* Lecture du Haïku Calligramme: horizontales puis verticales de gauche à droite.
Lumière d’un Instant,
Radiance Fugitive
Du Champ des Vagues.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
la chevelure d’Ondine ou d’Ophélie…
Eclaboussements qui se figent
Effervescences
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Cascades de lumières
Etoile de corail incrustée d’écume
Chevelure de nacre
Que caresse la mer
Eblouissements du désir océan
Au baiser d’Aphrodite
Jaillissements d’amant
Au soleil de l’amour
Fulgurances des lignes
Poèmes de signes
Au sens mystérieux
Craquelures du vent salé
Traces des brûlures du temps
Ondulations des souffles
Scarifications des marées
Masques de séduction
Des fleurs de Neptune
Peintures des soupirs
Et des silences tendres
Des vagues qui se brisent
Sur la conque endormie
Eclaboussements qui se figent
Parfums de rose minérale
Coquille de lambi (?)
Cascade de vie
Instant après instant
Jour après jour
Au fil des saisons
Déroulement d’une vie
De là où j’en suis
Avec ce qui m’entoure
Créer
Dans l’inconnu
Coquille de lambi, beauté,
Par vagues tu fus construite
Cascade de vie
Le fil était programmé
L’homme a un minime espace de liberté
Corne marine
Morvarc’h pointe son sabot
Et fuit dans l’écume
Cascade de nacre !
Quel mouvement ! j’ai du mal à ne pas me sentir entrainé par ce courant !
et toujours ce rose si délicat… pêche comme les joues des enfants.
>Christine:
Je n’ai pas suivi ton chemin mais je partage ton impression. Merci. Je t’embrasse.
>amichel:
Pour ton premier commentaire, c’est en effet à cet éclaboussement fugitif de lumière que j’ai pensé, une sorte de brève fulgurance.
Je ne pensais pas que cette photo allait t’inspirer tant de si belles choses. Ton poème est magnifique. A l’image de ces cheveux de lumière, tes mots jaillissent et s’écoulent doucement et de façon ininterrompue comme cette eau. Quelle belle écriture sensible! J’en ai le souffle coupé. Merci beaucoup pour ce beau cadeau. Bon dimanche. Je t’embrasse.
>Candide:
Tu as donné vie à une belle cascade de mots et sensations sur le sens de l’existence. Au fil de l’eau, le fil du temps et de la vie qui s’écoule inexorablement. Tu sembles penser que ce fil est décidé d’avance comme cette eau qui s’écoule toujours dans le même sens. Ne crois-tu pas au hasard qui ouvre d’autres voies possibles, Candide? Merci pour ta sensbilité à fleur de peau et d’eau. Je t’embrasse bien fort.
>Bén:
Comme c’est bien trouvé de faire intervenir ce cheval qui caracole dans l’écume. C’est vraiment une belle image. J’aime beaucoup les chevaux. Bonne après-midi où que tu sois. Bises d’écume.
>Jean:
Merci pour cette cascade de sensations. Je ne parviens pas à te retenir tant le courant est fort;-) Je t’embrasse.
>Véronique:
Ce rose te fascine. Une jolie comparaison avec les joues d’enfants rosies par le froid. L’autre jour, j’avais oublié de parler du rose crevette. Belle après-midi. Je t’embrasse.
Ossiane,
j’ai trouvé très belle la légende d’Ys dans laquelle intervient Morvarc’h, « cheval de mer »…
et Phosphorescence m’a ramenée à ce destrier…
>Bén:
Oui, je vois bien de quoi tu parles et Michel en avait parlé dans ma note « Légende ». Ce sont ces vagues blanches qui t’évoquent une crinière ou la matière de cette photo qui rappelle la corne d’un sabot?
j’ai vu de la corne…
marine de par sa provenance…
d’où mon association d’idée à un cheval marin…
et du cheval de mer à Morvarc’h… il n’y a eu qu’une… foulée !!
