Légende

Jardin Miniature, Manoir de Conte de fée, Dédale Insolite.

Jardin Miniature, Manoir de Conte de fée, Dédale Insolite.

* Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas.

Jardin Miniature,
Manoir de Conte de fée,
Dédale Insolite.

* Photo de la maison du littoral prise sur le sentier des douaniers de Ploumanach.
Un nouveau lien pour en savoir plus sur Ploumanach

57 réflexions sur « Légende »

  1. Vrai qu’on s’attend maintenant à une belle histoire, avec des princesses, des magiciens, des pirates ou des petites fées !
    Bon week-end à toi.
    Amitiés.

  2. pour annie-claude qui en demande :

    Légende
    ———————–

    Le soir tombait , ils devaient trouver un endroit où se reposer et se restaurer ; peut-être à louer une chambre pour la nuit et au matin ils reprendraient leur randonnée dans la lande.
    Gaëlle était fatiguée et la brume enveloppant le marais la faisait frissonner ;Yves , son compagnon avait passé un bras sur ses épaules et pour tenter de la réconforter lui indiqua les lumières qui brillaient au loin.
    -Encore un effort, Gaëlle , dans peu de temps nous serons au chaud devant un bon feu et une table bien garnie, courage ! mon cœur . Saint- Gwénolé veille sur nous , n’est-ce pas , ?
    « Oui, allons ,je m’en réjouis déjà » dit-elle en souriant en levant son fin visage en sueur vers son ami ,les yeux pleins de reconnaissance et d’amour.
    Surplombant la cote , trouant le brouillard , on pouvait nettement distinguer les fenêtres allumées d’un vieux manoir , entouré de la végétation ,de ce qui paraissait être un petit jardin au-dessus des rochers de granit rose ,aux formes étranges dans le crépuscule.
    C’étaient de bons marcheurs et bientôt , ayant quitté la lande de fougères , d’ajoncs et de bruyère, ils arrivèrent devant la porte du manoir .
    Ils arrangèrent leur tenue , soucieux de faire bonne impression à leur hôte providentiel.
    Yves leva le lourd heurtoir de fer , frappât trois coups brefs et attendit.
    Un bruit de sabots se fit entendre dans l’entrée et le claquement sec d’une clé dans la serrure .
    La porte tourna sur ses gonds , apparut alors un curieux personnage , habillé à l’ancienne mode de Bretagne , à longs cheveux blancs , figure brûlée par le soleil ,le vent ,les embruns et le sel , à n’en pas douter un vieux loup de mer à l’ancrage dans cette maison de pierres .
    Il leva vers eux une antique lanterne , les regardant en plissant ses yeux de chat, mais sans mauvaise humeur apparente. Sans doute satisfait de son examen ,il leur fit signe d’un geste d’entrer et referma la porte derrière eux.
    Gaëlle et Yves s’interrogèrent du regard plus intrigués qu’inquiets .
    Le vieil homme , son trousseau de clés en main, menait la marche dans un couloir faiblement éclairé. Il ouvrit, toujours en silence, une porte de chêne sculptée et les poussa presque au milieu d’une salon où brûlait un feu de grosses bûches dans une cheminée qu’on aurait dite faite des rochers de la cote .
    La pièce avait un mobilier modeste mais il y faisait bon : une grande table rectangulaire , six chaises à hauts dossiers , un fauteuil et un banc près du feu , aux murs deux portraits ,celui d’un homme noble à barbe courte et d’une femme très belle au regard troublant. Leurs vêtements étaient ceux d’une riche famille des temps anciens .
    « entrez mes amis ,entrez et mettez vous à l’aise je vous prie ,vous êtes les bienvenus en mon modeste manoir , vous arrivez au bon moment , je crois que dans peu nous aurons une belle tempête , j’ai plus confiance en mes vieux os qu’en la météo du port .Vous verrez » .
    Celui qui les accueillait avec tant d’affabilité et de courtoisie , était un grand et maigre gentilhomme aux allures de Don Quichotte , par la maigreur racée de son visage et sa petite barbe poivre et sel. Sa voix de basse était chaude et amicale.
    « Mon nom est Gradlon , un nom bien connu par chez nous, hélas ! »
    Ni l’un ni l’autre ne posèrent de questions indiscrètes.
    Au contraire le jeune homme séduit d’emblée par la noble attitude de leur hôte s’avança vers lui et le remerciant de son hospitalité lui tendit la main avec reconnaissance .
    -« Je me nomme Yves et voici mon amie Gaëlle ,ajouta t-il sans autre précision » .A quoi bon ,d’ailleurs ?
    «Cher monsieur ,commença Gaëlle , nous ne pouvions espérer meilleur accueil et croyez bien que nous ne vous dérangerons pas longtemps , nous voudrions seulement si ce n’est pas abuser de votre gentillesse pouvoir passer la nuit ici ,nous repartirons au matin. Y voyez vous ,cher monsieur un inconvénient ? »
    « -mais non mais non mes enfants ,je vais demander à Azenor ,c’est lui qui vous a fait entrer ,un fidèle et dévoué serviteur, de vous préparer une chambre ,mais avant nous allons manger un peu près du feu , voulez vous ?Le dîner sera frugal ,mais offert de bon cœur. Alors çela vous convient-il ? »
    « et comment ? » ne put s’empêcher de s’écrier Gaëlle .Ce qui fit sourire leur hôte et Yves dans une mimique entendue et complice.
    Ils se partagèrent une omelette aux champignons servie par Azenor ,accompagnée d’une salade , d’une pomme et d’un pichet de vin clairet ,parlant de la pluie et du beau temps ,des beautés de la région .
    A la fin du dîner leur hôte alluma une pipe d’écume et les invita à s’asseoir prés du feu sur le banc de bois recouvert de coussins , lui-même s’asseyant dans le fauteuil recouvert de velours rouge .
