lumière blême
crinière échevelée
vague éclair
• • • •
pale light
disheveled mane
lightning wave
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
lumière blême
crinière échevelée
vague éclair
• • • •
pale light
disheveled mane
lightning wave
Souffle d’émeraude
Douce panoplie de teintes
L’écume du jour
Merci Ossiane.Je t’embrasse
La mer je t aime
Mon soutien si précieux
Tu m as donné forces
Dans des passages
Si rudes de non vie
Je te serre et m asperge
De tes vagues si jolies
Qui m étoilent le coeur
Un délice cette photo qui de toute de vraie il y a six jours en fin de tempête. …
qu’est ce qui empiète sur l’écume des jours
pas seulement la vague brune de toutes parts
la fausse liberté et le reserrement sur soi
moutons de brouter
en haut de la falaise
vagues échevelées
Sur le flan de l’océan
dans la chevauchée du vent
le galop des vagues
Hommage aux marins
Dans des tempêtes féroces
Quand marchant vers la pointe
Le phare à quelques mètres
Le demi tour vite fait
C’est que la peur au ventre
Si petite devant elle
La mer est de telle force
Dans ces vagues chahutées
La campagne ou la mer
En montagne
Telles forces
La Nature souveraine
Venant d’essuyer la tempête
ballotée par la force des vents
encore toute étourdie des remous
la peur s’est inscrite violemment
de façon profonde et inéluctable
j’ai le mal de mère…………….
force éclair
mer s’éveille
chante la sève
Elle frappe fort
mais s’apaise dans l’instant
la vague rebelle
Quand la vie frappe fort
Explose les limites
C’est bon quand elle s’ apaise
Par des choix obligés
Dans son prendre bien soin
Emblème en blême pas question de phonème de faux nez de problème
pas de blâme non plus pour s’égare et puis soudain perd son âme
reste ce qui peut dans le relief tourmenté mais pas assermenté
La mer roulait ses galets
du temps où Ferrat
chantait l’amour
mais la vague a tout emporté
et l’amour et l’espérance
et la joie et le bonheur
et la sagesse du monde
laissant les humains
dans un naufrage absurde
Pourtant ce matin
au lever du soleil
j’ai vu les arbres s’habiller
des tendres couleurs d’avril
la nature se couvrir de fleurs
chanter les oiseaux
voler les papillons
Serait-ce ce petit air de beauté
qui apaise et console
la seule valeur qui peut encore
nous sauver des tempêtes et turpitudes
à condition… qu’elle aussi
ne se laisse emporter dans les vagues
de l’ignorance , de la violence, de la bêtise
et tout cela pour qui ? pour quoi ?
Aller au devant de la beauté, la désirer, la rechercher, l’encourager, c’est un besoin vital, nécessaire et précieux. J’ai apprécié le livre de « Quand la beauté nous sauve » de Charles Pépin.
Bonne semaine Ossiane et passagers de l’Œil Ouvet
Tes mots font du bien, Monique.
Merci pour ton écrit.
La Nature m’a tant donné ce main en faisant le tour du jardin, en regardant les feuilles pousser, le coucou, les grenouilles, les guêpes, l’herbe qui pousse…Je pensais à ce enfants dans le guerres, et tout ce gâchis à cause des adultes.
j ‘aime tous tes mots que je viens de relire…je partage max.
bonsoir cher équipage chéri.
Chevelure de comète
bleu univers
beauté sidérale.
Bonne journée à tous.
» Il nous faudrait apprendre à compter un par un chaque visage, chaque vague et chaque ciel
en donnant à chacun la lumière qui lui revient dans cette vie obscure. »
Christian Bobin
Se confronter à la lune
Pour devenir une bulle
Légère et virevoltante
Dans le miroir de l’aimante
Merci Jacline pour cette phrase de C. Bobin. C est tellement juste….
Bonjour MioModus, chère Ossiane et chacun.
Merci Annick de votre retour qui me touche.
Christian Bobin parle et écrit d’or…
La mer écume
sa divine salive
gorge déployée
bave aux lèvres éclaboussées
la mer dégueule des brassées
que le vent se charge de disperser
qui ne voudrait pas être le surfeur d’argent
pas celui qu’on voit à peine surnageant
mais l’éphèbe qui chevauche la crête
des vagues dans une bataille
pas de font de taille
il ne faut pas se laisser abattre
mais savoir enrouler les déferlantes
pour accélérer dans les tubes
et ressortir triomphant
tout nimbé de mousse écumante
mouvantes, instables et tourmentées
sont les formes résultant de ces rencontres
où parfois se conjuguent les élans
donnant ces traitresses monstrueuses
sortes de prêtresses sorties du néant
prêt à tout annihiler sur leur passage
avant de disparaitre comme elles son nées
Chère Ossiane si océane ces temps derniers et vous tous moussaillons bien en verve sur le pont
excusez cette intervention, ce trio qui vient ainsi comme monte la vague, le souffle enfle dans la pensée , mais si je suis moins présent c’est que je suis malade et sous médicaments, que ma pensée est trop souvent confuse, mes nuits courtes et mon avenir incertain, je fais ce qu’il faut npour revenir en forme d’ici là astiquez bien le pont, je ne vous oublie pas depuis ces plus de 11 ans et demi de compagnonnage, honneur et fidélité , et surtout merci à Ossiane de persévérer et de nous offrir un lieu d’échange où je me suis toujours senti bien malgré les aléas de la vie qui n’ont pas manqués l’an passé.
