vert si tendre
tu me protèges
je me réjouis
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green so tender
first sketches
delighted
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
vert si tendre
tu me protèges
je me réjouis
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green so tender
first sketches
delighted
Merci pour vos beaux écrits les amis !
Doux printemps à vous !
Comme c est joli.
Tres belle image, si tendres mots, chere Ossiane. Bel Printemps pour toi Ossiane et chacun.
Merci à toi Ossiane pour cette splendeur en ce soir . Quel bonheur, l’arbre est un messager . Ça fait beaucoup de bien alors que je suis en train d’ecouter Pavane de Fauré.
Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end.
Tant d’espoir est là
Dans l’elan de la nature
Tendre, j’aime ce mot.
Tendre un si joli mot
Et si c’était possible
Un monde rien que tendre
Mais comme ce serait joli
L’Humanité tendresses
Pour cueillir en amours
Chaque jour, chaque être
Sans le pouvoir d’avoir
Une lueur de circonstance
pour ce moment inattendu
je ne crois plus à la chance
la beauté comble les âmes réceptives
Bon et doux week-end à tous à qui je souhaite de saisir la beauté d’instant comme celui-ci.
Vertes et délavées
Je renais en les contemplant
Les feuilles de l’arbre
Dans la brume électrique
se profile légèrement inclinée
une silhouette sympathique
il n’est pas seul mais obstiné
cet arbre dont la grande destinée
n’est peut être pas de faire obstacle
au vent qui coure dans ces contrées
Sur la pente descendante
je me rappelle mes vertes années
et si parfois je me repentis
ce n’est pas comme une âme damnée
il y a des jours troubles pour la vue
anniversaire et enterrement
pas d’inutile larmoiement
mais une interrogation profonde
Magnifique photo
Tes branches dansent
ton cœur reverdit
Force et renaissance.
Lignes de vie
dans ta main tendue
vers un tendre apaisement.
Nous venons de passer les rameaux
symbolique du calendrier pascal
nous n’avons pas affaire à un arbrisseau
qui fléchit quand le vent rafale
TRÈS BEAU !!!
_
» Jadis
les arbres
étaient des gens comme nous
Mais plus solides
plus heureux
plus amoureux peut-être
plus sages
C’est tout. »
J. Prévert / Arbres / Gallimard… p.39
Merci Thierry, Annick, Anthéa, Jo.S et vous tous pour toutes vos approches poétiques sur ce site qui disons-le nous offre un espace particulier d’expression comme il en existe guère alliant prose, poésie, échange, réflexion, communication… tellement important en ces temps difficiles de pandémie, d’isolement ; c’est à notre Chère et aimée Ossiane que devons tout cela.
Il y a dans cette photo et ce haïku une beauté exhaustive qui nous impose avec bonheur la contemplation. Est-ce la lumière, les couleurs, la profondeur et le silence qui s’en dégagent, l’arbre est majestueux dans sa prestance et en même temps offre une sensation de fragilité et de douceur au regard des reflets vert tendre de son feuillage en gestation.
Parvenir à donner à la fois la tendresse et la force d’Être est tout simplement remarquable. Bravo à toi Ossiane
Merci Maria-D pour ce poème de J.Prévert qui donne à réfléchir sur les arbres, sur les hommes ces » Êtres » qui vivent côte à côte .
Merci Maria-D, merci Monique et chacun, pour vos partages.
Merci à toi, Ossiane,
Chère et aimée, comme le dit si bien, Monique.
Un chêne tout à côté
Comme il me plait levivre
Comme ses amis au fond du jardin
Dans la Brière magique
Quand la Nature sa reine
Chacun peut-être son libre
C est tellement bon de vivre
Avec moins de contraintes
L’autisme enferme tant
Tellement les aidants
La Nature donne des ailes
C est bon de la regarder
Et s envoler d aimer
Un très bel arbre
Que le chêne
Grand son petit
Tellement
Avril, le commencement d’autre chose ?
Mars n’a pas vu cesser la guerre, qui est plutôt une défense et une recherche d’antidote contre un poison qui va continuer en Avril à fortement perturber la vie des gens et pas seulement l’économie mais les familles et l’intimité.
