* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.
Sans Fausses Notes,
L’Orchestre de Solistes
Jouait de Concert.
* Un petit clin d’oeil amical à Véronique Bizard et à son beau blog photographique VoirOuRegarder. Véronique aime partager sa passion. Elle fait des photos pleines de tendresse et d’émotions. Si vous voulez en savoir plus sur elle, allez lire son portrait en trois notes sur Profil.
J’aime beaucoup ce haïku. Il me fait penser aux chorales aussi. Chacun a sa voix. Elle se fond dans le groupe. Et quel plaisir de chanter ensemble!
rien à ajouter ..
magnifiques moments de silence, d’harmonie
Juste des ressentis
En toute harmonie
permettez moi de vous ajouterà mes blogs favoris
Lia
Universalité
—————-
La musique est religion
Aux sens latin du mot
Un pour tous
Tous pour un
C’est la devise du maestro
Tout commence
Par le chaos de l’orchestre
Chaque exécutant
Accorde son instrument
Dans la fosse commune
Un coup sec de baguette
Impose un silence tendu
Et quand le rideau rouge
S’ouvre sur la vie rêvée
Les notes deviennent musique
Les accords harmonieux
Disent nos sentiments
Dans une langue universelle
Que le cœur seul comprend
Chaque musicien
Suit la vision du maître
Les phrases de sa partition
Au service d’une composition
D’un génie passionné
Qui donne à entendre
Les secrets du monde
Beautés indicibles
Et malheurs ineffables
Qui ne peuvent se dire
Autrement que par des sons
Aux diverses harmoniques
La musique est un ciel
D’aurore qui se lève
De grand soleil qui resplendit
De nuit aux myriades d’étoiles
D’amour triomphant
Et de larmes amères
La musique
Est la source commune
Où les hommes épanchent leur soif
D’unité sensible
Superbe série encore une fois, Ossiane.
Bon et harmonieux week-end à toi.
métissage
patient collier de notes
noires joliment polies
étranges triples croches
frôlement de l’archet
tension des cordes
orchestration lente
laine incrustée de perles
Tendresse et calcul
***************************************
Se jouerait-elle dans mon coeur
Ou bien dans mon esprit
Cette partie d’échecs amicale
Entre la nature et la raison
Les fluides viennent et s’en vont
Des liens se tissent et se défont
L’écho de la lumière demeure
La toile de fond de ma pensée
Et l’on mesure à l’aune du temps, le parcours du génie humain , depuis la première vibration obtenue du roseau tendu sur sa badine de bois arquée à cette extrème sophistication du bois et de l’acier maîtrisés….
et souvenez vous de nos apprentissages d’enfant, soufflant l’air du temps sur un brin d’herbe maladroitement serré entre nos petits doigts mal habiles …
Chaque enfant prêt refaire le parcours reçoit ainsi, en quelques mois de vie , des millénaires de savoir faire ….Est-on réellemnt le » fer de lance de la création » ou le fruit extraordinaire des générations qui nous ont porté ici ?
« choses vues à droite et à gauche (sans lunettes) »
Art rétinien Triplement tendu
Ou bien
Pour le son (l’inverse)
« ouvrez la tête »
fermez les yeux
(les guillemets sont de Satie)
La voix soliste,
Seule, dans la pureté de son timbre,
Vibre.
L’orchestre en harmonie
Est solistes assemblés
En une seule voix.
Du piano orchestre,
Toutes les cordes vibrent.
je ne sais comment s’appelle cet » outil » dont se servent les dentelières. mais cela me fait penser à çà… les fils n’ont plus qu’à se superposer,se juxtaposer, s’entrelacer comme les notes… pour enfin obtenir le bel ouvrage.
Merci Ossiane pour cette si gentille attention que tu me portes.
bastringue, bordel, guépière, piano à bretelles, corset pour cordes sensibles…
Nouveau type de remonte-pente
Tyrolienne collective
Je yolde, tu yoldes, elle yolde 😉
Sa voix…
http://www.chanteusetyrolienne.com/
Ambiance traditionnelle garantie sans fausse note 😉
tiens pour une fois je suis plus touchée par le traitement pictural du haiku, que par la photo… bien que celle-ci ait des rapports avec les collages et compositions cubistes que j’affectionne…
harmoniques ..
Le titre est bien trouvé !
Certains Mongols , avec la voix , produisent des harmoniques extraordinaires , irréelles !
Le quatuor David Hykes (je ne garantis pas l’orthographe ) , il y a 20 ans , a fait un disque d’harmoniques surprenantes !
Ta photo est toute harmonie suggérant les harmoniques !!!