Merci de votre tolérance et de votre bienveillance chacun de vos éclairages est précieux et ouvre de nouvelles pistes à explorer même si parfois pour moi tout est chaotique je cherche à rassembler ce qui est épars dans des tentatives osées et maladroites.
Bonjour Thierry , Il y a des moments de vie dont on voudrait bien se passer mais qui malheureusement passent comme les vagues en donnant parfois des allures de tempêtes qui semblent ne jamais vouloir se terminer et pourtant … le calme finit toujours par revenir… mais il faut bien souvent persévérance et endurance, tu as raison de remercier Ossiane, ce lieu est un havre d’amitié et d’échanges. Promis Thierry nous entretenons le navire en dépit de tous les tangages ; je ne compte plus les années qui nous rassemblent mais je sens qu’ il nous emmènera encore longtemps car nous sommes un équipage bien soudés confiants et attentifs en attendant ton plein rétablissement. Courage.
merci Monique de tes encouragements , j’en ai bien besoin même si je ne manque pas de volonté , c’est une rechute après un épisode en 2011 qui laissa hélas quelques traces sur ce blog même , j’avance à mon rythme et le repos est salutaire comme le silence est prodigieux
je pense que ma carrière professionnelle est terminée, il faut que je m’habitue, j’ai pris des décisions de principe reste à les mettre en pratique et comme tu le sais de la coupe aux lèvres mais ma gratitude et ma fidélité n’ont pas suffit car j’ai vécu 9 deuils en un an et c’est beaucoup même pour un costaud comme moi , discobole de mon état.
je serai toujours là attentifs et surtout que mes mots puissent faire sens ce qui n’est pas toujours avec une pensée profuse et par définition complexe.
« La vague revient, fidèle chienne,
Lécher tes pieds de sa langue amère.
Flairant soudain la peur millénaire,
Longuement elle aboie dans tes veines. »
François Cheng dans Enfin le royaume
…..
« Au bout du long couloir enfin la mer s’apaise.
À la porte un rayon s’attarde et puis s’oublie.
Midi de faim, de soif, tes cheveux d’ambre tressent
Un filet ramenant tout l’or de nos rêveries. »
François Cheng dans Enfin le royaume
Bonjour Thierry, j’ai été très émue par votre intervention. Après les mots plein d’empathie de Monique que je partage sans réserve, je vous adresse mes encouragements et mes ondes les plus positives comme l’énergie de l’écume océane… Ce blog miraculeux nous permet de puiser nos mots au fond de nous et d’évoquer nos maux et nos malheurs sans jugement avec la certitude de la bienveillance. Ici le silence comme notre présence plus personnelle pèsent d’égale valeur. J’ai perçu entre vos mots la volonté de s’en sortir quel qu’en soit le prix, fut-ce la fin de l’activité professionnelle. Il y a tant à faire et à explorer après cette vie. Je vous fais confiance car votre singularité d’écriture laisse deviner des ressources sans fonds… Les aléas de la vie s’abattent parfois sur nous en rafales, deuils, maladies et autres épreuves. Apprendre à vivre avec les absents, se mettre entre les mains des médecins et des traitements ouvrent des chemins inconnus à parcourir. Comme vous le souhaitez, nous allons astiquer le pont – certain(e)s plus présents que d’autres, Monique, Annick … – pour vous accueillir dignement en plein rétablissement. En attendant, je vous offre cette pensée de Christian Bobin, l’auteur de l’instant présent, qui écrit avec une plume d’oiseau, embarque sur les nuages et baigne son coeur du « soleil pensif qui marche dans les allées » :
« Il y a des lieux où on se sent inexplicablement aimé ».
