* Lecture du Calligramme: de gauche à droite.
Courbe d’un Rivage,
Ourlet d’un Nuage,
Ebauche d’un Corsage,
Esquisse d’un Visage,
Contours d’une Image.
* Photo prise sur la plage de Carcans en Gironde.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Et moi qui voit une hanche voluptueuse qui s’accolle à une poitrine aux allures de poire.
« J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… les merveilleux nuages! ».
Eh oui! « »Les poètes, les artistes et toute la race humaine seraient bien malheureux, si l’idéal, cette absurdité, cette impossibilité, était trouvé. Qu’est-ce que chacun ferait désormais de son pauvre moi, de sa ligne brisée ? » Charles Baudelaire
Collectionner les nuages que la mer trace sur le sable?
Quelle pétulance dans les hommages … 🙂
Fred voyait, à juste titre, des pics et des monts sur « passage », sous les étoiles de la nuit il perçoit cette fois des formes languissantes, décidément la mer et ses plages auscultées ouvrent largement l’œil et l’imagination !
Bonne journée Ossiane.
retour à la plage,
là se dessine son image,
je ne peux pas tourner la page…
oublié de signer…
nous coupons ici toutes les émissions de nos émetteur, afin de retrouver l’état de sommeil et de l’ennui.
tiloulou tiloulou.
Tu excelles dans la sensualité !! ne change rien chère Ossiane !!!
Merci de ton « passage » !!
Beau week-end,
Je t’embrasse,
OLIVIER
Vague d’écume saisie sur le sable. Intimité. Chanson de soleil. Etude du tempo. Aujourd’hui ou demain un autre voyage. Un ailleurs. Mais la vague nous ramène. Elle échoue sur notre espace. Beauté submergée. Eclair de lune. Merci Ossiane
Merci Fred ! depuis que j’ai lu ton commentaire (très juste !) je n’arrive plus à voir autre chose !!!
NINA 😉
» Colin vit seul dans un étrange pays. Jusqu’au jour où il rencontre Chloé. Du cuisinier de génie qui pousse le feu sous les marmites pour gagner de la place, au « pianococktail » mal accordé, à Chloé, victime d’un nénuphar… »
L’ÉCUME DES JOURS
BORIS VIAN
Souvent il m’arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d’un sein
Du galbe d’une hanche
Et ce n’est qu’au matin
Qu’on s’asseyait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l’on s’aime
Et qu’on aime la vie
cc/ Aznavour
Ca y est ! Et pleure la mer, comme épuisée d’avoir trop eu à faire avec ses nettoyages et ses « colères » cycloniques (qui ne sont pas « petites » et durent bien plus que les « 35heures » administratif).
Fred de Mai>> Hmm, la nuit t’inspire !…
Argoul>> Ton commentaire est un jeu de piste entre la blogosphère et l’actualité… A l’image de ton blog, tu recours à de multiples références, implicites ou explicites.
Ossiane>> Elle me fait à une chanson française, « Onde sensuelle ». La connais-tu ?
Jolies courbes de hanches 🙂
Après son passage, je me suis sentie lisse et reposée, lavée de vous qui m’avait foulé toute la journée..
Vos fragments de passages, vos odeurs, vos émotions sont partis se faire la belle, loin bien loin porté par les flots, résistants dans l’écume blanche..
Demain avant la fin de l’été, vous débarquerez en famille crevant mon intimité et me laissant voir les votres..
Mais toujours inlassablement je serais comme neuve chaque matin…
il faut descerner un oscar à FRED. Apres son commentaire, on ne peut plus voir autre chose …
uu : bravo car tu peux remplacer Ossiane lorsqu’elle est absente. Le style et le fond sont là!
Tu nous consoles…
Influence bénéfique de la nuit, Fred de Mai; 100% d’accord avec toi!
Pierre>> C’est gentil mais… ;o)
Philippe>> C’est ce qu’on appelle dans des termes vulgaires, le « premium du leadership ». Pour cela, c’est simple, faire comme Fred, i.e. se coucher tard tous les soirs pour saisir le joli papillon de nuit que poste tous les soirs Ossiane à des heures indues. Mais la beauté est parfois à ce prix.
Vénus océanes
caresses d’écumes
baisers marins
aux sans visage
de corps sages
et nus
livrés au rivage
lascives beautés
sans âge
présages
d’amour infini
arthur toujours
« l’etoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles
l’infini roulé blanc de ta nuque à tes reins
la mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles…et.. »
La mer est partie et revenue au même endroit
étrange, non ?
Promesse murmurée toujours tenue
de beauté et de volupté
sitôt elle part, elle est revenue
caresse subliminée
en un geste lentement retenu
sans jamais être mélangés
mais à jamais confondus
mer et sable magnifiés
Ossiane, serais-tu magicienne ?
oublié de signer aussi ! l’émotion sans doute
Elle courait en riant
jouant à éviter les vagues
qui venaient mourir à ses pieds.
