ventre de la nuit
les lumières y fleurissent
vibrent les fibres
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belly of the night
lights blooming
fibers vibrating
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
ventre de la nuit
les lumières y fleurissent
vibrent les fibres
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belly of the night
lights blooming
fibers vibrating
« Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent, La rumeur du jour vif se disperse et s’enfuit, Et les arbres, surpris de ne pas voir la nuit, Demeurent éveillés dans le soir blanc, et songent… » Anna de Noailles
C est tres joli, Anna de Noailles.
Merci Ossiane .
Un tunnel qui cherche des solutions
Un parent malade à l Ouest…
Laisser seul un autiste dans une région
Sans fratrie partie au Sud Ouest et Nord
C est fort deraisonnable!
Et pourtant…
Ce lieu de vie VIT TANT!
Une vie à ne pas la choisir vraiment
Est ce encore une vie?
Oser avancer
Tout en restant en vie
Même si la vie prend tant
Merci Ossiane pour ce que tu donnes avec toujours un partage qui nous va droit au cœur, un sens de la poésie tant par la photo que par tes mots si chaleureux et cette poésie qui convient tant. Je suis allée lire ce poème de Anna de Noailles , très beau, comme écrit pour nous et j’ai aimé, beaucoup.
Quelques herbes se devinent
la vie est là bien présente
Où règne la lumière l’espoir
Après toute nuit obscure
il y a l’aube puis l’aurore
cela les arbres le savent
tel un fleuve de lumière
qui coule entre les racines
un cycle parfois rompu
qui resurgit en plein jour
Combien les arbres centenaires
Ont-ils gagnés de victoires
Il suffit de les regarder
Pour peut-être comprendre
la nature a ses surprises
la vie sans cesse nous l’apprend.
De tout cœur avec toi Annick car la vie ne t’épargne pas mais tu es forte, tes mots en témoignent. Je t’embrasse.
ventre maternel
grotte où la vie prend vie
douce matrice
😉 merci Monique, Maria -D
Merci Ossiane☆
Le coeur puise ses forces
Dans un tunnel sans fin
Il est si bel vivant
Bien après c est Fatigue
En dedans c est la Vie
–
Dans la gueule de la caverne, je n’ose m’aventurer. Elle va me gober …
Je lui tourne le dos …vers là où j’entrevois une étonnante lumière .
Où là, mon coeur battant, j’entends des oiseaux chanter.
–
S’introduire en cette galerie
au simulacre de la nuit
n’y voir ni chauve-souris
ni fleurs, ni fruits, ni vie
se sentir quelque peu envahi
par le silence parfois maudit
et pourtant si souvent béni !
clair-obscur d’un paradis
ou bien l’antre d’une folie
l’imagination trop vite nous saisit
mais sur ce jeu du soleil en plein midi :
naissance d’un contraste parfaitement réussi !
dans son fort intérieur chercher l’issue
déchiré, dérouté quelque peu perdu
ne plus trouver en ce monde ni sens ni vertus
……… Je ne sais plus, je ne sais plus…….
Où trouver refuge, poésie, rêves ou simple retenue ?
Et si Monsieur Bachelard nous mettait sur la voie …. consulter le double de notre être ?
« Le rêveur ! ce double de notre être, ce clair-obscur de l’être pensant ?
Oui Bourrache…la Lumière nous VIT
Et ouideoui Monique…rêver…et rêver plus encore dans son obscur que dans son clair quand léger…et puis….parfois le rêve donne la main à la réalité.
L oeil du cyclone mondial
Y voit tellement de guerres
Tant est sombre sans Vie
Il y a comme ce que l’on éprouve lorsque l’on pénètre dans une galerie d’art, une église, un œuvre littéraire, cette sensation qui vous saisit et donne au silence toute sa profondeur et sa force.
Entrer dans cette atmosphère
comme dans un havre de paix
sentir l’odeur des écorces
habité, presque envoûté
En relisant ton haïku Ossiane j’entends la musique de tes mots, une sonorité extraordinaire que j’aime
Tes mots portent en eux
entre consones et voyelles
le chant d’un poème
Long cheminement
Un aller simple
Vers la lumière de la vie.
C est fort joli,Jo.S. Merci.
Dans un vécu en autisme
Le souterrain bien plus noir
Quand les deux soeurs fort loin
Parents désemparés dans le vide
Repartir dans la région des racines?
Ou le laisser seul dans une région adoptée
Les ailes coupées, bouchonnés en bouteille
Enfermement tellement en aidants en autisme
Quand le papa fragile sa panique légitime
Sur un chemin compliqué
Trouver des solutions
Dans la force d’aimer
Fort plus fort encore
Et puis se ressourcer
Dans des moments précieux
Devant des beautés pures
Je te lis Annick et ressens je n’ai que les mots pour toute réponse, c’est peu, bien peu je sais…
La nature peut parfois
malgré ses apparences rigides
comme le sont celles de la vie
apporter réconfort et force
la beauté non comme une réponse
mais comme un onguent
apaisant les blessures
Merci Monique.
Touchée !
Merci à vous pour vos magnifiques ressentis poétiques, parfois apeurés (aucune crainte Bourrache, je saurais te protéger) !
Oui Monique, l’intériorité et les fibres intérieures qui nous constituent !
En effet, Jos … vers la lumière toujours, même au plus sombre de la vie !
Mes meilleures pensées dans ce passage difficile, chère Annick … tu décris tout cela parfaitement! Bon courage, je sais que tu es forte et que les choses se remettront à l’endroit sans que tu t’y attendes!
Je vous embrasse toutes et espère que vous commencez à profitez de ce printemps enfin revenu !
Ossiane ♥