forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse
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golden forest
your suit of flames
red madness
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse
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golden forest
your suit of flames
red madness
Du fond de l’âtre
S’envolent les fumerolles
La forêt s’endort
La forêt ses chaleurs
En plein coeur son Automne
Dans ce precurux album
Les feuilles son herbier
A mesure que levivre
Prive ou donne de la vie
Un début automnal
Si rude si éprouvant
Il se termine plus calme
Et encore…c est vite dit
Merci de rectifier…Ossiane et chacun
« Dans ce précieux album »
Dans ton précieux album
Vivent les saisons de chacun
La forêt vit ses feuilles
Tour à tour pleine de sève
Ou craquantes sur le sol
L’humus des énergies
Pour se relever marcher
En oser des sentiers
Pour levivre son instant
C’est si bon le goût de vivre
Tout simplement que la vie
Elle est éblouissante
Combien d’ans pour grandir
Plusieurs générations
ce n’est pas le grand loto de la nature uniquement
la roue quine qui tourne et fait tousser
les chiffres qui s’égrènent et le temps avec
miroir des rêves
dans la lumière ocre
les funambules
—
Joli Fred.
A pas feuillés
Le coeur du bois
Mon âme vit dedans
Marcher sur un fil
Allumer des lampions
Féeries douces
Quelle belle communion autour de la beauté de ces images, un petit bonheur du jour !
Laisser monter en soi
l’immense sensation
d’être partie prenante
du merveilleux mystère
d’en jouir et de s’y fondre
Dans les sentes enivrantes
je descends en moi
émois profonds et déchirants
En feuilles d’or
Respirations
Tendres er paisibles
Merci de corriger
Tendres et paisibles
–
Fin d’automne – la toile –
faim de vie – d’écrits –
vœu d’un lendemain
–
il n’y a plus d’hiver
Célimène
c’est l’hymen austère
quand s’empilent les stères
fort haie n’est pas domptée
sans adages contés
Hors ombrage soudain
le soleil en sa course
Jaillit tel une source
sur l’ornière du chemin
L’hiver prend possession
De la forêt dorée
Qui devient pâle
Un pru de givre ici
Le baiser chaud dessus
Son air devient vivant
Saoul de bois la sève m’était monté à la tête
mais pour me désensibiliser il y avait du boulot
la dépendance était si fort et mordu j’étais
la sylviculture n’est pas seulement un art
mais une harmonie et un plaisir pas toujours partagé
mais la sylve thérapeutique nous ramène
aux anciens temps où la forêt était partout
et l’homme pas forcément perdu en son sein
savait en tirer avec respect et précaution
le meilleur dans la senteur vermoulue
des souches mortes comme des ramures rebelles
Dans le feu de l’automne
la forêt chantonne
de douces mélodies
tandis que tournoient
les feuilles en spirales
et dans ce hâle bas
il n’ y a pas de combat
vain du moins pour former
ce doux tapis accueillant
Ma forêt
Mes amours
Ma vie
Une Belle et Heureuse Année 2020
à tous les visiteurs de l’Œil ouvert,
à Ossiane si généreuse,
des petits bonheurs quotidiens tout en simplicité,
des grands bonheurs aussi!
Oui reçu 20/20 JoS sous le gui essayons d’être gais
sans trop nous forcer toutefois et reconnaissons
que ce lieu est béni par l’atmosphère qui s’y rencontre
la bienveillance et l’accueil faits à tous par delà les différences
Ossiane est une bonne fée qui malgré ses multiples occupations
trouve t encore le temps de nous éblouir régulièrement
même sur des séries longues qui se renouvellent sans cesse
Alors que le cap se maintienne et que tout l’équipage soit paré à la manœuvre
Bonne année à toutes et tous
C est joli Jo.S merci
Belle année Thierry,
Et chacun
Belle année chère Ossiane
Et je cite Jo.S
« Des petits bonheurs quotidiens
Tout en simplicité
Des grands bonheurs aussi »
Comme devrait être la vie
Pour chaque enfant né d un adulte
Élevé simplement en amour grand
Pour les petits riens
Qui construisent un être heureux
Tout simplement en vie
Je me suis permis d y mettre mes petites bafouilles Jo.S, merci.
Je voudrai être ce Jason avec ses argonautes
à la recherche d’une toison d’or dans cette Colchide
endroit rêvé et mythique pas si loin de Sotchi
Certes il a eu un longue traversée pleine de périls
n’eut il jamais à dire may day pour un torrent de flamme
s’étant tout de même brûlé les voiles auprès du désir ardent
Jour 3 de l’an
déjà dans les étoiles s’avance
la quatrième nuit
Bonne et heureuse année 2020 à Ossiane, à toutes et tous
Il n’ y a plus de charbonniers et leurs loges ont disparu
au 19éme siècle on se battait pour éviter dans certains confins
Ariégeois notamment que le déboisement ne soit trop étendu
on parle de ces pâtres qui emmenaient aussi les cochons
pour la glandée comme on le pratique encore en Estrémadure
et qui se défendirent contre les maitres de forge et la maréchaussée
on en captura certains dont la légende prétendit qu’ils avaient
des houppelandes (comme dans peau d’âne) et on les nomma ainsi
« Demoiselles » car c’est par un pont qui porte encore ce nom
qu’ils furent conduits, place du salin, au tribunal de Toulouse
l’histoire est piquante et ne manque pas de sel car il semble en fait
que sur ce parcours qui passe au dessus du canal du midi
construit par le Baron Riquet de Bonrepos il y avait déjà là
matière à repos puisque les demoiselles ne seraient en fait
que des filles de joie
bien des toponymes deviennent anonymes comme cette rue
du petit musc à Paris ( des putes y mussent en réalité)
désolé pour cette entrée en fanfare
merci de votre patience
Déjà les jours
grignotent les heures de l’an
que pouvons nous faire
….
si ce n’est souhaiter qu’il soit meilleur pour beaucoup d’entre nous, peut-être pour vous qui lisez ce commentaire sous cette image lumineuse d’Ossiane afin qu’elle vous pénètre jusqu’au plus profond de votre cœur.
Merci pour tes doux mots Monique.
Au plus profond de la forêt
En levant le nez vers le ciel
La Lumière réchauffe
Merci Annick , tu as raison la forêt n’est jamais noire même sous la pluie elle est radieuse, j’aime la forêt, cette forêt me manque très souvent car je lui ai confié mes cris d’enfant certes mais également mes confidences…
quand les jours sans joie
s’enfoncer dans la forêt
et se rappeler
les mots prononcés tout bas
dans la lumière des sous bois
C est joli Monique
C est tellement beau quand une vie compliquée
Quand la forêt ses sombres
Dans une prison dorée
C est bon de lever le nez
Vers un ciel dégagé
Le temps semble s’être arrêté car déjà l’automne s’est effacé l’hiver encore présent ouvre sa porte aux premiers bourgeons du printemps il y a de l’embrouille dans les saisons….
Souvenirs d’hier
reflets d’une toison d’or
aujourd’hui n’est plus
…………………………………………
Passent les ans, les saisons
donnant aux temps leurs couleurs
Écouter les arbres
sous l’écorce d’une vie
nous parler d’amour
C est très joli, Monique.
Tout près
Au plus près
De mon arbre
Merci Monique pour ce partage
Votre gentillesse me touche Annick et Jo.s
Les forêts sont des cathédrales
vitraux grands ouverts sur le ciel
les arbres de leurs bras tendus
nous appellent dans leur hémicycle
écouter le chant du silence
pour nous permettre un lâcher prise
donner à l’âme force de vivre
Savoir s’évader…la nature, la beauté apportent beaucoup de solutions et ce, sur l’instant, c’est bien car nous sommes pressés, c’est court une vie d’homme au regard du Temps…
Bonne année à chacun et à notre chère ossiane.
Lumiére ou ombre
L’ impossible choix
Je vie dans la pénombre
Merci Marc et tous mes meilleurs vœux également à chacun de trouver son petit coin de ciel bleu.
Au début de l’automne dans le cadre des vallons de Rustrel près de Roussillon qu’Ossiane connaît , j’ai eu ce bonheur de rencontrer toutes ces couleurs que terres, arbres et roches offrent aux promeneurs ; peu de temps après, c’était dans les forêts de Sologne, aujourd’hui ce sont parfois au moment des crépuscules flamboyants où nous pouvons admirer cette féerie de teintes… la nature n’est pas avare de splendeurs, quant à cet hiver où quelque fois la grisaille occupe l’espace j’y vois une beauté faite d’ombres et de lumières, de brumes et de contrastes et je ressens autant d’intenses sensations, elles sont seulement différentes.
D’or d’ocre et de sang
palette haute en couleurs
la beauté du monde
dans la brume ou le soleil
coups de pinceau du hasard
Jolis jolis tes mots Monique.
J espère pour chacun sue le mois de Janvier, ses vécus de réel, font grossir des espoirs à vivre en vrai.
