Rendez-vous

A la Rencontre d'un Nuage de Lavis, la Pierre de Lune.

A la Rencontre d'un Nuage de Lavis, la Pierre de Lune.

A la Rencontre d\'un Nuage de Lavis, la Pierre de Lune.

Poesierendezvous

* Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche.

A la Rencontre
D’un Nuage de Lavis
La Pierre de Lune.

61 réflexions sur « Rendez-vous »

  1. Nous avions 15 ans et l’interdiction d’aller rêver ensemble le soir. Alors à minuit, on se donnait le rendez-vous des regards. L’astre d’argent était le messager de nos yeux …
    Tu te souviens dis, nos rendez-vous sur la lune ?
    Catherine

  2. La nuit,
    Tu lançais tes yeux vers le ciel
    Et tu cueillais tes rêves sur la lune.
    Tu en faisais des bouquets
    Qui fleurissaient tes jours.

    La nuit,
    Tu avais
    Rendez-vous avec la lune.

    Catherine

  3. Au plus noir de la nuit
    Un lapin qui court
    A avalé la lune

    Chez nous il pleut. Grâce à tes magnifiques photos on s’évade.

    Bises trempées

    Judith

  4. Bonjour Ossiane,

    Emouvantes photos de La Lune,
    enveloppée dans un écrin de ouate et la végétation qui tend sa ramure pour la saluer.

    C’est ton nouveau concept artistique, le bio-dynamisme ?

    Pour les béotiens, concernant la biodynamie – un mode d’agriculture avec la lune, voir là :
    http://lesbeauxjardins.com/jardinons/lune/lune.htm

    Et Bravo encore pour ces photos de lune, en noirs et blancs …
    avec la mousse des nuages…
    ;o)

    Bon dimanche,
    Bien amicalement

    Francis

  5. le coucher d’un petit garçon

    couchez vous, petit Paul!
    c’est nuit, c’est l’heure.
    les loups sont aux remparts.
    le chien vient d’aboyer.
    au colombier fermé, nul pigeon ne roucoule.
    sous le cygne endormi, l’eau du lac bleu s’écoule.
    la lune, qui s’enfuit, toute pâle et fâchée, dit:
    quel est cet enfant qui ne dort pas encore?

    lucie delarue-mardrus
    (sans doute l’extrait d’un texte plus long?)

    ……………………….
    dans mon univers, ce poème traverse les années, sans que je me lasse de le dire.
    n.b: je ne garantis pas la ponctuation.

  6. j’ai rendez-vous

    j’ai rendez-vous
    avec mes insomnies
    dans mon lit se rassemblent
    les questions de ce jour

    j’ai rendez-vous
    avec mes questions
    j’essaie par maints détours
    de les apprivoiser

    j’ai rendez-vous
    avec mes animaux familiers
    l’éléphant le vautour
    le chat l’oiseau à miel

  7. Les nuages caressaient la lune
    Et empruntaient sa lumière
    Pour que la nuit soit moins noire
    Pour que la nuit soit plus douce.
    Catherine

  8. >Catherine :
    Deux jolies variations autour de ces rendez-vous avec la lune que l’être humain a toujours contemplée. Messagère des regards amoureux, la lune recueille les rêves pour faire fleurir le cœur. Merci Catherine pour ta plume frissonnante. Bon dimanche.

    >Fred (de Toulouse) :
    Une belle image ce lièvre ! Je t’avoue que je ne l’avais pas perçu mais maintenant que tu le dis, je ne vois plus que lui. Merci beaucoup pour ce délicieux petit haïku plein de légèreté et de rêverie. Bises sélènes.

    >Roger :
    Il est vrai qu’on transpose beaucoup de choses autour cet astre brillant qui éclaire la nuit. La présence des nuages est encore plus troublante. La lune est une amie. Elle rassure et nous accompagne face au néant de l’infini. Merci pour ta visite. A bientôt.

