Dérive

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour voir le panoramique.
Plage d'Arromanches.

Dérive

Dérive

Dérive

Cercles des rêves, l'oiseau se laisse flotter au vent de l'onde.

* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Cercles des rêves
L’oiseau se laisse flotter
Au vent de l’onde

* Photo prise sur la plage d’Arromanches.

59 réflexions sur « Dérive »

  1. La tentation était trop forte …
    Un petit copié collé et migre le texte vers l’ oeil ouvert au panoramique …
    « La seiche, à l’ orée des noces d’ au-delà
    A dilué en ondes diaphanes
    Le penser vivifié des hommes
    D’ astres en astres
    Elle dillue doucement
    Le meilleur de nos coeurs
    Passent les saisons
    Renaissent les cycles
    Sa marmaille en soif de lendemains d’ eaux
    Se prépare délicatement
    Passent les saisons
    Renaissent les cycles
    Aux lendemains de sagesse et de mains tendues reconnues »
    Bonne nuit à toi, Ossiane…

  2. Quel plaisir pour les yeux
    Cette lumiére sur cette plage.
    La mer est douce
    Le goëlan prend son temps
    Pour s’y baigner
    Là où la mer fait des cercles
    Sur le sable mouillé
    Lá où sont déssinées les ondes
    Je suis venue mouillé mes pieds
    Mais l’oiseau s’est envolé,
    Il reviendra demain,
    Et moi je serai là
    À l’attendre.
    Mais demian il reviendra
    J’en suis certaine
    Et moi
    Que j’aime tant la mer
    J’embrasse tous les océans!

  3. Ossiane,

    Je m’esxcuse de la petite erreur de frappe:

    J’en suis certaine…

    Il fait bon sur cette plage.

  4. Ondes dansantes dans l’anse de nos soirs
    Me bercent s’élargissent s’amortissent
    S’entrecroisent dans la courbe de ton bras
    Un oiseau blanc se pose
    Un oiseau blanc s’élance
    Mon rêve s’envole
    De rives en dérive
    Nos rêves sont-ils de marbre de sable ou de limon
    Marée basse de nos nuits
    Me poursuivra tout le jour

  5. >Annick :
    Tu démarres par petites touches 😉 J’aime bien ton troisième poème tout en respirations. Merci et bonne journée !

    >Kaïkan :
    Tu vas battre amichel sur l’heure de tes promenades nocturnes 😉 Une bonne idée de nous faire partager ta passion pour cet animal 😉 Ca tombe bien puisque tu évoques les ondes et les cycles de la vie. C’est un beau texte; je m’en souviens. Merci Kaïkan, que ces ondes iodées t’apportent la sérénité.

    >Cristina :
    Je peux te dire que j’ai pris ces photos par une douce journée d’octobre. Les touristes sont partis. Il fait encore assez bon pour se baigner. Ne restent plus que les autochtones et les goélands qui retrouvent l’immensité de l’espace. Merci pour ton joli poème. Je t’embrasse.

    >pierre (2) :
    Magnifique morceau d’écriture plein de richesse et de douceur. Comme tu as bien réussi à t’envoler en poésie à partir de ces ondes mouvantes, de l’oiseau, du rêve et de la dérive. Tes mots sont paisibles et teintés d’un peu de mélancolie. Tu les égrènes un peu comme la musique des vagues qui accompagnera ta journée. Un grand merci pour la beauté de ta poésie. Je t’embrasse.

    >clementpembroke :
    Bonjour et bienvenue 😉 Merci beaucoup pour cet avis bien affirmé 😉 Je le prends tel quel avec plaisir. A bientôt peut-être. Bien amicalement.

  6. et tu vois Ossiane, j’aime le valser le troisième……
    caresser l embrun horizon…boire la plume poumons…..oui, le tanguer, le murmurer, le vivre en infini… dans la magie de l’instant…

    cet aprem, je recopie, je viendrai répondre à tes questions pr ton blog, et relire ts les comments encore une fois d’hier,
    il est tellement bien ton blog, et c’est tellement gentil de nous demander notre avis, le mien par exemple si que lui…

    comme il y a de magnifiques texte encore, écrits ce week, je suis.. oui, je suis… je suis..

  7. mince avec cette touche majuscule, merci de mettre une virgule à la place du pt d interrogation..je te souhaite la meilleure aprem possible.