Quand j’ai l’occasion de regarder un accordeur de piano au travail, je ne rate jamais ce plaisir , j’ai l’impression d’être devant un demi dieu donnant à l’instrument la possibilité de nous faire entrer dans le monde magique .
Avec la voie …lire « voix » .
Je suis un étourdi !
Bonjour, je passais et me suis arrété sur « Interlude »
que j’aime beaucoup. Gérard
Ce piano nous devient un compagnon cher, vu et caressé de près par l’objectif…J’espère qu’on y joue souvent de douces musiques…
>Candide :
C’est rare de te voir arriver la première 😉 C’est une bonne idée de comparer cet unisson à une chorale. J’imagine que ce doit être un grand moment de chanter à l’intérieur de ce choeur. Quel partage d’émotions ! Merci beaucoup Candide pour cette sortir nocturne. Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end.
>Lia :
Bonjour, je vous souhaite la bienvenue et vous remercie d’avoir ressenti si fort cette note. Merci pour le lien. Revenez quand vous voudrez. Bien amicalement.
>amichel :
Merci beaucoup pour ce très beau poème dédié à l’universalité de la musique qui parvient à réunir les hommes dans leurs différences. La cacophonie devient harmonie sous la conduite du chef d’orchestre. De la rigueur de la partition surgit la beauté qui fait vibrer les cœurs d’émotion dans la joie ou dans la peine. J’aime beaucoup ta dernière strophe. Bravo pour cette partition poétique. Je t’embrasse.
>Annie-Claude :
Merci d’avoir apprécié. Bises musicales.
>Bouldegom :
Un métissage de notes et de perles en légèreté. Un joli collier de musique à porter sur soi mais à manipuler avec précaution. Merci beaucoup, bises perlées.
>Patricio :
Merci pour cette partie d’échecs sensible et ce questionnement sur la nature et la raison. Laisser venir les choses à soi. Ouvrir son cœur d’abord pour laisser entrer la lumière et calculer ensuite si besoin est. Belle journée.
>MTO :
Tu fais très fort aujourd’hui ! C’est l’air de Marseille qui te donne ces ailes ? Ca m’émeut beaucoup de penser à tout ce savoir collecté patiemment au fil des millénaires et qui se transmet entre les générations. La même chose pour la découverte du feu qui est sans doute le fruit d’un long processus de hasards et d’expérimentations. L’homme se projette en permanence dans l’avenir mais il est aussi le produit du passé dont il s’inspire pour créer, non ? Merci Marie-Thérèse pour ces réflexions. Je te souhaite un bon week-end.
>Dorio :
Un commentaire original 😉 Merci pour ce clin d’œil et ces références à ce compositeur hors normes. « ouvrez la tête » était une des annonations humoristiques d’Eric Satie sur ses partitions. Ci-joint un lien sur la vie et l’oeuvre de Satie. http://www.musicologie.org/Biographies/satie.html
Merci beaucoup et bon week-end.
>Pierre(2) :
Merci beaucoup Pierre pour cette belle déclinaison poétique autour de la voix, de l’orchestre et du piano orchestre qui vibre à l’unisson. J’aime l’image d’une seule voix autour de l’orchestre. C’est vraiment ça. Bon week-end, je t’embrasse au son du piano.
>Véronique :
Je connais l’outil dont tu parles car j’en ai un chez moi. J’ai fait quelques tentatives dans une époque lointaine 😉 Cela s’appelle un carreau. Ta remarque est très juste sur ces fils qui s’entrecroisent de façon complexe pour produire une petite oeuvre d’art. C’est un bon parallèle avec les notes qui s’entremêlent harmonieusement en s’envolant des cordes. Merci Véronique. Je suis contente de t’avoir fait plaisir. Je t’embrasse.
>Gaston :
J’aime beaucoup cette série de mots qui s’entrechoquent et a fusé de ta plume d’un seul jet. J’ai bien ri en te lisant ;-)) Merci pour ton humour. Bon week-end.
>Fred :
Même chose avec toi Fred, ton commentaire m’a amusé. Il est énorme l’accordéon de Magalie 😉 Tu es très gai en ce samedi matin 🙂 Le week-end démarre bien. Merci beaucoup. Bises tyroliennees avec les autres Contemplants.
>Emma :
Tu as raison, la lumière est moins bonne que sur les autres photos du piano mais j’aime bien la composition. Bises dada.
