Guide 10

GUIDE 10/ GUIDE 10

suivre les étoiles
ces lumières qui scintillent
peu importe les nuages

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follow the stars
these twinkling lights
no matter the clouds

42 réflexions sur « Guide 10 »

  1. Bientôt la nuit, couvre feu, silence
    aucun bruit juste les touches du clavier
    comme le clapotis de mots qui s’écrivent
    Je suis au bord de l’eau, près du ruisseau
    aucun vent, les feuilles sont immobiles
    j’invente les couleurs, j’invente la saison
    qu’importe les mots s’envoleront
    comme les feuilles un soir de grand vent
    dans le silence d’un soir de pandémie
    pour aller se poser sur l’écran d’un ami.

  2. C est joli Monique

    Une marche, les pas rentrent pour 17h50, un tour de jardin, les bourgeons grossissent, plein soleil, le linge sent jon le dehors, rentrer au chaud, regarder le soleil se coucher peu à peu, privilège. Merci la vie.

  3. Vivre le temps présent …penser l’avenir… un petit rappel dans les mots d’Anthéa

    Un robot sur Mars
    la pandémie sur terre
    un monde en recherche

  4. Merci Anthea et Monique

    Petit chéri de 8 jours
    Deux grands frères et soeur
    De 3 ans et 6 ans
    Mes petits amours
    Tous les enfants du monde
    Méritent tellement une ronde
    Une planète saine
    Avec Humanité
    Le vivre son présent
    En respectant l avenir
    C est tellement beau la vie
    Dans ses aspects fort bons
    Quand on aime la vie
    Dans ses respects profonds

  5. Bienvenue à ce petit enfant Annick je lui souhaite le meilleur c’est-à-dire beaucoup d’amour, des mots tendres et de doux câlins autour de lui tout au long de sa vie.

    Comme un arc-en-ciel
    tout de feu et de lumière
    quand l’enfant paraît

  6. Merci Monique

    Des câlins des mits tendres de l amour c est ce que chaque enfant devrait recevoir si il y avait un accueil juste Humain pour chaque enfant né.

  7. Des mots tendres…
    C est si delicieux d aimer
    Quand un parc de jeux
    Avec leurs rires
    En Manou mon oeil fait les glissades
    Le corps ressent mon âge
    En Maman tellement plus alerte

  8. Aujourd’hui un grand poète que je lis depuis très longtemps est mort c’est Philippe Jaccottet tout près d’ici à Grignan dans la Drôme à l’âge de 95 ans là même où il y a 10 ans je succombais au charme de ses mots dans un petit livre « Nuages » aux éditions Fata Morgana, il se trouve qu’il y écrivait ceci :
    (…) « je sais que dans la meilleure hypothèse, je n’en ai plus tant que cela devant moi, et que le risque de voir ce mot « dernier » prendre son sens absolu s’aggrave chaque jour selon une progression accélérée » Ce jour « dernier » est arrivé, j’en suis triste et je tenais à vous en faire part. Ses livres sont là dans ma bibliothèque et ce soir c’est le cœur serré que je relis quelques poèmes.
    C’est sur ce blog d’Ossiane où la poésie est si intense que j’ai choisi de vous le dire.

  9. Triste aussi, j’aime beaucoup sa poésie.
    En écho à Monique…

    « A partir de l’incertitude avancer tout de même. Rien d’acquis, car tout acquis ne serait-il pas paralysie ? L’incertitude est le moteur, l’ombre est la source. Je marche faute de lieu, je parle faute de savoir, preuve que je ne suis pas encore mort. »
    La Semaison (1963) de Philippe Jaccottet

  10. Merci Monique et Ossiane

    Et merci monsieur Jaccotett pour vos beaux écrits.

    La vie tant ses incertitudes
    Sinon ce ne serait pas la vie
    Pourtant la certitude
    Que la mort est au bout
    Dans 5 jours le vaccin
    Pour peut-être gagner des ans
    Qui sait?
    C’est tellement bon
    De penser voir ses enfants
    Ses petits enfants vivre leurs vies
    Grandir sur leurs chemins

    Je vous embrasse Monique, chère Ossiane. Ce lieu est un fort bel lieu de vie et j aime lire les poemes partagés et ecrire quelques bafouilles.