Tout la haut
des goélands dorés
criaient leurs cris d’excitation.
Et moi seul sur la plage
je regardais vagues et soleil
disparaître au loin avec mes souvenirs.
Je vais avouer une chose: il y a deux mois je suis allé au Portugal et alors que je venais de faire connaissance du blog de Ossiane; elle nous présentait à l’époque une autre série sur le sable à marée basse.
Les plages sont belles chez moi… j’ai voulu l’imiter un peu… heu heu, je peux vous dire, c’est très difficile à faire ce qu’elle nous montre depuis quelques jours !
Merci pour ta gentillesse!
quand je parlais il y a quelque temps de paysage érotique …
(cf :http://ahahh.blog.lemonde.fr/ahahh/2004/12/un_paysage_roti.html
pour rendre à fred de mai
(qui a l’oeil americain comme on disait au temps de chiche-capon)
ce qui appartient à ossiane
et enchanter ces nuits :
ces vénus de mille eaux ;>))
>Tout bien vu, Fred! Quel oeil 😉
>Marc, la tête dans les nuages ce matin. C’est agréable de vivre cette sensation. Merci pour ta visite.
>Moleskine: En effet, c’est ma période dédicace 😉 Tout bien vu aussi sur la sensualité qui se dégage de la mer sur le sable. Amitiés.
>Philippe: J’espère qu’elle ne te pèse pas trop cette plage car je n’ai pas fini.
C’est un privilège de commenter en premier mais il faut être couche-tard surtout en ce moment 😉
Bien amicalement.
>Olivier: Ok message bien reçu. J’espère que ton moral est remonté. Bises.
>Sonia: Tu vois beaucoup de choses dans cette photo. Très sensorielle ta description. Merci.
>Nina: Je suis d’accord, c’est assez difficile d’imaginer autre chose une fois que c’est suggéré. Mais l’idée de ta petite soeur était plausible en vue aérienne.
>Ravi: Un beau roman auquel tu fais allusion. Merci.
>aana: Paroles bien choisies qui collent bien à la photo. Tu concurrences Ravi sur son terrain 😉 Merci.
>Argoul: Elle est toute triste la mer après tous ses tourments et les blessures qu’elle a causées. Tu penses au cyclone de Louisiane?
>UU: Non je ne connais pas…
>Colors jade: Bien vu, merci. Amitiés.
>Fabienne: Eternel recommencement, renaissance chaque matin malgré les blessures infligées. Bises.
>Pierre: C’est vrai que UU n’est pas mauvais en accueil;-)
Michel: Que de sensualité dans ta déclinaison à partir de mon calligramme. Tu es poète à tes heures? Pas mal aussi Arthur,-) Merci.
Fl’a: Bonjour, je ne crois pas qu’on se soit déjà croisés. Je te souhaite la bienvenue et espère que tu feras comme la mer;-) Amicalement.
Florence: Et toi Florence, serais-tu poétesse d’après le poème plein de sensibilité que je viens de lire? Je te souhaite la bienvenue également. Amitiés.
Guess Who: Tu nous donnes à voir et à découvrir dans ton blog et par conséquent, je suis contente de t’avoir fait plaisir.
Tu es trop modeste. Continue à nous éblouir. Amitiés.
>François 1er: Je viens seulement de lire ta note antérieure alors que j’ai posté ma dernière note juste avant. On ne s’est pas concertés pourtant. Ton paysage érotique de dunes est saisissant et troublant.
si tu lis/lies le jour et tu écris/postes la nuit …
C’est raccord…corps…décor…encore…
grain de peau, grain de sel, grain de sable, courbes érotiques, laisse de basse mer, laisse de haute mer
;.( toujours la devinette…
Bonjour,
Merci pour ce coin de plage.
J’y promènerais bien un orteil pour rechercher des coquillages
ou simplement me poser un temps.
Bref rêver un peu au temps de nos châteaux de sable, de nos chimères et de nos espoirs.
Pierre
>Pierre:
Bonjour Pierre, bienvenue sur mon blog;-) Merci pour ces jolis mots posés sur ce coin de sable. N’hésitez pas à venir nous rejoindre pour partager vos émotions. Bien amicalement.
La création ne serait-elle pas toujours engendrée par le nécessaire recommencement, ce « savoir mourir » et ce « re-naître » ? [Michaël Lévinas]
Ce recommencement comme les vagues vont et viennent, toujours diff-errantes …
Bises
>Nath: tes incises si précises, sont précieuses
Et un lien plaisirs – formes – légèreté .- moments de vie..
http://www.dailymotion.com/video/xef5g_sanvean-lisa-gerrard
>Nath:
Superbe phrase de Lévinas ! La création maintient en vie grâce à ce mouvement perpétuel. J’aime quand tu vien ponctuer ces belles citations de tes pensées. Merci aussi pour cette découverte de vidéo tout en légèereté. Bises à toi.
je marche sur vos pas nath et thierry
femme désirable
apparaît sur le sable
et disparaît insaisissable.