    « -on est mieux ici que dehors ,n’est ce pas ? , dit-il en tirant sur sa pipe . Ecoutez la tempête se lève , mes rhumatismes sont un vrai baromètre. Ce soir on entendra les cloches d’Is sonner au fond des eaux . »
    « Les cloches d’Is ? s’étonna Gaëlle , croyez vous en cette légende ? »
    -« si j’y crois , mais j’y étais ,chère enfant et Azenor aussi » celui-ci qui était venu débarasser, opina du chef ,la mine affligée et s’assit sur une chaise ,attendant la suite.
    Yves et Gaëlle éclatèrent de rire , croyant à une farce ,mais les yeux et le visage du vieux gentilhomme les firent taire avec stupeur .Assurément il croyait ce qu’il disait. Avait-il perdu la raison ? Mais son accueil méritait indulgence .Ils se résignèrent à l’écouter raconter son histoire l’air halluciné.
    « Voilà cela s’est passé il y a bien longtemps ,les korrigans courraient sur la lande, L’Argoat n’était pas encore l’Armor et les druides officiaient aux menhirs et dolmens .
    J’étais roi respecté de mon peuple ,saint Gwenolé me protégeait,j’étais Gradlon Meur ,Gradlon le Grand ,victorieux de nombreuses batailles et décidé enfin à régner avec justice et bonté.
    J’avais une fille très belle et peu sage Ahes-Dahut ,que j’adorais plus que tout .Pour elle je fis construire plus bas que la mer une ville splendide par sa richesse, ses monuments ,ses palais ses jardins ,protégée par des écluses immenses dont j’avais seul les clés que je gardais nuit et jour avec moi pendues à mon cou.
    Hélas Ahes fit de cette ville prestigieuse une cité de plaisirs de luxures ,la cité des sept péchés Ce n’était que fêtes et débauches sans fin .
    Gwénolé m’avait prévenu du grand courroux de Dieu et mis en garde contre sa colère.
    Ahes malgré mes reproches mes menaces ne s’amendait toujours pas , au contraire.
    Suite à l’arrivée de quelque prince étranger au yeux de braise et tout de rouge vêtu que subjuguée ,elle avait pris pour nouvel amant, elle redoubla d’impudeur et d’immoralité ,de frénésie ,s’adonnant sans retenue à ses penchants pervers pour lui plaire .
    Or il advint qu’un jour où je lui rendit visite , le soir même l’inconnu au pourpoint écarlate lui demanda en échange de pouvoirs qu’il prétendait être à même de lui accorder : beauté ,jeunesse éternelle, richesses, et de lui révéler des vices inouis , de lui rapporter les clés des digues .
    Pendant que je dormais ,ma fille Ahes-Dahut me vola les clés de la sauvegarde de la cité pour les donner à son amant qui ouvrit en ricanant ,car c’était le Diable en personne , toutes grandes les écluses des digues .
    La mer engloutit rapidement la ville .Sur mon fidèle cheval, Morvach ,je tentai de fuir au loin la ville maudite ,dans ma course je croisai ma fille éperdue affolée ,je la pris en croupe contre l’avis du bon Gwénolé ,car le poids ralentissait la course du cheval et les eaux s’approchaient de nous .
    « jette le démon que tu portes en croupe ,me cria le saint »
    « comment le pourrais-je c’est ma fille » alors Gwenolé la jeta à bas du cheval en la poussant de sa crosse , elle disparut dans la mer à jamais damnée ,en attente de sa rédemption par saint gwénolé un Vendredi de la croix .
    Is est ville engloutie et maudite ,Ahes-Dahut une sirène qu’on nomme Marie-Morgane.
    Prenez garde si vous entendez les cloches d’Is du fond des abîmes . »
    Le vieux gentilhomme acheva son histoire comme se réveillant d’un cauchemar , il regarda autour de lui et prenant conscience de la présence des jeunes gens ,se passa la main sur le visage ,s’excusa et leur souhaita bonne nuit en se levant, les yeux fous ,l’air égaré.
    Yves et Gaëlle ne savait que penser , tant leur hôte avait raconté avec véhémence ,assurance et détails cette histoire qui pour eux n’était qu’une légende .
    Quand même ils en étaient tout retournés .
    Ils dormirent d’un sommeil agité , le fracas de la tempête augmentant leur anxiété .
    Au matin apres s’être préparé à partir ,ils descendirent au salon où le vieux gentilhomme et Azenor les attendaient pour prendre un petit déjeuner.
    Personne ne revint sur l’étrange soirée .
    Les jeunes gens remercièrent chaleureusement leur hôte et son aide et prirent congé en leur serrant la main sans arrières pensées mais leurs regards s’attardèrent sur les deux personnages.
    Ils reprirent les sentiers de terre détrempée dans la lande .
    Le ciel était redevenu clair.
    A peine avaient-ils disparu au loin que le vieux monsieur et son serviteur éclatèrent de rire en se regardant.
    « je crois mon ami n’avoir pas été trop mal comme conteur hier soir ,ils ne sont pas prets d’oublier leur nuit au manoir. Notre Bretagne n’en aura pour eux que plus de charme et de mystères , il faut entretenir notre patrimoine de légendes .Ca plait,non ? »
    « Bien sur mon ami à condition que ce ne soit pas toujours le même qui se déguise en serviteur à la mode de chez nous ,et serve les repas ,sinon je me plaindrai au syndicat d’initiatives .Chacun son tour à être Gradlon. C’est notre contrat après tout . »
    « Bien sur , mais quel râleur quand même, la fille était pas mal ! »

  3. Michel : je suis bluffée. Le mot est faible. Quel talent de conteur ! J’aurais voulu être capable d’écrire, oh pas forcément un conte entier, mais ne serait-ce que quelques lignes inspirées… J’ai encore tout à apprendre, ou presque.

