* Lecture du Haïku Calligramme: porte, dessus de porte.
Visiteur du Soir,
Songe d’une Nuit d’Eté
Derrière la Porte.
* Ruelle de Sala Comacina, un petit village au bord du lac de Côme.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Mille et une nuits….
J’ai suive l’odeur du jasmin
A travers les ruelles sombres
Elle m’a montré le chemin
Jusqu’à ta porte par les ombres
Viens et prends moi par la main
De chêne lourd bardé de fers
D’un arc et de pierres encadrée
De la voir fermée j’ai souffert
Je ne pensais alors qu’à entrer
Viens et prends moi par la main
Ô Shéhérazade entends tu ce cœur
Qui cogne à ta porte comme un poing
Me laisseras tu avec ma douleur
Sous une lanterne tout seul dans ce coin
Viens et prends moi par la main
La nuit est douce pour les amants
A ta fenêtre tremble une lumière
Quelque flambeau que quelqu’un prend
Serait ce toi, qui as entendu ma prière ?
Viens et prends moi par la main
J’entends la clef dans la serrure
Et les verrous rouillés qui grincent
J’invoque ton nom dans un murmure
Plus heureux qu’un roi ou qu’un prince
Viens et prends moi par la main
Le réverbère
Quelle est la vie sans la vie des autres..?
Et si l’avis des autres diffèrent de l’avis de soi..
Un fil de soie peut il mener à la vie de l’autre..?
Et si…..
Cette conversation , je l’ai surprise un soir d’été..Elle venait de la fenêtre située au dessus de moi..C’était un soir ou je m’ennuyais, un peu fatigué…Fatigué d’éclairer le pas des passants pressés, les baisers d’amoureux empressés, les noctambules aux allures dépassées..
Et je me suis mis à rêver..
Et si je me détachais de ce mur pour voyager un peu..? Pour vivre…aller à la rencontre du monde..
J’ai alors fermé les yeux …doucement….et je me suis endormi..
Depuis ce jour..la nuit….il n’y a plus de lumière dans le quartier…je n’ai pas été remplacé…
La lune curieuse
s’est aventurée à Côme…
Clarté de douceur
lanterne diffuse
des passants solitaires
éclaircit l’âme
ma nuitée d’Ossynight
Nuit sans oiseaux
Nuit avec lumières
C’est l’essence…nuit
Bulles
………°°°°rêvent°°°°………
Kiss …∞ +
La nuit est paisible, la ruelle est dans l’ombre…
Si vous tendez l’oreille, pourtant, vous entendrez…
Les vestiges d’un bal musette lointain où danse encore un petit nombre…
Alors, osez, sous le réverbère, dans la lumière ,osez danser !
yo-cox !http://photo-passion.blogspot.com/
Où sont-ils passés
Les p’tits papillons
Qui devraient tourner
Tourne, tourne en rond ?
Partis faire la fête
À d’autres lueurs ?
Partis en conquête
Vers d’autres saveurs ?
On en parle guère,
Ça fait pas la une,
Sont partis pépère
Autour de la Lune.
La lune semble frôler la terre…
Allumeuse de réverbère, elle y glisse un peu d’ argentique…
Mémoire des passants, elle imprime dans ses songes les mots et regards volés…
Sont-ce ces histoires dont nous rêvons la nuit?
J’ aimerais passer un long moment là, m’ asseoir sous le porche et écouter les confidences de la porte, passeuse de vie…
>amichel :
Merci beaucoup Michel pour ce beau conte des Mille et une nuit en Italie. Ton poème intègre tous les éléments du décor et s’articule autour de cette porte qui ne veut pas s’ouvrir et de cet appel qui scande ton texte inlassablement. La ténacité finit par payer 😉 Une bonne journée à toi, prince de la nuit. Je t’embrasse.
>Pierre b :
Superbe cette petite histoire de réverbère penseur, pensif et un peu désabusé. Belle introduction avec cette conversation toute en jeux de mots. Elle fonctionne bien.et interpelle.
Même chose avec le rêve du réverbère. La façon dont tu le fais voyager me fait voyager aussi 😉 Merci beaucoup pour ces petites histoires à tiroirs. Bonne journée !
>Bén :
Le réverbère transformée en lune 😉 Beaucoup de poésie dans ton haïku. Bises lunaires.
>Fred :
Visiblement, le réverbère vous fascine 😉 C’est bien trouvé et formulé. Bises lumière.
