N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour élargir le champ.
* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Berceau de Soie
Les Arbres Esquissent leurs Rêves
Dans ton Miroir.
* Photos du Canal du Midi. Sur la deuxième photo,
le canal passe par-dessus une rivière au moyen d’un aqueduc.
Pour en savoir plus sur les aqueducs …
* La prochaine publication aura lieu dimanche soir à minuit.
Belle série, j’aime beaucoup la derniére. Bonne continuation.
Michel.
Mirages
Le reflet des arbres dans le canal paisible
Nous ouvre les portes
D’un monde magique
Le pays des ondines
Et des nymphes languides
Ophélie s’y promène le soir
Quand la lune dérive
Narcisse pleure sur ses bords
Son amour impossible
Trahi par la plainte d’Echo
Les carpes centenaires
Y racontent
Les légendes des eaux
Aux grenouilles craintives
Au crépuscule
Les étoiles s’y baignent
Dès l’aube
Le rêveur se perd entre deux mondes
A midi
Le soleil jaloux
En dissous les mirages
De ses rayons lasers
L’aqueduc joue à saute-mouton
Avec le fleuve pour complice
Le temps respire et s’étire
L’air a un goût d’herbes humides
Et de fougères aux frondes vives
La mémoire de l’eau
Murmure un poème de liturgie antique
La vie est lente
Les grillons accordent leurs élytres
Berceau de soi
Un moïse qui flotte
Jusqu’au grand plouf
Quand je pense que j’ai renoncé à mon WE au bord du Canal du Midi …
Me reste le Grand Canal (du Chateau de Vesailles) … pour rêver … à l’autre Grand Canal (du Midi)
Bon WE à vous !
Si léon frappe un beau jour au battant de ta porte,
et qu’on te dit qu’on est l’un de mes emissaires,
n’en crois rien,même si c’est moi;
car j’ai l’orgueil présomptueux:
il ne supporte pas de frapper même aux portes des cieux
Mais si,sans y songer,sans entendre quiconque
frapper,tu vas ouvrir la porte et te retrouves
devant quelqu’un comme hésitant avant d’oser
frapper,réfléchis un peu.C’était lui ,
mon émissaire et moi même et ce que comporte
l’orgueil que j’ai de ce qui désespère.
Ouvre à qui ne frappe pas à ta porte! Pessoa
un des plus jolis sens
la vie dans le pas de sens
la vie qui se marre d’ailes
et la tête en bas
et les pieds en haut
De courbe en contre-courbe
Je vole, je vire en souplesse
Me penche m’enchante
Effleure la surface limpide de mon rêve.
Entre les arbres, entre leurs reflets
Je vole en silence, me glisse
M’inserre, me fond dans ces courbes d’eau.
Ombre, mi-ombre
Aérien, aquatique
Entre deux-mondes je suis.
Juste un petit pas de danse, pour remercier tous ceux qui écrivent ici, je suis sous le charme.. vraiment..
Et encore Ossiane, qui permet à toutes ses beautés d’être partagées, lues, regardées, écrites, ressenties…la troisième photo est magnifique..
Et aussi G. Moustaki et J. Brel…
Désolée d’y mettre encore une goutte de mon parfum, mais j’avais envie de dire..justesimplement..voilà,je regarde et bois en silence à la santé de tous…
Ann..hick
papillon de métal
tes ailes mouillées
ne peuvent plus
t’emporter
d’entre mes lèvres
ma langue qui te cherche
répand des mots clairs
réflexion
dans le miroir
deux lumières
éclairs intérieurs
et clarté céleste
tu n’es pas
le reflet de moi même
je ne suis pas
ton image dans le miroir
>Michel59 :
La dernière photo est plus graphique. Merci.
>Michel :
Les Michel se sont donnés rendez-vous en même temps 😉
Un nouveau bateau vivre où la vie est plus lente qu’ailleurs. Poème entre deux mondes où les étoiles se baignent et le soleil joue avec la mémoire de l’eau. La nuit, c’est le royaume de divines créatures et d’animaux aquatiques. Le jour efface les mirages et laisse la place à la vie qui respire sur les berges du canal. Merci pour ces dérives poétqiues. Quel beau rêveur tu fais, Michel. Je t’embrasse au son des grillons ;-).
