robe blanche
impétueuse et légère
tu danses
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white dress
impetuous and light
she’s dancing
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
robe blanche
impétueuse et légère
tu danses
• • • •
white dress
impetuous and light
she’s dancing
au bal de la houleuse hanse
c’est de soie blanche qu’est la ganse
point d’aveuglement face à la beauté
un écran pas désincarné
Chanter un combat
Ecrire un rêve
Danser une …évidence…
Repartie dans un combat plus encore
Dans un tutu léger qui donne vie à son fils
Elle se sent intouchable en cible saine
Et les mouvements elegants de ses démarches
Lui donnent vie
Quels merveilleux cadeaux d aimer
Défendre les bons soins des plus fragiles
Et le marché ce matin allége envole
Avant de le retrouver pour la journée de jet
Pas de prise en charge en esat ce jour
Et nulle envie que il soit au foyer
Pour lui
Pour nous
La vie si belle à hobereau
Non?
QUEL JOLI GEY SERONS QU UN CHAMPAGNEAU
Qui explose son bouchon en amours
De un je vous aime vous
Au plus près mes douceurs tendres
la vie si belle à gober
Non?
quel joli geyser qu’un champagne
qui explose son bouchon en amours
de un je vous aime vous
au plus près de mes douceurs tendres
et comme je me relis,
vraiment mon tel portable baratine et embobine à sa façon de corriger…sourire
A la manière de Thierry…
bulleuse nébuleuse
la vague tangue
en un tango fougueux
superbe Jacline, a ta manière
Une valse à mille gouttes
quand la musique du large on écoute
ça ne provoque pas le doute
éclat au gout sûr c’est la nymphe qui teinte
quand voltigent les embruns
pas de paravent pour masquer la nudité
Merci beaucoup Thierry.
On ne se lasse pas de ton art à tricoter les mots.
et c’est joli les tendres manières de chacun
dans leurs tricots de mots
l automne belle saison
s’y laisse bercer d’aimer
dans de belles étoffes si douces si bonnes
yayayaouh
quelle jolie vague de vie
mais comme bras devant
je me laisse entraîner
vers de bels horizons
où levivre n’est que désir
envie de *levivre son simple
son délicieux instant
serré son tout de contre
les mains belles ouvertes
des mots leurs pleins les mains
un trait net
l’horizon
et devant
tout devant
ses froufrous
à la vague
pas soumise
pas cadrée
juste belle vivante
dans les délices d’aimer
L’amer disparait presque sous ce volage/voilage qui flotte si léger
ce n’est point de recouvrance qu’il s’agit dans la mouvance qui s’assagit
sagittaire ou poisson ne laissons pas passer la mousson
et tandis que que peut être au loin ça moutonne sec
on tente dans l’écoute des gouttes goulues
de rejoindre un morceau d’absolu
c’est dans le débordement un temps si festif
que l’on trouve parfois son contentement
et s’il ne surgit ici bas aucun récif
peut être le récit des conditions
est il alors propice
à une longue trêve blanche
où la méditation remplace l’action
Jupon et dentelles
Dansent en ribambelle
la tarentelle…
Ecumons le temps
A la lune des temps
Sillonnons le temps
A la recherche de l’irrésolu :
Le soluble dans les ténèbres,
La seconde d’après,
Le pas au bois du vide,
La vague qui éclate aux visages, aux figures.
Le chemin dans l’ombre de l’absolu clarté que le voile de ce ciel d’été a mis en lumière pour les deux ou trois prochains millénaires.
Eclatement des lettres qui distillent ici la soif des vibrations de vie.
Comme pour sentir la vie
l’effervescence
des illusions éphémères
bain de jouvence
—
L’illusion partielle
est dans la compréhension
des strates de la galaxie –
Mille océans sur vos soirs de peine…
voilà voilée une part d’horizon assez basse
que lève en nous l’espoir qui ne fait table rase
alors que les gouttes toujours s’entassent
c’est à la volée que se sèment ces champs d’infinies
ressources qui prennent leur source dans un mouvement
ascendant qui jamais ne montre les dents
ne peut dévorer tous les grands espaces
en traits obliques qui concassent
et tant pis si la ligne de fuite
est en forme de suite
je ne peux passer au travers
sans risquer la pâmoison
Sans la nue clarté de la rive absente
Le destin se balance
Au nord au sud, au vide immense…
Miettes d’ennui sur la ligne d’évasion.