Avec Ares on ne peut pas faire arrêt sur image et figer tout ce qui est en cours, Avril est une ouverture plus que symbolique et festive dans les traditions de nombreuses cultures qui se traduisent par la notion d’ouverture.
La nature reprend ses droits et comme une épiphanie de la majesté de la divinité solaire s’étale la floraison qui n’est pas une oraison mais la verdaison avec la reprise tonique de la photosynthèse enfin dopée par un soleil plus haut dans le ciel et plus actif associé à une durée du jour qui ne fera que rallonger encore jusqu’au solstice d’été.
Alors peut on franchement parler de transition et de changement systématique ?
Cette année la météo fait vraiment le yoyo et le réchauffement de l’océan arctique fait plus que planer la menace d’un retour d’une vague de froid et de gelées tardives.
La multitude des dictons qui jadis ont fait florès nous rend circonspect et en particulier le « En avril ne te découvre pas d’un fil » , pourtant d’Aphrodite à Thésée en passant par Cybèle et bien d’autres , des figures haut en couleur nourrissent l’imaginaire mythologique lié à ce mois.
La joie, la lumière, la verdure le disputent à des figures plus sombres et négatives.
C’est à peu près ce que nous vivons en ce moment passant du blanc au noir assez rapidement pas du seul fait des nuages mais des nouvelles changeantes et des humeurs qui les accompagnent.
C’est ainsi me direz vous mais pourtant il peut y avoir dans la continuité autant de fatigue et d’énervement que de sérénité et de douceur.
Mais il y a un mai, du moins il y aura un mois de Mai et peut être sera t il annonciateur de meilleures nouvelles, permettons nous de l’espérer.
Pour le moral et dans la réalité.
Des propos qui, s’ils ne sont optimistes nous incitent à voir en demain non pas une renaissance mais un non-pis-aller, l’histoire écrit actuellement un nouveau chapitre sur tous les tableaux du monde noirs et blancs et verts pour ce mois d’avril , rouges aussi…mes pivoines forment un buisson ardent aux couleurs de feu (sourire) la Nature mal menée n’en reste pas moins notre alliée, nous nous devons, tous, de nous conduire envers elle à la hauteur de ce qu’elle nous apporte. Là ce n’est pas gagné !!
Thierry, tu nous résumes parfaitement l’état actuel de ce grand paquebot sur lequel nous sommes tous embarqués.
Annick, j’aime ton rapport à cette Nature si généreuse au fil de ces saisons qui traversent notre vie semée de tant d’obstacles, cette nature nous aide, nous » protège » et nous « réjouit » (pour reprendre les mots d’Ossiane) à condition de savoir vivre dans le plus grand respect de cette -Dame Nature- Les virus sont des fléaux dont il faut se préserver, les combattre aussi compliqué que cela s’avère !
Une impression de se répéter mais c’est aussi une manière de s’encourager pour affronter cette nouvelle période qui s’annonce pas toujours facile pour beaucoup d’entre nous.
L’arbre aux bras tendus
ne cesse de chanter la vie
Le chœur des oiseaux
L’arbre en a vu de la vie
Il baille et s’étire ses branches
Pour s’envoler le ciel
Quelle plume Thierry, c est une époque chargee, hein?
Et il faut faire avec, hein Monique?
Merci Monique , oui mi figue mi raisin, mi digue mi raison , les faits sont là mais comment les reçoit on et peut on les interpréter , pas une une histoire d’auspices.
Merci Annick , oui et non , pas plus que pour bien d’autres , une période étrange qui oblige à faire des pas de côté , à se décaler sans pour autant déclamer ni réclamer mais juste témoigner et puis écouter, aider, assister tant de gens dans la difficulté au quotidien , après oui comme souvent ça libère des humeurs maussades même si je ne force pas mon humour dévastateur sur ce site par respect des sensibilités, des contingences et de la période.
L’ange noir nous frôle à tour de rôle pas une raison pour ne pas rester drôle et faire des clins d’œil pour susciter des réactions.
Encore merci à Ossiane, je le redis, que serais je devenu sans ce blog à une époque ?
Tres beaux mots, Thierry.
Oui on ne le dira jamais assez…
« Que serai je devenue sans ce blog à une epoque? » je te cite Thierry, et pense idem.