>yo-cox :
Cette petite rue silencieuse me fait penser à un décor de théâtre avec ce réverbère. Douce invitation à la fantaisie, yo-cox ! L’été est toujours là. Merci à toi. Continue à rayonner comme tu le fais.
>Daniel :
Sympa cette petite ritournelle papillonnante. Tu as raison en un sens de te poser la question. A ma grande surprise, il y avait peu d’insectes et de moustiques au bord du lac de Côme. Bien à toi et bonne après-midi.
>Kaïkan :
La lune a gagné la partie dans ces photos 😉 Elle veille protectrice sur la mémoire des hommes. Pourtant ne nous dit-on pas dès la prime enfance de ne pas écouter aux portes ? Tu écris toujours de beaux morceaux de vie. Merci Kaïkan.
Question technique [sorry, je suis cUUrieux ;o)] : tu avais un trépied et une exposition lente ?
Belle lumière, tout est bien équilibré…
>UU:
Tu as sans doute pUU prendre le temps de faire un peu de photo cet été. Voilà de quoi satisfaire la cUUriosité insatiable qui te caractérise;-)) Pas de trépied, et oui;-) Alors ne pas respirer et caler les bras près du coprs quand on déclenche. Surtout ne pas parler à Choupinette pendant ce moment-là, ni même regarder Douce Marie. 2 secondes de pause, ouverture à 2.8. Petit détail sUUpplémntaire, j’ai un stabilisateur d’image qui me facilite la vie. Tu ne bosses pas à cette heure là 😉 Bises.
mmmh..
Ossiane…
voilà ce qui se passe..
j’ouvre ton album, et je m’exclame..
« qu’est ce que c’est joli! »
je bois la première photo, puis la seconde, la troisième, reviens sur la première, et décide de te faire profiter de mon exclamation!
je n ai pas lu ton haiku, je le garde en sucre d’orge pour ce soir..
je lirai ensuite les poêmes, je vais étaler dans le temps pour savourer plus fort encore……bonne fin de journée à toi..merci de me laisser ouvrir ton précieux album..
la profondeur du silence…et le mystère derrière les portes closes
>Annick:
Prends le plaisir de déguster Annick si c’est comme cela que tu le sens. Tu as tout le temps devant toi. Rien ne sert de courir;-)
>Candide:
Un grand plaisir à te retrouver après toutes ces semaines sans te lire ;-)) Tu m’as manqué.
Je confirme; le silence était imposant mais serein;-) A toi de deviner ce qu’il y a derrière la porte. Amitié chaleureuse.
Visage illuminé
Tendu sur cou gracile
Epaule ronde
Douce arabesque
Courbe fragile
Invitation au repos
Hanche gironde
Ton pas s’est arrêté
Au seuil de ce palais
une nuit, d’été
le vent caresse
doucement
un papier dechiré s’envole
les lettres dancent
et se placent là
plein de couleurs
alors
je
viens
et
je
te
prends
par
la
main……..
Sous les dentelles de pierre
Dans le halo de lumiére
La fenêtre close s’endort
Demain est un autre jour…..
>Catalina:
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue;-) Merci beaucoup pour cette douce caresse poétique, Catalina. Au plaisir de te lire à nouveau. Bonne fin de soirée.
>Annick:
Merci Anncik; tu me donnes du travail ce soir;-)
>MTO:
Belle image cette fenêtre qui s’endort suivie d’une ouverture sur le futur. Bonne nuit MTO et merci de continuer à me suivre malgré ce qui t’arrive. Tiens bon, il ne reste plus qu’une semaine.
Ossiane, je repasse et vois ton mot, surtout ne te donnes pas du travail pour moi… prends ton temps pour toi…
si tu le souhaites, et si tu y tiens, réponds sur plusieurs jours…
et j en profite pour saluer ton courage et ta gentillesse de répondre à chacun,
et j avoue que j aime bp lire tes rcommentaires qui m’éclairent aussi très fort… >merci pour tout ton travail et surtout ne t en donnes pas pour moi.. je t embrasse et te souhaite une jolie nuit derrière la fenêtre du réverbère dans cette douce ruelle, où un grillon chantonne dans une jarre de fleurs si belles….excuse moi encore, je repars dimanche, et je souhaitais rendre hommage encore à chacune de tes photos, et je ne suis pas sûre d’en avoir le temps demain ou samedi.. et puis chaque jour suit son jour…
Confuse je suis, j’ai oublié Lilly ce matin et Chris tout à l’heure;-)
>Lilly:
Que cette nuitée de bulles t’apporte tout ce dont tu as besoin pour faire aboutir ton beau projet. Kiss étoilé.