    >Judith :
    Tout comme Fred, il t’a sauté aux yeux également 😉 Finalement , il y a souvent des formes d’animaux dans le ciel. C’est une idée bien sympathique cette lune avalée par le lapin. Merci pour ce joli petit poème. Temps capricieux ici. Ce printemps a du mal à trouver sa place. Bonne journée. Bises chaleureuses.

    >Francsix :
    Tu es forcément attiré par ces photos lunaires puisque tu vis en osmose avec le cycle de la lune et de la terre pour cultiver ta vigne. Je suppose que tu as pu observer des différences dans le développement des feuilles et du raisin. Non, non la bio-dynamie n’est pas mon nouveau concept artistique mais je suis sensible à toutes ces interactions entre les éléments de la nature. Les jardiniers tiennent compte aussi des phases de la lune pour faire leurs plantations ou faire lever leur semis. Merci à toi Francis pour ton âme de poète de la vigne. Bon dimanche. Je t’embrasse bien fort.

    >Gérard :
    Il avait beaucoup d’humour, Alphonse Allais 😉 Merci beaucoup. Je t’embrasse.

    >Chris de l’œil vagabond :
    J’ai cru voir sur ton blog que tu avais fait une note sur la lune 😉 Merci pour ce petit bouquet de mots rêveurs. Bises du dimanche.

    >Bouldegom :
    Tu m’ouvres les yeux sur cet auteur que je ne connaissais pas. On a dû te lire souvent ce poème quand tu étais enfant pour en être aussi imprégnée.
    Belle déclinaison autour du mot rendez-vous mais pas amoureux. Il s’agit de rendez-vous qui dérangent, questionnent ou étonnent comme ces curieux animaux familiers qui s’abritent sans doute dans tes rêves. Merci beaucoup pour ces poèmes très divers au niveau des angles d’approche. Bonne après-midi.

  9. Je suis fasciné devant ces deux photos. On s’attend à l’apparition de quelque démon de la lande bretonne !
    Dis-moi, c’est une impression ou il y a bien deux lunes ?

  10. On prête à la lune bien des symboles: astre humide, symbole de la femme, Hécate, la sorcelllerie…

    Quand je le regarde ,cet astre magique, je me dis qu’en cet instant nous sommes des millions à le voir aussi. Pas à la même hauteur, mais on voit tous la lune. Et depuis toujours.
    Un astre qui se laisse voir, quels que soient le temps et l’espace. Un petit rond d’union…au goût d’éternité et d’universalité.

  11. ma pierre de lune

    les nuages laissent échapper
    leurs pierres de lune

    sur quelles terres arides
    vont elles se laisser choir

    auront-elles un nouvel élan
    vers d’autres continents

    je saisirai au vol
    la première pierre qui passe

  12. ossiane,

    les souvenirs d’enfance font fi de la rigueur!!!…

    j’ai tout faux…

    merci pour le texte intégral.
    et je prie l’auteur caché quelque part, dans les nuages, de m’excuser.

  13. Aspres les corps,
    Sitôt les enfants endormis,
    nous allions, sur le pré, à deux sous les étoiles…
    Pardonne moi!
    J’ai oublié ton nom…
    Et non…
    Nadine
    nous étions monitrice et moniteur

  14. >Catherine :
    Tu as bien exploité le thème de la lumière. C’est un emprunt plein de douceur dans ce rendez-vous nocturne. Bises du soir.

    >Guess Who :
    Etrange atmosphère démonne 😉 J’ai été frappée comme toi au départ par la présence de ces deux astres et j’ai tout de suite pensé aux deux lunes de Dune et d’un autre roman de SF que j’ai beaucoup aimé et qui s’appelle Le vagabond de Fritz Lieber. Je n’ai pas utilisé ce thème car je voulais vous laisser le champ libre là-dessus. Puis finalement, personne n’a fait de poème autour de ces deux disques 🙂 Si certains se sentent des ailes, il est encore temps 😉
    Bonne fin de soirée.

