Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Clarté
* Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut.
Une Voix Pure Brise Le Fil de l’Invisible Dans l’Ombre du Noir.
41 réflexions sur « Clarté »
Apesanteur
———–
Assis dans l’obscurité
de la caverne
dos à la lumière
ils regardaient un cinéma d’ombres
en croyant voir la réalité
le premier qui sortit
le jour l’éblouit
il connut la réalité du monde
sa vivante beauté
ses couleurs sa musique ses odeurs
il courut prévenir les autres
personne ne l’a cru
il fut exécuté
il chassait les brigands du temple
rendait la vue aux aveugles
leurs jambes aux paralytiques
donner à mager et à boire
aux pauvres démunis
l’espérance aux affamés de justice
avec deux larrons
il finit crucifié
ils étaient le sel de la terre
dans les mines
les usines
les campagnes
ils travaillaient pour survivre
ils luttaient pour vivre
leurs rêves
fut entourés de barbelés
la nuit n’est pas si noire
qu’on ne puisse la traverser
en suivant le fil invisiblede la vie
la chaîne de fraternité
qui au grand jour nous mène
en chaque coeur
une voix pure
jamais ne se tait
et ouvre les portes obscures
nos racines sont dans les étoiles
en haut
sur le piano à queue de nacre émergeant de la nuit
la voix de velours étend son aile
La lumière projetée
en ombre blanche
pénètre le noir.
J’entends la clef dans la serrure.
Je t’attendais dans le silence d’une nuit aux rideaux fermés.
Tu entres doucement.
Je te devine.
Tu souris.
Tu déchires la page noire.
La clarté apparaît
sur le papier vierge de l’avenir
où notre plus belle poésie est à écrire.
Catherine
J’imagine une voix intérieure pour ne pas briser l’harmonie des ombres fragiles. Une souffle pourrait les faire trembler. Un mot égaré. Un mot prononcé trop fort. Laissons-nous plutôt bercer par cette immobilité précaire…
Passéiste retourne à tes pinceaux
Baisse un instant tes paupières
Ouvre-toi vers d’autres horizons
Chimie et physiquent couvent dans nos entrailles
Ce n’est pas une raison pour leur imposer
A tout prix ton regard d’hominisation
Rendons à l’atome ce qui lui revient
C’est nous qui sommes faits de matière
Pas celle-ci qui serait faite d’humanité
Arrête donc d’enlever à l’univers
L’envergure de sa richesse
En lui collant à la va-vite
Les visages de notre conformisme
tout simplement : que toutes ces photos de reflets me comblent…
la doute surgit de la lumière et embrase nos élans à demi teinte
Velours
arôme du café senso
bbblllbblll disent les bulles veloutés
silence soubresauté jazzien
baisers Bach
Leurs voix furent claires, et franches comme des lames
Mais les mots n’ont maintenant plus aucune importance , aucune…
Tout a déjà été dit dans cette nuit…limpide.
Reste cette mélodie presque silencieuse… Comme apaisé !
Reste le regard qui traîne très bas dans le vague… Comme égaré !
Presque un souvenir ..
>amichel :
Un poème dédié à tous ceux qui ont osé préférer la lumière et se sont faits tués ou enfermés. Un bel hommage à tous ces damnés de l’ombre pour qui il reste des lueurs d’espoir en suivant ce fil de la vie dans la fraternité. Merci beaucoup Michel pour ces pensées. Je t’embrasse.
>Bén :
Une très belle façon de mettre en lumière cette image avec ce piano noir et cette aile qui se déploie. Bravo Bén. Bonne journée. Je t’embrasse.
>Catherine :
Très beau aussi cette immersion dans le noir au travers de la serrure qui va permettre d’ouvrir la porte. Attente de l’autre dans le silence et l’obscurité. Apparition de la lumière pour une vie à construire. J’aime beaucoup. Merci Catherine, bises de clarté.
>Zebu32 :
Tu as bien su exploiter cette voix. Elle se fait intérieure et protectrice de peur de briser un équilibre fragile en criant trop fort ou en disant des mots malheureux. Merci beaucoup pour cette intéressante approche. Bises sereines.
>Patricio :
J’ai un peu de mal à commenter ta deuxième et troisième strophe. J’ai du mal à voir la relation entre la matière dont nous sommes faits et ce conformisme que tu dénonces. Merci pour ce poème anti-conformiste 😉 Je t’embrasse.
>Emma :
Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Je comprends pourquoi tu aimes ces reflets. C’est un peu dans l’esprit de Trottoir Bleu. Je parcours très régulièrement ton blog et aime tes recherches visuelles ainsi que celles de ton amie. Au plaisir de te lire à nouveau.
>Malisan :
C’est une phrase sortie d’une seule traite comme cette lumière qui jaillit pour embraser nos cœurs. Merci pour cette spontanéité. Je t’embrasse.
