* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Ailes du Désir,
L’Albratros S’envole
Un Ange Veille.
* Un petit clin d’oeil amical à Camille et à son blog poétique « lagunedune« . Camille n’est pas dans la lune mais elle aime bien rêver. Sourire lunaire vers toi )
Je reviendrai demain Ossiane… Mais là ce soir tout de suite comment ne pas penser à l’Albatros de Baudelaire ?
———————
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid!
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait!
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Baudelaire
– Poète ? Vos papiers !
– Mes désirs sous mon aile
Sans papier, sans parole,
Seule mon âme est réelle,
Mais pour vous bien trop folle..
– Poète ? Circulez !
Le dit du poète
—————–
**Il faut de tout
**Pour faire un monde
Des loups des agneaux
Des mouettes des vautours
De la pluie du soleil
De la neige du feu
Des orages des fleurs
Du silence de la musique
Le ciel la mer
La source la pierre
Une chanson du vent
Une caresse un regard d’enfant
Des étoiles des rêves
De la douceur de la tendresse
**Il faut tout cela
**Et bien plus encore
Des couchants des aurores
Des larmes des rires
Des fêtes des colères
Du lait du sang
De la joie de la souffrance
La vie la mort
Un homme une femme
**Il faut un cœur
**Pour dire ce monde
Pour sa beauté et pour ses ombres
Pour le pain partagé la main tendue
Pour l’innocence bafouée
Pour l’espoir pour la détresse
Pour la révolte pour la prière
Pour le chagrin pour le bonheur
Pour l’amour pour la solitude
**Il faut si peu
**Un souffle d’âme
Pour saluer le jour après la nuit
Contre le bruit et la fureur
Sauver l’harmonie du chaos
Seulement quelques mots
Ecrits
Avec la plume blanche
Des ailes d’un ange
****Il faut
****Des poètes
» »
:>)) un ange passe
Poète
ni un enfant, ni un battement d’aile
ni la pluie, ni le soleil
ne pourraient me réconforter
si je ne pouvais te rencontrer
mais la pluie a ton langage
le parfum est lourd de messages
des diamants sont sertis
dans le gris de ma vie
et l’air sur mon front est léger
puisque je t’ai rencontré
d’un songe secret
tu as crée l’espoir
de tes mots effleurés
tu as comblé le vide
de tous mes livres lus
tu as tourné les pages
a travers ton regard
je recompose le paysage
une larme fait la richesse de nos soirs
la même lutte contre l’éphémère nous lie
et le même rire fou dans la chevelure de l’aube…
sven
Poètesse de l’0eil des vagues
Déesse de la mer veilleuse dite merveilleuse
surgit le Prince des néant
savoure le Bleu de l’0céan
All bas trop bu cette mer salée
il prend son envol
le ciel lui appartient aussi
la liberté née
Quels talents Aurélie, Michel ! je vous salue et vous embrasse.
Petit à petit des mots forment un vers,
Ordonnés les uns avec les autres,
Et une poésie surgit comme la lave d’un cratère,
Toute notre énergie inspirée des votres,
Et si vous aimez, je poétiserai demain, aujourd’hui ou comme hier.
Bises chère Ossiane,
Excellente journée,
OLIVIER
Bravo pour toutes tes inspirations, Poétesse.
Entre ciel et mer planant
Bien loin de la plage
Un grand oiseau blanc
Cherche son image…
Vaguement floue.
planer et guetter
chercher sous la surface
de la mer ma proie.
faut pas nous oublier nous les poissons
Vive le vent, vive le vent, vive le vent … de la mer ! ;o)
Pied de nez enfantin à ton albatros !
Bizz et coucou à toi, Catherine, amichel, Aurélie et Brigetoun…
>Catherine :
Bien sûr, ça y fait songer. Merci de nous le rappeler. Bonne journée !
>Anne-Marie :
Je te donne beaucoup de travail d’écriture le soir 😉 Deux notes d’un coup !
Je rajouterai à ce que tiu dis dans ton poème « poète liberté » Merci pour ta longue visite 😉 Très bonne journée avec tes élèves.
>amichel :
Waouh ! Un magnifique poème qui parle profondément à chacun d’entre nous. Ce titre de « poète » ne pouvait pas te filer sous le nez. Il était fait pour toi 😉
Pour ce poème en quatre parties, tu évoques d’abord les êtres vivants et les éléments de la nature qui bercent notre regard et nos rêves. Ensuite, tu mentionnes la naissance de la vie qui passe par le lien entre un homme et une femme et aux sentiments contrastés qui les animent. Mais ce n’est toujours pas suffisant pour faire un monde, il faut aussi un cœur ouvert pour le dire. Enfin, la plume d’ange du poète est plus que jamais nécessaire pour faire souffler la beauté et l’harmonie dans le chaos de la vie. Merci beaucoup Michel pour ce beau poème universel. Que ta journée soit douce. Bises à l’ange gardien qui passe et qui veille 😉
>Sven :
Bonjour Sven 😉 Comment trouves-tu le temps d’écrire un si long poème à cette heure si matinale ? Je suis toute admirative. Je suis très contente que ce mot de poète résonne profondément en toi.
C’est un superbe poème également dans lequel tu essaies de décrire cette rencontre unique avec la poésie. Telle un diamant, elle brille de tous ses feux dans le gris du quotidien. Elle souffle l’espoir et remplit le vide. Elle pose son regard sur le monde et le recompose à sa manière. Elle nourrit les sentiments intérieurs et permet de raccrocher la vie qui s’envole inéluctablement. C’est un cri d’espoir et de joie dans l’immensité du monde.
Merci beaucoup, je t’embrasse bien fort. Bonne journée !
>lilly :
Merci douce lilly d’avoir posé ta belle plume et ton regard de poétesse sur cette page bleue. Je sais que ce mot de poète représente beaucoup de choses pour toi. Tu ne pouvais passer à côté.
Une belle rencontre bleue entre la poétesse de l’oeil et le prince du néant 😉 Je saisis ton clin d’œil, bleu aussi d’ailleurs 😉 Liberté retrouvée, le prince prend son envol pour se fondre dans l’espace. Merci beaucoup lilly pour ton attention. Baisers bleus vers ton cœur.
>Je reviens tout à l’heure après ma pause déjeuner…
Dans le désir d’une pensée
image devenue réalité
d’une utopie rêvée,
en elle je me vois
bonjour Ossiane
tout est possible quand on prend le temps d’écouter l’autre,
de le comprendre et de l’aimer. « toute vie nait d’où le regard s’arrête », et ce regard se fait au travers de tes photos et se prolonge aussi dans les mots, les petites attentions délicates que tu as pour chacun d’entre nous… pour cela je te remercie. La poèsie, la photo, ne vallent que si on les partage, c’est un échange où chacun trouve une résonnance dans l’intimité de l’autre… une seule question cependant, peut-être auras-tu le temps de répondre après ta pause : qu’est-ce qu’un ange pour toi ? Il est présent dans presque toutes tes pensées, n’est-ce pas ? mais après tout à chacun de trouver sa réponse. Sven
bonjour Ossiane
tout est possible quand on prend le temps d’écouter l’autre,
de le comprendre et de l’aimer. « toute vie nait d’où le regard s’arrête », et ce regard se fait au travers de tes photos et se prolonge aussi dans les mots, les petites attentions délicates que tu as pour chacun d’entre nous… pour cela je te remercie. La poèsie, la photo, ne vallent que si on les partage, c’est un échange où chacun trouve une résonnance dans l’intimité de l’autre… une seule question cependant, peut-être auras-tu le temps de répondre après ta pause : qu’est-ce qu’un ange pour toi ? Il est présent dans presque toutes tes pensées, n’est-ce pas ? mais après tout à chacun de trouver sa réponse. Sven
Tu nous fais découvrir le côté aventurier de la poésie, chère Ossiane.