  11. Je te remercie Ossiane.

    Une naissance bouleverse tant
    C’est tellement magique
    Un nouveau né dans un ventre
    Loin de moi de trouver cela banal
    Car au plus je vieillis
    J’y vois une vie devant plus floue
    Et dans ce monde difficile
    On aimerait tant que chaque bébé
    Aimé, câliné, heureux

  12. bonsoir à tout l’équipage
    c’est vrai que c’est un poète singulier qui nous a quitté
    merci de ce partage

  13. Découvrir , se souvenir , lire et relire
    retenir la chaleur des ses mots et cueillir
    sur les branches des pétales de soleil
    ………..

    « (…)Je ne peindrai qu’un arbre qui retient dans son feuillage
    le murmure doré d’une lumière de passage » Philippe Jaccottet

  14. C est tres joli monsieur Jaccotett
    Merci Monique pour le partage
    Je me permets de partager aussi ces mots précieux

  15. Merci Ossiane, Monique, Annick, Thierry pour vos échanges.
    J’aime aussi la poésie de Jaccottet.

    Si tu vois ma vie,
    du haut de ton nuage,
    tu ne comprends pas.

    Nos fantômes préférés
    qui veillent sur nous,
    amour éternel.

  16. Nos fantômes préférés
    On les serre si fort
    Ils nous donne la vie
    D’un amour éternel
    Et si seulement un jour
    Autour d’un verre à boire
    Pour se manger douceurs
    Dans la beauté d’aimer
    D’un amour tellement fort

    Merci Jo•S

  17. Emerger doucement
    D’un vaccin flagada
    La vie est si précieuse
    Rappel dans 12 semaines
    C’est qu’il peut-être féroce
    Ce Covid 19 encore en 21

  18. A la berge il y a de fortes ramures qui émergent
    ce n’est pas une armure pour nous cacher le fond
    juste un repère pour mettre en exergue la suavité

    des couleurs

  19. Dis-moi le temps où vas-tu si vite ?

    c’est à peine si j’ai pu voir
    le bouton avant la rose
    le temps déjà s’en est allé
    la rose bientôt sera fanée

    pourquoi le temps n’es-tu jamais le même chaque fois ?

    j’ai regardé cent fois
    l’aiguille sur la pendule
    elle semblait immobile
    le temps s’était-il arrêté ?

    comment peut-on adapter Ce temps à nos envies ?

    Le temps n’est qu’illusion
    dans la joie et dans la peine
    hier est à portée du cœur
    quand demain est déjà loin !

    Nous traversons la vie comme nous traversons les saisons le temps des bourgeons comme le temps des amours mais pour autant l’arbre ne meurt et l’amour demeure….

  20. Avec un certain recul
    La distance du temps
    Quand cette année
    Soixante cinq printemps
    La vie semble bien étrange
    Des décennies parfois moins palpables
    Et c est si vrai…
    Les moments en amours
    Gardent en beautés leurs places
    Là dans le coeur vivant

  21. Le cor au bois s’endort
    Souffle le vent
    Alors roule la lumière sur l’ombre
    Un enfant dort

    Très touchée par tous vos écrits. Merci

  22. Pendant cette pandémie où tous nos désirs sont mis en sourdine, où même les mots se taisent face au danger, la beauté ne demande qu’à diminuer nos souffrances pour garder en nos cœurs notre potentiel d’espoir.

    Au fil du temps qui passe
    quand les repères se perdent
    fleurs et bourgeons restituent
    le cycle des saisons

    demain après demain
    les jours seront plus longs
    le soleil plus ardent
    que vienne le printemps

    les rouages de la vie
    encore rouillés de peur
    et de mélancolie
    aspirent au renouveau

    si cela grince encore
    un souffle de courage
    la vie au ralenti
    vaudra mieux que la mort

    Bon courage à tous, les échanges n’en sont que plus utiles.

  23. la nature démasquée au printemps presque naissant
    n’est ce pas montrer dans toute sa splendeur l’innocent
    après cette plongée en apnée pour ce qui est du visage
    ou presque toutes les mimiques ou grimaces disparaissent
    ne nous voilons pas la face le retour n’est pas encore si proche
    nous voyons toutes les limites de l’exercice en reproches
    et cette privation de sens dans la société provoque du détissage
    Les yeux restent le prisme essentiel de cet obscur voyage

  24. Il disait … »plus qu’un paysage à regarder …c’est avoir une sensation » ou encore
    « Ne rien expliquer , mais prononcer juste  »
    Lors d’un entretien
    Tristement il reste ses recueils Phillipe Jaccottet bien sûr
    Bonjour Ossiane et les Amis fidèles toujours là comme des rocs
    Arlette

  25. L’arbre reverdit
    après un si long sommeil
    explosion de joie.
    ou
    Timides bourgeons
    valse des saisons
    le temps a semblé si long.