>Lilly :
J’ai le sourire aux lèvres en lisant ce poème très lillien ;-)) C’est très bien vu et tes associations de mots toujours si originales traduisent bien cette atmosphère veloutée autour d’une tasse de café dans un club de jazz par exemple. Merci pour ces petites bulles que tu m’envoies à chaque poème que tu écris sur L’Oeil Ouvert. Bulles de bisous.
>Virgile :
Cette histoire que tu as imaginée autour de voix coupantes comme des lames est très bien mise en scène. J’imagine des mots dits trop forts dans une confrontation, puis le silence mélodieux après la rupture et enfin le regard dans le lointain qui se perd dans les regrets et la tristesse. C’est presque une scène de film. Merci beaucoup Virgile pour cette approche sensible, bises vers tes lagons.
Ossiane, (en réponse à ton commentaire) je plonge dans tes photographies (et en général dans le monde) no pas pour confirmer, ou pour retrouver ce que je connais déjà, mais à la recherche de nouvelles impressions.
Que l’abstrait soit ramené systhématiquement à des images rassurantes, me déçoit.
Approcher la matière (dans ce cas tes photos) en trouvant qu’elle présente nos propres caracteristiques (qu’elle est faite à notre image) c’est ratatiner la réalité.
L’hominisation de l’abstrait serait pour moi une forme de conformisme.
à â é è ê î ô ù û
ï ç ,Ç
C ‘est
L a lumière,
A la coisée d’un
R egret
T oujours
E t encore présente
bon week-end
Noir-lumière
————————-
Dans la perle noire des îles enchanteresses
Dort un trésor captif aux multiples richesses
Un soleil irradie dans l’invisible pur
Une douce lueur luit dans le nacre obscur
Dans la fumée bleutée d’un cabaret tres tard
Une jazz mélodie monte d’un piano bar
Des doigts courent légers sur les touches d’ivoire
Improvisant un blues perdu dans la mémoire
Dante s’élève vers l’amour de Béatrice
Orphée délivre et perd son épouse Eurydice
L’un et l’autre ont connu la descente aux enfers
Musique et Poésie en ont brisé les fers
Les vitraux noir-lumière de l’abbaye de Conques
Font connaître l’art pur de Soulages à quiconque
Lève les yeux vers la vive et chaude clarté
Oeuvre d’un verre à la lumière «transmutée»
Hummm un café Oreillette
et sa goutte de lait vert
aux arômes de bulles veloutées
en tête à tête, z’yeux dans les z’yeux
avec un nuage noir…
> Patricio
Sache qu’ici chacun est libre d’interpréter ce que bon lui semble…
Je ne vois pas en quoi ne pas voir ce que toi tu vois serait quelque chose de choquant…Je ne vois pas en quoi ma liberté d’interprétation s’arrêterait où commencerait la tienne 😉
découpage…
collages…
décollage…
roooh… be cool, be open le Patricio…
Ossiane>> Bizz du ouikende, dans l’ombre de ta chaise. Est-ce bientôt le coucher du soleil ?
l’art en boîte
les gris colorés ont été poncés
le noir n’est plus si noir
le papier de verre soumet le cadre sombre
d’immuables droites hésitent à se fixer
la découpe des formes a l’issue hasardeuse
le fond avance ou recule c’est selon
les chutes sont supendues par des fils invisibles
le bec d’une mouette improbable se dresse
l’équlibre est précaire pour figurer l’oblique
un voile s’avance sur la scène muette
le regard d’un rêveur éclaire le tableau
derrière ou devant l’écran oscille le mobile
l’art mis en boîte se met à exister
>Patricio:
Je comprends parfaitement ta démarche anti-conformiste. Ce qui me pose problème, c’est le sens « d’hominisation de l’abstrait ». Ne vois aucune remarque désobligeante de ma part dans ces interrogations.
>Francis:
Ca y est, tu te lances avec ce poème plein de clarté;-) Merci Francis, poursuis sur ta lancée! Bises lumineuses.
>amichel:
Tu nous gâtes avec ce deuxième poème en hommage au noir-lumière. La lumière jaillit du noir comme avec cette perle, ce blues exécuté au piano ou ces vitraux. Soulages parle d' »outrenoir » pour évoquer la lumière réfléchie. Quand j’ai écrit le haïku, j’étais davantage dans cette ligne-là que dans ton précédent poème. Merci beaucoup d’essayer de transcrire aussi purement les nuances de ces mots. Bonne nuit. Bises blanches.
>Fred:
Un joli tête à tête;-) Il doit avoir un goût particulier ce café à bulles;-)
Je laisse Patricio le soin de te répondre. Mais je crois qu’il ne faut pas prendre sa réponse comme quelque chose de désagréable. Je pense qu’il a voulu dire qu’il aimait bien mettre un peu de poil à gratter dans ses écrits et aller à contresens de ce qui se fait. Bises du soir. Bonne nuit, Fred et merci.
>Bouldegom:
Dans ton premier commentaire, ces formes marquées peuvent te faire penser à des pochoirs.