>jjd :
C’est bien d’avoir rebondi sur « soi ». J’avoue que j’avais un peu tendu une perche 😉 Merci pour ce plouf insolite 😉 Belle journée.
>Enna :
Pourquoi as-tu renoncé à ce week-end ?. J’espère que je n’en suis pas la cause. Je t’avais proposé un hôtel…
>Roméo :
Tu peux entrer ici sans frapper 😉 Que cherches-tu à me dire au travers de ce poème ?
>Annick :
Ton poème et ton corps part dans tous les sens ce matin 😉 En avant, en arrière, en haut et en bas. Ce canal si paisible te donnerait-il envie de le chahuter un peu…
Très heureuse que tu te plaises ici et que tu fasses part de tes impressions. N’hésite pas à nous interpeller. J’aime ce parfum. Que bois-tu ? un verre d’O ou de vin ?
>Pierre(2) :
Toi aussi Pierre, tu te laisses joliment dériver au fil de l’eau. Tu es devenu un oiseau qui frôle l’onde de tes grandes ailes. Tu te fonds dans l’ombre de ton rêve. Voilà un beau poème imaginaire tout en courbes et en souplesse. Merci beaucoup pour ces arabesques poétiques. Je t’embrasse.
>Bouldegom :
Etonnant ce que les photos t’inspirent dans tes deux premiers poèmes. C’est peut-être cette atmosphère blanche et gris vert qui t’isnpirent ces pensées métalliques 😉 Le papillon est trop lourd pour s’envoler. Dès que le soleil reviendra, il sera plus léger.
Reflets / Réflexion. Je te suis toujours, bouldegom 😉 Intéressant parallèle entre ces deux lumières qui s’associent tout en restant bien différentes. Merci de nous bousculer ainsi par tes questionnements intérieurs.
Au Coeur de ton coeur
**************************************
Dans ma boîte crânienne
Au maxillaire
À la racine de mes dents
Dans la voûte de mon palais
Au coeur du coeur de mon coeur
Je garde une réserve
Du liquide amniotique
Où que tu sois en ce moment
Tu ne cesseras jamais
De me nourrir de vie
oh les beaux arbres… ça pourrait donner d’autres idées encore pour Choupinette si cela ne suffisait pas encore. héhé ;o)
Et un beau platane centenaire, c’est magnifique… Je viens d’y penser en plongeant mon regard dans tes platanes qui bordent le canal du midi.
Au fait, merci pour ton coup de pub Ossiane pour trouver l’arbre de choupinette ! ;o)
Merci à toutes celles et tous ceux qui ont participé !
Au fait, ce n’est pas très poétique, mais sur la 1ère photo, tu as ajouté un peu de saturation en vert non ?
En tout cas, l’atmosphère de ce cette photo est absolument magique. Il prépare bien le mystère qui se cache derrière le virage que prend le canal à cet endroit…
Bizz
miroir miroir
tranquille miroir de l’eau
l’image soudain tremble et bouge,
les branches sont lignes brisées et le remous angoisse
tout bouge
plus de repère
accepter ce moment
le respecter
le laisser passer
après
il y aura un après
un moment plus calme ou l’eau redeviendra miroir des grand arbres ou doux balancement de l’onde douce
pour noyer mes pensées
je vais slalomer
entre les barreaux
qui balisent l’espace
dans le ciel de nuit
des mots pleuvent
comme des lueurs d’espoir
A la fin de l’envoi,je touche.
Et là…
Oui l’âme expire.
je dédiais ce poême au poète noctambule
Deux séries de photos absolument splendides !!! quel talent chère Ossiane !!
A la fin de cet été, je me fais cette balade en bateau sur le canal du Midi !!
Couleur verte partout,
L’espoir est là,
Caressons le !!!
Ossiane je t’embrasse fort, tu sais pourquoi !! merci pour tout !!
Beau week-end !!