    >Zebu32 :
    Dans le feu de l’action de mon écriture de commentaires, je suis passée à côté 😉 Mais il est vrai qu’il vaut mieux citer l’auteur pour tout texte extrait. Merci, je t’embrasse.

    >Merbel :
    J’aime beaucoup ce que tu as écrit. C’est sans doute cette possibilité commune de voir la lune en même temps qui fascine et fédère. As-tu remarqué que depuis ma note Rouleaux de printemps, j’ai semé ce petit cercle plus ou moins rond dans toutes les notes suivantes sous forme d’étamine, de graines, d’œuf et de notes. Je m’y suis beaucoup attachée à ce petit rond. Merci pour ta visite. Je t’embrasse fort.

    >Merci pour tout Bén.

    >Bouldegom :
    Peu importe la rigueur. L’essentiel est la trace qu’ils ont laissé en toi.
    Une belle échappée de pierres de lune comme celles du Petit Poucet. Douce nuit à toi.

    >Dominique :
    Je suppose que Aspres les corps est le nom d’une ville où tu as vécu ce qui suit. Doux souvenirs de jeunesse… Merci pour ta visite. Amitié.

    >Bén :
    J’ai remarqué que les lièvres déclenchent la création de haïkus dans cette note. Un beau haîku qui mêle l’idée de l’animal, de l’encre et du terrier. C’est très bien fait. Merci pour ce beau retour. Bises affectueuses.

  15. la nuit on retient sa leçon

    le lapin ne grignote
    rien d’autre
    que des carottes

    les enfants de ce monde
    sous la noirceur des cieux
    boivent de l’eau de boudin

    remettons à l’endroit
    ce qui est à l’envers
    la lune n’y peut rien

    le jour on réécrit la leçon
    le lapin grignote
    de la barbe-à-papa

  16. Bonjour Ossiane,
    Ces photos sont splendides comme tout votre blog que je regarde quotidiennement depuis quelques mois.
    Félicitations !
    Christophe

  17. Bon Ossiane arrête de nous faire flipper, moi tes images de loup garou je les ai eu en tête toute la nuit, j’en ai fait de terribles cauchemars,
    aouooououououuouuuuuuuuuuuuuuuu

  18. N’oubliez pas Mesdemoiselles, Mesdames de vous faire bronzer en tenue d’EVE les soirs de pleine lune… 🙂

    L.a plus belle étoile de la nuit,
    U.nique, symbolique, réveil des sens érotiques,
    N.ature comme tu nous as conquis,
    E.ternel recommencement de la vie, magique !!

    Bises chère Ossiane,
    Belle semaine !!
    OLIVIER

  19. Bonjour Ossiane – Quand la lune s’en mêle, les nuits sont encore plus mystérieuses. Beau fond de scéne pour la Gorge aux loups chez Weber: tout y est, la clarté, les ombres, les nuages noirs qui défilent emmenés par le vent. On attend plus que le Malin!

  20. Modeste petit pas
    **************************************************

    Je n’épiloguerai pas sur Polyphème
    Ni sur le trou de la baignoire
    Je ne m’attendrirai pas sur la semelle maculée de boue
    Ou tu as caché un diamant

    Je chercherai à balayer tant de fumée
    Pour discerner cette empreinte Neil Armstrong
    Qu’au nom de nous tous
    Tu as posée dans le firmament

  21. la lune essaie de masquer son désaroi dans les bois et cherche dans les nuages le coton pour cautériser ses plaies, car la lune est folie
    il est fou de s’y aventurer
    à ceux qui versent dans la simplicité de la comparer à la femme je dis que c’est par pure mysoginie, en voulant à leur mère de les avoir mis à un monde d’où ils se sentent absents
    les artistes sont autistes
    ils restent dans la lune
    tous les poètes qui l’ont vantée cette lune ronde, s’y sont cassé le nez
    elle peuple l’imaginaire la lune sacrée
    mais pour vivre au grand jour, il faut rester les pieds sur terre
    certains ne peuvent le faire
    c’est pourquoi la lune leur sert de bréviaire