Tu te livres à un véritable démontage de la photo dans le deuxième commentaire. Après les couleurs, tu passes à la matière, aux lignes, aux formes, à la composition, au sens et au regard qui donne la vie au tableau. Merci beaucoup Bouldegom pour cette approche originale. Cette photo ne t’a pas laissée indifférente.
>Uu:
Décidément, le commentaire de Patricio vous fait réagir;-)
C’est bien, tu as trouvé de quoi il s’agissait. Demain, je vous dirai tout;-) A l’heure où je te parle, c’est la vraie nuit noire sans lumière à l’horizon. Bon week-end. Je t’embrasse.
Blanc, noir, ou couleurs.
A chacun sa vérité
Au gré des heures
Et de ses humeurs.
Vision de l’abstrait
Ou du concret,
Qui a la vérité ?
Malheur à qui sait,
Préfère la noirceur
Et fige les pensées
Des vrais amateurs
Adeptes de douceur
Dans l’ombre des rêveurs,
A la lumière des blogueurs.
Bon week-end Ossiane. Je t’embrasse.
L’ombre n’est que la fille de la lumière…
RE : l’hominisation de l’abstrait m’interpelle…il n’y a que l’homme, jusqu’à présent , pour conceptualiser l’abstrait…non ?
ça ferait un beau sujet de dissert pour l’entrée à Normal Sup…..
>Annie-Claude:
Quel poème plein de questionnements! Entre noir et blanc, concret et abstrait, noirceur ou douceur. L’approche poétique de Patricio continue de vous interpeller. Pour ma part, je dirai qu’il n’y a pas à choisir. Chacun pense, écrit ou vit de la manière qui correspond le mieux à sa nature. Ne broie pas de noir 🙂 Bises chaleureuses.
>MTO:
Une jolie image! Ces deux-là sont inséparables.
Et toujours cette phrase qui interroge. L’hominisation concerne les différentes évolutions qui permettent le passage du primate à l’homme. Je te suis sur ta réflexion. Mais Patricio nous répondra sans doute plus clairement. Bises du week-end.
Chère madame,je vais un peu casser l’excellente ambiance…. pour vous dire que j’ai copié 2 de vos images-haikus,afin de les mettre sur un blog répertoriant les plus beaux blogs artistiques… comment ne pas y mettre le vôtre ? voici l’adresse,si cela ne vous convient pas, tout sera rapidement enlévé http://yingetyang.oldiblg.fr
Bienà vous,Volubilis
Ombre ou lumière
A jamais liées
Dans un ballet
Sans cesse renouvelé
Camaïeu de blanc de noir
Gris de velours
Soleil d’une vie
Ou clareté d’une nuit,
La lumière est entrée
L’obscurité a trépassé.
Alliance de deux opposés
Ou opposition de deux alliés
La force est ici
La douceur est là son amie.
Je refais un ti coup surface ;)! Bizz et bonne soirée à toi.
Idées loufoques du soir …
C’est peut-être un fer à repasser phosphorescent pour repasser la nuit !
Ou une soucoupe volante lumineuse qui est venue de nuit dans la lande bretonne pour venir visiter la région. Elle est là en train de repartir très vite avant que le jour se lève !
Cette image est perturbante. Aussitôt vue on a la certitude de l’ombre d’une chaise; mais très vite un léger drap aparaît sur la chaise et nous trouble, l’image se transforme en conte. Quel tour nous a encore joué Ossiane? Le spectator lit les trois vers soigneusement écrits par l’écrivain, son coeur est touché par la cohésion parfaite entre l’écrit et le surpris.
Châpeau Ossiane
Bonsoir à tous,
Vous l’auviez sans doute deviné, nous sommes arrivés à la fin d’une série de six photos sur les ombres. Au cours de ce voyage entre ombre et lumière, j’ai cru comprendre que certains parmi vous se posaient des questions sur l’origine des photos. Je vais vous livrer ces petits secrets.
Pour la note « Flamme » et « Etincelles », il s’agit de l’ombre d’un store à lamelles sur un fauteuil. D’ailleurs, si vous tournez la tête à droite dans « Flamme », vous verrez une partie de la tête du fauteuil avec une surpiqûre.
En ce qui concerne « Ascension », il s’agit toujours du même store qui projette son ombre sur un abat-jour de lampe en verre rouge.
Pour « Fenêtre », il s’agit de la projection du soleil au travers d’un store sur un abat-jour de lampe en tissu.
Dans « Clair-obscur », c’est la projection d’un store sur de la moquette.
Enfin, dans « Clarté », il s’agit de l’ombre d’une chaise au sol comme plusieurs d’entre vous l’ont mentionné.
J’espère que vous n’êtes pas trop déçus en apprenant la source. Si vous préférez que je ne dise rien la prochaine fois, dites-le moi.
Merci d’avoir joué le jeu. Bonne nuit.
Ossiane.
>Volubilis :
Bonjour, je vous souhaite la bienvenue. Pour ce qui est de votre question, je vous réponds en privé. Bien amicalement.
