suivre les étoiles
ces lumières qui scintillent
peu importe les nuages
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follow the stars
these twinkling lights
no matter the clouds
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
suivre les étoiles
ces lumières qui scintillent
peu importe les nuages
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follow the stars
these twinkling lights
no matter the clouds
Merci Ossiane à la veille de cette fête au parfum d’amour et de tendresse.
La Saint Valentin
avec un joli bouquet
d’or et de lumière
Bonsoir Monique, contente que cette photo t’inspire ces pensées soyeuses 😉
Bienvenue à Anne B, un grand merci à PierreB pour cette belle balade à petits points, un grand bonjour à Pierre que je n’ai pas croisé depuis longtemps. Je n’oublie pas Marc, Nath et tant d’autres. Perdus de vue un temps mais au final des retrouvailles !
Bien à vous tous !
Bonjour Ossiane et merci. Tes dernières images si goûteuses d amour, c est vraiment tres beau et bon à les vivre.
Comme c est bon
D écrire en lettres d or
Dans un ciel bleu si bleu
Des baisers de l amour
Cela palpite la page
Qui s envole messagère
Vers la boite aux lettres
Pour ceux qui en ont bien besoin
De l amour si joli
Bonjour Ossiane, bonjour à tous.
Pensées vagabondes vers le Japon, ce matin.
Onsen
Comme la soie d’un kimono froissé,
abandonné sur les rochers,
dans les vapeurs blanches
d’un bain chaud…
S’immerger dans les rêves doux
dans l’exotisme d’un poème
aux émanations chaudes des mots
et sentir en soi le bien-être
dans cet Onsen si poétique qui vous met l’âme à nu, délivrée de tous les oripeaux qui nous encombrent, merci Jo.S pour ces belles « pensées vagabondes »
Dans les eaux bleues couleur du ciel
chaque étoile comme une lueur
allume en nous cette soif d’aimer
et réchauffe nos cœurs assoiffés
comme je sens bien en toi Annick cet amour débordant sur les rives de ta vie et celles de tous ceux qui t’entourent, ç’est réconfortant
Merci Monique
Merci Jo.S
Aimer c es mon péché mignon
Mais chut d autres ça les dérange
Et ben mince et tan pis
J aime plus encore qu hier
Et ce n est pas fini
Aimer si belle raison de vivre
Flocons flottant
dans le grand bain
un monde irénique
où les étoiles
nous rapprochent
pas des cétoines dorées
pour la belle adorée
mais un lit grumeleux
où on est bien à deux
Bouillon prébiotique
dérivé de la nucléosynthèse
une soupe d’étoile
qui nous sert
et le cœur nous serre
imaginer des lentilles
cosmiques où se mirent
et la trame galactique
Vent d’amour pour la saint valentin
Pour ce jour des amoureux
point de marmousets frétillants
mais au nom de saint valentin
l’appariement des oiseaux
semble être le fuseau
qui file l’haleine suave
rien à voir avec le valentinois
ni l’allusion de chevalier à valentine
mais d’illustre remembrance
de bernard de ventadour
qui n’était pas entre Ariège et Garonne
mais poussa des souffles puissants
dans ses chansons courtoises
comme des rafales ou des réminiscences
l’époque des troubadours n’est plus
mais leur esprit reste vivace
dans ces lais et virelais
font passer de façon lyrique
le grand frisson onirique
il n’est que de se ramentevoir
la chanson de l’alouette
dudit bernat de ventadorn
qui de ses mots magiques adorne
ce qui n’a rien d’une supplique
car à la beauté il faut déclarer sa flamme
et savoir déclamer légèrement
pour éviter de se prendre un vent
et si on voit celle ci osciller
il convient de ne celer à personne d’autre
ses doux sentiments
Reprenons ses propres mots qui à 9 siècles de distance ne sont pas seulement un miroir aux sentiments mais l’adresser pure au firmament des émotions
Chanson de l’alouette
Quand vois l’alouette mouvoir
De joie ses ailes face au soleil,
Que s’oublie et se laisse choir
Par la douceur qu’au cœur lui va,
Las ! si grand envie me vient
De tous ceux dont je vois la joie,
Et c’est merveille qu’à l’instant
Le cœur de désir ne me fonde.
