l’ombre secrète
en désir de lumière
je m’incline
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secret shadow
eager to light
bending over
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
l’ombre secrète
en désir de lumière
je m’incline
• • • •
secret shadow
eager to light
bending over
se laisser transporter
vivre et mourir à soi-même
méditation sur la beauté
La terre est rouge
les arbres se prosternent
silence de l’eau
Jamais, au grand jamais je n’ai vu une photo pareille !
envoutante, déroutante, tentante.
Le sous bois semble si bien dégagé
les troncs en bâtons ordonnés
penchée/pensée dans une inclination naturelle
pleine de grâce, une si belle composition
Que secrète l’ombre que la nature ne décrète ?
ses forces nous échappent, sa dimension nous perd
Sous moi il y a la terre et en sous main un paraphe
VIVRE
Mon bel souhait du jour
C’est tellement bon
LEVIVRE
BEL BONJOUR de cet été…
merci Ossiane, j’aime ce titre, j’aime le léger…
Ils sont là
tous ensemble
Et lui se penche
son seul
Déchiré torturé
mais il ne tombe pas
D’Ailleurs il se redresse
L’entends tu ses murmures
Son bois vibre son cœur
L’âme sensible se vit
Ressent mais ne meurt pas
Il était encore temps
Son énergie revient
Il a le bois son dur
Mais l’intérieur ses grâces
Si tendres délicates
Les autres plient à genoux
Se recueillent et regardent
Méditent ce temps qui passe
Dessiné sur sa peau
L’œil vif sa petite canaille
Il est resté enfant
Et sa force retranquille
Son léger sautille douce
Enfance son demi siècle
Le fait renaître encore
C’est si bon de jouer
A la vie qui se donne
Quand elle ses merveilles
Sa palpite souffle tel
Vivant cet étonnant
De son humble perçoit
Et quand belle innocence
Ses yeux sont ceux d’enfant
De l’enfant en dedans
Il l’est resté encore
Merci merci la vie
De le maintenir en vie
Il s’est vu foudroyé
Par des orages immenses
Et voilà qu’il sourit
La vie peut être telle
Ô comme aime
VIVRE levivre encore en corps
La vie qui l’a choisi
Lui donne vie de vie
Et il le lui rend bien
La vénère la prie
En silence l’entends tu
Parfois il pleure un peu
En tout dedans de lui
Mais il s’aime en rires
Car il aime tant VIVRE
VIVRE VIVRE VIVRE
Survivre dans l’ombre
Plier mais pas supplier
demeurer debout
Gardiens vigilants de la vie où se cache les espoirs d’un ciel sans nuage
et si le vent a plié mon échine
je reste ainsi en grande salutation
aux lèvres suspectes
le grand vent calamiteux
accroche le rire
quand l’ombre décline…son identité
il y a du pétillement dans les sous bois
et même un soupçon de dureté
Toujours en équilibre
la recherche de beauté
pour ne pas sombrer
C’est joli, Marc
les beautés qu’est ce que cela rend vivant,
dixit l’arbre qui se redresse de coups lourds de bien trop…
étendu dans l’air
vers le corps et l’écorce
ambre et santal
—
Dans le sous-bois de mes pensées
Pâle est la lumière mais douce est l’ombre
Je vous revois enfants courant au bord de l’eau
Faisant des ricochets ou ramassant sur le sable
Quelques trésors comme des biens précieux
Toute une petite colonie de lutins en vacances
Qu’un décor de théâtre intimidait alors
Jeunes pins dressés face au miroir des eaux
Encore enracinés dans le giron de votre mère
Dans le sous-bois de mes souvenirs
Comme un flash qui me renvoie votre image
Dans un corps quelque peu vieilli, courbé,
Mais qui néanmoins ressens comme en ces jours heureux
Toute une force intérieure qui ne demande qu’à s’exprimer.