Comme c est joli l hiver
Ses arbres se montrent nus
Et l oeil danse le tronc
Bientôt les petits bourgeons
Tous gonflés d esperances
Se donneront à voir
Et sans rien à attendre
Le froid cela fait fu bien
Quand la chance d un toit
De vêtements chauds de mets
Chacun rêve d être heureux
d’orée à la feuille finement martelée
malléable et flexible en couches minces
frappé de stupeur entre ses pinces
Avant que la forêt s’endorme
que les sols soient couverts sans bornes
il est encore temps de secouer la pelisse
sans pouvoir aplanir et rendre lisse
ce trésor à je ne sais combien de carats
qui est plus qu’un lieu d’apparat
il se pourrait qu’on glisse
si le sous bois est mouilleux
ça ne ne rendra pas acrimonieux
bien que nous préférerions plus moelleux
au bois dormant
tombe une feuille
un siècle passe
C est triste un bois dormant c est plus gai quand il chante.
La Belle imagine
perdue dans cet abîme
pouvoir s’endormir…
sur un lit de drap vermeil
les grands arbres dans les bois veillent
Une prison dorée
Que la vie en autisme
Quand on aime vraiment
On combat qui pourquoi
On a donné la vie
Bonne semaine aux passagers à l’orée de ce bois
Dans son habit d’or
au charme par trop éphémère
une apothéose
Belle semaine de charmes pour ceux qui passent par ici, anciens et nouveaux.
La forêt tendre
Se fait la mue
Plus délicate encore
Jour d’hiver… temps gris, sombre et triste mais les mots comme des bûches jetées dans l’âtre éclairent et réchauffent le cœur… Bonjour à tous….
Halo de beauté
dans cette luminescente
aura de silence
œil ouvert sur notre écran
l’immortel spectacle d’or
« Ils (les arbres) sont mélomanes, ils grincent, chuintent, bruissent. Leurs feuillages murmurent des secrets, leurs troncs se plaignent de souffrance. Entrer dans la forêt c’est s’installer sous l’orchestre. »
Sylvain Tesson dans : Une très légère oscillation.
Et le lieu revêt le décor qui lui est dû en ces photos magistrales qui nous laissent bouche bée d’admiration !
Le son du silence
en des mots non prononcés
savoir écouter
le non-dit le non-écrit
la musique des arbres
bonne semaine à tous
C est tres joli partage, Monique
Je vis beaucoup
Me nourtit de silences
Dans les parenthèses
Ressourçant tellement
Sur un parcours d’une famille
Pas ordinaire
Je prends conscience avec le temps
Comme il passe et m’apprend
Que ce parcours si extraordinaire
Dans mes amours hors du commun
De l’amour pur comme ça
C’est pas facike toujours
Tellement éprouvante
La vérité d’aimer au au-delà
Là au plus profond
Où ça fait mal d’aimer
Quand on aime vraiment
Je vous embrasse cher équipage
Une petite intervention m avait mise un peu hors circuit terrestre….dans mes songes.
Belle soirée ou journée Ossiane.
C est vraiment délicieux, Monique.
Demain je prends en photo l arbre près de la maison. Je l aime ce chêne magique si paisible et sage…quoique…
L’énergie c’est vital
On en connaît son or
Bien plus en vieillissant
Tellement plus de temps
Pour se récupérer
S’évader d’ inutiles
Se serrer en douceurs
L’extraction d’une dent
De sagesse en tout bas
Reste un choc physique
Oiseaux et bourgeons
au ciel azuré de mars
Les fleurs du printemps
narguent les chênes marcescents
tournent la page de l’hiver
Bonne semaine à tous et guettez avec espoir et courage tout retour à la beauté du printemps
Comme c est jolie saison
Que les cuicuis leurs sons
Les pétales donnent à voir
Leurs coeurs émois miroirs
Mais comme c’est joli
Leurs instants de folies
Chorégraphies couleurs
Qui donnent tant de bonheurs
Une prise de sang de vie
Le foie revient à lui
Belle semaine pour vous tous avec la santé surtout…c est une énorme chance que la chance d’être en vie qui peu à peu guérit…
Les forêts bourgeonnent et la vie reprend….
Quelques frou-frou d’ailes
de pies et de tourterelles
petites querelles
Un territoire à défendre
des nids à entreprendre
j’aime regarder, écouter, suivre les oiseaux dans leurs quêtes continuelles pour vivre et survivre mais le moment que je préfère c’est le matin, au lever, quand tout est encore silencieux entendre leurs chants comme un appel à la bonne humeur, à l’espérance
Ouvrir la fenêtre aux cuicuis
Se frissonner de vie
Mais comme c est joli
De connaître la chance
Des doux reveils de nuit
Beaux tes mots Monique…mon premier travail du matin c est d ouvrir la fenêtre et les entendre chanter…
Belle journée
Comme une balade matinale au milieu de la forêt, dans la simplicité des mots, bain de forêt diront certains, bain de beauté quand l’ombre devient trop dense.
Hier j’écoutais Jean Ferrat et ouvert ce matin un livre de Paul Eluard la beauté demeure quoiqu’il en soit ! et en lisant tes mots Annick je me suis dit qu’il est bon de partager j’ai donc eu envie d’écrire ces quelques mots
Parler de la nature et s’en émerveiller
c’est mettre du soleil dans nos cœurs
c’est regarder loin au-delà de ce qui est
sans rien oublier, c’est se faire du bien
la beauté du ciel et les couleurs de l’aube
la naissance des bourgeons sur les branches
le chant des oiseaux à l’orée du jour
autant de remèdes aux maux du temps
s’ouvrir aux merveilles du printemps
sortir de l’ombre des incontournables
que sont la misère et les angoisses
regarder au plus près la beauté , vivre.
Et si l’actualité donne envie de pleurer
sécher nos larmes à la brise du vent
s’éloigner un instant des terreurs
prendre le temps de reprendre son souffle.
Oui, Monique, merci pour tes mots
C est joli frais de vie, comme une ordonnance pour aller bien.
Une ballade en plein champs
Le chant du vent ceux des oiseaux
Le pas s allège comme il se bouge
Une tête belle revient à ailes
C est beau la vie comme c est bon
Offrir à d autres quelques images
Sans perdre son temps
Reprendre ses souffles par les beautés
La main caresse des petits petales
Si doux frissons que l air du temps
Qui aime la vie tout simplement
Et plus encore dans ces temps douloureux ouvrez le bon oeil la Nature est si belle quand c est le Printemps.
Encore merci, Monique.
La Nature si belle aide
A garder l oeil ouvert
Devant un monde bouleversé
Tant de drames humains par tout
L enfant son innocence gaspillée
Il y aura un antivirus il faut du temps
Mais déjà la pensée basculée
Il y avait la vie avant le virus
Il y a déjà la vie avec le virus
Il y aura la vie après le virus
La force n etant pas l argent
Mais la puissance de l entraide
Entre continents, pays, regions, quartiers
C est bon d y croire
Si seulement la naissance d un nouveau monde
Où l oeil ouvert peut vivre tout simplement
Chaque essentiel des bontés de la beauté
Je crains que l’espoir ne se construise pas sur le malheur et qu’il serait utopique d’y croire, mais un proverbe dit répète trois fois la même chose et cela deviendra une vérité, alors oui Annick je pense et je voudrais comme toi, que ce que nous vivons permette de réfléchir sur certaines valeurs trop souvent oubliées, en toute chose se trouve le négatif et le positif, Hawking expliquait très bien cela, il prédisait aussi en tant que scientifique la probabilité de ce fléau des épidémies comme le monde en a connu dans l’histoire avec peut-être des virus encore plus costauds qu’on ne peut l’imaginer pour des raisons à définir…
Fermer la porte au virus
ouvrir son cœur aux hommes
soutenir les soignants
rien n’est plus cher au monde
que la santé et le bien-être de » tous » (nous en sommes loin, très loin !)
Un commentaire qui n’oublie pas la beauté des sous-bois mais la vie a ses revers et nous les subissons de plein fouet ! la gravité n’exclue pas l’espoir …
Un petit message pour toi Ossiane, j’espère que tu vas bien, ton silence est j’espère dû à de bonnes raisons mais sache que tu nous manques et comme à tous et à chacun prenez soin de vous et des autres.
Merci pour tes mots Monique
Je pense idem…..
Ah oui qu on en esr loin de l Humanité ds ce monde materialiste.. tant de belles valeurs de vie,perdues….
J espere aussi que tu vas bien Ossiane.
Protegez vous max bel equipage, chacun dans son hamac à 2m de distance…
Belle journee avec le positif soleil les beaux petales, les chaînes de solidarité qui se creent.
Clin d oeil hein Bourrache.
Le silence s ‘est installé
La lenteur s’impose
Le bourdonnement des pensées
Portez vous bien
Tous les chemins ne sont pas permis
dans ces temps où la liberté se flétrit
mais il y a ceux de la pensée qui nous unit
Dans le calme comme jamais on n’avait osé l’imaginer
à demeure nous sommes pour garder la bonne distance
éloigner la menace et nous protéger les uns les autres
pas les uns des autres en tant de calamité et de suspicion
mais parce que la discipline collective n’est pas usurpation
mais légitime devoir pour limiter au minimum la contagion
Je vous espère tous dans la meilleure forme possible
notre hôtesse capitaine et puis ses valeureux matelots
les précautions ne s’avèrent jamais vaine pour cette cause
le verbe est un peu spécieux « distanciation sociale »
ça fait drôle de lire ça, soyez prudent gardez vos distances
me semblerait suffisant et moins connoté , il n’ y a pas
d’entre soi qui tienne , nous sommes tous exposés au danger
il y a seulement certaines personnes qui sont bien plus fragiles
prisons, sdf et tant d’autres, les vieillards isolés dans les ephad
quel souci de la psychologie humaine sans les réseaux sociaux
et le maintien de liens distants mais pas distendus ce serait
encore bien moins supportable et certains nous prédisent
à gogo des conséquences en chaine qui font froid ans le dos
Merci Thierry pout ces realites.