>L’oeil vagabond:
Sur le coup quand j’ai lu ton poème tout en rondeur, j’ai cru qu tu l’avais écrit sur la note du cygne. Je viens de comprendre que tu perçois une forme féminine dans le calligramme. Pas besoin de passer de l’autre côté du miroir alors;-) Merci à toi Chris. Je t’embrasse.
>Annick:
Tu es très attentive à ce que j’écris et je te remercie de ta gentillesse et de ta compréhension;-) Je ne peux pas attendre plusieurs jours avant de te répondre car ma boîte à mails s’engorge très vite. Je n’arrive plus à rattraper le retard ensuite et je risque de faire des erreurs et des oublis. Annick, voilà ce que je te propose. Tu peux écrire autant de fois que tu veux mais en revanche, je ne peux pas te promettre de répondre à chacune de tes interventions. Belle nuit à toi et bon voyage puisque tu repars sur les routes une nouvelle fois. Je t’embrasse.
OK Ossiane, et merci,
c’est vrai que parfois j ai du mal à contenir ma plume qui démarre toute seule, je n’arrive pas à brouilllonner sur papier……mais je pense à toi.. ok pour répondre à ton gré..je t’embrasse d’avoir compris ma plume…qui n’en fait qu’à sa tête ou à sa tête à plumes…signé: ma plume d’Annick souriante devant ta gentillesse encore une fois
…
Leno et non Laggio Ossiane
près de Bellagio au Sud du lac
il me semble …
j’ai très mauvaise mémoire …
un tout petit camping avec
juste ce qu’il faut
pas plus
mais c’était bien
Antoine et moi
y avons passé quelques
jours paisibles dans le camion …
puis tour de l’île et direction Milan
et retour … en traversant la Suisse
nous ne sommes pas très loin du lac de Côme
… il faudra bien que j’y retourne un jour d’ailleurs
trop peu visité …
>Sylvie:
Là évidemment, je connais! Lenno, je vois très bien où c’est et je me souviens du camping dont tu parles;-) Je n’étais pas loin de cette ville. Un des meilleurs coins du lac. Tu as raison de vouloir y retourner car il y a beaucoup de choses à voir. Merci pour ta réponse. Bonne nuit.
Visiteur du soir, qui dépose son regard avec bonheur sur ces photos qui fleurent bon l’été.
Toujours aussi magnifique.
Bonne nuit Ossiane.
Sympa ta petite visite nocturne;-) Je te sens le coeur nettement plus léger maintenant que toutes les galères du week-end sont passées et que tu as investi ton nouvel espace. Bonne nuit, je t’embrasse.
Tendrement enlacés,
Enlevons nos souliers,
Marchons à pas feutrés..
Voilà ton domicile:
Une lanterne brille
Sous sa verte mantille.
Vite, un dernier baiser!
A demain mon aimée,
Il est temps de rentrer…
La porte du N°4
Est vraiment jolie
Le lierre épouse le mur
Le réverbère serre la nuit
La lourde porte se pousse légère
Le couloir sombre, l’escalier de pierres
Une bougie pour éclairer, donner envie de rêver
La flamme vascille dans l’escalier, étourdie intimidée
Puis les bougies sont allumées de ci delà, le lieu prend vie
Et du dehors le réverbère régule sa respiration souple
Tout doucement il perd d’intensité, s’enflamme
Joli délicat réverbère amoureux des lueurs
Il est grave le réverbère extérieur
Amoureux de l’intérieur
De la porte du N°4
De la porte lourde
Franchir le seuil
Le cœur léger…
En arpège mélancolique de mes notes de roseaux pliés dans un tunnel noir,souffle le vent d’un albatros envolé surfant sur un tapis de plumes en air rouge Verlaine…
Je t’embrasse
ossy
ne t’excuses pas !
je sais que tu m’as laissé par télépathy ta pensée
et je sais combien nos bulles sont précieuses
qui demeurent ou non dans le blog
ils voyagent à travers les ondes même la nuit
la lumière réverboise nous veille
tendrement
>AnneMarie:
Tu composes bien tard;-) un peu comme ce retour d’amoureux chez eux. C’est un joli poème à mots feutrés qu’on a envie de chuchoter. Merci à toi et belle journée.
>Annick:
Tu composes tard et de bon matin, Annick devant la mystérieuse porte n°4 😉 Il y a des bonnes choses dans ce poème notamment toute la vie que tu insufles à ce réverbère pensif. Bien à toi et merci.
