forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse
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golden forest
your suit of flames
red madness
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
forêt d’or
ton habit de flamme
folie rousse
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your suit of flames
red madness
Contente de vous voir revenir Bourrache, Maria D, Bernard, Pierre.b, Miomodus, merci pour vos perles poétiques !!
Bienvenue à Anthéa!!
Merci aux fidèles équipiers Annick, Monique, Thierry, Jacline, Jos etc. qui affrontent tous les temps de la navigation et de la poésie!!
Bonne soirée bien au chaud !
Ossiane
Merci Ossiane…l ecorce de tes sous bois…se couvre de si jolies plumes…
Un tronc le veille
Son or si pur
D’aimer autant
Rien d’aussi roux sur cet or constellé par l’automne,
d’aussi léger et brûlant.
Lumineux, vascillant.
Sa lumière éblouit
Sa force renforce le subtil
Vertige verticale
le visage hante
l’estampe japonaise
sous le miroir dort j
le sous bois flamboie
arbrisseau déploie tes ailes
étincelles de joie
–
C’est au jour le jour
Au gré du vent
Tournante des heures
Êtres s’effeuillant
L’âme à la vague
Charrie ses notes
Langueur du temps
Tant de saisons
Tempo d’automne
Sous le soleil
Le roux vaut or
Chûûût … la nature s’endort
Sommes-nous donc, blottis sur un banc,
de vieux enfants aux rêves de nuages
parmi d’anciens mirages ?
Et pour demain ?
Le silence des flocons…
–
@ Bernard : après le grec, le basque ?
^_^
–
Merci l’écriture automatique !
Pour la bonne compréhension voici le dernier vers :
Sous le miroir d’or
Dernier vers : à
N’eus-je pas une fois une jeunesse aimable, héroïque, fabuleuse, à écrire sur des feuilles d’or, — trop de chance ! Par quel crime, par quelle erreur, ai-je mérité ma faiblesse actuelle ? Vous qui prétendez que des bêtes poussent des sanglots de chagrin, que des malades désespèrent, que des morts rêvent mal, tâchez de raconter ma chute et mon sommeil. Moi, je ne puis pas plus m’expliquer que le mendiant avec ses continuels Pater et Ave Maria. Je ne sais plus parler !
« Pourtant, aujourd’hui, je crois avoir fini la relation de mon enfer. C’était bien l’enfer ; l’ancien, celui dont le fils de
l’homme ouvrit les portes.
Du même désert, à la même nuit, toujours mes yeux las se réveillent à l’étoile d’argent, toujours, sans que s’émeuvent les Rois de la vie, les trois mages, le coeur, l’âme, l’esprit. Quand irons-nous, par-delà les grèves et les monts, saluer la naissance du travail nouveau, la sagesse nouvelle, la fuite des tyrans et des démons, la fin de la superstition, adorer
— les premiers ! — Noël sur la terre !
Le chant des cieux, la marche des peuples ! Esclaves, ne maudissons pas la vie. »
https://i.pinimg.com/originals/27/1e/e1/271ee110c7cee0255efee68d68b96b40.jpg
–
La saison en enfer, le semeur et … qui-était-qui …
–
Matin
entre l’éclair et l’adieu
une saison en enfer
« L’automne, déjà !
– Mais pourquoi regretter un éternel soleil,
si nous sommes engagés à la découverte de la clarté divine,
– loin des gens qui meurent sur les saisons. »
Flammèches qui lèchent les feuillages
dans un rougeoiement éruptif
premier plan hiératique et sombre
qui lui ne flamboie pas
on ne peut faire feu de tout bois
ce n’est pas tant sa nature rebelle
ou sa verdure humide uniquement
et dans la blancheur matutinale
des colonnes on voit le voile de pudeur
se lever et la brume nocturne qui se dissipe lentement
révélant des détails et figures communes