  22. Je feuillette de ci delà votre album, me trouve nez à nez avec la tite grenouille entres les roseaux, des jolies herbes folles, des vignes.. merci pour la ballade ..
    Je vis aussi en regardant ces vues là. Mon regard tente l’hyperalenti pour penser capter..et plus limité qu un appareil qui arrive à fixer un temps sur lequel il est bon revenir se poser, se reposer, dans le calme de soi. L’oeil en photo m’arrive de plein fouet en bouffée de gaz rares!
    Votre jardin repose.

  23. >Gaston,
    Je me permets de réagir à ton commentaire car non
    Les artistes ne sont pas autistes.
    La mère n’est pas coupable de l’autisme de son enfant, les autistes n’en veulent pas à leur mère.
    Les autistes ne se sentent pas absents du monde.
    Les autistes ne sont pas dans la lune.

    L’autisme est un handicap très grave dont le nom ne cesse d’être utilisé à tort et à travers.
    Ceci est très lourd de conséquences pour les personnes autistes et pour leurs familles car la mauvaise utilisation de ce mot véhicule des à priori qui nuisent à l’intégration des personnes autistes dans la société.
    L’autisme n’est pas un refus de la communication, il faudra bien un jour que tout le monde le comprenne.

    La personne autiste a (entre autres) un trouble majeur de la communication ce qui est nettement différent du refus.

    Sans rancune, Gaston mais juste parce qu’il est important de rappeler que le handicap ne doit pas être une source « d’adjectifs originaux » dans le vocabulaire. La langue française est suffisamment riche pour ne pas tomber dans certaines facilités de raccourcis insultants pour les milliers de personnes qui souffrent d’un handicap…
    Catherine

  24. « les artistes sont autistes » … ??? dit-il

    Par respect pour ceux qui sont atteints par ce trouble (ainsi que leurs proches) gardons-nous d’amplifier leur souffrance. Evitons d’utiliser le mot autiste dans un sens péjoratif, comme s’il s’agissait d’un quolibet quelconque.

  25. Exilé

    Loin de ma terre
    Loin des visages aimés
    Au rendez vous de la lune
    Chaque soir je vais
    Pour les retrouver
    Dans le cercle familier
    Au dessus des toits
    Au dessus des bois
    Ils m’attendent
    Ils sont tous là
    Au soleil d’argent
    S’assemblent les peines
    Pour se consoler
    Nous venons de loin
    A notre rencontre
    Chacun dans son coin
    Plonge dans son sein de lait
    Nous sommes enfin ensemble
    La main dans la main
    Magique ronde du songe
    Dans la chaleur
    De nos souvenirs
    L’attente est moins longue
    De présences vives
    L’envie moins amère
    Le cœur plus fort
    Contre l’oubli
    L’espoir du retour
    Apaise les brûlures des jours de solitude
    A hurler d’amour
    Au rendez vous de la lune
    L’exilé renaît

  26. >Bouldegom :
    A l’endroit, à l’envers. Merci pour ce joli poème décalé et plein d’humour 😉 Bonne idée cette barbe-à papa. Belle après-midi.

    >Michel59 :
    Merci Michel, ton regard m’intéresse. Bonne journée.

    >Christophe :
    Bonjour Christophe, je vous souhaite la bienvenue. Ca fait si longtemps que vous regardez en silence; ça me touche vraiment 😉 La lune vous a sans doute donné un petit coup de pouce pour que vous vous exprimiez 😉 Merci à vous et surtout n’hésitez pas à intervenir, vous serez bien reçu. Bien amicalement.

