Cap / Cape

Cap / Cape

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28 réflexions sur « Cap / Cape »

  1. Les rêves voguent sur l’onde
    Vont jusqu’au bout du monde
    Et tel un long ruban d’argent
    Sur les eaux sombres de l’océan
    Cherchent en vain quand vient le soir
    Quelque refuge ou quelque espoir.

  2. Bonsoir Ossiane et merci sincèrement pour cette si belle photo qui met une fois encore le cap sur la beauté et encore une fois je citerai Françoise Cheng à propos de la beauté:
    « En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourra paraître incongru, inconvenant, voir provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu’à l’opposé du mal, la beauté se situe bien à l’autre bout dune réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrémités de l’univers vivant : d’un côté le mal ; de l’autre, la beauté.  »
    C’est ainsi que François Cheng commençait en 2006 son livre Cinq méditations sur la beauté

  3. or
    on ne sait qui est eau, qui est nuit
    ou mer
    du soir ou de l’aube
    j’ai feuilleté les livres
    carte sur le mur, volée de marches vers les caravelles sous la petite fenêtre
    je sais tous les repères
    et voir vraiment yeux fermés

  4. oh magnifique
    les eaux du fleuve perlent
    du haut de vie
    retrouver le lit
    des tisserands d’éternité

  5. dans douceur de la nuit
    se draper des eaux vives
    se fondre dans les fins fonds
    sans se dérober
    embrasser l’infini
    se mettre au monde

  6. Dans les méandres des noires solitudes ..
    Bleues ici…
    , merveilleusement saisies avec cette petite lueur ,point sur l’horizon des espérances
    Merci Ossiane pour cette beauté ( dont parle Monique et François Cheng)
    C’est toujours un plaisir de venir vous rencontrer

  7. Jeter l’ancre
    Prolonger tes rêves
    Ecrire des mots
    Puisés à l’encre
    de tes nuits…

    Merci Ossiane pour ces photos si belles!

  8. Cap à suivre, cap à tenir dans le clapot qui tape sur le capot
    et sans perdre la tête ne pas mettre à la cape mais filer le loch
    et avaler les noeuds qui ne nous font pas rendre gorge
    une gorgée d’embruns et puis cet emprunt d’une route
    au plus près des côtes, louvoyant et cabotant
    une petite mousse aussi pour le marin
    sans que cela soit le pompon
    sentir le navire frémir dans les risées qui montent
    et puis le cabestan qui grince
    affermir la barre
    pour virer lof pour lof
    éviter les hauts fonds
    qui soulèvent l’écume
    et dans la nuit brune
    laisser l’ennui de côté
    comme un point d’interrogation

  9. Frôler dans la lumière sombre du soir
    L’étendue illimitée de l’abîme
    S’accrocher au garde-fou des falaises
    Pour ne pas se laisser emporter
    Dans les courants de l’Océan
    Permettre au rêve d’un soir
    De s’évader aux antipodes du réel
    Voyager à cœur ouvert hors d’atteinte
    Des emprises d’un monde en délire
    Prendre l’envol comme un oiseau de nuit
    Pour tenter de trouver encore, s’il en est possible
    Un espace fait de beauté, d’harmonie et de silence
    Glisser tout en rêvant sur un petit nuage blanc
    Entre ciel et mer vers quelque planète imaginaire
    Où règneraient la paix, l’amour, la joie pour tous
    Atteindre à l’autre bout du rêve la rive du bonheur
    Juste le temps d’y croire, juste le temps d’y goûter
    Sans que pour autant quiconque ne puisse rire de cette folie
    Puisque ce n’est qu’un rêve, un rêve, juste un rêve.

  10. Les paupières se plombent duvets
    La barque prend sa petite rame
    Comme c’est bon pagayer
    Vers cette rive belle
    Où le coeur palpite tendre
    La colonne se grandit
    Des baillements jolis
    Cela fait beaucoup de biens
    Quand elle se vit
    LA VIE
    Par des bouts de doigts leur plume
    Qui aiment danser sur feuille
    Dans les charmes de la vie
    Quand elle s’offre sa vivante
    C’est beau c’est fort c’est chaud
    On s’en ressort vivant
    Encore plus vivant d’être

  11. Cap, cape, cabo et ce cabotage de cap en cap sans crabots ni sabots
    ce doux rabotage des lignes sans aller à l’abordage des falaises
    tandis que l’on tire des bords et soigne depuis le bordage les apparences
    aux appendices et promontoires qui nous surveillent et nous surplombent
    on ne fait que saluer le vol des mouettes et apprécier l’écho marrant des cormorans
    on ne se rend pas dans le décor, on le sculpte, le tâte et l’évalue