Ici c est de la folie de la vie ses virus ce monde materialiste bete.
Confinement c est evident obligatoire vital.
Ici c est de la folie de la vie, quand dans une marche alentour maison, d un chemin, on voit nous 3, son foyer d hebergement à notre fils autiste, son foyer actuel sa maison de famille depuis sa semaine de vacances du 29 Fevrier.
Ici c est de la folie de la vie, son foyer à 1km de la maison, son Esat à 1km500…on avait pensé si plus de gazoil, si nous âgés etc…et voilà qu un virus inommable fracture des vies, le monde.
Cette vie sociale si précieuse car c est si difficile voir impossible ou peu possible la vie sociale d un autiste…
L’avenir parlera…1 jour à la fois.
Bon courage capitaine et matelots.
Prenez soin de vos énergies en santés. Mes energies reviennent…
Le monde s’enflamme dans l’air pestilentiel
il faut justement aller vers l’essentiel
et laisser tout ce qui est accessoire
Une pensée pour tous les visiteurs
Une pensée pour Eliane
S’échanger des messages de sympathie à distance
Penser aux autres plutôt qu’à soi
Prenez soin de vous
La symphonie du nouveau Monde
On nous a annoncé la fin du vieux monde pas comme une apocalypse mais comme une fatalité, un soulagement presque «que meurt le vieux monde et qu’advienne un nouveau!».
Était ce surjoué, fantasmé, et surtout porté par une espérance déraisonnable, l’avenir devait parler et de fait il s’est chargé de nous instruire sur cette façon de voir qui au delà du jeu de chamboule tout, ce n’est pas la fête foraine, en a déboussolé plus d’un.
De vieux oripeaux, de vieilles méthodes, de vieux mots tout cela allait voler en éclat et nous ferions tabula rasa d’un passé encombrant, gênant, honni ; oui mais voilà c’est loin d’être aussi simple de se débarrasser des spectres du passé qui vous collent aux basques.
Les coups de balai se transforment parfois en boomerang et la poussière vous saute à la figure vous faisant tousser de plus belle.
Justice, harmonie, équité devaient guider les pas de cette marche en avant, encore fallait il assurer ses arrières , car les pionniers à l’avant garde ne savent pas ce qu’ils vont découvrir, une Pocahontas ou une brassée de honte.
Les sirènes avaient beau nous chanter le doux message d’un voyage collectif vers la modernité sur le mode inclusif nous avons vu les laissés pour compte dans un télescopage d’image.
La soit disant rénovation de l’autorité devait aller de paire avec un libéralisme débridé, tout pour l’entrepreneur mais quoi pour le citoyen ?
Descartes a t il mal été assimilé dans un discours de la méthode musclée et raide pétrie de certitudes de détenir la vérité et d’autoritarisme pour faire appliquer une doxa remastérisée ?
Face à des images qui s’empilent et sature nos mémoires sans suturer la société dont les fractures ne sont pas seulement annonciatrices de factures à payer, il y a le souci du lendemain pour les nouvelles générations.
Le nouveau monde sera t il fait de transformation écologique, de développement durable, d’économie circulaire ou bien le principe de réalité va t il a nouveau montrer les limites des espoirs et de la vitesse de transformation.
Comment passer du temps politique au temps écologico-climatique qui demande plus de détermination et de mesures fortes, à travers des Davos plus musclés sur l’affectation des profits à de vraies priorités pour l’humanité face à son destin et à la montée inexorable de périls pas tous cernés; tous concernés mais à des degrés divers puisque manipulés, plus ou moins bien informés.
Anton Dvorak savait bien que la baguette ne fait pas tout, qu’il faut de la complicité, de la cohésion et l’assentiment d’un orchestre pour que les notes tombent justes. La nostalgie n’exclut pas la bohème et ses errances, la pureté cristalline des gemmes résonne en nous, et le chant de Hiawatha avec qui donne toute sa force épique à l’œuvre.
Thierry bonjour, un commentaire riche en réflexion plus existentialiste que poétique mais le monde est ainsi complexe et ta référence à Dvorak donne le ton. Trouver l’harmonie en ce monde il va falloir jouer sur tous les fronts et nos enfants et petits enfants n’ont pas la meilleure part du gâteau, il va falloir accorder les instruments et s’entendre sur les partitions, le choix risque d’être compliqué. Une symphonie du Nouveau Monde qui reste à revoir dans les grandes lignes et demande méditation !
Prenez tous soin de vous et de tous, l’attitude de chacun se joue sur des accords à respecter pour minimiser ce qui peut l’être encore.
Merci Monique et si je peux me permettre des accords pas mineurs qu’il ne faut pas détourner de leurs objectifs, nous pensions trop vite et avions oublié ces grands fléaux, la vaccination prendra un coup de boost, à condition d’avoir des vaccins et une politique plus coercitive en la matière. La fiction sur Pasteur et Koch hier soir sur Arte était la bienvenue pour travailler le champs de la mémoire, montrer qu »il faut baller au charbon et que la recherche a besoin de moyens à la hauteur des enjeux de santé publique d’abord et secondairement économiques. Nul doute que cela n’influence tôt ou tard la marche du monde.
La poèsie est un peu tétanisée chez moi en ce moment (pas par abus de Ricard) mais parce qu’il est délicat de concilier des sujets multiples d’inquiétude personnelle.
Pour l’instant tout va bien mais…
Je vous lis Thierry et Monique. Merci.
Oui c est difficile de poetiser respirer ces dernieres semaines.
Des temps qui semblent de science-fiction et c est que réel,
Des temps terribles pour des gens innocents….
Si seulement le monde prenne le chemin de belle Humanité et oublie la mondialisation materialiste.
Chaque jour se vit au jour le jour.
je reviens ce matin vers le blog
Je lis avec plaisir vos commentaires, je partage la difficulté à poétiser.
Je me lis et oups… erreur, j’envoyais bien sûr mes pensées à Ossiane!
Prenez soin de vous!
Ce Printemps impossible à poetiser
Quand tant de gens en souffrances
On sait le virus chez des proches
Il est peut-être déjà ici
On sait si peu parfois bien trop
Mais c’est qu il tue des innocents
L envie de pleurer tout n est pas prêt
Pour le laisser seul notre fils autiste
On espère qu une santé forte
Gagne le combat de l invisible
Le confinement tant de pensées
Oui, Thierry, je vous cite
» pour l instant tout va bien , mais… »
À l’heure des cerisiers en fleurs
Dans ce printemps hors du commun
Où le temps perd tous ses repères
dans chaque demeure règne la peur
À quand la fin de cette terreur ?
Pourra-t-elle seulement permettre
une prise de conscience durable
de certaines valeurs humaines
Oui, les mots ont du mal à s’inscrire
dans ce silence au goût étrange
Seuls innocents les oiseaux chantent
ils nous rappellent la belle saison
Celle où les jardins s’illuminent
celle où les arbres bourgeonnent
ils nous disent face à ce fléau
plus encore aujourd’hui
toute l’importance d’une vie.
Nous devons rester vigilants, reconnaissants envers ceux, je les admire, qui se mettent en danger pour sauver des vies
Tres jolis tes mots, Monique.
La vie a ce parfum étrange
Dans ces temps douloureux
Les grand parents et petits enfants se manquent
Les copains de crèches écoles facs aussi
Le travail en maison avec enfants
La solitude pour beaucoup
Les toucher renifler interdits
La vie n a plus la même odeur
Elle a pris un nouveau chemin
Débroussailler prendra du temps
Surtout rester chez nous…rejoindre la nature en dormance…classer les photos de son enfance…retenir son souffle dans l’attente du soleil…
Vivre avec son imaginaire… le chant des oiseaux…le silence sur terre…Voyager …de distance sociale à relations épistolaires…
Penser à eux..à elles..caissières..médecins…infirmières..soignants..et tous les acteurs de la chaîne alimentaire…Penser à eux en restant solidaires…
Je ne vous embrasse pas mais mon cœur aimerait…je l’ai trouvé flottant dans la forêt d’hier….sur les terrasses riantes
et les marchés couverts..dans Paris et ses artères…sur les rives de la Brière…
Le soleil brille toujours derrière les nuages….
Prenez soin de vous….
pierre.b
« Le soleil brille toujours derrière les nuages… »
Merci pierre.b pour ce texte si plein d’humanité.
Prendre soin de ceux qu’on aime, laisse libre cours à sa créativité.
Apprécier les signes du printemps qui est de retour à son heure.
Rester chez soi, prendre des nouvelles des autres.
Je vous embrasse de loin, très loin.
C est tres joli de vous lire pierre.b et jo.s
Merci pour vos textes si bons à lire.
