Nomade

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le batik, j\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Le Vent des Sables,
Derrière le batik, j’écoute
Le Chant du Désert.

* Guillaume Charleux qui a rejoint L’Oeil Ouvert il y a déjà quelque temps, s’est porté volontaire pour ce duo poétique de A vos Plumes. Très enthousiaste et talentueux, Guillaume vient de retrouver sur ce blog la passion de l’écriture qui l’avait un peu abandonné ces derniers temps. Merci à toi, Guillaume.

« A la vue de tes photos, je n’ai pu réprimer une pensée pour ce cher Mallarmé que j’affectionne particulièrement bien qu’il soit peu compris. Je ne pouvais pas oublier ce vers tonitruant d’allitérations et d’assonances qu’est « Basse de basaltes et de laves », qui est si je me souviens bien, le second vers de A la nue accablante tu. Chef d’orchestre inégalé lorsqu’il s’agit de mettre en scène les sonorités (« Aboli bibelot d’inanité sonore »), Mallarmé s’imposait ici par l’image que m’inspirait ce vers. Et pourquoi ne pas mêler théâtre et poésie ? « 

« Basse de basaltes et de laves »

1 –
Incipit

La scène dissimulée de velours festonné
Se dénude aux trois coups de marteau
Une raie de lumière et quelques mots étouffés
Au son du lever de rideau.

2-
L’évasion

Les draps noués et jetés par les fenêtres augmentées
Sont notre chemin vers le bagne ou la liberté
Du haut de la forteresse, les voiles lâchées
Sèment notre joie de leurs dégradés orangés.

3-
Premier voyage : Lascaux

Au solstice, pénétrées dans leur plus sombre intimité,
Mes parois que protégeaient quelques bisons esquissés
Se dévoilent aux regards et intentions de l’homme vicié :
Quel argent va-t-il donc tirer de ma peau tatouée ?

4-
Second voyage : La route de la soie

Des pattes filent puis des mains tissent
Attentionnées, les yeux se plissent
Sur un sari pour quelques roupies
Justes bonnes à réparer le métier, toute leur vie.

Guillaume

* Prochaine publication demain soir mercredi.

Une pensée affectueuse à UU, Douce Marie
et à leur petite fille qui est née le 1er juillet.

48 réflexions sur « Nomade »

  1. 0h15 le blog est calme ,demain matin les empreintes poetiques de la nuit seront suivies ,une fois de plus ,pour accompagner le jour de leur espoirs .

  2. Magnifique duo !
    Bravo Ossiane pour ces mouvements et couleurs
    Bravo Guillaume pour ces 4 poèmes qui se coulent chacun si bien dans la photo d’où ils sont nés.
    Et puis merci pour Mallarmé…
    A défaut de pouvoir écrire en ce moment j’écoute un CD de ses poèmes en boucle…
    C’est un très grand poète assez mal connu c’est vrai. Pourtant Paul Valéry lui-même a cessé d’écrire un moment de sa vie car il considérait que Mallarmé avait dit tellement mieux que lui… que d’autres…

    Je reviendrai plus tard faire un com, là je vous copie un poème de Mallarmé

    Tristesse d’été

    Le soleil, sur la table, ô lutteuse endormie,
    En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
    Et, consumant l’encens sur ta joue ennemie,
    Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.
    De ce blanc Flamboiement l’immuable accalmie
    T’a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux,
    «Nous ne serons jamais une seule momie
    Sous l’antique désert et les palmiers heureux! »

    Mais ta chevelure est une rivière tiède,
    Où noyer sans frissons l’âme qui nous obsède
    Et trouver ce Néant que tu ne connais pas.

    Je goûterai le fard pleuré par tes paupières,
    Pour voir s’il sait donner au coeur que tu frappas
    L’insensibilité de l’azur et des pierres.

    Stéphane Mallarmé

  3. la lumière en chiffons
    rougissait la pierre
    où ton coeur pleurait
    la pâleur sans pitié
    d’un sourire trop fade.
    Et je la lissais
    comme un habit de coton
    pour voiler la pierre
    en éclat de songe
    où tu t’endormais
    enfin paisible
    le coeur vivant
    dans le sien retrouvé.