    Belle légende. L’essentiel c’est d’y croire, non ? J’envie tous ces personnages, pour les rêves qui les nourrissent le reste de leur chemin, et pour le plaisir des conteurs-farceurs aussi.
    Amicalement.

    PS : pour les poêmes aussi, j’étais bluffée. Bravo encore. Et grand merci pour tous ces instants hors de mon concret habituel que je passe à vous lire.

  4. Marrant
    Quelque chose d’insolite
    La netteté du château
    Est-ce culturel? Je m’attendais à des brumes.

    Maison de poupée.
    Comme un jouet.
    Elle dort dans un coin. L’enfant la trouve, et les volets s’ouvrent.Dans ses mains elle s’anime et commence l’histoire.
    Personnages de contes,
    rencontres,
    les cauchemars se mèlent aux héros et dans l’évasion le méchant est vaincu et l’écrasé plus fort

    Un vent de liberté, de légèreté,
    ribambelle d’espoir,
    traverse le château,
    y mèle sombres forêts clairières hospitalières, vaisseaux, chevaux.
    Le poisson ramène la bague du fond de l’eau,
    Le canard blanc prend le petit sur le dos pour lui faire traverser la rivière…

    Et dans cette chaleur doucement s’endort l’enfant.

  5. Juliette dit; « dessine-moi un château! »
    Le génie des lieux: « Rien de plus facile. Vois ces rochers autour de nous. »
    – Ils sont énormes!
    – J’ai ce qu’il me faut.
    Alors il chercha,fouilla, creusa jusqu’au rivage, cassa, concassa, tailla toute la nuit. Il éleva des murs, ménagea portes et fenêtres, mit un toit et le lendemain matin, appela Juliette.
    – Quel désordre, quel chaos! s’écria-t-elle quand elle arriva sur place.
    – Viens lui dit le génie, et, la prenant par la main, montons sur ce tas.
    C’est ainsi que Juliette découvrit d’abord un toit d’ardoises puis le château émergeant des brumes du matin.
    – « Un château rose! »

  6. Qui n’a jamais rêvé d’une fenêtre ouvrant sur la mer… réalité de vacances de mon enfance et qui imprime un manque …J’ai cherché mais n’ai pas encore trouvé…peut être pour la 6 ème maison .
    Mais est il souhaitable de réaliser ses rêves ?
    La voilà de prés cette petite silhouette au loin comme issue des rochers.
    Les fenêtres sont les yeux, la maison leurs paupières.
    J’apprécie beaucoup ta recherche esthétique sur les fonds de calligrammes…surprend nous…c’est le charme de ton blog.
    Bon week end.

  7. dans les dédales de pierres, les elfes sifflent et la vie bruit, dans les secrets des eaux, elle s’isole et s’invente des cabanes de coquillages et des mirages de crabes…

    ces couleurs….. m’étonnent encore…

  8. pas de long discours aujourd’hui,juste dire que cette photo a quelque chose de magique pour moi,presque surnaturelle,il me semmble que quelqu’un obserbe derrière les volet,tiens,maus c’est sans doute Ossiane

  9. Mention spéciale pour ton calligramme d’aujourd’hui Ossiane !
    Je continue, l’histoire…
    ———
    Qui sait s’il se souciait seulement de la comprendre, c’était un séducteur, son but n’était pas tant de la comprendre que de jouir de son pouvoir sur la gent féminine. Pour cela, il avait ses statistiques, il savait les généralités qui donnent aux femmes l’impression d’être uniques.
    Il savait que les petites filles grandissent conditionnées par les contes de fées qu’on leur lit dès le berceau et dont la société se charge de maintenir les illusions au fur et à mesure qu’elles grandissent.
    C’était un homme pressé, un homme de son temps, dans le monde des affaires où tout va si vite et où il faut être le premier en permanence. Il maîtrisait l’art de l’analyse rapide et de la synthèse. Il avait compris que si le détail était un possible d’ouverture et de nouveauté, avant tout, celui-ci se construisait dans une généralité, une base de lois infaillible à l’être humain selon le principe même de la cognition et de la norme sociale.
    Il appliquait pour sa séduction auprès du sexe opposé les mêmes stratégies que dans ses affaires.
    Le détail qui émanait d’elle, l’avait attiré. Il souhaitait le souffle nouveau qu’il pourrait y puiser, mais avant, il fallait la séduire.
    Alors très vite, il inventa le conte modernisé aux mots de son époque où il souhaitait l’emmener. Il allait faire vivre les légendes où rêvent les petites filles. Il allait lui faire croire qu’elle était princesse et les illusions seraient tellement fortes qu’elle plongerait, comme toutes les autres avaient plongé, dans l’océan qui ne serait un mystère que pour elle. Il prolongerait le dédale des chemins du trouble le temps qu’il faudrait pour la savoir à lui.
    Bien sûr, il n’oublierait pas de jouer le rôle du prince charmant à merveille, mais il le jouait depuis si longtemps que le jeu serait facile, trop facile…
    C’est peut-être juste cette facilité, pensée d’avance, qui commençait à l’ennuyer. C’était aussi un homme de défi et d’exigence, mais il avait beau augmenter la difficulté à chaque rencontre, il gagnait toujours trop facilement. Les légendes étaient une source sûre, tant qu’on offrait, pour leur anniversaire, des habits de fées aux petites filles !
    Qu’en serait-il cette fois ? Avec elle ? L’avenir lui paraissait si délicieux !
    D’autant que le détail, cette fois-ci, lui paraissait beaucoup plus flou. Tant mieux pensait-il
    La bataille de la douceur n’en sera que plus exaltante et la légende plus riche !

