de ouate tu t’es emplie
de bleu tu t’es baignée
douces pluies
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you filled with wadding
you bathed in blue
soft rains
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
de ouate tu t’es emplie
de bleu tu t’es baignée
douces pluies
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you filled with wadding
you bathed in blue
soft rains
l’albatros rose
dans l’orage et la tempête
hante et s’échine
—
éther
légèrement imbibé d’ouate
ne plus rien sentir
Quand tes longs cils baignés de larmes
voilent l’horizon bien bouché
c’est tout ce que tu as comme armes
Les nuages pleurent
En toute innocence
Désespoir du peintre…
Franges de pluie
Bleu de nuit
Reste encore…
En implorant le ciel
Je n’ai reçu que les caresses
D’un espoir de brume
des larmes de pluie
aux espoirs dans la brume
nos cœurs chavirent
—
cils en cieux
cela découle
jeunes ou vieux
Entre bleu et noir
reste la place pour l’espoir
déclin d’un soir
Le ciel se secoue d’ondes
Et sa pluie belles étoiles
Eclairent le sol de terre
Crachin de bruine
Sur nos yeux à peine ouverts
Un réveil serein
ouate watt
je ne sais comment je m’appelle
dans ce nuage ionisé
Nuées qui s’étirent
et laissent passer la lumière
Caresse de l’aube
A la lucarne du jour
Dans l’ombre qui s’efface
S’épandent les nuages
O, c’est l’océan
Eau, jusqu’à l’horizon bleu
Caresse de pluie.
plume d’ange
yeux mi-clos
une nostalgie de l’admirable
Le ciel en bien bel peintre
Tu tamponnes là haut
De bien jolies douceurs
Tu filtres les pluies tendres
En cascades murmures
Aube ou crépuscule
Noyées de vapeurs océanes
Refuge des rêves
Douceur d’un édredon de langueur et de bien – être
Oubli des orages au loin ..
des embruns marins
au flottement des doutes
un voile bleu nuit
—
A l’orée de la nuit
Persiennes encore ouvertes
Entre chien et loup
Calmes latitudes
Pour sombres perspectives
Pour un mal de mer…
Lueurs qui s’égarent
dans les nuées de l’horizon
Caresses éphémères
Caresse du ciel su terre
Ondulations d’étoiles
Qui gardent bel vivant
Et comme c’est joli
Ce ouaté délicat
Qui donne du bleu au coeur
carex est roseau, pensant de ci de là
mais penchant aussi selon le vent du désir
d’une battement de cil je chasse l’horizon perlé
l’opercule est percé mais pas à la manière d’Hercule
Caresse tendresse
Perlent les eaux vives
Le souffle suspendu
Vous n’êtes pas une goutte d’eau dans l’océan.
Vous êtes l’océan tout entier dans une goutte d’eau.
~ Rumi
Avant que ne cesse
de cet auvent
la protection progresse
Voluptueuses clartés
où se prolongent les caresses
à l’ombre du soir
Quelques gouttes d’eau
Entre les barreaux de la nuit
Le ciel ouvre ses portes
Car est ce trop demander
que de voir démonté
cet horizon voilé
ardente fut la nuée
et tout éberlués
nous sommes retrouvés
Dans une éclaircie
s’est entre-ouvert le paradis
aux portes de la nuit
Quand à l’horizon se dressent
ces piliers liquides
parfois cela me stresse
aux effleurements
sur tes lèvres iodées
les flots délavés
—
Larmes sur ses joues
La nuit déverse son trop plein
D’intime tendresse
tulipes d’avril
caresses blanches dans le jardin
sous les nues
fil amant qui barre l’horizon
aimante le regard
et chauffe la passion
abaisse mon jour
et fait luire ma nuit
le grain s’étale
Emerveillée par la poésie et la fluidité de tous vos commentaires !
Caresse moi joli
Murmure en amour
La grâce dans ses intimes