    Catherine

  4. Compliments, Ossiane,
    tu as levé les rideaux et tu as découvert la belle dame blanche avec ses ailes d’or, qui sort de la parois jaune/rouge, pour prier pour nous, pourl’homme vicié!

  5. Les amantes de cire

    Rivalisant de flammes
    En de volcans instincts
    Se ravissent ces femmes,
    Caressant leur destin,
    Respectant bien les gammes
    Le plaisir intestin
    De se déflorer l’âme
    En toucher célestin.

    Les amantes de cire
    Empreintes de folie
    Sculptent de poésie
    Ce vif éclat de rire.

    D’heure en or sur la cime,
    Quand la danse en accord
    Au-delà de la rime
    Transporte leur décor
    En fantasme de crime :
    Se complicent leurs corps
    D’une jouissante estime
    Plus rien n’existe alors.

    Les amantes de cire
    Empreintes de magie
    Fondent de frénésie
    Dans l’aura des délires.

    Refusant de mourir
    De l’amour qui les lie
    S’inventent le désir
    D’une étreinte infinie
    Mais Fable doit finir :
    Ci gît Flamme et Bougie
    Les amantes de cire.

  6. Puis ma source va…

    Dissoudre les substances, dénouer les confins
    Par l’image fugitive des arts de roulades
    Pour faire en gorge s’épanouir des fleurs de sucre, des soupiraux de miel
    Dans l’orphelinat du miroir au delà des tatouages lumineux et glacées

    Mais ma cervelle de lune solitaire en dedans comme mon feu dans ce rire de pierre
    Est ce butin des magies caché à l’intérieur, et les miennes sont trempées de cette eau aveugle
    Par où descendent en souriant les tournesols du ciel
    Alliance de ma couleur et du temps, une poésie baignée de larmes
    …Où je vais en rêvant me réfugier souvent en cette citée entière

    Bruno (2)

  7. La Pierre fantasme
    L’intimité du Couchant
    Et d’ambre princesses.

    Voltige safran
    Au théâtre des étoffes
    Sensualité.

  8. Les plumes sont en effervescence cette nuit;-))
    Je vous commenterai demain. Que mon intrusion ne vous interrompe pas dans vos formidables élans;-)
    J’espère que tu es content, Guillaume.

    Bien à vous tous.

  9. Entre Ciel et Terre
    Se mélangent les ardeurs
    Baiser de Corail.

    Le Feu sait renaître
    D’une caresse éphémère
    Immortalité

  10. Ses voiles………………………..comme des flammes
    capturaient la lumière………….en or et rouge
    et elle dansait…………………..la vie
    jusqu’à mouvoir la pierre……….en couleurs
    sous un rire……………………..brûlant
    ondulant………………………..les cendres blanches
    des frissons naissants…………..vers la liberté invisible
    où un transparent de ciel……….l’invitait
    s’offrait et l’envolait.

    Catherine

  11. Le poète est toujours mal armé
    Seule sa muse sait

    Nomades

    Le vent du désert est l’archet secret des dunes
    Dont il accompagne le chant pur et sacré
    La rose des sables qui fleurit à la lune
    Charme les étoiles de son parfum ambré

    La nuit des hommes bleus des femmes à la peau brune
    Se rassemblent autour d’un feu pour célébrer
    La fin de la journée dans un camp de fortune
    En buvant lentement un thé chaud et sucré

    Sur la route du sel de la soie des épices
    La vie des nomades faite de sacrifices
    Trouve dans l’oasis l’entrée du paradis

    Des beautés nubiles tatouées au henné
    A la grâce légère à la peau satinée
    Vont réveiller leur cœur de silence engourdi

  12. de l’arbre du ténéré
    brûlé par le soleil
    un volcan est né

    le vent de sable s’écoule
    comme la lave en fusion

    quelle forme aura la céramique
    trouvée dans dix mille ans

    de l’arbre du ténéré
    brûlé par le soleil
    ma poésie est née

  13. prendre flamme

    écarte une à une
    les tentures de feu
    de la terre d’ombre
    va vers la lumière
    jaune et rouge cadmium
    ne crains pas le soleil
    qui embrase les sables
    l’harmattan sera là
    pour couvrir la flamme