    Catherine

  10. >Annie-Claude:
    Tu l’as eue ton histoire:-) Bon week-end. Je t’embrasse.

    >Michel:
    Tu as vu à quelle heure tu as rendu ta copie 5h36 du matin;-)) Je lâche le mot légende, te montre la maison du littoral et Annie-Claude émet ses attentes et hop c’est parti pour le récit déguisé de la légende d’Ys par un faux roi plaisantin et son serviteur;-)) Tu as bien du talent, de l’imagination et de l’humour. Tout comme Annie-Claude, je suis bluffée. Merci beaucoup pour cette belle évasion au royaume des mystères de la Bretagne. Belle journée. Bises d’Ys.

    >Christine:
    Ce blog s’enrichit de jour en jour et offre de multiples facettes de talents au travers de vos contributions également. C’est une belle surprise car je n’imaginais pas cela au départ. Merci à vous tous. Bises du week-end.

    >Candide:
    J’ai pris ces photos sur un laps de temps assez long ce qui peut expliquer ce manque de brume. De plus, je suis dans la direction opposée à la précédente photo.
    Avec ou sans brume, une nouvelle fois, tu as fait un très joli poème plein de légèreté qui fleure bon les souvenirs d’enfance peuplés d’histoires fantastiques, de lieux et d’énigmes magiques. Douillette atmosphère avant de s’endormir. Merci beaucoup Candide, bien des talents cachés ressortent sous ta plume. Bon week-end, je t’embrasse.

    >Pierre (2):
    Tiens, enchantée de te revoir avec ta Juliette qui t’accompagne dans tes notes;-) Une idée de génie d’avoir imaginé ce conte autour de la construction en granit rose de ce manoir:-) Illusion sortie de terre au milieu du chaos. Cette photo débride l’imagination et donne naissance à des contes merveilleux. Merci beaucoup Pierre. Donne le bonjour à Juliette; je t’embrasse.

    >MTO:
    Je te sens transportée par le sujet et ce rêve insatisfait de front de mer. Sans désir, il n’y a plus rien à conquérir. J’aime beaucoup la façon dont tu décris cette maison. Tu lui donnes la vie. C’est joli ces fenêtres qui ouvrent et ferment leur paupières. Il faut dire que c’est un sujet qui te touche de près en ce moment. Merci pour ton avis sur le calligramme. J’espère que tu as lu la réponse que je t’ai faite dans la note précédente pour expliquer ma démarche. Rien n’est arrêté dans ma tête. Je me laisse guider par l’humeur du moment. Bises d’un week ensoleillé.

    >Malisan:
    C’est léger et poétique ce que tu as écrit là. Tu as bien réussi à transcrire l’atmosphère du lieu et des rêves qui traversent l’esprit de cette femme. J’aime beaucoup les expressions « cabanes d ecoquilléges » et « mirages de crabes ». Merci beaucoup Malisan, je te suhaite un week-end tout aussi rempli de chimères.

    >Etincelles:
    Je suis d’accord pour dire qu’on a davantage l’impression d’être dans un décor que dans un vrai paysage. Tu sais que j’aimerais bien puvoir être derrière ces volets;-) Quel privilège ce serait! Merci beaucoup Francis. Bises surnaturelles.

    >Jean:
    Merci Jean pour cette déclaration de calligramme;-) J’ai essayé de mettre en image ce dédale imaginaire. Je le trouve assez équilibré aujourd’hui. Bon week-end, je t’embrasse.

    >Catherine:
    Merci, je suis contente que ça te plaise. Quel exercice de style périlleux avec cette histoire d’amour que tu as commencée voilà plusieurs notes. Tu te mets en danger car tu ne sais pas ce que je vais proposer mais tu arrives toujours à retomber brillamment sur tes pieds. Merci Catherine, acrobate des mot et des idées. Ce héros cartésien et statisticien joue un jeu dangereux. Que va-t-il leur arriver? Vivement la suite de cette histoire à épisodes. Bises sincères.

  11. Une image superbe, quelques mots bien choisis, et voilà notre imaginaire qui s’emballe ! Merci de ces pauses énergisantes et ressourçantes que tu nous offres là. Biz (d’une caennaise de souche, et d’une bretonne de coeur…)

  12. Qui a posé ces lourds rochers ?
    Des géants.
    Sortis de l’océan ils sont venus, portant à bout de bras des rochers issus des plus profondes fosses de l’océan. Ils les ont déposés là avant de retourner dans les bas fond.
    Ainsi nous savons que les géants marins existent. D’ailleurs quand les vagues se déchainent les jours de tempête sur les rochers, si on tend bien l’oreille on peut les entendre….

  13. …et juste au bout du chemin, le phare de ploumanach . Au loin, les 7 iles et le phare de l’ile aux moines, l’ile Rouzic et sa réseve de fous…de Bassan, que tu nous a montrés l’an dernier. Devant vous,sur de petit ilot,mesdames,messieurs, le chateau de Costaerès , ou Sinkiewickz écrivit « Quo vadis  »
    En poursuivant le chemin des douaniers, nous arrivons dans quelques instants au bateau de sauvetage de la S.N.S.M. et à la cale où les plongeurs partent à la découverte des fonds sous-marins.
    Bloavez mad e kenavo .