>Daniel:
Un bel haïku qui sonne bien avec cette opposition entre la légèreté et la lourdeur. De quoi bien commencer la journée. Merci Daniel, je t’embrasse.
>Bruno 1:
Tu es bien matinal aussi Bruno et en pleine forme poétique. Quelle belle phrase aux multiples images! L’impression de marcher dans un rêve. Le songe d’une nuit d’été. Je ne connaissais pas le rouge Verlaine. C’est toi qui l’a inventé? Merci pour la légèreté de tes mots. Bises rouge Verlaine.
>Lilly:
De bon matin aussi, Lilly;-) Tu as raison. J’irai dire un petit mot au réverbère pour qu’il fasse encore plus attention à nous. Bulles tendresse voyageuses vers toi.
du talent , encore du talent , toujour du talent ,Si terry gilliams voit ces photos il t’engage , OHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHssiane !
>Alain de la cmmunauté:
Amusante coincidence ou ondes télépathiques, je sortais tout juste de ton blog au moment où ton commentaire est tombé dans ma boîte à paroles;-) J’aime bien Terry Gilliams; si tu le vois dis-lui que c’est OK;-) Merci Alain pour cette OOOOOOOOOoooooooooooovation que je ne mérite pas.
Je n’ai pas la possibilité aujourd’hui d’écrire sur ta note Ossiane, mais elle me fait penser à la chanson « L’Italien » chantée par Serge Réggiani…
L’Italien
C’est moi, c’est l’Italien
Est-ce qu’il y a quelqu’un
Est-ce qu’il y a quelqu’une
D’ici j’entends le chien
Et si tu n’es pas morte
Ouvre-moi sans rancune
Je rentre un peu tard je sais
18 ans de retard c’est vrai
Mais j’ai trouvé mes allumettes
Dans une rue du Massachussetts
Il est fatiguant le voyage
Pour un enfant de mon âge
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Io non ne posso proprio più
Se ci sei, aprimi la porta
Non sai come è stato laggiù
Je reviens au logis
J’ai fais tous les métiers
Voleur, équilibriste
Maréchal des logis
Comédien, braconnier
Empereur et pianiste
J’ai connu des femmes, oui mais
Je joue bien mal aux dames, tu sais
Du temps que j’étais chercheur d’or
Elles m’ont tout pris, j’en pleure encore
Là-dessus le temps est passé
Quand j’avais le dos tourné
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Io non ne posso proprio più
Se ci sei, aprimi la porta
Diro come è stato laggiù
C’est moi, c’est l’Italien
Je reviens de si loin
La route était mauvaise
Et tant d’années après
Tant de chagrins après
Je rêve d’une chaise
Ouvre, tu es là, je sais
Je suis tellement las, tu sais
Il ne me reste qu’une chance
C’est que tu n’aies pas eu ta chance
Mais ce n’est plus le même chien
Et la lumière s’éteint
Ouvrez-moi, ouvrez une porte
Io non ne posso proprio più
Se ci siete, aprite una porta
Diro come è stato laggiù
Interprété par Serge Reggiani
Paroles: Jean-Loup Dabadie. Musique: François Bernheim
ma douceur lovée
dans le jeu des lumières,
verts, courbes ocres
un tel romantisme se dégage de ces photos… le fameux charme italien a encore sévi !
Mais dis moi,
quand le jour se lèvera-t-il ?
J’ai hate de voir le soleil briller !
Il fait froid dans ces ruelles.
Sombre ruelle
Laisse place au soleil
Sors de ta torpeur…
Je me rappelle de cette nuit-là,
Accoudé au réverbère,
D’un coup ! une ombre se révéla,
Sauf qu’elle m’était étrangère,
La porte s’ouvrit,
Ma Brune habillée envoûtante surgit,
Mon coeur s’emballa,
Un doux baiser l’apaisa,
Main dans la main avec Salma,
Seulement le temps passât,
J’avais omis de lui murmurer,
« Je t’aime », elle m’a aussitôt oublié…
Je vois que le voyage de mes parents t’a inspiré.
