Eperdument

Deux Coeurs Battants sur les Ailes du Printemps Brûlent le Drap Blanc.

Deux Coeurs Battants sur les Ailes du Printemps Brûlent le Drap Blanc.

* Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers l’extérieur.

Deux Coeurs Battants
Sur les Ailes du Printemps
Brûlent le Drap Blanc.

* Florence a souhaité faire passer un message de retour à Philippe par-dessus l’Atlantique.

Voici ce qu’elle m’a envoyé:

« Ce poème est dédié à Philippe …
L’Oeil ouvert, qui a été le cocon de notre amour,
est la fleur sur laquelle nous venons nous ressourcer.
J’attends ton retour. Bisou.  »

L’EFFET PAPILLON

Avec tes ailes bleues, tu te poseras,
Sur la fleur aux pétales blancs
De son coeur lumineux tu te régaleras,
Rassasié, tu retourneras aux vents.

Tu t’élèveras dans le ciel pur
Je te regarderai, gracile, fragile, aérien
Je mettrai dans tes ailes de guipure
Pour mon amour, une caresse sur ses mains.

Des mots murmurés au petit matin
Des miettes au fond de notre lit
Du bonheur, des baisers, des câlins.
Un instant suspendu de nos deux vies

Douce onde, traverse l’océan
Trouve mon ange, dit lui en passant
Qu’à nul autre pareil et depuis le premier battement
Mon coeur est à lui, et que je l’aime infiniment.

Florence

37 réflexions sur « Eperdument »

  1. Quand Ossiane devient l’oiseau voyageur, l’oiseau messager, les mots traversent l’atlantique sur une aile de cil.
    Et les amoureux se retrouvent…éperdus…
    Et les mots de Florence frisonnent de bonheur.

    —————————————-

    Eperdument
    À ne plus rien savoir
    À ne plus réfléchir
    J’existais

    Ne vivant que de toi
    Ne prenant que ton souffle
    Je respirais
    Eperdument

    Mais soudain j’ai eu peur
    De perdre ma raison
    Eperdument
    Je tremblais

    Alors tu as posé
    Ta joue contre ma joue
    Et en quiétude
    J’ai dormi

    Nous touchions l’absolu
    Nous touchions les étoiles
    Eperdument
    Jusqu’au bonheur…

    Catherine

  2. Deux coeurs qui ne font plus qu’un, deux coeurs qui vont donner la vie, deux coeurs protégés dans une corolle d’amour…

  3. Après un long voyage, ils arrivèrent au pays du soleil, l’hirondelle déposa Poucette sur la plus belle des corolles, et là l’attendait le prince du pays des fleurs….

    Bon vent à vous deux

  4. Un jour tu verras
    On se rencontrera
    Quelque part, n’importe où
    Guidés par le hasard

    Nous nous regarderons
    Et nous nous sourirons
    Et la main dans la main
    Par les rues nous irons

    Le temps passe si vite
    Le soir cachera bien
    Nos cœurs, ces deux voleurs
    Qui gardent leurs bonheurs
    ….
    Puis je t’inviterai
    Ta taille je prendrai
    Nous danserons tranquille
    Loin des gens de la ville

    Nous danserons l’amour
    Les yeux au fond des yeux
    Vers une fin du monde
    Vers une nuit profonde

    Un jour tu verras
    On se rencontrera
    Quelque part, n’importe où
    Guidés par le hasard

    Nous nous regarderons
    Et nous nous sourirons
    Et la main dans la main
    Par les rues nous irons

    Mouloudji

  5. C’est ce que j’ai immédiatement pensé: Ossiane, pour le moins, à la Tour d’Argent, au moment du dessert. Belle présentation me suis-je dis! Que nenni, ce ne sera point ce que je retiendrai pour aujourd’hui, mais plutôt ceci:

    Ossiane, messagère des Dieux?
    Oui,par dessus l’océan
    Elle a joint ces deux coeurs amoureux
    Au sein d’une fleur
    Avec cinq bambins jouant
    Sur un tapis de verdeur.