  14. a tire d’aile : ne te pose pas plus longtemps la question: c’est moi qui ai posé ces rochers: ils s’appellent « le chapeau de Napoléon », »la bouteille renversée », »le dé » etc…Pas vrai,Ossiane 😉

  15. Faites attention que les légendes ne se réveillent pas quand même ! Z’avez-vu tous ces animaux sauvages figés en rochers qui gardent le château ? Et si une vague venue de très loin là-bas, avait le pouvoir de les réveiller ? Hein v’z’en dites quoi ? L’ours au premier plan… i guette pas que des petits poissons ! Prudence, prudence ! On ne réveille pas l’ours qui dort ! Quand au lion, juste un peu plus haut… J’imagine même pas…
    Catherine

  16. LE LION, LE LOUP, ET L ‘ ECUME

    écume blanche de l’océan

    elle s’avance

    pose son pied délicat sur ce tapis vert, vert d’orient comme l’émeraude au fond de ses yeux

    les quelques marches qu’il faut gravir ,pour apprivoiser ce lion de mer venu se poser… là dans cet endroit de légendes

    il est venu après tant de terreurs, tant de contes où il règne en maître,
    il est venu là !…avec son ami de toujours : le loup!
    le loup des forêts, bien sûr! pas celui des mers!
    le loup de cette chaperonne de rouge vêtue
    le loup des sept chevreaux ( en reste t-il un ?)
    le loup qui mange les enfants disent les grands quand ils n’ont plus rien à raconter!!!
    le loup celui de la pleine lune…
    comme ce soir !!!!

    avez vous vu la lune…?

    elle est pleine!
    pleine de lumière!
    pleine de voyages, celui de Peter!
    pleine de terreurs si elle transforme, fidèle à sa légende ce loup en loup garou!
    pleine de diamants pour parer les dames!
    elle doit leur murmurer de douces paroles
    afin de les attendrir
    afin de les réapprivoiser
    afin qu’ils l’aiment et le lui disent
    afin de passer!
    Là – bas à quelque lieu
    se trouve son havre
    Là – bas à quelques pas se trouve quelqu’un qui l’attend!
    depuis hier
    depuis toujours!
    C’est le vent qui lui a porté la nouvelle,
    au creux de ses vagues quand elle était écume, elle a compris son message,
    elle a entendu sa légende…

    Attend, écoute! :
    Viens pour mon anniversaire car
    demain j’aurais cent ans!
    et c’est avec toi que je veux fêter ça!

  17. Il y a affluence ce soir; mis à part Jane, j’ai l’impression que toute la Bretagne a débarqué:-))

    >Zebu32:
    Venant du grand ouest, tes joyeuses visites me font très plaisir;-) Que l’océan soit avec toi. Bises iodées.

    >A tire d’aile:
    Tu nous transportes en plein monde de Gulliver! Jolie idée d’avoir imaginé ces géants des mers déposer ces rochers. Merci beaucoup, Flo. Bises GIGANTESQUES!

    >Laurence Olivier:
    Tu aurais pu me servir de guide car tu sembles connaître les lieux comme ta poche;-) Je constate aussi que tu consultes mon blog depuis un certain temps déjà;-) Ca veut dire quoi « Bloavez mad e kenavo »? Merci à toi. Bon dimanche.

    >King Kong:
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Je vois que j’ai à nouveau affaire à un spécialiste des lieux;-) Je ne pense pas être ne mesure de montrer tous ces rochers mais pourquoi pas une prochaine fois. Au plaisir de te lire à nouveau. Amitié.

    >Superman:
    Quels pseudos ce soir! On est en plein cinéma! Quelle bagarre pour ces rochers! Bienvenue également. Au plaisir de te revoir.

    >VX Breizh:
    Ce n’est pas possible. Tous les bretons se sont concertés! Bonjour et bienvenue. J’ai vu ta première note; c’est un bon début. Bon vent à ton blog! A bientôt peut-être.

    >Catherine:
    Toi aussi Catherine la bretonne, tu t’y mets! Sympa ces animaux figés qui risquent de se réveiller. Je vois bien ceux que tu décris. Fais de beaux rêves et surtout pas de cauchemars. Bises du soir.

    >Jane:
    La série animalière continue!! Bravo Jane pour cette légende pleine de souffle et de mystère. Nuit de pleine lune avec des loups garous; il y a de quoi faire frissonner les petits et les grands. Beau rendez-vous avec la lune écume. Quel talent de poétesse! Bon dimanche. Bises d’écume.

    >Nouchka:
    Quel joli nom! Je te souhaite la bienvenue et remercie d’être venue. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.

  18. C’est aussi un endroit parfait pour un roman policier plein de mystère ! Nn matin, après une nuit de tempête, les habitants du manoir se balladant au bord des rochers trouvent le corps sans vie d’homme ramené par les flots …

  19. Bonjour Ossiane,
    Un vieux lion qui sourit se repose dans le granit rose..
    cette photo est extra-ordinaire..
    Je suis très impressionnée par toutes les réactions que suscitent tes compositions.

  20. Dans la série animalière, moi je vois aussi un gros poisson bouche grande ouverte sur le milieu à gauche, en bas une tête de gros singe, et plus haut une tête de serpent à museau de chien (bizarre non). Ils ont voulu être tous sur la photo et montrer leurs têtes. Et ils sont adorables.

    Sinon, le haïku calligramme est très beau. La moitié haute semble être une dentelle de bijoux cuivrés et irisés; une sorte de collier métallique, une parure qui vient renforcer la beauté du chateau !

  21. >Guess Who:
    Tout à fait Tiago;-)) Un temps de chien, un manoir, un décor baroque, tous les ingrédients d’un bon polar sont là. Tu as lancé une piste; certains peut-être saisiront la balle au bond;-) Bon dimanche.

    >Mikaëlle:
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Au fil des commentaires, ce lion sculpté dans le granit rose prend de plus en plus vie. Il y a en effet toute une tribu de fidèles et charmants visiteurs qui gravitent autour de ce blog. Ils commencent à se connaître, ils créent et prennent plaisir à découvrir les contributions des uns et des autres. Merci beaucoup pour ton commentaire. Rejoins-nous quand tu voudras. Bien amicalement.