OLIVIER
entre autres…
Magnifique…l’arbre passerelle entre le ciel et l’eau…
Mousse, tulle, voile… Vaporeux…
Feston, liseré, point de croix… Ornementé…
Jours échelle, dentelle au fuseau… Délicat…
ces arbres ont bien la tête en bas?? ou je rêve??
pourtant qu’un verre de jusd’Ôrange avec le Ô!
alors je monte dans un arbre et regarde..
oui, oui, ils ont la tête en bas vu d’en haut mais ils savent glisser sur l’eau, se reposent paisibles, faut pas s’en faire pour eux, ils ont la tête où il faut car le courant si beau donne envie de glisser et de couler l’Ô dans la main et la voir goutte à goutte, et se pencher dessus et la boire toute crue…
sun week….
>Patricio :
Ce berceau de verdure te fait revenir aux origines de ta naissance et à la mère qui t’a mis au monde. Tu évoques en arrondi mais de façon assez sèche tes os et tes organes qui constituent ton être intérieur et extérieur. Mémoire de la vie utérine marquée à jamais au plus profond de toi. Un bel hommage à la mère génitrice et nourricière qui continuera à jamais de te maintenir en vie. Merci pour ce poème émouvant. Je t’embrasse.
>UU :
Bonjour m’sieur UU ! D’humeur choupinesque aujourd’hui ! Au fait qu’appelles-tu les turbules ? J’ai lu ça sur ton blog.
Revenons à nos reflets. Ces platanes sont vraiment beaux et majestueux. J’aime leur belle écorce lamellée et leur frondaison abondante qui ombrage les berges du canal ou les petites places des villages. C’est l’arbre symbole du sud de la France. Peut-être un peu grand pour le jardin de Marie mais il faut te renseigner davantage.
J’évite de trafiquer les photos. Je n’ai pas ajouté de saturation; je trouve qu’il y en a déjà un peu trop. Mais, c’était très vert. Par moment, on se serait cru en pleine jungle. Je pense que c’est plutôt dû à ces feuilles toutes neuves et à l’image de Nik*n qui a tendance à saturer un peu les verts. Les deux photos suivantes sont moins vertes mais la lumière avait baissé. Voilà tu sais tout, presque tout… Bises d’après-midi.
>Candide :
Peur de briser ce miroir d’eau, peur de déformer les images, les visages et paysages. Angoisse de la perte des repères. Mais quelque part aussi, désir de l’inconnu. Puis tout redevient lisse. Ordre et désordre ne font-ils pas partie de l’existence avec des périodes plus intenses que d’autres. Merci pour ces questionnements intérieurs que suscitent ces reflets. Bises tranquilisantes 😉
>Bouldegom :
Je te reçois cinq sur cinq Bouldegom 😉 Il pleut des poèmes de ci de là au gré de ton vagabondage intérieur et c’est bien agréable 😉 Tes pensées pénètrent au cœur de cette verdure, slaloment entre les arbres pour aller vers ton étoile. Merci pour la pluie de tes mots.
>Roméo :
Je te suis aussi Roméo. Je grapille tes mots au fil de tes messages. Tu parles des poètes noctambules en général ou ceux de L’Oeil Ouvert ?
>Olivier :
Ah bon, tu ne plaisantes pas pour cette balade? Beaucoup de points d’exclamation aujourd’hui 😉 C’est la pleine forme 😉 Sans doute l’effet du vert qui euphorise;-) Merci à toi. Passe un bon week-end !
>MTO :
C’est toujours fascinant la perfection de ces reflets où ciel et eau se confondent. On y perd ses repères. C’est pourquoi, j’ai proposé la photo dans son ensemble en mode panorama. Bises chaleureuses.
>Bén :
En te lisant, je pense à MTO qui aime beaucoup aussi tout le vocabulaire qui a trait au tissu. On dirait une dentelle de mots. Très délicat et féminin. Merci beaucoup. Bises vers la Savoie.
>Annick :
Finalement, tu es montée très haut avec un verre de jus d’Orange ;-)) J’en ai la tête à l’envers. Attention à ne pas tomber du haut de ton perchoir. Merci pour cette amusante fantaisie littéraire autour de l’eau crue. The sun shines in your heart.
Canal lacrymal
ô toutes ces larmes
de l’explosion de ma joie
qui offrent le reflet de ton effort.
Tu avais 7 ans
lorsque j’ai pu mettre ta grande poussette à la cave.
Et aujourd’hui à 15 ans
pour la première fois
tu as mis tes chaussettes seul
sans que je te le demande.