Merci de tes mots,
Affectueusement chère Ossiane,
OLIVIER 🙂
Ossiane>> Ah le dilemme « bosser ou bloguer, il faut choisir » ! ;o)
merci de ta réponse technique. Le truc magique qui manque sur les réflexes numériques, c’est le stabilisateur d’images… Je crois qu’ils vont le faire chez Nikon p’têt même qu’il y ait déjà sur le D80 qui vient de sortir.
de mon côté je compense par une ouverture plus grande et une sensibilité iso élevée 1000 à 1600 iso.
bref, tout ça pour dire chapeau pour tes belles photos, qui savent nous *parler*. [ta question sur mon blog était passionnante à répondre !]
oui bon, je voulais dire « réflex numériques »… ;o)
Oh, le fantôme a disparu! Effrayé par la lumière du lampadaire?
Je suis ce visiteur du soir…
Je me proméne
Le soir
Le soir d’un été
Juste pour écouter
Ces petits bruits
Comme le chant des cigales,
Regarder les étoiles
Sentir le parfun
De l’herbe séche:
Je rêve des nuits
Si chaudes de l’été
Je rêve
D’uin songe de nuit d’été!
>Catherine:
Dommage, je t’aurais bien vu t’envoler là-dessus;-) C’est une bonne idée d’avoir mis ces paroles. On dirait qu’elles ont été écrites pour les photos;-) Enfin presque… Bonne journée!
>brigetoun:
Tout doux, tout doux, brigetoun. Tu t’es faite belle et tu as sorti ton tricot de couleurs poétiques. Merci pour ta sensibilité.
>Emma:
Si tu le dis:-) J’avoue tout. J’ai succombé à ce charme;-)
>Ark:
;-)) Texte à prendre au pied la lettre ou pas car je n’ai pas fini tu sais;-) A priori, je pense que tu me taquines;-)Si oui, veux-tu un petit coup de soleil virtuel pour te réchauffer? Dans ce cas, rends toi ici:
https://blog.ossiane.photo/2005/12/interiorite.html#comments
Merci Ark de ta présence.
>Olivier:
Bonjour Olivier;-) J’ai fait ce voyage en juillet, tu sais d’ou mon commentaire chez toi:-) De l’émotion et de la beauté dans ton poème. C’est souvent le cas dans ce que tu écris. Tu démarres en douceur et tu termines souvent par une chute de tristesse qui donne beaucoup de poids à l’ensemble. J’aime beaucoup tes deux derniers vers qui sont à méditer. Belle fin d’après-midi et prends bien soin de toi. Je t’embrasse affectueusement aussi.
>UU, docteur ès Blogs en réflexes:
Visiblement, tu as choisi;-) Je vois que tu reprends tes petites habitudes.
Tu n’as pas ce stabilisateur sur le D70. Il faut vérifier pour le D80. Je crois qu’on en trouve sur les objectifs mais c’est encore cher. D’ici peu, je pense, ça va se vulgariser. Va vérifier sur Dpreview:
http://www.dpreview.com/
Tu n’as pas trop de grain avec cette sensibilité?
Merci UU pour tes mots qui savent me parler aussi;-)
Passionnante mais elle t’a fait perdre un peu de temps pour me répondre si précisément. Et ton blog? Il fait aussi partie des iceberg ;-)) Bises depuis la partie immergée de mon blog. Attention à ne pas glisser en sortant;-)
>Reflex:
Incroyable! On vient tout juste de parler de réflex(es) et voilà que tu viens;-) Bonne observation; tu as sans doute raison. Je l’ai poussé dans ses derniers retranchements et il s’est enfui;-) Merci pour ton passage. Amitié.
>Critina M:
Et voilà Cristina qui depuis son hiver austral se promène avec nostalgie dans ces petites rues pour respirer les derniers parfums d’un été;-) Merci à toi. J’espère que tu y as trouvé ton compte:-) Quelle température fait-il en Australie en plein hiver?
Dans la chambre close
La lumière émeraude dit
Le jour qui s’enfuit
Somptuosité de la nuit-déité sans pudeur, ni fausseté !
>Fugitive:
Merci beaucoup pour cet haïku très subtil, Fugitive. Garde un peu de cette lumière pour passer un très bon week-end. Je t’embrasse sous le réverbère;-)
>Lyriann:
Bonjour Lyriann! Contente de te revoir;-) J’espère que tu as passé de bonnes vacances. Je suis très impressionnée par la phrase que tu as écrite. Cette nuit est-elle si belle et si pure… J’en suis ravie et honorée. Merci pour ta visite. Passe un bon week-end !
