19 réflexions sur « Sagesse 7 / Wisdom 7 »

  1. « Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent, La rumeur du jour vif se disperse et s’enfuit, Et les arbres, surpris de ne pas voir la nuit, Demeurent éveillés dans le soir blanc, et songent… » Anna de Noailles

  2. C est tres joli, Anna de Noailles.
    Merci Ossiane .

    Un tunnel qui cherche des solutions
    Un parent malade à l Ouest…
    Laisser seul un autiste dans une région
    Sans fratrie partie au Sud Ouest et Nord
    C est fort deraisonnable!
    Et pourtant…
    Ce lieu de vie VIT TANT!
    Une vie à ne pas la choisir vraiment
    Est ce encore une vie?

  3. Merci Ossiane pour ce que tu donnes avec toujours un partage qui nous va droit au cœur, un sens de la poésie tant par la photo que par tes mots si chaleureux et cette poésie qui convient tant. Je suis allée lire ce poème de Anna de Noailles , très beau, comme écrit pour nous et j’ai aimé, beaucoup.

    Quelques herbes se devinent
    la vie est là bien présente
    Où règne la lumière l’espoir
    Après toute nuit obscure
    il y a l’aube puis l’aurore
    cela les arbres le savent
    tel un fleuve de lumière
    qui coule entre les racines
    un cycle parfois rompu
    qui resurgit en plein jour
    Combien les arbres centenaires
    Ont-ils gagnés de victoires
    Il suffit de les regarder
    Pour peut-être comprendre
    la nature a ses surprises
    la vie sans cesse nous l’apprend.

    De tout cœur avec toi Annick car la vie ne t’épargne pas mais tu es forte, tes mots en témoignent. Je t’embrasse.

  4. 😉 merci Monique, Maria -D
    Merci Ossiane☆

    Le coeur puise ses forces
    Dans un tunnel sans fin
    Il est si bel vivant
    Bien après c est Fatigue
    En dedans c est la Vie


  5. Dans la gueule de la caverne, je n’ose m’aventurer. Elle va me gober …

    Je lui tourne le dos …vers là où j’entrevois une étonnante lumière .

    Où là, mon coeur battant, j’entends des oiseaux chanter.

  6. S’introduire en cette galerie
    au simulacre de la nuit
    n’y voir ni chauve-souris
    ni fleurs, ni fruits, ni vie
    se sentir quelque peu envahi
    par le silence parfois maudit
    et pourtant si souvent béni !
    clair-obscur d’un paradis
    ou bien l’antre d’une folie
    l’imagination trop vite nous saisit
    mais sur ce jeu du soleil en plein midi :
    naissance d’un contraste parfaitement réussi !

    dans son fort intérieur chercher l’issue
    déchiré, dérouté quelque peu perdu
    ne plus trouver en ce monde ni sens ni vertus
    ……… Je ne sais plus, je ne sais plus…….
    Où trouver refuge, poésie, rêves ou simple retenue ?

    Et si Monsieur Bachelard nous mettait sur la voie …. consulter le double de notre être ?
    « Le rêveur ! ce double de notre être, ce clair-obscur de l’être pensant ?

  7. Oui Bourrache…la Lumière nous VIT
    Et ouideoui Monique…rêver…et rêver plus encore dans son obscur que dans son clair quand léger…et puis….parfois le rêve donne la main à la réalité.

  8. Il y a comme ce que l’on éprouve lorsque l’on pénètre dans une galerie d’art, une église, un œuvre littéraire, cette sensation qui vous saisit et donne au silence toute sa profondeur et sa force.

    Entrer dans cette atmosphère
    comme dans un havre de paix
    sentir l’odeur des écorces
    habité, presque envoûté

  9. En relisant ton haïku Ossiane j’entends la musique de tes mots, une sonorité extraordinaire que j’aime

    Tes mots portent en eux
    entre consones et voyelles
    le chant d’un poème

  10. Dans un vécu en autisme
    Le souterrain bien plus noir
    Quand les deux soeurs fort loin
    Parents désemparés dans le vide
    Repartir dans la région des racines?
    Ou le laisser seul dans une région adoptée
    Les ailes coupées, bouchonnés en bouteille
    Enfermement tellement en aidants en autisme
    Quand le papa fragile sa panique légitime

  11. Sur un chemin compliqué
    Trouver des solutions
    Dans la force d’aimer
    Fort plus fort encore
    Et puis se ressourcer
    Dans des moments précieux
    Devant des beautés pures

  12. Je te lis Annick et ressens je n’ai que les mots pour toute réponse, c’est peu, bien peu je sais…

    La nature peut parfois
    malgré ses apparences rigides
    comme le sont celles de la vie
    apporter réconfort et force
    la beauté non comme une réponse
    mais comme un onguent
    apaisant les blessures

  13. Touchée !
    Merci à vous pour vos magnifiques ressentis poétiques, parfois apeurés (aucune crainte Bourrache, je saurais te protéger) !
    Oui Monique, l’intériorité et les fibres intérieures qui nous constituent !
    En effet, Jos … vers la lumière toujours, même au plus sombre de la vie !
    Mes meilleures pensées dans ce passage difficile, chère Annick … tu décris tout cela parfaitement! Bon courage, je sais que tu es forte et que les choses se remettront à l’endroit sans que tu t’y attendes!
    Je vous embrasse toutes et espère que vous commencez à profitez de ce printemps enfin revenu !
    Ossiane ♥

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