* Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers l’extérieur.
Deux Coeurs Battants
Sur les Ailes du Printemps
Brûlent le Drap Blanc.
* Florence a souhaité faire passer un message de retour à Philippe par-dessus l’Atlantique.
Voici ce qu’elle m’a envoyé:
« Ce poème est dédié à Philippe …
L’Oeil ouvert, qui a été le cocon de notre amour,
est la fleur sur laquelle nous venons nous ressourcer.
J’attends ton retour. Bisou. »
L’EFFET PAPILLON
Avec tes ailes bleues, tu te poseras,
Sur la fleur aux pétales blancs
De son coeur lumineux tu te régaleras,
Rassasié, tu retourneras aux vents.
Tu t’élèveras dans le ciel pur
Je te regarderai, gracile, fragile, aérien
Je mettrai dans tes ailes de guipure
Pour mon amour, une caresse sur ses mains.
Des mots murmurés au petit matin
Des miettes au fond de notre lit
Du bonheur, des baisers, des câlins.
Un instant suspendu de nos deux vies
Douce onde, traverse l’océan
Trouve mon ange, dit lui en passant
Qu’à nul autre pareil et depuis le premier battement
Mon coeur est à lui, et que je l’aime infiniment.
Florence
Quand Ossiane devient l’oiseau voyageur, l’oiseau messager, les mots traversent l’atlantique sur une aile de cil.
Et les amoureux se retrouvent…éperdus…
Et les mots de Florence frisonnent de bonheur.
—————————————-
Eperdument
À ne plus rien savoir
À ne plus réfléchir
J’existais
Ne vivant que de toi
Ne prenant que ton souffle
Je respirais
Eperdument
Mais soudain j’ai eu peur
De perdre ma raison
Eperdument
Je tremblais
Alors tu as posé
Ta joue contre ma joue
Et en quiétude
J’ai dormi
Nous touchions l’absolu
Nous touchions les étoiles
Eperdument
Jusqu’au bonheur…
Catherine
Deux coeurs qui ne font plus qu’un, deux coeurs qui vont donner la vie, deux coeurs protégés dans une corolle d’amour…
Après un long voyage, ils arrivèrent au pays du soleil, l’hirondelle déposa Poucette sur la plus belle des corolles, et là l’attendait le prince du pays des fleurs….
Bon vent à vous deux
Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n’importe où
Guidés par le hasard
Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons
Le temps passe si vite
Le soir cachera bien
Nos cœurs, ces deux voleurs
Qui gardent leurs bonheurs
….
Puis je t’inviterai
Ta taille je prendrai
Nous danserons tranquille
Loin des gens de la ville
Nous danserons l’amour
Les yeux au fond des yeux
Vers une fin du monde
Vers une nuit profonde
Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n’importe où
Guidés par le hasard
Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons
Mouloudji
un met délicieux, posé dans une asiette en porcelaine d’un blanc si tendre.
C’est ce que j’ai immédiatement pensé: Ossiane, pour le moins, à la Tour d’Argent, au moment du dessert. Belle présentation me suis-je dis! Que nenni, ce ne sera point ce que je retiendrai pour aujourd’hui, mais plutôt ceci:
Ossiane, messagère des Dieux?
Oui,par dessus l’océan
Elle a joint ces deux coeurs amoureux
Au sein d’une fleur
Avec cinq bambins jouant
Sur un tapis de verdeur.
on retrouve toute la délicatesse d’un dessert japonais parfumé des élans du coeur…
Nature indigne et mal élevée
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Entre hier et demain
Entre le pastis et le cognac
Mettez-moi devant les yeux ce que vous voudrez
Accompagnez-le de soupirs et de jolis mots
Rien n’y fera
Excusez-moi
Je dois avoir l’esprit tordu
Rien ne m’empêchera de revoir le kiwi
Les olives vertes et les croûtons
Avalés à table hier soir
Rendus dans la cuvette ce matin
L’ivrognerie ne respecte rien
A défaut d’avoir une tête solide
Les meilleures intentions
Sont pulvérisées par un festin
Je suis un vilain citoyen
Pas blogable du tout
Mettez aux ordures ma carte de visite
Rayez mes paroles de vos tablettes
Je ne vous en voudrai pas
Serait-ce la nature humaine
Ou bien la nature tout court
Qui n’aurait pas de moral
Ah !! Ossiane et son « oeil ouvert » sont la maison du Bonheur !!!
Alors mille bonheurs à nos beaux amoureux Florence et Philippe !!