Il y a la crise mondiale
Si préoccupante
Et cet enfermement
Des soignants et des malades
Au fond de soi
On craint chacun pour des proches
Au front
Alors quand une crise clastique
Ce matin en bulle en autisme
C est lourd sur le coup faut dépasser
Mais ce n est rien
Tant qu on se leve vivant le matin
On se calfeutre depuis le 9 Mars déjà
Plus encore depuis le 13 Mars
Tous ses repères changés
Cela se passe pas trop mal
Parfois on souffre fort vite
Parfois on éclate de rires
A trois c est quand même lourd
Depuis déjà un mois
Je vous embrasse chacun
On vit un truc inctoyable
Mais tant qu on est en vie
C est le Printemps à vivre
« Le soleil brille toujours derrière les nuages » vous avez oh combien raison Pierre b. de rappeler cette citation en ces circonstances actuelles., et c’est agréable de vous lire tous à la fenêtre de vos claviers, j’entends des mots de solidarité et d’encouragements et ça fait du bien, ça rapproche en cette période d’isolement et d’inquiétude. Nous avons peur tous et quoi de plus normal mais il est bon de regarder dehors et d’y voir si ce n’est le soleil au moins un ciel clair et les fleurs qui nous disent la vie est là, fragile ! prenons soin de nous et de chacun, lisons, aérons nos esprits en ce moment constamment agressés par ce fléau, suivons Hölderlin « habitons en poètes sur la terre » autant qu’il est possible ayons confiance et remercions tous ceux qui, dans tous les domaines en ces moments difficiles, nous aident à supporter ce mal cruel et s’exposent pour sauver des vies. J’ai une pensée toute particulière pour tous ceux qui plus douloureusement touchés que d’autres souffrent de ce malheur dans leur chair.
Les mots tremblent parfois
en voulant peindre la beauté
sans pouvoir l’atteindre
Merci Monique
J embrasse ceux qui ont un proche malade ou sont en deuil.
Le monde vit des tant catastrophiques.
Caissières formez vos bataillons, pas des carrés de Cumberland
Grande distribution… de baffes en perspective, même sans Uderzo, le zoo continue et face à la bête les esprits s’échauffent et les contempteurs contemplateurs s’époumonent.
Mais il n’ y a pas de guerre de tranchée, des retranchés pas volontaires, enfin pas tous, et des planqués malgré eux mais des escouades qui parcourent les lignes et montent au feu vers la première, exposées et souvent sans les moyens appropriés de se protéger, à leur corps défendant.
Ça nous brise le cœur mais peu de mouvements hormis les syndicats montre l’anomalie de ces grande plate forme car il y a les arrière boutiques des rayonnages souvent dévalisés et ces soutiers devenus forçats, coute que coute, entre les horaires la réquisition , les vacances et les RTT qui y passe.
La grande réhabilitation débilitante de travail manuel pendant que les cadres sont au chaud confinés at home en télétravail, ça c’est une différence essentielle qui saute aux yeux et les probabilités de chopper la saloperie qui rode et traine est évidemment nettement (pour ne pas dire incommensurablement) plus grande pour notamment ces auxiliaires de la chaine logistique qui ne doivent pas rompre la chaine de l’approvisionnement , notamment du pop corn pour passer le temps devant la télé.
Bien sûr ce n’est pas un panégyrique mais tout de même ils méritent eux aussi des bravos des concerts de casseroles, puisque nous les remplissons grâce à eux, il n’ y a pas que des œufs dans les cabas et tandis que le fléau abat aveuglément, le vin des postillons n’est plus consommé depuis longtemps pas plus que celui des archers, tandis que les Parques criblent de leurs flèches empoisonnées tout ce qui passe à portée…de la main.
La main ce meilleur allié des civilités et de l’intelligence en temps normal dans une société qui favorise les relations à satiété, devient en période de pandémie ce pire ennemi dont il faut se défier.
Les soignants, eux, sont héroïques et chargent encore plus et ce n’est pas la brigade légère mais une guerre de moyens, Napoléon disait « l’intendance suivra » mais le train logistique pour ce qui est, non du phlogistique, mais des impedimenta des légions de personnels médicaux et para médicaux (ne les oublions pas non plus ceux là ) laisse à désirer et il y aura lieu de s’interroger comme le font déjà ouvertement certains sur le pourquoi d’une telle situation et des difficultés constatées, terribles parfois, criminelles pour certains.
Camus avait tout prévu sauf le décalage de 60 ans ans de civilisation confite dans le confort pas prêt à entendre le confiteor et à passer si vite de la théorie à la pratique.
Super texte Thierry.
On craint tant pr ceux qui ne peuvent pas se protéger. Injustice de vie devant l oril ouvert plus encore.
Je ne savais pas que les mots simples…certains décrivant un phénomène naturel à consonance ésotérique et spirituelle et porteur d’espoir…pouvaient..devaient avoir leur carte d’identité…
J’utilise l’expression » le soleil brille toujours au dessus (ou derrière) des nuages » depuis mon adolescence sans savoir qu’elle avait père et mère 🙂 Je ne savais pas non plus que des écrivains pour certains contemporains revendiquaient la « paternité » de ces mots dans des sites de citations…
Et puis ..quand j’ai lu que lorsque l’église du IVe siècle était assombrie de querelles théologiques St Athanase faisait remarquer avec le sourire que » le soleil brille toujours au dessus des nuages » j’ai senti le poids des siècles sur les épaules..Je n’étais donc pas né au 20e siècle mais 1500 ans auparavant !
J’ai donc connu St Athanase l’un des pères de l’église antique…Quel choc…quelle révélation ! Le ciel est tombé sur ma tête..
Oups …! j’ai oublié les guillemets…Mais est ce une expression ? une citation ? ou le titre d’une bande dessinée des regrettés Uderzo et Goscinny ? 🙂
pierre.b
Pierre b continuez à nous faire du bien avec ces mots qui résonnent si juste en chacun de nous et soyez tranquille ils sont tellement les bien venus dans la mesure où leur sens apporte un plus dans nos vie où la poesie est souvent si absente. Merci Pierre b pour vos mots réconfortants. Merci à tous par votre présence ici sur ce blog où la chaleur humaine a toute son importance
Certains scientifiques disent que nous sommes montés sur les épaules de géants, ils parlent bien sûr de cette origine et de cette filiation avec les couches successives de savoir accumulées strates après strates et qui nous rend humbles nous les fils de nos pères qui ont souvent tant accompli avant d’être remisés dans les réserves de l’histoire mais que l’on retrouve, redécouvre au travers de propos croisés tant la diversité est richesse pour les citations comme pour le reste.
les feuilles tombent comme les hommes
et ne se relèvent pas
il en reste des traces dans la lumière des vies
Cette forêt
Elle s agenouille
Tant de drames autour
En te lisant Thierry dans ces trois dernières petites lignes j’ai pensé à ces mots de Saint-Éxupéry :
« Il tomba doucement comme tombe un arbre » du coup j’ai relu « le Petit Prince pour la n.ième fois… l’histoire des baobabs, de la rose, du businessman, du géologue, du géomètre, de l’allumeur de réverbère, du mouton, du renard et j’ai trouvé que pendant ce confinement c’était peut-être plus encore, le bon moment de lire ou de relire ce livre, il y là toute une école de vie saisissante d’actualité mettant l’accent sur les vraies valeurs.
J’ai le cœur qui bat
et les larmes au bord des yeux
de tant de douleurs
C’est pourquoi il est important de trouver pendant cette période une autre façon de voir le monde où la beauté, l’espoir, l’amour, l’amitié, la sagesse, la sérénité, le partage, la générosité, le courage…. ne peuvent pas être QUE des mots vides de sens , non et non et non !!! On sens tellement impuissant devant l’ampleur des souffrances que cela génère.
…On se sent
Merci Monique c’est un très beau souvenir que tu laisse affleurer là
cette mise au repos forcé, à demeure, n’est pas une assignation à résidence mais à résistance
on y puisera selon mais il y a matière à réfléchir puis à agir
ce lieu sacré nous permet de déposer ce qui autrement serait ineffable
Mes mots ont disparu…
tes mots sont fort justes, Monique
Merci aussi Thierry.
Une petite clairière
A la bougie une feuille
Manuscrit des tendresses
Tout va bien ici ?
Les publications datent – Ossiane va bien ?
MioModus
Bonjour, tout va bien ici ? J’aimerais pouvoir dire oui mais qu’en sait-on ? … oui les publications datent du temps où l’on se souhaitait la bonne année, nos souhaits n’ont pas eu gain de cause ! Ossiane n’a pas donné de ses nouvelles depuis longtemps « passent les jours et passent les semaines… » passent les saisons …. j’espère que nous en aurons bientôt en cette période si douloureuse pour le monde entier, on se fait du soucis pour tous. Les matelots essaient de garder au mieux le navire de notre Capitaine -:))
Apprendre la patience
pour connaître la sagesse
la vie vaut bien ça !
Pour PierreB
Personne ne peut revendiquer la paternité des mots qui naturellement nous habitent, j’ai mis beaucoup de temps et contente, j’ai retrouvé un tout petit tanka que j’avais écrit il y a longtemps et qui rejoint si bien la raison de nos échanges, je n’ai pas été jusqu’au dieu « Soleil » mais le ciel bleu ! c’est déjà pas mal et dans le même état d’esprit …il est aujourd’hui bien bleu et « c’est bon pour le moral » -:))
Regarde le ciel
Il contient nos espérances
Il suffit d’y croire
car derrière les nuages
Il y a le grand ciel bleu
Quelle joie de lire vos mots Mio Modus.