  14. belles couleurs orangées qui tranchent de celle de l ‘actualité…le bleu,bleu à l ‘âme ou bleu du bonheur..? réponse ce soir,quoi qu’il arrive une partie est déjà bleu

  15. Robes de fées

    Tissus découpés, ajustés, colorés,
    Textures irréelles, mystérieuses, tons orangés,
    Les robes qui nous semblent figées,
    Pour la danse vont s’animer…

    Mouvements en saccades, en cascades,
    Couleurs changeantes et nomades,
    La vue ne peut saisir encore
    Tout le mystère de ces ouvrages d’or

    Des lumières jaillissent de tes fils,
    La chaleur brode avec la vie,
    Les fées partent dans un battement de cils,
    Pour une danse archaïque, secrète, hardie…

    Yo-cox
    http://photo-passion.blogspot.com/

  16. Là, Guillaume superbe!!! Et avec Mallarmé tu touches une corde sensible.

    …Je déconstruis le temps à travers ma plume
    Antonomase de l’Avare d’Harpagon
    Afin de casser les règles d’un style académique
    Pour rendre l’art pulsion de l’inconscient
    Pour sortir celui-ci de sa prison scolastique
    Dotremont, Mallarmé, Bachelard, l’Eau et les Rêves
    afin de crier ma rage d’une société de moutons apathiques…

    et…

    En écoutent le désert, je me plonge dans l’eau de mes rêves, afin d’expulser mes songes
    De mon déni de la réalité chimère..

    Encore bravo pour votre duo magique en brise de bonheur

    Bisous

  17. Une nomade en promenade dans le désert
    Quoi de plus naturel.
    Que le soir venu
    Ses vêtements flottent
    Sous le vent des sables
    Quoi de plus reposant.
    Que tu danses nue
    A l’abri des tentures
    Quoi de plus rafraîchissant à mes yeux
    Ma belle oasienne
    Aux yeux de braises.

  18. Bonjour à tous,

    je constate avec joie que les nouvelles photos vous inspirent de très belles choses.

    >Merci à Catherine ainsi qu’à Bruno1 pour leurs compliments 🙂

    >Amichel, on s’imagine déjà dans ton désert, le sable, le vent et les roses des sables. Tout un univers enchanteur qui nous donnerai presque des ailes et des envies de partir…

    >Pierre2, pour toi le désert est également le lieu d’épanouissement d’une femme. Très belle poésie, sensuelle à souhait, tout est dans la suggestion. J’ai beaucoup aimé.

    >Ossiane, à lire les diverses compositions, je réalise que ton thème est une formidable invitation au voyage (petit clin d’œil à notre ami Charles Baudelaire)…

    >Yo-Cox, pour toi, pas de désert, de pas de sable mais bien plutôt un monde d’étoffes, de draperies, de fils d’or et de soie. Ça tombe bien, je voulais écrire sur ce sujet, j’aime bien ta façon d’animer les tissus, c’est une belle image. Tout est dans la délicatesse, à l’image de la légèreté des tissus, très agréable ton battement de cils !

    >Phoenix, tu as été bien productif cette nuit !belle fable dans laquelle ton imagination se tourne vers la cire, les flammes, l’or et la danse ! Je crois qu’Ossiane a réussi de bien belles choses avec ces photos pour qu’elles t’inspirent si joliment.

    >Neyde, content que tu nous suives désormais régulièrement. J’en profite pour te féliciter pour ta maîtrise de notre langue ! on attend avec impatience tes prochaines compositions, la précédente était très fraîche, très réussie.

    >Bouldegom, tu as été toi aussi très inspiré par cette nouvelle publication. Quelques notions de peinture, quelques flammes, des jeux de lumière et de sable, je vois beaucoup de dynamisme dans ces poèmes, un peu comme un vent de sable ; -)

  19. le soleil se lève à la lisière éphémère
    des dunes de sable vallonnant l’horizon
    jalonnant le chemin jusqu’au bout de la terre
    parmi les nomades et les rêves qu’ils ont
    de jattes d’eau fraîche et de corbeilles de fraises
    parmi les pèlerins au salut hasardeux
    étirant leurs ombres sur le tapis de braises
    réchauffant leurs âmes quand Dieu ne veut plus d’eux

  20. La dune ambrée
    Ondoie sous le vent de l’étoffe
    Apre est la pierre dorée
    Et brûlants le chagrin
    Et le lien des femmes.