Canal lacrymal
ô larmes
ce soir elles coulent de bonheur.
Catherine
Sur un aqueduc
J’ai rencontré le bonheur
Tout en profondeur
hip hip hip hourra….
embrasse le pour moi…
vos mots sont magnifiques, Catherine, une larme perle de joies..
et avant de fermer l’écran, ma timidité ne s’étonne pas de ne pas avoir remercier Buldegum de m’avoir suivie dans mon vol de papillon.. pourtant j’ai apprécié en vol tous vos poêmes parlés de vrai de chair…
je suis depuis ce matin, encore une fois, si heureuse devant tous les poêmes de chacun qui défilent, leurs sensiblités de bel humain…
que votre blog, Ossiane, fasse le tour du monde pour « ouvrir » le regard….vous le méritez bien..
>Catherine:
Très très émue par ton poème et très touchée que tu sois venue l’écrire ici. Le canal du midi a ouvert ses écluses vers un autre canal fait d’émotion et de joie. Que coulent sans s’arrêter ces larmes de bonheur. Toutes mes pensées chaleureuses.
Bravo. Une grande poesie, une grande simplicité et une grande richesse dans tous vos clichés.
pas de géant
berce moi
berce toi
berceau de soie
rêve moi
rêve toi
rêve de soie
grandis moi
grandis toi
ganses de soie
chante moi
chausse toi
danse de joie
Bonsoir Ossiane
Savez-vous que l’on peut y louer une péniche ?
Peut étre pour y écrire de la poèsie, ou une note sur Robert Frank, photographe, que je vous invite à aller voir sur MIRADAS.
Salutations Roland
Ahhh j’attendais ces paysages avec impatience !Moi aussi j’ai envie de faire une photo comme ta dernière ; une bonne idée d’escapade pour un printemps prochain.
Tu es comme un Ange, Ossiane …
Comme les ailes d’un Ange, ta gentillesse me touche, m’éfleure le coeur …
Un contretemps … pas si fâcheux que çà …
Et ce n’est que partie-remise !
Tu m’as donné le virus … et des ailes aussi … des ailes de Libellule … alors ça prend plus de temps, tu comprends ?
mousse verte sur l’eau
se dessine, reflets,
grotte sombre
Belles ces trois photocomposition du réalisme photographique où refletent une vue poetique. La troisieme photo me plait beaucoup, une photo-dessin d’art graphiques, où symbolise la perfection du savoir observer.
Je espére de avoir utilisé un bon Français.
Serein Week-end.
Daniele
Union sublime entre la droiture hiératique , sagesse des arbres silencieux témoins des déambulations de rêveurs,passeurs de mémoire d’amoureux protégés sous leurs ramures et la courbe messagère d’une eau peuplée d’ondines, linceul généreux de corps délivrés du poids de leur vie…
Alors, dans un ultime orgasme, les feuillages habillés de perles réceptacles offrent aux cieux un nouveau reflet de cette mémoire…
Belle nuit à toi, Ossiane…
>Judith:
Hé hé, tu te lances dans les haîkus maintenant;-) On dirait que tu les connais ces aqueducs pour en parler ainsi. Ce sont de beaux ouvrages d’art très ingénieux et audacieux pour l’époque. Merci pour ce joli ballon d’essai. Je t’embrasse.
>Roméo:
J’ai un peu de mal à te suivre 🙂 De qui veux-tu parler?
>Annick:
Tu as l’âme sensible et généreuse. Tes mots me font plaisir. Bonne nuit et merci.
>James:
Bonsoir, je vous souhaite la bienvenue;-) Ces trois qualificatifs me touchent mais je ne suis pas très consciente de tout cela au moment où je déclenche. Je viens de visiter votre blog. Vous semblez aimer beaucoup la musique. L’humain tient aussi une grande place dans vos photos très graphiques. J’aime vraiment beaucoup ce que vous faites et reviendrai vous voir. Au plaisir de vous revoir sur ce blog.
>Bouldegom:
Un beau poème en communion avec celui de Catherine. Ce berceau de soie fait décidément penser au cocon maternel. Bonne nuit.