Et je te lis toujours avec grande joie, Monique
On se leve le matin
En espérant que c est un cauchemar
De suite se sentir vivant
Fait valoir que tout est bien réel
Il y a des souffrances par tout
Le monde est en douleurs
Tous les pays souffrent
Et du virus, et de la faim,
Et d Inhumanité
Et devant tout cela
L oeil ouvert impuissant
Cherche la Beauté
Pour pas mourir de chagrins
Rester en vie pour ses proches
Alors le regarder le ciel
Appeler les bougies de l espoir
Pour eclairer le monde en deuils
Patience au sel d’une évidence
Que faire d’autre ?
L’espoir est mon essence !
Je vous salue tous mes amis – les mots sont des remèdes pour avancer…
Prenez soin de vous.
Le pas se sort de sa clairière
Marche ses foux son petit chemin
La main s élance chorégraphie
Pour les cueillir les fleurs des champs
Et de leurs bleus, le jaune sourit
Des mauves, des blanches
Ballet orchestré dans un verre
Et comme je me relis
Marche ses doux son petit chemin
Ou
Marche ses fous son petit chemin
C est comme chacun souhaite lire….
Prenez soin de vous équipage au long cours…
Comme vous je souhaite que notre capitaine aille bien. Mes tendres pensées Ossiane.
Matin de printemps,
Ces trois notes répétées,
tourterelle grise.
pensées vers l’équipage et son capitaine.
Prenez soin de vous!
Joli et merci Jo.S pour le chant des tourterelles
Trois notes comme un S.O.S
Sur les branches du platane
En échos sur le tilleul
Beaucoup de prudence et de patience, restons chez nous et gardons espoir. Les mots que l’on envoie sont des petits liens qui ont leur importance, merci à tous
Chaque jour on espère que cela va pour chacun…
On aimerait tant que des milliards de gens vivent en paix.
Prenez bien soin de vous
Je t embrasse Ossiane.
Des temps déchirants
Que ce virus qui tue
Le monde
On continue à vivre
Mais la tête déportée
Souvent vers des malheurs
Et quand un ami cher
Son père en état grave
Le coeur est bouleversé
Tout ça pour un virus
Qui détruit des aimés
Tant de gens dévastés
On a envie d’aider
L’enfermement au temps des échos vides, des poubelles vidées, des nouvelles arrivées
Quatrième semaine mais pas de quatrains ni de sonnets (des trains bien plus rares) pour accompagner le désert des lieux publics, l’Agora désertée mais pas désertifiée (on ne sait plus à qui se fier) sauf pour quelques fiers à bras qui criaient déjà à bas la police et qui se font courser (pas trousser) par des patrouilles et qui pourtant n’avaient pas la trouille de sortir et de tomber sur les représentants de l’ordre (juste ou pas, c’est comme ça).
Plus d’Agora en tout cas en groupe dans la communion du collectif, léger correctif apportée par ordonnances pour soigner de la grégarité fléau des temps présents et faire renoncer à trop s’avancer dans le domaine public au bénéfice non du doute mais d’une certaine protection conférée par les murs et l’isolement.
L’Angor va ou ce qui en tient lieu pour certains tétanisés (pas que du côté de Marseille) ou au contraire sur stimulés par ce huis clos pesant qui libère bien des démons à peine assoupis à l’heure de la soupière comme du petit déjeuner, irrépressible colère contre la situation qui trouve comme exutoire des punching ball bien pratiques (là où il faudrait du collutoire).
Ce renfermement contraint et forcé sur soi ou un noyau restreint met en jeux des forces obscures et de noirs desseins, oui il faudrait peindre pour donner des couleurs au quotidien répétitif qui nous hérisse les tifs (en fin c’est selon) et d’abord il nous amène à une réflexion à laquelle nous ne sommes peut être pas préparé ni outillé et qui nous trahit (l’enfer me ment) mais si les pâte son encore al dente il n’est pas sur que Dante nous soit si familier.
Traque t on ou craque t on et puis quoi d’abord ? Un sens caché qui progressivement nous serait révélé par une forme de métamorphose de l’animal social (sociable?) au travers d’épreuves non éliminatoires mais surprenantes, inattendues et qui nous conduisent par le confinement à plus finement prendre le temps de faire le point sur nos vies et d’analyser les situations telles qu’elles nous apparaissent.
Pas de paresse, une paraison de saison avec une resuscitation (on convie bien des auteurs) et un éclat sans nom qui fait le pendant à des tristes images dont la planète média entend nous gaver comme pour nous graver sur le front le terrible affront de la nature qui se venge aveuglément, mécaniquement, durablement.
Chacun diffracte via son propre prisme ce qu’il vit et voit ou imagine, c’est un arc en ciel qui se profile après l’orage grondant qui a fait rentrer aux abris tous les bambins mais pas les forçats de l’éther qui soignent dans des ambiances délétères .
L’anomie de la situation n’échappe à personne, après la boulimie, la mesure et le retrait, pour tracer le grand trait qui margera au moment du jugement dernier, des grands comptes ou émargeront les noms des disparus.
Épreuve collective, sélective, olfactive qui au delà de cette distanciation que j’aimerai plus sociétale que sociale (à cause des classes et de la casse) ne réserve pas à tous des conditions identiques pour favoriser la patience, l’attente et le calme.
Et dans la chape de plomb du silence obligé et partagé (si l’on veut) la mise à distance des maux par les mots pour échapper à la morosité.
Épopée critique
imprévue, inconcevable
apocalyptique
l’instinct de survie à vif
suffira-t-il pour survivre
pas pour tous hélas !
petits et grands penseurs assis à la même table où toutes les données sont utiles émanant du bon sens et de la science, où tous les moyens doivent être donnés pour œuvrer dans l’urgence… et puis bien sûr, des mots pour consoler, épauler, rassurer, aider, lorsque les bras et l’expérience ne sont pas à même de s’offrir…. l’heure est grave, l’homme saura-t-il par son intelligence, son expérience, son savoir, son ingéniosité, sa patience, sa générosité vaincre le mal ?
L’heure semble ne plus être à la poésie : erreur elle fait partie intégrante de ce dont l’homme a besoin inconsciemment ou non pour garder en lui les forces nécessaires, beauté, douceur et vérités gardent leur place indispensable au cœur de chacun pour générer, force et courage.
Merci Monique
L heure est à la poesie plus en corps
Elle sauve tellemenr des pires
Par ses douceurs, ses beaux
Usons lessivons nos yeux
Dès que possible
En mangeant des goûts bons
En caressant le calme
En dansant l instant libre
Le temps si grave pour chacun
Alors nos forces
ENSEMBLE
Pour trouver le courage
Sur ce chemin pas choisi
Allez youps chacun dans son hamac ..à 5m les uns des autres…la poesie postillonne si fort ses mots quand elle s s’égosille…..dans ce drame mondial.
Je vous embrasse, chacun.
Belle fin de journée.
On continue à vivre
Clop’in clop’an son arbre
On serre la Nature
Ou c’est elle qui fusionne
Elle rentre Là en là
Et comme çà fait du bien
De se sentir vivant
C’est un miracle vraiment
Que de vivre en santés
Enfermé dans sa bulle
Qui chuchote poésies
Merci Annick tes chuchotements font du bien car nous ne sommes pas tous égaux là encore devant ce spectre impromptu. Je pense au désastre qu’il occasionne dans beaucoup de familles mais ce n’est pas sacrilège de vouloir se ressourcer quelque peu auprès des mots et notamment ceux qui nous permettent de résister et combattre en passant par la beauté de ce qui nous entoure si merveilleusement non seulement celle de la nature mais de tous ceux qui se dévouent corps et âme.
À l’appel de la forêt
répondre en fermant les yeux
à l’orée de nos espoirs
à l’ombre de ses sous-bois
Réinventer la forêt
y retrouver en mémoire
ses senteurs et son mystère
sous l’aura des grands arbres
Puisque aujourd’hui nous prive
faisons place à l’ambition
de retrouver les allées
qu’hier nous avons chéries
Pour tout l’or du monde
il n’est plus question de ronde
à trop longtemps rester enfermé
il pourrait s’agir d’une fronde
pourtant la terre continue de tourner
mais des hommes ces grandes fournées
happées au hasard ou par témérité
nous remplissent d’effroi
et si certains chez eux sont à l’étroit
on comprend combien joue le facteur temps
il faut l’occuper, le meubler, le dessiner
prendre la nature comme modèle
quand cela est encore possible
on ne peut rester impassible
le danger partout rode
mais ce repliement
ne durera pas éternellement
et si la confiance dans les institutions s’érode
c’est vers plus d’engagement
qu’il faudrait alors aller
comme des acteurs de bonne foi
pas de marivaudage
mais faire vire le bel adage
de la solidarité incarnée en actes
et du contrat social retisser un nouveau pacte
Merci pour vos beaux mots justes, Monique et Thierry.
Injustice qui frappe encore
De pleine face certains
Personne n’est à l’abri
Alors on se confine
Et la tête pense à l après
Car si on reste vivant
C’est pas la peine d’être malade
Quand les sorties permises
Comme au temps de la guerre
Pensees vers ceux morts
Quand l armistice signée
Prenez soin de vous
Tous les mots qui me viennent
ont un goût amer
je cherche résonance
mais l’âme est triste
Pourquoi tant de mal
à trouver l’apaisement
parce que sans doute
les mots sont impuissants
Parler de joie aujourd’hui
me semble incohérence
Il y a la peur et la douleur
la solitude et la tristesse
je ne peux pas toujours
faire semblant d’être fort
non pleurer n’est pas lâche
c’est simplement être inquiet
et quand le rire devient reflex
c’est pour contrer les mots
que je n’ose pas dire
parce qu’ayant trop mal
je ne sais me réjouir
devant tant de morts
tant de souffrances.