  8. L’ irrésistible pour l’ évocation de la seiche a surtout été la forme d’ avancée de sable sur ta photo panoramique qui immédiatement m’ a inspirée la forme d’ un énorme os de seiche venu de nuit se déposer à flanc d’ eau …
    Belle fin de journée à toi, Ossiane …

  9. De l’éternel azur la sereine ironie
    Accable, belle indolemment comme les fleurs,
    Le poëte impuissant qui maudit son génie
    À travers un désert stérile de Douleurs.

    Fuyant, les yeux fermés, je le sens qui regarde
    Avec l’intensité d’un remords atterrant,
    Mon âme vide. Où fuir? Et quelle nuit hagarde
    Jeter, lambeaux, jeter sur ce mépris navrant?

    Brouillards, montez! Versez vos cendres monotones
    Avec de longs haillons de brume dans les cieux
    Qui noiera le marais livide des automnes
    Et bâtissez un grand plafond silencieux!

    Et toi, sors des étangs léthéens et ramasse
    En t’en venant la vase et les pâles roseaux,
    Cher Ennui, pour boucher d’une main jamais lasse
    Les grands trous bleus que font méchamment les oiseaux.

    Encor! que sans répit les tristes cheminées
    Fument, et que de suie une errante prison
    Éteigne dans l’horreur de ses noires traînées
    Le soleil se mourant jaunâtre à l’horizon!

    – Le Ciel est mort. – Vers toi, j’accours! donne, ô matière,
    L’oubli de l’Idéal cruel et du Péché
    À ce martyr qui vient partager la litière
    Où le bétail heureux des hommes est couché,

    Car j’y veux, puisque enfin ma cervelle, vidée
    Comme le pot de fard gisant au pied d’un mur,
    N’a plus l’art d’attifer la sanglotante idée,
    Lugubrement bâiller vers un trépas obscur…

    En vain! l’Azur triomphe, et je l’entends qui chante
    Dans les cloches. Mon âme, il se fait voix pour plus
    Nous faire peur avec sa victoire méchante,
    Et du métal vivant sort en bleus angelus!

    Il roule par la brume, ancien et traverse
    Ta native agonie ainsi qu’un glaive sûr;
    Où fuir dans la révolte inutile et perverse?
    Je suis hanté. L’Azur! l’Azur! l’Azur! l’Azur!

    Stéphane Mallarmé

    Un de mes maître à penser .
    Suis en panne d’inspiration, rien à voir avec ta photographie , c’est comme cela, chez pas pourquoi ;-))

    Je t’embrasse

  10. Des mots sur une page
    Des pas sur une plage
    —————-

    De vagues en vagues douces
    La mer imprime son poème
    Sur la plage de sable fin
    Que du bout de ses ailes de neige
    Une mouette déchiffre

    La ligne d’horizon au lointain
    Sépare l’eau du ciel
    Mais le bleu les confond
    Mêlant au mouvement sans fin
    Un élan immobile et profond

    L’air vif réveille les rêves oubliés
    Le vent en laisse le sel sur les lèvres
    Et nos pas en cherchent les traces
    Que l’éponge du temps efface
    Sur le tableau mouvant de l’estran

    Le cœur bat fort dans le silence
    Et le chant des premiers matins
    Que les flots de la mer murmurent
    Et inlassablement répètent
    Rythmes anciens et neufs qui apaisent

    La sève d’un printemps de vigueur
    Dans les os et le sang se répand
    Le corps renaît dans la lumière d’or
    S’enivrant de l’hydromel des Dieux
    Aux fontaines des aubes intimes

  11. Dérive ou au contraire ouverture à la liberté. Enfin la grande porte s’ouvre et il s’envole.

    Dérive laisserait suggérer une relative passivité. Bien au contraire l’oiseau par nature sait ce qui est bon pour lui. Au point de voler sur des milliers de kms pour retrouver des lieux familiers chaque année.

    Cela dit, l’albatros ne migre pas. ;o)

    Tout ça pour ça… ;o)

  12. Magnifique!

    il y a un mouvement superbe, que ce soit dans le haïku-calligramme -qui m’évoque irrésistiblement « Jonathan Livingston le goéland » que dans le panorama.

    Etant très occupé, j’ai un peu de retard dans mes visites, retard que je compte bien combler rapidement.