  21. embrasement général

    elles seraient seules
    s’inventant des caresses
    se pâmant de plaisir

    eux sont pourtant là
    en cercle tout autour
    d’un doigté généreux
    dressant leurs beaux atours

    et les sentant si proches
    elles chuchotent en douceur
    des délices d’amour

    eux aiment sans le dire
    ce grand vent de désir
    qui attise leur flamme
    révélant leur ardeur

  22. >Alain de la communauté :
    Ton commentaire m’amuse ce matin 😉 A minuit 15, c’était calme mais un quart d’heure plus tard, c’était une pluie de poèmes comme dirait Neyde 🙂 Bonne journée.

    >Catherine :
    Ce fut ta soirée poétique; tu t’es bien rattrapée avec tous les poèmes que tu as écrits dans la nuit;-) Ce poème de Mallarmé est splendide; je ne le connaissais pas.
    Merci pour cette belle lumière en chiffons ainsi que pour le troisième PoéSSibleS de la nuit. J’aime beaucoup ce que tu as écrit autour de cette danse frissonnante pleine d’images et de couleurs. Tes mots s’envolent légers à la lueur des flammes. C’est très beau. Merci beaucoup et poursuis cette route des possibles. Je t’embrasse.

    >Neyde :
    Tu veux sans doute parler de la peinture que j’ai faite. Elle est en effet assez différente des photos. Je trouve que tu en parles bien. Merci, tu nous honores, Guillaume et moi.

    >Les Larmes du Phoenix :
    Tu as beaucoup de talent, Phoenix.
    Cette poésie autour des flammes, de la danse de ces amantes de cire est très originale et sensuelle. Tu as très bien su faire le parallèle entre ces flammes pleines de vie qui se fondent et l’acte d’amour.
    Toujours le feu dans le deuxième poème avec ce beau baiser de Corail. Superbe !
    Les couleurs de l’ambre et du safran, les parfums d’orient, c’est ensorcelant.
    Merci beaucoup. Tu sembles te plaire ici 😉 Bonne journée à toi.

    >Bruno (2) :
    Que dire devant tous ces très beaux poèmes … J’aime évidemment beaucoup ce que tu as écrit et en plus tu fais le lien avec la note précédente. Très belles images que ces fleurs de sucre, soupiraux de miel, cervelle de lune solitaire etc…. C’est fulgurant, émouvant magnifique, vraiment.. Merci beaucoup de nous faire partager ainsi ton amour de la poésie.

    >amichel :
    Tu as choisi de partir du chant du désert qui accompagne ces nomades. La description de ton désert fait rêver. De très belles images avec l’archet du vent, la rose des sables qui fleurit à la lune etc…. Le feu toujours présent et fédérateur évoque la grâce des femmes et le henné. Merci beaucoup Michel pour la beauté de ton poème envoûtant. Je t’embrasse.

    >>>>>> Petite pause déjeuner, je reviens un peu plus tard……

  23. K

    Kasbahs de l’Atlas
    Ksar des poètes berbères
    Kaléidoscope

    K

    Kasbah de Ouarzazat
    Keffieh des milles et une nuit
    Kif du voyageur

    keffieh : coiffure traditionnelle des bédouins

    …………………………………………………..

    L…………..K

    labeur du …taddelaK
    logique folle du souk
    limpide ……Ouarsik

    …………………………………………………..

    taddelak ou taddelakt

    enduit de chaux ferré au galet pendant de longues heures pour obtenir une surface lisse et toute en sensualité
    pouvant être teintée de pigments

    Ouarsik : petit village de pêcheurs bien au sud d’ Agadir

    Jane

    merci a tous ceux qui ont joué avec la la onzième lettre !

    assez de potassium!!! ( K est son symbole )
    maintenant passons aux L : symbole du litre….!
    pour éviter la déshytratation

  24. et bien… que d’admirateurs prolixes et inspirés…
    je n’ai pas les mots, mais pour vous saluer Ossiane, je glisse ici que l’atmosphère de ces photos est magique et qu’elle me laisse sans voix.

  25. De très belles choses de grande qualité sur cette note. Pas si facile de vous commenter quand c’est si beau 😉 Bravo à tous !

