Projecteur

Ruelle

Ombres Chinoises, Théâtre des Illusions, Film en Noir et Blanc.

Ombres Chinoises, Théâtre des Illusions, Film en Noir et Blanc

* Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, haut, centre.

Ombres Chinoises
Théâtre des Illusions
Film en Noir et Blanc.

* Ruelles de Sala Comacina, un petit village de Lombardie au bord du lac de Côme.

49 réflexions sur « Projecteur »

  1. La rue était tranquille
    Et mon âme chantait
    Dans l’attente du rendez vous

    Près de sa porte
    Il ma semblé
    Voir deux ombres enlacées
    A travers les carreaux
    De la fenêtre
    Alors
    Un voile bleu
    A aveuglé mes yeux
    Seul la dure lumière
    D’un lampadaire
    Soleil étourdissant
    De blancheur froide
    A répondu
    Au fond de la ruelle
    En écho
    Au cri de mon cœur
    Poignardé
    Ah ! Cruelle pourquoi
    Pourquoi
    M’as tu abandonné ?
    Quatre saisons passées
    Et déjà oubliés
    Nos serments à la lune
    Et nos baisers au lac
    La lueur du réverbère
    Hurle dans ma tête
    Un appel noir
    Ce soir
    Je m’y pendrai

    La rue était tranquille
    Et mon âme saignait
    Dans la douleur du rendez vous

  2. C’est peutêtre…

    c’est peut-être un trou béant
    béant et infiniment petit

    infinement petit
    ou immensément grand

    c’est peut-être un univers
    ses soleils, ses lunes aussi ses terres

    c’est peut-être un voyage
    dans une autre dimension

    ou bien une illusion
    une ombre sur l’écran

    ou bien un message
    perdu dans l’océan

    dans l’espace et dans le temps…

    c’est peut-être rien
    qu’un fim en noir et blanc…

    c’est peut-être l’espace
    d’un jour, d’une nuit ou d’une vie.

    SVEN

  3. Un sémaphore sur la rive
    Halos bleus ou verts
    Pensée à l’endroit, pensée à l’envers
    J’ai le coeur en dérive…

  4. Il y avait un projecteur
    là-bas, au bout de la ruelle.
    Elle ne pouvait pas l’ignorer
    Il hurlait trop sa lumière
    et ça faisait un cri dans ses yeux.
    Quelle mise en scène
    éclairait-il donc ?
    Elle ne souhaitait pas le voir
    déjà de loin elle le vivait comme une agression.
    Non, elle n’irait pas jusqu’à la-bas
    où le projecteur grillait les ailes des papillons.
    Elle préférait faire demi-tour
    où pourquoi pas
    s’attarder en bas du volet rouge
    ouvert sur une douce lumière,
    observer les ombres qui dansaient
    et laisser la quiétude l’envahir…

    Elle n’irait pas au bout du contraste de la ruelle
    elle resterait dans la nuit sereine.

    Catherine

  5. Bonjour,

    je découvre avec plaisir vos photos et vos haïkus-calligrammes.

    J’apprécie votre style et vous met immédiatement dans les liens de mon blog. Je constate que figurent dans vos liens les blogs d’Oreillette et de Sounya, qui sont aussi dan sles miens. Qui se ressemble s’assemble …

    Amicalement,
    Richard

  6. Qu’il est envoûtant ce voyage à travers les ruelles enténébrées de Sala Comanica!

    Depuis la première image de cette série, j’ai l’impression de m’être transformé en courant-d’air et de glisser, silencieux et furtif, dans le sillage de l’ « enfantôme » – celui de la première photographie -, d’un lieu à l’autre, entre ombre et lumière, avec comme seul fil d’Ariane celui du Mystère qui relie ces images…

    La fin de cette très belle errance poétique semble proche avec cette image où le « projecteur », situé au centre du cadrage, apparait tel un soleil artificiel irradiant une lumière qui préfigure celle de l’aube à venir.

    Nous avancerons donc lentement vers cette lueur grandissante, franchirons le passage voûté qui marque la limite de la Cité Nocturne, et laisserons derrère nous ce territoire d’ombres chuchotantes. Un dernier regard par dessus notre épaule nous permettra d’apercevoir une dernière fois l’enfantôme de la première photographie, debout sur cette frontière claire-obscure, hésitant peut-être à nous suivre, mais renonçant au dernier moment, convaincu d’appartenir aux ténèbres comme une cicatrice appartient à la chair qu’elle marque.