  6. Nature indigne et mal élevée
    ************************************************

    Entre hier et demain
    Entre le pastis et le cognac
    Mettez-moi devant les yeux ce que vous voudrez
    Accompagnez-le de soupirs et de jolis mots
    Rien n’y fera
    Excusez-moi
    Je dois avoir l’esprit tordu
    Rien ne m’empêchera de revoir le kiwi
    Les olives vertes et les croûtons
    Avalés à table hier soir
    Rendus dans la cuvette ce matin
    L’ivrognerie ne respecte rien
    A défaut d’avoir une tête solide
    Les meilleures intentions
    Sont pulvérisées par un festin
    Je suis un vilain citoyen
    Pas blogable du tout
    Mettez aux ordures ma carte de visite
    Rayez mes paroles de vos tablettes
    Je ne vous en voudrai pas
    Serait-ce la nature humaine
    Ou bien la nature tout court
    Qui n’aurait pas de moral

  7. Ah !! Ossiane et son « oeil ouvert » sont la maison du Bonheur !!!
    Alors mille bonheurs à nos beaux amoureux Florence et Philippe !!

    Le titre « eperdument » m’a rappelé l’effeuillage de la matguerite !!
    « Je t’aime,
    un peu,
    beaucoup,
    à la folie,
    passionnément »

    Je m’arrête là, soyons amoureux !!
    Bisous chère Ossiane,
    OLIVIER

  8. Univers

    Comme une nuit de pleine lune : BLANC
    comme une trace de printemps : VERT

    UNI : nul ne sait ce que l’âme a crée…
    ce qui nous arrive : un doux SOUPIR
    dont chaque être garde le doux SOUVENIR

  9. cela ne m’étonne pas que ce lieu ait été propice à des cocons d’amour, une histoire très belle… précieuse

    la photo est superbe…
    délicatesse, silence, sagesse

    à l’intérieur de mes pétales vous ne verrez rien d’autre que mon âme

    à l’intérieur de mes pétales vous pourrez souffler vos rêves

    à l’intérieur de mes pétales souffle l’éternel

  10. Ca vous fait penser à l’avenir, la pollénisation, le vent, le travail des petites abeilles, l’eau fraîche, et ce qu’il en adviendra : des fleurettes bien sûr…

    Ossiane, c’était pour moi l’Océane..Mais voilà qu’elle est devenue fleuriste.Et pas n’importe laquelle. Celle qui vous pousse à dire: dites-le avec des fleurs.

    Bon, ben j’suis contente pour vous , Philippe et Florence: vous , AU MOINS, vous pourrez dire à votre petit chou de garçon à venir ou à votre petite rose de fille, que votre rencontre s’est faite dans une fleur… mais oui, oui. Moi, j’ai bien fait la connaissance d’Ossiane dans une citrouille (bonjour le romantisme!)

    Vous, c’est la classe! Dans la fleur de la plus belle espèce: une fleur Ossiane, celle qui ne naît qu’à l’annonce du printemps et qui a pour cadre de floraison, un jardin virtuel…

    On pourrait pt-être faire la fête à Ploumanach, non?

    « Oh! Que tu es fatigante Merbel avec ton Ploumanach!
    -Ben quoi, y aura bien une fête, non? »

  11. P. ar delà l’océan
    H. eureux content
    I. l écoute le vent
    L. e messager des amants

    F. leur de paroles
    L. ‘amour s’envole
    O. iseau créole

    De l’île de Ré à Manhattan
    Les cœurs joints éperdument
    Sont arc-en-ciel de printemps

  12. >Jean-Louis :
    Mot lumineux, merci 😉

    >Catherine :
    J’aime ces mots ailés qui volent par-dessus les mers et rendent heureux.
    Bravo pour ce poème tout en retenue et en émotion autour du mot Eperdument.
    Lecture éperdue dans le souffle de tes mots. Merci beaucoup. Je t’embrasse bien fort.

