37 réflexions sur « Chance / Luck »

  1. Comme c est joli.

    Tres belle image, si tendres mots, chere Ossiane. Bel Printemps pour toi Ossiane et chacun.

  2. Merci à toi Ossiane pour cette splendeur en ce soir . Quel bonheur, l’arbre est un messager . Ça fait beaucoup de bien alors que je suis en train d’ecouter Pavane de Fauré.
    Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end.

    Tant d’espoir est là
    Dans l’elan de la nature
    Tendre, j’aime ce mot.

  3. Tendre un si joli mot
    Et si c’était possible
    Un monde rien que tendre
    Mais comme ce serait joli
    L’Humanité tendresses
    Pour cueillir en amours
    Chaque jour, chaque être
    Sans le pouvoir d’avoir

  4. Une lueur de circonstance
    pour ce moment inattendu
    je ne crois plus à la chance
    la beauté comble les âmes réceptives

    Bon et doux week-end à tous à qui je souhaite de saisir la beauté d’instant comme celui-ci.

  5. Dans la brume électrique
    se profile légèrement inclinée
    une silhouette sympathique
    il n’est pas seul mais obstiné
    cet arbre dont la grande destinée
    n’est peut être pas de faire obstacle
    au vent qui coure dans ces contrées

  6. Sur la pente descendante
    je me rappelle mes vertes années
    et si parfois je me repentis
    ce n’est pas comme une âme damnée
    il y a des jours troubles pour la vue
    anniversaire et enterrement
    pas d’inutile larmoiement
    mais une interrogation profonde

  7. Nous venons de passer les rameaux
    symbolique du calendrier pascal
    nous n’avons pas affaire à un arbrisseau
    qui fléchit quand le vent rafale

  8. TRÈS BEAU !!!

    _

     » Jadis
    les arbres
    étaient des gens comme nous

    Mais plus solides
    plus heureux
    plus amoureux peut-être
    plus sages

    C’est tout.  »

    J. Prévert / Arbres / Gallimard… p.39

  9. Merci Thierry, Annick, Anthéa, Jo.S et vous tous pour toutes vos approches poétiques sur ce site qui disons-le nous offre un espace particulier d’expression comme il en existe guère alliant prose, poésie, échange, réflexion, communication… tellement important en ces temps difficiles de pandémie, d’isolement ; c’est à notre Chère et aimée Ossiane que devons tout cela.

    Il y a dans cette photo et ce haïku une beauté exhaustive qui nous impose avec bonheur la contemplation. Est-ce la lumière, les couleurs, la profondeur et le silence qui s’en dégagent, l’arbre est majestueux dans sa prestance et en même temps offre une sensation de fragilité et de douceur au regard des reflets vert tendre de son feuillage en gestation.
    Parvenir à donner à la fois la tendresse et la force d’Être est tout simplement remarquable. Bravo à toi Ossiane

  10. Merci Maria-D pour ce poème de J.Prévert qui donne à réfléchir sur les arbres, sur les hommes ces  » Êtres » qui vivent côte à côte .

  11. Merci Maria-D, merci Monique et chacun, pour vos partages.

    Merci à toi, Ossiane,
    Chère et aimée, comme le dit si bien, Monique.

    Un chêne tout à côté
    Comme il me plait levivre
    Comme ses amis au fond du jardin
    Dans la Brière magique
    Quand la Nature sa reine
    Chacun peut-être son libre
    C est tellement bon de vivre
    Avec moins de contraintes
    L’autisme enferme tant
    Tellement les aidants
    La Nature donne des ailes
    C est bon de la regarder
    Et s envoler d aimer

  12. Avril, le commencement d’autre chose ?

    Mars n’a pas vu cesser la guerre, qui est plutôt une défense et une recherche d’antidote contre un poison qui va continuer en Avril à fortement perturber la vie des gens et pas seulement l’économie mais les familles et l’intimité.

    Avec Ares on ne peut pas faire arrêt sur image et figer tout ce qui est en cours, Avril est une ouverture plus que symbolique et festive dans les traditions de nombreuses cultures qui se traduisent par la notion d’ouverture.

    La nature reprend ses droits et comme une épiphanie de la majesté de la divinité solaire s’étale la floraison qui n’est pas une oraison mais la verdaison avec la reprise tonique de la photosynthèse enfin dopée par un soleil plus haut dans le ciel et plus actif associé à une durée du jour qui ne fera que rallonger encore jusqu’au solstice d’été.

