suivre les étoiles
ces lumières qui scintillent
peu importe les nuages
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follow the stars
these twinkling lights
no matter the clouds
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
suivre les étoiles
ces lumières qui scintillent
peu importe les nuages
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follow the stars
these twinkling lights
no matter the clouds
Dans ce flamboiement
couleur de soleil couchant
l’hiver suit son cours
Bientôt la nuit, couvre feu, silence
aucun bruit juste les touches du clavier
comme le clapotis de mots qui s’écrivent
Je suis au bord de l’eau, près du ruisseau
aucun vent, les feuilles sont immobiles
j’invente les couleurs, j’invente la saison
qu’importe les mots s’envoleront
comme les feuilles un soir de grand vent
dans le silence d’un soir de pandémie
pour aller se poser sur l’écran d’un ami.
C est joli Monique
Une marche, les pas rentrent pour 17h50, un tour de jardin, les bourgeons grossissent, plein soleil, le linge sent jon le dehors, rentrer au chaud, regarder le soleil se coucher peu à peu, privilège. Merci la vie.
hiver en feu
un robot vient se poser
sur la planète Mars
Vivre le temps présent …penser l’avenir… un petit rappel dans les mots d’Anthéa
Un robot sur Mars
la pandémie sur terre
un monde en recherche
Merci Anthea et Monique
Petit chéri de 8 jours
Deux grands frères et soeur
De 3 ans et 6 ans
Mes petits amours
Tous les enfants du monde
Méritent tellement une ronde
Une planète saine
Avec Humanité
Le vivre son présent
En respectant l avenir
C est tellement beau la vie
Dans ses aspects fort bons
Quand on aime la vie
Dans ses respects profonds
Bienvenue à ce petit enfant Annick je lui souhaite le meilleur c’est-à-dire beaucoup d’amour, des mots tendres et de doux câlins autour de lui tout au long de sa vie.
Comme un arc-en-ciel
tout de feu et de lumière
quand l’enfant paraît
Merci Monique
Des câlins des mits tendres de l amour c est ce que chaque enfant devrait recevoir si il y avait un accueil juste Humain pour chaque enfant né.
Des mots tendres…
C est si delicieux d aimer
Quand un parc de jeux
Avec leurs rires
En Manou mon oeil fait les glissades
Le corps ressent mon âge
En Maman tellement plus alerte
Aujourd’hui un grand poète que je lis depuis très longtemps est mort c’est Philippe Jaccottet tout près d’ici à Grignan dans la Drôme à l’âge de 95 ans là même où il y a 10 ans je succombais au charme de ses mots dans un petit livre « Nuages » aux éditions Fata Morgana, il se trouve qu’il y écrivait ceci :
(…) « je sais que dans la meilleure hypothèse, je n’en ai plus tant que cela devant moi, et que le risque de voir ce mot « dernier » prendre son sens absolu s’aggrave chaque jour selon une progression accélérée » Ce jour « dernier » est arrivé, j’en suis triste et je tenais à vous en faire part. Ses livres sont là dans ma bibliothèque et ce soir c’est le cœur serré que je relis quelques poèmes.
C’est sur ce blog d’Ossiane où la poésie est si intense que j’ai choisi de vous le dire.
Triste aussi, j’aime beaucoup sa poésie.
En écho à Monique…
« A partir de l’incertitude avancer tout de même. Rien d’acquis, car tout acquis ne serait-il pas paralysie ? L’incertitude est le moteur, l’ombre est la source. Je marche faute de lieu, je parle faute de savoir, preuve que je ne suis pas encore mort. »
La Semaison (1963) de Philippe Jaccottet
Merci Monique et Ossiane
Et merci monsieur Jaccotett pour vos beaux écrits.
La vie tant ses incertitudes
Sinon ce ne serait pas la vie
Pourtant la certitude
Que la mort est au bout
Dans 5 jours le vaccin
Pour peut-être gagner des ans
Qui sait?
C’est tellement bon
De penser voir ses enfants
Ses petits enfants vivre leurs vies
Grandir sur leurs chemins
Je vous embrasse Monique, chère Ossiane. Ce lieu est un fort bel lieu de vie et j aime lire les poemes partagés et ecrire quelques bafouilles.
Félicitations Annick ! Puisse ce nouveau-né t’apporter plein de joies; tu le mérites tant !