>Chris :
J’aime bien ton poème car tu y fais entrer le gris dont on n’a pas parlé. Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Entre ombre et lumière, une multitude de nuances s’interposent pour mieux faire virevolter ce ballet de couleurs. Merci beaucoup Chris. Je te souhaite une bonne fin de soirée.
>Joanna :
Bonsoir, te revoilà 😉 Une jolie déclinaison autour de ces deux opposés qui s’attirent irrésistiblement. Ombre et lumière sont inséparables et tu nous le fais bien sentir. Merci beaucoup Joanna. Bonne fin de soirée.
>Michel (2) :
Tu as raison de te laisser aller à ces idées fantasques 😉 Tu as surtout été attiré par cette blancheur éclatante. J’aime bien ton idée de fer à repasser qui repasse la nuit. Cette pauvre nuit se froisse de tous les rêves des humains. Bonne nuit Michel. Bises de la soucoupe.
>Guillaume :
Cette photo t’a apparement troublé tout comme le haîku qui lui correspond. L’effet est réussi puisque tu as imaginé. Je suis partie sur la voix car cette lumière blanche projetée brutalement au sol m’évoquait une salle de spectacle ainsi qu’une voix d’artiste coupante comme une lame tellement elle était pure. Voilà Guillaume tu sais tout enfin presque 😉 Bonne nuit et merci d’être passé.
C’est très agréable de venir rêver par ici. Il y a de la fraîcheur (à l’ombre) et quelques lieux (communs!). Je ne sais quel mot (il me manque)peut dire que c’est tout à la fois élégant, onirique et en majuscules (les clichés, les haïkaï). Merci.
>Bonsoir Charles, je te souhaite la bienvenue. Merci beaucoup pour la fraîcheur de ta visite:-) Tu as déjà trouvé pas mal de mots pour décrire ce que tu as ressenti. Si l’atmosphère te plait, pourquoi ne pas revenir rêver avec nous? Au plaisir de te lire à nouveau.
Cette photo me rapelle l’œuvre de Paul Strand.
>Jeff :
Bonsoir, ça faisait longtemps que je ne t’avais vu ;-)) Tu me fais trop d’honneur en faisant cette comparaison avec ce photographe que j’aime beaucoup. Serait-ce ce noir et blanc marqué qui te fait penser à ça ? Merci pour ta visite. Amitié de France.
Ossiane, j’arrive en retard…
Ta photo est remarquable !!
Clarté du jour,
Clarté des sentiments,
Clarté en amitié,
Clarté des photos,
Clarté en priorité !!!
Je t’embrasse,
OLIVIER
Fred, je n’ai pas ècrit « choquant ». J’ai dis : cela « me déçoit ». Car je m’attends à être surpris, déconcerté, et pas nécessairement à être confirmé dans mes appréciations.
Ossiane, je ne sais pas si pas si j’ai pourrai apporter de clarté. Je travaille l’interrogation. La pénombre ne ne dérange pas. Je ne cherche pas des certitudes. Puis, la discordance met un peu de piment dans un univers consensuel.
Bonsoir Ossiane, avec un peu de retard par rapport à tout le monde, je laisse mon petit salut sur celle que j’ai préferé …
>Olivier:
Rien ne presse Olivier, tu peux commenter à toute heure 😉 Merci beaucoup pour ce poème éclair qui met en lumière ton désir de comprendre le monde qui t’entoure. Suis-je assez claire 😉 Bises lumineuses.
>Guess Who:
Pas de problème Tiago, prends le temps que tu veux. C’est intéressant d’avoir ton avis de photographe; je te cerne un peu mieux ;-)) Merci.
La photo c’est intrigant, mais le poeme c’est excellent– j’imagine la voix d’un ange qui me parle dans le silence.
Ca faisait un certain temps que je n’était pas passé et je découvre toute cette série abstraite qui me plait énormément de par ce que ca suggère , le traitement et les tonalités ..
>Michel b:
Bonsoir Michel, tu scrutes les profondeurs de mon blog;-) C’est sympa;-) ‘avais effecivement fait une tentative de masses de couleurs nuancées et de formes abstraites. J’aimerais photographier comme on compose un tableau. Merci à toi.