    Amitiés,
    Richard

  13. Sous les suspensions une langue par sa seule présence assoiffée
    Chante inlassablement des trilles à la céleste anonyme oreille
    Eprise du pouls polyphonique et les yeux bleus des vagues

    L’envol des poésies est il le secret mystérieux de l’azur
    Où s’inondent des ciels en cages que nos caresses libèrent
    Dans des extases d’encres magiques aux rythmes des roulis

    …l’onde s’imprime dans l’écume des jours…

  14. >MTO :
    Belle fusion entre le ciel et ce rivage ridé et larmoyant. L’air, l’eau et la terre ne font plus qu’un. Merci pour la douceur de tes mots. Je t’embrasse.

    >MioModus :
    Ce vœu n’est pas toujours facile à réaliser 😉 Merci à toi.

    >Kaïkan :
    J’avais vu la forme mais je n’ai pas osé le dire, je ne sais pas trop pourquoi 🙂 Du pain béni pour toi 😉

    >Bruno :
    Quel poème ! Ca ne m’étonne pas que ce soit un de tes maîtres. Bonne idée aussi de faire découvrir les écrits de grands poètes. Bien à toi. Bises azurées.

    >Pierre (2) :
    Ton voeu sera sans doute exaucé 😉 Merci pour ce joli poème. Bises.

    >amichel :
    Un superbe poème dans lequel les mots et les pas se confondent ! Tu as fait vraiment corps avec tous les éléments 😉 Belle image que le poème de la mer déchiffré par l’oiseau blanc. La fusion de l’eau et du ciel dans le bleu, les traces éphémères des rêves sur le sable, le chant infini des vagues énivrent le corps et l’esprit. Merci beaucoup pour cette belle quête d’infini. Bises dorées.

    >UU :
    J’ai choisi ce terme car il est un peu ambigu et peut revêtir plusieurs sens. Dans mon esprit, il va avec « se laisser flotter » qui pour moi n’a pas de connotation négative. Les oiseaux savent sans doute ce qu’ils font et où ils vont mais qui me dit qu’ils ne jouent pas avec le vent et se laissent aller au désir de planer un peu comme les humains 😉 Bonne soirée. Je t’embrasse.

    >Richard :
    Comme toi, j’ai un peu de mal à tout faire. Je ne t’oublie pas et il m’arrive de te visiter sans laisser de traces. J’ai des choses à dire sur tes dernières notes d’ailleurs 😉 Ca ne saurait tarder. Merci pour ton commentaire averti. Bonne soirée !

    >… :
    Pas facile de prononcer ton nom 😉
    A partir du paysage, tu as choisi de mêler les mots de poésie au chant des vagues et à l’azur. Ta façon de décrire cet envol poétique dans le ciel est très imagé et très bien écrit. L’amour des mots et de la mer est-il donc si fort … Merci beaucoup pour cette belle extase d’encre magique 😉 C’est bien trouvé. Je te souhaite une bonne soirée.

    >brigetoun :
    C’est une bonne idée de mettre en avant cette langue de sable. Oui, beaucoup d’oiseaux sur cette plage ainsi que de petits lacs isolés. Merci pour ce bel haïku. Bises du large avec avis de tempête cette nuit 😉

  15. La corde se détache pendant la nuit et le bâteau part à la dérive,
    et puis des rives à l’horizon, il est sauvé,
    son regard,son coup de dé rive le petit port tranquille,
    le bâteau accoste, fatigué, apaisé, en paix…

  16. La corde se détache pendant la nuit et le bâteau part à la dérive,
    et puis des rives à l’horizon, il est sauvé……
    son regard,son coup de dé rive le petit port tranquille, le bâteau accoste, fatigué, apaisé, en paix…

  17. miroir aux alouettes

    comme un oiseau
    croit voir l’azur
    dans les miroirs
    des migrateurs en vol
    se trompent de ciel
    imprimant leur élan
    dans l’eau de la terre
    l’onde de choc
    vient jusqu’à nous
    portant les palpitations
    de leurs coeurs mourants

  18. >Annick:
    Tu es la première à utiliser ces bateaux et à te laisser dériver ainsi;-) Pas mal les jeux de mots. Bonne soirée à ton port d’attache. Bises.

    >bouldegom:
    Un poème abrupt et émouvant avec ce piqué mortel vers le sol. Je ne sais s’il y a plusieurs lectures dans ton poème. Je vais le prendre au premier degré. Il y a sans doute du vrai dans ce que tu évoques. Beaucoup de migrateurs ne parviennent pas au bout de leur voyage tant il y a d’embûches à franchir. Merci à toi et bonne nuit.

    >Fugitive:
    Quel bel haïku; il veut dire tant de choses sur le temps qui passe et la vie qui s’envole. Riche idée d’évoquer la peau. Bonne fin de soirée. Je t’embrasse.

