’envol des poésies est il le secret mystérieux de l’azur
Où s’inondent des ciels en cages que nos caresses libèrent
Dans des extases d’encres magiques aux rythmes des roulis
…l’onde s’imprime dans l’écume des jours…
…
langue de sable,
étape pour les oiseaux,
léchée par la mer
>MTO :
Belle fusion entre le ciel et ce rivage ridé et larmoyant. L’air, l’eau et la terre ne font plus qu’un. Merci pour la douceur de tes mots. Je t’embrasse.
>MioModus :
Ce vœu n’est pas toujours facile à réaliser 😉 Merci à toi.
>Kaïkan :
J’avais vu la forme mais je n’ai pas osé le dire, je ne sais pas trop pourquoi 🙂 Du pain béni pour toi 😉
>Bruno :
Quel poème ! Ca ne m’étonne pas que ce soit un de tes maîtres. Bonne idée aussi de faire découvrir les écrits de grands poètes. Bien à toi. Bises azurées.
>Pierre (2) :
Ton voeu sera sans doute exaucé 😉 Merci pour ce joli poème. Bises.
>amichel :
Un superbe poème dans lequel les mots et les pas se confondent ! Tu as fait vraiment corps avec tous les éléments 😉 Belle image que le poème de la mer déchiffré par l’oiseau blanc. La fusion de l’eau et du ciel dans le bleu, les traces éphémères des rêves sur le sable, le chant infini des vagues énivrent le corps et l’esprit. Merci beaucoup pour cette belle quête d’infini. Bises dorées.
>UU :
J’ai choisi ce terme car il est un peu ambigu et peut revêtir plusieurs sens. Dans mon esprit, il va avec « se laisser flotter » qui pour moi n’a pas de connotation négative. Les oiseaux savent sans doute ce qu’ils font et où ils vont mais qui me dit qu’ils ne jouent pas avec le vent et se laissent aller au désir de planer un peu comme les humains 😉 Bonne soirée. Je t’embrasse.
>Richard :
Comme toi, j’ai un peu de mal à tout faire. Je ne t’oublie pas et il m’arrive de te visiter sans laisser de traces. J’ai des choses à dire sur tes dernières notes d’ailleurs 😉 Ca ne saurait tarder. Merci pour ton commentaire averti. Bonne soirée !
>… :
Pas facile de prononcer ton nom 😉
A partir du paysage, tu as choisi de mêler les mots de poésie au chant des vagues et à l’azur. Ta façon de décrire cet envol poétique dans le ciel est très imagé et très bien écrit. L’amour des mots et de la mer est-il donc si fort … Merci beaucoup pour cette belle extase d’encre magique 😉 C’est bien trouvé. Je te souhaite une bonne soirée.
>brigetoun :
C’est une bonne idée de mettre en avant cette langue de sable. Oui, beaucoup d’oiseaux sur cette plage ainsi que de petits lacs isolés. Merci pour ce bel haïku. Bises du large avec avis de tempête cette nuit 😉
La corde se détache pendant la nuit et le bâteau part à la dérive,
et puis des rives à l’horizon, il est sauvé,
son regard,son coup de dé rive le petit port tranquille,
le bâteau accoste, fatigué, apaisé, en paix…
La corde se détache pendant la nuit et le bâteau part à la dérive,
et puis des rives à l’horizon, il est sauvé……
son regard,son coup de dé rive le petit port tranquille, le bâteau accoste, fatigué, apaisé, en paix…
miroir aux alouettes
comme un oiseau
croit voir l’azur
dans les miroirs
des migrateurs en vol
se trompent de ciel
imprimant leur élan
dans l’eau de la terre
l’onde de choc
vient jusqu’à nous
portant les palpitations
de leurs coeurs mourants
Rides ou frissons
La peau se creuse d’émotions
Et le temps s’envole
>Annick:
Tu es la première à utiliser ces bateaux et à te laisser dériver ainsi;-) Pas mal les jeux de mots. Bonne soirée à ton port d’attache. Bises.
>bouldegom:
Un poème abrupt et émouvant avec ce piqué mortel vers le sol. Je ne sais s’il y a plusieurs lectures dans ton poème. Je vais le prendre au premier degré. Il y a sans doute du vrai dans ce que tu évoques. Beaucoup de migrateurs ne parviennent pas au bout de leur voyage tant il y a d’embûches à franchir. Merci à toi et bonne nuit.