J’ai parfaitement conscience
de ce que nous sommes :
des êtres bien faibles
« on est bien peu de choses* »
On se croit intelligents
prévoyant, instruits,
savants, invincibles,
nous sommes des êtres fragiles
dépendants, égoïstes, inconscients
et sans doute trop confiants
Les petites joies ne viendront pas
combler le désarroi
dans lequel nous sommes
et pardon si j’ai voulu
écrire ce qui au fond
n’est que faible partie
de ce que je cache
………………………………..
Quand je souris
………………………………
pour ne pas rajouter
du malheur au malheur
il y a des moments
Où l’on ne peut pas
Tricher avec les mots
ce n’est pas pour autant nier tout ce qui est beau autour de nous,notamment parmi les hommes, nous en avons des preuves indéniables, ce n’est pas non plus fermer les yeux sur ce qui nous entoure en ce printemps où tout s’éveille et ne demande qu’à être beauté ….
Merci Monique.
C est bon les mots vrais.
Ce monde est bien cruel
Pour l’innocente enfance
Cette terre massacrée
Pourquoi donner la vie
trois mots me viennent, connotés certes
Foi
Espérance
Charité
Avec Foi Esperance Charité
Le Monde serait beau
Y’en aurait pour chacun
A penser pour ceux qui naissent
Un jour
Merci Thierry pour les mots d une pensée belle Humaine.
On aimerait que chêne
Serre nitre mzin
Montre le chemin
A cette terre massacrée
Et je me relis…
On aimerait que chêne
Serre notre main
Montre le chemin
A cette terre massacrée
et je te relis Annick
peut-être demain
nous donnerons-nous la main
ou après demain…..
avec une autre façon de voir le monde en ayant pris conscience de sa fragilité, où et qui que nous soyons…..
Je m’interroge beaucoup à propos de toi Ossiane, et n’ose te demander un petit signe de toi.
Ah j aimerais te donner la main, Monique
Comme j aimerais revoir mes petits enfants…depuis 2 mous..et jussu à quand?
Ce virus nous vole notre vie de chacun….et c est terrible…
Et puis quand des aimes ont des proches touches de plein fouet par ce virus…c est atroce…
Je vous embrasse chacun.
C’est commencer à contempler
La beauté qui nous entoure…
Regarder l’arbuste
Et ses belles couleurs
Au loin la plaine
Et ses petits carrés de bonheur
Juste à côté de chacun
Résident de sublimes merveilles
L’œil ouvert et tout s’éclaire
A pas lents dans l’instant
Et si devant nous attendaient nos meilleurs moments ?
Juste là patiemment depuis plus de mille ans…
Un nouveau départ
Pour nulle part
Un nouveau départ
Pour profiter de notre chance
Respirer ces effluves de vie
La fin des raccourcis
Des profits écœurants
Qui enterrent fatalement notre existence
Les oiseaux sont de retour
Ils pépient gaiement, il y avait longtemps…
Toute cette nature ne demande qu’à vivre et vivre bien et c’est bien là aussi notre souhait à tous, à condition que nous le voulions, que nous prenions soin ensemble de ce que la vie nous a si généreusement donné et ce dans la joie, la sagesse et le respect de tous, « les oiseaux sont de retour » nous dit MioModus c’est vrai, ils chantent pour nous et portent ce peu de joie dont nous avons besoin. Je me souviens d’un petit livre de François Cheng sur la joie justement, je vous en transmets un petit passage :
« La joie n’est pas réservée aux seules circonstances exceptionnelles . La vie quotidienne est remplie de ces signes pourvu qu’on sache les déchiffrer : un rayon de soleil qui s’attarde sur un vieil ustensile, un sourire accordé au milieu des grisailles. Il n’est pas jusqu’à la fleur anonyme perçant le bitume qui ne puisse convaincre du miracle qu’est l’avènement de la vie… »
François Cheng
Prenons ce temps pour trouver chaque jour ces petits instants de joie, pour moi aujourd’hui c’est une nouvelle rose ce matin sur mon rosier, hier le courrier d’une amie… Je vous souhaite de découvrir ces petites joies simples qui embellissent notre vie.
Je vous lis avec ravissements, MioModus et Monique, c est tellement la vie, comme elle devrait être pr chacun…
Des vaches passent
Deux boutons de roses
Le coucou, un coq
Des sourires francs
De notre fils autiste
Des baumes au coeur
Pour donner forces
Pour des moments plus durs
Merci pour ces mots réconfortants MioModus, Monique, Annick.
Le pouvoir des mots est plus grand qu’on ne l’imagine.
Savoir apprécier les petits riens du quotidien.
Merci pour ce partage.
Aujourd’hui
le soleil est chaud
j’ai un parterre de coquelicots
cadeau des oiseaux
petites joies du printemps!
Le tour du jardin
Guettent tranquillement
Les boutons des coquelicots
Fermés leurs écrins verts
Veillent sur les rubis
Ohla…
Le tour du jardin guette..
Quoique…
Ce dont des dix qui guettent…
Beaucoup de bien à vous.
Regarde les mouvances du ciel et rêve dit le sage
………………………………………………………………………….
Là-haut tout là-haut les nuages
de vents de pluies et d’orages
c’est un ciel en voyage
qui t’ invite sur ses rivages
t’invente des paysages
……………………………………………………………………………..
Regarde et attend que la nuit referme ce livre d’images
De volcans, de montagnes, de mers et de plages
et laisse s’inscrire calme et douceur sur ton visage
« L’homme a levé les yeux. Il est allé d’un coup chercher son destin dans le ciel, il a peuplé les forêts impénétrables, les mers infranchissables d’esprits créés à l’image du sien. (…) Sans doute , le poète n’est pas le seul créateur d’images. Il n’est pas le seul homme qui parle, et, comme le langage est image, tous les hommes sont dans une certaine mesure créateurs d’images, sans s’en douter – mais le poète est précisément celui qui s’en doute et qui veut, par l’image, exprimer.(…) La poésie semble donc bien devoir rester le seul point de hauteur d’où l’homme puisse encore, et pour la suprême consolation de ses misères, contempler un horizon plus clair, plus ouvert qui lui permette de ne pas complètement désespérer ».
(Pierre REVERDY dans Cette émotion appelée poésie.)
Très joli partage Monique…
Ah sans la poésie
Mais qui serait la vie…
Merci Annick, la poésie c’est chercher dans la foule des mots qui se croisent ceux qui sont capables de dire, de nous émouvoir et d’offrir une embellie dans ce monde qui sombre et se disloque mais la poésie ne parvient pas toujours à orchestrer tous ces mots qui viennent mourir au creux de notre cœur. La musique y parvient-elle davantage ? Je le pense, qui de quelques notes nous transporte dans cet état de sérénité si indispensable pour endurer et vivre la vie comme elle vient….
Tu dis juste, Monique…
La musique c est le régal des sens….
C est ce qui me pèse le plus
Dans ce confinement
Avec notre fils autiste en bulle
Depuis deux mois
Il aime que le silence
Alors pas de musique
Et ça manque
Mais comme c’est ainsi fait
J’écoute les chants d oiseaux
Car ceux-là il les aime
Je t embrasse Monique
C est terrible cette distance sociale obligée…pour les autistes, pour la petite-fille de mon neveu qui va naître debut Mai, pour la fille d un an de ma nièce, et puis nos petits enfants juste en whattsapp….pour toutes les personnes humaines de ce monde devenu tel…
Le virus non seulement il tue mais il bouffe des vies en devenir….
Comment voir l emotion sur les lèvres si on porte un masque….
Quel pétrin que ces mois…
Mes souhaits de bonnes santé, de bons établissements si certains malades ….
Comment vas tu Ossiane ? Affectueusement
Annick
Le temps fait grise mine
l’aube était claire ce matin
le temps d’un sourire
pour réveiller les oiseaux
et s’épanouir les roses
Le chaud du coeur
Réchauffe le gris du ciel
Et la terre ses noirs
L’apercevoir c’est l’avoir
Chaque signe est une lueur
Tout acte a son importance
Dans le miroir des ciels
Avoir conscience
De l’inconscience
De l’être humain
A la bonne étoile
Au bout du compte
Des lignes d’existence
A hautes tensions
De la lave en fusion
Une main
Deux mains
L’une dans l’autre
Et puis plus rien
Tout se distance
Vivre loin de l’autre
La bonne étoile
Faut apprendre à l’aimer
A la désirer
Dans le flux
Et le reflux
De nos pensées
Quel beau ressenti MioModus à travers ce poème. « Le flux et le reflux de nos pensées » épisode de notre vie qui met à rude épreuve notre façon d’être et de réagir. J’ai lu et relu plusieurs fois car j’ai aimé cette approche à la fois dure et tendre dans ce combat sans armes que nous menons tous ensemble.
« Une main
Deux mains
L’une dans l’autre
Et puis plus rien » Très émouvant !
Merci MioModus pour votre belle écriture.
MioModus nous touche toujours très fort par sa jolie écriture de ressentis….hein Monique? Merci MioModus.
Tes mots me touchent beaucoup aussi, Monique, oui c est très émouvant….