    Nous aurons peut-être envie de la saluer une dernière fois avant de partir pour de bon, et nous lèverons la main dans sa direction. Mais il n’y aura plus personne sous le porche, sinon l’ombre immémoriale, vissée au silence des vieux murs…

  7. Mon délire psychotique en explosion d’arc ciel, dessine des nuages ou les gouttes de pluie en bruine de sang bleu se transforment en perles de lumière dans un fracas de vert fusain ou le papier perlé explose les palettes couleurs.

    J’aime beaucoup ces photographies. Tu arrives à jouer avec la couleur ce qui n’est pas facile. Vraiment Bravo, car c’est dur de composer avec celle-ci , moi j’ai très difficile.
    Bises

  8. Tu m’ envoyais enfin le signal de la délivrance, là à l’ autre bout m’ attend un monde nouveau…
    J’ y cours à perdre haleine…
    Clic Clac, arrêt sur image, le temps suspend son vol , l’ ombre du passage n’ est plus qu’ une trace bleue aux meurtrières du décor…

  9. Et si ce reflet, nu sur le mur, était le reflet de ma vie ?

    Mon volet entrouvert, je n’ai jamais pu saisir ma chance en ce bas monde. Jamais osé l’ouvrir à pleines mains. Jamais osé forcer le destin et mettre le pied dans la bonne porte.

    Aujourd’hui, mon reflet sur le mur d’en face est lisse. Et glisse comme un fantôme. Je n’existe plus pour personne, sauf pour ce mur d’en face.

    Et ce projecteur blafard qu’ils viennent d’installer plus bas. Quel ennui ! Il me choque. Il me brusque. Lui aussi me renvoie à moi-même. Il me rappelle mon teint de futur enterré.

    A croire que le monde entier m’en veut.

    [euh, c’est dans le ton des dernières nouvelles que j’ai lues cet été… rien d’autobiographique, hein ! Ces nouvelles au ton désespéré étaient de la phlume d’Agota Krystof…
    lien pour les cUUrieux : http://fr.wikipedia.org/wiki/Agota_Kristof%5D

  10. pour être encore plus clair : oui oui, c’est un texte de fiction, hein ! rassurez-vous, je suis en pleine forme grâce à Choupinette ! ;o)

  11. fin

    le drame se joue
    dans les coulisses
    le projecteur bleu
    drape la scène
    le rideau tombe
    une illusion s’éteint

  12. Bonsoir Passagers de L’oeil Ouvert

    Pas mal bousculée en ce moment.
    Pardonnez ce retard de réponse à vos commentaires.
    Amitiés à tous.

    Ossiane

    >James :
    Merci pour ces petits pas de poésie esquissés si gentiment, James 😉 Que cette vague bleue enchante aussi ta journée de travail. Je t’embrasse.

    >amichel :
    Ces ombres chinoises t’ont donné un peu de vague à l’âme tout comme cette lumière aveuglante qui claque comme un fouet. Ce n’est pas souvent que tu écris ce genre de poème. Amour trahi, rendez-vous ajourné, déception sentimentale, un couteau dans le cœur. Tu as très bien relié ces ombres d’amants enlacés à cette lumière électrique qui exprime cruellement les sentiments douloureux éprouvés pour cette fin pathétique. Un grand merci, poète de la nuit (je peux le dire ici ) Tu es vraiment dans ton élément. Je t’embrasse.

    >L’œil vagabond :
    La première phrase fait-elle partie de ton poème ? A priori, je dirai oui mais je doute;-) A l’opposé de amichel, tu t’es laissé emmener en poésie par cette lumière ouverte vers le silence. Un poème plus abstrait tourné davantage vers l’intime et l’intérieur. Je trouve que c’est très épuré. Merci Chris pour cette belle poésie qui habite chacun des instants de ta vie.

    >alain de la communauté:
    Il y a beaucoup de vrai dans ce que tu viens de dire. Qui ne connaît jamais des moments lumineux ne peut apprécier la beauté de la nuit. Merci pour ta sagesse, angel.