Alison Balsom
Concerto pour trompette
L’ensemble des violons entame le morceau
Comme le passage éclair d’une brise légère
Puis le silence retombe et la trompette résonne
Comme le son matinal qui vous tire du sommeil
Comme les notes brèves aigües d’un réveil animal
comme un soleil d’été dont la splendeur éclate
La voix chaude du cuivre se répand sur la terre
Les violons vibrants font trembler l’atmosphère
Tous les timbres chantant sont remplis d’allégresse
L’orchestre est habité tel une ruche animée
Et les sons agités tournent comme les abeilles
L’âme est comme envoûtée par ces filles du soleil
Dont le son enivrant enchante les oreilles
Et dont sort la musique comme un rayon de miel
Apesanteur
———–
Assis dans l’obscurité
de la caverne
dos à la lumière
ils regardaient un cinéma d’ombres
en croyant voir la réalité
le premier qui sortit
le jour l’éblouit
il connut la réalité du monde
sa vivante beauté
ses couleurs sa musique ses odeurs
il courut prévenir les autres
personne ne l’a cru
il fut exécuté
il chassait les brigands du temple
rendait la vue aux aveugles
leurs jambes aux paralytiques
donner à mager et à boire
aux pauvres démunis
l’espérance aux affamés de justice
avec deux larrons
il finit crucifié
ils étaient le sel de la terre
dans les mines
les usines
les campagnes
ils travaillaient pour survivre
ils luttaient pour vivre
leurs rêves
fut entourés de barbelés
la nuit n’est pas si noire
qu’on ne puisse la traverser
en suivant le fil invisiblede la vie
la chaîne de fraternité
qui au grand jour nous mène
en chaque coeur
une voix pure
jamais ne se tait
et ouvre les portes obscures
nos racines sont dans les étoiles
en haut
sur le piano à queue de nacre émergeant de la nuit
la voix de velours étend son aile
La lumière projetée
en ombre blanche
pénètre le noir.
J’entends la clef dans la serrure.
Je t’attendais dans le silence d’une nuit aux rideaux fermés.
Tu entres doucement.
Je te devine.
Tu souris.
Tu déchires la page noire.
La clarté apparaît
sur le papier vierge de l’avenir
où notre plus belle poésie est à écrire.
Catherine
J’imagine une voix intérieure pour ne pas briser l’harmonie des ombres fragiles. Une souffle pourrait les faire trembler. Un mot égaré. Un mot prononcé trop fort. Laissons-nous plutôt bercer par cette immobilité précaire…
Lieux-Dits Lieux Communs
*********************************************
Passéiste retourne à tes pinceaux
Baisse un instant tes paupières
Ouvre-toi vers d’autres horizons
Chimie et physiquent couvent dans nos entrailles
Ce n’est pas une raison pour leur imposer
A tout prix ton regard d’hominisation
Rendons à l’atome ce qui lui revient
C’est nous qui sommes faits de matière
Pas celle-ci qui serait faite d’humanité
Arrête donc d’enlever à l’univers
L’envergure de sa richesse
En lui collant à la va-vite
Les visages de notre conformisme
tout simplement : que toutes ces photos de reflets me comblent…
la doute surgit de la lumière et embrase nos élans à demi teinte
Velours
arôme du café senso
bbblllbblll disent les bulles veloutés
silence soubresauté jazzien
baisers Bach
Leurs voix furent claires, et franches comme des lames
Mais les mots n’ont maintenant plus aucune importance , aucune…
Tout a déjà été dit dans cette nuit…limpide.
Reste cette mélodie presque silencieuse… Comme apaisé !
Reste le regard qui traîne très bas dans le vague… Comme égaré !
Presque un souvenir ..
>amichel :
Un poème dédié à tous ceux qui ont osé préférer la lumière et se sont faits tués ou enfermés. Un bel hommage à tous ces damnés de l’ombre pour qui il reste des lueurs d’espoir en suivant ce fil de la vie dans la fraternité. Merci beaucoup Michel pour ces pensées. Je t’embrasse.
>Bén :
Une très belle façon de mettre en lumière cette image avec ce piano noir et cette aile qui se déploie. Bravo Bén. Bonne journée. Je t’embrasse.
>Catherine :
Très beau aussi cette immersion dans le noir au travers de la serrure qui va permettre d’ouvrir la porte. Attente de l’autre dans le silence et l’obscurité. Apparition de la lumière pour une vie à construire. J’aime beaucoup. Merci Catherine, bises de clarté.
>Zebu32 :
Tu as bien su exploiter cette voix. Elle se fait intérieure et protectrice de peur de briser un équilibre fragile en criant trop fort ou en disant des mots malheureux. Merci beaucoup pour cette intéressante approche. Bises sereines.
>Patricio :
J’ai un peu de mal à commenter ta deuxième et troisième strophe. J’ai du mal à voir la relation entre la matière dont nous sommes faits et ce conformisme que tu dénonces. Merci pour ce poème anti-conformiste 😉 Je t’embrasse.
>Emma :
Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Je comprends pourquoi tu aimes ces reflets. C’est un peu dans l’esprit de Trottoir Bleu. Je parcours très régulièrement ton blog et aime tes recherches visuelles ainsi que celles de ton amie. Au plaisir de te lire à nouveau.
>Malisan :
C’est une phrase sortie d’une seule traite comme cette lumière qui jaillit pour embraser nos cœurs. Merci pour cette spontanéité. Je t’embrasse.
>Lilly :
J’ai le sourire aux lèvres en lisant ce poème très lillien ;-)) C’est très bien vu et tes associations de mots toujours si originales traduisent bien cette atmosphère veloutée autour d’une tasse de café dans un club de jazz par exemple. Merci pour ces petites bulles que tu m’envoies à chaque poème que tu écris sur L’Oeil Ouvert. Bulles de bisous.