je n’ai plus de larmes
mais ne suis pas sans armes
vos douces paroles sont apaisantes et bénies
merci
je continue mon chemin ascétique et acide (je suis et bientôt je dirai j’ai été, chimiste)
tel le phoenix renaitrais je sous une autre forme,
du moins je l’espère , en pleine conscience
mais moins dans cette continue souffrance
car la sensibilité qui m’a été donnée et me permet
d’écrire depuis vingt ans est un vrai don
malgré toutes les avanies
je n’ai pas perdu cette manie
il faut jeter au loin sa gourme
Chacun fait son temps ici bas
Chacun fait son temps ici bas
et puis que le bat blesse ou que l’amour délaisse
un jour sa gourme on jette et ainsi se déleste
laissant au loin ce qu’un jour trop on déteste
pour que s’ouvre une autre séquence
il faut savoir mourir un peu
pour enfin renaître
on n’a pas à se repaître
mais si on n’a pas la mine d’un pâtre grec
ce n’est pas pour s’égarer comme son troupeau
un jour vient le temps sans se dérober
de prendre la porte qui n’est pas en trompe l’oeil
un jour vient le moment de choisir
ce qui n’est pas totalement la liberté
mais quelque chose de nouveau à inventer
pour se sentir rajeunir et communier
aux images de jeunesse
sans la totale insouciance
ni le fardeau des responsabilités
Bravo Thierry !
Le chimiste des mots est toujours là,
et pour le dire à votre façon, l’alchimiste des mots !
La porte s’ouvre sur des continents plein de promesses
quelle prouesse « aux images de jeunesse ».
« Il y a des lieux où on se sent inexplicablement aimé »
Que dire de plus que c. Bobin quand il le dit si bien
Je suis émue par tous vos témoignages.
Et bien évidemment tendrement serrée par vos présences. Thierry, je vous souhaite de vivre le plus précieux de la vie en amours.
il n’ y a pas de victoires sans combats
et chacun à sa manière s’y emploie
sous le lourd fardeau souvent il ploie
des souvenirs qui suscitent débats
dans son for intérieur est il retranché
il va pourtant falloir sa pastille cracher
point de bastille mais des lettres de cachet
qui longtemps la vraie vie lui ont gâché
alchimiste oui ce terme est évocateur
flamel, bacon, newton et tant d’autres avant jung
les promesses il faut arriver à les tenir
dans la constance de l’effort soutenu
et le regard critique intérieur le plus doux
arriver à s’aimer sans chercher de miroir
retrouver se rêves d’enfant pour accomplir
la dernière partie du chemin de la vie
sans manquer de force ni même d’envie
éviter la raideur pour enfin s’assouplir
ne pas s’assoupir sur de futiles lauriers
la gloire est éphémère et la pensée volatile
L’amour est un grand présent qui peut parfois être pesant
sans chercher à s’en délester in ne faut rien détester
mais sans doute chercher à tester avant de témoigner
vos mots sont des baumes qui soulagent quelque peu
je reviendrai vers ces rivages ou vous me faites aborder
je n’ai pas de plan ni de carte mais compte sur ma volonté
message égaré
je vous disais merci chères amies en quelques strophes choisies
je pense sincèrement que depuis octobre 2007
et mon arrivée dans l’équipage sans cet échange patient et régulier
qui me permit avec vous de partager beaucoup
j’aurai disparu depuis longtemps
ni exutoire, ni confessionnal
c’est un lieu de repos et d’échange
en ce moment la touche est sur pause
à cause des médicaments et la tête est bien lourde
j’ai revu hier soir ce film dénommé la vague
qui montrait comment on peut manipuler
et fomenter le retour d’une peste brune bis
les comparaisons avec les années trente
ont repris de leur pertinence un danger nous menace
Merci Jacline
Alchimiste convient mieux
je ne suis plus le maitre des liaisons depuis longtemps
mais je m’intéresse à la correspondance de Pauli avec Jung
il faut lire ces échanges sur vingt cinq ans
cela tourne autour de la psychologie des profondeurs
ces deux génies étaient ils de véritables frondeurs
en tout cas ils explorent de nouveaux espaces
et nous font faire le grand saut quantique
sans verser dans une folle mystique
Devant l’écran, émue par vos échanges….
Exprimé sa peine c’est déjà un pas vers un mieux être!
Courage Thierry, comme dit Jacline, vous laissez voir des ressources qui vont permettre de remonter vers des cieux plus cléments. C’est ce que je vous souhaite.
Derrière le clavier, émue par la bienveillance de l’équipage….
Voir sur l’écran se poser vos regards et en quelques mots faire naître un sourire, cela semble presque rien et c’est immense, immense comme l’océan qui remue tant et tant de gouttes d’eau et forme au final un ballet de vagues qui comme les mots (Thierry l’alchimiste, en sait quelque chose) vous donne une énergie intense et vous apporte la force nécessaire pour combatte et tenter de vaincre, mal, douleur, angoisse par le simple fait d’oser dire, d’oser partager non seulement les chagrins mais aussi joies et bonheurs, je l’ai tant et tant de fois ressenti tout au long de ces années et ce en partenariat avec Ossiane et grâce à elle et à vous tous. Un espace comme celui-ci est d’une grande importance parce que sans autre but que celui d’échanger et de se réconforter entre amis.