    >François :
    Si tu as hurlé toute la nuit, tu as dû faire fuir les animaux de ton jardin 😉 Un grand gaillard comme toi qui a peur de la lune; il va falloir analyser cela 😉 Bien à toi, maître François. Le soleil est revenu ; je suppose que tes doigts engourdis s’activent fébrilement. Je t’embrasse.

    >Lyriann :
    Il est vrai que le ciel que je vous ai présenté est assez expressif. Belle comparaison qui est à l’image de nos rêves intérieurs lors de notre sommeil. Merci Lyriann pour tes visites. Bonne après-midi ; je t’embrasse.

    >Olivier :
    Ah bon, tu as déjà essayé 😉 Que de rêves autour de ce rond symbolique. Merci pour cette jolie acrostiche, Olivier. Bises étoilées.

    >Pierre (2) :
    Bonjour, ton escapade est terminée. Merci pour cette référence. Je n’ai jamais vu cet opéra. Mais j’ai cru comprendre que la scène à laquelle tu fais allusion se passe la nuit dans une forêt sombre. Atmosphère inquiétante pleine de maléfices. J’en frissonne de peur. Bises d’après-midi sans sorcière à l’horizon 😉

    >Patricio :
    Toujours le rond. Entre l’œil du cyclope, le syphon et le diamant, tu reviens avec raison vers cette trace de pas humain qui a fédéré les espoirs et laissait à penser à l’époque que l’humanité ferait des pas de géants dans l’espace. Merci Patricio, c’est très bien vu ces allers retours choc avec amorti entre présent et passé. Je t’embrasse.

    >Gaston :
    Attention Gaston à ne pas utiliser le mot « autiste » n’importe comment. Ca peut blesser des gens inutilement.

    Qu’essaies-tu de nous dire ? Qu’il faut arrêter de rêver ou d’imaginer autour de cet astre qui a fasciné l’humanité depuis sa naissance. Il n’y a rien à craindre de ce bel objet. C’est un beau bijou nacré qui orne le ciel de nos nuits et qui passe ensuite le relais de la vie à l’astre masculin Soleil. Je ne comprends pas trop ce que tu trouves de gênant dans cette comparaison à la femme. Pour ma part, j’aime l’idée d’être dans la lune. Cela ne veut pas dire que je ne m’intéresse pas à ce qui m’entoure. J’ai tout simplement besoin de ce souffle poétique pour mieux appréhender la dure réalité du quotidien. Je pense que si les humains s’offraient un peu plus de capacité à rêver, imaginer et partager plutôt que de rester rivés à leurs certitudes cartésiennes, le monde serait un peu plus vivable qu’il ne l’est actuellement.
    J’espère que tu ne m’en voudras pas de ces quelques réflexions que j’ai émises sur un ton cordial. Il est évident que je ne pouvais rester muette puisque je cherche à vous entraîner dans un voyage imaginaire. Bien amicalement.

    >Annick :
    Toutes les sensations et impressions que tu m’exposes depuis quelques jours à la suite de la visite en profondeur de mon blog, me font très plaisir mais m’intéressent également. Ca m’amuse cette expression d’hyper ralenti pour mieux s’imprégner des photos. En pause méditative, tu alternes avec des flashes fulgurants 😉 C’est vivant. Merci beaucoup. Je t’embrasse doucement.

    >Pierzo :
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Voilà une phrase qui fait fi de toutes les peurs qui nous assaillent. Braver le noir pour nieux entrevoir le jour. Merci pour ta réflexion. Au plaisir de te lire à nouveau.

    >amichel :
    Tu n’es pas en avance aujourd’hui, poète de l’après-midi 😉 C’est un poème fort et douloureux. Le rond de lune est le point de ralliement des exilés pour essayer de se retrouver. J’imagine que cet exil doit être ressenti de cette manière pour ceux qui le vivent. Pour lutter contre l’absence, la distance, l’attente et le désir, le rond des retrouvailles avec ces rendez-vous avec la lune. Merci Michel pour tes mots sensibles. Je t’embrasse par-dessus les toits.

