Chlorophylle

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama.
Thé à la Menthe, Sur un Zeste de Citron, Bulles de Saison.

Thé à la Menthe, Sur un Zeste de Citron, Bulles de Saison.

* Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut droite, haut gauche.

Thé à la Menthe,
Sur un Zeste de Citron,

Bulles de Saison.

* Paysage de Basse Normandie, à la lisière de la Plaine de Caen et du bocage.

42 réflexions sur « Chlorophylle »

  1. poésie d’inventaire

    vert chlorophylle
    fibres feuilles et tiges
    brins épis jeunes pousses
    rien que de la verdure
    terre labour sillons
    boue et vers de terre
    terreau frais moulu
    rien que de la terre
    omega trois acidité
    pétales pollen et miel
    vinaigrette végétale
    rien que du colza
    atmosphère lumière
    impression de l’oeil
    réalité scientifique
    rien que du ciel bleu
    et des arbres
    alignés sagement
    on ne sait pas
    pourquoi

  2. poétique votre photo, et le vert et le jaune on oublie comme ça va bien ensemble. merci pour ce moment rafraîchissant!

  3. Au cabaret vert
    ——————-

    La Chlorophylle me monte à la tête
    Je ris je pleure j’en deviens bête
    A plein poumon je fais la fête
    Je danse dans les prés l’herbette

    Faut pas être oenophile
    Pour apprécier la chlorophylle
    C’est un vrai plaisir facile
    Conseillé aux gens de la ville

    La vigne a le jus de la treille
    La chlorophylle fait des merveilles
    Pour mettre le soleil en bouteille
    Et ça coûte rien à l’oseille

    Au comptoir de l’auberge verte
    La porte est toujours ouverte
    Et la tournée toujours offerte
    Chaque gorgée est une découverte

    Allons dans les prés vivaces
    Nous enivrer de l’air qui passe
    Et que l’on boit à pleine tasse
    Sans que jamais on ne s’en lasse

    La chlorophylle quand nous voudrons
    Dans les labos des phytotrons
    On en aura de pleins chaudrons
    Au goût de menthe et de citron

  4. Bulles de saison, éclats de couleur, les tons verts et jaunes se mêlent et s’entremêlent, et la pointe d’une petite langue de terre taquine de ce paradis naturel. Et si l’on ferme les yeux, on entend le vent effleurer ces grands champs, chatouiller les arbres, et l’on sent cette chaleur qui se dégage de ce bol de nature.

  5. 1, 2, 3…le noir

    et le noir
    celui qui est caché
    à la lisière du soleil
    celui qui flotte et rame
    en vagues louvoyantes
    sur le dessus des choses
    celui qui fait la grimpette
    sans qu’on s’en aperçoive
    le long de tous les arbres
    celui que tu ne vois pas
    qui n’est pas mesurable
    resté sans expertise

  6. Bonjour ,
    Le panoramique est superbe !ta photo « détail » est d’un graphisme que j’aime particulièrement.Je dis simplement félicitation au photographe qui nous permet de nous faire respirer un bon bol d’air « colzaté ».
    Bonne journée. Eric

  7. Je ne sais ce que je préfère, du panorama ou de la vue centrée. Les larges aplats de couleurs pures,bien sûr, cette ligne médiane , immuable, des arbres jeunes, un peu étonnés d’être-là, le coteau qui dévale…Mais qui dira l’air qu’embaume le colza en fleurs?

  8. >Bouldegom :
    Quel inventaire ! Une vraie salade de printemps aux jeunes pousses 😉 Tout y est et même la vinaigrette aux oméga trois ;-)) Les producteurs de colza sont dans une bonne passe en ce moment. Le terreau frais moulu serait donc le sel et le poivre? Les petits arbres continuent leur vie sans se préoccuper de ce charivari. Merci beaucoup pour cette salade composée pleine d’humour. Bises au poivre de Setchouan.

    >Mariec :
    Bonjour Marie et bienvenue à bord. En principe, ces agencements de couleur fonctionnent bien. Merci pour ta visite et pensées amicales à l’autre bout du monde où tu t’es exilée.