>Roland:
Ca me fait bizarre que tu me vouvoies maintenant;-) J’ai pensé à vivre sur une vraie péniche en bois à un moment donné. Merci de me prévenir pour tes notes si passionnantes sur les grands photographes qui ont marqué leur temps. Je ne manquerai pas de faire un saut. D’ailleurs, j’invite tous ceux qui aiment la photo à aller frapper à ta porte. http://noravr.blog.lemonde.fr/
Bonne nuit Roland et merci pour ta visite.
>Guess Who:
Tant mieux si ça te plait Tiago. Je les distille par thème et par petites séries pour ne pas lasser et épuiser les poètes;-) J’ai bien fait de mettre cette dernière photo et de la présenter de cette façon 😉 Une très bonne idée au printemps mais il faut savoir que ce n’est pas de tout repos non plus car il y a pas mal de manoeuvres à faire;-) 70 écluses à passer environ. Si tu as besoin d’infos, demande-moi. Passe un bon week-end.
>Enna:
J’aimearais bien être un ange, Enna;-) On doit se sentir tout léger, tu ne crois pas. J’ai quand même dû être pour quelque chose dans cet abandon mais tu me rassures en voulant y retourner. Prends l’hôtel le plus proche des berges. Vole vole Enna et fais de beaux rêves cette nuit.
>Brigetoun:
C’est intéressant cette idée de grotte sombre. Vert en surface et noir en profondeur. La matrice à nouveau? Merci beaucoup pour tes mots. Fais de beaux rêves.
>Daniele:
Contente de te lire depuis ta Sardaigne;-) C’est gentil d’être revenu. Ton français est vraiment très bon. Je comprends tout ce que tu dis. C’est ton métier qui t’amène à parler le français?
Merci pour cette analyse pertinente. Cette troisième photo plait beaucoup. Il est vrai qu’elle est soutenue par des lignes verticales fortes et qu’elle est en même temps équilibrée par des courbes. Il fallait que je réagisse assez vite pour déclencher car le bateau avançait. Au plaisir de bavarder à nouveau avec toi. Merci.
>Kaïkan:
Qu’est-ce que tu écris bien Kaïkan! C’est un vrai plaisir de te lire. Tu parviens à faire émerger en douceur et avec émotion l’essence même de ces photos. Ces courbes messagères voient déambuler des promeneurs de toutes sortes dont bon nombre d’amoureux. Cette vie fait le charme du canal qui est tout sauf un musée. Osmose fusionnelle entre ces grands sages et les reflets de leur mémoire. Merci beaucoup pour ta belle plume. Douce nuit.
je parcours les échanges autour de tes photos…. amichel et Ophélie et Narcisse…. le liquide amniotique de Patricio….le miroir de Bouldegom….impressions glanées au fil des lignes… source salée des larmes de joie de Catherine….
Eau
tombeau d’Ophélie et de Narcisse
les longs cheveux d’Ophélie flottent dans le bronze de Préault
Narcisse cherchait son propre reflet, incapable de s’ouvrir à l’autre?
il y a trouvé la mort?
Les cheveux de la Danaïde de Rodin se confondent avec l’eau qui coule
source
eau de vie
eau de mort
eau miroir
qui suis-je?
à en mourir?
eau canalisée
eau jaillie
laisser aller
dans le flot de la vie
le sexe humide de l’amoureuse
le liquide de l’homme
le premier cri dans l’écoulement du liquide amniotique
plus de souffle humide sur le miroir après le dernier souffle
plus de 70 % d’eau en nous
eau précieuse
elle a inspiré « le temps de vivre » et « quand on n’a que l’amour » aussi sur ton blog, merveilleuses chansons!
Superbe. très belles compositions ! Les reflets ne sont pourtant pas faciles à maitriser.
DO NOT DISTURB
Sshh the dance is over
The dancers stand on their spindly legs
Arms raised to embrace the silence
The dancefloor smooth as a looking-glass
Guards the memories of joyful pirouettes
May no sound shatter the silence
no pebble pierce the stillness
no swan splinter the water with its kiss
no wandering traveller trouble the tranquillity
no fluttering leaf ruffle the flat surface
no ripple wrinkle the lacquered lake
May this moment last forever
Silent Serenity
Perfect Bliss
Judith
( inspirée par la troisième photo que trouve absolument splendide …. les deux autres aussi d’ailleurs)
>Candide:
C’est vraiment sympa d’avoir fait la synthèse de cette note riche én échanges de toutes sortes. Je suis honorée que tous ces mots et émotions fusent autout de mes photos. Chaque note est une nouvelle suprise. J’essaie bien sûr d’imaginer ce que vous allez écrire mais j’avoue que vous me suprenez toujours. Rien de plus enrichissant que de découvrir tous ces mots inattendus et authenthiques qui sortent du fond de votre coeur.