  27. La face cachée de la lune

    Enfant de la terre, il contemplait la lune
    Astre joufflu nourrissant le rêve d’y marcher un jour

    Plus tard

    Parcourir ses cratères ou caresser la dune
    Se faire un bain de lune en toute sérénité
    Traverser l’océan des tempêtes se planter au pôle sud
    En haut du Mont Leibnitz et regarder passer
    Les auréoles claires autour des cirques jeunes

    Ce n’était pas un rêve tout juste un projet
    Projet de môme héritage d’images
    A l’écran cathodique.
    Sac au dos déjà il se voyait faire le tour de la lune.

    A petits pas l’enfance le quitta tour à tour balançant
    Entre les eaux limpides de la crédulité
    Ou les bourbiers obscurs des hommes aux coeurs impurs

    Il découvrait le face on lui cachait le pile
    Il voyait à travers le voile des mensonges
    Et rougissait de honte au vu de tant d’audace

    La lune lui rendait visite chaque soir
    Et le rêve d’enfant mûrissait sans relâche
    D’aller là-haut pour faire son voyage
    Passer enfin de l’autre côté du miroir aux alouettes
    Gagner la rive interdite face cachée de la lune

    Livre moi tes secrets
    Il voulait tout savoir au delà des bobards
    Que venaient lui conter les escrocs de l’info
    Maîtres bonimenteurs des citoyens honnêtes
    Menteurs d’état obscènes rougissez à tue-tête

    Programme obligatoire cultivez le mensonge

    Enfant bleu des nuages faut apprendre à mentir
    Si tu veux t’en sortir

    Lucidité naufrage en terre comme en lune
    Laisse là tes mirages oublie la belle dame
    Qui chaque nuit d’avant te prenait dans ses voiles
    Et te disait viens t’en me parcourir
    Le rêve avait fondu de tant d’outrages
    Et l’homme d’aujourd’hui abandonna l’idée
    De s’en aller là-haut marcher
    Sur la face cachée de la lune.

    Chris coulon – février 2004

  28. Bon, Ossiane, çà m’ennuie encore de commenter mais c’est nécessaire! j aime vous laisser toute la place!

    J’ai mis mon comment ce matin juste après par le hasard de vie..
    Puis j ai lu avec beaucoup de joie, la défense de la cause de l autisme par d autres..
    Et je remercie bien vivement les intervenants pr cette cause, je souhaitais que d autres que moi réagissent!

    Car je suis mère d un autiste de 19 ans, et si cela intéresse quelqu’un, j ai créé un premier blog:
    http://pageperso.aol.fr/quoisetur/mapage/poesie.html

    puis un second:
    http://www.20six.fr/lejustesimplevivre

  29. >UU :
    Merci pour ton passage, futUUr papa ! Les nuits de pleine lune, je veille, je sors la contempler et l’enferme dans mon boîtier;-) Bises du soir.

    >Chris de L’Oeil Vagabond :
    Je suis très touchée par le geste que tu viens de faire, Chris. C’est sans doute un des poèmes que tu as écrit dans ton atelier d’écriture. Pile ou face avec la lune. Tu as choisi un titre qui en dit long. Je suis soufflée par la force de ton poème autour de l’enfance, des mensonges et des rêves d’adulte déçus. C’est un dur passage à la réalité. La lune est le témoin de tous ces tourments intérieurs mais ne peut malheureusement plus rien faire pour nourrir ses rêves. Merci encore. Bises sélènes.

    >laetitia :
    Merci beaucoup pour ton enthousiasme 😉 Bonne soirée.