    >Bouldegom :
    Superbe ! J’aime beaucoup la façon dont tu démarres et dont tu finis le poème. Voici d’ailleurs un lien vers cet Arbre du Ténéré.
    http://www.agadez-niger.com/forum/viewtopic.php?t=362
    http://en.wikipedia.org/wiki/Arbre_du_T%C3%A9n%C3%A9r%C3%A9

    Bravo et merci pour ce deuxième poème en couleurs qui s’embrase de tes mots.
    Je me permets de donner le sens de certains termes que tu connais très bien.
    L’harmattan est un vent de nord chargé de sable qui souffle sur le littoral de la Haute-Guinée.

    Et que dire sur ce troisième poème très sensuel qui monte en intensité puisque c’est l’embrasement général 😉 Merveilleux. Je sens que ce thème du désert et de l’Afrique te touche particulièrement. Merci beaucoup.

    >Brigetoun :
    Une nouvelle fois de belles couleurs pleines de chaleur qui laissent des empreintes. Merci ! J’aime bien ; on se demande de quelle fracture il s’agit. A nous d’imaginer la suite…

    >Francis :
    Voilà une remarque pleine de bon sens et de vérité. Sur le blog, je suis en pleine vague rose, rouge et or pour ne pas faire comme tout le monde 😉 Bises colorées.

    >yo-cox :
    Je sens que tu t’es laissée complètement emporter par les couleurs et la lumière et c’est ce qu’il fallait. De cet immersion, jaillit un poème tout en mouvements souples et aériens. Cette danse poétique mystérieuse est très réussie et fait rêver. Un bon premier jet qu’il faut poursuivre dans le même état d’esprit. Tu vois que ça commence à venir 😉 Merci de t’impliquer ainsi.

    >Bruno (1) :
    Voilà des affinités poétiques avec Guillaume 😉 Ca ne m’étonne pas que tout ceci te parle puisque dans tes poèmes, tu fais souvent sortir de l’intérieur tout une palette de sensations très fortes qui t’étreignent. J’aime beaucoup l’expression « expulser mes songes ». Merci beaucoup Bruno pour ta présence sur ce blog; c’est une belle rencontre. Je t’embrasse.

    >Pierre (2) :
    Ces tissus qui volent au vent du désert t’évoquent de bien belles images 😉 Ton poème est très bien construit « Quoi de plus… » qui ponctue la poésie par trois fois. De la nomade vêtue qui marche dans le désert, on passe à la nudité du corps. Ta belle oasienne fait rêver. Et toujours ce regard de braise qui scande bon nombre de vos poèmes. Merci beaucoup Pierre. Contente de te voir de retour sur le blog 😉 Bises.

    >Guillaume :
    Tu es un vrai pro des commentaires 😉 Merci de t’être impliqué ainsi dans ce travail.

    Ces regards croisés sur les sensations qu’on éprouve à lire la poésie des uns et des autres me paraissent intéressants. D’autre part, ils apportent de la complicité et de la chaleur sur le blog. Donc, si vous avez envie de dire des choses sur d’autres poèmes que le vôtre, n’hésitez pas.

    Je constate que ce thème fédère les plumes de tout le monde.
    Tu nous as également invité un faire deux très beaux voyages en passant par le théâtre à travers le rideau rouge. C’est très original et audacieux.. Toi et moi avons proposé deux itinéraires différents mais basé sur les mêmes fondements finalement. Bien à toi Guillaume. Je t’embrasse.

    >Lyre :
    Bravo aussi Lyre ! Il me semble que c’est la première fois où tu te laisses aller ainsi en poésie 😉 Ca rejoint ce que je disais plus haut.. J’aime beaucoup ce que tu as écrit. Ce que tu cherches à faire passer autour de la vie de ces nomades est très sensible et bouleversant notamment quand tu parles de leurs rêves inaccessibles, de leur quête incessante de l’eau et de l’oubli dans lequel ils sont plongés. Merci beaucoup et continue sur ta lancée.

    >MTO :
    Encore une belle poésie émouvante dans laquelle tu opposes l’or éblouissant du désert à la dureté de la vie à laquelle les femmes sont confrontées. Je suppose que tu veux parler de l’état de soumission dans le quel elles vivent. Les paysages sont merveilleux mais il ne faut pas oublier des peuples y vivent dans le dénuement le plus complet. Belle après-midi au soleil. Bises vers la Bretagne.