« Un seul être vous manque
Et tout est dépeuplé » ……des mots repris
Une decennie et plus
Et voilà qu’à présent
Une autre liberté manque
Celle de la vie qu Humaine
Contacts de proximité
Ossiane
Ton album
Ce vieil chêne
Généreux accueillant
Celui qui craque ou plie
Les yeux se ferment
Et remercient bien fort
Embrassent ton écorce
Y collent l oreille
Et entendent tes palpitations
Merci
Ossiane
Que l’attente est longue quand se reproduisent les mêmes limitations
La nuit a été froide et les températures ont bien baissé depuis hier, pourtant le soleil est là guilleret qui nous réchauffe vaguement tandis que de nouveau les mêmes contraintes sans s’abattre sur nous plombent un peu l’ambiance déjà pas si joyeuse.
C’est ainsi il faut en prendre son parti , on est repartis pour au moins quatre semaines à devoir suivre scrupuleusement les consignes gouvernementales relayées par les préfets sans savoir quand le prochain retour non à la normale mais une vie quasi normale interviendra.
Oh ce n’est pas dramatique on connait notre rayon d’action autorisé avant que les hommes en faction ne viennent nous demander de rendre des comptes sur nos faits et gestes.
Les regroupements ne sont pas autorisés, la foule est bannie et on se demande s’il y a un incident où vont se disperser les personnels autour du point de rassemblement.
Écoles fermées ça c’est une colle pour pas mal de parents, pas des parangons non de vertu mais de sacrifice pour assurer concomitamment le travail à distance (en arrivant à tenir la distance après 1 ans de ce régime) et puis le suivi, l’assistance, l’aide aux leçons et devoirs des enfants même si le processus est plus et mieux rodé, ça va encore tarauder bien des parents des nuits entières d’essayer de concilier en switchant de l’un à l’autre la nécessaire concentration nécessaire à chaque fois mais si distinctes .
Alors oui on va à nouveau utiliser le stylo au moins pour remplir des attestations qui explicitent les raisons de nos déplacements et où rien ne doit manquer sous la menace réelle de l’amende pour non respects des décrets qui limitent et conditionnent nos allers et venues au delà des périmètres non libre de tout droit puisqu’il faudra de toute façon justifier de son domicile , pas un demi cil battant mais un léger tremblement dans les doigts .
Ainsi va la vie au temps de la covid 19, le jamais deux sans trois qui nous fait reprendre ce chemin étroit dont il ne faut pas dévier dans une répétition permanente de gestes qui ne nous réduisent malgré tout pas au rang de robots.
Avec l’attente on pourrait se croire au piquet mais le camping est il autorisé et peut on prévoir les sardines ?
Voilà nous ne sommes pas délivrés après que l’assemblée n’ait eu droit qu’à une délibération factice et un vote du même tonneau, Zeus fait encore descendre la foudre même s’il consent à nous faire un peu plus confiance (que règne celle ci et on se sentira peut être conforté dans le fait d’être pris pour des êtres responsables) .
C’est que le péril rode encore, le danger est proche (surtout si on est trop proche) et on ne peut certes pas taxer totalement cet excès de précaution d’injustifié mais voilà la lassitude gagne, la dépression avec, les nerfs lâchent et dans le blues massif qui touchent certains plus que d’autres qui ont tant de souci à se faire, qui ont du mal à joindre les deux bouts et pour qui l’avenir est loin d’être dégagé il y a une surdose de contraintes qu’il est bien difficile d’accepter, de gérer et de digérer.
Merci pr ce texte vrai qu Humain, Thierry.
Le chêne se désole
Tant de gens malheureux
Dur de se garder joyeux
Tout au fond de soi
nous gagne la solitude
en retraite forcée
s’oxygéner les neurones
trois p’tits pas dans la nature
C est si vrai Monique
On se sent hyper seul
Dans une grande solitude
Le monde est enfermé
Le goût de la vie fout le camp
Et puis voilà, me revoilà
Quelques pas… frissonnant
Un regard vers hier
Les petits ont grandi
Entre une nuit, un matin,
J’ai enterré mon père
Yasmine et mon lapin
Et puis voilà, me revoilà
A l’orée d’une clairière
Entre aujourd’hui et hier
Prélude, commencement
Recommencement
Entends-tu la rivière ?