    >amichel :
    Cette photo engendre des commentaires gourmands et oenophiles 😉 Michel, tu as plongé à plein poumon dans le vert prairie jusqu’à plus soif ! Et maintenant, le petit rat des villes est tout chamboulé d’avoir trop fait la fête ;-)) La carte de ton auberge gratuite est riche et variée. Des bouteilles gorgées d’air et de soleil aux arômes délicats. Tu m’en mets quelques-unes de côté ? Merci beaucoup, grand poète des champs ; je t’embrasse au parfum de l’herbe coupée.

    >Zebu32 :
    Drôlement matinale aujourd’hui ! Une petite insomnie peut-être… qui ne t’empêche pas de t’immerger totalement dans ce bol de nature comme tu l’appelles. Tu as raison sur cette petite langue de terre ; elle réveille complètement la photo. Ca fait une couleur primaire en plus. J’espère que tu t’es bien rendormie après cette sortie. Bises légères.

    >Bouldegom :
    Tu es la première d’une série de visiteurs qui commente à sept heures du matin 😉 Je suis toute admirative devant votre potentiel créatif à cette heure-là !
    Je savais que l’addition du rouge, vert, bleu donnait la lumière blanche du jour mais là, tu mets ton petit grain de folie en y insérant le noir qui ne se voit pas mais qui flotte au-dessus de nos têtes. Ci-joint ce lien sur la théorie des couleurs http://discipline.free.fr/lumiere.htm
    Merci beaucoup pour ce petit poème décalé qui déstabilise agréablement tes lecteurs.

    >Eric :
    Je crois comprendre que tu aimes les panoramiques 😉 Devant cette longue bande d’arbres serrés, j’ai pensé aux figures de papier et ai failli partir sur une farandole mais amichel s’en est chargé pour moi 😉 Le bon air du colza oui mais aussi ses grandes qualités dans la fabrication de l’huile qui protège les artères. Merci pour tes mots. Belle journée.

    >Annick :
    Merci. Toute discrète aujourd’hui 😉 Tu as fait la fête chez amichel ?

    >Guess Who :
    Merci Tiago, je te fais confiance pour ce qui est de ton œil.

    >jolicoeur :
    J’aime bien le mot Sculpter que tu as choisi pour décrire le travail des agriculteurs. Mais sont-ils conscients que parfois, ils se livrent à de petites oeuvres d’art… sachons en profiter. Merci à toi. Belle journée.

    >Pierre (2) :
    Il ne faut pas essayer de choisir. Puisque tu parles de ces jeunes arbres, je m’en remets à toi pour me dire de quelle espèce il s’agit. J’aime beaucoup leur forme arrondie surtout au début du printemps lorsque les premières feuilles apparaissent et que l’on continue à voir leurs branches. Ce parfum a été évoqué dans les notes précédentes. On a parlé de miel et de cire. Merci pour ce retour ; je t’embrasse.

    >Lyriann :
    C’est amusant que tu parles de teneur sèche. Est-ce à cause de ce bout de terre vierge ? Bon week-end réparateur au vert bien sûr 😉

    >fran6 :
    Toi aussi, tu te laisses emporter par la fraîcheur des couleurs et par ces lignes horizontales qui inspirent le repos. Merci pour tes mots. Je te souhaite un bon week-end.

    >véronique :
    Tu parles sans doute de la toute première ligne d’herbes verticales au premier plan. Elle donne en effet de l’épaisseur à ces aplats de couleurs. Merci pour ton avis éclairé.

  9. *********************************************
    J’ouvrirai grand mes bras à l’univers
    Et planterai mes racines en profondeur
    Pour me nourrir de ciel et de terre

  10. >Gérard:
    Merci Gérard. ce sont ces masses éclatantes et bien délimitées qui créent cet effet. Bonne soirée.

    >nina:
    Bonsoir et bienvenue. Merci pour ton compliment. Au plaisir de te lire à nouveau. Tu as un joli blog plein de poésie.

    >Patricio:
    Tiens pas de titre aujourd’hui;-) Tel un arbre, tu embrasses le monde avec tes bras et tes pieds. Une belle approche de la vie qu’il faut croquer à pleines dents. Bien à toi. Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end.