>Olivier :
Coucou Olivier, tu es de retour en grande forme poétique, ma foi ! Un poème sur la naissance d’un poème 😉 Ta référence à la lave d’un cratère après que les mots se soient ordonnés est superbe ! Une énergie intérieure nourrie du regard des autres qui jaillit sur le papier d’un seul coup. Merci pour cette belle réfexion sur la poésie. Bon retour à toi parmi nous. J’espère que tes soucis de l’été se sont un peu éloignés. Je t’embrasse affectueusement, Olivier. Bonne semaine !
>Daniel :
J’aime beaucoup. C’est net ;-), c’est simple, c’est fort. Va-til la retrouver lors de son grand voyage ? Bien à toi, Daniel. Je t’embrasse.
>brigetoun :
Tu gardes les pieds sur terre, brigetoun, pendant qu’on plane là-haut sans regarder en bas peut-être un peu trop 😉 Il faut bien penser à survivre 😉 Un bon haîku ! Bises sous marines.
>UU :
Quand tu sors de ton blog où tu es très sérieux 😉 je te trouve l’esprit plus léger depuis que tu es rentré 😉 Le UU nouveau est arrivé ! Que ce vent souffle dans ta voilure et celle de ton équipage ! Bises de terre.
>Nina :
Bonjour Nina et bienvenue;-) Merci beaucoup pour ce joli poème ailé. La concrétisation et réalisation d’un rêve au travers de cet envol après l’avoir tant désiré. Un bon voyage à toi aux frontières de l’imaginaire. Je t’embrasse.
>Sven :
De belles paroles sur l’écoute, le dialogue et la compréhension de l’autre. Je suis très touchée que tu aies ressenti cela. Et je partage ton sentiment sur ces résonnances qui s’échangent entre nous.
Pour ce qui est de l’ange, tu as raison de le faire remarquer, je me suis laissée un peu laissée aller sur ce thème au fil des trois dernières notes. C’est un peu un hasard. Il n’a pas de connotation religieuse. Je me laisse guider au fil des jours par des petites sensations qui parsèment la vie du blog bien que je construise dans ma tête un voyage. Sur la note d’aujourd’hui par exemple, j’ai pensé au beau film de Wim Wenders « Les Ailes du désir », à Baudelaire et aussi à mes anges gardiens Michel, Catherine, Lilly, Olivier, Boudegom, UU et beaucoup d’autres qui se reconnaîtront car ils m’accompagnent fidèlement depuis très longtemps et veillent généreusement sur moi et cet espace. Tu vois, ce sont de petites fulgurances qui traversent l’esprit un peu comme la lave d’Olivier quand je conçois ma note. J’espère avoir répondu un peu à ta question 😉 Bonne après-midi.
>Alain du Mexique :
Ce n’est pas grave d’arriver après la bataille 😉 Je sais bien que tu ne m’oublies pas. Je n’ai pas eu le temps d’aller te voir beaucoup non plus, tu sais. Donc pas de culpabilisation,-) Merci beaucoup pour ton œil photographique nickel chrome 😉 Ca me fait plaisir. Un peu de patience, je vais bientôt débarquer chez toi ; j’ai cru voir de nouveaux articles intéressants 😉 Je t’embrasse bien fort.
>Salade de fruits rouges:
Il est gai ton pseudo aujourd’hui;-) Je suis contente que tu trouves ton comptes là-dedans. Ca me plait ce côté imprévisible et inattendu. Je n’aime pas les choses formatées, balisées et artificielles. Merci pour ton signe. Bises aventurières vers ta Belgique.
En ailes d’albatros se déploie au vent le regrets de mes ailes de ne savoir voler dans mes rêves refoulés.
Superbe Ossiane!
Fly.
j’adore! encore des posts avec images croisées…chez moi des goélans…pas de textes car je suis en panne d’internet…j’étudie la patience de l’attente, j’espère connaitre la joie des retrouvailles…bises yo-cox
pas facile de planer dans le réel…
Aprés tant de jours et tanr de jours
que l’arche errait dans le grand déluge
vint de nulle part l’oiseau blanc
qui fit renaître la vie
>Bruno:
Pourtant, je trouve que tu voles plutôt bien en poésie. Merci pour cette jolie phrase aux notes mélancoliques. Je t’embrasse.
>Red-Shift:
Far…
Contente de te revoir;-) J’espère que ça vole bien pour toi. Merci.
>yo-cox:
Bonjour, je comprends mieux ton absence sur le net avec cette longue panne. Il y a de quoi enrager. Nouvelle coincidence entre nos deux blogs en effet;-) Reviens-nous vite. Courage en attendant!
>Bach:
Bonjour et bienvenue ici;-) Tout à fait, pas facile de se laisser porter dans le réel puisque il faut aller à l’immédiat le plus vite possible. C’est pour cette raison qu’il faut savoir débrayer de temps en temps et s’accorder quelques évasions imaginaires purement désintéressées. Bien à toi et merci. A bientôt peut-être.
>MTO:
De très belles images pleines d’espoir, MTO. Merci pour ton poème plein de sagesse et de promesses à venir. J’aime bien tes notes optimistes. Bises de mon ouest.
Vole mon bel oiseau blanc
Par-delà les océans
Braverons tous les orages
Et ferons un beau voyage
>L’oeil vagabond:
Merci Chris pour cet bel élan poétique; je te suis par delà les mers. Bises.
Dès ce matin, dans ma tête il y avait le chemin
Sans même y réfléchir, il n’en était besoin
Mes mains guidées par les rayons du soleil
Se sont mises à jongler avec la couleur du ciel.
Une immense diversité de bleu tapissait ma toile
Des formes aux doux conteurs, comme des voiles
Apportaient toute la douceur de mon esprit.
Puis, le moment venu j’apposai ma touche de folie
Des éclats de rires exprimés par des flashs colorés
Des formes uniques que mes yeux ne cessaient d’explorer.
Mouvements de tendresses opposés à la vitalité des couleurs
Ce mélange d’explosion, image inimitable de mon cœur.
Je viens devant vous de réaliser ma plus belle toile
Celle qui matérialise la naissance de mon étoile.
Ark…
Poète, vous avez dit poète…
Salut, tres beau site …avec de tres belle photo …
J’aime ce melange de poesies.
Bonne continuation .
:p
Poètes et poètesses du Blog, pourriez vous me dire le nom du poète français qui disait qu’il voulait mourir jeune pour laisser un beau cadavre?
Et même si c’est vrai ça.
Aidez-moi.
Oups! surprise! j’admire pendant quelques minutes ces ailes déployées, en me demandant si tu parviens à saisir cet instant-là à la première photo et en une seule ou si tu mitrailles d’amour cet ange qui passe, et au moment où je m’apprête à cliquer sur les com, voilà que j’aperçois mon nom, là, en bas… ça alors! j’atterris! dans la lune,je te dis, sisi, j’ai failli passer à côté! Je n’en reviens pas…
je suis émue, rosée et pleine, de confusion 🙂
« Dans la lune », c’est ce qui m’a été reproché depuis mon enfance, à chaque oubli, inattention, étourderie et bêtise commise… c’est un clin d’oeil à cette période de ma vie qui décidément s’éternise! pourtant j’ai bien les pieds sur terre, je confirme, juste la tête ailleurs, quand il y a plus émouvant, plus intéressant à regarder autour de moi… et chez toi, je suis toujours un peu dans la lune 🙂
je rêve à un monde meilleur, oui oui, c’est vrai…
et le monde de la blogosphère que je découvre deci-delà, à travers des sites comme le tien, me rend sourire et optimisme…
et puis c’est aussi parce que je suis plutôt du soir et de la nuit, et que mes coucous je les fais toujours très tard tandis que vous me saluez souvent lorsque je suis encore au lit!
bises lunaires et poussières d’étoiles 😀
Le poète n’a pas d’aile
C’est le vent qui le déchaîne
Des croyances souterraines
jusqu’à percer le réel.