  26. Merci Arlette pr les mots partagés de Jaccottet. C est émouvant.

    Ressentir
    Une sensation
    Au plus profond

    Ça s explique pas
    C est comme çà

  27. En ce mois du printemps à venir……

    Transposer le feuillage
    des couleurs de l’automne
    à la tendresse des bourgeons
    regarder sous un autre ciel
    se profiler la belle saison
    Voir mille fleurs s’épanouir
    Dans les forêts et les prés
    Les collines et les jardins
    avoir au plus profond de soi l’espoir
    d’un sourire sur les lèvres de chacun.

    Bon courage et j’espère bonne semaine pour tous.

  28. Joli, joli, Monique.

    Ah que oui
    Le Printemps
    Pour se gorger
    Couleurs
    Et tendrement
    S aimer
    Pour tous les coeurs
    Sur terre

  29. ….et lon lon la lon lère et lon lon la lon la et lon lon la lon lère et lon lon la lon la…… comptines qui nous reviennent Thierry comme nous reviennent parfois ces petits airs d’autrefois… le conte semble vouloir également revenir sur le devant de la scène (expression encore particulièrement fictive !) et avec le conte… la poésie , le printemps des poètes est à nos portes il ne demande qu’à entrer si nous voulons bien l’accueillir !

    l’âme du poète
    est le plus beau clavier
    où résonnent les mots.

  30. Joli Thierry
    Joli Monique

    J aime vous lire chers poètes.

    Ah mais si seulement
    Un monde que poétique
    Pour se donner d’aimer

  31. Bucolique , agreste et arboré , ce sont ces couleurs fièrement arborées
    qui nous donnent plus de vie et d’espoir , le retour de la végétation
    nous empêchera peut être de végéter au fond du canapé

  32. Dans le bien commun que nous partageons
    la nature enchanteresse qui nous délivre
    un message de paix, entre sérénité et allégresse
    il y a de multiples obstacles dans son accès
    tant d’excès nuisibles et d’inconscience forcenée
    montre les limites d’un idéal impossible et fractionné
    La commune a ouvert une voie il y un siècle et demi
    dans un contexte trouble entre défaite et résistance
    le temps des cerises et des merles moqueurs
    à fait place au mur des fédérés et au massacre
    c’est qu’il n’est pas facile d’inventer de nouvelles libertés
    et le rouge des cerises c’est justement la semaine sanglante
    pourtant l’événement concentre en soixante douze jours
    tant d’espoir et d’innovations sociales
    n’en perdons pas la mémoire malgré les incendies
    qui firent rage entre tuilerie et hôtel de ville
    la rébellion aura été de courte durée mais
    l’empreinte reste malgré tout et les versaillais
    on réécrit si facilement l’histoire en la travestissant
    tableaux interdits et photographies retouchées
    sont la preuve vivante que cette vérité complexe
    a eu à travers le temps bien du mal à émerger

    à la mémoire de ma tante marguerite qui chantait avec papa
    dans toutes les grandes occasions cette touchante chanson

  33. Merci Thierry pour ce joli texte qui va au-delà même de ce que enfants nous comprenions mais dont certaines voix sont restées gravées en notre cœur

    L’histoire en mémoire
    chant qui nous émeut encore
    le temps des cerises
    en images et métaphores
    où se mêlent les souvenirs

    Annick ce rappel dans tes mots sur cet impact que la nature a sur nous en ce printemps offre cette évasion nécessaire dont nous avons besoin et c’est bien que tu insistes sur l’importance de cette beauté la.

  34. Merci Monique , beaucoup de nostalgie d’une culture ouvrière depuis une région qui fut importante dans les révolutions de 1830 et de 1848, la Sarthe .
    Transmission facilitée par mon grand père paternel né en 1889.
    Sinon Arte nous a donné un bel aperçu mardi soir des manipulations des versaillais et de la mémoire exaltée des communards
    j’ai une archive sous forme d’album de gravures commentées datant de 1872 qui met en scène la guerre de 70 et puis la commune , très instructif du même point de vue.
    Quelle mémoire pour les jeunes ?

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