chaudes larmes
j’ai perdu mon soleil
tapis rouge sang
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hot tears
I lost my sun/strong>
blood red carpet
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
chaudes larmes
j’ai perdu mon soleil
tapis rouge sang
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hot tears
I lost my sun/strong>
blood red carpet
Merci Ossiane pour cette photo magnifique et cet haïku plein de poésie.
Je les reçois comme des cadeaux.
Les temps refroidis
Les souvenirs reviennent
Dans une pluie d’or.
Touchée Jos, merci 🙂
Tes beaux haikus me ravissent!
Oui, toujours beau chez toi
—
un arbre pleure
longs sanglots de l’automne
il se dénude
—
Bel arbre – Non, ne pleure pas … elles ne t’abandonnent pas …elles prennent leur quartier d’hiver, la terre….
mais qu’il est beau ce haïku que tu nous offres Ossiane sur fond de chagrin, de nostalgie, de blessure ! J’aime cette métaphore beaucoup !
Arrière saison
les feuilles retournent à la terre
« crépuscule d’automne » ( ces deux mots m’ont été inspirés par H.D.Thoreau)
Henry David Thoreau, ce Philosophe de la nature a écrit des mots merveilleux sur la chute des feuilles dans « Balade d »hiver, Couleurs d’automne j’aime beaucoup ceci :
« Le sol s’en retrouve tout multicolore. Avec quelle magnificence, les feuilles vont au tombeau ! Avec quelle douceur elles se posent sur le sol et se transforment en humus! (…) Elles nous apprennent comment mourir !
Pas mal non plus chez toi avec tes mots de poésie et tes oeuvres sensibles, Maria 🙂
Merci beaucoup !
C est tellement joli
Cette saison des feuilles
Planent et se posent sur le sol
« Il y a cette parole qui dit :
tu n’es pas abandonné, tu n’as jamais été abandonné »
https://www.youtube.com/watch?v=rqdGfYJ5S2E
Merci Monique, cela fait du bien.
Merci pour cette mort en couleurs et en devenir, Monique !
Merci pour ces sages paroles de Bobin sur les saisons, Maria ! L’été me parait également trop affirmatif, davantage de mystère et de promesses dans les trois autres qui s’enchaînent et sont liées l’une à l’autre.
L’automne sait-il qu’il n’est pas le printemps
Dans la merveilleuse lenteur des choses avant la chute
Quand l’herbe est très verte et la lumière poudrée d’or
et les champs inondés piègent les oiseaux du ciel
Vivre entre les bords du temps comme dans une coupe
où la feuille sèche et courbée comme une voile
Est le fragile bateau d’une fleur de mai
Qui sait en quelle direction souffle le vent
Heather Dohollau, Les Portes d’en bas, Folle Avoine, 1992, p. 27.