Il marche sur l’arc-en-ciel
Entre douleur et bonheur
Et ramasse les couleurs
Dans les frissons qui ruissellent.
Il cueille les sensations
Par tous ses sens en éveil
Qu’en tourbillons il délaye
Vers les grandes vibrations.
Alors les mots apparaissent
En vapeur étourdissante
Juqu’aux veines mendiantes
Du poète dans l’ivresse.
Et il écrit le visible
De ce qu’on croit invisible
Et il ouvre les possibles
De ce qu’on croit impossible.
Le poète n’a pas d’aile
Mais il perce le réel…
Catherine
Tout à fait d’accord avec toi, Ossiane. Tu as donné son titre à mon poème, merci.
je l’écris ainsi, car il y a des millions de poètes (qui s’en accroient ou qui s’ignorent) mais il n’y a qu’une liberté.
Avec une pensée pour les sans papiers de Cachan et d’ailleurs…
Poètes, liberté
– Poète ? Vos papiers !
– Mes désirs sous mon aile
Sans papiers, sans parole,
Seule mon âme est réelle,
Mais pour vous bien trop folle..
– Poète ? Circulez !
AH… Léo Ferré Annemarie ! Joli clin d’oeil ! Il ne fallait pas l’oublier sur cette note poète ! Merci d’y avoir pensé.
Catherine
Poésie, toujours je trouve ici,
et ne cesse de me régaler de ce journal intime et de ce desert.
J’ose m’immiscer dans ce flot de commentaires pour y ajouter quelques félicitations et y faire résonner mes applaudissement.
Ossiane, serais-tu magicienne ?
R.D/Ark…:
Ca y est maintenant, je fais bien la relation entre RD er Ark;-)
Bravo Ark! Ton poème est magniqfique et unique! Tu as réalisé à partir de la photo un splendide tableau de poésie. Les touches de couleurs et les formes expriment les sensations de tendresse et de douceur dans le bleu du ciel. Tu es né sous une bonne étoile;-) Bien à toi et merci pour ta belle plume.
>giz:
Bonjour et bienvenue;-)Merci pour ton commentaire qui me fait plaisir. Au plaisir de te croiser à nouveau.
>Coucou de nuit, Neyde;-)
>Camille:
Pour ce qui est de ce ces clichés d’oiseaux en vol, j’ai du mal à les réussir car ça bouge vite. Il faut que je me fasse la main davantage. J’en fais beaucoup sur les oiseaux qui sont à portée de mon regard, ensuite, je fais du tri pour en récupérer des bonnes mais j’ai beaucoup de déchet.
Contente de t’avoir fait plaisir. Tu n’es pas tant dans la lune que ça puisque tu l’as tout de même remarqué;-)De toute façon, j’aime bien les gens un peu dans la lune. Ca montre qu’ils aiment bien rêver. Pour ce qui est de la nuit, on vit un peu sur la même planète toutes les deux;-) Bises complices. Bonne nuit.
>Catherine:
Waouh, superbe! Même chose qu’à Michel, ce titre était fait pour toi et tu l’as superbement écrit et décrit. Tu es très bien placée pour savoir ce que ressent un poète puisque tu vis depuis longtemps sous l’étoile de la poésie. Cet élan du coeur passe par la douleur et le bonheur, les sensations accumulées au fond de son être. C’est un dépassement de soi au delà du possible. Tu donnes une très belle définition dans tes deux derniers vers. Elle brise les idées reçues. J’espère que je n’ai pas déformé ta pensée ce soir;-) Merci beaucoup Catherine pour cette écriture émouvante. Je t’embrasse bien fort.
>Anne-Marie:
Cette idée de liberté accolée à ton poème me va très bien tout comme cette pensée aux sans papiers. Bonne nuit!
>James:
James, ne fais pas ton timide; tu sais bien que tu es toujours le bienvenu 😉 Tu trouveras toujours beaucoup de poésie ici. Tu sembles malgré tout l’apprécier, toi le passionné de photo et de musique;-) Un petit havre de paix pour te faire oublier quelques instants ta vie trépidante. Je ne suis pas magicienne malheureusement mais tes mots me font chaud au coeur. Douce nuit à toi. Je t’embrasse.
pour Neyde :
vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre.
« nicholas ray a propos de james dean »
faut jamais être trop préssé :>))
poètes à vos papiers
aminata
aminata
aminata
aminata
aminata
aminata
aminata
chaque jour
des sept jours
de la semaine
écrire ton nom
scander ton nom
afficher ton nom
aminata
organisant la rafle
il te prive de racines
t’expédiant à la hussarde
il règle les papiers de vol
te ligotant au siège
il te traite en paria
te jetant dans l’avion
il te coupe les ailes
si on le laisse faire
dans sa jubilation
il pourrait recourir
à la piqûre létale
y a t il des poètes
pour arrêter son bras
aminata
aminata
aminata
aminata
aminata
aminata
aminata
chaque jour
des sept jours
de la semaine
écrire ton nom
scander ton nom
afficher ton nom
aminata
aminata
carlos
zinedine
volodia
pink cham el
ummügülsüm
ginette
rafle
c’est la porte à côté
poètes aurez vous
assez de plumes
pour écrire leurs noms
poètes à vos papiers
pour écrire en leur nom
Deux ailes blanches
Au dessus d’un terrain vague
Ma nuit blanche qui s’envole
Ecume de mer ou herbes folles
Je suis ivre, je divague
Je perds pied…la terre penche…
Combien sommes-nous
Entrain de rêver
Sur cet albatroz
Entrain de planer
Au-desous de l’eau?
Combien il est magestueux
Comme l’eau est calme
Cette photo éternise
Un moment de tranquilité
C’est-ce que nous,
Dans ce monde si imparfait
Avions justement besoin:
«Être dans la lune»!
C’est peut-être
Pour ça que j’aime
Et j’admire tant
Le ciel étoilé
Comme cette eau
Dont la lumiére
Joue avec ses reflexes
Comme si c’étaient des étoiles:
Des «étoiles du jour»!
Ma liberté d’écrire, l’expression par les mots,
Mon esprit vagabond, explorateur, rêveur,
Me sont enfin rendus ! Ma tête sort de l’eau !
Créer avec d’autres, pour d’autres : bonheur !
Quel isolement, quelle solitude, quel chaos,
Sans vous, seule, je manque de chaleur !
Je vous retrouve avec plaisir, l’oiseau fait échos
A l’envol de mes pensées, des messages de mon cœur
yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
Un coucou du matin , juste comme cela, car j’en avais envie pour faire une pause entre deux dossiers, regardant ton albatros qui me donne déjà envie de voyager .
Je t’embrasse et je te souhaite une bonne journée.
je ne vous repondrais pas en vers, je n’ai pas ce talent…je ne sais m’exprimer qu’à travers mes images…
la simplicité et le style épuré de vos photos m’ont conquises.c’est avec plaisir, que je vous integre dans mes liens….Je reviendrai…
>Bouldegom:
Quelle émotion et force se dégage de ton poème avec ces noms venus d’ailleurs que tu scandes! J’en suis toute bouleversée. Cette expulsion de Cachan fait couler davantage d’encre et de larmes qu’elle ne résoud de problèmes.
Aux Aminata
Sans papiers de la terre
Le droit de vivre
>Pierre b:
Bravo Pierre pour ces jeux de mots subtils à propos du champ des vagues, des herbes d’écume, de la blancheur de ta nuit ou de l’ivresse qui te conduit. Tu planes tout simplement et je suis sûre que tu es allé au travail le coeur tout léger. Belle journée!