Chère Ossiane
Chers vous
Merci à chacun et vous tous
Infiniment merci Ossiane pour ton album Humain avant tant de vies telles….
Modestement je n en reviens pas de partager avec vous depuis aussi longtemps…
Merci Thierry, Jo.S, Monique, Mio Modus, Bourrache…
J ai tellement ri avec vous, tant pleuré, émue si souvent, tant vécu ici aussi….c est insensé c est incroyable c est des cent pages si pleines de vie partagée d un je vous aime si joli équipage et toi chère Ossiane capitaine au long cours si indulgente pour les mots déposés.
Et je rougis d avoir écrit autant de bafouilles de mon âme. Merci pour vos gentilles indulgences.
Je vous embrasse.
Je vous remercie pour vos mots et vos présences si belles.
Je viens d écrire des mots.. disparus…
Tant pis pour moi ….
Je vous disais que j admirais vos présences…et te remerciais chère Ossiane.
Paraît que les hautes vagues
Vivent dans la tempête
Qui peut durer des siècles
Alors faut croire qu’ elles burinent
Une sacrée résistance
Car la longue vue se retourne
Et regardant sa vie
Y voit d immenses tempêtes
Il y en a tant et temps
aucune vague aussi énorme
soit elle ne drosse un esquif
mais elle brosse le pont soigneusement
provoque l’éloignement des déchets
de toutes sortes tandis qu’elle porte
l’espoir secret d’un horizon nouveau
aussi le courant passe t il
entre elle est les matelots
qui savent qu’essuyer les grains
tel est souvent leur lot
la cloche peut retentir
pour annoncer les douche
chacun saute alors de sa couche
et coure prendre son poste
pour manoeuvrer dans le gros temps
rien ne leur est épargné
mais une équipe soudée
fait souvent des merveilles
car rien de plus beau que la solidarité
« Car rien de plus beau que la solidarité »
Je te remercie pour tes mots Thierry…et te souhaite une très belle fin de journée.
Mes pensées pour un monde d entraides solidaires ensemble pour un monde plus Humain.
Bien le bonjour Sacré Équipage.
Selon dépend de tant ou de si peu
Parfois des immenses vagues
On les regarde sans bouger
En attendant que cela passe
Parfois c’est une simple goutte
Qui nous remue tellement
De tsunamis puissants
Le mystère du coeur…
Qui seul sait lui
Ce qui le touche Là!
Le plus profond tricote
Un immense chagrin
Ou un incommensurable bonheur
La vie qui passe
Révèle sa palette d émotions
Et les pures peignent
L’étoile de vie
j’ai erré et dérivé porté par les flots
au gré des vagues l’incertitude était mon lot
aurais je pu savoir ou m’amènerait le hasard
si ce n’est à comprendre enfin dur le tard
que rien ne nous ballote plus que la vie
une chose mouvante faites de plein d’envie
de peur aussi qui rétracte nos membres
et parfois nous fait bien bas descendre
alors pauvre ludion charrié comme des alluvions
je guette in tranquillement un pavillon
au dessus de l’horizon qui matérialiserait
un nouvel amer au delà des dunes d’eau
et pourrait exaucer mon voeu de sortir
hélas hormis les crêtes blanches qui moutonnent
rien ne vient ranimer mon frêle espoir
un onde se crée qui se déploie
augmente sa force et sa hauteur
à proximité des haut fonds
jusqu’au plus beau rivage
elle ne vient pas du fond des âges
ce n’est pas une oeuvre de rage
le vent et les courants y contribuent
mais c’est au soleil et à la lune
que les marées justement on attribue
le clapot ou les creux sont d’une autre
mouvance qui n’a pas nom recouvrance
pourtant elles nous poursuivent à outrance
seuls des marins les plus fous ou imbus
osent affronter sans précautions
l’immensité et ses rares dangers
et cela du PIrée à Tanger
à travers les colonnes d’Hercule
là où la vague s’avance plus qu’elle ne recule
faut il passer outre les remontrances
et croire en sa bonne étoile
comme les océaniens le firent
connaissant les périodes des vents
pour aller de l’orient au levant
ainsi barques et felouques
des voiles latines aux carrées
n’ont elle du destin pas contrecarré
les augures maléfiques
Un article ne passe pas ?
LISEZ CET ARTICLE https://actu.orange.fr/france/un-cri-de-detresse-pour-rendre-audible-la-souffrance-des-animaux-marins-CNT000001eWl4h/photos/l-association-sea-shepherd-a-decide-de-faire-entendre-la-souffrance-dans-les-oceans-en-diffusant-des-sons-d-animaux-marins-agonisants-pour-sa-nouvelle-campagne-de-sensibilisation-c78b75088fa9a2f91965c7538530aa44.html
publié hier
Vous etes sans age
sans visage
Mais vous avez des mots si sage
J ai le vague à l âme
super marc tu dis tant en si peu de mots
c’est pas comme un autre 🙂
Épave échouée qu’une vague relève,
Naufragée des mers et des cieux,
Larmes et ailes, douceur de nos vœux,
Mystère, frémissement des rêves.