Je te remercie Ossiane.
Une naissance bouleverse tant
C’est tellement magique
Un nouveau né dans un ventre
Loin de moi de trouver cela banal
Car au plus je vieillis
J’y vois une vie devant plus floue
Et dans ce monde difficile
On aimerait tant que chaque bébé
Aimé, câliné, heureux
bonsoir à tout l’équipage
c’est vrai que c’est un poète singulier qui nous a quitté
merci de ce partage
De l’orange en vue
Tout au fond du tunnel
C’est que de la vie en vie
Découvrir , se souvenir , lire et relire
retenir la chaleur des ses mots et cueillir
sur les branches des pétales de soleil
………..
« (…)Je ne peindrai qu’un arbre qui retient dans son feuillage
le murmure doré d’une lumière de passage » Philippe Jaccottet
C est tres joli monsieur Jaccotett
Merci Monique pour le partage
Je me permets de partager aussi ces mots précieux
Merci Ossiane, Monique, Annick, Thierry pour vos échanges.
J’aime aussi la poésie de Jaccottet.
Si tu vois ma vie,
du haut de ton nuage,
tu ne comprends pas.
Nos fantômes préférés
qui veillent sur nous,
amour éternel.
Nos fantômes préférés
On les serre si fort
Ils nous donne la vie
D’un amour éternel
Et si seulement un jour
Autour d’un verre à boire
Pour se manger douceurs
Dans la beauté d’aimer
D’un amour tellement fort
Merci Jo•S
Emerger doucement
D’un vaccin flagada
La vie est si précieuse
Rappel dans 12 semaines
C’est qu’il peut-être féroce
Ce Covid 19 encore en 21
A la berge il y a de fortes ramures qui émergent
ce n’est pas une armure pour nous cacher le fond
juste un repère pour mettre en exergue la suavité
des couleurs
Dis-moi le temps où vas-tu si vite ?
c’est à peine si j’ai pu voir
le bouton avant la rose
le temps déjà s’en est allé
la rose bientôt sera fanée
pourquoi le temps n’es-tu jamais le même chaque fois ?
j’ai regardé cent fois
l’aiguille sur la pendule
elle semblait immobile
le temps s’était-il arrêté ?
comment peut-on adapter Ce temps à nos envies ?
Le temps n’est qu’illusion
dans la joie et dans la peine
hier est à portée du cœur
quand demain est déjà loin !
Nous traversons la vie comme nous traversons les saisons le temps des bourgeons comme le temps des amours mais pour autant l’arbre ne meurt et l’amour demeure….
Comme c est joli, Monique.
Avec un certain recul
La distance du temps
Quand cette année
Soixante cinq printemps
La vie semble bien étrange
Des décennies parfois moins palpables
Et c est si vrai…
Les moments en amours
Gardent en beautés leurs places
Là dans le coeur vivant
Le cor au bois s’endort
Souffle le vent
Alors roule la lumière sur l’ombre
Un enfant dort
Très touchée par tous vos écrits. Merci
Pendant cette pandémie où tous nos désirs sont mis en sourdine, où même les mots se taisent face au danger, la beauté ne demande qu’à diminuer nos souffrances pour garder en nos cœurs notre potentiel d’espoir.
Au fil du temps qui passe
quand les repères se perdent
fleurs et bourgeons restituent
le cycle des saisons
demain après demain
les jours seront plus longs
le soleil plus ardent
que vienne le printemps
les rouages de la vie
encore rouillés de peur
et de mélancolie
aspirent au renouveau
si cela grince encore
un souffle de courage
la vie au ralenti
vaudra mieux que la mort
Bon courage à tous, les échanges n’en sont que plus utiles.
C est joli Monique
Bon courage pour nous tous.
Je vous embrasse.
la nature démasquée au printemps presque naissant
n’est ce pas montrer dans toute sa splendeur l’innocent
après cette plongée en apnée pour ce qui est du visage
ou presque toutes les mimiques ou grimaces disparaissent
ne nous voilons pas la face le retour n’est pas encore si proche
nous voyons toutes les limites de l’exercice en reproches
et cette privation de sens dans la société provoque du détissage
Les yeux restent le prisme essentiel de cet obscur voyage
Il disait … »plus qu’un paysage à regarder …c’est avoir une sensation » ou encore
« Ne rien expliquer , mais prononcer juste »
Lors d’un entretien
Tristement il reste ses recueils Phillipe Jaccottet bien sûr
Bonjour Ossiane et les Amis fidèles toujours là comme des rocs
Arlette
L’arbre reverdit
après un si long sommeil
explosion de joie.
ou
Timides bourgeons
valse des saisons
le temps a semblé si long.