>Jean :
Ces harmoniques t’évoquent plein de choses 😉 Je ne connais pas le quatuor dont tu parles ; dommage. Tout comme le chef d’orchestre, l’accordeur détient le pouvoir de faire sonner le piano justement, sans fausses notes sauf si l’instrument a un problème. Merci beaucoup Jean de nous faire partager ton savoir. Bises au demi-dieu ;-))
>Gérard Méry :
Bonjour, je vous souhaite la bienvenue et vous remercie pour votre remarque. Au plaisir de vous lire à nouveau.. Bien amicalement.
>Raphaëlle :
Je salue la deuxième représentante de Trottoir bleu 😉 Le piano qui partage la vie des musiciens, se plie aussi à l’humeur du moment. Bon week-end et merci pour ta visite.
Bonsoir aux Contemplants;-)
Cette photo sera la dernière photo de la série. J’ai tourné autour d’un vieux piano Steinway pour faire ces quatre photos. La photo de la note Flamenco qui a donné lieu à des poésies très imaginaires de votre part, représente le porte-partitions de ce piano. Merci d’avoir bien voulu vous prêter à mes fantaisies. Dimanche soir nous emmènera vers autre chose;-) Bonne soirée à tous.
Ossiane
Des fils… ou des cordes. Reliés à qui, reliés à quoi ? Des doigts, mais quels doigts ! Qui savent exactement le rythme, la force, le son. Et à l’autre bout du fil ? Une marionnette ? Peut-être ! Son nom ? Musique !
Mais attention magie ! Plus les doigts sont experts et plus la musique est libre ! Mais alors, pourquoi toutes ces cordes, rangées, bien droites, tendues dans les règles ? Dites… Pourquoi ? La liberté, ça ne serait pas le désordre ? Non ! Le marionnettiste a souffert, il a dû maîtriser chaque phalange de chaque doigt pour tendre les fils à la bonne cadence. Il a appris les gammes et l’ordre, la contrainte. Oui, la contrainte pour la liberté. La contrainte pour apprivoiser le désordre harmonique qui offrirait le rêve, le son du rêve à un promeneur au pays de l’émotion. Ben alors quoi, le rêve est un travail ? Travail, je ne sais plus ce mot quand il veut dire corvée. Je le sais juste, quand il veut dire exigence. Le marionnetiste, le pianiste n’est pas accroc du travail, il a la passion et l’exigence qui lui ressemble. Juste pour nos rêves…
Catherine
pour les envois bien timbrés
fiez vous au facteur ..de piano!
élan vital
bercée par l’harmonie
je me prends à rêver
la cour ensoleillée
et les tresses des femmes
le marché péruvien
tissé de laines vives
la tenture parée
illuminant la yourt
où irai je demain
au pays de ton coeur
Trés joli site et superbes photos.
Tu permets que je crée un lien sur mes sites ?
Cette image me fait penser aux théories de la physique des particules les plus élémentaires dites théories des cordes …
Les particules ne seraient pas des corpuscules sphériques mais des cordes vibrantes !
Les physiciens qui ont inventé ces théories doivent sûrement être des pianistes ou inspirés par le piano.
…au pays de ton coeur
bercés par l’harmonie
nos sourires rosis
s’épanouissent en fleur
les idées, les envies
comme des papillons
d’une fleur à l’oubli
tournent en rond
où irons nous demain
sur quel tapis volant
pour de plus doux parfums
rire comme des enfants
dans un élan vital
sur fond de carnaval
rejoindre la canopée
et se mettre à rêver…
…et se mettre à rêver
toute une symphonie
bercé par l’harmonie
d’un être cher aimé
des senteurs de cannelle
aux parfums de vanille
sa présence irréelle
jusqu’aux confins d’une île
malgré les Harmoniques
de nos vies chaotiques
ce vent à l’unisson
m’effleure en doux frissons
A ce monde intérieur
aux étoiles filantes
richesse d’un bonheur
que nos sourires aimantent…
>Catherine :
Belle réflexion en prose poétique sur l’ordre et le désordre, le travail et le rêve, la contrainte et la liberté de créer. Les plus grands artistes qui offrent des œuvres empreintes de légèreté, d’évasion et de liberté ont travaillé dur pour en arriver là. Ils ont réussi à dépasser le stade de la technique pour s’exprimer pleinement. Merci beaucoup Catherine pour ce nouveau chemin poétique que tu es en train de tracer. Bon dimanche. Je t’embrasse.
>amichel :
;-))) Tu sais que tu es en super forme à 2h du matin. Bises compostées.
>Bouldegom :
Je te prends à t’évader vers d’autres univers. Dans l’harmonie, ces cordes de piano s’assouplissent et se transforment en tresses de cheveux. Rêve de douceur et de lumière. Merci pour ces pensées lointaines et colorées. Je t’embrasse.
