lumière de perle
la forêt des magiciens
ciel de flamme
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pearly light
forest of magicians
sky of flames
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
lumière de perle
la forêt des magiciens
ciel de flamme
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pearly light
forest of magicians
sky of flames
Sur les vagues des nuages
l’eau recueille les reflets du ciel
dans le silence de l’âme
à la lisière d’un étang
J’aime la douceur de cette photo, couleurs d’azur qui dispensent une savoureuse quiétude. Tout est calme et tranquille, bien posé, reposant, rassurant offrant un équilibre apaisant.
Merci Ossiane, bonne semaine, je t’embrasse.
De l’eau
reflet des nuages
reflet de la forêt
cette ligne de séparation
blanche , droite , fine
une limite
une accentuation
un entre-deux
entre ce que je décris
et ce qui s’advient
au-delà de ce que je suis ,
le mystère .
Ligne de vie signe la Vie
A la lisière du monde rive d’onde
A la croisée l’indivisible
Vivre l’indicible en ce monde
Superpositions de couches
La matière de *levivre
Chacun ses étoffes de soi
Aucune étoffe semblable
Dans le précieux chemin
De s’habiter soi dessus
cernée d’eau de nuages
la forêt des magiciens
cernée de nuit
Douce année 2016 à toi chère Ossiane. Douce année à vous passagers de l’ Oeil Ouvert.
à me relire, je vois que j ai écrit deux fois *étoffe,
alors je me creuse le duvet de tête…
Superpositions de couches
La matière de *levivre
Chacun ses fils de soi
Aucune étoffe semblable
Dans le précieux chemin
De s’habiter sa route
Dans ce paysage
Où décline le jour
S’exposent avec panache
Les dernières lueurs du ciel.
L’amphithéâtre de la nuit
Plongé dans le bleu du soir
Accueille le monde des ombres.
Un dernier faisceau de lumière
Laisse sur les eaux
S’étendre les ténèbres.
Bientôt dans le silence
Viendront se mêler
Le monde des nuages
Et la brume des eaux.
Le jour s’est éteint,
Depuis longtemps déjà
Je ne dors pas …..et j’ai sommeil.
Dans les vapeurs de la nuit
S’envolent les rêves bleus
Tapis volant de Salomon
Belle la nuit venue
Sur le papier elles s’encrent
Les plumes d’un ciel magique
Le silence des eaux calmes,
ridules à la dérive.
Bouillonnement des nuages
Lumière qui s’estompe,
et disparait derrière
le rideau de la forêt.
Un reste de nuit
Dans l’ombre des nuages gris
La mélancolie
ce n’est pas le puits noir
qui engloutit nos rêves
sans jours ni même trêve
Urne de nuit
où l’on dépose
tous ses soucis
silence cotonneux et ouaté
d’un miroir à peine troublé
Ecrin sans collier
pas mu à la baguette
ni ému aux larmes
pas vu pas pris
le tour est réussi
c’est joli, Monique,
Le bois s’est endormi
Le ciel se précipite
Pour capter la lumière
Les magiciens leurs plumes
Du bout d’un cil de vie
Ils écrivent un je t’aime
Le ciel de vie se vit
Magie de la nuit
Dans l’ombre bleue du mystère
Un frissonnement
Sentir comme une présence
Une peur sans en être une
c’est joli, Monique,
Nos frissons de nos ailes
A la lueur de la lanterne
Qui veille sur nos nuits
En amour d’être nous
Qu’une larme jolie
S’incline car ta présence
merci Annick, on a tous connu ces instants où l’on se trouve dans un état second entre la peur et l’envie de rester, j’ai longtemps eu très peur de la nuit noire jusqu’au jour où j’ai fait une randonnée sous les étoiles, j’étais angoissée et en même temps j’aimais cette aura de silence et d’ombre que la nuit générait. Bonne semaine Annick à toi et à tous
MERCI Monique,
bonne semaine pour toi, et pour chacun,
sans oublier Ossiane,
puisque sans elle nous ne serions pas là…
j ‘espère ton début d’année, goûteux, plein de créations, Ossiane! je t’embrasse.
c’est pure joie de reprendre la plume,
quand un temps lui donna de l’encre trop lourde,
pour se froufrouter une page son simple petit débit comme çà,
j’aime tant la laisser me dire ma plume,
*et la suivre comme elle se rebondit de vie en l’aimant tant *levivre.
Parce que c’est beau, parce que c’est vrai….
« Bleus de la profondeur,
Nous n’en finirons pas
d’interroger votre mystère.
L’illimité n’étant
Point à notre portée,
il nous reste à creuser, ô bleus
Du ciel et de la mer,
Votre mystère n’est autre
que nos propres bleus à l’âme. »
François Cheng dans la vraie gloire est ici Gallimard 2015
Merci Monique pour ce partage,
très beau texte. Bonne journée à tous!
comme c’est joli partage, Monique, je t’embrasse,
bonjour aussi Jo.S,
et youpsdegloups à nos jolies plumes sur l’an 2016…
Reflets trompeurs
Sous un ciel tourmenté
D’une ambiance nocturne
Dans ce calme apparent
Où le bleu joue son rôle
D’élément apaisant
Il s’avère que ce sont les lueurs
Plus que le bleu ambiant
Qui dans ce paysage d’ombre
Offrent une aura paisible
Comme un voile qui se lève
Sur l’imminente naissance du jour
Nuages rejetés aux gouffres de la nuit
Pour que dans le miroir des eaux
Se mire un ciel pur clair et lumineux
Lac de peur
L’araignée a tissé sa toile
L’enfant est au coin