>Fugitive:
Quel bel haïku; il veut dire tant de choses sur le temps qui passe et la vie qui s’envole. Riche idée d’évoquer la peau. Bonne fin de soirée. Je t’embrasse.
Les vagues effacent les pas
Le sable garde la mémoire des vagues
et le vent ?
Que fait le vent ?
Il souffle mes mots à la dérive !
Catherine
>Catherine:
Merci Catherine pour ce beau poème mélancolique sur les traces éphémères, la mémoire sculptée sur le sable et des mots qui s’envolent au vent comme une bouteille à la mer. J’ai fini par recueillir tes mots là où je suis et je t’en remercie. Je t’embrasse fort.
Larmes perlées d’or,
Tendrement caressées par l’oiseau
Du baiser quand tu dors,
Ebloui par les joyaux
De ton rêve d’une île
Où riment le bleu de tes yeux,
Le sable de tes cils,
L’écume de tes cheveux…
Ossiane,
les mots je les voyais plutôt se reposer, se laisser entraîner. Je n’avais pas pensé à une bouteille à la mer c’est vrai que ça part à la dérive aussi mais ça emporte un SOS.
C’est amusant, de mon côté, c’était plutôt un souffle paisible un peu comme quand on fait la planche dans l’eau et qu’on se laisse aller à la dérive quoi ! ;-))
Démons et merveilles,
Vents et marées,
Au loin, déjà la mer
S’est retirée…
Et toi, comme une algue,
Doucement caressée par le vent,
Sur le sable d’une île,
Tu remues en rêvant…
Mais dans tes yeux entr’ouverts,
Deux petites larmes sont restées,
Démons et merveilles,
Vents et marées,
Deux petites larmes
Pour me noyer…
C’est cette chanson du film « Les visiteurs du soir », que ma mère me chantait quand j’étais petite, que j’ai à mon tour chanté à mon fils, qui a de toute évidence inspiré mon poème de ce soir.
De beaux rêves à tous!
Annemarie
>Anne-Marie:
J’aime beaucoup les poèmes que tu écris à une heure bien tardive;-) Je suppose que tu écris après ta journée de travail. Tu sembles y trouver une respiration.
Le premier poème est lumineux et plein d’amour. Tu utilises de très belles images pour parler de ce corps de femme qu’évoque la mer. C’est très bien trouvé et exprimé.
Je ne me souvenais pas de cette chanson dans le film. Le texte est très beau aussi. De quoi s’endormir en douceur en se laissant flotter comme cette algue. Merci beaucoup Anne-Marie. Tout ceci est magnifique. Je t’embrasse et courage pour demain.
>Catherine:
Ce qui est amusant aussi c’est que depuis le début, cette dérive m’évoque des choses paisibles. Et là, je crois que c’est le vent qui m’a fait partir sur cette voie comme s’il lâchait les mots de la dernière chance;-) Effectivement un SOS. Bises sereines vers toi.
J’aime beaucoup les rides d’eau sur les dunes des plages. Il en ressort une certaine sérénité. Comme à l’habitude Ossiane il y a tant de merveilles au travers de vos yeux…
Viendras-tu enfin calmée
Te reposer près de la côte
Le rivage caressant
Et déposer le sel de tes envies
Vois comme le limon est doux
Sent au bonheur de tes lèvres
La douceur de la grève
Mais tu te dérobes
Il te faut les grands espaces
Les rochers les tempêtes les orages
Pour assouvir tes appétits de fauve
Ah le bonheur de te tenir captive
Un moment
Mais tu te retires
Efface vite les traces de tes pas
A quoi rêves-tu
En tes immensités
La nuit
Bonjour Ossiane,
Je pars à la
Devant moi, le vide,
Equilibre perdu, yeux humides,
Rivages oubliés, virages loupés,
Illusions atteignant ma sensibilité,
Vertiges, peur de l’avenir,
Elle que j’attends à en mourir.
Ossiane, je t’avoue ma déception, tu sais pourquoi. Tel est ton choix.
Ton blog, ton talent sont indéniables.
Belle route !