    >Zebu32 :
    Merci pour cette tendre lecture de l’image. Deux en un. Je t’embrasse.

    >Candide :
    Jolie dédicace à Phil et Flo. Le texte de Mouloudji est à la fois simple et très poétique. Merci de nous l’avoir fait partager. Bises fleuries.

    >Véronique :
    Tu as tout à fait raison d’évoquer un mets délicat. Petites touches de couleurs et de saveurs posées de ci de là. Merci beaucoup. Bises affectueuses.

    >Pierre (2) :
    J’imagine que les plats de ce restaurant doivent être savamment composés. Ca m’a beaucoup plu de jouer à la messagère de ces clins d’œil amoureux. Quant aux cinq bambins, je ne saurai dire ;-)) Mais c’est vrai qu’on peut y penser. Merci beaucoup, Pierre. Bises de l’océan.

    >Emma :
    Bon œil ! Je perçois à travers tes mots ton approche de peintre sensible aux couleurs et à la composition. Je ne connais pas ces desserts japonais. De quoi sont-ils constitués? D’algues? Merci Emma, je t’embrasse.

    >Patricio :
    Un poème choc qui nous prend à rebrousse poil de bon matin 😉 Est-ce dû à un lendemain d’ivresse qui rend l’âme amère et le cœur triste ? Je me suis mise dans cet esprit tordu et j’ai pu voir ce que tu as vu. Cet état n’est que passager; bientôt, il reprendra goût à la vie. Merci Patricio. J’espère que tu vas bien 😉

    >Olivier :
    Ravie de t’entendre dire que ce blog répand un peu de joie 😉 Pourquoi pas cette pensée à la marguerite bien sûr. Ca te va bien de dire cela 😉
    J’espère que ce livre t’a plu. Je me souviens de la note dont tu mentionnes le lien car j’y avais écrit. Bises à l’éternel amoureux.

    >Jane :
    La trace de printemps dans le blanc neigeux, je l’ai voulue 😉 Unicité de l’être avec les sensations et la mémoire de ce qu’il a vécu. J’espère que c’est ce que tu as voulu dire 😉 Merci beaucoup pour ce poème universel. Bises affectueuses.

    >Malisan :
    J’ai moi-même été la première surprise par cette histoire 😉 Tu ressens bien les choses, Malisan et tu décris tes émotions avec subtilité. Merci beaucoup. Bises sereines.

    >Merbel :
    J’ai donc droit pour ce début de semaine à une Merbel tout court 😉 Je te trouve étonnament paisible en ce moment 😉 J’aime bien les fleurs, Merbel 😉 Je trouve que l’apparence de leur cœur est tellement diverse, complexe ou abstraite que c’est un délice de s’y plonger comme dans l’océan que tu aimes tant. Notre rencontre dans une citrouille laissera des traces indélébiles ;-)) Veux-tu qu’on se refasse une vraie fausse rencontre autour de la fleur d’un blog mais pas à Ploumanach ? Cherche sur les blogs, tu vas bien finir par trouve run endroit convenable ;-)) Bises océanes fleuries, sweet Merbel.

    >amichel :
    Volent les mots des amants comme un oiseau sans le vent. C’est un très joli arc-en-ciel de printemps, Michel qui touchera Florence et Philippe. Dommage qu’on ne puisse pas mettre en commentaire l’acrostiche sous forme d’arc-en-ciel. Merci beaucoup Michel pour ta générosité. Je t’embrasse. Petite question au passage : Vas-tu mieux ?

  13. Alcool floral
    ————–

    Quel cocktail de printemps !
    Toute l’ivresse
    Des amants
    Dans le lait pur
    D’une blanche corolle
    Un fond de rhum brûlant
    Quelques gouttes d’absinthe
    Dans le shaker du vent
    Quel cocktail de printemps !