Grande émotion Ossiane en découvrant ta note d’aujourd’hui. Emotion de lumière en cascade.
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Quand l’océan viendra onduler sur ta coque rose,
il coulera son écume blanche
En cascade de chant limpide
Où tu entendras l’ébat des vagues.
Il cisèlera la lumière
Et vaporisera la phosphorescence
En ode à la vie.
Alors tu t’endormiras,
Le sourire en berceau de clarté.
Catherine
Quel magnifique Haïku….
Et le chant de la mer qui glisse de l’écaille y perpétue la vie….
Et le chant de la mer qui glisse de l’écaille y perpétue la vie….
>OK Bén.
>Catherine:
Merci, je suis contente que l’ensemble t’inspire. Cette lumière d’écume et le chant des vagues traversent et sculptent les mots de ton poème phosporescent. J’aime beaucoup ta dernière phrase dans laquelle tu as joliment combiné les mots et leur sens. Merci beaucoup. Je t’embrasse et te souhaite une bonne soirée.
>MTO:
Effectivement, je voulais jouer avec le son et l’étendue marine. Merci de reprendre ce chant. Je t’embrasse.
Petite histoire.
Ce jour là était un jour de fête un peu particulier et Océane avait choisi de porter la robe à crinoline qu’elle avait achetée tout récemment pour l’occasion.
La partie jupe, serrée à la taille, reposait sur la crinoline pour lui donner du volume comme c’était la mode à la belle époque. Elle était garnie d’une cascade de franges de soie fluorescente à deux couleurs, orange et blanche.
Lorsque Océane bougeait, si peu que ce soit, cette cascade donnait l’impression d’un champ de vagues oscillantes et descendantes.
Et moi, je la regardais émerveillé et captivé par la multitude des éclats de lumières d’un instant qui lui donnaient une certaine radiance fugitive.
En un mot, j’étais devenu secrètement amoureux d’Océane.
Belle nacre ondulée ,qui rappele le mouvement des vagues de l’Océan qui viennent s’échouer sur la plage.
Bonne journée
Amitiés
Eric
Pour voir la lumière,
Il suffit d’ouvrir les yeux puis son coeur,
Certains ont peur de l’aveuglement,
D’autres du bonheur,
D’autres de la vie,
D’autres des gens,
Reflets peu lumineux de notre société,
Heureusement restent quelques optimistes,
Pour voguer sur la vague de la vie.
Belle semaine chère Ossiane,
Bises lumineuses,
OLIVIER
>Michel (2):
Cette cascade de nacre t’a inspiré une bien jolie histoire d’amour autour du haïku de départ et de ce jupon de crinoline étagé. C’est une belle idée d’avoir comparer ce champ des vagues à des ondulations de tulle chatoyantes. Eclairs d’un instant, fulgurance d’un coup de foudre. Merci Michel pour cette prose poétique. Je t’embrasse.
>Eric:
Jolie chevelure de mots qui viennent s’échouer en vagues sur la plage de L’Oeil Ouvert. Merci pour ta visite. Bonne après-midi.
>Olivier:
Merci pour ce poème plein d’optimisme. Que tes mots pleins de générosité ouvrent ce chemin vers la lumière que l’être humain cherche inlassablement. Et surtout garde les yeux grands ouverts. Bonne fin de journée, Olivier. Je t’embrasse.
Peu d’inspiration ce soir, mais la photo est belle.
Bonsoir Ossiane
Un court passage pour te saluer et te remercier de tes commentaires. Je te souhaite ainsi qu´aux intervenants de ton blog photo-poésie-humanisme une trés belle semaine. Dés mon retour sur la blogosphere, je te recontacte.
Bises pleines dévanescence,
merci à Michel d’avoir mis des mots de crinoline et de soie…
j’ai tourné autour de cette sensation… mais le manque de temps m’a rendue mutique !
merci donc d’avoir fait éclore ces mots
Bén> Ah j’ai eu du mal mais je me suis forcé un peu ce matin pour arriver à ce résultat !