  12. …… et si le décor n’était qu’un tremplin trompeur vers une évasion impossible ? Un rêve inaccessible….
    ______

    « Nous nous égarons lorsque la ligne droite, qui s’empresse devant nous, devient le sol sur lequel nous marchons. Nous nous abaissons à une piètre félicité. »
    René Char dans Recherche de la base et du sommet

  13. Cap canaille ou bien Fréhel , Creus ou bien Corse
    il faut pour le passer, l’aborder de belle manière sans embardée notoire
    et distinguer dans la nuit noire les silhouettes découpées
    pas de vieilles chouettes alambiquées
    il faut sentir les odeurs fortes que la brise ne peut totalement repousser
    et se laisser aller, certes pas nonchalant, en affalant juste le nécessaire
    garder de la manoeuvrabilité pour terrasser le seuil qui s’offre
    et ne pas courir au loin pour parcourir les grands espaces ondoyant
    la mine fuyante et le front bas

  14. pas capable de passer le cap
    j’ai rebroussé chemin
    moi qui pensais
    que cela allait me booster
    sorti des rails j’ai dérapé
    loupé le coche et me suis fait fouetter

  15. et j’entendais cette expression qui revenais en boucle (pas fluide)
    « t’es pas cap ! » un défi, une provocation, un pied de nez, une rodomontade
    alors je me suis armé de patience et puis j’ai montré de quoi j’étais capable
    c’était plutôt le début d’une aventure mais en quelque sorte
    j’avais passé un cap !

  16. Cap Cod pas facile à décoder ,
    pour ceux qui en pincent et s’amarrent
    il y aura toujours des crabes à déguster
    et puis martha Vineyards n’est pas loin
    alors on lâche la grappe à celui qui s’agrippe

  17. Rochers plongeant et rostres qui fendent une mer pas démontée
    la partition est bien jouée et la répartition équilibrée
    au gré des courants qui sinuent se porte l’onde
    pour évoluer dans ces parages il faut du talent
    surtout quand la marée a une envie féroce
    de drosser de frêles esquifs contre
    ces promontoires abrupts et sauvages
    pourtant il faut plus qu’habileté ni que rage
    pour échapper aux pièges discrets qui se tendent
    et sans chaînes pouvoir à sa main tenir les distances
    afin de ne pas se confronter à de trop sales engeances
    quelle sont ces beautés qui attirent mais chèrement se vendent
    nous amènent souvent sans le vouloir à tourner la page

  18. Tu sembles bien seul, sur cette page, Thierry,
    alors je la regarde encore…

    CapS le doigt pointé
    Vers toutes ces jolies pistes
    Que *levivre peut confier
    S’entendre respirer
    Souffler des douceurs belles
    Reprendre respirations
    Garder ses directions
    De si belles matières
    Que l’amour, les espoirs
    A viser sa lunette
    Pour explorer la vie
    Et apprécier chaque onde
    Dès l’instant qu’elle est bonne
    D’amour plein à foison
    Le Printemps c’est aussi
    Cette saison merveille
    Où la Nature revit
    Et donne des sursauts

    Beau jour plein de lumières si belles, pour chacun.

    Le noir c’est juste pour s’assombrir un peu,
    chercher des solutions,
    et remonter ses puits, ses seaux pleins de belles étoiles,
    d’un *j’y crois, je le serre mon bel vivant jour doux

  19. Les rivages se baladent dans la pensée de l’âme
    Et donnent le désir si fort de larguer les amarres
    Soif de beautés jolies de bontés pleines belles
    J’entends déjà Monique: Mais ce sont de doux rêves!
    Alors *levivre superbe son bel état de s’être
    Dans ses rêves qu’on aime, dans la réalité
    Chacun fait comme il peut dans ses accès possibles

  20. Tu cernes très bien le problème Annick.

    Rêves qui s’envolent
    Loin des terres d’ici-bas
    Le temps d’un bol d’air

  21. Tu me fais sourire, Monique,
    et puis le réel il a ce piment fort certain d’être de invivo vécu, et d’être la vie,
    alors j’aime le serrer fort et m’en faire mon complice de vie, mon réel, pour le meilleur possible.

    Belle après midi, Monique. Allez youps, ma bouille de plein de réel, je l’aime bien, elle est moi.

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