>Virgile :
Cette histoire que tu as imaginée autour de voix coupantes comme des lames est très bien mise en scène. J’imagine des mots dits trop forts dans une confrontation, puis le silence mélodieux après la rupture et enfin le regard dans le lointain qui se perd dans les regrets et la tristesse. C’est presque une scène de film. Merci beaucoup Virgile pour cette approche sensible, bises vers tes lagons.
Ossiane, (en réponse à ton commentaire) je plonge dans tes photographies (et en général dans le monde) no pas pour confirmer, ou pour retrouver ce que je connais déjà, mais à la recherche de nouvelles impressions.
Que l’abstrait soit ramené systhématiquement à des images rassurantes, me déçoit.
Approcher la matière (dans ce cas tes photos) en trouvant qu’elle présente nos propres caracteristiques (qu’elle est faite à notre image) c’est ratatiner la réalité.
L’hominisation de l’abstrait serait pour moi une forme de conformisme.
à â é è ê î ô ù û
ï ç ,Ç
C ‘est
L a lumière,
A la coisée d’un
R egret
T oujours
E t encore présente
bon week-end
Noir-lumière
————————-
Dans la perle noire des îles enchanteresses
Dort un trésor captif aux multiples richesses
Un soleil irradie dans l’invisible pur
Une douce lueur luit dans le nacre obscur
Dans la fumée bleutée d’un cabaret tres tard
Une jazz mélodie monte d’un piano bar
Des doigts courent légers sur les touches d’ivoire
Improvisant un blues perdu dans la mémoire
Dante s’élève vers l’amour de Béatrice
Orphée délivre et perd son épouse Eurydice
L’un et l’autre ont connu la descente aux enfers
Musique et Poésie en ont brisé les fers
Les vitraux noir-lumière de l’abbaye de Conques
Font connaître l’art pur de Soulages à quiconque
Lève les yeux vers la vive et chaude clarté
Oeuvre d’un verre à la lumière «transmutée»
Hummm un café Oreillette
et sa goutte de lait vert
aux arômes de bulles veloutées
en tête à tête, z’yeux dans les z’yeux
avec un nuage noir…
> Patricio
Sache qu’ici chacun est libre d’interpréter ce que bon lui semble…
Je ne vois pas en quoi ne pas voir ce que toi tu vois serait quelque chose de choquant…Je ne vois pas en quoi ma liberté d’interprétation s’arrêterait où commencerait la tienne 😉
découpage…
collages…
décollage…
roooh… be cool, be open le Patricio…
Ossiane>> Bizz du ouikende, dans l’ombre de ta chaise. Est-ce bientôt le coucher du soleil ?
l’art en boîte
les gris colorés ont été poncés
le noir n’est plus si noir
le papier de verre soumet le cadre sombre
d’immuables droites hésitent à se fixer
la découpe des formes a l’issue hasardeuse
le fond avance ou recule c’est selon
les chutes sont supendues par des fils invisibles
le bec d’une mouette improbable se dresse
l’équlibre est précaire pour figurer l’oblique
un voile s’avance sur la scène muette
le regard d’un rêveur éclaire le tableau
derrière ou devant l’écran oscille le mobile
l’art mis en boîte se met à exister
>Patricio:
Je comprends parfaitement ta démarche anti-conformiste. Ce qui me pose problème, c’est le sens « d’hominisation de l’abstrait ». Ne vois aucune remarque désobligeante de ma part dans ces interrogations.
>Francis:
Ca y est, tu te lances avec ce poème plein de clarté;-) Merci Francis, poursuis sur ta lancée! Bises lumineuses.
>amichel:
Tu nous gâtes avec ce deuxième poème en hommage au noir-lumière. La lumière jaillit du noir comme avec cette perle, ce blues exécuté au piano ou ces vitraux. Soulages parle d' »outrenoir » pour évoquer la lumière réfléchie. Quand j’ai écrit le haïku, j’étais davantage dans cette ligne-là que dans ton précédent poème. Merci beaucoup d’essayer de transcrire aussi purement les nuances de ces mots. Bonne nuit. Bises blanches.
>Fred:
Un joli tête à tête;-) Il doit avoir un goût particulier ce café à bulles;-)
Je laisse Patricio le soin de te répondre. Mais je crois qu’il ne faut pas prendre sa réponse comme quelque chose de désagréable. Je pense qu’il a voulu dire qu’il aimait bien mettre un peu de poil à gratter dans ses écrits et aller à contresens de ce qui se fait. Bises du soir. Bonne nuit, Fred et merci.
>Bouldegom:
Dans ton premier commentaire, ces formes marquées peuvent te faire penser à des pochoirs.
Tu te livres à un véritable démontage de la photo dans le deuxième commentaire. Après les couleurs, tu passes à la matière, aux lignes, aux formes, à la composition, au sens et au regard qui donne la vie au tableau. Merci beaucoup Bouldegom pour cette approche originale. Cette photo ne t’a pas laissée indifférente.
