la tête à l’envers
premier sourire du printemps
un déliceux vertige
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upside down
first smile of spring
delicious vertigo
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
la tête à l’envers
premier sourire du printemps
un déliceux vertige
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upside down
first smile of spring
delicious vertigo
Un Printemps vingt et un
Unique son calice
A se serrer d’aimer en VIE
Les arbres se couvrent de feuilles, une renaissance synonyme d’espoir, merci Ossiane pour cette photo et ce sourire printanier et tes mots qui toujours nous touchent et nous encouragent.
L’arbre au bord de l’eau
symbole de puissance et de vie
sait-il ce qu’il est en train de vivre ?
cherche-t-il dans ce miroir immobile
dans ce printemps encore timide
ce que demain lui réserve
ce que demain nous réserve
l’eau lui renvoie son image
elle est belle et rayonnante
comme le sont les mots
qui voudraient au-delà du réel
nous prémunir contre nos angoisses.
Le mot vertige est sur les lèvres…
le vert et le bleu s’accordent
et le soleil les unit si bien
se pourrait-il que demain
ce soleil illumine nos cœurs
d’une alliance joie et bonheur
pour qu’enfin nous puissions vivre
dans un climat de paix et de douceur
en harmonie précieuse et durable.
Le printemps retrouvé
plus que jamais,
mirage ou réalité.
Ils sont jolis vos mots, Monique et Jo S
Les fleurs se dont écloses
D’un bel jaune promesses
Puis ce gros gel tardif
A brûlé les pétales
Au fond de soi chacun espère
Que les fruits nombreux cet été
Tant souffrent de cette pandémie
Aimons nous, serrons nous
Jardinons les liens des coeurs
C’est tellement bon de vivre
Ses palpitations devant les beautés
En bontes, en tendresses, en partages
Rectification: les fleurs se sont écloses
Reconnaissante en ce Printemps
Qui donnent des incertitudes
Mais aussi de si belles réalités
Mars c’est la guerre des boutons
mais Avril commence par les poissons
rien n’est insaisissable à la floraison
Des verts crus
Pleins de vie
Se mirent marrent
Vert bleu
Étourdi tête en l’air
Jeune étourneau!
Au loin les collines
derrière le rideau de feuilles
d’une scène déserte
juste le chant des oiseaux
sur fond de vie en sourdine
Avec les primevères
Le mercure Comme la sève montent
Et ce basculement hypnotique
N’a rien d’asymptotique
Pour nous les Australiens
Ont bien la tête à l’envers
Comme le dit une expression
Mais le cycle de la nature
Ne nous fait pas marcher
Pour autant sur la tête
Temps que nos butineuses
Se régalent et festoient
Qui a pris le temps de s’immerger dans un bain de nature
à voir comment s’hébergent les oiseaux dans les ramures
les vols de libellules si légers qui ne troublent pas la surface
d’une mare où se mirent les voisins feuillus des berges
laissant lentement onduler leur image unique trace
que c’est charmant pour une ballade ou un pique nique
point n’est besoin en ce moment d’aller à l’auberge
la nature nous cache bien des choses et ses dessous chics
mais communier c’est avoir en partage l’âme du lieu
Bien sûr Thierry comme tu as raison la nature est là qui nous maintient dans un esprit d’évasion et chaque jour nous offre ses surprises. Hier une transhumance à deux pas de chez moi, des centaines de moutons avec leur berger et les chiens, quel belle rencontre ! Les Iris d’eau autour du lac sont tous en fleurs, les boutons d’or, les papillons, la couleur des jeunes pousses, les premiers coquelicots, autant de tableaux qui changent chaque jour et surtout cette sensation de bien-être, de ne plus penser à rien, savourer tout simplement l’instant.
Voilà oh combien cela redonne du tonus, c’est tout simple et c’est essentiel actuellement pour surmonter ce que la vie nous impose tout en gardant une âme placide.
Belle journée à tous, ne manquez pas l’évolution du feuillage chaque jour plus dense, plus lumineux , plus vert… c’est beau !
0oh mais que oui
C est beau ses verts
C est vert de vert
Un peu plus son jour
Le coucou chante
Mon petit fils un papillon
Sa soeur des pissenlits
J aile leurs vies
Çà fait du bien
Quand le A vrille
le B bascule
et le C crochète
Le Délié
Entier ses libres
Si Formidable
Gargarisé
Happé
Ile de beauté
Un jour Scotché
Son si peu libre
Vivement demain soir
Dans l’ombre qui se projette
l’image est bien plus sombre
mais les couleurs ne coulent pas
rien n’est encore délavé
et si cela reste bien net
c’est que des rides le nombre
n’intervient presque pas
alors oui le jeu est enclavé
ni hasard ni nécessité
Avril ouvre le bal des fleurs
et affine tous les cœurs
tandis que résonnent
les feuillages sous le vent
soulevant maints espoirs
dans le cycle du temps
et tout ce qui est pendant
Pleuviote t il un peu que les pleurotes montrent le bout de leur nez
nous en avons la primeur avant que l’automne n’imprime sa marque
et dans la quantité recouvre grandement en mode franchement groupé
Un jour de grisaille
de sentiments confondus
d’un temps hors du temps
Un orage dans le silence
et quelques gouttes de pluie
Oui ce fut un jour pour moi aussi comme çà, Monique.
Peu de temps pour poser
Cette dernière quinzaine
Tant de temps en autisme
Et la mère vieillissante
Là voilà dépassée son tit burn d aidantE
Plus qu à l envers sa tête abrutie
Par les deux mecs leurs accrochages
Je te lis Annick ……
Pas de verbe pour apaiser
s’en remettre au self-contrôle
loin d’être évident en soi
le regard fixe sur ce qui peut
apaiser toutes les tentions
C’est à l’extérieur qu’on le trouve
pour le ramener en son fond intérieur
le printemps est un élément essentiel
en ce qu’il apporte le renouveau
et par la beauté, les odeurs, la chaleur
la force et le réconfort
Je sais ce ne sont que des mots, mais devant le spectacle du printemps donnons-nous un instant pour respirer et entrons « dans le bal des fleurs » si belle expression de Thierry. Hier ma fille aurait dû avoir 50 ans alors j’ai planté pour elle des fleurs dans mon jardin.
J ai une immense pensee pour toi, Monique.
Oui tu dis juste
Tourner son regard
Vers le beau le bon
La tête dans tous les sens
Pour que levivant
En interieur profond
Le paisible le doux inondent
Touchée par vos textes.
Aider une mère vieillissante, penser à une personne disparue.
Les feuilles se balancent
les mots s’envolent
l’émotion vibre.
Je m’associe à Annick pour ce geste d’amour à ta fille, Monique, les fleurs sont un baume de paix.
Merci Ossiane, oui les fleurs ont ce pouvoir d’apaiser c’est un sourire au regard de la nature qu’elle nous offre et que l’on aime partager, planter c’est donner la vie et protéger. Tu sais pour ma fille c’est difficile et j’en souffre c’est une plaie qui ne se cicatrise pas, je le sais alors je fais tout en mon pouvoir afin d’ avoir la force nécessaire pour vivre avec… et combien sont dans ce cas, vos intentions Annick, J.Os, Thierry et beaucoup d’autres comme toi Ossiane m’aidez en cela . Merci du fond du cœur.