Le titre « eperdument » m’a rappelé l’effeuillage de la matguerite !!
« Je t’aime,
un peu,
beaucoup,
à la folie,
passionnément »
Je m’arrête là, soyons amoureux !!
Bisous chère Ossiane,
OLIVIER
Univers
Comme une nuit de pleine lune : BLANC
comme une trace de printemps : VERT
UNI : nul ne sait ce que l’âme a crée…
ce qui nous arrive : un doux SOUPIR
dont chaque être garde le doux SOUVENIR
Le langage fait l’amour à l’image qui le lui rend bien.
Chère Ossiane,
un aparté, tu me conseillais de lire Delerm père, déjà fait !! et ici tu trouveras un texte inspiré de « premières gorgées… » :
http://vivelavie.blog.lemonde.fr/vivelavie/2005/06/les_photos_nous.html
Désolé…
Bises
cela ne m’étonne pas que ce lieu ait été propice à des cocons d’amour, une histoire très belle… précieuse
la photo est superbe…
délicatesse, silence, sagesse
à l’intérieur de mes pétales vous ne verrez rien d’autre que mon âme
à l’intérieur de mes pétales vous pourrez souffler vos rêves
à l’intérieur de mes pétales souffle l’éternel
Ca vous fait penser à l’avenir, la pollénisation, le vent, le travail des petites abeilles, l’eau fraîche, et ce qu’il en adviendra : des fleurettes bien sûr…
Ossiane, c’était pour moi l’Océane..Mais voilà qu’elle est devenue fleuriste.Et pas n’importe laquelle. Celle qui vous pousse à dire: dites-le avec des fleurs.
Bon, ben j’suis contente pour vous , Philippe et Florence: vous , AU MOINS, vous pourrez dire à votre petit chou de garçon à venir ou à votre petite rose de fille, que votre rencontre s’est faite dans une fleur… mais oui, oui. Moi, j’ai bien fait la connaissance d’Ossiane dans une citrouille (bonjour le romantisme!)
Vous, c’est la classe! Dans la fleur de la plus belle espèce: une fleur Ossiane, celle qui ne naît qu’à l’annonce du printemps et qui a pour cadre de floraison, un jardin virtuel…
On pourrait pt-être faire la fête à Ploumanach, non?
« Oh! Que tu es fatigante Merbel avec ton Ploumanach!
-Ben quoi, y aura bien une fête, non? »
P. ar delà l’océan
H. eureux content
I. l écoute le vent
L. e messager des amants
F. leur de paroles
L. ‘amour s’envole
O. iseau créole
De l’île de Ré à Manhattan
Les cœurs joints éperdument
Sont arc-en-ciel de printemps
>Jean-Louis :
Mot lumineux, merci 😉
>Catherine :
J’aime ces mots ailés qui volent par-dessus les mers et rendent heureux.
Bravo pour ce poème tout en retenue et en émotion autour du mot Eperdument.
Lecture éperdue dans le souffle de tes mots. Merci beaucoup. Je t’embrasse bien fort.
>Zebu32 :
Merci pour cette tendre lecture de l’image. Deux en un. Je t’embrasse.
>Candide :
Jolie dédicace à Phil et Flo. Le texte de Mouloudji est à la fois simple et très poétique. Merci de nous l’avoir fait partager. Bises fleuries.
>Véronique :
Tu as tout à fait raison d’évoquer un mets délicat. Petites touches de couleurs et de saveurs posées de ci de là. Merci beaucoup. Bises affectueuses.
>Pierre (2) :
J’imagine que les plats de ce restaurant doivent être savamment composés. Ca m’a beaucoup plu de jouer à la messagère de ces clins d’œil amoureux. Quant aux cinq bambins, je ne saurai dire ;-)) Mais c’est vrai qu’on peut y penser. Merci beaucoup, Pierre. Bises de l’océan.
>Emma :
Bon œil ! Je perçois à travers tes mots ton approche de peintre sensible aux couleurs et à la composition. Je ne connais pas ces desserts japonais. De quoi sont-ils constitués? D’algues? Merci Emma, je t’embrasse.
>Patricio :
Un poème choc qui nous prend à rebrousse poil de bon matin 😉 Est-ce dû à un lendemain d’ivresse qui rend l’âme amère et le cœur triste ? Je me suis mise dans cet esprit tordu et j’ai pu voir ce que tu as vu. Cet état n’est que passager; bientôt, il reprendra goût à la vie. Merci Patricio. J’espère que tu vas bien 😉
>Olivier :
Ravie de t’entendre dire que ce blog répand un peu de joie 😉 Pourquoi pas cette pensée à la marguerite bien sûr. Ca te va bien de dire cela 😉
J’espère que ce livre t’a plu. Je me souviens de la note dont tu mentionnes le lien car j’y avais écrit. Bises à l’éternel amoureux.