    J’ai bu éperdument
    La liqueur de l’oubli
    Offerte aux âmes solitaires
    Dans la coupe d’argent
    D’une rose de lune
    Pour oublier mon infortune

    Les vagues de la mer
    Sont cousues de fil blanc
    Fins ourlets d ‘écumes
    Ainsi la reine du printemps
    Dans sa robe de noces
    Que l’amour froisse et défroisse
    Rose innocente et nue
    Dans l’aurore des draps
    Où s’endorment
    Deux cœurs
    Brûlantes braises
    Etoiles étincelantes
    D’un espoir de bonheur

    Le matin au réveil
    De ce rêve de fêtes
    Rien sinon un mal de tête
    Alcool de printemps !
    A consommer
    Avec modération
    Ou gare aux illusions
    En été fait ce qu’il te plait

  14. fugue numérique

    bien sûr que le vent
    viendra tout chambouler
    la ronde oscillera
    comme une toupie
    les signes nous font signe
    5 et 2 ne sont pas trés ronds
    bien sûr que le vent
    viendra tout chambouler
    de ses sabots fougueux
    il frayera son chemin
    la ronde immuable
    deviendra farandole
    les signes nous font signe
    2 tente une échappée

  15. Merci Candide pour le rappel de ces vers de Mouloudji qui résonnent fort en moi.

    Philippe et Florence filez avec soin ce fil de bonheur.

    Légère corolle qui évoque les lumineuses robes de baptème en organdis, les robes de communion d’antan et les voiles nuageux de mariés .
    Le blanc est une merveilleuse source de rêves et quand il se pose au bord de la rose Ossiane en capte tout l’éclat.

  16. A Catherine, Candide, Pierre(2),Olivier, Jane, Amichel, Merbel, MTO …

    Amis,
    Puisse le soleil
    Briller aussi sur tous vos ciels …
    Vous autres, hirondelles
    Avez fait notre printemps
    Alors il est grand temps
    De vous dire, délicatement
    MERCI !

  17. Mes commentaires sont très tardifs en ce moment.
    Beaucoup de choses à mener de front.
    Mes visites de blogs amis sont un peu moins fréquentes, veuillez me pardonner.
    J’essaie tout de même de continuer à vous répondre comme je peux.

    >amichel :
    Quel cocktail énivrant, Michel ! On trinque ? Une étonnante transformation pour ce calice blanc. Liqueur de l’oubli, coupe d’argent, vagues, robe de noces, une belle imagination au service du printemps qui va arriver comme un fou, va faire tourner la tête et chavirer les cœurs. J’aime bien l’expression « rose de lune » pour décrire cette fleur dont j’ignore le nom. Merci beaucoup pour ces illusions printanières. Je t’embrasse affectueusement.

    >Bouldegom :
    Je me doutais que vous alliez vous pencher sur ces chiffres et vous avez eu raison. L’occasion est trop belle pour ce poème chamboule tout 😉 C’est sympa comme tout ta petite fugue à deux. Bises d’après minuit.

    >MTO :
    Ce n’est pas une rose cette fois-ci mais est-ce vraiment important ? Ton amour pour les tissus délicats rejaillit ici. La forme de la corolle évoque des plis de tissu ou les volants d’une robe. Merci Marie-Thérèse pour ton œil de spécialiste. Je t’embrasse.

    >A Tire d’aile :
    Bonjour Flo, on peut se poser cette question. Tu as utilisé une bien jolie expression pour en parler. Bises chaleureuses.

    >Florence :
    Un très beau merci. J’ai passé un bon moment avec toi, Florence. On se connait un peu mieux maintenant ;-)) Chaleureux partage de mots et d’émotions. Bises amicales.