    >Jane :
    Je me doutais que tu serais très à ton aise avec cette évocation des pays d’Afrique. Tes deux haïkus en K tombe donc à pic 😉 Ils s’adaptent parfaitement à l’atmosphère de ces lieux. Ca se sent que tu en reviens. Merci pour les infos concernant tous ces mots qui font rêver. Je n’oublie pas le L et je veux bien me prêter à ton petit jeu poétique mais je termine les commentaires d’abord..Bises, jane. Merci de nous communiquer ton énergie.

    PS :j’ai essayé ton lien mais il ne fonctionne pas.

    >Bén :
    Merci Bén pour cette petite pépite de bonheur. C’est très imagé et délicat. C’est un style de poésie dans lequel tu sembles t’envoler de plus en plus. Bises de l’ouest.

    >Camille :
    Contente de te revoir ici 😉 L’atmosphère dont tu parles semble avoir galvanisé les ardeurs;-) Tu n’es pas obligée d’écrire, contente-toi de contempler. C’est déjà beaucoup, tu sais. A une autre fois peut-être… Bien à toi et merci pour ton regard.

    >Catherine :
    Merci pour l’info. J’ai écouté l’extrait. Une très belle voix…

  26. Jour de jaune, d’orange et de rouge en pleine fête des Bleus, ne serait-ce pas de la provocation aux foutus footeux fêtant la parfaite ou la défaite (pour rester dans le ton allitéré) ? Bien beau en tout cas.

  27. pierre caressée de couleurs chaleur élans mouvements
    goûte feu soleil ruisseaux volcan

    bravo à vous deux!

  28. Mille et un bravos pour cette somptueuse magie entre les mots et les images. Beautés révélées chahutées dans le temps savourées dans le vent…. C’est un émerveillement à chauqe fois renouvelé.

  29. je suis éblouie par cette sublime pierre dorée de jolies écritures, tendrement j’emprunte ces doux voilages murmurants pour me cacher les yeux, un simple instant..la lumière tellement vive m’éblouit et syncope ma fragile nature..c’est tellement joli toutes ces poussières d’or qui se sont déposées sur ton album de vie, tendre Ossiane..Je t’embrasse finement…
    tous tes duos sont magnifiques, est ce utile de le dire …parfois je ne comprends pas tout car c’est tellement haut et si fort..ces dépôts de plumes merveilleuses et uniques…ahhh je me sens petite..mais doucement privilégiée de pouvoir vous lire…..des vapeurs d’encre sacrée qui se dépose dans le creuset de la vie d’un bien bel album.. précieux.. très précieux..

  30. >Jean-Michel:
    C’est une rupture de transition au niveau de mon voyage imaginaire;-) J’aime aussi bien faire ce genre de photos plus abstraites quand la nature s’offre de cette manière. Merci de l’avoir remarqué. Bonne soirée en couleurs.

    >Argoul:
    Je sens que la place que prend cette demi-finale te préoccupe;-) Pour te changer les idées, va faire un petit tour sur les blogs en toute tranquilité. Ce ne sera pas monochrome;-) Allez, courage, je t’embrasse.

    >Lyre:
    sourire rendu.

    >Candide:
    Merci Candide pour la beauté de cette phrase pleine d’élans. Bonne soirée.

    >Sonia:
    Merci beaucoup pour toutes ces éloges qui me font chaud au coeur venant de toi. Tu as toujours beaucoup de talent pour exprimer tes sentiments. Je suis toujours aussi débordée au niveau temps, Sonia mais je ne t’oublie pas. J’espère que tout va bien de ton côté. Je t’embrasse.

  31. « Que tu tressailles –
    Et tombent des montagnes,
    Et monte – l’âme !
    (…)
    « Laisse mon chant monter
    tout au sommet
    De la montagne. »
    Marina Tsvetaeva, extrait du « Poème de la Montagne »

    Irrésistiblement, la succession de tes photos me fait songer à l’un des poètes qui me sont les plus chers, et pour qui « le ciel brûle », toujours.