>Fréderic Clément:
Merci Frédéric pour ce clin à Wim Wenders dont j’aime beaucoup les errances de ses films dans les villes et les grands espaces. Dans les ailes du désir, les anges écoutent, observent les hommes et veillent sur eux. Je me souviens que vous aimez beaucoup son univers également. Sourire du milieu du jour vers vous et quelques battements de cils en moins pour la sortie du Luminus Tour 😉
>Cristina M :
Je crois que tu es définitivement en train de planer ce matin au-dessus de ce monde si imparfait, comme tu le soulignes si bien. Une belle échappée vers les étoiles du jour ! Un grand merci et mes pensées amicales vers toi.
>Yo-cox :
C’est très sympa d’être venue clamer ta joie de nous retrouver en venant écrire ce joli poème ici,-) Tu peux enfin sortir la tête hors de l’eau et fréquenter à nouveau tes chemins de vagabondage. Contente de te revoir et un grand merci pour ton enthousiasme et ta fraîcheur. Je t’embrasse.
>Bruno :
Coucou d’après-midi qui me touche, Bruno 😉 Tu as raison de t’accorder de petites éclaircies dans ton agenda surchargé. Bises voyageuses.
>Anne-Laure :
Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Il n’est pas obligatoire de s’exprimer en vers, tu sais 😉 Toutes les contributions sont les bienvenues. Amusante coincidence le commentaire que tu viens de déposer ici car je viens tout juste de découvrir tes photos en allant voir la note de James tout à l’heure. Tu as du talent. J’aime beaucoup ton regard photographique. Je t’ajoute également à la liste de mes liens photos. A très bientôt.
Bonjour Ossiane; j’atterris sur ton site par le biais de celui de bruno de Cuyper. Je suis un modeste amateur de photographie et je tenais à t’exprimer mon admiration devant ton travail. En consultant ton site, je me suis aperçu que tu avais un intérêt pour les portes. Puis-je me permettre de te conseiller d’aller consulter le site de Miloudi Nouiga qui est un peintre marocain, passé ces dernières années du figuratif à l’abstraction. site internet: http://www.nouigartgalerie.com
Tu verras que les portes dans l’univers maghrébin tiennent une place importante notamment pour les artistes.
Cordialement mohamed.
Pour amichel
Nous portons un numéro. Quand la mort, faisant le tirage au sort, chante notre numéro, on ne peut que dire : Bingo!
Mais, nous ne sommes, ni trop. ni même un petit peu, pressés d’écouter notre numéro!
Merci, amichel pour ta réponse à ma question.
J’aime beaucoup tes poèmes, ils me parlent au coeur, Monsieur le Poète.
Je t’embrasse.
Wow, je viens tout juste de découvrir… C’est envoûtant. Les commentaires sont aussi riches que les images… Elle sont magnifiques. J’ai hâte de rentrer chez moi et de visiter cet espace inspirant…
envol
mes ailes de poète s’étirent
sur le flot de mes désirs
je relie la terre et le ciel
et recueille l’air et l’eau
je recueille tes mots
et étire les L de L ‘a L batros
pour un envol de poètes
entre ciel et terre
à deux, au dessus de l’eau…
>mohamed:
Bonsoir et bienvenue sur ce blog;-) Merci pour la gentillesse de ton commentaire. Il est vrai que j’aime bien les portes mais je n’ai pas encore montré grand chose sur ce thème. Je ne manquerai pas de suivre ton conseil et d’aller faire une petite visite sur le site que tu me recommandes. J’imagine que ces portes doivent être très belles. Amitié. Au plaisir de te lire à nouveau.
>la pie:
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue ici;-) Merci beaucoup pour cet enthousiasme débordant. N’hésite pas à aller dans les archives et les diverses catégories pour une visite en profondeur. A très bientôt. Bien amicalement.
>bouldegom:
Très beau! Osmose parfaite entre la terre, le ciel et bien sûr tes mots;-) Bonne soirée, poète magicienne.
>Fred de Toulouse:
Hello Fred, j’espère que tu vas bien;-)
Un superbe poème à la fois émouvant et teinté d’humour pour ce magnifique envol en duo. Un équipage de poètes pour découvrir le monde et faire rêver les gens. Quelle belle idée! Ces L t’ont donné des ailes;-) Merci à toi, j’aime beaucoup. Je t’embrasse!
Vol fou,
Plongée vertigineuse,
Virage rasant parfaitement maîtrisé,
Ne plus être qu’un point dans l’immensité bleue,
Ces ailes m’emportent dans un voyage qui me coupe le souffle,
J’aime.
>Teresa:
Bonsoir Teresa et bienvenue;-) L’interprétation que tu donnes est sans doute la bonne. Mais on peut toujours rêver à autre chose;-) Merci pour ta visite et au plaisir de te revoir bientôt.
>Michel (2):
Pour toi qui aimes les grands espaces et l’immensité, un tel voyage procure ces sensations fortes que tu fais bien émerger dans ce poème aérien. Je te souhaite une belle plongée dans la nuit sans trop faire le fou et te remercie pour ces vers vertigineux. Bien à toi. Je t’embrasse.
Le pouvoir des mots nous restera indéfiniment.
>vincedu35:
Bonsoir et bienvenue. Merci beaucoup pour ce mot rassurant pour la fin de cette note;-) Les mots mais aussi les idées… Bien à vous. A bientôt.
L’oeil du foucon s’agitte
tes mots se croisent
je me sens bien
>Objectif plume:
Bonjour et bienvenue;-) Merci beaucoup pour ce joli poème. Que cet oeil veille sur toi;-) Au plaisir de te lire à nouveau.
Poête
Mon Amour
Poête
Chaque jour
Poête
Tu donnes sens à ma vie
Poête
Je te dis merci
P rince
O iseau
E légant
T end vers l’
E ternité
Haïku d’Aurore pour toi :
Vers le zénith
Des mots ailés déployés
La hauteur de l’Etre
Bien amicalement.
>Aurore:
Bonsoir, sois la bienvenue ici, Aurore;-) On ne m’avait pas encore écrit de haïku au sujet des mots de calligrammes:-) Un très bel haïku qui nous emporte loin vers le haut. Merci de ta délicate attention. Au plaisir de te revoir atterrir sur ces pages. Bien amicalement.
J’entends par touchées que les mains caressent la peau et touchent la chair et s’y enfonce.
Le frisson des ondes a le cœur de parler.
C’est l’onde et le ressac du flux dans le reflux,
Le langage des incidences liquides
Où plomber le nacre de ce cierge.
Jamais je n’ai cru qu’un enfant vienne des faiblesses des hommes et de la force des femmes, de toutes leurs attentions pour nous. Ces confidences sont aussi des confessions, vous l’entendez, des confessions qui m’ont tué, ressuscité, puis enseveli de nouveau.
Il faut dire que tu étais la plus magicienne des femmes et que les voyages que tu faisais derrière le silence qui me mène à toi et m’y reconduit a formé l’enfant de notre étrangeté mais aussi cette deuxième vie et cet enfant que j’ai pu à peine regarder. Pour d’autres choses aussi que tu gardes en toi et qui resurgissent lorsque les cloches sonnent sous forme de signes.