Bouillonnant, tourbillonnant provoquant l’étonnement
des ressauts du ressac au paquets de mer jetés en vrac
gare à ceux qui s’aventurent trop près gare aux couacs
Ondulations folles mais pas molles
dans ce rondeau quels rinceaux
Turner en a pris soin aux pinceaux
La mer a mis son bain mousse
Elle se savonne tendrement
Apprécie quiétude jolie
Bravo Thierry ! Vous avez retrouvé votre style et, on le ressent, votre plaisir d’écrire.
Les vagues ne finissent jamais d’alimenter notre souffle…
Bonne journée à tout l’équipage.
Merci Jacline pour vos encouragement
ma pauvre tête n’en peut mais bon parfois
l’inspiration est au rendez vous
sous les rais blafards on est cafardeux
mais scintillent en bosses et en creux
qui délivrent des messages lumineux
vaguement perçus car souvent confondus
erreur
J espère que l équipage va bien pour ce long week end.
Que voulez vous dire par « erreur », Thierry.
La tête se pose et reprend souffle
Des tas de pâquerettes des pissenlits
Les boutons d’or une mer d huile
Rince le coeur de gros chagrins
Les yeux se ferment une accalmie
Ça fait du bien par où ça passe
Quand les précieux tapissent l âme
Ça rend léger tous les bobos
D une existence bien trop remplie
Le bon coucou matin et soir
Donne le tempo d’un bel bien être
On fait ce qu’on peut dans la vie telle.
oh Annick il s’agit simplement d’un envoi qui n’est pas passé et est tombé aux oubliettes
ça arrive parfois c’est le risque du métier quand on écrit directement sur le site
encore une sortie de route
dans l’océan de flamme
passe l’écume des jours
tandis que se fane
de la cathédrale la beauté
c’est dans le creux de la vague
que comme dans un berceau
vagit l’écume qui surnage
Comme une montagne mouvante
elle nous porte en haut des cimes
mais de fait elle est éprouvante
et rien ne peut conduire à la rime
que cette succession bien phasée
qui avec la régularité d’une loge
distille son subtil et délicat phrasé
à la surface il ya cette blanche toge
qui cache le puissance étonnante
Mis mes mots en berne un instant,
le temps de refaire surface
dans le remous de l’infernal….
Alfred de Vigny prêchait le faux
mais ne se privait pas de l’évidence
Il y a des mots pour la souffrance
qu’il faut savoir extraire de son âme
Il y a certaines paroles de réconfort
qu’il est absolument nécessaire d’entendre
Les émotions, les angoisses, les peurs..
Écumes des vagues trop fortes
laissons le vent du cœur les emporter
Les poèmes sont des drogues douces
les seules sans doute à calmer nos douleurs.
Amis gardons ce bienfait du partage et ce goût pour l’harmonie et la beauté du verbe, je viens de découvrir un tout petit recueil de François Cheng merveilleusement illustré par Patrick Le Bescont. Il suffit de quelques mots c’est vrai !
Je vous en donne un petit aperçu dont le sens s’en va bien au-delà de l’horizon
« Sur la portée éphémère
au rythme éternel
Nous inscrivons nos échos
qu’emportera
La prochaine marée » François Cheng
Poseïdon écumant de colère pris son trident
par pour soulever des tritons trop ardents
mais déclencha par de larges mouvements
qui continuent du petit au grand infiniment
Je lis tes mots qui dont toujours bien à propos Monique. Merci.
J espere que vous allez mieux Thierry.
La vague a ce mérite
C est qu avec elle
Elle emporte les turpitudes
Et laisse une mer d huile
Demain la mer se quitte
Pour la montagne rêvée
Cela fait si longtemps
Que le regard est vide
D une vue de tout de haut
Cela manquait tellement
D aller un peu plus haut
Plus près du ciel sur terre
l’écume perle sans perdre de sa vigueur et de son unité
car dans la projection des gouttelettes il ya un état groupal
bien sûr on blanchit sans branchies mais ce n’est pas fatal
retour au bain de jouvence on se rapproche de celui foetal
et cette état ou tout se mélange n’est pas le silence des anges
mais le point de départ et de rencontre avec l’altérité
que nous avons en partage dans toute notre grégarité
mais il faut savoir la tête hors de l’eau garder
pour reprendre son souffle et préserver son individualité
Merci Annick je n’aime pas faire de vague
je resterai donc vague dans mon propos
il faut du temps pour les bleus à l’âme
passer le premier anniversaire du décès de ma mère
a été un écueil majeur en plus des autres soucis
qui ne manquent pas mais la décision d’arrêter
le travail est un geste libérateur il faut juste
accepter de changer de statut dans notre société
Oui Thierry
Il faut …je vous cite
Beaucoup beaaucoup beaucoup .. j ajoute
De temps pour les bleus à l âme …je vous cite
Et plus de temps… j ajoute
Il m a fallu passer le second anniversaire du décès de ma mere…pour reprendre confiance
En plus de tous les autres deuils à faire…car les gros pépins de vie.