  11. Grande émotion encore, Ossiane !
    ———————

    Te souviens-tu ?
    Nous marchions dans les couleurs
    Sous le chemin sonore des oiseaux.
    Nous buvions l’étourdissant
    ………………………………..à caresser l’invisible
    Et
    ..entre les arbres alignés,
    ……………………nos pas
    ……………………slalomaient
    Ivres de retenue
    …………………face à nos désirs.
    La vie hésitait nos rêves
    Mais nos coeurs battaient
    Aux chuchotements de nos mains rejointes.
    Soudain, nos rires ont quitté
    ……………………………la sagesse du sentier clorophylle
    Et tu m’as entraînée dans le champ de colza
    Comme au milieu du soleil
    Avant de nous baigner dans le blé vert
    Où nous avons bu une tasse de ciel.
    Au soir nous avons traversé
    le rouge de la terre.

    Souviens-toi
    La poésie innondait nos sens
    Souviens-toi
    L’ivresse du printemps…

    Catherine

  12. tu es thé ou café

    avec le thé
    prends l’herbe élancée
    les feuilles cueillies fraîches
    le jaune vif du soleil
    le tout dans l’eau du ciel

    avec le café
    prends le brun de la terre
    la noirceur du sol d’ombre
    trois tours de caramel
    le tout dans l’eau du puits

    jeu de la marelle
    si tu prends le thé
    tu vas vers le ciel
    si tu prends le café
    tu restes sur la terre

    tu es thé ou café

  13. l’ocre terre brique
    tel le soc
    écarte le gemme du ventre
    sur sa portée musicale
    et verticale

    l’ombre végétale
    et touffue
    se fait roide
    et fine

    oeuvre au rouge
    je bouge

    oeuvre au noir
    un soir

    le calumet de chair
    se pâme
    et laisse la métamorphose opérer

    les cinq doigts arbustifs
    convoquent la note inouïe

    défilement nocturne
    le long de la route invisible
    d’une cohorte indicible

    attente
    sous un ciel impavide
    et bleu

    oeuvre au blanc
    très tendrement

  14. >Catherine:
    Tant mieux pour cette émotion, Catherine. La chlorophylle a des effets imprévisibles:-) Face aux lignes rectilignes des arbres et des champs, zigzags, ivresse des sens et battements du coeur. Tu as utilisé de belles images en comparant ce champ de colza avec le soleil ou encore en parlant de la tasse du ciel. Merci beaucoup pour ce bel hymne à l’amour sans entraves. Une sacrée plume Catherine. Je t’embrasse.

    >Bouldegom:
    C’est adorable et plein d’imagination ce poème aux couleurs du thé ou du café. Pour le thé, les arbres m’avaient fait aussi penser à des feuilles qui allaient infuser. Très bien l’eau du ciel! Pour le café, sympa l’idée de jouer avec le brun de la terre. J’ai un peu de mal à choisir entre le thé ou le café car j’aime les deux;-) Bises d’après-minuit.

    >regard:
    Petit poème de fin de journée pour se mettre en forme 😉 Intriguante déclinaison autour de l’ocre rouge, chair de la terre que tu opposes au feuillage raide des arbres, le tout sur fond de portée musicale et de notes qui défilent… Etrange et surréaliste. Le rouge, le noir et le bleu se fondent dans le blanc comme pour un jour nouveau. J’espère que je ne déforme pas ta pensée. Merci beaucoup pour ta participation. Bonne nuit.

  15. Trois notes se suivent,
    trois paysages,
    trois lieux différents,
    et pourtant une unité paysagère,
    une similitude chromatique,
    un camaïeu subtil et printannier.
    Derrière l’identité de chaque région se lit une même continuité.

  16. Si j’étais arbre
    Je serais ivre
    De cette pétillance
    Couleurs acidulées
    Si j’étais herbe verte
    Je mêlerais mes cheveux
    A la voûte céleste
    Si j’étais nues
    Je me noierais
    Dans cet océan
    De tendresse…

    Quel équilibre, Osssiane !

  17. Incroyable les ressemblances de toutes ces régions, pourtant si différentes et si éloignées les unes des autres. Une très belle série avec une petite préférence pour cette dernière photo et surtout pour la photo panoramique.
    Bravo et merci Ossiane
    Bises de weekend
    Judith

  18. Bonjour Ossiane. Ta moisson photographique est riche de couleurs. Tes panoramiques sont superbes.
    Bonne continuation et merci pour tes visites et commentaires sur mon blog.
    Michel.