Ceci étant dit, je reviens vers ta belle réflexion poétique sur l’eau, ses symboles et ses fonctions. Autour de l’eau, tu poses beaucoup de questions sur la vie, la mort, le spontané, le réfléchi, l’amour, la naissance, l’être humain. L’eau de vie jusqu’à notre dernier souffle…
Merci Candide pour tes interrogations profondes sur le sens de l’existence. Il y a toujours beaucoup de sensibilité en toi. Bon week-end à la campagne peut-être…
>Guillaume:
Merci Guillaume pour tes remarques. Je n’ai rien fait de spécial, sauf déclencher au bon moment:-) L’eau était immuable comme si le temps s’était arrêté. Je pense que ça m’a aidé. Bon week-end aussi.
>Judith:
Ce thème de l’eau sur le canal semble te donner des ailes;-)C’est un beau poème! Je pense avoir tout compris;-) Silence et sérénité sont les idées qui se dégagent de ton poème. Les arbres danseurs se sont tus. Ils embrassent le silence de leurs branches. Seul le sol miroir de leur silhouette garde la mémoire de leurs pirouettes. Pas le moindre son ou mouvement ne viennent perturber ce calme. De jolies images sur ces galets, feuille, ride ou baiser du cygne. Bravo Judith, tu t’envoles! Belle après-midi au soleil. Un grand merci!
Les deux premières photos sont plus classiques dans leur composition.
merci Ossiane de faire revenir Corot voguer parmi nous…
pour trouver la profondeur , il est important de passer à travers le miroir ,et ainsi briser l’image de son propre miroir , à Plus Alain
>Emma:
J’ai vu qu’on était sur le même thème;-) Deux regards croisés et différents sur les reflets qui est un sujet souvent repris mais qui fascine toujours autant. Les miens sont plus classiques dans l’approche picturale d’où ta judicieuse remarque sur Corot. Point d’éclatantes couleurs comme dans la Médterrannée. Vos séries sur ce thème sont superbes. Bon week-end Emma et la bise à Raphaëlle.
>Alain de la Communauté:
Ce que tu dis est très juste et plein de profondeur aussi. Briser l’image de soi pour aller vers les autres, c’est ce qui manque cruellement en ce moment dans notre société angoissée et omnubilée par les images qu’elle projette. J’espère ne pas avoir déformé ta pensée. Bien à toi Alain et bien le bonjour à Henriette;-)
Très belle « illusion d’optique ».
Je ne sais plus très bien si le ciel est en haut ou en bas …
J’ai retourné l’écran pour voir !!!! La symétrie n’est pas une illusion. Elle est presque parfaite.
Mais où est le ciel ? Je ne sais toujours pas. Et ma tête tourne …
Alain,
je ne pense pas qu’il faille passer à travers le miroir et briser l’image de son propre miroir. POurquoi casser?
C’est dans la relation à l’autre que je se trouve, pas dans son propre miroir
dans la dynamique des échanges, entendre le point de vue différent de l’autre, confronter les points de vue,l’autre nous renvoit ce qu’il a perçu de nos paroles, je lui renvoie ce que j’ai perçu, nous précisons au besoin, ou faisons (ou non)évoluer ce que l’on pense, en exerçant notre esprit critique
>Michel (2):
Pas possible;-) Tu as vraiment retourné l’écran? Tu dois avoir un portable.
C’est vrai que cet effet de reflet est perturbant tellement il ressemble à l’original. Merci Michel de t’impliquer à ce point;-) J’espère que tu vas retrouver tes esprits;-) Bon dimanche.
De très belle poésie et de joli haïku sur de belles photos, jolie blog en somme.