>Uu:
Décidément, le commentaire de Patricio vous fait réagir;-)
C’est bien, tu as trouvé de quoi il s’agissait. Demain, je vous dirai tout;-) A l’heure où je te parle, c’est la vraie nuit noire sans lumière à l’horizon. Bon week-end. Je t’embrasse.
Blanc, noir, ou couleurs.
A chacun sa vérité
Au gré des heures
Et de ses humeurs.
Vision de l’abstrait
Ou du concret,
Qui a la vérité ?
Malheur à qui sait,
Préfère la noirceur
Et fige les pensées
Des vrais amateurs
Adeptes de douceur
Dans l’ombre des rêveurs,
A la lumière des blogueurs.
Bon week-end Ossiane. Je t’embrasse.
L’ombre n’est que la fille de la lumière…
RE : l’hominisation de l’abstrait m’interpelle…il n’y a que l’homme, jusqu’à présent , pour conceptualiser l’abstrait…non ?
ça ferait un beau sujet de dissert pour l’entrée à Normal Sup…..
>Annie-Claude:
Quel poème plein de questionnements! Entre noir et blanc, concret et abstrait, noirceur ou douceur. L’approche poétique de Patricio continue de vous interpeller. Pour ma part, je dirai qu’il n’y a pas à choisir. Chacun pense, écrit ou vit de la manière qui correspond le mieux à sa nature. Ne broie pas de noir 🙂 Bises chaleureuses.
>MTO:
Une jolie image! Ces deux-là sont inséparables.
Et toujours cette phrase qui interroge. L’hominisation concerne les différentes évolutions qui permettent le passage du primate à l’homme. Je te suis sur ta réflexion. Mais Patricio nous répondra sans doute plus clairement. Bises du week-end.
Chère madame,je vais un peu casser l’excellente ambiance…. pour vous dire que j’ai copié 2 de vos images-haikus,afin de les mettre sur un blog répertoriant les plus beaux blogs artistiques… comment ne pas y mettre le vôtre ? voici l’adresse,si cela ne vous convient pas, tout sera rapidement enlévé
http://yingetyang.oldiblg.fr
Bienà vous,Volubilis
Pardonnez-moi, j’ai faituneerreur de frappe : je souhaiteais mettre vos photos sur:
http://yingetyang.oldiblog.com
Ombre ou lumière
A jamais liées
Dans un ballet
Sans cesse renouvelé
Camaïeu de blanc de noir
Gris de velours
Soleil d’une vie
Ou clareté d’une nuit,
La lumière est entrée
L’obscurité a trépassé.
Alliance de deux opposés
Ou opposition de deux alliés
La force est ici
La douceur est là son amie.
Je refais un ti coup surface ;)! Bizz et bonne soirée à toi.
Idées loufoques du soir …
C’est peut-être un fer à repasser phosphorescent pour repasser la nuit !
Ou une soucoupe volante lumineuse qui est venue de nuit dans la lande bretonne pour venir visiter la région. Elle est là en train de repartir très vite avant que le jour se lève !
Cette image est perturbante. Aussitôt vue on a la certitude de l’ombre d’une chaise; mais très vite un léger drap aparaît sur la chaise et nous trouble, l’image se transforme en conte. Quel tour nous a encore joué Ossiane? Le spectator lit les trois vers soigneusement écrits par l’écrivain, son coeur est touché par la cohésion parfaite entre l’écrit et le surpris.
Châpeau Ossiane
Bonsoir à tous,
Vous l’auviez sans doute deviné, nous sommes arrivés à la fin d’une série de six photos sur les ombres. Au cours de ce voyage entre ombre et lumière, j’ai cru comprendre que certains parmi vous se posaient des questions sur l’origine des photos. Je vais vous livrer ces petits secrets.
Pour la note « Flamme » et « Etincelles », il s’agit de l’ombre d’un store à lamelles sur un fauteuil. D’ailleurs, si vous tournez la tête à droite dans « Flamme », vous verrez une partie de la tête du fauteuil avec une surpiqûre.
En ce qui concerne « Ascension », il s’agit toujours du même store qui projette son ombre sur un abat-jour de lampe en verre rouge.
Pour « Fenêtre », il s’agit de la projection du soleil au travers d’un store sur un abat-jour de lampe en tissu.
Dans « Clair-obscur », c’est la projection d’un store sur de la moquette.
Enfin, dans « Clarté », il s’agit de l’ombre d’une chaise au sol comme plusieurs d’entre vous l’ont mentionné.
J’espère que vous n’êtes pas trop déçus en apprenant la source. Si vous préférez que je ne dise rien la prochaine fois, dites-le moi.
Merci d’avoir joué le jeu. Bonne nuit.
Ossiane.
>Volubilis :
Bonjour, je vous souhaite la bienvenue. Pour ce qui est de votre question, je vous réponds en privé. Bien amicalement.