OLIVIER
Ossiane, je suis perturbée par le poême d’Olivier, si triste…j’ai du mal à suivre..
a t il oublié un mot sur son poême.. » je pars à la.. »
où il part est intime, alors je le serre et le soutient fort…
Viens
donne moi ta main
et suivant les courbes des formes du sable
laissons nos mains se danser doucement
donne moi ta main
et accompagnant le bain de la mouette
retenons là près de nous
donne moi ta main
et appréciant cet instant si fort de beau
savourons nous deux allongés sur la gaufre de sable
Viens
je viens juste de comprendre le » je pars à .. la dérive .. » de Olivier, j’espère qu’il s’agit d’un poême juste écrit…bisous à toi, Olivier…..
les poêmes tristes et forts d’humain qui souffrent m’atteignent tant…
>Claude :
Merci pour votre ou ton regard (je ne sais plus 🙂 Je ne fais que retranscrire ce que je vois et je sens dans mon environnement le plus proche 😉 Ces plages et beaucoup l’ont compris ont beaucoup de choses à exprimer. Amicales pensées.
>Pierre (2) :
Encore un magnifique poème ! Je sens que ce thème de la mer te transporte. Tu en parles comme si tu vivais près d’elle. Tu sembles bien la connaître. La mer avec ses orages, son ressac caressant qui s’enfuit et efface les traces sur son passage. Beaucoup de douceur et de tranquilité dans tes mots. Merci beaucoup pour ta belle plume. Bises au poète de la mer.
>Olivier :
Je te sens malheureux à travers tes mots. Et pourtant ces photos pourraient évoquer la paix de l’âme, l’envie faire le vide, de se laisser bercer par le vent et le chant des vagues sans penser à autre chose,. Tu exprimes avec beaucoup de sensibilité ce vertige qui t’étreint. J’espère que cet état du moment n’est pas dû à ce que tu évoques ci-dessous. Envoie-moi un petit mail pour m’expliquer ce qui t’arrive. Je t’embrasse.
>Annick :
Je n’en sais pas plus que toi sur le moral d’Olivier et je regrette de le voir dans cet état. C’est généreux de lui apporter ton soutien.
C’est ça qu’on appelle publier les bancs ? 🙂
Lignes et pastels, la beauté du regard qui compose, toujours. Amical clin d’oeil.
Qu’il est doux, le soir,
D’ouvrir l’oeil
Et de voir
Les rêves qui s’accueillent,
Se mêlent et se répondent.
La pudeur des uns,
Des autres la faconde,
Le partage est serein.
La poésie
Est un ciel de nuages,
On y choisit
Son chemin, son voyage….
dérive immobile
sur la page étale sans tain
mon esprit part à la dérive
la lampe allumée dessine une île
je pars en voyage immobile
un livre ouvert à la main
mes doigts lissent le grain fin
lentement se frayent un chemin
dans les pages mon regard se perd
je suis comme un radeau sur la mer
pourtant je ne veux rien pour destinée
que glisser au fil de ces lignes
voyager sur les rimes, parmi les signes,
porter par les vents, les courants, les marées
suivre très longtemps encore l’envol d’un oiseau
puis le voir disparaître dans les vagues de mots
jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un point au loin
comme celui, dans le livre, qui suit le mot fin.
Sable chiffonné,
Sable dessiné, sculpté,
Sable frémissant au souffle des vagues,
vagues de sable.
>bonbonze:
Je vois qu’on a de l’humour;-) Bonne nuit.
>argoul:
Amitié chaleureuse vers toi, Argoul et merci de me suivre ainsi. Je t’embrasse.
>Anne-Marie:
Qu’il est doux de te lire Anne-Marie et de te voir exploiter ces images comme tu le fais pour les mettre au service de la poésie. Tu y racontes la vie de L’Oeil Ouvert et de vos voyages. Ca me touche. Bonne nuit, je t’embrasse.
>Sven:
Toujours ces beaux poèmes que tu viens déposer avec générosité. Tu as mis celui-ci sur les deux dernières notes avec pour différence un seul mot « blanche » et « étale ». Y a-t-il une raison particulière? Cette dérive immobile nous entraîne dans un beau voyage calligraphique sur les pages de sable. Par l’intermédiaire de l’oiseau, le regard se fond dans la poésie, le vent des images et les vagues des rimes. Ta FIN est géniale;-) Merci beaucoup pour la musique de tes mots. Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.
>Michel (2):
Je sens que tu accroches bien aux frémissements du sable. Les vagues et le rivage ne font plus qu’un. Ces ondulations et modulations sur le sable sont toujours fascinantes. Merci pour ton joli poème, Michel; je t’embrasse.
Bonjour Ossiane
tout d’abord très touché par les mots d’Olivier sur la dérive du corps et de l’âme, cet abandon de l’envie de vivre quand l’amour de l’autre n’est plus ce que l’on attendait, c’est très humain, très sincère et pas seulement de la poésie, je voudrais ici lui tendre la main.