    >Michel (2):
    Je suis bluffée par tout ce que voyez dans cette photo. Les formes sculptées de cette façade rocheuse sollicite beaucoup l’imagination. Je vois ce poisson et ce singe. Quant à ton serpent à tête de chien, je pense que tu veux parler du lion qui se trouve en haut à droite. Merci pour ton avis sur le calligramme. J’aime bien cette idée de collier qui met en valeur le château. Passe un bon dimanche.

  22. Entre tapis volant et « château dans le ciel », ces 8 petits volets blancs semblent venus nicher sur le territoire de cette belle faune fauve et protectrice…
    Et que nous réservera leur éclosion ?!

  23. a guess-who

    Véridique histoire de la photo « légende »
    ————————————————–

    Arrivée au bas des rochers de granit , Ossiane après en avoir évaluée leur formes ,se décida finalement pour une photo d’ensemble avec le manoir dont les fenêtres semblaient lui faire les gros yeux comme agacées par sa curiosité ,ou dérangée par quelque paparazzi importun.
    Elle prépara son appareil et s’assura de sa stabilité , il ne fallait surtout pas bouger.
    Elle s’apprêtait à appuyer sur le déclencheur quand ,à contre jour, elle vit nettement derrière la première fenêtre du haut à droite ,deux silhouettes qui semblaient se battre, autant qu’elle en put juger ,un homme assez grand penché sur une femme qui tentait de le repousser.
    Sur le coup Ossiane ne sut quoi faire , mais quand elle vit la silhouette féminine tomber l’homme au dessus d’elle, elle fit taire sa peur ,tira de sa poche une petite flasque argentée dont elle but une gorgée (on peut supposer qu’en fille du calvados ce n’était pas la potion d’Astérix, en tout cas les effets avaient quelque similitude) et courut vers l’entrée du manoir où elle arriva essoufflée après deux ou trois chutes qui lui écorchèrent les genoux ce qui eut pour effet de lui faire relativiser son amour du granit rose ,qu’elle trouvait présentement plutôt « rosse ».En tout cas elle en avait profiter pour ramasser un solide gourdin.
    A quelque chose malheur est bon !
    Elle traversa le couloir d’un trait ,monta à l’étage quatre à quatre , poussa la porte de la chambre de droite et entra en hurlant « arrêtez malheureux ,lâchez cette femme immédiatement !» Le bâton qu’elle brandissait donnait à son injonction courageuse un poids certain et espérait-elle dissuasif.
    Stupeur ! Elle entendit une voix étouffée articulant : « Venez donc m’aider à me relever au lieu de crier comme ça »
    Ossiane étonnée mais rassurée découvrit alors une femme essayant de toutes ses forces de soulever un mannequin d’hobereau breton qui de toute évidence l’étouffait de son poids.
    Elle aida la dame à se relever et surprise surprise, la reconnut aussitôt : « Catherine ,c’est bien toi, mais que t’est-il arrivée ? »
    En arrangeant sa toilette quelque peu froissée et poussiéreuse Catherine expliqua :« Je savais que tu devais venir par ici ,j’ai profité d’un peu de liberté pour te faire la surprise ,mais en route j’ai été intriguée par ce manoir perché ,j’ai voulu le visiter et admirant dans une chambre le mannequin d’un gentilhomme joliment habillé j’ai voulu étourdiment toucher son pourpoint et patatras ! le bonhomme de paille m’est tombé dessus ,je n’arrivais pas à m’en dépétrer, j’ai, perdu l’équilibre ,heureusement tu es arrivée au bon moment, le bougre quoique dans une position intéressante manque de conversation ! »
    Ossiane rit de bon cœur à ce récit et demanda mutine à Catherine « est ce le séducteur dont tu nous racontes l’histoire dans l’ œil ouvert ,celui qui culbute les filles allègrement ? »
    Catherine sourit « que tu es bête ,le vrai est pire d’ailleurs ! »
    Bras dessus bras dessous les jeunes femmes en riant redescendirent vers la cote .
    Ossian refit une photo du manoir celle que précisément vous pouvez admirer dans « légende »
    C’est la vérité que l’ankou m’emporte si je mens !(enfin…rien ne presse)

  24. Bonsoir Ossiane, encore une belle série de photos sur la Bretagne, mais j’avoue que celle ci me touche un peu moins que les autres ,un peu de brume , de bruine ou d’embrun aurait été un véritable  » décor de manoir enchanté », mais bon tu ne peux pas prendre ce qu’il n’y a pas.
    Encore merci pour tes rêveries
    Bonne soirée
    Martine

  25. Si tous les bretons du monde (et de coeur) se donnent rendez-vous ici, alors je dois faire une brève apparition!
    Bisous, Ossiane!
    et bravo à amichel pour son deuxième texte. J’aime bien les « histoire dans l’histoire » ou les histoires reliées entre elles.
    Bon vent à tous!

  26. Bonjour Ossiane

    Chemin des douaniers. Ma femme et moi nous nous y sommes promenés sans rencontrer le moindre douanier, mais par contre nous y avons fait d’excellentes photos, car ce chemin est balisé par d’innombrables rochers de granit rose représentant
    des sujets très pittoresques. A bientôt.

  27. Je n’étais pas passée depuis des lustres. Plein de chose ont changé et ce ce que tu fais de tes calligrammes est superbe et lumineux. Tous mes voeux pour cette année.

  28. Ploumanach? Vous vous y voyez (au choix)un singe, un poisson, un lion, aucun douanier, un manoir hanté…Tout ça! Et pourquoi pas ma grand-mère sur un vélo, Martin sur son âne,et Merbel déguisée en sirène… Ben oui quoi!Z’avez tous les mots pour dire le surnaturel (ou le plus simple)

    Et bien moi, je parie tout ce que vous voudrez que vous ne devinerez jamais le truc incroyable que j’ai vu (et subi) )à Ploumanach…
    On va jouer un peu au schmilblick, si ça vous dit…

  29. >Bén:
    On nage en pleine féerie et magie! Nous voilà donc en tapis volant avec des volets nicheurs. Bravo Bén et merci! Bises du ciel.