    Alors peut on franchement parler de transition et de changement systématique ?

    Cette année la météo fait vraiment le yoyo et le réchauffement de l’océan arctique fait plus que planer la menace d’un retour d’une vague de froid et de gelées tardives.

    La multitude des dictons qui jadis ont fait florès nous rend circonspect et en particulier le « En avril ne te découvre pas d’un fil » , pourtant d’Aphrodite à Thésée en passant par Cybèle et bien d’autres , des figures haut en couleur nourrissent l’imaginaire mythologique lié à ce mois.

    La joie, la lumière, la verdure le disputent à des figures plus sombres et négatives.

    C’est à peu près ce que nous vivons en ce moment passant du blanc au noir assez rapidement pas du seul fait des nuages mais des nouvelles changeantes et des humeurs qui les accompagnent.

    C’est ainsi me direz vous mais pourtant il peut y avoir dans la continuité autant de fatigue et d’énervement que de sérénité et de douceur.

    Mais il y a un mai, du moins il y aura un mois de Mai et peut être sera t il annonciateur de meilleures nouvelles, permettons nous de l’espérer.

    Pour le moral et dans la réalité.

  13. Des propos qui, s’ils ne sont optimistes nous incitent à voir en demain non pas une renaissance mais un non-pis-aller, l’histoire écrit actuellement un nouveau chapitre sur tous les tableaux du monde noirs et blancs et verts pour ce mois d’avril , rouges aussi…mes pivoines forment un buisson ardent aux couleurs de feu (sourire) la Nature mal menée n’en reste pas moins notre alliée, nous nous devons, tous, de nous conduire envers elle à la hauteur de ce qu’elle nous apporte. Là ce n’est pas gagné !!
    Thierry, tu nous résumes parfaitement l’état actuel de ce grand paquebot sur lequel nous sommes tous embarqués.
    Annick, j’aime ton rapport à cette Nature si généreuse au fil de ces saisons qui traversent notre vie semée de tant d’obstacles, cette nature nous aide, nous » protège » et nous « réjouit » (pour reprendre les mots d’Ossiane) à condition de savoir vivre dans le plus grand respect de cette -Dame Nature- Les virus sont des fléaux dont il faut se préserver, les combattre aussi compliqué que cela s’avère !

    Une impression de se répéter mais c’est aussi une manière de s’encourager pour affronter cette nouvelle période qui s’annonce pas toujours facile pour beaucoup d’entre nous.

    L’arbre aux bras tendus
    ne cesse de chanter la vie
    Le chœur des oiseaux

  14. L’arbre en a vu de la vie
    Il baille et s’étire ses branches
    Pour s’envoler le ciel

    Quelle plume Thierry, c est une époque chargee, hein?
    Et il faut faire avec, hein Monique?

  15. Merci Monique , oui mi figue mi raisin, mi digue mi raison , les faits sont là mais comment les reçoit on et peut on les interpréter , pas une une histoire d’auspices.

    Merci Annick , oui et non , pas plus que pour bien d’autres , une période étrange qui oblige à faire des pas de côté , à se décaler sans pour autant déclamer ni réclamer mais juste témoigner et puis écouter, aider, assister tant de gens dans la difficulté au quotidien , après oui comme souvent ça libère des humeurs maussades même si je ne force pas mon humour dévastateur sur ce site par respect des sensibilités, des contingences et de la période.

    L’ange noir nous frôle à tour de rôle pas une raison pour ne pas rester drôle et faire des clins d’œil pour susciter des réactions.

    Encore merci à Ossiane, je le redis, que serais je devenu sans ce blog à une époque ?

  16. Tres beaux mots, Thierry.

    Oui on ne le dira jamais assez…

    « Que serai je devenue sans ce blog à une epoque?  » je te cite Thierry, et pense idem.

