Toile d’automne 03 / Autumn sceneries 03

TOILE D'AUTOMNE 03 / AUTUMN SCENERIES 03

forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse

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golden forest
your suit of flames
red madness

13 réflexions sur « Toile d’automne 03 / Autumn sceneries 03 »

  1. Contente de vous voir revenir Bourrache, Maria D, Bernard, Pierre.b, Miomodus, merci pour vos perles poétiques !!
    Bienvenue à Anthéa!!
    Merci aux fidèles équipiers Annick, Monique, Thierry, Jacline, Jos etc. qui affrontent tous les temps de la navigation et de la poésie!!
    Bonne soirée bien au chaud !
    Ossiane

  2. Rien d’aussi roux sur cet or constellé par l’automne,
    d’aussi léger et brûlant.
    Lumineux, vascillant.


  3. C’est au jour le jour
    Au gré du vent
    Tournante des heures
    Êtres s’effeuillant

    L’âme à la vague
    Charrie ses notes
    Langueur du temps
    Tant de saisons

    Tempo d’automne
    Sous le soleil
    Le roux vaut or
    Chûûût … la nature s’endort

    Sommes-nous donc, blottis sur un banc,
    de vieux enfants aux rêves de nuages
    parmi d’anciens mirages ?

    Et pour demain ?

    Le silence des flocons…

    @ Bernard : après le grec, le basque ?
    ^_^

  4. Merci l’écriture automatique !
    Pour la bonne compréhension voici le dernier vers :

    Sous le miroir d’or

    Dernier vers : à

  5. N’eus-je pas une fois une jeunesse aimable, héroïque, fabuleuse, à écrire sur des feuilles d’or, — trop de chance ! Par quel crime, par quelle erreur, ai-je mérité ma faiblesse actuelle ? Vous qui prétendez que des bêtes poussent des sanglots de chagrin, que des malades désespèrent, que des morts rêvent mal, tâchez de raconter ma chute et mon sommeil. Moi, je ne puis pas plus m’expliquer que le mendiant avec ses continuels Pater et Ave Maria. Je ne sais plus parler !

    « Pourtant, aujourd’hui, je crois avoir fini la relation de mon enfer. C’était bien l’enfer ; l’ancien, celui dont le fils de
    l’homme ouvrit les portes.

    Du même désert, à la même nuit, toujours mes yeux las se réveillent à l’étoile d’argent, toujours, sans que s’émeuvent les Rois de la vie, les trois mages, le coeur, l’âme, l’esprit. Quand irons-nous, par-delà les grèves et les monts, saluer la naissance du travail nouveau, la sagesse nouvelle, la fuite des tyrans et des démons, la fin de la superstition, adorer
    — les premiers ! — Noël sur la terre !

    Le chant des cieux, la marche des peuples ! Esclaves, ne maudissons pas la vie. »

    https://i.pinimg.com/originals/27/1e/e1/271ee110c7cee0255efee68d68b96b40.jpg

  6. Matin
    entre l’éclair et l’adieu
    une saison en enfer
    « L’automne, déjà !
    – Mais pourquoi regretter un éternel soleil,
    si nous sommes engagés à la découverte de la clarté divine,
    – loin des gens qui meurent sur les saisons. »

  7. Flammèches qui lèchent les feuillages
    dans un rougeoiement éruptif
    premier plan hiératique et sombre
    qui lui ne flamboie pas
    on ne peut faire feu de tout bois
    ce n’est pas tant sa nature rebelle
    ou sa verdure humide uniquement
    et dans la blancheur matutinale
    des colonnes on voit le voile de pudeur
    se lever et la brume nocturne qui se dissipe lentement
    révélant des détails et figures communes

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