>Jane :
La trace de printemps dans le blanc neigeux, je l’ai voulue 😉 Unicité de l’être avec les sensations et la mémoire de ce qu’il a vécu. J’espère que c’est ce que tu as voulu dire 😉 Merci beaucoup pour ce poème universel. Bises affectueuses.
>Malisan :
J’ai moi-même été la première surprise par cette histoire 😉 Tu ressens bien les choses, Malisan et tu décris tes émotions avec subtilité. Merci beaucoup. Bises sereines.
>Merbel :
J’ai donc droit pour ce début de semaine à une Merbel tout court 😉 Je te trouve étonnament paisible en ce moment 😉 J’aime bien les fleurs, Merbel 😉 Je trouve que l’apparence de leur cœur est tellement diverse, complexe ou abstraite que c’est un délice de s’y plonger comme dans l’océan que tu aimes tant. Notre rencontre dans une citrouille laissera des traces indélébiles ;-)) Veux-tu qu’on se refasse une vraie fausse rencontre autour de la fleur d’un blog mais pas à Ploumanach ? Cherche sur les blogs, tu vas bien finir par trouve run endroit convenable ;-)) Bises océanes fleuries, sweet Merbel.
>amichel :
Volent les mots des amants comme un oiseau sans le vent. C’est un très joli arc-en-ciel de printemps, Michel qui touchera Florence et Philippe. Dommage qu’on ne puisse pas mettre en commentaire l’acrostiche sous forme d’arc-en-ciel. Merci beaucoup Michel pour ta générosité. Je t’embrasse. Petite question au passage : Vas-tu mieux ?
Alcool floral
————–
Quel cocktail de printemps !
Toute l’ivresse
Des amants
Dans le lait pur
D’une blanche corolle
Un fond de rhum brûlant
Quelques gouttes d’absinthe
Dans le shaker du vent
Quel cocktail de printemps !
J’ai bu éperdument
La liqueur de l’oubli
Offerte aux âmes solitaires
Dans la coupe d’argent
D’une rose de lune
Pour oublier mon infortune
Les vagues de la mer
Sont cousues de fil blanc
Fins ourlets d ‘écumes
Ainsi la reine du printemps
Dans sa robe de noces
Que l’amour froisse et défroisse
Rose innocente et nue
Dans l’aurore des draps
Où s’endorment
Deux cœurs
Brûlantes braises
Etoiles étincelantes
D’un espoir de bonheur
Le matin au réveil
De ce rêve de fêtes
Rien sinon un mal de tête
Alcool de printemps !
A consommer
Avec modération
Ou gare aux illusions
En été fait ce qu’il te plait
fugue numérique
bien sûr que le vent
viendra tout chambouler
la ronde oscillera
comme une toupie
les signes nous font signe
5 et 2 ne sont pas trés ronds
bien sûr que le vent
viendra tout chambouler
de ses sabots fougueux
il frayera son chemin
la ronde immuable
deviendra farandole
les signes nous font signe
2 tente une échappée
Merci Candide pour le rappel de ces vers de Mouloudji qui résonnent fort en moi.
Philippe et Florence filez avec soin ce fil de bonheur.
Légère corolle qui évoque les lumineuses robes de baptème en organdis, les robes de communion d’antan et les voiles nuageux de mariés .
Le blanc est une merveilleuse source de rêves et quand il se pose au bord de la rose Ossiane en capte tout l’éclat.
Est-ce une fleur ?
Coeur ouvert vers la vie
A Catherine, Candide, Pierre(2),Olivier, Jane, Amichel, Merbel, MTO …
Amis,
Puisse le soleil
Briller aussi sur tous vos ciels …
Vous autres, hirondelles
Avez fait notre printemps
Alors il est grand temps
De vous dire, délicatement
MERCI !
Mes commentaires sont très tardifs en ce moment.
Beaucoup de choses à mener de front.
Mes visites de blogs amis sont un peu moins fréquentes, veuillez me pardonner.
J’essaie tout de même de continuer à vous répondre comme je peux.