Illusion de la lune
Vent sur la dune
En attendant le pantin se désarticule
Aucune vibration
Le silence
L’écho des sens
y voir dans cette blancheur d’ivoire c’est y croire
mais quand la paroi monte à l’assaut sans miroir
cela a bien un petit côté refouloir
Croire que la vie redémarre ?
Au vent du vide
Les étoiles sur minuit
Comme un cercle sur mes lueurs…
Le temps refoule ses heures sur mes hauteurs !
Je fend la cime qui se décime à pas lents.
A la suite de MioModus; merci…
« Mille océans sur vos soirs de peine »
Mille tempêtes sur vos livres d’images
Mille nébuleuses dans un ciel de morosité
Mille aurores boréales dans vos rêves éphémères…
L’éphémère, ce livre ouvert sur l’infini
Quand l’oeil cligne le temps explose
A l’abri de nos illusions
Après une petite trêve au bord de l’Océan, je découvre avec plaisir des mots d’une grande profondeur et la joie de vous retrouver tous dans cet élan poétique qui nous porte . Merci
Elle se veut être
expression de la puissance
vague des profondeurs
son rugissement s’impose
comme dans un cri sans pudeur
elle va et vient
éternelle redondance
explosion de rage
en un bouquet d’étincelles
métamorphose de beauté
transfiguration
à la crête d’un roulis
bulles pétillantes
la vague explose, éclabousse
et vient mourir en silence.
Après une petite trêve au bord de l’océan je vous retrouve tous avec plaisir dans cet élan poétique qui nous porte. Merci Ossiane, MioModus, jo.s, Thierry, Fred, Haddon, annick, jacline,
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Elle se veut être
expression de la puissance
vague des profondeurs
son rugissement s’impose
comme dans un cri sans pudeur
elle va et vient
éternelle redondance
explosion de rage
en un bouquet d’étincelles
métamorphose de beauté
transfiguration
à la crête d’un roulis
bulles pétillantes
elle explose, éclabousse
et vient mourir en silence.
Au coeur des alizés
En partance pour l’éternité
L’immortel enchanté
Se dépose sur ta main en baiser.
Larmes de ciel
tombant
dans mon bel abreuvoir.
•
Goutte après goutte
un chemin
vers l’étoile.
•
Ivre de vie.
L’œil cligne
Les images s’alignent
Brise légère
La vague explose
Vitesse au ralenti
Le temps s’étire
Arrêt sur rêve
Bleue… l’immensité.
bleue mais paroi
liquide mais pas solide
rêve mais éveillé
Aurore de l’être
Aux confins des planètes
Ici.
(J’ai écrit un texte en collaboration avec Manache Poetry et je vous invite mes amis à venir le découvrir, et à nous laisser vos avis). Merci.
Explosion, puissance
vaste bouquet d’étoiles
n’est que poudre aux yeux
cruauté de l’éphémère
dans un rêve qui s’éteint
Écume filtre tendre
Cette belle mousse blanche
Donne au sol un engrais
Dont tu as le secret
Qui palpite le coeur
De précieux et jolis
Pour nous donner la force
De donner pulsations
A ceux dans le besoin
Ce soir, je me pose sur la piste
De mes lenteurs
Pour faire chavirer
Le coeur de ma douceur
L’odeur de cette écorce des villes au coeur de cette forêt de béton est ma boussole pour fort longtemps encore.
Je suis contente de vous relire miomodus vous me avez manquée.
Quand le faste de l’écume masque l’horizon
devant l’effet spectaculaire des vagues
la beauté s’approprie toute la force océane
explosive et majestueuse, arrogante et imposante
elle vous emporte cœur arraché, submergé
face à l’emprise incontrôlable d’une frénésie
dans les sphères inattendues de la contemplation
puissance surnaturelle où la raison se noie
dans les rouleaux impétueux et rythmés des eaux.
La sensation est immense et presque charnelle
un rapport intime entre l’humain et l’élément
confronté et partagé entre peur et jouissance.
Comment ne pas penser une fois encore au merveilleux essai de Gaston Bachelard L’eau et les rêves et dans ce face à face avec la mer contenir toute une solitude.