Abdelmalik massi
http://spaces.msn.com/proseunregard/
Invitation
A la paresse
Contemplation
Caresse
De l’un à l’autre
Le tien, le nôtre
Eternité
Cheveux mêlés
Mains liées
Ossiane tu n’as pas du tout déformé ma pensée .
>Abdelmalik Massi:
Merci pour votre visite et vos remarques. Amicalemnt.
>L’oeil vagabond:
Une belle invitation à se laisser dériver pour cette contempation à deux, au milieu de la chevelure des branches entremêlées. Bon dimanche!
Je suis content qui mon français c’est de toi compris et me permet de dialoguer. Je parle le français avec le pen qui connais, mais pas depend du mon travail. Surement parce que le français à moi plaisez, j’ai aussi parents à Courchelettes, ce me est de aide et me encourage à écrire le français.
Encore merci beaucoup pour la tienne gentilesse. Bon dimanche.
Daniele
>Daniele:
C’est en pratiquant le français que tu vas progresser. Et si tu aimes notre langue, tes progrès seront encore plus rapides. Que veux-tu dire par « le pen » ?
Je voulais dire « peu »
Ok Daniele. Tu peux dire:
« Je parle le français avec le peu que je connais mais ça ne dépend pas de mon travail. »
Oui Ossiane j’ai un portable et j’ai bien retourné l’écran pour voir !!!
Tout ça c’était un peu pour rire.
J’essaye de trouver des choses différentes à dire …
Si le paradis existe je le verrais à l’image de tes photos Ossiane, tellement c’est beau. Une série de grande qualité, en couleurs, cadrage. un pur bonheur.c’est normal…au paradis. Gérard
>Michel (2):
Je te crois maintenant;-) Merci de te prêter à ces nouvelles expériences;-) C’est très sympa de ta part. Bonne soirée. Je t’embrasse.
>Gérard:
Je ne sais pas si le paradis existe mais on peut toujours essayer de de se l’imaginer ne serait-ce que pour embellir la vie. Merci pour ton regard avisé de photographe. Venant de toi, ca me fait plaisir. Bonne fin de journée.
Beaux yeux,reflets de l’âme
des tréfonds de tout coeur
monte la joie qui pâme
ton goût amer,douleur.
Beaux yeux,reflets de l’âme
parlent nous de douceur
que chante encore la flamme
qui fit danser nos pleurs.
Reflets,reflets de ton âme lointaine
je garderai en moi le fardeau de tes peines.
>Roméo:
Voilà un beau poème, Roméo! Tristesse, douleur et douceur au fond de ces yeux. Le regard est comme un reflet intérieur que l’on garde en mémoire avec ses joies et ses peines. Merci beaucoup pour tes mots sensibles.
Tu es géniale Ossiane!
J’adore tout ce que tu fais!
Du rêve, du rêve…on ne peut plus quitter ton site!
Couleurs, poésie, splendides photos, montages ingénieux…
Tu transmets le bonheur!
Merci!
Fabienne
>Fabienne:
Bonjour, je te souhaite la bienvenue;-) Merci beaucoup pour cet enthousiasme débordant:-) C’est sympa de t’être arrêtée. Je t’invite à retourner dans les archives de la colonne de gauche ou à visiter le blog par thèmes. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalemnt.
Bonjour, il me semblé bien connaitre ces endroits, tu es chez moi dans ma région, j’habite là. Magnifiques clichés que tu nous offre, bonne continuation. Cordialement…
>Vudayeur:
Bonsoir, incroyable que tu te retrouves chez toi ici;-) Ces portions de canal sont très belles. Tu as de la chance de vivre dans une région aussi riche en paysages. Merci d’être venu me le dire. Bien amicalement.
oh….mais je le connais ce canal du midi….. je suis de la banlieue toulousaine et j’emprunte souvent le chemin qui longe le canal…. la 2ème photo…. hi… j’y passe souvent.. superbes photos
La première de vos images, en haut de cette page,
me donne le sentiment que son auteur(e)
est en quête d’une forme de perfection plastique.
Il y a dans cette image une beauté classique …
Y-a-t-il un idéal commun,
au cœur de tout artiste,
de toutes époques ?
Avec sympathie
François
Vous me guidez à relire, François, des pages fort émouvantes, merci.