Ecume
Laisse moi en eaux douces
J aime mes barbotis sereins
Juste respirer l’aimer levivre
Tel qu’il se donne à vivre
Pour les beautés les bons
Moments de vivre
Quand vivre a son plein sens
Parfume
Ressentir des ondes positives
se répandre sur les eaux
est vrai car imperceptiblement
l’eau nous attire, nous transcende
Dans le jaillissement des vagues
quand scintillent des milliers d’étoiles
le quotidien ne peut que s’embellir
Prouesses indéniables de la nature
Quand bien même les maux de la terre
ne pourraient trouver consolation
dans l’unique contemplation du beau
le chemin vers l’extase apaise et guérit
Le torrent sa Dordogne
Traverse La Bourboule
Sillonne et se grossit
Pour enfin se jeter
Dans les gouttes de la mer
Tes mots sont justes, Monique.
Du tout de bas
Les regarder les cimes
Ou s envoler sa vue
Au bout de l horizon
Chacun son pansement
Pour les maux de la terre
La vague lave la larme
Le vent chasse l idée noire
Un chevreuil un joyau
L étoile de mer de l or
La Nature sa petite fée
Aux médecines douces
Emerveille les yeux
Comme elle est belle la vie
Ses douceurs infinies
rien ne déferle qui ne perle à notre coeur ascendant
c’est de telles émotions que découle le pendant
tandis que de rares étraves se risquent en fendant
il n’est jamais trop tard pour admirer le souffle court
les monstres qui rapidement s’enflent étouffant
tout horizon soudain de leur masse absorbant
l’espace en moins de temps qu’un vol de mouette
offrant au regard la prodigieuse force de la nature
et pour les équipages les plus novices un hoquet
de stupeur au moment d’affronter ce qui barre
et ne permet pas d’envisager de changer de bord
même pour passer détroit et passes aux marges
si étroites qu’il faut savoir s’aligner pour remonter
sortir vainqueur d’une telle épreuve demande
bien du courage et une habileté sans nom
Merci Annick pour vos gentils mots d’espoir
du moment que l’inspiration me revient je respire
et être en si bonne et douce compagnie
sur le grand bateau accueillant d’Ossiane
est un réconfort quotidien
Merci à vous Thierry
Et veuillez me trouver fort désolée quand les matelots d ici ont nettoyé le pont…après les délires de la Toto si vraie d elle…clin d oeil emprunté à Bourrache
Dans un parcours tel de vie….un petit joint sauve….clin d oeil…
Je t embrasse Ossiane
J espère que tu vas bien
Quel book de vie mon Capitaine
« C’est tout ce que nous aurions voulu faire et n’avons pas fait,
Ce qui a voulu prendre la parole et n’a pas trouvé les mots qu’il fallait,
Tout ce qui nous a quittés sans rien nous dire de son secret,
Ce que nous pouvons toucher et même creuser par le fer sans jamais l’atteindre,
Ce qui est devenu vagues et encore vagues parce qu’il se cherche sans se trouver,
Ce qui est devenu écume pour ne pas mourir tout à fait,
Ce qui est devenu sillage de quelques secondes par goût fondamental de l’éternel,
Ce qui avance dans les profondeurs et ne montera jamais à la surface,
Ce qui avance à la surface et redoute les profondeurs,
Tout cela et bien plus encore,
La mer »
Jules Supervielle – La mer – Oublieuse mémoire (1949)
Rien qui affole quand on affale dans la survente
rien qui protège quand on cherche la détente
mais dans le sillage forcément une grande absente
où est donc passée notre belle figure de proue
celle qui avec sa beauté savait lever les écrous
et passer au milieu trouvant de la serrure le trou
la clé de nos succès antidote contre l’infortune
les pieds sans cesse baignant dans l’écume
Merci, oh merci, Anthéa, pour ce magnifique poème qui touche en plein coeur.
Bravo Thierry pour votre plume agile retrouvée ! C’est un plaisir de vous lire.
Bonne journée à tout l’équipage.
quand la mer s’invagine et se tourmente dans mille positions
c’est un corps vivant et bien remuant qui s’agite
et nulle trace pour autant d’un serpent et de ses reptations
Brisant, sécant, troublant
trouve t on dans ce pousse mousse
de quoi mettre les pouces
ou encore bout à bout
deviner comme un marabout
ce qui va devancer
la prochaine vague
gerbes endiablées
ou barbes fleuries
elle ne s’est pas annoncé
mais droit sur vous
a foncé et vous de froncer
pas que les sourcils
happening
Dans la tempête on réagit pour sa survie
Longtemps après le serein vit
Certains se protègent…si ça recommence
D’autres restent morts…ce fut terrible
Et puis il y a…on verra bien
Sans rien chercher à l’avance
C est toujours temps de réagir
Regarder le beau vivre le bon
Des forces insoupçonnées
Est ce du courage? De la pure vie?