  18. Bonjour ,

    Quelle douceur que cette fleur qui s’offre à notre regard .
    Contemplation et paix , deux mots qui viennent à moi en regardant cette image.
    Bonne journée
    Eric

  19. Quelle délicatesse, Ossiane, je rentre de voyage et enfin puis t’adresser, en retour, une bise transparente, tu sais l’histoire du blanc sur mon blog, c’est la faute d’un certain Pad, c’est un type, un Type Pad, il me fait des blagues, et, oh ! paradoxe, difficile d’effacer ce blanc qui prend tant de place.

    Plume légère
    Voile blanc
    Dessus l’océan
    Tu glisses
    Un fil de soie
    Entre ces deux coeurs
    Epris.

  20. Deux coeurs se rapprochent,
    Deux coeurs s’unissent,
    Seuls dans leur univers,
    Seuls dans leur Amour.

  21. >Eric:
    Je suis de ton avis. Je trouve l’ensemble assez zen. Petit jardin asiatique. Merci d’être venu. Bonne journée.

    >Chris:
    Je trouvais qu’il y avait beaucoup de blanc. Je me suis dit que tu avais peut-être besoin de respirer un grand coup 😉 Tu dois avoir plein de « br » à la fin de ton code, non? En tout cas, merci beaucoup pour ce joli poème tout blanc dans lequel tu as glissé ce précieux fil de soie. Bonne journée. Je t’embrasse.

    >Le musicien:
    Bonjour 😉 Merci beaucoup pour cette harmonieuse partition à deux. Belle journée. Je t’embrasse.

  22. Ossiane, je vais très bien. La semaine dernière, dans le cadre du printemps des poètes, j’ai eu à animer six sessions de slam poésie et j’ai participé à deux autres sessions animées par d’autres personnes. Mon ivresse d’hier matin était tout à fait poétique. Au slam, on entend les voix, on sent le souffle entrecoupé, on voit parfois des mains trembler, des gorges se serrer. Il y en a qui chuchotent, d’autres qui crient. On applaudit les gens, on les encourage lorsqu’il se trompent ou oublient leur texte. Tout le monde est accueilli. Des gens arrivent par hasard, sont entrés prendre un verre et découvrent la camaraderie entre poètes et avec le public, nous les incorporons, discutons avec eux. On s’embrasse parfois, et on se fait la bise en vrai. Souvent l’atmosphère est enfumée. Cela se passe dans des bars. J’ai toujours une bouteille d’eau avec moi. Je prends deux, trois, parfois davantage de bières. Je compense en buvant de l’eau. Il y a trois fois historiques où nous avons dansé après le slam.

    Venir sur ce blog m’ouvre les yeux sur un autre versant de la poésie. J’aime bien le capharnaüm des soirées slam. Et j’aime aussi l’écriture soignée, reposée, studieuse d’un blog comme celui ou je pointe ma plume en ce moment.

    Bonne journé, Ossiane, et à vous tous aussi.

  23. Hola Ossiane,

    A moi de venir te visiter un peu… Ca me fait bien plaisir de voir ce qui se passe ici, chez toi, avec toi ou par toi. Ces photos de roses des notes précédentes sont très bien étudiées, une lumière dont je ne connais le secret, mais qui provoquent beaucoup de tendresse. Celle-ci (quelle fleur est-ce?) me laisse gaga… Mais plus que l’amour, c’est aussi, selon moi un appel au respect de ce que propose la nature, nature qui nous maltraite parfois, nous autres pauvres petits humains souvent trop imbus, mais une nature qui si elle nous rappelle sa force de manière bien violente parfois, nous offre ou nous permet la vie, l’étonnement… Autant les hymnes nationaux me gonflent, autant ce regard que tu as sur ce qui nous entoure me comble de joie et d’optimisme… Merci pour ça et les autres choses que tu nous fais partager.
    Bises mexicaines.

  24. éperdu-ment…?…

    désolée, ça m’est venu à l’esprit..

    qui sait si, à partir de là, oilver laurence ne nous fera pas un super poème bien syncopé?…

  25. En fixant ton coeur
    J’ai le vertige
    Et soudain le bonheur
    M’enivre et me fige.

    Mon regard ne peut se détourner
    Je suis à toi infiniment
    Mon regard reste figé
    Je suis à toi éperdument.

