fragile
nomade et secrète
le temps d’une île
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fragile
nomadic and secret
time for an island
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
fragile
nomade et secrète
le temps d’une île
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fragile
nomadic and secret
time for an island
Bonjour Ossiane, quelle belle photo et merci pour cette fraîcheur sur nos écrans en ces jours chauds de ce mois de Juin. J’espère que pour toi tout va bien. Je t’embrasse.
Dans le désert bleu
Bateau aux mats de misère
île de solitude
J’ai de la peine insula
comment te rejoindrais je ?
j’ai de la veine insula
je vais me laisser flotter
tu es ma reine insula
dans ton écrin bleuté
Elle est belle cette page
Merci pr vos mots
Émouvante île belle
Tu me frissonnes l oeil
Captive de ton lieu
En soif de libertés
Leurs jolis états d être
Qui imagent la tête
De vie ses flux précieux
Sur cet écran géant
Qui la vit et revit
Son âme attendrie
Par ce coin en amours
Et sa paupière se ferme
Se tapisse en amours
Le duvet de son oeil
et comme je repasse ici,
je me ris de me voir anonyme…
désolée, une étourderie, encore une de plus…
Sur le son île
Ame son
Equilibre fragile à main tenir
Au fil de l’eau
Le fil du vent file le temps
De celui qui l’aura
De l’être au courant
Se souvenir
Le courant de la vie
A l’heure de l’aura bleue
Tu l’auras
La paix de l’esprit
innaccessible
sauf a se jeter à l’eau
hésitation
le fil du vent
file le temps
s’essouffle l’élan
l’îlot de fortune
havre des solitudes
au gré des aubes bleues
Iris du blanc de l’œil
L’âme ses couleurs bleues
L’œil ouvert se donne
In sue là
En tout dedans ma vie
Là où l’effort il pèse
Mais n’est pas inutile
Car il donne *levivre
Dans l’isolement
d’une sereine existence
la volonté d’être
pour s’offrir tel un joyau
dans son halo de lumière
A tous une bonne semaine.
c’est fort beau encore une fois, Monique,
Le pouce rejoint l’autre pouce
L’index gauche celui de droite
Ensemble ils créent une île
Bonjour Annick et encore merci pour tous tes mots si généreusement offerts.
Faire le vide autour de soi
laisser le cortex remplir son rôle
serait-ce l’insula du rêve ?
trouver la clé du bonheur
dans un océan de tempête
Larguer les amarres
le radeau dérive
vers des jours meilleurs…
…et hisser la voile
sur la vielle gabare
partir loin très loin…
Sans regarder hier
croire au lendemain
les joies du présent…
Une main tendue
un sourire partagé
en connivence…
Jolie complicité
Qu’une amitié sa grande
Quand plus fut impossible
La vie décide tellement
Quand un enfant fragile
Tendre douce nostalgie
Ma main dedans la tienne
« s’aider mutuellement à ramer à travers le lac de l’ennui » mots de Rainer Maria Rilke dans le secret, j’ose au regard de vos mots faire une variante à cette citation pour ramer sur le lac de l’espoir, de la vie et du partage.
Depuis de nombreuses années ce blog d’Ossiane a été assimilé à un immense bateau dont Ossiane est le Capitaine, nous sommes ses moussaillons de la plume et chacun sait que les membres d’un équipage pour mieux naviguer se doivent d’être soudés pour ne pas chavirer, ce sont les mots qui nous tiennent et qui nous aident à garder le cap vers demain même s’ il y a de la houle et du tangage. Merci d’être là.
Merci d’être là, Monique, et chacun,
et Ossiane,
main dans la main ensemble
moussaillons d’eau douce ou de mer
*levivre nous va bien
Une petite île ses bleus
Habitée son iris
De sa vie toute entière
Se naviguer son île
Passé présent à venir
Dans ses forces de vie
Qui guident on verra bien
Oser, prendre du recul
Cela dépend du jour
Dans sa seconde belle
Qui donne à aimer
*levivre pour l’aimer
Sa vie sur cette terre
En faire une merveille
Avec des tant dedans
Et parfois le fort beau
Peut être ce qui fut rude
Pour en arriver
Une paix si jolie
Guidée par des passions
Il fait chaud chaud chaud !!! alors rêvons d’un voyage dans l’air marin de cette île déserte … facile après la douche fermer les yeux devant le ventilateur toute lumières éteintes et sentir ce petit vent qui vous caresse le corps….