    >Sven :
    J’aime beaucoup ton poème, Sven. Il n’affirme rien, il doute, questionne, propose. A partir de simples éléments du réel, tu parviens à parler de la complexité du monde avec des mots tout simples et beaucoup de profondeur. Merci de nous faire partager ton chemin de poésie avec autant d’émotion. Je t’embrasse.

    >Pierre b :
    C’est un poème original, Pierre. Tu te sers du graphisme des fenêtres et des lignes sombres pour échafauder un poème aux pièces et escalier imaginaires. De la fragilité du réel surgit une construction chimérique dans laquelle on aime se réfugier mais elle a aussi ses limites. Vivre dans la réalité tout en s’offrant de beaux voyages intérieurs pourrait être une des clés de la liberté. J’espère que je n’ai pas déformé ton propos. Bien à toi. Pensées.

    >frédéric Clément :
    Merci frédéric d’être venu poser vos mots sur cette page. Il est vrai que j’ai pu ressentir très fort les joies et les difficultés de la photographie de nuit au cours d’une de ces promenades. C’est intéressant de jouer avec les éclairages car ils donnent une toute autre dimension à ces rues. Ils nous font entrer dans un monde mystérieux et irréel qui alimente l’imaginaire. Doucement à vous aussi, frédéric.

    >Pierre b :
    Bonne idée ce sémaphore sensé veiller sur le cœur des hommes. Un guide mais pas asssez fort pour résister aux tourments intérieurs qui les agitent. Pensées en détresse. Tristesse. Merci pour tes mots sensibles. Bonne soirée.

    >brigetoun :
    Tu vois que les couleurs servent tes haïkus 😉 Merci c’est bien senti !

    >Véronique :
    Véronique, je crois ressentir à travers ces mots une certaine appréhension du noir. C’est très bien vu, on peut voir la photo dans cet esprit là. Bien à vous.

    >Fabien :
    Bonjour Fabien 😉 C’est très gentil à toi d’être venu écrire ce beau poème ici. Ton geste me touche car je sais que tu n’osais pas trop te lancer. Je peux te dire que c’est bien écrit et plein de sensibilité. Les premiers pas dans la vie quand n’a plus besoin de soutien. J’aime beaucoup ton dernier vers; il veut tout dire.

    Continue à écrire sur ton blog, car tu as du talent. Viens dégourdir ta plume ici quand tu veux, tu es le bienvenu.

    J’invite les poètes à aller découvrir la belle poésie de Fabien sur son blog. http://fabienmeier.blogspot.com

    >Catherine :
    C’est incroyable le nombre de chemins de poésie possibles qu’on peut avoir à partir d’une simple photo. Ce projecteur est une agression pour toi alors que moi, il évoque des moments paisibles dans une salle de cinéma.
    Un peu comme amichel, tu exploites tous les éléments de la photo mais dans le sens inverse : cette lumière crue qui crie trop fort et la douce lumière des habitations.qui enveloppe et projette les ombres de la vie. Quelle image forte ces ailes de papillon brûlées par le projecteur ! C’est un peu comme dans la vie, il y a ceux pour qui tout est facile et ceux pour qui l’existence est un long chemin semé d’embûches. Merci beaucoup Catherine, ton poème nous emmène très loin. Pensées douces.

    >Richard :
    Bonjour Richard, je vous souhaite la bienvenue 😉 Merci beaucoup pour votre lien et ces mots qui me touchent. Je vais faire la même chose de mon côté. J’ai fait une première visite sur votre site dédié aux haïkus et j’y ai trouvé des choses très intéressantes. Je prendrai le temps d’approfondir ma visite chez vous. Oreillette est une amie de longue date que j’ai rencontrée sur les blogs il y a un an et demi et elle me tient particulèrement à cœur. J’ai fait la connaissance de Sounya il y a quelques jours seulement et j’aime beaucoup son travail poétique et pictural. Voilà, vous êtes bel et bien introduit dans cet espace maintenant 😉 Au plaisir de vous lire à nouveau.

    >Fred de Toulouse :
    Tu commences à bien connaître mes petites manies avec ces petits ronds qui font souvent référence à L’Oeil Ouvert 😉 Mais je dois dire que je n’avais pas pensé à L’Oeil tout vert ;-)) Et comment va l’œil de Toulouse ? Apparemment bien puisqu’il regarde L’Oeil Ouvert dans son hamac à l’ombre d’un platane 😉 Bon farniente avant les mauvais jours. BiZzzz.