Merci Arlette pr les mots partagés de Jaccottet. C est émouvant.
Ressentir
Une sensation
Au plus profond
Là
Ça s explique pas
C est comme çà
En ce mois du printemps à venir……
Transposer le feuillage
des couleurs de l’automne
à la tendresse des bourgeons
regarder sous un autre ciel
se profiler la belle saison
Voir mille fleurs s’épanouir
Dans les forêts et les prés
Les collines et les jardins
avoir au plus profond de soi l’espoir
d’un sourire sur les lèvres de chacun.
Bon courage et j’espère bonne semaine pour tous.
Joli, joli, Monique.
Ah que oui
Le Printemps
Pour se gorger
Couleurs
Et tendrement
S aimer
Pour tous les coeurs
Sur terre
Savez vous quoi il y a derrière chez moi
eh bien il y a un petit bois
….et lon lon la lon lère et lon lon la lon la et lon lon la lon lère et lon lon la lon la…… comptines qui nous reviennent Thierry comme nous reviennent parfois ces petits airs d’autrefois… le conte semble vouloir également revenir sur le devant de la scène (expression encore particulièrement fictive !) et avec le conte… la poésie , le printemps des poètes est à nos portes il ne demande qu’à entrer si nous voulons bien l’accueillir !
l’âme du poète
est le plus beau clavier
où résonnent les mots.
Joli Thierry
Joli Monique
J aime vous lire chers poètes.
Ah mais si seulement
Un monde que poétique
Pour se donner d’aimer
Bucolique , agreste et arboré , ce sont ces couleurs fièrement arborées
qui nous donnent plus de vie et d’espoir , le retour de la végétation
nous empêchera peut être de végéter au fond du canapé
Dans le bien commun que nous partageons
la nature enchanteresse qui nous délivre
un message de paix, entre sérénité et allégresse
il y a de multiples obstacles dans son accès
tant d’excès nuisibles et d’inconscience forcenée
montre les limites d’un idéal impossible et fractionné
La commune a ouvert une voie il y un siècle et demi
dans un contexte trouble entre défaite et résistance
le temps des cerises et des merles moqueurs
à fait place au mur des fédérés et au massacre
c’est qu’il n’est pas facile d’inventer de nouvelles libertés
et le rouge des cerises c’est justement la semaine sanglante
pourtant l’événement concentre en soixante douze jours
tant d’espoir et d’innovations sociales
n’en perdons pas la mémoire malgré les incendies
qui firent rage entre tuilerie et hôtel de ville
la rébellion aura été de courte durée mais
l’empreinte reste malgré tout et les versaillais
on réécrit si facilement l’histoire en la travestissant
tableaux interdits et photographies retouchées
sont la preuve vivante que cette vérité complexe
a eu à travers le temps bien du mal à émerger
à la mémoire de ma tante marguerite qui chantait avec papa
dans toutes les grandes occasions cette touchante chanson
La Nature sauve des pires
Des tellement lourds moments
Elle donne des merveilles
Merci Thierry pour ce joli texte qui va au-delà même de ce que enfants nous comprenions mais dont certaines voix sont restées gravées en notre cœur
L’histoire en mémoire
chant qui nous émeut encore
le temps des cerises
en images et métaphores
où se mêlent les souvenirs
Annick ce rappel dans tes mots sur cet impact que la nature a sur nous en ce printemps offre cette évasion nécessaire dont nous avons besoin et c’est bien que tu insistes sur l’importance de cette beauté la.
Merci Monique , beaucoup de nostalgie d’une culture ouvrière depuis une région qui fut importante dans les révolutions de 1830 et de 1848, la Sarthe .
Transmission facilitée par mon grand père paternel né en 1889.
Sinon Arte nous a donné un bel aperçu mardi soir des manipulations des versaillais et de la mémoire exaltée des communards
j’ai une archive sous forme d’album de gravures commentées datant de 1872 qui met en scène la guerre de 70 et puis la commune , très instructif du même point de vue.
Quelle mémoire pour les jeunes ?