Insula la belle
qui dans ton aura bleuté
évoque la fraîcheur
qu’il est doux d’imaginer
une nuit sous les étoiles
dressés vers le ciel
pointe-sèche et estampage
le bateau dormant
—
A cette heure où nous ne savons plus si c’est encore le jour, si c’est déjà la nuit tout semble étrange… j’aime cet instant où rien n’est sûr où tout est tangible, incertain …
A l’orée de la nuit
quand les ombres se dessinent
un instant de grâce
le silence se met en place
dans la décence des âmes
Image familière dans cette contrée mélancolique
Tout un empire voué au bleu éthéré
Domaine des anges dans la lumière propulsée
Le noir pour donner plus d’éclat en contraste
Une atmosphère au-delà du vraisemblable…
Mais il fallait pour parfaire ce regard
Comme une perle d’ébène en son centre
Noir esquif parmi d’autres sur l’échiquier du temps
Plongeant ses racines dans la profondeur des eaux
Tache sombre et solitaire dans les abîmes du silence
« le bleu conduit au pays de anges » dit Bernard Werber mais le pays des anges semble bien illusoire !
bleue ode des cieux
sous cloche
l’orchestre émerge de la tourbe
un souffle descend de la montagne
le cri des noyés s’éprend de l’ombre.
Toujours la beauté de la nature viendra comme un lieu salvateur petite île refuge pour l’âme en péril.
Tabernacle de la beauté
sur le fond d’une encre bleue
quant aux antipodes du temps
se sont inscrits au fuseau noir
les mots funestes du malheur
Un élan du fusain
Naissance de l’île
Sur l’encre bleue de chine
Insula mon amour
Ma sacrée île en moi
Tu me vis ma vivante
Ombre chinoise fugitive.
Bleu dormant
du crépuscule…
Dans le silence
lorsque le soir se glauque
Seul l’intime demeure
Le soir se couche ses noirs
Et l’œil vivant se vit
De mille éclats diamants
Dans le clair obscur
sourdent les confidences
à l’orée de la nuit
comme une âme en peine
Seule dans un désert lointain
hors temps, hors saison
Peuple végétal
de l’insu témoin de vie
histoire sans parole
La Nature muette
Si au moins elle parlait
Elle en dirait des vues
De lieu en lieu
Elle se ballade
Son sac à dos
En il de vie
*levivre précieux
Dans sa petite tête
Dans la pénombre du crépuscule
les mots nous viennent à pas feutrés
comme des vapeurs océanes
ne dévoilant aucun secret.
Égarées au milieu des eaux
des âmes errent dans le silence
taisant leur histoire et leur nom
créant le doute et le mystère.
Curieuse, insolite nature
qui recèle souvent en son sein
des lieux étranges et surprenants.
–
Cours, cours,
Courons
La terre est ronde
Vole, vole,
Volons
La terre est ronde
D’il
en ailes
La terre est ronde
D’elle
en îles
La terre est ronde
Voyage dit
la Vie
La terre est ronde
A tire d’ailes
Les rêves grondent
A court d’horizon volé
Et dans cette nuit
Ronde est la lune
Comme une île oubliée
–
Bonjour Bourrache très contente de te lire, la terre est ronde oui mais elle ne tourne pas rond pour autant -:))
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Voyage sans bagage
au gré du vent et du temps
de rives en dérives
sur l’île déserte de nos rêves
pour au large trouver la paix
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« (…)Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers.(…) » Baudelaire l’appel du large
Un grand Coucou à Bourrache, Marc et MTO qui reviennent sur leurs terre ancestrales. Oui la terre est toujours ronde et l’encre bleue de Chine fait bien rêver sans se jeter à l’eau 🙂
Merci de votre visite qui fait bien plaisir, merci également aux matelots sentinelles qui veillent au grain avec talent 🙂
bonheur du jour
fraîcheurs d un soir d été aux mille parfums de *levivre…
Blanche est la feuille sur laquelle je me penche
lisses et tranquilles sont les eaux de l’océan
quelle est donc cette ancre qui me retient et me tire
vers ce passé que je ressasse sans cesse
ma plume semble tremper dans un encrier trop plein
d’une harde de mots qui débordent
L’horizon est trop lourd d’un amas de brume
Que vienne le vent arracher les liens qui m’entravent
ouvrir la voie vers de nouvelles contrées nitescentes.