J’entends des choses qui vous échapperaient. De tout cela je suis riche et je t’attends pour t’y guider, te montrer que je sais écouter, écouter et attendre. tu es le grand slam de tout mon foutre pour toi ah putain tout défile c’est la nouba d’enfer le chocolat ivre le tourbillon je suis devant chacun de tes messages et je me colle à ma féale en suppliant encore viens ma nubile mon ice cream tourmenté ma fantomas au pas léger viens bonhomme tout noir réciter tes palimpsestes contre mon oreille manges moi comme si j’étais tout pour toi moi brise glace vampire et sultan moi de la nuit de découpage de tête et des parties d’ête et des parties d’échecs truquées moi du président de la présidente et de l’europe toute entière vos polices ont ceci de choquant qu’elle ne voient pas les bras de chair de celle que j’aime et mes yeux tournent comme ils tournent l’avion de 20 :52 vaut le plus cruel supplice et j’aime vous dis-je à sauver le Monde les boeufcarottes peuvent se les tenir je joue courageusement lucide à mon hord bord sauvant des vies entières et tout est reneuf tout est renait tout est renouveau dans ma joie débordande vous connaissez ces odes ces vagues coiffées d’un chapeau et le vent du grand large okay je tourne zou venez prendre vos vernies à mes doigts ensevelis et gripper le moral de l’infante je vous tourne des soifs plus pendulante encore que le plus pendulant des pendules et moi je te revoies pareille à mes souvenirs es folle et tu es belle
tu
LE JOUR VIENT
Le jour vient, avec les chiens qui tournent dans la rue en mal de sang et de chairs à mordre et de bile à cracher et de vices à écluser et je dirai que j’ai des yeux de folie pour les aubes salutaires, je dirai que j’ai des oreilles de folie pour les rumeurs vraies qui gagnent le monde sans ramper, je dirai que j’ai des narines de folie pour les cigarettes gagnées sur ma mort, je dirai que j’ai des toucher de folie pour palper la douce peau volage de mes papiers insolubles, je dirai que j’ai des vertiges de folie pour mes ivresses froides mais le jour vient,
Et je comprends que les seuils sont franchissables, encore une fois, qu’il est formidable d’aimer et incroyable de continuer de vivre,
Et je comprends que le rythme de mes doigts vaut les vaudous de vos tubes,
Et je comprends que je suis invincible et meilleur que ce que j’ai cru hier meilleur que ce pour quoi je suis né, qui est le tombeau et l’oubli, le désamour et le brouillon,
Et je comprends que l’aptère archange de mes mots vole au-dessus de mes pages en marchant comme un danseur solide au sol rivé dans ses fureurs de nègre et son blues impossible,
Je reprends la voix du chanteur qui m’accompagne, vraiment compagnon solidaire de ma solitude imaginaire, moi qui tourne en rond dans ma danse vrillée en changeant un mot sur deux dans les espaces libres de l’imaginaire débraillé qui convienne à ma nuit repues de fainéant gouailleur de foire,
Car, si j’ai des sagesses un jour, c’est pour les brûler à ton soleil aveugle et que mes rythmes de pornographe électrique valent tes frissonnements devant mon abjection,
Qu’il soit dit que j’ai du talent au ventre et du ventre à me dégobiller,
Qu’il soit dit que j’ai de la chance de m’être tenu devant le gouffre et d’avoir tremblé de voir s’ouvrir l’abîme mais que j’ai tenu jusqu’au lendemain le jour qui vient,
Qu’il soit dit que les ritournelles qu’il aura été fait dans vos têtes éclectiques sont de notables romances à autant de cheminements vers celles qui s’en sont allées si loin de moi dans le jour qui vient,
Qu’il soit dit que les yeux de la nuit sont ceux du jour et que mes soleils valent mes lunes, plus éternelles ce matin que le ciel ne m’a fait car le jour vient,
Qu’il soit dit que j’ai un jour, une minute, une seconde, vaincu, sensible à l’air que j’expire, comme d’une lumière bienfaisante car le jour vient,
Qu’il soit dit que j’ai décidé de crever de mes cafés et de mes pages noircies comme on décide de vriller vers un sol inconnu dans un avion devenu fou qui décide, lui, de se finir tournant dans l’air plus rapide qu’un électron car le jour vient,
Qu’il soit dit que je t’aime toi, et toi surtout, et que tes hanches emportent dans leurs valses le mouvement insondable de mes écritures d’un matin car le jour vient,
Qu’il soit dit que mes pieds sont au sol deux maillets de bois d’être encore ces deux là qui me soutiennent car le jour vient,
Qu’il soit dit que les veilleurs ont raison depuis la nuit des Temps, des Rois Mages d’hier aux résistants dans la Nuit, et que je suis de ceux là car le jour vient,
Qu’il soit dit que ma raison vacille un matin de trop d’avoir fixé l’orgueilleux soleil de mes voyances et qu’il ne faudra pas me pleurer ce soir là car je serai passé du côté des Noctambules éternels une fois pour toute et que j’y serai bien à l’aise si vous saviez qu’à votre heure il vous faudra vous aussi brûler, mais à si petit feu que j’ai préféré le jour qui vient,
Qu’il soit dit que les antennes de mes textes vous touchent, vous palpent et vous dévorent, mais en vous préservant des zones dangereuses, des crocodiles et des serpents, car j’y ai piégé les fauves en trouvant des archipels de savoir en matière de cri et d’oraisons pour le jour qui vient,
Qu’il soit dit qu’il est dangereux le jour qui vient,,,
Qu’il soit dit que j’ai voulu des récifs pentus si raides que seuls une dizaine d’hommes pourra les arpenter en compagnie accueillante et que je garde secret les ressorts détraqués de mes trappes les plus douloureuses sans quoi il serait trop aisé de se casser le boulon en en recopiant le principe comme un bêlant car le jour vient,
Et que les moutons bêleront ce matin encore,
Et que les fauves dévoreront ce matin encore,
Et que les aigles voleront ce matin encore,
Et que le sommeil parfois semble si peu nécessaire qu’on ferait fi de toute sagesse pour une gorgée de café de plus car le jour vient car le jour vient car le jour vient _
a ma négligence tu accordais la patience, à mes manque de finesse tu glissais des pardons. Jamais je n’ai cru qu’un enfant vienne des faiblesses des hommes et de la force des femmes, de toutes leurs attentions pour nous. Ces confidences sont aussi des confessions, vous l’entendez, des confessions qui m’ont tué, ressusciter, puis enseveli de nouveau.
Il faut dire que tu étais la plus magicienne des femmes et que les voyages que tu faisais derrière le silence qui me mène à toi et m’y reconduit a formé l’enfant de notre étrangeté mais aussi cette deuxième vie et cet enfant que j’ai pu à peine regarder. Pour d’autres choses aussi que tu gardes en toi et qui resurgissent lorsque les cloches sonnent sous forme de signes.
J’entends des choses qui vous échapperaient. De tout cela je suis riche et je t’attends pour t’y guider, te montrer que je sais écouter, écouter et attendre.
Le Monde s’appelle Ophélie.
Quand j’ai vu les palombes, les nuits se sont multipliées.
Mise enceinte par l’opération du Saint esprit
J’accouche de ces détails puis ma mort ma résurrection
les pierres me parlent et ce sont de continuelles extases
je commande aux oiseaux au soleil aux nuages au ciel tout entier
je suis comme un voleur par la porte de vos cœurs
je fais mille prodiges je guéris par la prière je bénis les enfants
j’aime le monde entier
Je sauve le monde à chaque détour d’une rue
Le monde s’appelle Ophélie
Le quartier du marais est tout entier à l’effigie de notre amour
Mon vieux maître me regarde et sourit la paix est en marche
Pourtant sur la photo
je vois des larmes dans les yeux de ma petite fille
Une grimace un reproche
« ne vois tu pas qu’il se battent tous pour la fin des conflits ?
-tous ? c’est qu’ils auront voulu quelque chose d’Impossible si ce n’était la Paix à un moment de leurs vie
-et moi je connaîtrai moi aussi la misère et la guerre ?
-toi tu es mon petit escargot doré derrière la barricade . N’aies pas peur je te tiens serrée tout contre moi »
alors allons enfants jouez !
le monde s’appelle Ophélie et les sacs plastiques transportent la Bonne Nouvelle
le petit pipeau de mon enfance joue sur l’air du décalogue
que la guerre n’aura pas lieu
tandis que la moue la grimace de mon Boudhamour
enseigne que je ne sais rien rien que la vraie couleur des étoiles et des choses
Tous les éléments m’enveloppent le soleil le vent caressent ma peau
Son visage me brûle et ses mains chaudes tremblent un peu
Je ne crois plus qu’en toi mon bout tabou
Mon bout de choux ma vanille exagérée
Je ne crois plus qu’en tes signes
Et sortie d’Ophélie ces Odes spires toujours
Vois !