    « Un seul être vous manque
    Et tout est dépeuplé  » ……des mots repris
    Une decennie et plus
    Et voilà qu’à présent
    Une autre liberté manque
    Celle de la vie qu Humaine
    Contacts de proximité

  17. Ossiane
    Ton album
    Ce vieil chêne
    Généreux accueillant
    Celui qui craque ou plie
    Les yeux se ferment
    Et remercient bien fort
    Embrassent ton écorce
    Y collent l oreille
    Et entendent tes palpitations
    Merci
    Ossiane

  18. Que l’attente est longue quand se reproduisent les mêmes limitations

    La nuit a été froide et les températures ont bien baissé depuis hier, pourtant le soleil est là guilleret qui nous réchauffe vaguement tandis que de nouveau les mêmes contraintes sans s’abattre sur nous plombent un peu l’ambiance déjà pas si joyeuse.

    C’est ainsi il faut en prendre son parti , on est repartis pour au moins quatre semaines à devoir suivre scrupuleusement les consignes gouvernementales relayées par les préfets sans savoir quand le prochain retour non à la normale mais une vie quasi normale interviendra.

    Oh ce n’est pas dramatique on connait notre rayon d’action autorisé avant que les hommes en faction ne viennent nous demander de rendre des comptes sur nos faits et gestes.

    Les regroupements ne sont pas autorisés, la foule est bannie et on se demande s’il y a un incident où vont se disperser les personnels autour du point de rassemblement.

    Écoles fermées ça c’est une colle pour pas mal de parents, pas des parangons non de vertu mais de sacrifice pour assurer concomitamment le travail à distance (en arrivant à tenir la distance après 1 ans de ce régime) et puis le suivi, l’assistance, l’aide aux leçons et devoirs des enfants même si le processus est plus et mieux rodé, ça va encore tarauder bien des parents des nuits entières d’essayer de concilier en switchant de l’un à l’autre la nécessaire concentration nécessaire à chaque fois mais si distinctes .

    Alors oui on va à nouveau utiliser le stylo au moins pour remplir des attestations qui explicitent les raisons de nos déplacements et où rien ne doit manquer sous la menace réelle de l’amende pour non respects des décrets qui limitent et conditionnent nos allers et venues au delà des périmètres non libre de tout droit puisqu’il faudra de toute façon justifier de son domicile , pas un demi cil battant mais un léger tremblement dans les doigts .

    Ainsi va la vie au temps de la covid 19, le jamais deux sans trois qui nous fait reprendre ce chemin étroit dont il ne faut pas dévier dans une répétition permanente de gestes qui ne nous réduisent malgré tout pas au rang de robots.

    Avec l’attente on pourrait se croire au piquet mais le camping est il autorisé et peut on prévoir les sardines ?

    Voilà nous ne sommes pas délivrés après que l’assemblée n’ait eu droit qu’à une délibération factice et un vote du même tonneau, Zeus fait encore descendre la foudre même s’il consent à nous faire un peu plus confiance (que règne celle ci et on se sentira peut être conforté dans le fait d’être pris pour des êtres responsables) .

    C’est que le péril rode encore, le danger est proche (surtout si on est trop proche) et on ne peut certes pas taxer totalement cet excès de précaution d’injustifié mais voilà la lassitude gagne, la dépression avec, les nerfs lâchent et dans le blues massif qui touchent certains plus que d’autres qui ont tant de souci à se faire, qui ont du mal à joindre les deux bouts et pour qui l’avenir est loin d’être dégagé il y a une surdose de contraintes qu’il est bien difficile d’accepter, de gérer et de digérer.

  19. Merci pr ce texte vrai qu Humain, Thierry.

    Le chêne se désole
    Tant de gens malheureux
    Dur de se garder joyeux

  20. Tout au fond de soi
    nous gagne la solitude
    en retraite forcée
    s’oxygéner les neurones
    trois p’tits pas dans la nature

  21. C est si vrai Monique

    On se sent hyper seul
    Dans une grande solitude
    Le monde est enfermé
    Le goût de la vie fout le camp

  22. Et puis voilà, me revoilà
    Quelques pas… frissonnant
    Un regard vers hier
    Les petits ont grandi
    Entre une nuit, un matin,
    J’ai enterré mon père
    Yasmine et mon lapin

    Et puis voilà, me revoilà
    A l’orée d’une clairière
    Entre aujourd’hui et hier
    Prélude, commencement
    Recommencement
    Entends-tu la rivière ?
    Là où mes cailloux et pierres
    Dessinaient un chemin
    C’est au cœur de demain
    Quand danseront les fougères
    Quand chantera doucement
    L’hiver de gouttes dans les bassins
    Ciselés de neige.