  19. Les vagues effacent les pas
    Le sable garde la mémoire des vagues
    et le vent ?
    Que fait le vent ?
    Il souffle mes mots à la dérive !
    Catherine

  20. >Catherine:
    Merci Catherine pour ce beau poème mélancolique sur les traces éphémères, la mémoire sculptée sur le sable et des mots qui s’envolent au vent comme une bouteille à la mer. J’ai fini par recueillir tes mots là où je suis et je t’en remercie. Je t’embrasse fort.

  21. Larmes perlées d’or,
    Tendrement caressées par l’oiseau
    Du baiser quand tu dors,
    Ebloui par les joyaux
    De ton rêve d’une île
    Où riment le bleu de tes yeux,
    Le sable de tes cils,
    L’écume de tes cheveux…

  22. Ossiane,
    les mots je les voyais plutôt se reposer, se laisser entraîner. Je n’avais pas pensé à une bouteille à la mer c’est vrai que ça part à la dérive aussi mais ça emporte un SOS.
    C’est amusant, de mon côté, c’était plutôt un souffle paisible un peu comme quand on fait la planche dans l’eau et qu’on se laisse aller à la dérive quoi ! ;-))

  23. Démons et merveilles,
    Vents et marées,
    Au loin, déjà la mer
    S’est retirée…
    Et toi, comme une algue,
    Doucement caressée par le vent,
    Sur le sable d’une île,
    Tu remues en rêvant…
    Mais dans tes yeux entr’ouverts,
    Deux petites larmes sont restées,
    Démons et merveilles,
    Vents et marées,
    Deux petites larmes
    Pour me noyer…

    C’est cette chanson du film « Les visiteurs du soir », que ma mère me chantait quand j’étais petite, que j’ai à mon tour chanté à mon fils, qui a de toute évidence inspiré mon poème de ce soir.
    De beaux rêves à tous!
    Annemarie

  24. >Anne-Marie:
    J’aime beaucoup les poèmes que tu écris à une heure bien tardive;-) Je suppose que tu écris après ta journée de travail. Tu sembles y trouver une respiration.
    Le premier poème est lumineux et plein d’amour. Tu utilises de très belles images pour parler de ce corps de femme qu’évoque la mer. C’est très bien trouvé et exprimé.
    Je ne me souvenais pas de cette chanson dans le film. Le texte est très beau aussi. De quoi s’endormir en douceur en se laissant flotter comme cette algue. Merci beaucoup Anne-Marie. Tout ceci est magnifique. Je t’embrasse et courage pour demain.

    >Catherine:
    Ce qui est amusant aussi c’est que depuis le début, cette dérive m’évoque des choses paisibles. Et là, je crois que c’est le vent qui m’a fait partir sur cette voie comme s’il lâchait les mots de la dernière chance;-) Effectivement un SOS. Bises sereines vers toi.

  25. J’aime beaucoup les rides d’eau sur les dunes des plages. Il en ressort une certaine sérénité. Comme à l’habitude Ossiane il y a tant de merveilles au travers de vos yeux…

  26. Viendras-tu enfin calmée
    Te reposer près de la côte
    Le rivage caressant
    Et déposer le sel de tes envies

    Vois comme le limon est doux
    Sent au bonheur de tes lèvres
    La douceur de la grève
    Mais tu te dérobes
    Il te faut les grands espaces
    Les rochers les tempêtes les orages
    Pour assouvir tes appétits de fauve

    Ah le bonheur de te tenir captive
    Un moment
    Mais tu te retires
    Efface vite les traces de tes pas

    A quoi rêves-tu
    En tes immensités
    La nuit

  27. Bonjour Ossiane,

    Je pars à la

    Devant moi, le vide,
    Equilibre perdu, yeux humides,
    Rivages oubliés, virages loupés,
    Illusions atteignant ma sensibilité,
    Vertiges, peur de l’avenir,
    Elle que j’attends à en mourir.