Là où mes cailloux et pierres
Dessinaient un chemin
C’est au cœur de demain
Quand danseront les fougères
Quand chantera doucement
L’hiver de gouttes dans les bassins
Ciselés de neige.
Et puis voilà, me revoilà
Quelques pas… frissonnant
Entre une nuit, un matin
Des ans et des ans lointains
Me portent et je me tiens droit
Pour ne pas m’écrouler
Rouler…entends-tu la mer ?
Virevolter son écume
De sable mêlée, sur la dune
Blancheur des brumes sur lesquelles
Les pensées ondulent
Maux d’hier.Leïla.
Quelle belle surprise Leila toi dont les textes m’ont enchanté , il y a un moment déjà, c’est vrai .
Te relire Leïla, un vrai bonheur du jour
ta plume est si belle quand ton cœur lourd
nous rappelle que le temps passe
avec souvent un ciel bien bas hélas
drainant nos peines et nos misères
mais il y aura toujours le bruit des rivières
le chant du vent dans les branches
et sur la pelouse le bleu des pervenches
trois petits mots Leïla pour te dire la joie de te retrouver.
Oui c’est la même
Il y a des fenêtres ouvertes
Des gens qu’on a pu connaître
Des instants passés, des cabanes
Au lierre desséché, la porte en bois fendillé
Qui s’entrouve, il y a des êtres qu’on a pu connaître
Ils ont toujours le même prénom évidemment en serait-il autrement?
Le souvenir n’aurait pas lieu d’être alors…oui c’est la même
La pendule a sonné en silence ses jours ses ans
Les enfants ont grandi, pourquoi donc mon coeur les appelle mes petits?
La pendule a sonné son silence
Immense
La porte en bois fendillé grince
Et là, dans un recoin poussiéreux, on passe la main sur un poème
Des vers qui dansaient ça et là
Pourquoi notre âme parcourt le calme
Des souvenirs qu’on peut toucher, film, image
Au lointain l’orage… qui pleure? Des enfants emprisonnés
Dans la citadelle de leurs ans.Portant leur vie en voyage
Le ruisseau traverse la lande
Et je m’arrête quand la forêt s’invite
Là où le quotidien bitumant le rêve
Vous poussent vers la cabane là-bas,
La porte craque, sur l’étagère
Légère poussière, friselis de l’eau
le ruisseau… se découvre d’une trace de doigt écartant la poussière
La lumière.
Bien le bonjour à vous communauté d’Ossiane! Oui c’est la même Leïla…
Quelle merveille , magique !
Ah que oui,
Jolis vos ecrits
Joli Leila, quelles joies.
Noyé dans des papiers
Pour une succession
Des suites du Covid
De l’air, soleil, humains
Mais comme çà fait du bien
Demain les petits enfants
Rangé Notaire, mairie, signé
Parfois on est trop seul
Devant l Everest sa poussière
Je vous embrasse tendresses.
Les papiers je déteste.
J aime bien ton mot , Leila.
« Communauté d Ossiane » je te cite
Comme c est precieux
De se soutenir dedans
Bonjour Leïla
Comme tes textes sont beaux !
Les images projetées me parlent…
Merci pour ton retour.
Un chêne se regarde
Ils ont six ans
Trois ans et demi
Deux mois
Comme le temps passe vite
Entre deux doigts l instant
De leurs rires magiques
Gomme de suite la fatigue
D’avoir six ans de plus
Un chêne se ressent ses feuilles
Le vert il faut s’entendre
n’est pas un piège
peut il servir de siège
quand on n’a plus qu’à attendre
mais la fin se fait
dans des craquements
tandis qu’au vent claque
en haut le toupet
il n’ y a pas d’éclatement
sans éclair brillant
violente attaque
Bonjour les amis !
Merci à vous tous pour vos poèmes tous plus beaux les uns que les autres, vos gentillesses et attachement ! Une respiration essentielle en ces temps d’isolement pour des jours meilleurs.
Joie de retrouver les anciens, avec leur poésie lumineuse et sensible, bienvenue Maria D, Leila, Pierre B et à ceux qui n’oseraient pas entrer dans la danse des mots ! Restons dans le souffle du printemps qui nous donne énergie et sérénité.
Bon dimanche à vous, protégez-vous bien !
Ossiane