  19. >François:
    Trois? Ah bon, il me semblait que c’était quatre;-) Je pinaille, ami François;-) Tu as raison sur toute la longueur avec cette unité chromatique au sein de cette diversité de terroirs. Elle apporte une harmonie. Merci beaucoup pour tes observations et réflexions, SG.

    >Alain de la Communauté:
    Wouarf! Quel jeu de mots, angel! Ossianah te remercie depuis les cieux où je vais bientôt m’envoler:-) Bonne soirée.

    >L’oeil vagabond:
    Ton poème est vraiment chouette Chris! Tu as de la tendresse à revendre. Tu as remarqué que tu aurais pu écrire « nues » « nue » et que le sens de ton poème aurait fonctionner aussi. Merci pour ton écriture légère et libre. Bises des nues.

    >Judith:
    C’était un petit tour de France des régions au printemps avec leurs points communs. François a parlé de ressemblance chromatique. La seule différence, c’est qu’elle ne se produit pas au même moment partout. Il y a un mois de décalage dans l’évolution de la végétation entre le nord et le sud. Je l’aime bien aussi cette petite bande d’arbres amis. Bonne soirée. Je t’embrasse et te remercie.

    >Michel59:
    Je n’ai pas toujours le temps de laisser de traces mais je suis ce que tu fais régulièrement. Merci pour tes encouragements.
    Je lance aussi un petit appel aux visiteurs pour que vous alliez visiter le blog de Michel. Il vous fera voyager en couleurs autour du monde. Bien à toi. http://michel59.blog.lemonde.fr/michel59/

  20. Petits arbres graciles qui malgré les pesticides, les fongicides et autres herbicides ravageurs font danser le paysage et nous rappeler que nous sommes les enfants d’un climat en voie sans cesse de forestation….et ce sont ces petits et grands arbres qui équilibrent l’air que l’on respire. Je trouve ces petits arbres très émouvants….ils poussent envers et contre tout, envers et pour tous….

  21. >MTO:
    Ce sont de jeunes arbres qui essaieront malgré tout de s’adapter à leur environnement. Connais-tu leur nom? J’ai déjà posé la question mais personne ne m’a répondu;-) Merci pour ta vision sensible de ce paysage. Bonne nuit.

  22. la route coule
    entre les arbres qui bordent le chemin

    je marcherai dans la lumière bleue

    la terre s’est vêtue d’épaisse fourrure fraîche et acidulée! colza d’or et vertes céréales
    et là elle respire, belle et nue et le soleil et la pluie peuvent la caresser

  23. >Coucou Candide;-) Tu auras sans doute le dernier mot tendre sur cette note. Tu avances heureuse et libre sur le chemin bordé de cette toison vivante et colorée. Beaucoup de sensualité et de chaleur dans tes mots. Merci à toi; je t’embrasse affectueusement.

  24. >Tibo:
    Bienvenue à vous et merci pour votre compliment. Bon vent à votre blog qui démarre. Au plaisir de vous lire sur le blog.

  25. >Bonsoir Briesling. Contente de te revoir après ton commentaire désabusé qui date de plusieurs semaines;-) Crois-moi, je regrette que tu aies perçu les choses de cette façon car ce n’était pas mon intention. J’espère que tout ceci est oublié et je te remercie pour ce commentaire élogieux qui me touche. Bonne soirée. Mon amitié.

  26. Bonsoir,

    Et comme on peut aussi classer ces photos dans le marron et le vert hormis le jaune …
    Bises

    Je dis MARRON
    Et le caméléon respire une chanson
    Avec délectation.

    Je dis JAUNE
    Et sur une vieille pierre, jouxtant l’aulne, jaillissent allègrement lichens jaunes, composant une symphonie d’étoiles

    Je dis vert
    Et le vert sang du verre compose des vers tout allant vers en nid vert …

    Nath

  27. >Nath:
    Sur cette note, tu as des couleurs bien tranchées et bien trempées;-) Merci de nous l’avoir transmis à travers tes trois variations. Pas facile à trouver la dernière. Bravo.

  28. L’œil n’en revient pas
    Devant tant de couleurs
    Il se couche le vert
    Et se rêve de gris
    Déjà revient à lui
    Transporté en couleurs
    En joies, en beautés belles
    L’œil sourit cela se voit

    Un œil heureux…

    Ravit

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