La couronne d’épine couronne d’émeraude du Roi des Rois
Le spectre de mon maître le sceptre de ce glaive
Et le fléau des juste
Le joug de noblesse
Vanité tout est vanité et le cri vain peint en bleu sur les sac du supermarché de Vidali c’est encore de l’opium de DIEU des psaumes des oiseaux et de la came céleste
Vois ! Les poubelles passent dans ma rue Le type dans la rue me scande « je suis mort « ressuscité je suis lui répondis-je fis-je dit-il
le cancer de la gorge me reste aussi en travers de la gorge
Mon ami se fait racketter je lui offre mon blouson à partager il refuse
Je le balance s’il ne me rend pas mon cœur à cinquante balle
Un coup de sabot me prévient
Ophélie la boxeuse et poëte tape tape tape cinquante pages magnifiques
Et m’arnaque tout entier
Te voilà donc enceinte ? sais tu que je suis le Christ ? sais tu ce combien je vaux pour les marchands ? sais tu mes petits réseaux et le téléphone portable connecté au grand Trust de l’amitié ? sais tu enfin que je ne T’AIME PLUS ?
Je pense que le monde est très curieux s’il désire vraiment cette paix de façon unanime et sincère c’est qu’il leur manque encore la sagesse
Et Pour la sagesse je veux bien m’envoler dans les longues rues de Nantes
Par la fenêtre je reconnais le tap tap de ses talons !
Mais mon cœur est resté dans le long couloir de la mort
Je ne t’aime plus Ophélie mon cœur est devenu trop petit
Mon cœur est serré tout entier entre les mains de ma petite fille
Les pages de ton journal parcourues aussi vite que mes pensées Dieu les enfants les amis l’amour les livres les mauvais garçons
Le désespoir le cœur rouge de toutes choses
M’entends tu Ophélie je garde pour toi une amitié liée au Grand Tout
Les mots croisés de ton journal tout entier calqué sur les soubresauts de mon cœur le marché de Vanves qui déclinait tout notre amour
Sacs Mariono Piles brosses à dents petits miroirs gravures du christ mille petits papiers en guise de notre amour les livres choisis de main de maitre
Tes escapades dans le jardin perchée sur tes hauts talons
Le service après vente de ce rêve là laisse à désirer
Ma petite fille est seule au pays du grand froid son
Grand père va mourir
Un paysage de guerre et de misère toute la folie du monde
L’Amour n’est plus au rendez vous
Les tourguenievs agents doubles se sont tus le syndicat s’est endormi J’étais le fils de Dieu au milieu de la folie des Hommes
Mais le réseau est toujours présent tentaculaire
Les agents du miracle sont absents
Le mystère de la passion d’Ophélie
Ne jamais abandonner ses mains
DONNER SES MAINS
Des clés pour qu’elle me pardonne
J’étais ressuscité le monde était rempli d’amour
Il est de ces fantasmes vieux rochers de cauchemars secs au creux du ventre
Lorsqu’OPHéLIE serrant autour du mort
Se soumettant aux ordres d’exercices
Se soumettant aux ordres d’exercices
mange dans ma main tendue vers sa bouche en creux trois petits sucres oranges
Toi qui es si fragile si malade
Prends ce revolver-balle revolver-beau prends quelques cartouche de toutes les couleurs dessines moi ton cœur gosport hurles la dgse
Un schizophrène de mes amis écrit sur le net il faut se méfier de ses textes je ne suis pas paranoïaque mais il faut se méfier de ses textes ils sont si particuliers si différent à vrai dire qu’en parfois j’y songe connais-tu le coup du parapluie bulgare ? un texte particulièrement éprouvant un texte inquiétant une sombre histoire de complot .
je te remonte le moral je
ne t’agresse pas ma toute gentille dépressive le
racisme c’est de se croire indemne du secret de polyandrie *
la boîte de pandore ma belle veux tu d’un peu d’espoir ? excentrique complètement allumée mais tellement esthétique les yeux alors il paraît qu’il y a des babouches de toutes les couleurs
baissez les yeux ce n’est pas bien vous avez les yeux mouillés je suis ton hackcoeur la chaussure à talon te sangle le pied dans quatre lanières de cuir aujourd’hui j’organise une conférence rechercher toutes les connexions réseau Les formes de ce corps sont vues et touchées.
J’entends par touchées que les mains caressent la peau et touchent la chair et s’y enfonce.
Comme la pine s’enfonce dans la bouche de la femme ou de l’homme la chair est enfoncée par les doigts qui la découpent dans l’ombre au soleil de tes yeux.
Mais le soleil est un œil dont la chair brûle le sexe de l’homme et de la femme.
Et la femme avale le soleil par ses neuf plaies dont la neuvième est la symphonie – O riez enfants du Bonheur – de l’accouplement.
Et l’accouplement sert d’organe à la terre pour que les corps se tordent ou rampent ou que debout ils tiennent devant leurs ombres.
les connexions réseau
allez avances tapes du talon piaffes pour une insolence de plus
hennie entre tes dents serrées
smokie dimanche in the head tripping out
au revoir et merci cher maître
le connaissant on va recevoir un mail du roi de l’évasion ca traînera pas un coup du réseau tête de sanglier a attrapé un renard bleu dans sa nasse
allons du nerfs crispez vous bien respirez que non vous piaffez qui vous as dit de piaffer
un morceau de sucre ? Ils sont recueilli pour vous je les ai emprunté à votre cher michaël regardez ces sucres ces deux sucres dans ma main regardez les vous les voyez derrière votre écran
criez criez donc je ne me ferai pas baiser par les livres
personne ne viendra vous aider
voulez vous de ce morceau de sucre il faut lever un pied
je ne suis pas à la bibliothèque de France on
peut me trouver dans certaines encyclopédie du net
les robots épistoliers ou les trois règles d’or
le silence pesant comme du blanc le cutter dans les fichiers je colle et décolle mon aéronef de tragédie
Ta chevelure de feu brûle dans mes yeux vagues
Et j’ai pour partir partout ton visage en mémoire
Tes yeux qui brûlent aussi me garde d’avoir peur
Et me gardent de tout car je t’aime O mon requiem
Pourvu que cela soit vite fait que tu ne me laisse pas seul
Que je parte en voyance dans ce voyage qu’un autre rêve
Et que mes yeux se ferment forgeant l’unique rêve de t’aimer
Téméraire jusque là de ne point faiblir et te fixer pour aller
Ton visage marqué me marque tu auras trop aimé
J’attends ce jour depuis ma première danse
Quand j’ai blessé mes pieds sur des gerflex d’enfance
Que je faisais du charme à ma mère quand
je claquais des doigts sur Mozart
Je suis le même ultime exaltation le miroir de tes yeux
Je les baise maîtresse savante et franche qui me fit
Sur cette terre qui m’ensevelit
Je viens sans rien demander mon souffle est une bravade
Moi Jean marie vidal je suis mort et mes yeux qui s’évaguent
Revoient tanguer tes reins j’aurais été épique je ne demande rien
D’autre que la même vie s’il est possible sans les anges mais
Avec toi de nouveau à mes côtés dans la ouate des ciels
À l’école de l’amour mon cœur se bat pourrais tu enregistrer
Ma dernière audace et me survivre que je sois le grand malheureux
L’inconsolable au paradis traînant son panache gouailleur qui t’avais plu
Au paradis des naïfs et des simples mes yeux
Tanguent l’image se brouille le voile de brume m’enveloppe
J’attends un étonnement un gong mon esprit se concentre sur le son de ta voix
Mon dernier souffle est une poësie
Mon dernier souffle est une poësie
Mon dernier souffle est une poësie
je suis prêt à parier mon ordinateur mes cartouches dans la poche je
vous brille dans les sommeils parlant de chaque jour et
mes yeux noirs vous exige