Merci à toi aussi.
Pour rester dans l’esprit marin : l’intérieur d’un coquillage ?
beaux reflets, belle nacre. Bijou de la mer
>Maurice:
Tu sais, ce n’est pas toujours facile d’être créatif tous les jours:-) Merci tout de même pour ta visite. Bises.
>Alain du Mexique:
Merci pour ton passage. J’ai vu en effet que tu t’absentais. Je te souhaite un bon voyage. Bientôt. Amicales pensées.
>A tire d’aile:
Ce qui est sûr c’est qu’on reste dans l’esprit marin 😉 J’aime beaucoup cette image de bijou de la mer. Merci Flo pour ton assiduité et ton amitié. Je t’embrasse.
Concrétion
Réunion de parties en un corps solide
Ce corps que tous nos mots construisent
Stalacmites, joie qui monte
Stalactites, spleen qui tombe
Mots images d’épousailles
Etres sensibles retrouvailles
Lumière secrète
Phosphorescence
De cette agrégation de particules singulières et sensibles
>Merci Merbel pour cette belle concrétion autour des mots qui expriment nos sensations et et définissent notre identité. J’aime ta façon de jongler avec les doubles sens et les sens tout court;-) Bonne nuit. Je t’embrasse.
On ne peut pas résister à l’appel d’un Champ de vagues! D’un flux continu de lumières…
Pour moi cette photo évoque aussi une chevelure, une falaise, une chute d’eau…
Baisers nacrés…!
Scintillements des vagues,
qui roulent monotones
sur le rivage nacré d’Ossiane
J’écoute en ce moment Amel Bent, bonne source d’inspiration, joli photo!
Bel haïku !
Ne retiens pas tes larmes, telles des vagues, pleurer ça fait du bien, elles échouent sur le rivage,
je l’ai vu dans ton regard,
l’écume des jours s’égrène…
Laisse aller ton chagrin,
la mer n’est pas loin.
Voilà, petite variation sur le même thème.
J’espère que ça t’aura plus.
@+
>Bonjour Pierre, je comprends maintenant pouquoi tu as choisi cette note;-) Pour toi, c’était diffcile de passer à côté et c’est gentil de me faire ce clin d’oeil. Finalement, cette photo a bien sollicité vos imaginations alors que je doutais un peu au départ. Baisers ondoyants.
>Gokuyoko:
Bonsoir, contente de te revoir sur ce rivage scintillant 😉 J’espère que tu vas bien. Merci d’avoir apprécié ce haïku ainsi que pour ta jolie déclinaison à partir des paroles de cette chanson que j’ai lues. Au plaisir de te lire à nouveau.
J’aime votre poeme, parce que je pense du mer comme un jardin. Le coquillage (a mon avis) est une des la plus jolies objets dans le mer, mais bien sur c’est froid est dur. Votre haiku, donne le coquillage la vie, donc, je peux l’imaginer bien.
La nacre
Ce fin tissu de soie tissu tissé au fond des mers
agréable au toucher léger comme une caresse
évoque différemment les moments de bonheur
les arcs-en-ciel tirés sous la voûte céleste
la palette irisée d’un marchand de couleurs
les peintures rupestres qui tapissent les grottes
les tableaux lumineux accrochés au musée
ou bien l’écran géant de la salle de ciné
toutes les nappes d’eau vive où se mire le soleil
non les nappes de pétrole où s’engluent les oiseaux
Alain
La nacre
les riches perles de nacre
nourries dans un giron
vivent entourées de nacre
comme dans un cocon
les blanches perles de nacre
conviennent pour les sacres
Mais pas de simulacre
Quand certains vous diront
c’est la nacre qu’on massacre
bien d’autres applaudiront
elles se portent en collier
autour du cou des reines
en bijoux singulier
qui pendent à leurs oreilles
Mais qu’on les voit briller
en boucle ou en collier
qu’elles portent sur le cœur
les perles comme les fleurs
font oublier les heures
qui coulent du sablier
Alain