Ouvrez moi, ouvrez moi une porte
Io non ne posso proprio priù
Se ci siete, aprite una porta
Diro come è stato laggiù
Ben voilà
Je t ai ouvert la porte
Sufisait juste de la pousser
Car tu sais bien que cette porte
Ne s’est jamais refermée
Ben voilà
Je t’ai ouvert la porte
Et mes bras s’ouvrent à présent
Ils étaient grands ouverts derrière la porte
Suffisait juste de la pousser
Ne m en voulais pas Serge Regiani, c’est parce qu’elle est très belle, mais si triste, que j’ai aimé chanté deux couplets de plus…merci Catherine d’avoir ressorti le coeur de Serge..
un petit lutin
pas plus haut
que trois pommes
chantonne
il trouve une fleur jolie
la touche du bout des doigts
et cet interrupteur magique
éclaire enfin la ruelle
comme la porte est belle
elle est ouverte d’Ailleurs
la clé est même dessus
et il y a un petit mot
» montez, je vous attendez »
le petit lutin
pas plus haut que trois pommes
est déjà loin
quand la porte soupire d’aise
enfin visible elle s’illumine
plus rabougrie, noire, sinistre
toute douce, de joli bois
elle sourit
Ah visiteur du soir !
devant cette porte fermée ,
je suis resté tellement longtemps à veiller…
je ne vois plus le jour qu’au travers de ma nuit…
pourrais-tu me rendre, visiteur du soir, magicien de la vie, les aurores de mon enfance ?
sven
toujours une lumière pour nous accueillir, nous inviter à entrer !
la non-invitation
me voilà à ta porte
je n’ai pas prévenu
derrière les persiennes
j’entrevois ton sommeil
oserai-je franchir le seuil
qui mène à tes songes
oserai-je t’éveiller
afin que tu me vois
>Annick:
Tu as retrouvé ton petit coin de réverbère;-) Il va changer de place ce soir, tu sais. Merci pour tes mots.
>Sven:
Cette petite déclinaison poétique rejoint ce que tu me laissais entendre à propos du noir dans les notes précédentes. Se plonger dans la nuit pour retrouver la lumière. Merci à toi, j’aime beaucoup.
>Véronique:
Oui, en principe, la lumière nous montre le bon chemin:-) Bon week-end Véronique et merci pour votre amitié!
>bouldegom:
Contente de te revoir;-) Il me semble que je te vois moins souvent. Tu as toujours tes soucis informatiques?
Merci pour ce poème qui montre que même avec de la lumière, on n’est peut-être pas attendu, n’est-ce pas Véronique;-)
Bonne nuit Bouldegom. Je t’embrasse.
Que se cache-t-il derrière la porte ?
Très belle poésie…
>François (2):
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue en tant que nouveau collègue du Monde;-) Pardonne le numéro accolé à ton nom mais j’ai un autre François;-)
Cette porte fermée fait marcher l’imaginaire. On peut trouver derrière ce qu’on aimerait y voir ou même ne pas y voir;-) Bon vent à ton tout nouveau blog qui semble bien démarrer. Au plaisir de te lire à nouveau.
Ossiane,
Les hivers ici,… les températures entre le jour et la nuit sont si diférentes…
Alors -7º la nuit et 3º pendant la journée et ça peut remonter à 10º si le ciel est bleu!
Mais par exemple à Sidney, les températures sont plus douces!
Et depuis hier, date oficielle: c’est le Printemps!
Alors je viens me promener chez toi, pour respirer les derniers parfuns de l’été et rêver… ce sera longtemps l’été!
ah visiteur du soir !
derrière cette porte… il y a peut-être… un Soleil et le matin, de la rosée sur les roses… du vent dans la crinière des chevaux… des cris d’enfant et… l’envol des oiseaux…. l’appel de la mer et la douceur des nuages dans le ciel…
et tant et tant d’autres choses encore qui rempliraient nos regards élargis,
il y aurait tout cela, si, visiteur du soir,
tu poussais la porte avec moi.
A Ossiane, Sven
>Sven:
Très touchée par ce beau poème que tu me dédies, Sven. Superbes images pleines de vie et de beauté. Visiteuse de L’Oeil Ouvert et du petit matin, empruntons donc en poésie ce chemin de visite et d’écriture derrière la porte. Bien à toi.
la nuit orientale
les parois sont impalpables
passage d’une porte
Les paupières se sont closent
sur le monde aux couleurs atones
a l’intérieur des bruits résonnent
belle et cabalistique rose
ta mystérieuse corolle éclose
ta divine beauté m’étonne
Nos esprits et corps tourbillonnent
mes lèvres sur ton corps papillonnent
et par endroit s’y déposent
avant qu’à nouveau l’aube rose
se réveille et à porte sonne