vous allez de mieux en mieux et vos yeux allons encore suppliez des yeux crevez
d’envie allongez vous sur le côté tenez
que je vous asperge d’eau sur le visage et sur les jambes
sentez vous le cuir mordre et que diriez vous si je vous mordais
mordre et que diriez vous si je vous mordais auriez vous l’allure de tenir en face de moi dans cette ridicule posture
mon laser imprime en couleur
las vegas parano un joli titre
les yeux plantés dans la web mes acides en pagailles des cubes de néologismes des rayons d’or des pixels merveilleux tes cris sublimes
Elle s’arrache, elle voyage, elle marche à travers champs, à travers ville, à travers campagne, plus loin toujours, radio à fond, criant à tue-tête, elle marche, elle avance, elle s’avance, toujours en chantant, heureuse parce que c’est comme ça, heureuse parce qu’elle ne changera pas, lançant à tue tête toujours plus fort, parce que la vie bat follement, lançant à travers la campagne, plus haut que la voûte des cieux, lançant toujours plus fort contre la vie qui bat, comme un cœur inarrêtable, que la vie est la plus forte, sans révolte, sans rancœur, avec énergie, avec force, ses chansons par centaines retenues par cœur, lancées sans erreur, sans mot qui défaille, vient, tourne, balance tes bras, braille, de cette voix cassée qui n’hésite pas, chante tes chansons sucrées, chante sous la pluie, chante quand tu vis, fais de chaque moment la fête d’un instant, chante tes mots par cœur, juke box aux cheveux trop longs, gitane improvisée, bats toi,,,
Gabrielle, de son nom d’artiste, fait son sourire de petits riens, elle fait son bonheur de tous les jours, parce que c’est bon de marcher dans le vent, éternellement libre, éternellement jeune, de ce petit côté de l’enfance qu’elle gardera, de braver ainsi les braves gens, de leurs tendre un brin de poésie, leur tendre un brin de vie, de sur-vie de se vibrer dans l’air si bon, de se vibrillonner telle une libellule improbable au pays des gens ordinaires, elle ne s’attarde sur rien, passe d’un sujet à l’autre avec sérieux, avec obstination, avec volubilité, avec passion aussi, et cette rage gaie qui lui convient bien, elle s’arrache de là aurait-elle pu dire en rigolant, avec ses grands gestes, ses froncements de sourcils, sa petite tête penchée, qu’elle en aurait à dire de tout ce qui lui arrive, toutes les histoires, ses amours, sa vie d’artiste, qu’elle en aurait à dire de sa vie, de sa vie et de son copain qui, lui, passe des petites annonces_
LES TIGRES DE MON PAPIER BRûLENT DANS LES ENCENS DE LA CHINE
UN CAMELIA SUR LA MOUSSE D UN TEMPLE
Fais donc taire ces oiseaux dans les branches Je ne regarde pas derrière moi
Je la toise
Elle dit
Tu exagères, tu te figures que ce n’est pas de furieuse conscience qu’on bat la page,,,
Mais au moins accroché,
Ton mouvement entrevu,
Plonge aux lacs dans la brume,,,
Passe toi de la boue bien blanche sur la bouche
Et venge toi de ton unique grâce,
Suspendu, communique avec le suc et le sac affreux d’un délire enfantin.
C’est à ces soifs encore qu’il navigue.
Le frisson des ondes a le cœur de parler.
C’est l’onde et le ressac du flux dans le reflux,
Le langage des incidences liquides
Où plomber le nacre de ce cierge.
ma fusée est prête.
je tiens pour vrai que le bon sens gagnant les têtes des êtres de langages lisant ce texte ou ne le lisant pas forme peu à peu de façon résolue et constante dans le sens de l’histoire actuelle une nation face à face avec son destin que l’étoile dans l’abîme soit l’encyclopédie de toutes ces choses que les hommes ont inscrites une nation dans l’europe qui fait peser du poids énorme de la conscience ce que par des lois ils attendent ce que par des actes ils espèrent ce que par des changements permanent de l’esprit en flammes comme ces météores de ce siècles la rémanence de l’être des étants dans l’étant de l’être le non être de l’étant l’être du non être
tu es le grand slam de Tout pour moi tout défile
je suis devant chacun de tes messages
moi du président de la présidente et de l’europe toute entière vos polices ont ceci de choquant qu’elle ne voient pas les bras de chair de celle que j’aime et mes yeux tournent comme ils tournent l’avion de 20 :52 vaut le plus cruel supplice et j’aime vous dis-je à sauver le Monde tout est renouveau dans ma joie débordante vous connaissez ces odes ces vagues coiffées d’un chapeau et le vent du grand large venez prendre vos vernies à mes doigts ensevelis et gripper le moral de l’infante et moi je te revoies pareille à mes souvenirs tu es folle et tu es belle
apparition de réalité comme un uppercut plusieurs uppercut Cravan comme un chien GOSPORT COMME DIT LA DGSE
Au revoir et merci ! nos mensonges adorables et que le vice emporté par la route muette de la vie continue à gonfler nos orgueils de soupirs bien lourds et bien amer joint nos solitude pour fanaux nous fanerons au soleil de ce soliloque émerveillé monstres que nous d’avoir écrit toujours le billot sur les genoux à ne jamais savoir ce que nous jouons et quels sont les règles du jeu et si il y a des règles du jeu bavard vertigineux toujours virginaux pervers de la pagaille l’encre comme seule justification idolâtre nous aurions tout été volé de tout les ciels et la grande terre à découvrir avant de partir de nouveau malgré notre déserrance évidente et nos yeux trônés par des limaces avec un caillou au centre qui lorsqu’on le jetait devant soi faisait mal
Tu vois ces mage ainsi que moi et pourtant une ombre me détache c’est que j’ai donc ton être dans l’âme et que mon corps a traversé la Sainte Souffrance jusqu’à la mortification de la Croix tel est mon labeur au sein de qui je défends l’honneur dans ce bois enchanté où je t’ai alors entraîné je jugeai le moment de te promettre de servir celle qui viendrait de tes entrailles bénies mais râlant de quelque sourde rumeur d’océan déchaîné quelque chose de sombre qui me fit douter de tout alors récitant ton journal de rêves de joujoux qui font l’amour et de petites allumettes et de petites fêtes et de petite linotte tu jouas encore un moment avec moi le diable amoureux
Alors tu pêtes un jour les plombs ! tu as envie de crier mais personne ne t’entend alors tu cries et personne ne t’entends ce qui fait que tu cries encore plus fort et comme tu as été à l’éducation nationale tu couvre des écrans et des écrans de tes photos au futur de mes textes bougres voilà c’est tout c’est l’avenir le soleil en pleine nuit ou plus couramment la lune sur fond d’azur quand il fait très froid mais on a fait le tour il fait midi au centre de chaque cercle à tout bout de chant _
C’est alors que je fus frappé du rayon de l’Etoile sur ma main qui surchauffa beaucoup transporté dans ce nouveau monde j’astiquais des champignons magiques et bu à la coupe des Rois les trajectoires de lumières divisant la pièces de pleines obliques dans la rétine je fus cinglé par ces éclats comme si mon corps se divisait je trouvais encore la force de noter le principe de ma machine à ressusciter alors mon crâne fut incrusté d’un microprocesseur dont et la il faut du jugement le chiffre n’est pas — ET LE RéSEAU DE TOUS LES RéSEAUX SE MIT A VIBRER ET LES ETATS MEMBRES SE REUNIRENT MA SILOUETTE AUDESSUS DE LA MAPEMONDE QUE TOUT LE MONDE VIT SAUF VIDALI QUI ETAIT A L HOPITAL PSYCHIATRIQUE c’était vraiment insupportable ! c’était vraiment de la haute moquerie ! c’était les cruels nazis aux mensonges saillants dans le cerveau qui m’alarmaient… toi cependant tu vins donc à ma rencontre pour