Ahhhhh quand les flux et les reflux de la pensée….
J espère que les nouvelles de vos proches sont bonnes.
Je vous embrasse.
Tu as raison Annick et les mots bien souvent sont un réconfort, parfois ils vont très loin, tout dépend comme ils sont interprétés et selon l’histoire de chacun, c’est là toute la richesse de la poésie qui laisse libre cours à la pensée. Je t’embrasse Annick et te remercie d’être là toujours attentive et chaleureuse.
Merci Monique, je te remercie également pour ta belle presence, tes partages riches, et les beaux extraits de textes.
Merci Ossiane pour ton album.
Je vous embrasse matelots et la capitaine.
Et je relis les mots de Miomodus….
Je suis très émue ….c est splendide….
Ce qui le manque le plus
Dans ce confinement
A trois en vécu en autisme
C est ma vraie liberté
Ma soif d’écrire, de partager
Impossible
Quand reviendra le temps
Où vivre a tout son sens
Et toi ?
Tu me vois ?
Dans ce tourbillon à la lune des sens ?
Dans cette poussière de mes amis les anges ?
Je vole de lunes en ciels
Au vent des nuits
Avec mon astrolabe
Sur le fil des frissons
Rien n’est déréglé
On peut avancer
Faut un peu s’exercer
Avant de planer
Quelques chutes
Des blessures
Soignées par les fées de l’éternité
Le vol peut recommencer
C est joli Miomodus, oui je vous vois…
Et toi tu me vois dis?
Quand la liberté d’écrire
A la fin de la journée
La fatigue est tassée
Les mots s’envolent le ciel
Pour notre pas de danse
Du temps, des lumières
à la dérive
Chant des nuits
Résonnent les ombres
Des rides, des visages
un quart de lune
Hymne à la vie
Sourient les anges
L’être de toute sa puissance,
liquide en un sens.
Qui pouvait deviner
Ces trois mois et demi
A trois confinés
Et ce moi et demi
Fort certain encore ici
Milieu protégé pour un autiste
Que sa famille à lui
Car si il est malade
Car si son parent contaminé
On a tant ri ce matin
La vie ses hauts ses bas
Le courage en panier
En patience à connaître
Et quand le coeur content
D’entendre son humour
Merci merci la vie
D’être simplement en vies
Hihi…
Et ce mois et demi….
Et pourquoi pas..et ce moi et demi
Tant de temps à dépasser ses limites
Toujours un lieu
Pour se rappeler
Du temps, de toi
De tout
De la couleur des bolides
Qui nous ont emmenés
Vers ces étés
Chauds et ensoleillés
Des musiques écoutées
C’était « Bye the way »
Les redécouvrir
C’est revivre ces moments
Nos looks improbables
Mon vieux skate
Ces sons qui crachent sur la bande
Ces paysages qui défilent
Cette liberté, cette éternité
Paris qui ne s’endormait jamais
Nous de temps en temps
Pour graver les instants
Et les rêver plus tard forcement
Les sentir à présent brutalement
Dans le parfum de nos soupirs
On aimerait en rire et respirer
Un air moins vicié
Moins trafiqué
Bas les masques
Vers cette vie qu’on veut nous enlever !
Dans le ciel des ciel
Mais comme c est joli
De se donner la main
A l infini
Bon jour pour chacun.
… bonjour et merci … courage à tous…
Sous une pluie incessante
bien des arbres ont des troncs noirs
un coin de forêt en deuil
pourtant la vie continue
malgré les incertitudes
il faut franchir les étapes
les branches se balancent
s’effleurent et se frôlent
s’enlacent et s’embrassent
les caresses du printemps
le vol des papillons
la besogne des abeilles
le doux nectar des fleurs
« c’est humain trop humain »
et pourtant il pleut encore
sur les chemins désertés
entre les arbres qui pleurent
et qui regardent passer
les escargots de Prévert
« Si l’on est intelligent, la seule chose dont on ait à s’occuper est d’avoir la joie au cœur.
– Hélas, ajoutait quelqu’un, si l’on est intelligent, le mieux que l’on puisse faire est d’être sage. » Nietzsche dans humain trop humain
Merci Monique
Humain trop Humain
Comment être de trop
Quand Humain ses limites
Une forêt d’ors pour se poser
L’esprit léger son sac à dos
Quand levivre parfois lourd
Ciel gris, ombres sombres sur le jardin
quelques oiseaux de passage à l’horizon
le silence omniprésent presque rassurant
pas un souffle de vent à peine le tremblement
sur les feuilles du tilleul et du noisetier
l’esprit voyage dans ce calme inhabituel
c’est un matin de printemps sans couleurs
l’est est clair, l’ouest noir de pluies à venir
un temps en suspension dans l’incertain….
Bonne journée à tous avec ou sans soleil …
Joli Monique
Le nez fleure bon le sous bois
Intensemment
Il chausse son sac à dos
Pour marcher sur la mer
Cela faisait longtemps
Les clapotis manquaient
Mais le parfum différent
Comme une overdose
On revient de si loin
Tout est tant incertain
Il en faut du courage
Pour traverser tout cela
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…
[Ô notre funèbre oiseau noir !
Mais, saints du ciel, en haut du chêne,
Mât perdu dans le soir charmé,
Laissez les fauvettes de mai
Pour ceux qu’au fond du bois enchaîne,
Dans l’herbe d’où l’on ne peut fuir,
La défaite sans avenir.]
C’est vrai, j’étais cet oiseau noir!
Quand survint le renard…
[« Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. « ]
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birds.jpg
A dire vrai, je suis et l’un, et l’autre. Et toi, es-tu l’une, et l’autre!
Si j’emprunte ta plume,
Celle que tu me prêtes,
Simorgh,
C’est pour l’écrire,
Avant que feu ne me consume:
Que tu renais
Simplement
De nos cendres …
Et, « Quand vient l’automne »
[lorsque les arbres
trempés de pourpre
liassent tomber
leurs derniers oripeaux :
ces feuilles mortes séchées,
ces grimoires improvisés
où j’inscris mes souvenirs d’été,
mes rêves et mes joies
rabotées de mes peines
dans la pénombre de mes pas.]
L’Oiseau a dit:
« Que sais-tu du chemin que toi, tu devras suivre ? »
Dans le rêve
Ils volent
Des visages, des sourires
Des êtres familiers
Au manque des jours
Complète la lune
Conseils dans l’inconscient
Bourrasque des vides
Chaque pore vibre
Le corps exulte ses douleurs
Aux cris de la nuit
Répond le matin apaisé
Convaincue que l’écriture n’est jamais vaine, que la lecture est un support, je ne désarme pas des mots et merci à tous de donner sur ce site la preuve de leur efficacité.
Les mots ne seront jamais
les remparts de l’évidence
le mal et la peur sont là
Les mots pourtant nous diront
que la confiance et l’espoir
nous donnent la force de poursuivre
le combat dans la recherche
d’une victoire possible
par les chemins du savoir
L’homme est fragile, dépendant
mais courageux et sensé.
La vie, un immense trésor
qu’il nous appartient de sauver.
Les mots ont leur importance
tous, messagers et porteurs
du meilleur et du pire
destructeurs et bâtisseurs
c’est alors à nous de choisir
quels sont les mots qui seront
nos armes pour s’en sortir.
J’ai choisi la connaissance,
le courage, la volonté
et le support indéniable
de la poésie et de la beauté.
Ils sont beaux tes mots, Monique.
J aime tes mots et je les cite…
» j ai choisi la connaissance
Le courage, la volonté
Et le support indéniable
De la poésie et de la beauté »
C est très profond et fort ce que tu écris .
J y ajoute
» avec l espoir que la connaissance sache
Que les énergies suffisantes pour courage et volonté
Que la poésie et la beauté habitent le coeur encore et en corps
C’est une tragédie ce virus
Bien plus encore quand une personne autiste a un besoin vital d Humanité
Encore bien plus quand l’entourage doit rester en capacités pour prendre soin
Dans cette tragédie c est tant prendre soin de la personne vulnérable
Sans s’oublier de vivre soi
Dès que c’est possible
Quand c’est son choix de vivre en vie
Pour les aimés et pour soi qui s’aime aussi
C’est tellement bon de s’aimer fort
D’aimer si fort la vie en vie
Parée de ses atouts délices
Ode à la vie
Mort au virus
J’espère qu Ossiane tu vas bien.
Et comme c’est émouvant de voir tes pages vivantes de respirations d’Humains
Mon coeur
Une forêt des je t’aime
On s’asseoit son bord de feuille
Coucou coucou coucou
Mon amour
vaste océan vert
abandonnée semble-t-il
où es-tu ma belle
Une forêt
Ses chuchotis
La vie
Au plus près
Dans le creux de l oreille
Ce virus a fracassé des vies
Pourtant elle continue la vie
Une telle traversée
Que ces trois derniers mois
Une vie basculée
Dans tellement de projets
Hier j’ai rencontré une danseuse et elle m’a inspiré ce « Ballet céleste » qu’il me semblait important de semer ici au cœur de l’océan…
Sur le devant
Des ruines
Un ciel noir
Empli de l’encre des âmes
Instantané furtif
Telle une image oblique
Renvoyant le tragique
Des moments
L’obscur des instants
Tout m’éloigne
Du tout contre toi
Irréversiblement
La danseuse des ciels
Virevolte pourtant
Son reflet habille l’océan
Mais le vent joue contre moi.