    >Damien :
    Tes commentaires sont de formidables cadeaux. Toujours très construits, argumentés, imagés. De la belle ouvrage, Damien ! Je sais que tu es très pris par ailleurs et je t’en remercie vivement.

    Quelle énergie et quel souflle tu mets dans tes mots ! J’aime beaucoup la façon dont tu t’es immergé dans cette série. Je la ressens comme ça aussi.. J’espère ne pas trop lasser les visiteurs car je reste un plus longtemps que prévu dans le noir 😉 J’essaie de montrer divers aspects de la nuit que les passagers de ce blog mettent en évidence à merveille.

    De cet « enfantôme » à l’aube que tu attends, nous suivons ce fil mystérieux au cœur de la « Cité Nocturne » pour rejoindre petit à petit la lumière du jour d’ci quelque temps 😉 Quelle belle fin tu as écrit ! Bien à toi Damien. Un grand merci pour ta générosité.

    >Bruno :
    Led Zeppelin est passé par là, Bruno ;-)) A prendre avec le sourire 😉 Je fais attention à ce que je dis maintenant 😉
    Une phrase à couper le souffle, surgie d’une traite des profondeurs de ton âme. Ta poésie est très imagée et colorée. Je la vois comme une peinture. T’es-tu déjà essayé à cet art ?
    Merci pour ton œil de pro, Bruno. Pour ce qui est des couleurs, je ne sais pas. Les éclairages n’étaient pas blafards, les façades avaient des couleurs chaudes qui réverbèrent bien et la lumière d’Italie est la plus belle qui soit. Il existe des pays surtout dans le sud où on n’a pas trop besoin de forcer pour trouver le moment idéal. Je n’aurais sans doute pas fait cela dans mon ouest (le sud pour toi 😉 Bises arc-en-ciel.

    >Kaïkan :
    Petite sœur de la nuit, tu aimes le noir et ça ne m’étonne pas que tu cours à perdre haleine vers ce signal lumineux qui évoque l’inconnu, la découverte, l’envie de se perdre. Merci beaucoup pour ce bel arrêt sur image, Kaïkan. Je t’embrasse depuis l’autre côté du miroir.

    >UU :
    Ce morceau de prose poétique est de toute beauté, Uu. Je sais que ne n’est pas autobiographique et que tu es en pleine forme 😉

    Interrogations à la fois terribles et émouvantes sur le sens de ce volet entrouvert, de ces ombres et du projecteur. Position de repli, peur d’ouvrir pour faire des choix. Le reflet est devenu un fantôme, une ombre errante qui a perdu la vie.

    Tu ne lis pas des choses très gaies pendant les vacances 😉
    Je n’ai jamais rien lu de cet auteur. Je sais seulement qu’un de ses textes proposé à un examen de collège avait fait couler beaucoup d’encre. J’irai voir ton lien. Merci.
    La bise à Choupi, Marie et à toi. Take care of you.

  13. >Boudegom:
    Quand j’ai vu ton titre, tu m’as fait peur mais je me suis rendue compte que tu parlais de la magie du cinéma ou de la vie peut-être… et dans ce cas, c’est un peu plus dramatique. Il y a toujours une pointe de mystère dans tes poèmes qui permet d’imaginer. C’est court, c’est simple, c’est beau. Bien à toi. Un grand merci.

  14. Ossiane,
    toi qui vient d’achever de lire « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » de Haruki Murakami, tu comprendras cette petite citation de Nat King Cole qui peut si bien aller avec la seconde photo…
    « Pretend you’re happy when you’re blue
    it isn’t very hard to do… »

    Il y a toujours une lumière au bout du chemin, parfois même à ses pieds, il suffit de la saisir…

  15. « J’ai été interrompue par le silence de la nuit. Le silence spacieux m’interrompt, livre mon corps à un faisceau d’attention intense et muette. Je suis aux aguets de rien. Le silence n’est pas le vide, c’est la plénitude. » Extrait d’un fragment posthume des écrits de Clarice Lispector…

  16. >Sven:
    Les toulousains vont-ils dépasser le nombre de parisiens;-) A toi l’antenne, Fred!