>Thierry :
Bonjour. J’ai cru comprendre en allant faire une rapide visite chez toi que tu étais breton et que la Bretagne était un de tes thèmes favoris 😉 Je te souhaite la bienvenue sur ce blog. J’aime beaucoup ta région. Pas de problème pour le lien et reviens quend tu veux. Bien amicalement.
>Michel (2) :
Tu m’impressionnes avec ce commentaire de haut niveau pour un dimanche matin ;-)) Tu as bien dormi au moins 😉 J’ai vérifié ; ça existe vraiment 😉 Tu es versé dans la physique ? Que de voyages ce matin ! Du piano, on s’envole dans l’univers maintenant. Il est possible que ces physiciens aient des capacités artistiques très fortes pour imaginer comment notre monde s’est formé. Bien à toi Michel, je te souhaite un bon dimanche au pays des particules.
>Fred (de Toulouse) :
Le dimanche matin est propice à de belles rêveries et c’est vraiment le cas avec tes deux beaux poèmes pleins de délicatesse, d’amour et de fantaisie. Une symphonie harmonieuse pleine de senteurs et d’émotions qui fait frissonner ces cœurs de bonheur. Richesse d’un monde intérieur. Je trouve que ta plume se libère et qu’elle se fait de plus en plus sereine et légère. Félicitations Fred, continue à te laisser porter. Bises vanillées.
>Annick :
Bonjour, je vous souhaite la bienvenue. C’est très gentil à vous d’avoir fait cette visite approfondie. Merci pour vos impressions qui me font plaisir. Vous avez raison à propos de votre remarque sur l’écriture des haïkus. Malgré le peu de vers, il n’est pas si facile d’y condenser plusieurs idées de façon poétique. Il faut bien s’imprégner de ce qu’on voit, je crois. Revenez quand vous voulez si ce blog vous plait. Au plaisir de vous lire à nouveau.
Pour répondre à Véronique, au moins en fonction de mes quelques connaissances personnelles, les dentellières ont deux outils.
Le métier pour la dentelle aux fuseaux qui ressemble à un petit coussinet, décoré de chutte de tissus qui leur donnent un petit air de patchwork et de deux rubans placés sur la longueur de part et d’autres du jeu de fuseaux. C’est un objet tout à fait charmant.
L’endroit où se constitue la dentelle est hérissé de petites épingles à tête de couleurs qui retiennent l’entrelac en cours de formation sur un petit rouleau perforé qui sert de guide et qui ressemble à un carton d’orgue de Barbarie.
Il y a aussi le navette en ivoire qui permet de faire la dentelle appelée frivolité.
Voilà, c’est tout ce que je sais pour avoir vu ma grand’mère faire beaucoup de dentelles et ce qui est émouvant pour moi c’est que ma grand’mère était pianiste et que la remarque de véronique est de ce fait très opportune dans son évocation.
Bises à tous de Marseille.
Ossiane,
Oui, oui je dors pas trop mal et je vais très bien …
Je connais la théorie des cordes car ma mère dans la Sarthe anime un club astronomie et je garde un intérêt certain pour ce domaine.
Mais je suis resté très léger dans mon commentaire !!! juste pour dire l’idée.
Merci MTO pour ces explications si détaillées…
>MTO:
Belle explication. J’ai l’impression que tu es très sensible à tout ce qui touche aux tissus, à la couture. Me trompe-je?
>Michel:
J’espère que tu as compris que je te taquinais ;-)) Je me disais bien qu’on ne pouvait parler d’une telle théorie sans avoir d’affinités avec la chose;-) Super, tu as dû être bercé toute ton enfance à regarder les étoiles alors. Merci, je t »embrasse.
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir daigner me faire vivre votre expérience sur l’art
rétinien, je vous indique que je suis étudiant à l’école supérieur des bx arts – je suis en quatrième année et je suis profane sur cet art, je vous demande de bien vouloir me faire vivre votre EXPERIENCE pour acquérir cet art.
MEILLEURES SALUTATIONS
>Ababou:
Bonjour, vous vous adressez à qui précisément? Si c’est à moi,Ossiane, je suis une femme. Amicalement.
Qu’il soit jolie. Je l’aime bien
Ce sont mes Harmoniques,
Retour en arrière, mes années sympathiques
Ces Années 80, tout était beau, tout était nouveau
Je me souviens du son de ces fameux génériques
Enfant, bercé par ces mélodies sorties d’on ne sait d’où !
Tout était à inventer, tout restait à faire
Je me raccroche à cela et mon coeur se serre
A quoi bon, prisonnier dans ma bulle de verre
Et maintenant,dans cette vie, je m’y perds !