  26. dans mes montagnes, les ailes du printemps sont encore repliées sous un épais drap blanc de neige poudreuse.. mais vu comme celà, c’est trés joli ausssi.
    VS

  27. Comme je n’aime pas que les choses restent secrètes, je viens de recevoir un message d’une personne qui me reproche (et à d’autres, j’imagine) de m’être « extasiée » devant l’auteur de la note partagée avec Ossiane et de son destinataire. Je n’aurais pas su lire entre les lignes…

    Qu’aurais-je pu lire, si ce n’est ce qui était écrit?
    Ceux qui créent les blogs et les commentent ne se demandent pas leur état-civil, ni leur statut socio-professionnel, ni leur situation familiale.

    Je comprends qu’il y ait de la souffrance mais je n’ai rien à voir dans ce que me dit cet expéditeur, et SURTOUT, cela ne me regarde pas.

    Prendre à témoin de ses souffrances des gens qui viennent sur les blogs pour écrire, rêver, penser, échanger n’est pas un procédé très élégant.
    Il y a des lieux pour régler ces affaires-là… les blogs ne font pas partie de ces lieux.

  28. >Patricio :
    Merci de nous avoir raconté ta semaine de slam pendant le printemps de poètes. Je suis rassurée sur ton moral 😉 L’atmosphère très différente d’ici est sans doute très sympathique. La poésie orale et le jeu de scène y ont forcément plus de poids. Y avait-il des compétitions cette fois ? Te voilà un poète accompli puisque tu souhaites préserver les deux endroits que tu fréquentes pour élargir ta palette de sensations. Merci pour ton attachement à L’Oeil Ouvert. Je t’embrasse.

    >Miradas :
    Hola Alain, ca fait aussi longtemps que je ne ne suis pas venue chez toi. Ces roses ont été photographiées en intérieur avec des projecteurs. Je ne connais pas le nom de la dernière fleur. C’est le genre de fleurs qu’on trouve dans les bouquets qu’on offre. Merci beaucoup Alain pour tes mots chaleureux et prenons avec respect ce que la nature nous offre. Je t’embrasse.

    >Bouldegom :
    Envie de jouer avec les mots, Bouldegom ;-)) Et non, laurence olivier n’est pas encore passé. Bonne nuit.

    >Joanna :
    C’est intéressant d’avoir vogué sur l’idée du regard figé pour exprimer un amour éperdu, ce vertige amoureux. C’est joliment fait. Merci beaucoup, Joanna ; je t’embrasse.

    >Véronique (2) :
    Bien sûr, Véronique des montagnes 😉 J’admets que je suis un peu en avance 😉 Je marche à petits pas pour ne pas rater les premiers signes. Bises neigeuses. Merci.

  29. Inconnue m’est si belle!

    Elle avait sous sa robe
    en voile de coton
    des trésors de lumière,
    de couleurs printanières,
    et de dessins parfaits.
    C’est vrai qu’innocemment
    un souffle s’y glissait.
    Il ouvrait sa corolle
    et d’un regard muet
    rêvait d’une fleur blanche,
    à jamais extasié.

  30. >bernard ***:
    Et de trois ! Finalement, tu as choisi trois fleurs. Une nouvelle fois tu te surpasses. Un très beau poème plein de sensualité. Quelle plume tu as! Jusqu’où iras-tu? Un grand merci pour tous ces cadeaux de mots. Bon dimanche!

  31. C’est magnifique! Je pense que cette photo est belle, et c’est a mon avis c’est la photo la plus creative d’une rose que j’aie jamais vu. Le calligramme est aussi tres imaginatif!

  32. le printemps est la saison que je préfère pour ces premières fleurs,ces premiers bourgeons,votre blog est magnifique,félicitation;bonne soirée

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