    Ossiane, je t’avoue ma déception, tu sais pourquoi. Tel est ton choix.
    Ton blog, ton talent sont indéniables.
    Belle route !
    OLIVIER

  28. Ossiane, je suis perturbée par le poême d’Olivier, si triste…j’ai du mal à suivre..

    a t il oublié un mot sur son poême..  » je pars à la..  »

    où il part est intime, alors je le serre et le soutient fort…

  29. Viens
    donne moi ta main
    et suivant les courbes des formes du sable
    laissons nos mains se danser doucement
    donne moi ta main
    et accompagnant le bain de la mouette
    retenons là près de nous
    donne moi ta main
    et appréciant cet instant si fort de beau
    savourons nous deux allongés sur la gaufre de sable
    Viens

  30. je viens juste de comprendre le  » je pars à .. la dérive ..  » de Olivier, j’espère qu’il s’agit d’un poême juste écrit…bisous à toi, Olivier…..
    les poêmes tristes et forts d’humain qui souffrent m’atteignent tant…

  31. >Claude :
    Merci pour votre ou ton regard (je ne sais plus 🙂 Je ne fais que retranscrire ce que je vois et je sens dans mon environnement le plus proche 😉 Ces plages et beaucoup l’ont compris ont beaucoup de choses à exprimer. Amicales pensées.

    >Pierre (2) :
    Encore un magnifique poème ! Je sens que ce thème de la mer te transporte. Tu en parles comme si tu vivais près d’elle. Tu sembles bien la connaître. La mer avec ses orages, son ressac caressant qui s’enfuit et efface les traces sur son passage. Beaucoup de douceur et de tranquilité dans tes mots. Merci beaucoup pour ta belle plume. Bises au poète de la mer.

    >Olivier :
    Je te sens malheureux à travers tes mots. Et pourtant ces photos pourraient évoquer la paix de l’âme, l’envie faire le vide, de se laisser bercer par le vent et le chant des vagues sans penser à autre chose,. Tu exprimes avec beaucoup de sensibilité ce vertige qui t’étreint. J’espère que cet état du moment n’est pas dû à ce que tu évoques ci-dessous. Envoie-moi un petit mail pour m’expliquer ce qui t’arrive. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Je n’en sais pas plus que toi sur le moral d’Olivier et je regrette de le voir dans cet état. C’est généreux de lui apporter ton soutien.

  32. Qu’il est doux, le soir,
    D’ouvrir l’oeil
    Et de voir
    Les rêves qui s’accueillent,
    Se mêlent et se répondent.
    La pudeur des uns,
    Des autres la faconde,
    Le partage est serein.
    La poésie
    Est un ciel de nuages,
    On y choisit
    Son chemin, son voyage….

  33. dérive immobile

    sur la page étale sans tain
    mon esprit part à la dérive

    la lampe allumée dessine une île
    je pars en voyage immobile
    un livre ouvert à la main

    mes doigts lissent le grain fin
    lentement se frayent un chemin
    dans les pages mon regard se perd
    je suis comme un radeau sur la mer

    pourtant je ne veux rien pour destinée
    que glisser au fil de ces lignes
    voyager sur les rimes, parmi les signes,
    porter par les vents, les courants, les marées

    suivre très longtemps encore l’envol d’un oiseau
    puis le voir disparaître dans les vagues de mots
    jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un point au loin
    comme celui, dans le livre, qui suit le mot fin.

  34. >bonbonze:
    Je vois qu’on a de l’humour;-) Bonne nuit.

    >argoul:
    Amitié chaleureuse vers toi, Argoul et merci de me suivre ainsi. Je t’embrasse.

    >Anne-Marie:
    Qu’il est doux de te lire Anne-Marie et de te voir exploiter ces images comme tu le fais pour les mettre au service de la poésie. Tu y racontes la vie de L’Oeil Ouvert et de vos voyages. Ca me touche. Bonne nuit, je t’embrasse.

    >Sven:
    Toujours ces beaux poèmes que tu viens déposer avec générosité. Tu as mis celui-ci sur les deux dernières notes avec pour différence un seul mot « blanche » et « étale ». Y a-t-il une raison particulière? Cette dérive immobile nous entraîne dans un beau voyage calligraphique sur les pages de sable. Par l’intermédiaire de l’oiseau, le regard se fond dans la poésie, le vent des images et les vagues des rimes. Ta FIN est géniale;-) Merci beaucoup pour la musique de tes mots. Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.

    >Michel (2):
    Je sens que tu accroches bien aux frémissements du sable. Les vagues et le rivage ne font plus qu’un. Ces ondulations et modulations sur le sable sont toujours fascinantes. Merci pour ton joli poème, Michel; je t’embrasse.