Quand à mon poème… d’abord, je l’ai écrit, comme la plupart en live, et je me suis trompé de commentaire, il n’a donc pas lieu d’être. En recommençant, j’ai remplacé blanche par étale, car la page blanche est celle de l’écrivain, et moi je suis le lecteur… seulement le lecteur avec son besoin d’espace, d’être transporté ailleurs, de voyager au travers de la lecture, je n’agis pas sur les choses, je suis contemplatif de la nature, je suis la ligne plate,étale de la rencontre entre la mer et le ciel, et le mouvement contrabalancer de l’oiseau, qui vit et vibre avec les mots qui nous emportent comme des vagues jusqu’à la fin du livre.
tendresse, sven
>Sven:
J’efface donc le poème sur la note précédente. Tes choix de mots sont mûrement réfléchis et parfaiteemnt justifiés. On reçoit ces paysages et on les vit de l’intérieur en suivant l’oiseau des yeux. Tendresse également.
Et l’aile liberté
Se glisse lisse
Aux rêves éveillés
>l’oeil vagabond:
J’ai l’impression que ton escapade a rendu ton écriture encore plus légère et fluide que d’habitude;-) Bonne soirée.
flotter,,, deriver ,,,
les yeux verts m interrogeaient
sur l histoire du grain de sable emmene par le vent,,,
et la, difficil de partager
ma sensation du « laisser aller »,
sans perdre la dimension
que le grain de sable unit au vent
est le vent tout entier
flotter au vent de l onde !
voila la nuance que je cherchais
pour illustrer le chemin de l intuition
merci ossiane pour ton haiku
merci de rester connectee
>cokhun:
Pardonne-moi de te commenter si tard. La faute à ce transfert. Ttrès contente de te revoir sur mon rivage;-) Merci beaucoup pour ton évocation sur la dérive. Cette fusion du vent et du sable m’évoque un vent et une mer de sable. Nous sommes en plein désert;-) J’aime bien ces chemins de l’intuition tels que tu les décris. Merci pour ton soutien. Je suis trop attachée à vous tous pour vous laisser tomber. Bonne nuit et à bientôt j’espère!
Je crois qu’il va me falloir beaucoup de temps pour tout admirer. Ces photos de mer sont absolument superbes.. et je n’ai encore jamais vu un blog où les commentaires sont aussi riches en poésie.
Je reviendrai donc
Bonne nuit à vous ainsi qu’à tous les aminautes de ce blogs.
chantal
http://chantalbod.chezblog.com
Comptine à quatre mains, et deux voix :
une maman et sa petite fille -quand elle était encore bien petite- pour se donner des ailes à monter plusieurs volées d’escalier…
La petite : Dans les bras!
La maman : – Dit la petite oie.
La petite : Dans les ailes!
La maman : – Dit l’hirondelle.
La petite : Dans les plumes!
La maman : – Dit la lune.
La petite : Dans les rêves!
La maman : – Murmure la mer
sur la grève.
Le choeur des anges :
« Une mouette bleue
Ouvre ses grands yeux bleus
Sur le lac bleu scintillant
Qui palpite de plumes d’argent! »
>Idelette:
Une jolie petite comptine qui s’adapte très bien à ces photos. Un grand merci à toi.
La petite de cette comptine d’inspiration partagée à deux, un soir en montant les escaliers, est ma fille, maintenant âgée de 12 ans et demi, Isaline.
Le temps où elle tendait ses petites mains vers moi, avec son inimitable « dans les bras ! » qui m’émeut toujours est depuis longtemps révolu. Elle se souvient encore de notre comptine.
Ce que j’appelle « le choeur des Anges » pour clore notre évocation à deux elles – ailes de sa demande d’être portée, elle me l’avait soufflé d’un seul trait, dans le ravissement des mots, et j’ignore pourquoi mais elle y tenait au « bleue – bleus – bleu » ! J’ai juste suggéré « palpitant » ! car oui le langage est palpitant.
Merci, Ossiane, ici est aussi un partage, de mots – mots qui se voient comme des images, et d’images – images qui se lisent comme des mots, à tire d’elles et d’ils, d’îles et d’ailes…
>Idelette:
Prénoms peu courants dans la famille;-) Tu aimes aussi les jeux de mots et de sens;-) Je connais une visiteuse fidèle qui te ressemble un peu. Tu vas sûrement la rencontrer bientôt ici. Bonne fin de soirée. Amitié.