On a chacun ses propres mots
Pour les écrire ses bouts de vie
Et quand le tendre le miel le bon
Dans un moment un court un long
La plume danse l’encre de l instant
embase qui embrase
le feu couve sous la braise
le mouvement coure sur la crête
et pour celle sui se tiendrait prête
il est temps de chevaucher
ne pas vider les arçons trop tôt
et accomplir le périple souple
dans la brume électrique
une nouvelle fois
C est joli vos mots Thierry
J espere que vous allez mieux.
On s y emploie de se soutenir sur ce bateau
Dans l oeil ouvert de notre chère capitaine
Tres indulgente et belle Humaine
Avec le gouvernail propre à chacun
Il y a beaucoup de délicatesses dans cet album dans sa bouteille a la mer. J’aime.
Chère Annick vous ne pouvez pas imaginer le côté stimulant de l’écoute bienveillante
là où dans le monde réel trop souvent on se sent ouvertement méprisé ou moqué parce qu’on est différent et qu’on exprime une autre façon de ressentir et de penser le monde , c’est dur et difficile à la longue de garder son intégrité sans être écorné (pas en période de féria) par des personnes malintentionnées.
Ici on ne se sent pas jugé, je l’ai déjà souvent dit et l’entraide est réelle, comme si des choses passaient au delà des mots , du domaine de la compréhension et de l’empathie.
Alors oui la vague me ballote encore comme un bouchon mais moins et moins souvent
Bonne soirée à tout l’équipage et surtout à notre capitaine bien aimée
Alors on tient le coup Thierry
Ici on ne lache pas notre pensee Humaine trop Humaine? En baluchon…
Et tant pis si la solitude est grande
Même des amis si proches s éloignent vieillissent…ils sont en retraite et se reposent comme ils disent voyagent
Ou terminent les deux dernières années et pas dispos…
Et puis en toile de fond on est des fous nous parents de vivre pour notre fils.
On se souhaite que la santé à la hauteur de l age mental qui sera jamais en retraite.
Dans un autre monde….qu est celui de l amour…et même si fatiguée ce soir….heureuse de l avoir vu heureux.
Dans le flot de l’océan
Il est un récif effrayant
cause de tourments
ainsi dans les tréfonds de soi
l’angoisse frôle la terreur
Puis au sommet d’une vague
le rayonnement du soleil
l’amorce d’un sourire
la beauté à notre secours
la poésie notre refuge
Sans extravagance
vivre conscient du furtif
du bonheur à saisir
dans l’instant qui déjà n’est plus
de bonheur en joie à venir
La mer c’est comme la vie il y a des hauts et des bas
on se sent ballotés et jamais maitre de sa destinée
mais quand c’est le coeur qui oscille avec notre dulcinée
la mer n’est pas un accroche coeur qui force l’approche
démontée mais pas en morceaux on ne bricole pas
pas questions de chercher au fond d’une obscure poche
le miroir de nos vies balaie tout l’horizon immédiat
et cette interface mobile et changeante est le reflet
de notre caractère qui est soumis à des coups de boutoir
en dehors de l’alcôve protectrice il n’y a point de boudoir
qui puisse nous laisser suffisamment de nécessaire repos
pas toujours sur la réserve nous sortons de l’entrepôt
et face au vent nous affrontons les courants divers
sans savoir encore où ceux ci nous pourront nous amener
Les mots sont les pions que chacun pose sur la page, il n’y a pas de règle du jeu, pas de rois, pas de reines, pas de cheval ni de monture, juste une recherche d’harmonie dans ce qu’ils ont à dire, des petits pions que l’on pousse, qui vont parfois dans tous les sens évitant les pièges qui mettrait au grand jour cette stratégie qui consiste à trouver en eux ce qui pourrait apporter, consolation ou simple réconfort. La page se remplit et le cœur parfois se vide, laissant ça et là de nombreuses taches indélébiles sur fond de texte qui se voudrait libérateur. Vagues délirantes au parfum d’iode étrange, mêlé d’algues envahissantes et parfois même nauséabondes. La vie cet Océan immense où le destin s’engouffre où l’on espère que la douleur se noie dans les abîmes des profondeurs pour ne jamais refaire surface, drame inévitable, douleur mêlée de peur, d’amertume qui entache notre âme. Alors nous avons sans doute raison de pousser nos petits pions et ne pas cesser de croire en la puissance des mots, la beauté, l’amour, l’amitié, le partage ….c’est peut-être la seule règle du jeu pour donner un sens à notre vie, petit courant qui court entre deux bancs de sable, entre deux marées et ce, par tous les temps…et ce avec la même règle pour tous.