  35. Bonjour Ossiane
    tout d’abord très touché par les mots d’Olivier sur la dérive du corps et de l’âme, cet abandon de l’envie de vivre quand l’amour de l’autre n’est plus ce que l’on attendait, c’est très humain, très sincère et pas seulement de la poésie, je voudrais ici lui tendre la main.
    Quand à mon poème… d’abord, je l’ai écrit, comme la plupart en live, et je me suis trompé de commentaire, il n’a donc pas lieu d’être. En recommençant, j’ai remplacé blanche par étale, car la page blanche est celle de l’écrivain, et moi je suis le lecteur… seulement le lecteur avec son besoin d’espace, d’être transporté ailleurs, de voyager au travers de la lecture, je n’agis pas sur les choses, je suis contemplatif de la nature, je suis la ligne plate,étale de la rencontre entre la mer et le ciel, et le mouvement contrabalancer de l’oiseau, qui vit et vibre avec les mots qui nous emportent comme des vagues jusqu’à la fin du livre.
    tendresse, sven

  36. >Sven:
    J’efface donc le poème sur la note précédente. Tes choix de mots sont mûrement réfléchis et parfaiteemnt justifiés. On reçoit ces paysages et on les vit de l’intérieur en suivant l’oiseau des yeux. Tendresse également.

  37. >l’oeil vagabond:
    J’ai l’impression que ton escapade a rendu ton écriture encore plus légère et fluide que d’habitude;-) Bonne soirée.

  38. flotter,,, deriver ,,,

    les yeux verts m interrogeaient
    sur l histoire du grain de sable emmene par le vent,,,

    et la, difficil de partager
    ma sensation du « laisser aller »,
    sans perdre la dimension
    que le grain de sable unit au vent
    est le vent tout entier

    flotter au vent de l onde !
    voila la nuance que je cherchais
    pour illustrer le chemin de l intuition

    merci ossiane pour ton haiku
    merci de rester connectee

  39. >cokhun:
    Pardonne-moi de te commenter si tard. La faute à ce transfert. Ttrès contente de te revoir sur mon rivage;-) Merci beaucoup pour ton évocation sur la dérive. Cette fusion du vent et du sable m’évoque un vent et une mer de sable. Nous sommes en plein désert;-) J’aime bien ces chemins de l’intuition tels que tu les décris. Merci pour ton soutien. Je suis trop attachée à vous tous pour vous laisser tomber. Bonne nuit et à bientôt j’espère!

  40. Je crois qu’il va me falloir beaucoup de temps pour tout admirer. Ces photos de mer sont absolument superbes.. et je n’ai encore jamais vu un blog où les commentaires sont aussi riches en poésie.
    Je reviendrai donc
    Bonne nuit à vous ainsi qu’à tous les aminautes de ce blogs.
    chantal
    http://chantalbod.chezblog.com

  41. Comptine à quatre mains, et deux voix :
    une maman et sa petite fille -quand elle était encore bien petite- pour se donner des ailes à monter plusieurs volées d’escalier…

    La petite : Dans les bras!

    La maman : – Dit la petite oie.

    La petite : Dans les ailes!

    La maman : – Dit l’hirondelle.

    La petite : Dans les plumes!

    La maman : – Dit la lune.

    La petite : Dans les rêves!

    La maman : – Murmure la mer
    sur la grève.

    Le choeur des anges :

    « Une mouette bleue
    Ouvre ses grands yeux bleus
    Sur le lac bleu scintillant
    Qui palpite de plumes d’argent! »

  42. La petite de cette comptine d’inspiration partagée à deux, un soir en montant les escaliers, est ma fille, maintenant âgée de 12 ans et demi, Isaline.
    Le temps où elle tendait ses petites mains vers moi, avec son inimitable « dans les bras ! » qui m’émeut toujours est depuis longtemps révolu. Elle se souvient encore de notre comptine.
    Ce que j’appelle « le choeur des Anges » pour clore notre évocation à deux elles – ailes de sa demande d’être portée, elle me l’avait soufflé d’un seul trait, dans le ravissement des mots, et j’ignore pourquoi mais elle y tenait au « bleue – bleus – bleu » ! J’ai juste suggéré « palpitant » ! car oui le langage est palpitant.

    Merci, Ossiane, ici est aussi un partage, de mots – mots qui se voient comme des images, et d’images – images qui se lisent comme des mots, à tire d’elles et d’ils, d’îles et d’ailes…

  43. >Idelette:
    Prénoms peu courants dans la famille;-) Tu aimes aussi les jeux de mots et de sens;-) Je connais une visiteuse fidèle qui te ressemble un peu. Tu vas sûrement la rencontrer bientôt ici. Bonne fin de soirée. Amitié.

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