MioModus.
La poésie sublime l’instant…
et toute délicatesse
au bord des lèvres s’entend
Les mots se sont envolés
dans le souffle du vent
bien au-delà des vagues
au crépuscule d’un soir…
ils dansent sur les flots
dans le chant des sirènes…
et voyagent avec nous.
Merci MioModus pour ce poème sur une belle inspiration.
Merci chers poètes Miomodus et Monique….
Ah si seulement
Le monde avide de poésie
Au lieu d’aimer les ors
Le monde serait joli
Des bonheurs de partout
Levivre pour chacun
Dans la délicatesse
D’instants purs luminures
Pour les petits enfants
Leurs arrières grands parents
Conception transmission
De l’origine du monde
Oh comme tu as raison Annick et sincèrement j’ose y croire car c’est dans les moments difficiles que les hommes retrouvent leur bon sens avec un élan de solidarité et éprouvent le besoin d’entendre des mots qui rassurent et de la musique qui apaise, c’est aussi cela la poésie un réconfort, un encouragement, une façon d’aborder les problèmes avec intelligence et espoir, réfléchir, aller plus loin que la peur en se soutenant mutuellement chacun à sa manière selon ce qu’il peut.
Bien sûr il n’y a pas que les mots mais je suis persuadée que la poésie a sa place dans ce monde en souffrance. Je le pense vraiment.
Moi aussi je le pense…
D ailleurs ne sens tu pas Monique comme depuis debut Mars tant a changé en soi…tant a bougé…et déjà tellement encore plus du vrai temps dès que c est possible…pour partager du bout des doigts des beautés des bontes….et aussi parfois le plein de reel in vivo pour transmettre les vérités du vivre pour tel ou tel..
Tous ensemble
On pese plus lourd
Pour faire tourner
Le monde
Plus rond
Je vs embrasse jolie équipe sur les même bateau…
Écoutez, ce soir au lit, avant d’abaisser vos paupières lourdes… Ou peut-être? Après les avoir déjà abaissées pour une nuit de rêve:
https://www.youtube.com/watch?v=j8e0fBlvEMQ
C est tres joli
Merci Mozart W.A
J ecouterai ce soir
En rêvant que je vais rever…
Merci…
La forêt habillée
Des chants d’oiseaux
Danse les fougères
Avec grâces
Joli saison
Ce mois de Mai
Sans gel ni masque
Parmi les arbres
Merci au messager de Mozart pour ce sublime adagio.
De la musique au silence
en mélodies suspendues
dans nos rêves entendues
il n’est plus douces errances
Ces mots « De la musique au silence » pour rester dans ce temps précédant le sommeil où nous emmène notre messager sont également les mots d’un titre de livre de ce grand philosophe que j’aime particulièrement Vladimir Jankélevitch également musicien.
Merci Monique
Et c est joli comme la musique
Peut habiller de bel habit de dimanche
Toute proprette cette élégante
Avant de trouver le sommeil
Ces trois mois parfois tant prisonniers
A double tours voir à trois tours
Vivre en autisme c est vivre pour lui
En confinés c est limité
Et quand le père là qu avec peurs
Faut s évader aussi Tenir
Etre ce pilier qui stabilise
La mosaïque d autisme
En regardant bien en arrière
Ces mois vécus ainsi soient ils
J en reviens pas
La Force d Aimer
D un je vous Aime
Poésie de Vie
Vous vous réveillez, par ce matin printanier! Levez vous, marchez doucement, pas à pas vers la fenêtre… Ouvrez là sur le ciel! Buvez à petites gorgées cette lumière nouvelle, oubliez cet automne doré qui reviendra! Et écoutez le chant des oiseaux , le chant des violons qui se répondent, gardez les dans votre cœur, ce jour vous appartient!
https://www.youtube.com/watch?v=aFHPRi0ZeXE
Joli Antonio
Si bon de cueillir le volet resté ouvert
Pour l accueillir au plus vite
Le jour sa seconde inédite
Son chapelet de sons
Danses à l infini
Le petit coeur remercie
D en être arrivée Là
Musicien à bord de l’oeil ouvert
âme qui si discrètement nous offre
ces instants de pure poésie
merci pour cet au-delà des mots
Chaque prénoms de ces grands maîtres
résonnent comme un appel à la joie
en ces moment où le temps s’arrête
parce qu’il se passe quelque chose en nous
d’incroyablement merveilleux
le mystère de l’extase musicale
Joë Bousquet disait que « la poésie traduit le silence » Je dirais : – qui mieux que la musique transcende le silence en un jardin de fleurs et de beauté aujourd’hui à l’heure du printemps ?
« La beauté est cause de joie pour toujours a écrit John Keats, elle nous introduit aux ravissements de l’existence, nous aide à supporter le trop-plein insupportable de la réalité ; les émerveillements que nous y puisons nous donnent l’énergie d’affronter la cruauté du monde . »
Edgar Morin dans « Sur l’esthétique »
Les oreilles merci
Un travail de génie
Que de vibrer en vie
Dans le sous bois
Pleurer en silence
Le père d’un ami, décédé
Du Coronavirus
Silence
Pleurer en silence
La crise clastique
De mon fils autiste
Ce midi
Pleurer en silence
Les maux de son père
Qui le surprotège
Pour éviter que ce Covid-19
Vienne détruire nos corps
Ou notre fils à l’hôpital
Ce virus casse les vies
Desocialise prive des petits enfants
Et ILTUE
Nos prières en sous bois
Horrible Printemps 2020
Juste La Nature est belle
Mais l’Humain qu’est ce qu’il souffre
Dans les sous bois de sa vie
Prières en sous bois
Les arbres communient
Dans un souffle de vie
Ce coronavirus maltraite tant de vies
Qui souhaitent juste vivre
Et puis il tue les plus fragiles
C’est d’une injustice totale
Encore une fois
Une grande peine pour un ami
Son père décédé
La vie peut être si belle
Comme elle peut faire si mal
Lumière éclaire plus nos vies
C’est tellement difficile
Que ces trois derniers mois
Annick la vie en elle-même est injuste tu le sais et je le sais aussi et chaque fois que quelqu’un meurt il laisse avec la douleur et la peine ce sentiment d’injustice et en chacun de nous ce : « pourquoi ? » qui fait mal parce que sans réponse si ce n’est – la mort parce que la vie ! différente pour chacun ! Le Coronavirus fait partie de ces indésirables qui viennent aggraver notre fragilité sur terre ! et montrer encore une fois notre impuissance face à la mort et notre inégalité face à la vie.
Merci Monique pour tes mots.
Et je te cite…
» le Coronavirus fait partie de ces indesirables qui viennent aggraver notre fragilité sur terre! Et montrer encore une fois notre impuissance face à la mort et notre inégalité face à la vie »
J aime beaucoup tes mots justes
Ici, debut Mars fut une bombe, ne plus sortir ou la peur au ventre pr les courses..par peur de MOURIR et laisser notre fils autiste orphelin. Aucune structure ne peut donner de l AMOUR.
Le pere voyait une reprise en esat, foyer dans 2 ans….mais je serai morte avant…des hauts des tres bas…cela épuise et prive de libertés.
Idem pour les Ehpads, tant sont là pour le fric.
Et puis ce confinement pr ceux dans 4m2 sans confort, sans rien….
OUI la vie est injuste …hier soir je la pleurais cette injustice.
Bien à toi Monique.
Protège toi, le virus est là. Sans psychose mais en sage prudence. Cela doit être l épouvante de vivre la reanimation. Nul n est à l abri.
L ami du fils d une amie des Vosges…41 ans..mort en 4 jours du Coronavirus…aucun souci de santé connu..des enfants orphelins.
Je t embrasse Monique.
Retour fragile à la vie sereine
s’approcher mais veiller
sachant que quelque part encore
les démons rôdent à note porte
Le printemps lui-même ne sait plus
et le vent et le froid nous taquinent
les roses pleurent leurs pétales
les genêts simulent le soleil absent
L’incertitude de lendemains meilleurs
est suspendue à nos espérances
Nous grappillons les mots d’espoir
C est tres bezu ce sue tu as ecrit, Monique
C est tellement tout cela
En émotions à vivre
En période inédite
On les serre ses espoirs
Qui peu à peu reviennent
On en a de la chance
Quand un toit, un plat chaud
Des beautés alentour
Une couette sa chaude
La santé au fond de soi
Des partages de coeurs
D’âmes belles à serrer
Très beau texte Monique.
Merci Monique et Annick pour vos pensées partagées…
face aux incertitudes du monde
on se replie dans sa coquille
pas possible de danser la ronde
réflexions intenses
sur la fausse solitude
le temps compense
Quand on rame
on ne la ramène pas
quand on blâme
on ne se prend pas pour un cerf
mais vidé
à la recherche de sens
on passe son chemin
comme son tour
effrayé secrètement
on ne peut plus rien échanger
une grande purge
au sens littéral
une phase ultime
sans phrase
une vie de travail
qui s’éteint
à la recherche d’un ailleurs
et de nouvelles perspectives
la retraite en ligne de mire
et le doute en bandoulière
pendant que les colombes roucoulent
la guerre continue sur le front sanitaire
chance d’être épargné
complexe du survivant
pas de surmoi déclaré
pas de lyrisme déclamé
la simplicité et l’attente