>amichel :
Quel cocktail énivrant, Michel ! On trinque ? Une étonnante transformation pour ce calice blanc. Liqueur de l’oubli, coupe d’argent, vagues, robe de noces, une belle imagination au service du printemps qui va arriver comme un fou, va faire tourner la tête et chavirer les cœurs. J’aime bien l’expression « rose de lune » pour décrire cette fleur dont j’ignore le nom. Merci beaucoup pour ces illusions printanières. Je t’embrasse affectueusement.
>Bouldegom :
Je me doutais que vous alliez vous pencher sur ces chiffres et vous avez eu raison. L’occasion est trop belle pour ce poème chamboule tout 😉 C’est sympa comme tout ta petite fugue à deux. Bises d’après minuit.
>MTO :
Ce n’est pas une rose cette fois-ci mais est-ce vraiment important ? Ton amour pour les tissus délicats rejaillit ici. La forme de la corolle évoque des plis de tissu ou les volants d’une robe. Merci Marie-Thérèse pour ton œil de spécialiste. Je t’embrasse.
>A Tire d’aile :
Bonjour Flo, on peut se poser cette question. Tu as utilisé une bien jolie expression pour en parler. Bises chaleureuses.
>Florence :
Un très beau merci. J’ai passé un bon moment avec toi, Florence. On se connait un peu mieux maintenant ;-)) Chaleureux partage de mots et d’émotions. Bises amicales.
Bonjour ,
Quelle douceur que cette fleur qui s’offre à notre regard .
Contemplation et paix , deux mots qui viennent à moi en regardant cette image.
Bonne journée
Eric
Quelle délicatesse, Ossiane, je rentre de voyage et enfin puis t’adresser, en retour, une bise transparente, tu sais l’histoire du blanc sur mon blog, c’est la faute d’un certain Pad, c’est un type, un Type Pad, il me fait des blagues, et, oh ! paradoxe, difficile d’effacer ce blanc qui prend tant de place.
Plume légère
Voile blanc
Dessus l’océan
Tu glisses
Un fil de soie
Entre ces deux coeurs
Epris.
Deux coeurs se rapprochent,
Deux coeurs s’unissent,
Seuls dans leur univers,
Seuls dans leur Amour.
>Eric:
Je suis de ton avis. Je trouve l’ensemble assez zen. Petit jardin asiatique. Merci d’être venu. Bonne journée.
>Chris:
Je trouvais qu’il y avait beaucoup de blanc. Je me suis dit que tu avais peut-être besoin de respirer un grand coup 😉 Tu dois avoir plein de « br » à la fin de ton code, non? En tout cas, merci beaucoup pour ce joli poème tout blanc dans lequel tu as glissé ce précieux fil de soie. Bonne journée. Je t’embrasse.
>Le musicien:
Bonjour 😉 Merci beaucoup pour cette harmonieuse partition à deux. Belle journée. Je t’embrasse.
Ossiane, je vais très bien. La semaine dernière, dans le cadre du printemps des poètes, j’ai eu à animer six sessions de slam poésie et j’ai participé à deux autres sessions animées par d’autres personnes. Mon ivresse d’hier matin était tout à fait poétique. Au slam, on entend les voix, on sent le souffle entrecoupé, on voit parfois des mains trembler, des gorges se serrer. Il y en a qui chuchotent, d’autres qui crient. On applaudit les gens, on les encourage lorsqu’il se trompent ou oublient leur texte. Tout le monde est accueilli. Des gens arrivent par hasard, sont entrés prendre un verre et découvrent la camaraderie entre poètes et avec le public, nous les incorporons, discutons avec eux. On s’embrasse parfois, et on se fait la bise en vrai. Souvent l’atmosphère est enfumée. Cela se passe dans des bars. J’ai toujours une bouteille d’eau avec moi. Je prends deux, trois, parfois davantage de bières. Je compense en buvant de l’eau. Il y a trois fois historiques où nous avons dansé après le slam.
Venir sur ce blog m’ouvre les yeux sur un autre versant de la poésie. J’aime bien le capharnaüm des soirées slam. Et j’aime aussi l’écriture soignée, reposée, studieuse d’un blog comme celui ou je pointe ma plume en ce moment.
Bonne journé, Ossiane, et à vous tous aussi.