    >Michel:
    :-))))))))))))))))))))))))
    Merci beaucoup Michel d’avoir enfourché gaiement ta souris volante pour donner un air de vérité à cette photo de légende ;- ) J’aime quand tu saisis la balle au bond. Ravie de me retrouver dans le scénario afin de pouvoir sauver ma douce Catherine en proie avec ce mannequin maladroit. Quant à ce séducteur qui t’intrigue, on en saura plus ce soir sur ses intentions. Merci beaucoup pour ta prose magique et ton imagination fertile. Je t’embrasse bien fort.

    >Martine:
    Merci pour ton commentaire. Désolée, mais j’avais décidé de cadrer sur ce manoir qui me fait penser à une maison de poupée, donc pas d’embruns. La bruine était là mais on ne la voit pas. Quant à la brume, je ne peux pas l’inventer 😉 Je ne suis pas magicienne des pixels;-)) Bonne soirée. Je t’embrasse.

    >Hello Pierre (1):
    Merci ami Pierre pour cette visite surprise qui me fait plaisir;-) Toutes ces histoires qui se créent autour de ces photos et des visiteurs du blog me touchent beaucoup. Ces interconnections entre les visiteurs qui se tendent des perches sont source de créativité, d’échanges et de plaisir Bon vent à toi également. Je t’embrasse bien fort.

    >Maurice:
    Ce chemin qui fait environ 5 kilomètres est en effet un vrai plaisir à parcourir tant les points de vue sont variés et étonnants. De vraies sculptures naturelles le longent. Merci pour ta visite et bonne fin de soirée. Amitié.

    >Perhaps:
    Je me souviens très bien de toi et je suis ravie de te revoir dans les parages;-)) J’espère que tes affaires évoluent comme tu le souhaites et que tu pourras reprendre ton blog à un moment donné. Bonne année également et à bientôt peut-être. Je t’embrasse.

    >Merbel en sirène!
    Alors, il était bien ce week-end à Ploumanach? Tu as pu aller à la pêche à la crevette? Bien évidemment, tu ne vois pas les figures animales. Tu cherches à te faire remarquer, à sortir du lot;-) Que nous concoctes-tu? Quelle est cette chose que tu as subie? Si tu ne donnes pas un indice, je te remets la météo marine de demain;-)

  30. Ca ne se mange pas, ça ne se boit pas… Le voir est impressionnant mais l’entendre est un calvaire. Surtout une nuit entière quand vous êtes venue avec l’idée de vous reposer, et de ne profiter que du chant de la mer et que vous avez supplié votre fille de ne pas apporter son basson dont elle commence à jouer!

  31. Ben dites donc m’sieur ah Michel, quelle image vous me donnez là ! Où est la vertue dans tout ça ? J’préfère le rôle de la poivrotte d’Ossiane ! Alors voilà, j’écris une histoire et vous confondez tout ! La farce, c’est pas du jeu ! Et pi dites-moi, z’avez l’air de bien le connaître le « lui » de l’histoire ? Pac’que v’z’avez raison, le vrai est pire ! Dites vous l’connaissez ? V’pourriez m’aider à rédiger l’histoire alors ! Dès fois que les notes d’Ossiane me fasse sécher !
    Ah craignez l’ankou, oui craignez le où confessez-vous !
    Les bretonnes ont la dent dure…
    Pour punition, z’avez plus qu’à trouver le schmmmmiiiiilbbbbbliik de la sirène ! ;-))
    Catherine

  32. Non c’est froid, M’dame Ossiane!

    Encore que ça a à voir avec la musique…
    Ce « schmilblick » c’était la première fois de ma vie que j’en voyais un, et la dernière (j’espère!)

  33. Non! allez! Comme je tombe de sommeil, je livre le « schmilblick ». J’ai pas la verve de Michel, qui vous voit au mieux de votre forme, toi et Catherine,mais enfin…

    Ah! Tu vas voir, on va être bien! Un long week-end au bord de cette côte-là, à marcher, à nager peut-être, et à dormir de tout notre saoûl avec juste le bruit de la mer. L’hôtel a l’air sympa; une chambre sur la baie…

    Bonjour Madame, oui, une réservation…
    Ma fille me dit: « Tu as vu ce bagage, là, près du comptoir »?
    Non je n’ai jamais vu un truc pareil.
    On fait des hypothèses sur un instrument de musique. Elle me répond que sans doute mais que ce « machin » est incroyable. On se pose des questions mais on ne demande rien.

    On file, après l’installation, jolie chambre, on emprunte le chemin des douaniers, pas trop de monde, il fait un vent à décorner les boeufs, une mer je te dis pas. On est bien!

    On revient, on a faim, on cède aux galettes , on boit du cidre, bref…la joie! Pour un peu, on se trouverait bien des descendants, des ascendants, enfin tout ce que vous voulez de breton. Mais -fierté-on a une vraie bretonne dans la famille, par alliance; une Houataise, alors vous pensez bien on bombe le torse, on jette les épaules en arrière quand les gens nous disent (à croire que l’île de Houat est le Paris insulaire!) qu’ils connaissent bien et que c’est joli et que comment elle s’appelle cette proche? Ah mais oui, on connaît ! Du coup, on fait connaissance (rires!)…

    Nous rentrons à l’hôtel le coeur léger, l’estomac rempli… Ah la bonne nuit qui nous attend.
    Le gros bagage n’est plus là.

    Ca ne faisait pas cinq minutes que nous étions au lit quand tout à coup, c’est corne de brume, ronflements géants, hululements rauques à tous les étages… S’il y a un enfer, s’il y règne un bruit terrifiant, ça ne peut pas être pire que CA!