Bien que minimaliste, cette musique était magique
Il fallait du temps pour créer ces fameux sons
Triturant les premiers claviers Mellotron…
Composant ainsi les prémices de ces airs électroniques !
Ce sont mes Harmoniques
Chris
PS : Pour ceux et celles qui ne connaissent pas les claviers Mellotron, je me permets d’ajouter un lien : http://www.mellotron.com/ (site en anglais)
Je ne me souviens pas avoir écrit sur cette photo, je ne le retrouve pas, mais si tu le dis Ossiane,
et tu vois comme je suis revenue…appréciant, tant et tant!
bises de fin de journée!
>Chris:
Merci pour ces belle harmoniques à inventer. Souvenirs nostalgiques qui restent gravés à jamais. Je ne connaissais pas les claviers Mellotron;-) Es-tu musicien car dans chacun de tes poèmes, il y a des références à la musique ?
>Annick:
Je pense que tu ne connaissais pas mon blog à l’époque de cette note. Bises.
Chris et Annick, merci d’avoir fait revivre ces couleurs harmoniques,
Ossiane tu connais ma musique…
Accord ROUGE parfait
Sol, coquelicot
Si, corail
Ré, saumon
Sol, coquelicot
Dissonance
Sol, coquelicot
Si, corail
Ré, saumon
Fa, beige
Résolution
Ut, noir d’encre
Sol, coquelicot
Mi, vanille
Toutes ces notes assemblées, prises ensemble, égrenées
Comme un juste assemblage
Denture incisive
Gingivite
Cordes aux chevilles
Caresse de feutrine
Sur la table
Seul écartelé, tendu, jusqu’à rompre,
Les marteaux de ses doigts
Me touchent
Jusqu’au sang
>Bernard:
Décidément vous redonner un coup de tonus à cette note! Celle-ci t’avait échappé;-) Ton poème est superbe avec cet accord parfait, cette dissonnance et la résolution du DO, le tout en couleurs minérales, végétales et animales. Je ne m’attendais pas à ce que cet assemblage de notes nous conduise de la bouche jusqu’au bout des doigts. Qulele plume!
Je pense, Ossiane, que mon premier contact avec ton blog, a été sur la photo « fenêtre » dont parlait Laurent dans Immemory…vers mi Février..
puis j’ai choisi, un jour, la photo d’une bien belle rose, pour déposer doucement un pétale d’une rose de chez moi, chez toi..
ensuite je suis venue régulièrement, en appréciant infiniment! bises.
le 26 février à 16 H13, tu m’adresses un comment, sans doute était il destiné à une autre photo..car je ne trouve pas trace de mon texte..mais c’est sans importance.
le présent seul compte!
et il est en si belle lumière!
je te souhaite un bel après midi, et c’est bon que d’autres r’ouvrent des belles pages…j’en profite pour voyager.
>Annick:
Parmi les 16000 commentaires déposés ici depuis le début, je n’ai pas réussi à retrouver tes premiers mots sur le blog et pourtant je garde vos traces. Tu dois avoir raison quant aux dates. Ca fait donc un an que tu sillonnes en long et en large at avec enthousiasme L’Oeil Ouvert et je t’en remercie. Bel après-midi à toi.
16 000 commentaires déposés en si jolis textes qui rendent si bien hommage à tes photos. BRAVO!
Mes premiers mots, le dix mars à 14 H 46…mes premiers gazouillis, j’étais tellement sous votre charme à vous tous! bises d’après midi!
>Annick:
Effectivement, j’ai retrouvé tes premiers gazouillis sur cette rose. Tu étais toute timide à l’époque 😉 Merci pour cette fidélité et amitié que tu me portes. Il en est de même pour moi. Bises du samedi.
Très beau blog vraiment. C’est assez rare que je dit qu’un blog est excellent. Bravo
>TOma:
Bonsoir et bienvenue sur le blog, Merci pour ta visite sympathique et tes gentils compliments. Au plaisir de te revoir ici. Bonne soirée.
Harmonie
La mélodie c’est le génie de la musique
Comme une jolie femme interroge son miroir
elle se juge imparfaite et craignant la défaite
elle aime à s’entourer de riches harmonies
Comme on danse une ronde en se tenant la main
En mariant les sons par d’ingénieux arpèges
En assemblant les notes comme les mots d’une chaîne
L’harmonie met des perles au cou des mélodies
Alain
L’eau lavait le corps
Mais seul le désert lavait l’âme.
Une fois purifiée, elle se vide.
Il lui est alors facile de s’unir au vide éternel,
à l’horizon,
à l’espace.