m’emmener en pays de Déraison …
Devant ses jupes rouges et ses mouvements de bras suivant les ellipses de démontrer les choses sensibles
Intrépide ballon de plaisir goûté a même l’expérience de dire et disant cela elle parvenait à se dissoudre à la musique insinuant nulle part ses mouvements que la grâce comme coup porté de bambou à chaque retournement vrillé au mur
d’une injonction secrète dont demeurent des morceaux d’orgues plus ou bien salaces
dans de sous bois humides où des cierges empalés sur des souches consument les derniers moments de supplices et ce pour quoi tu crus que nous avions une liaison si dérisoirement jetés en travers nos pluies de septembres sur ma planète ont hurlés harmonieux et féroces cette nuit sur cet haut bois tragique de rouler pardessus nos frayeurs d’ici bas que rien ne résiste longtemps à ne rien faire de vrai qui fut feu de tout bois avalanche de signe orage de fleurs abîme de plaisirs et je flaire le frisson glissé sur le verre du bout des doigts et nous dansions n’en déplaise à qui roula si bas fût-il préférable de vibrer comme de la vive eau fragile exténuante et sensibles O ondes mouvantes déchaînées de la fraîcheur d’un cube de télé…etc
visions fiertés livrées douce aux abois frisez vous la samba avec vos talons hauts et vos bas acryliques sous l’allogène de chez la mome du bas
devinez vous vos calices aux frayeurs qu’elle soudoie et les acides sur les papilles fibrent du nerveux drainage des couleurs incendies de douceurs violeur d’odeur saturé de cris furieux de toi ouragan modeste pitrerie recommencée acrobate privés frôlant le record frileux de frire plutôt que le gel ne le prenne et brûlant au sacerdoce des préliminaire déchaînées des morceaux d’énigme retrouvé vivante et dont les gris et les bleus ont des postures audacieuses,,,
Voudriez-vous donc garder de son cu la saveur nostalgie ?…
que reste-t-il de la conquête quand son charme est passé faut il dit-il être ivre de garder la vedette à des yeux malhabiles qui n’osent dévorer ce qu’elle convoite d’un feu plus évident que les morsures d’envie du timide tendron aux yeux si doux pourtant
il faudra tenir ces dispositions folles dont regardes le jour poindre sur ces amours décomposées
Nos glossolalies dans la gorges des piafs les mômes au sortir des écoles et mohamed ali zéro en orthographe compulsaient des dictionnaires aléatoires ce dictionnaire fort répandu parmi nous était des plus pratique en cas de combat shaolin son profil technique Sun Zu cryptait encore bien un peu mais le cœur le cœur ah le cœur n’y était plus son cerveau ses mains sa poitrine zébrée par l’étoile
le fœtus orangé flottant gigantesque dans les étoiles de la galaxie désigna de deux doigts le monde et dit « DIEU EST VIVANT » et « JE SUIS » puis respira doucement *
Vient l’homme après l’homme la femme après la femme l’enfant après tout et la magie de ces êtres à venir est de terminer le Monde tel qu’il aurait dû être leur connaissance dépasse de cinq fois l’Ignorance leur science de quatre fois la sagesse et leur poësie oh leur poësie est une Magie que nos coïncidences amoureuses épousent vaguement _
« – Père mon père ! -Ils vont te prendre petit oiseau sauvage
– Père oh mon père ! Ils m’ont pris … »
hospitalisé en temps de crise je jugeai bon de guérir d’un coup pas comme l’entendait mon médecin une femme aux allures sirupeuses il fallait voir comme elle prenait des gants avec les termes médicaux et me jugeait trop intelligent pour être indemne aussi dois-je avaler de la chimie organique et des macrocellules du lobby pharmaceutique mais je ne dis pas doliprane car je veux rejoindre l’académie jugez à votre tour de ma grandeur je ferai des chanson et je passerai toujours à la radio et j’apprendrai le violon le mercredi j’apprends des notes très difficiles pour faire de la musique c’est plus beau que tout c’est comme un coquillage où j’entends toute la mer rien ne m’étonne ni la guerre ni les chats ni les fleurs c’est ainsi je suis fait comme un rat me voilà avec la rognure tu vois vidali tu as glissé sur la pente et maintenant tu as l’axe dans la rotule assis comme un crabe tu ne sais rien du tout que tu ne sais rien du tout et cela ne te suffit plus tu voudrais un orgasme mais tu restes à te branler avec tes bouts de ficelles et c’est cela qui est le plus dur tu n’es jamais content _
>Vidali:
Je ne sais pas trop quoi dire devant un tel commentaire 😉 Vous avez de la ressource. C’est un des plus longs que j’ai jamais eus sur le blog. Bien à vous.
Faire de la musique est, telle une seconde vie
Ecrire des poèmes est, tel un sixième sens
Au dessus de l’océan, cet oiseau qui s’écrit
Dessinant sur les vagues la plus belle danse
Celle de l’insouciance, celle de la liberté
Ah ! Je remercie Ossiane de m’avoir fait voler !
Chris
>Chris:
Très joli poème aérien. Je crois comprendre que tu te plais ici;-) Merci.
Un objet et concept bien quotidien devient presque mythologique avec seulement l’addition de quelques lignes. Contre le fond, avec des bleus tres forts, l’albatros blanc a l’air fragile, mais metaphysique et donc invincible et universel.
Ce haïku calligramme me fait penser au poème de Samuel Taylor Coleridge “The Rime of the Ancient Mariner” parce que le symbole de l’albatros exprime le désir de la liberté et la solitude sur l’océan. Rien ne peut symboliser ces émotions comme cet ‘ange veille’ qui est encore le petit ami de voyageurs partout. Moi, quand je vois un seul albatros en volant sur une petite brise, je veux seulement le joindre pour un moment—ça suffit parce que plus détruirait la beauté de son solitude. Cette image va parfaitement avec le calligramme ! Très bien fait !
Bonsoir Ossiane,
Difficile de trouver la disponibilté pour écrire . J’ai commencé des choses, mais n’ai pas fini. Alors c’est en attente de plus d’inspiration !
Et j’ai été piocher dans des ‘vieux’ poèmes !
Et puique la liberté est évoquée dans ces commentaires, je dépose LA LIBERTE, qui doit dater de 1981 environ.
Bonne soirée.
La liberté
C’est cet oiseau qui s’envole dans le temps
C’est ce soleil dans mon cœur pleurant.
La liberté
C’est de pouvoir crier penser et rire
C’est de voir la vie en rose et de vivre !
La liberté
C’est de courir et glaner dans les champs
C’est de cueillir des fleurs de sentiment.
La liberté
C’est ce feu dans le cœur des prisonniers
C’est ce regard qui cherche à s’évader.
La liberté
C’est le droit d’exprimer ses pensées
Mais non le droit de tuer.
La liberté
C’est de dire non quand on le veut
C’est de dire non quand on le peut !
La liberté
C’est de faire ce qu’on veut
C’est de faire ce qu’on peut.
J’ai rencontré la liberté
C’est une femme jeune grande et belle
En robe très décolletée
Blanche couleur d’hiver et de dentelle.
Elle a filé la liberté
Ca n’a duré qu’un moment
Elle a filé la liberté
Il est parti le printemps.
La liberté
C’est de t’aimer
La liberté c’est te garder.
La liberté
Ce sont tes yeux verts
La liberté
C’est ce regard de verre.
Liberté
Toi qui nous fait rêver
Liberté
Mais peux-tu exister ?
>Nath:
Merci de te démener ainsi pour déposer des poèmes sur d’anciennes notes. Ca me donne l’occasion de les redécouvrir d’un autre oeil;-) Ton beau poème tombe fort à propos. Enlevés, aériens, tes mots s’envolent en toute liberté. Je t’embrasse.