    >Guillaume:
    Merci Guillaume pour ces regards croisés entre Murakami, Nat King Cole et le tien. Je crois très fort à cette approche de la vie. Il ne manque plus que la belle musique de Nat King Cole au piano pour couronner le tout;-) Keep on moving. Je t’embrasse.

    >Fugitive:
    Ton intervention va dans le même sens que le poème de L’oeil vagabond et d’Alain. C’est une belle citation qui fait du plein avec du vide, du bonheur avec la solitude. Mais il faut être très fort dans sa tête pour ressentir cela. Bonne nuit Fugitive et merci pour tes contributions intéressantes.

  17. Bonsoir Ossiane,

    bienvenue chez moi, revenez quand vous voudrez! Pour ma part, j’ai connu Sounya au détour d’un commentaire sur mon blog et Oreillette par ses commentaires chez Sounya et chez moi. Quant à vous, c’est par deux liens simultanés chez Oreillette et sur Haïkus sans frontière d’André Duhaime. Deux balles références!

    A bientôt,
    Richard

  18. Nuit,
    Tu es Black,
    Et c’est pourquoi le lac
    S’irise d’un concert de jazz.
    Emeraudes, rubis et topazes,
    Tempos en fusion,
    Solos de néons…
    Je t’aborde
    Et, blanche syncope,
    Un fantôme, en douceur,
    M’effleure
    Et s’enfuit,ombre dansante,
    Dans la verte incandescence
    Nocturne.
    Sous la lune
    Un porche
    Et une porte,
    Qu’une verte mantille,
    Impudique, habille
    De subtiles senteurs
    Qui font battre mon coeur
    Noctambule.
    Blessure
    Eternelle
    Des ruelles
    Où la vie cherche à se cacher.
    Mais c’est l’été,
    Et les fenêtres
    Sont indiscrètes…
    A un détour
    Survient le blues.
    Un projecteur,
    Et la nuit pleure,
    Car dans l’aube moirée
    Le vert s’est illuminé
    De cuivres et d’ors.
    Tout dort encore,
    Dans la ruelle
    Qui se réveille,
    S’irise de nouvelles odeurs
    Et fredonne mille couleurs.
    Alors je ferme les yeux
    Et la nuit redevient bleue…

  19. >question:
    Bonsoir question, en voilà une question 😉 Question ouverte, jeu des questions réponses? Pourquoi et pour qui ? Pour moi pardi !

    Pardonne-moi de te taquiner ainsi mais j’ai eu une dure journée;-) Au plaisir de te revoir.

    >Richard:
    Je vous ai mis en lien. Dès que je serai un peu plus disponible, je ferai une visite plus complète de votre blog.
    André Duhaime vient de m’envoyer un mail pour me signaler les nouveaux sites consacrés aux haïkus. Vous êtes sur la liste plus d’autres sites dont je n’ai pas les adresses. Il m’a effectivement mis en lien sur son site.
    Je me demande comment il est parvenu jusqu’à moi car on ne s’est jamais parlés. Son site de poésie est-il important au Canada?

    Bonne nuit à vous.

    Anne-Marie:
    Bravo Anne-Marie! Quel swing! Tu as écrit un superbe poème musical qui reprend le fil complet de toute cette série sur la nuit. L’ensemble se tient très bien et on lit tes mots sur le rythme chaloupé d’un blues dans lequel on s’abandonne volontiers. Un grand merci; je te souhaite une très bonne nuit.

  20. Ossiane>>
    Voici le bon lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Agota_Kristof

    Agota Kristof porte la douleur de certains écrivains d’Europe de l’Est. On avait lu avant elle un autre écrivain hongrois bcp plus connu, Sandor Marai. Une forme de fatalité pesante et un penchant pour le drame psychologique quotidien… Pas très gai mais formidablement bien écrit.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Braises
    Je te le conseille vivement.

    Et c’est bcp plus facile à lire l’été quand on a temps devant soi ;o)

    [tu l’as compris, c’est mon échauffement pour la 2ème édition du concours des meilleurs mots lUUs cet automne ;o)]

    bizz

  21. Bonjour Ossiane, oui je commence avec mon épouse des cours de dessin mi-septembre.
    Cela ne va pas être triste, je dessine comme un pied et je n’ai aucune patience lol
    Bonne journée

  22. COUCOU bouldegom, amichel
    dans la nouvelle région, je n ai pas internet qd je souhaite
    mais ma messagerie ouverte, je lis demain matin

    bisous OSSIANE, et vous tous….

