Ecumes 4 / Foam 4

Ecumes 04/Foam 04

robe blanche

impétueuse et légère

tu danses

• • • •

white dress

impetuous and light

she’s dancing

39 réflexions sur « Ecumes 4 / Foam 4 »

  1. au bal de la houleuse hanse
    c’est de soie blanche qu’est la ganse
    point d’aveuglement face à la beauté
    un écran pas désincarné

  2. Repartie dans un combat plus encore
    Dans un tutu léger qui donne vie à son fils
    Elle se sent intouchable en cible saine
    Et les mouvements elegants de ses démarches
    Lui donnent vie
    Quels merveilleux cadeaux d aimer
    Défendre les bons soins des plus fragiles
    Et le marché ce matin allége envole
    Avant de le retrouver pour la journée de jet
    Pas de prise en charge en esat ce jour
    Et nulle envie que il soit au foyer
    Pour lui
    Pour nous
    La vie si belle à hobereau
    Non?
    QUEL JOLI GEY SERONS QU UN CHAMPAGNEAU
    Qui explose son bouchon en amours
    De un je vous aime vous

    Au plus près mes douceurs tendres

  3. la vie si belle à gober
    Non?
    quel joli geyser qu’un champagne
    qui explose son bouchon en amours
    de un je vous aime vous

    au plus près de mes douceurs tendres

    et comme je me relis,
    vraiment mon tel portable baratine et embobine à sa façon de corriger…sourire

  4. éclat au gout sûr c’est la nymphe qui teinte
    quand voltigent les embruns
    pas de paravent pour masquer la nudité

  5. et c’est joli les tendres manières de chacun
    dans leurs tricots de mots
    l automne belle saison
    s’y laisse bercer d’aimer
    dans de belles étoffes si douces si bonnes

  6. yayayaouh
    quelle jolie vague de vie
    mais comme bras devant
    je me laisse entraîner
    vers de bels horizons
    où levivre n’est que désir
    envie de *levivre son simple
    son délicieux instant
    serré son tout de contre
    les mains belles ouvertes
    des mots leurs pleins les mains

  7. un trait net
    l’horizon
    et devant
    tout devant
    ses froufrous
    à la vague
    pas soumise
    pas cadrée
    juste belle vivante
    dans les délices d’aimer

  8. L’amer disparait presque sous ce volage/voilage qui flotte si léger
    ce n’est point de recouvrance qu’il s’agit dans la mouvance qui s’assagit
    sagittaire ou poisson ne laissons pas passer la mousson
    et tandis que que peut être au loin ça moutonne sec
    on tente dans l’écoute des gouttes goulues
    de rejoindre un morceau d’absolu

  9. c’est dans le débordement un temps si festif
    que l’on trouve parfois son contentement
    et s’il ne surgit ici bas aucun récif
    peut être le récit des conditions
    est il alors propice
    à une longue trêve blanche
    où la méditation remplace l’action

  10. Sillonnons le temps
    A la recherche de l’irrésolu :
    Le soluble dans les ténèbres,
    La seconde d’après,
    Le pas au bois du vide,
    La vague qui éclate aux visages, aux figures.

    Le chemin dans l’ombre de l’absolu clarté que le voile de ce ciel d’été a mis en lumière pour les deux ou trois prochains millénaires.

    Eclatement des lettres qui distillent ici la soif des vibrations de vie.

  11. L’illusion partielle
    est dans la compréhension
    des strates de la galaxie –

    Mille océans sur vos soirs de peine…

  12. voilà voilée une part d’horizon assez basse
    que lève en nous l’espoir qui ne fait table rase
    alors que les gouttes toujours s’entassent

  13. c’est à la volée que se sèment ces champs d’infinies
    ressources qui prennent leur source dans un mouvement
    ascendant qui jamais ne montre les dents
    ne peut dévorer tous les grands espaces
    en traits obliques qui concassent
    et tant pis si la ligne de fuite
    est en forme de suite
    je ne peux passer au travers
    sans risquer la pâmoison

  14. Sans la nue clarté de la rive absente
    Le destin se balance
    Au nord au sud, au vide immense…

    Miettes d’ennui sur la ligne d’évasion.
    Illusion de la lune
    Vent sur la dune
    En attendant le pantin se désarticule

    Aucune vibration
    Le silence
    L’écho des sens

  15. y voir dans cette blancheur d’ivoire c’est y croire
    mais quand la paroi monte à l’assaut sans miroir
    cela a bien un petit côté refouloir

  16. Croire que la vie redémarre ?
    Au vent du vide
    Les étoiles sur minuit
    Comme un cercle sur mes lueurs…
    Le temps refoule ses heures sur mes hauteurs !
    Je fend la cime qui se décime à pas lents.