  32. quand le désert avance

    à l’aube
    sur le sol
    peint en rouge
    de tes doigts
    laisse des traces
    de ton passage

    nuit et jour
    sur la terre
    d’ocre rouge
    le sable avance
    de ses doigts
    efface les traces
    de ton passage

    dès l’aube
    dans le sol
    jaune ou rouge
    de tes doigts
    cherche les traces
    de ton passage

  33. qu est ce qu elle est jolie cette image…

    une lave sort de ses entrailles
    du miel doré des doux alpages
    les abeilles ont fait un beau travail
    cet or si précieux et si pur
    il allume le coeur de l Homme

  34. >Annick:
    Il n’y a pas de raison pour que tu te sentes toute petite, Annick. Laisse-toi simplement aller au plaisir de découvrir ce qui est écrit. Les visiteurs ont tous des personnalités différentes et s’expriment à leur manière. Pour faire un bon poème, il faut que ça vienne de l’intérieur de toi et tu en es capable.
    Tu as raison d’évoquer cette couleur dorée qui enrobe cette photo et qui réchauffe le coeur. Je te souhaite une bonne nuit. Je t’embrasse.

    >Fugitive:
    Merci pour ce bel extrait de Marina Tsvetaeva dont j’ai entendu parler mais que je n’ai pas encore lue. Tu es fascinée par les montagnes dans ton plat pays;-) Bonne nuit.

    >Bouldegom:
    Pas moyen de te dire qu’un de tes poèmes n’est pas à la hauteur;-) Glissements de sens subtils entre sur le sol et dans le sol, l’esquisse des traces et les traces effacées. Et toujours ces couleurs d’ocre rouge si chaleureuses. Merci beaucoup poétesse du désert;-)

    >Jane:
    Désolée, mais le lien ne marche toujours pas ;-(

    Je te fais une petite passe de haïku un peu tardive mais elle là sous tes yeux;-) Une très bonne nuit à toi.

    Lumière du désert
    Langage de la pierre
    Langueur de l’ombre

  35. Guillaume,
    Oui, je vous suis regulièrement.
    Ce blog est une école pour moi; je lis et relis tous les poèmes.
    Je veux apprendre, je veux essayer de réussir.
    Merci de tes mots d’encouragement.
    Moi aussi j’avais abandoné l’écriture, en portugais, bien sur, et maintenant ce défi …
    Je suis allé relire Mallarmé.
    Amichel a dit que le poète est toujours mal… armé.
    Mallarmé, n’est mal…armé que au nom, parce qu’il est “bien armé” de…mots difficiles.
    Le dictionnaire et le Trésor de Langue Française ont bien travaillé!
    Catherine,
    J’ai bien compris? Sont deux poèmes que’on peut lire, chaqu’un à son tour ou les deux ensemble. C’est correct?
    C’est très different; je vais essayer de faire ça en portugais. Je peux le faire?
    Ossiane
    Je pense au contraire : Vous m’honorez..
    Vous me faites confiance m’invitant au blog, au Cercle des poètes.
    Merci.
    Et maintenant je vais faire dodo et je vais rever avec
    “La rose de sable que fleurit à la lune
    Charme les étoiles de son parfun ambré”
    Et je vais voler le parfum de la rose et demain je vais m’éveiller très parfumée.
    Bonne nuit à tous
    Bises
    Neyde

  36. >Neyde:
    Formidable une nouvelle fois cette page d’écriture en français. Ce blog n’est en aucun cas un cercle privé et fermé, tu sais. Ce n’est pas par hasard que j’ai choisi le nom de L’Oeil Ouvert;-)

    Je ne veux pas parler au nom de Catherine et j’espère qu’elle lira ton passage la concernant. Elle est la créatrice de cette forme de poésie à trois lectures et elle en fait le terrain de ses recherches poétiques. Je crois qu’il vaut mieux que tu la contactes en privé avant de faire quoique ce soit car c’est quelque chose qui lui tient beaucoup à coeur.

    J’espère que tu as fait de beaux rêves. Bises de France.

  37. si c’est possible, merci de me corriger, et déplacer mon texte, je crois parfois au père noel en ordi…mon texte pour esprit… si c’est pas possible, tant pis.. tout le monde a compris que je commente cette stalactite de vie..belle journée, je t’embrasse, Ossiane..

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