  23. Superbe lac, superbes ruelles, superbes photos. Savoir regarder est un art, mais aller voir ce qui est beau et choisir son moment, c’est encore mieux !

  24. La barque est prète!
    Regarde!
    Si tu embarques avec Ossiane
    tu traverseras les couleurs de l’arc-en-ciel

    La barque est prète!
    Lis et écoute!
    Laisse-toi caresser par l’arc-en-ciel de vibrations

    la barque est prète
    laisser venir l’inconnu et trouver mes couleurs!

  25. >Question:
    Oui, le soleil brille;-)

    >UU:
    Merci à toi de m’ouvrir des horizons sur ces auteurs étrangers au passé douloureux. Ces écrits là semblent avoir beaucoup de profondeur et vont sans doute m’intéresser et me toucher. J’en suis au deuxième livre que tu me conseilles depuis ton grand retour;-)
    J’ai bien compris ton échauffement et ne manquerai pas de mettre en lumière ton initiative sur mon blog quand tu me donneras le feu vert. Bises littéraires.

    >Bruno:
    J’avais un peu pressenti quelque chose du côté de la peinture sur un grand mur que je t’aurais bien vu éclabousser de tes traces poétiques en couleurs. Un peu comme Pollock, tu vois;-)) Il va falloir être un peu plus sage pendant ces cours de dessin qui peuvent t’apporter beaucoup de choses aussi. Tu dessineras à la Bruno et non selon les standards requis;-) Rayons de soleil vers Bruxelles.

    >Annick:
    Coucou Annick, merci pour ton petit clin d’oeil sympathique;-) Bisous également.

    >MTO:
    Superbe Marie Thérèse de t’être attachée à la chaleur des couleurs. Douce intimité. Un beau petit poème dans lequel on a envie de se lover. Attention à ta jambe;-) Bises.

    >Argoul:
    Hello Argoul, contente de te voir;-) Tu sais de quoi tu parles, toi inlassable arpenteur de la planète. Rien de tel bien sûr que le vécu qui permet de faire passer ses sensations avec plus d’authenticité et de « fougue » 😉 Bien à toi; pensées voyageuses.

    >Candide:
    Ce que tu écris Candide est très gentil à mon égard;-) J’espère toutefois ne pas décevoir. J’aime bien ton tout dernier vers qui laisse une ouverture non imposée pour se chercher et se trouver. Je trouve que ça va bien avec l’idée de la barque sur laquelle on peut se laisser dériver selon ses envies.
    Un grand merci. J’espère que tu tiens la grande forme Candide! Bises indigo.

  26. Bien sur, ces images sont très Belles…
    Mais je rêve au soleil, qui nous fait
    plisser les yeux.
    OUI…Ossiane, je sais…ce n’est pas fini.
    Mais merci, car pour une fois, grace à toi
    je regarde le sombre avec un certain plaisir.
    Je n’aurais jamais cru !!

    A bientot Lumière.

  27. Je vois la lumière dans le hublot,
    Elle est ronde comme un cadeau
    Je vois s’émoustiller ses rayons
    Qu’elle lance tel les flèches de Cupidon
    Je la vois là-bas, au loin
    Je sais qu’elle me veut du bien.

  28. Personne n’ose s’y prélasser lorsque tu es seule
    Car tu intimides les jeunes filles bégueules
    Et les jeunes hommes veules.

    Seuls s’y perdent quelques regards interdits,
    Les pupilles hagardes des filles de petite compagnie
    Et des âmes pleines de mélancolies

    Qui trouvent en toi le refuge d’une nuit.
    Mais il est des passagers passionnés ou ahuris
    Tombés sous les foudres de la beauté, douce folie,

    Des ruelles, passages et impasses désertés,
    Quand la lune y pénètre à peine, même en été,
    Quand les sons, les textures et les pavés

    Se trouvent sublimés dans un instant d’éternité.
    Un peu de simplicité ne fait pas de mal à la beauté,
    Il est loin le Passage Pommeraye…

    Ainsi quelques noms :
    Rue du chat qui pêche, Rue de l’hôtel d’Argensson.