    >Gaston :
    Gaston, vous parlez de ce que vous ne connaissez pas et sans réfléchir à ce qu’on vous dit. Je ne peux vous en dire plus. Mais je pense qu’il vaut mieux laisser de côté le sujet car je sais très bien que vous être en train de blesser profondément des visiteurs de ce blog en ce moment. Le plus sage est de ne pas revenir à la charge, je vous en conjure. Je vous le dis sans aucune animosité.

    >Catherine :
    Merci beaucoup Flo pour ce petit saut dans ma boîte à images. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Tu peux commenter autant que tu veux et quand tu veux. Ne te soucie pas avec ça. Je pense que ton commentaire sera lu avec intérêt. Merci de t’être manifestée. Je t’embrasse.

  30. Je demande pas la lune !Quoique …

    Parce que mars c’est quand même loin ! Non je demande pas la lune … juste une promenade au clair de la lune avec mon ami de l’Hérault !

  31. >EnnA:
    Personne n’avait encore évoqué cette expression mais pourquoi pas dans ce cas-là:-) Je te souhaite de vivre à fond cette promenade tant attendue quand elle se réalisera. A bientôt et bonne nuit.

  32. Je viens de découvrir ce blog par hasard et je dois avouer que les photos sont superbes, les textes aussi d’ailleurs!!! Je me suis permis de le mentionner dans un article sur mon propre blog. Merci mille fois pour cette belle évasion!!!

  33. Petite note sur les symboles écrite par Bén.

    Pâques… lièvre… & lune…

    Le lièvre de Pâques

    À Pâques, les chrétiens fêtent la résurrection du Christ.

    Dans la tradition païenne, le lièvre était l’animal sacré des déesses de la fécondité et de la fertilité (Vénus, déesse romaine, Ostara [ou Eostre ou Easter], déesse teutonique). Les cérémonies se déroulaient au printemps.

    Les deux croyances se sont superposées, toutes deux célébrant le renouveau, la croissance, la prospérité. Du culte païen, il nous reste le symbole : le lièvre… qui est devenu le lièvre de Pâques.

    Lièvre et lune

    « Lièvres et lapins sont lunaires, parce qu’ils dorment le jour et gambadent la nuit, parce qu’ils savent, à l’instar de la lune, apparaître et disparaître avec le silence et l’efficacité des ombres, […] » (extrait du Dictionnaire des symboles [Robert Laffont])

    Lièvre (ou lapin) et lune sont souvent associés : ainsi, le lièvre est-il souvent considéré comme une manifestation de la lune.
    La lune est parfois considérée comme le logis de trois lièvres ou lapins (les trois taches lunaires) et une comptine reprend ceci :
    J’ai vu dans la lune
    trois petits lapins
    qui mangeaient des prunes
    en buvant du vin
    tout plein.

    « Quand il n’est pas la lune elle-même, le lapin ou le lièvre est son complice ou son proche parent. Il ne peut pas être son époux, car il faudrait pour cela qu’ils possèdent une nature contraire ; mais il est son frère ou son amant […] » (extrait du Dictionnaire des symboles [Robert Laffont]).

  34. Ossiane

    comme la mer à l’étale

    photos possibles d’un monde révélé

    haïkus paisibles d’une pensée réfléchie

    plage & galet

    fleur & nuit

    lune & crépuscule

    glace & feu

    Ossiane

    Océane

    mes hommages Madame

  35. là les gars on n’a pas affaire à un amateur… Ossiane c’est du lourd… va falloir voir à r’trousser ses manches si on veut pas qu’y ait du mou dans la corde à noeuds… & encore j’raconte pas : j’évoque… sinon c’est nous qu’on aura l’air de manches… vous laissez pas abattre, rendez haïku pour coup… évitez le haïku du lapin, tournez pas le dos aux portes, des fois qu’elle entre & vous mette cul par terre haïku de callikilogrammes…
    le talent d’Ossiane est magique : c’est de « l’émotion tranquillement remémorée » (Woodsworth)

  36. >Eric:
    Voici deux messages forts différents, l’un en tout en légèreté l’autre en haïku de poing:-). Tu ne manques pas de ressources ni de registres. Merci pour cet hommage amusant, Monsieur Low. Bonne soirée.