Merci Monique
pour cette justesse et cette profondeur
La mer chamarrée m’a chaviré et ravivé mes pensées en cascades ce n’était pas ballot ni ballotage je n’étais pas pris en otage dans cet élément liquide qui aurait cherché à me liquider j’étais juste en train de me liquéfier à la seule pensée de cette immensité et je cherchait mon salut y compris dans le moindre chalut qui eut fait du raffut et pas de l’ilotage mais je dois avouer qu’en matière de pilotage je n’étais pas très doué et avait souvent changé de cap au point d’être déboussolé et surtout isolé
Tous les sons des mots
dans le tumulte des flots
viennent de nouveau
laisser entendre l’écho
du réceptacle des maux
Bonne et belle semaine aux passagers de l’œil Ouvert et que tous ces mots ici offerts soient un petit havre de réconfort pour tous. La vie comme ce printemps a ses colères, ses folies, ses caprices, autant de barrières qui peuvent sembler infranchissables mais que nous nous devons de surmonter, force est de s’en donner les moyens autant qu’il se peut !
Ils sont bons tes mots Monique…si vrais.
La Nature a ce quelquechose
Le doigt se pose l écorce
Il se sent bien sa force
Puis l oeil regarde une fleur
Et l âme chorégraphie
Sur les sons du coucou
Des poules et des oiseaux
Une feuille de menthe
Pour le palais heureux
La paupière se ferme
Laisse passer la lumière
Instant d éternité
La Brière sa superbe
Faire pleurer le monde
des larmes que la mer donne, puis retire en jusant
de celles qu’un morceau – de musique, de peinture, de cinéma –
fait enfler entre les plis de l’âme
jusqu’à éclatement dans les cordes
Les heures courent ce matin. Elle ne réclame rien. Étrange. Pas faim.
Les seins eux appellent
durs de lait
qu’on tire un trait d’eux qui les allège.
Et toujours cette paix, cette bouche close et ses yeux qui écoutent.
Son père jouer de la musique. Traits d’yeux.
Rassasiés de sons. Musique repaît.
Nous tétons le monde en quête d’autres nourritures.
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Michèle Finck
Quand la mer enfle et se gonfle démesurément
on sent bien qu’on va vive des plus intensément
pourtant des mouvements ne sont pas un ciment
administré par des éléments fort peu cléments
Ces lames de fond s’aiguisent en appétit
prêtes à dévorer en surface les plus petits
Confrontés aux houles majestueuses
il ne s’agit pas là de rencontres incestueuses
mais le péril est grand dans ce milieu instable
où l’on fait le yoyo entrevoyant parfois
l’immédiat horizon qui se détache
les creux des reins de la mer ce n’est pas la loi d’airain
mais la puissance est telle qu’il n’y a pas de drains
quand déboulent les ondes formées en long train
on soupire et espère qu’il ne s’agit pas alors d’un grain…blanc
roule roule quand tu déroules tes figures fractales
et déboule en grondant en masses compactes et frontales
furie qui entortille mais jamais avec un gout de vanille
rugissant alors pour la moindre peccadille
te déplaçant en groupe presque des escadrilles
tu broies et puis déblaies jouant avec tes proies
et c’est encore bien pire quand il y a des détroits
déroulements emblématiques de la vague
contraste avec l’ordonnancement précis
des fractales que nous offre la nature
splendeurs et horreurs entremêlées
dans les constituantes sévères de la vie
mais force n’est pas toujours violence
voir dans le roulis des vagues la beauté
Pensées vers l’Océan
Regard tournés vers la mer
nos yeux levés vers le ciel
quand la mémoire parle d’hier
au goût de miel, au goût de fiel
regards
Mer
L’écume de tes jours
Ecrivent les volcans
Quand ils remuent les têtes
Et quand ton huile de bain
Se fait tendre se fait douce
Comme c’est régalant
De boire de ton bouillon
Sans se plonger sa tasse
Respirer tes embruns
Surfer l’air dans le ciel
Mère
Sauve qui peut quand la vague traitresse
avale tout son saoul comme une ogresse
ce n’est pas du capitaine la paresse
mais une conjonction qui aborde
au point que personne ne saborde
mais tirer une succession de bordée
ne garantit jamais qu’on va aborder
sauf à bon port et totalement entier
le déferlement ne cesse t il donc pas
qu’incessantes montée à l’abordage
soulèvent et emplissent pleinement
allant jusqu’à retourner les coques
qui de fait comme fétus s’entrechoquent
et même les plus aguerris et avertis
des dangers ces secouristes sublimes
qu’ensevelit le grand suaire tourmenté