  29. >R.D:
    Ce que tu me dis me fait très plaisir;-) Je n’ai pas la prétention de changer le monde bien que j’aimerais le voir bouger et évoluer mais si quelques photos peuvent le faire regarder autrement, alors je suis comblée. Merci pour tes visites. Bonne fin de soirée, soleil;-)

    >Guillaume:
    Le premier poème rejoint un peu ce que tu disais hier à savoir qu’il faut savoir attraper la lumière quand elle est là. Pas du tout inquiétante dans ton esprit, elle symbolise « les feux de l’amour »;-)

    Ton deuxième poème est amusant car on voit défiler toutes sortes de passants y compris moi en passager passionné ou ahuri 😉 Une vraie tranche de vie dans la simplicité des ruelles comme la rue du chat qui pêche à Paris qui tranche avec le très élégant passage Pommeray à Nantes. http://www.fotothing.com/photos/1bd/1bd4318e20d947b21d2a4a400b3b8cd4.jpg
    http://passages.ebbs.net/galerie/4France/pommerGen.htm

    On dirait que tu connais très bien ces endroits. Peut-être vis-tu dans l’une de ces villes… Je sens que tu fais partie de ces passagers passionnés qui se baladent la nuit à la recherche d’un instant d’éternité;-) Bonne nuit Guillaume. Je t’embrasse.

  30. Pendant la nuit
    Je sors.
    Noctambule?
    Somnambule?
    Je ne sais pas
    Te dire, mon amour.
    Je sais,
    Seulement,
    Que je sors,
    Que je m’envole sur les ailes
    De l’imagination.

    Devant mes yeux,
    Défilent
    Des étroites ruelles,
    Charmantes, misterieuses.
    Des fenêtres ouvertes,
    Vides de personnes,
    Pleines d’ilusions
    De rêves, d’amours.
    Des réverbères,
    Qui brillent,
    Qui scintillent,
    Qui se repandrent
    Appelant
    Les papillons de la nuit.
    Ils m’appellent aussi.
    Les couleurs glissent
    sur l’eau du Lac
    et la musique,
    douce et pénétrante
    se fait entendre
    quand “la Nuit s’éveille”.
    Ni même un Nocturne
    Fantôme me fais peur
    Dans ces ruelles sorcières.

    Soudain,
    Tout est fini,
    Comme la pensée
    D’un moment.

    Un Projecteur indiscret,
    Chercheur de poètes,
    Lance sur moi,
    Son lueur de néon.

    Et je me sens, toute en Bleu,
    Sortant du “Théâtre des Ilusions”
    Prennant le chemin à l’envers,
    Retournant vite, en canot,
    Au Maison des Rêves.

    Du Brésil,
    des gros bisous

  31. Ossiane,
    il fait froid ici à la Ville de São Paulo,nous sommes à
    9° C et au Monastère ils sont à 3,4°C.
    Il y a beaucoup de difference!
    Maintenant, la montre marque 20:03 h. Pendant la nuit, nous ont dèjà dit à la TV,la temperature va tomber beaucoup.
    Les Muses vont congeler.
    Un bisou.

  32. >Neyde:
    Coucou Neyde;-) Très contente de te revoir. J’espère que tu vas bien!

    Je m’envole sur les ailes de ton imagination avec plaisir. Une belle promenade poétique toute en légèreté dans laquelle tu fais défiler comme dans un film les objets et les rêves qui peuplent ces ruelles désertes. Couleurs et musique submergent ces lieux harmonieux. Soudain fin de l’illusion. Les couleurs s’éteignent pour retrouver les teintes monochromes du réel. Mais comme tu es une grande rêveuse, tu préfères retourner au bord de l’eau dans cette petite maison pour retrouver tes étoiles;-) Merci beaucoup pour cette superbe évocation de la nuit.

    Je sais bien que tu es en plein hiver mais les températures ont chuté très brusquement au Brésil alors qu’il fait 28°c chez moi et grand soleil. Couvre-toi bien s’il doit neiger et geler. Les Muses vont tenir le coup;-) Bientôt, nous connaîtrons cette rigueur alors, j’en profite à fond pour l’instant. Merci pour ta générosité et ton amitié. Bisous de France.

  33. >Michel b:
    Ces ruelles italiennes en ambiance de nuit sont irrésistibles. Il s’agissait d’un petit village qui faisait un peu décor de théâtre à cause des éclairages. J’aimerais davantage faire de la photo de nuit.

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