    Et puis voilà, me revoilà
    Quelques pas… frissonnant
    Entre une nuit, un matin
    Des ans et des ans lointains
    Me portent et je me tiens droit
    Pour ne pas m’écrouler
    Rouler…entends-tu la mer ?
    Virevolter son écume
    De sable mêlée, sur la dune
    Blancheur des brumes sur lesquelles
    Les pensées ondulent
    Maux d’hier.Leïla.

  23. Quelle belle surprise Leila toi dont les textes m’ont enchanté , il y a un moment déjà, c’est vrai .

  24. Te relire Leïla, un vrai bonheur du jour
    ta plume est si belle quand ton cœur lourd
    nous rappelle que le temps passe
    avec souvent un ciel bien bas hélas
    drainant nos peines et nos misères
    mais il y aura toujours le bruit des rivières
    le chant du vent dans les branches
    et sur la pelouse le bleu des pervenches

    trois petits mots Leïla pour te dire la joie de te retrouver.

  25. Oui c’est la même
    Il y a des fenêtres ouvertes
    Des gens qu’on a pu connaître
    Des instants passés, des cabanes
    Au lierre desséché, la porte en bois fendillé
    Qui s’entrouve, il y a des êtres qu’on a pu connaître
    Ils ont toujours le même prénom évidemment en serait-il autrement?
    Le souvenir n’aurait pas lieu d’être alors…oui c’est la même
    La pendule a sonné en silence ses jours ses ans
    Les enfants ont grandi, pourquoi donc mon coeur les appelle mes petits?
    La pendule a sonné son silence
    Immense
    La porte en bois fendillé grince
    Et là, dans un recoin poussiéreux, on passe la main sur un poème
    Des vers qui dansaient ça et là
    Pourquoi notre âme parcourt le calme
    Des souvenirs qu’on peut toucher, film, image
    Au lointain l’orage… qui pleure? Des enfants emprisonnés
    Dans la citadelle de leurs ans.Portant leur vie en voyage
    Le ruisseau traverse la lande
    Et je m’arrête quand la forêt s’invite
    Là où le quotidien bitumant le rêve
    Vous poussent vers la cabane là-bas,
    La porte craque, sur l’étagère
    Légère poussière, friselis de l’eau
    le ruisseau… se découvre d’une trace de doigt écartant la poussière
    La lumière.

    Bien le bonjour à vous communauté d’Ossiane! Oui c’est la même Leïla…

  26. Ah que oui,
    Jolis vos ecrits
    Joli Leila, quelles joies.

    Noyé dans des papiers
    Pour une succession
    Des suites du Covid
    De l’air, soleil, humains
    Mais comme çà fait du bien
    Demain les petits enfants
    Rangé Notaire, mairie, signé
    Parfois on est trop seul
    Devant l Everest sa poussière

    Je vous embrasse tendresses.
    Les papiers je déteste.

  27. J aime bien ton mot , Leila.

    « Communauté d Ossiane » je te cite
    Comme c est precieux
    De se soutenir dedans

  28. Bonjour Leïla
    Comme tes textes sont beaux !
    Les images projetées me parlent…
    Merci pour ton retour.

  29. Un chêne se regarde
    Ils ont six ans
    Trois ans et demi
    Deux mois
    Comme le temps passe vite
    Entre deux doigts l instant
    De leurs rires magiques
    Gomme de suite la fatigue
    D’avoir six ans de plus
    Un chêne se ressent ses feuilles

  30. Le vert il faut s’entendre
    n’est pas un piège
    peut il servir de siège
    quand on n’a plus qu’à attendre

    mais la fin se fait
    dans des craquements
    tandis qu’au vent claque
    en haut le toupet
    il n’ y a pas d’éclatement
    sans éclair brillant
    violente attaque

  31. Bonjour les amis !
    Merci à vous tous pour vos poèmes tous plus beaux les uns que les autres, vos gentillesses et attachement ! Une respiration essentielle en ces temps d’isolement pour des jours meilleurs.
    Joie de retrouver les anciens, avec leur poésie lumineuse et sensible, bienvenue Maria D, Leila, Pierre B et à ceux qui n’oseraient pas entrer dans la danse des mots ! Restons dans le souffle du printemps qui nous donne énergie et sérénité.
    Bon dimanche à vous, protégez-vous bien !
    Ossiane

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