    Et ceci jusqu’à deux heures du mat malgré les suppliques, les menaces, les tambourinages de portes!!!

    C’était un joueur d’hélicon, hélicon de la race des soubassophones,tout blanc (mais pas comme neige) qui « répétait » une partoche qu’il ne savait pas pour le lendemain. Son harmonie se produisait à Perros Guirec et Monsieur faisait du zèle…

    Bon, allez, on n’est pas des mauvais coucheurs. On a repris nos pataugas et on est allé sur ce sentier des douaniers, avec une lampe de poche… Ca faisait encore bien plus de bruit que l’hélicon, mais au moins il y avait la peur et pas des humains excités!

  34. >Merbel:
    Pas très tenace ce soir; dommage car je commençais à me prendre au jeu;-) Quelle nuit, ma pauvre Merbel! C’est énorme cet engin. J’imagine le désarroi des clients. Pour la peine, je te livre la chanson de Boby Lapointe qui s’appelle L’hélicon. Belle nuit pleine de rêves silencieux.

    L’hélicon de Boby Lapointe

    Mon fils tu as déjà soixante ans
    Ta vieill’ maman sucre les fraises
    On ne veut plus d’elle au trapèze
    A toi de travailler il serait temps.
    Moi, je veux jouer de l’hélicon
    Pon pon pon pon

    Dans not’ petit cirque ambulant
    Il y a déjà un hélicon
    Choisis donc plutôt d’être clowo’n
    Ou acrobate comm’ ta maman
    Non, j’veux jouer de l’hélicon
    Pon pon pon pon

    N’en parlons plus mauvaise tête
    Tiens va donc voir la femme tronc
    Donn’ lui ces haricots d’moutons
    Non maman je n’veux pas que la ‘tronc pète’
    Je veux jouer de l’hélicon
    Pon pon pon pon

    Mon fils tu es bien polisson
    De te moquer d’la femme tronc
    La femme tronc qui est si bonne
    Eh ! maman que m’importe les ‘troncs bonnes’
    Je veux jouer de l’hélicon
    Pon pon pon pon

    Laisse donc cette femme tronc
    Qui a pourtant un beau tuba
    Et va trouver l’homme serpent
    Tu pourras jouer avec au boa
    Pas du hautbois de l’hélicon
    Pon pon pon pon

    Eh bien, y a ton ami Elie
    Qui n’est pas très intelligent
    Si tu veux vas jouer avec lui
    Non maman c’est pas ça l’vrai instrument
    Moi j’veux jouer de l’hélicon
    Pon pon pon pon

    Ah ! tu m’énerv’s, Ah ! c’en est trop
    Tiens : pan pan pan boum, toc il tombe
    Ell’ l’a tué à coup d’marteau
    Et l’on a fait graver dessus sa tombe
     » II voulait jouer de l’hélicon
    Pon pon pon pon
    Con  »

  35. c’était pas plutôt le caphophone de Gaston Lagaffe!
    Merbel faut pas s’endormir en lisant une BD ou forcer sur le cidre..bouché :>))

  36. Riez riez mes chers amis…
    Et si j’vous jouais un p’tit air d’hélicon, là, à l’heure où blanchit la campagne? Seriez z’heureux… Z’auriez pas l’air (héli)con?

  37. avec tous le mal vécu quotidiennement, partout dans le monde, le malheur qui régne, l’absence de tous signe de romantisme, de tendresse et de joie, on a retour aux réves,je laisse couler mon imagination pour vivre des instant de paie, d’amour et de joie en compagnie de ces photos. je les apprécie beaucoup et je dédis à toutes les pesronnes qui visitent ce site hyper impécable.

  38. >Bonjour et bienvenue Akhram. Tu as très bien résumé ce qui fait le succès de ce blog. Cet espace est une parenthèse paisible et sereine face aux hostilités du monde extérieur. Les sentiments que tu souligne sont partagés par mes visiteurs. Par conséquent, si l’atmosphère de ce blog te plait, n’hésite pas à revenir t’y exprimer quand tu le souhaites. Merci pour ton commentaire. Bien amicalement.

  39. >Bonjour Leroy et bienvenue sur ce blog. Votre suggestion à propos de la photo est très bien trouvée. Merci! Consultez mes archives dans la colonne de gauche et rejoignez-nous pour partager nos émotions. Bien amicalement.

  40. >Guillaume:
    Merci beaucoup pour ton enthousiasme. Cette photo a fait beaucoup déliré les commentateurs. Il y a sans doute un peu de ce que tu dis dans la raison de cet engouement. Bises marines.

  41. Je ne pense pas que ce calligraphe ressemble la photo. A moi, il ressemble la vue d’un avion, quand le terrre vient a l’eau.

  42. je suis fier d’apperendre que le poete marocain aziz mouati aporté le nom de nizar kabbaninotre vedette,le mois prochain,il y’aura une fete a la chaine LBC
    aziz mouatila legende de la poesie dans le monde arabe sera present
    et ses poemes vont nager en toute douceur

  43. je suis sure que ce n’est pas par hasard qu’on appelle aziz mouati le roi et la legende de la poesie,partout ou je vais,on parle de lui,meme dans les chaines libanaises et syriennes on parle de aziz mouati,et on dit qu’il a remplacé nizar kabbani
    aziz mouati notre nouveau roi,bien venu

  44. puisque vous parlez des légendes…
    j’ai trouvé un site qui appartient a un marocain, il s’appelle aziz mouati
    un jeune poéte miracleux..
    aprés avoir trasuit les poémes,je ne savais quoi dire

    aziz mouati est la plus grande légende avec ses sentiments

    carole chevalier de bourg la reine / france

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