  17. A la suite de MioModus; merci…
    « Mille océans sur vos soirs de peine »
    Mille tempêtes sur vos livres d’images
    Mille nébuleuses dans un ciel de morosité
    Mille aurores boréales dans vos rêves éphémères…

  18. L’éphémère, ce livre ouvert sur l’infini
    Quand l’oeil cligne le temps explose
    A l’abri de nos illusions

  19. Après une petite trêve au bord de l’Océan, je découvre avec plaisir des mots d’une grande profondeur et la joie de vous retrouver tous dans cet élan poétique qui nous porte . Merci

    Elle se veut être
    expression de la puissance
    vague des profondeurs
    son rugissement s’impose
    comme dans un cri sans pudeur
    elle va et vient
    éternelle redondance
    explosion de rage
    en un bouquet d’étincelles
    métamorphose de beauté
    transfiguration
    à la crête d’un roulis
    bulles pétillantes
    la vague explose, éclabousse
    et vient mourir en silence.

  20. Après une petite trêve au bord de l’océan je vous retrouve tous avec plaisir dans cet élan poétique qui nous porte. Merci Ossiane, MioModus, jo.s, Thierry, Fred, Haddon, annick, jacline,
    __

    Elle se veut être
    expression de la puissance
    vague des profondeurs
    son rugissement s’impose
    comme dans un cri sans pudeur
    elle va et vient
    éternelle redondance
    explosion de rage
    en un bouquet d’étincelles
    métamorphose de beauté
    transfiguration
    à la crête d’un roulis
    bulles pétillantes
    elle explose, éclabousse
    et vient mourir en silence.

  21. Au coeur des alizés
    En partance pour l’éternité
    L’immortel enchanté
    Se dépose sur ta main en baiser.

  22. Larmes de ciel
    tombant
    dans mon bel abreuvoir.

    Goutte après goutte
    un chemin
    vers l’étoile.

    Ivre de vie.

  23. L’œil cligne
    Les images s’alignent
    Brise légère
    La vague explose
    Vitesse au ralenti
    Le temps s’étire
    Arrêt sur rêve
    Bleue… l’immensité.

  24. Aurore de l’être
    Aux confins des planètes
    Ici.

    (J’ai écrit un texte en collaboration avec Manache Poetry et je vous invite mes amis à venir le découvrir, et à nous laisser vos avis). Merci.

  25. Explosion, puissance
    vaste bouquet d’étoiles
    n’est que poudre aux yeux
    cruauté de l’éphémère
    dans un rêve qui s’éteint

  26. Écume filtre tendre
    Cette belle mousse blanche
    Donne au sol un engrais
    Dont tu as le secret
    Qui palpite le coeur
    De précieux et jolis
    Pour nous donner la force
    De donner pulsations
    A ceux dans le besoin

  27. Ce soir, je me pose sur la piste
    De mes lenteurs
    Pour faire chavirer
    Le coeur de ma douceur

    L’odeur de cette écorce des villes au coeur de cette forêt de béton est ma boussole pour fort longtemps encore.

  28. Quand le faste de l’écume masque l’horizon
    devant l’effet spectaculaire des vagues
    la beauté s’approprie toute la force océane
    explosive et majestueuse, arrogante et imposante
    elle vous emporte cœur arraché, submergé
    face à l’emprise incontrôlable d’une frénésie
    dans les sphères inattendues de la contemplation
    puissance surnaturelle où la raison se noie
    dans les rouleaux impétueux et rythmés des eaux.
    La sensation est immense et presque charnelle
    un rapport intime entre l’humain et l’élément
    confronté et partagé entre peur et jouissance.

    Comment ne pas penser une fois encore au merveilleux essai de Gaston Bachelard L’eau et les rêves et dans ce face à face avec la mer contenir toute une solitude.

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