  37. si le soleil la lune se rencontraient
    si leurs regards ils échangeaient
    si leurs mains ils partagaient
    si leurs baisers ils s’ennivraient
    si leurs délicatesses ils parfumaient
    si leurs murmures ils étourdissaient
    si leurs mystères ils dévoilaient
    si leur de l’heure il invitait

  38. Coup de coeur certain pour le pénombre-patrie…
    Je relis en anarchiste tes galeries …
    Ciel, quel beau boulot, Ossiane…
    Chapeau bas, madame…

  39. >Kaïkan:
    Ca me fait plaisir que tu remontes ce blog à l’envers;-) Tu ne pouvais manquer cette série. Merci pour ton oeil aiguisé.

  40. Rendez-vous

    Ce fut un vendredi, mon premier rendez-vous
    Mes jambes flageolaient, tenant à peine debout
    Mes tempes s’affolaient, mes lèvres sur son cou
    Je m’en souviens encore, elle s’appelait Lilou !

    Pleine lune aidant, vampires de l’amour accrochés
    Dévorant nos yeux , rumba de désirs, rumba de plaisirs
    Silencieuse, armée de ses longs doigts agiles, elle a su me dire
    Allons ensemble jusqu’au bout, jusqu’au bout de cette nuitée !

    C’était l’été, il faisait chaud dehors, on était nus
    L’arbre était sage et l’herbe folle, t’en souviens-tu ?

    A 5 heures, surpris par l’aurore, nous rentrâmes chez nous
    On était jeunes, on était fous, elle s’appelait Lilou !

    Chris

  41. >Chris:
    Bonsoir Chris, tu sembles avoir retrouvé ta verve poétique et du temps pour l’exprimer;-) Un beau poème d’amour plein de passion, de romantisme et de nostalgie aussi, ce rendez-vous avec Lilou. La musique a réussi à se faufiler avec cette rumba. De jolies sonorités dans tes mots. Merci beaucoup et bonne soirée!

  42. Cet été là demeure en toi
    Il est ancré pour toujours
    Il y eut, il y aura d’autres fois
    Tout meurt un jour, mais pas l’amour.

  43. >Claire:
    Un beau poème, Claire, simple mais fort et vrai. Il aurait pu aller sur Ancre également. Cette note suscite des souvenirs et de beaux rendez-vous d’amour au clair de lune;-) Merci à toi; bises.

  44. Lune blanche, lune rousse, lune voilée et dévoilée.
    ainsi apparaît elle de préférence dans un ciel étoilé.

    Lune compagne attardée, gardienne du silence de nos nuit
    à te regarder sans me lasser jamais n’ai éprouvé de l’ennui.

    Lune ronde et pleine, Lune croissant du dimanche matin
    en toi flotte farine qui nous fait penser au levain.

    Ta course nous la suivant et parfois tu semble te rapprocher
    notre coeur accélère il faudra solidement s’accrocher

    Avec ou sans pierrot, en pensant à Beineix ou à Méliés
    nous te rêvons encore et toujours plus belle…en laisse.

    Oublions la physique et notre lointaine parentèle
    dans ton orbe, exhorbités, nous pensons à Cybèle.

    Jamais nous n’avons cesser de te célébrer
    pas au point de nous laisser décérébrer.

    Tu es mesure et beauté sans nous éblouir
    et dans ta nudité laiteuse flotte un sourire.

    Tu es dualité presque incarnée sur fond noir
    et du contraste tu célèbre au milieu des astres
    la portée sans nous apporter que des marées
    tu nous soulève le coeur ainsi que les yeux
    en cet écrin mystérieux au milieux des cieux

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