>Chris :
J’aime bien ton poème car tu y fais entrer le gris dont on n’a pas parlé. Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Entre ombre et lumière, une multitude de nuances s’interposent pour mieux faire virevolter ce ballet de couleurs. Merci beaucoup Chris. Je te souhaite une bonne fin de soirée.
>Joanna :
Bonsoir, te revoilà 😉 Une jolie déclinaison autour de ces deux opposés qui s’attirent irrésistiblement. Ombre et lumière sont inséparables et tu nous le fais bien sentir. Merci beaucoup Joanna. Bonne fin de soirée.
>Michel (2) :
Tu as raison de te laisser aller à ces idées fantasques 😉 Tu as surtout été attiré par cette blancheur éclatante. J’aime bien ton idée de fer à repasser qui repasse la nuit. Cette pauvre nuit se froisse de tous les rêves des humains. Bonne nuit Michel. Bises de la soucoupe.
>Guillaume :
Cette photo t’a apparement troublé tout comme le haîku qui lui correspond. L’effet est réussi puisque tu as imaginé. Je suis partie sur la voix car cette lumière blanche projetée brutalement au sol m’évoquait une salle de spectacle ainsi qu’une voix d’artiste coupante comme une lame tellement elle était pure. Voilà Guillaume tu sais tout enfin presque 😉 Bonne nuit et merci d’être passé.
C’est très agréable de venir rêver par ici. Il y a de la fraîcheur (à l’ombre) et quelques lieux (communs!). Je ne sais quel mot (il me manque)peut dire que c’est tout à la fois élégant, onirique et en majuscules (les clichés, les haïkaï). Merci.
>Bonsoir Charles, je te souhaite la bienvenue. Merci beaucoup pour la fraîcheur de ta visite:-) Tu as déjà trouvé pas mal de mots pour décrire ce que tu as ressenti. Si l’atmosphère te plait, pourquoi ne pas revenir rêver avec nous? Au plaisir de te lire à nouveau.
Cette photo me rapelle l’œuvre de Paul Strand.
>Jeff :
Bonsoir, ça faisait longtemps que je ne t’avais vu ;-)) Tu me fais trop d’honneur en faisant cette comparaison avec ce photographe que j’aime beaucoup. Serait-ce ce noir et blanc marqué qui te fait penser à ça ? Merci pour ta visite. Amitié de France.
Ossiane, j’arrive en retard…
Ta photo est remarquable !!
Clarté du jour,
Clarté des sentiments,
Clarté en amitié,
Clarté des photos,
Clarté en priorité !!!
Je t’embrasse,
OLIVIER
Fred, je n’ai pas ècrit « choquant ». J’ai dis : cela « me déçoit ». Car je m’attends à être surpris, déconcerté, et pas nécessairement à être confirmé dans mes appréciations.
Ossiane, je ne sais pas si pas si j’ai pourrai apporter de clarté. Je travaille l’interrogation. La pénombre ne ne dérange pas. Je ne cherche pas des certitudes. Puis, la discordance met un peu de piment dans un univers consensuel.
Bonsoir Ossiane, avec un peu de retard par rapport à tout le monde, je laisse mon petit salut sur celle que j’ai préferé …
>Olivier:
Rien ne presse Olivier, tu peux commenter à toute heure 😉 Merci beaucoup pour ce poème éclair qui met en lumière ton désir de comprendre le monde qui t’entoure. Suis-je assez claire 😉 Bises lumineuses.
>Guess Who:
Pas de problème Tiago, prends le temps que tu veux. C’est intéressant d’avoir ton avis de photographe; je te cerne un peu mieux ;-)) Merci.
La photo c’est intrigant, mais le poeme c’est excellent– j’imagine la voix d’un ange qui me parle dans le silence.
Ca faisait un certain temps que je n’était pas passé et je découvre toute cette série abstraite qui me plait énormément de par ce que ca suggère , le traitement et les tonalités ..
>Michel b:
Bonsoir Michel, tu scrutes les profondeurs de mon blog;-) C’est sympa;-) ‘avais effecivement fait une tentative de masses de couleurs nuancées et de formes abstraites. J’aimerais photographier comme on compose un tableau. Merci à toi.
Alison Balsom
Concerto pour trompette
L’ensemble des violons entame le morceau
Comme le passage éclair d’une brise légère
Puis le silence retombe et la trompette résonne
Comme le son matinal qui vous tire du sommeil
Comme les notes brèves aigües d’un réveil animal
comme un soleil d’été dont la splendeur éclate
La voix chaude du cuivre se répand sur la terre
Les violons vibrants font trembler l’atmosphère
Tous les timbres chantant sont remplis d’allégresse
L’orchestre est habité tel une ruche animée
Et les sons agités tournent comme les abeilles
L’âme est comme envoûtée par ces filles du soleil
Dont le son enivrant enchante les oreilles
Et dont sort la musique comme un rayon de miel
Alain