Hola Ossiane,
A moi de venir te visiter un peu… Ca me fait bien plaisir de voir ce qui se passe ici, chez toi, avec toi ou par toi. Ces photos de roses des notes précédentes sont très bien étudiées, une lumière dont je ne connais le secret, mais qui provoquent beaucoup de tendresse. Celle-ci (quelle fleur est-ce?) me laisse gaga… Mais plus que l’amour, c’est aussi, selon moi un appel au respect de ce que propose la nature, nature qui nous maltraite parfois, nous autres pauvres petits humains souvent trop imbus, mais une nature qui si elle nous rappelle sa force de manière bien violente parfois, nous offre ou nous permet la vie, l’étonnement… Autant les hymnes nationaux me gonflent, autant ce regard que tu as sur ce qui nous entoure me comble de joie et d’optimisme… Merci pour ça et les autres choses que tu nous fais partager.
Bises mexicaines.
éperdu-ment…?…
désolée, ça m’est venu à l’esprit..
qui sait si, à partir de là, oilver laurence ne nous fera pas un super poème bien syncopé?…
En fixant ton coeur
J’ai le vertige
Et soudain le bonheur
M’enivre et me fige.
Mon regard ne peut se détourner
Je suis à toi infiniment
Mon regard reste figé
Je suis à toi éperdument.
dans mes montagnes, les ailes du printemps sont encore repliées sous un épais drap blanc de neige poudreuse.. mais vu comme celà, c’est trés joli ausssi.
VS
Comme je n’aime pas que les choses restent secrètes, je viens de recevoir un message d’une personne qui me reproche (et à d’autres, j’imagine) de m’être « extasiée » devant l’auteur de la note partagée avec Ossiane et de son destinataire. Je n’aurais pas su lire entre les lignes…
Qu’aurais-je pu lire, si ce n’est ce qui était écrit?
Ceux qui créent les blogs et les commentent ne se demandent pas leur état-civil, ni leur statut socio-professionnel, ni leur situation familiale.
Je comprends qu’il y ait de la souffrance mais je n’ai rien à voir dans ce que me dit cet expéditeur, et SURTOUT, cela ne me regarde pas.
Prendre à témoin de ses souffrances des gens qui viennent sur les blogs pour écrire, rêver, penser, échanger n’est pas un procédé très élégant.
Il y a des lieux pour régler ces affaires-là… les blogs ne font pas partie de ces lieux.
>Patricio :
Merci de nous avoir raconté ta semaine de slam pendant le printemps de poètes. Je suis rassurée sur ton moral 😉 L’atmosphère très différente d’ici est sans doute très sympathique. La poésie orale et le jeu de scène y ont forcément plus de poids. Y avait-il des compétitions cette fois ? Te voilà un poète accompli puisque tu souhaites préserver les deux endroits que tu fréquentes pour élargir ta palette de sensations. Merci pour ton attachement à L’Oeil Ouvert. Je t’embrasse.
>Miradas :
Hola Alain, ca fait aussi longtemps que je ne ne suis pas venue chez toi. Ces roses ont été photographiées en intérieur avec des projecteurs. Je ne connais pas le nom de la dernière fleur. C’est le genre de fleurs qu’on trouve dans les bouquets qu’on offre. Merci beaucoup Alain pour tes mots chaleureux et prenons avec respect ce que la nature nous offre. Je t’embrasse.
>Bouldegom :
Envie de jouer avec les mots, Bouldegom ;-)) Et non, laurence olivier n’est pas encore passé. Bonne nuit.
>Joanna :
C’est intéressant d’avoir vogué sur l’idée du regard figé pour exprimer un amour éperdu, ce vertige amoureux. C’est joliment fait. Merci beaucoup, Joanna ; je t’embrasse.
>Véronique (2) :
Bien sûr, Véronique des montagnes 😉 J’admets que je suis un peu en avance 😉 Je marche à petits pas pour ne pas rater les premiers signes. Bises neigeuses. Merci.
Inconnue m’est si belle!
Elle avait sous sa robe
en voile de coton
des trésors de lumière,
de couleurs printanières,
et de dessins parfaits.
C’est vrai qu’innocemment
un souffle s’y glissait.
Il ouvrait sa corolle
et d’un regard muet
rêvait d’une fleur blanche,
à jamais extasié.
>bernard ***:
Et de trois ! Finalement, tu as choisi trois fleurs. Une nouvelle fois tu te surpasses. Un très beau poème plein de sensualité. Quelle plume tu as! Jusqu’où iras-tu? Un grand merci pour tous ces cadeaux de mots. Bon dimanche!
C’est magnifique! Je pense que cette photo est belle, et c’est a mon avis c’est la photo la plus creative d’une rose que j’aie jamais vu. Le calligramme est aussi tres imaginatif!
le printemps est la saison que je préfère pour ces premières fleurs,ces premiers bourgeons,votre blog est magnifique,félicitation;bonne soirée