Hélas ! tant en croyais savoir
En amour, et si peu en sais.
Car j’aime sans y rien pouvoir
Celle dont jamais rien n’aurai.
Elle a tout mon cœur, et m’a tout,
Et moi-même, et le monde entier,
Et ces vols ne m’ont rien laissé
Que désir et cœur assoiffé
Or ne sais plus me gouverner
Et ne puis plus m’appartenir
Car ne me laisse en ses yeux voir
En ce miroir qui tant me plaît.
Miroir, pour m’être miré en toi,
Suis mort à force de soupirs,
Et perdu comme perdu s’est
Le beau
Narcisse en la fontaine.
Des dames, je me désespère ;
Jamais plus ne m’y fierai.
Autant d’elles j’avais d’estime
Autant je les mépriserai.
Pas une ne vient me secourir
Près de celle qui me détruit,
De toutes, doute et veux médire,
Car bien sais que sont toutes ainsi.
Avec moi elle agit en femme
Ma dame, c’est ce que lui reproche,
Ne veut ce que vouloir devrait
Et ce qu’on lui défend, le fait
Tombé suis en maie merci
Car ai fait le fou sur le pont
Et si cela m’est advenu
C’est qu’ai voulu monter trop haut…
Et puisqu’auprès d’elle ne valent
Prière, merci ni droit que j’ai,
Puisque ne lui vient à plaisir
Que l’aime, plus ne le lui dirai,
Aussi je pars d’elle et d’amour ;
Ma mort elle veut, et je meurs,
Et m’en vais, car ne me retient,
Dolent, en exil, ne sais où.
Tristan, plus rien n’aurez de moi,
Je m’en vais, dolent, ne sais où ;
De chanter cesse et me retire,
De joie et d’amour me dérobe
bonjour Ossiane
Au détour des chemins de l’internet, je découvre votre blog avec ravissement ! Les photos, les mots délicats, sensibles et de toute beauté sont un enchantement . Je vais venir y faire une promenade régulièrement…
Belle journée , les yeux grand ouverts
De blog à blogs surgissent des petites perles : « imagesetmots » est une de celle que nous aimons rencontrer sur notre chemin jonché d’images et de poésie, de haïkus au parfum subtil de la nature, bonjour et bienvenue à Andrée/
Pour vous accueillir de Philippe Jaccottet
« Sérénité
L’ombre qui est dans la lumière
pareille à une fumée bleue »
La profondeur du silence est là, palpable
que les écailles du ciel renforcent
dans le bleu noir les feuilles
comme un tapis mordoré
racontent la dérive assurée
Vent d’amour pour la saint valentin
Pour ce jour des amoureux
point de marmousets frétillants
mais au nom de saint valentin
l’appariement des oiseaux
semble être le fuseau
qui file l’haleine suave
rien à voir avec le valentinois
ni l’allusion de chevalier à valentine
mais d’illustre remembrance
de bernard de ventadour
qui n’était pas entre Ariège et Garonne
mais poussa des souffles puissants
dans ses chansons courtoises
comme des rafales ou des réminiscences
l’époque des troubadours n’est plus
mais leur esprit reste vivace
dans ces lais et virelais
font passer de façon lyrique
le grand frisson onirique
il n’est que de se ramentevoir
la chanson de l’alouette
dudit bernat de ventadorn
qui de ses mots magiques adorne
ce qui n’a rien d’une supplique
car à la beauté il faut déclarer sa flamme
et savoir déclamer légèrement
pour éviter de se prendre un vent
et si on voit celle ci osciller
il convient de ne celer à personne d’autre
ses doux sentiments