sous couvert je me mets à table
je passe des plats instables
mais toute reste presque immuable
Vivre
C’est quand on est privé
De cet état vital
Que des forces intérieures
Si grandes leurs essentielles
Travaillent en tout dedans
Un lopin ses cultures
Et quand ce potager
Voit naître une force vive
Si lumière si grandiose
C’est bon de proclamer
D’un air simple solennel
Comme c’est bon
*LEVIVRE
Semper vivere
Boire toujours, ne mourir jamais
dans ce jolis sous bois accrocher son harnais
Canopée sous la lumière
et des épines en canapé
ce n’est pas le triomphe
de Poppée dans une épopée
farouche au niveau de la couche
mais à cette ombre il fait bon
s’allonger pour humer les senteurs
La guerre la misère
Pour vivre certains fuient
Laissent l’enfer derrière
Ils voient levivre devant
Vivrevivre on leur souhaite
Chacun mérite tant
Sa portion belle de vivre
La liberté de vivre
Vivre vieux
Reverdir chaque printemps
Garder son équilibre…
continuité
élaguer
laisser de la place aux jeunes pousse
qu’elles se fraient un chemin vers la lumière
« La vie des êtres s’écoule comme une cascade de montagne…Ne laisse pas ton existence s’écouler en vain ! La vie est courte, incertaine et semée d’embûches. Elle passe comme le torrent qui court vers la mer,comme le soleil et la lune qui glissent vers les montagnes du couchant. Qui sait combien de temps il vivra ? Il n’y a pas de temps à perdre. »
Matthieu Ricard dans la Citadelle des Neige.
_____
« Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard. »
Louis Aragon ; Il n’y a pas d’amour heureux (1944)
j’aime beaucoup ton partage, Monique, les mots de Matthieu Ricard,
***Il n’y a pas de temps à perdre.
Je me permets de citer cette phrase.
C’est tellement ce que j ai envie de faire passer comme message.
Et puis, je recite aussi, cette merveilleuse phrase de Aragon:
* Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard.
C’est tellement vrai de vrai,
que cela donne immensemment l’envie de faire gagner du temps à d’autres.
Je t’embrasse Monique,
tes partages sont du miel, toujours.
Je vs remercie, chacun.
Le vert était sombre
et le sol marbré
la plage flottait
C’est gentil Annick mais la vie n’est pas toujours une « tartine de miel ! » (….) aussi faisons en sorte que ce qui est positif et beau fasse un peu partie aussi du quotidien et lorsque c’est à travers la poésie, la beauté de la nature, le plaisir des échanges, oui c’est un peu de douceur au menu et ça fait du bien. je t’embrasse.
Que veut dire vivre si c’est privé de liberté, privé d’espoir, réduit à l’état de réfugié !
Car ce n’est pas pour tous « La Baule, les pins » et le malheur sans aller se nicher à Pornichet
peut être là au détour du chemin, ce chemin de fuite et d’exil pour se mettre à couvert
protéger sa famille, coûte que coûte, en laissant tout son pauvre pécule à des passeurs indélicats et se retrouver sans le sous dans une jungle urbaine.
j’aime bien ce que tu écris, Monique,
*la vie n’est pas toujours une tartine de miel, je te cite,
et quand bien même les épreuves en montagnes,
tenter son max pour serrer les positifs les beaux les bontés,
cela reste bien souvent possible,
dans des petits riens qui illuminent, et donnent joies.
Chaque jour ses grâces à cueillir, accueillir, et c’est si bon.
D’autres moments de grâces, si généreuses,
et j’avoue être fort gâtée de vie,
quand je vois mon fils autiste au jour d’aujourd’hui. Il m’éblouit si souvent.
levivre c’est pas si compliqué que cela,
c’est déjà quitter exigences bien trop grandes et idéalisme impossible,
et préférer l’agir levivre dans les offrandes que la vie offre, pour
V I V R E vivre se contenter de vivre doucement son serein en aimant
SAUVER LA VIE D’AUTRES
SAUVER DE LA VIE, c’est immense de retours positifs
belle journée de dimanche.
Thierry, je paratge comme toi,
est ce encore vivre quand on doit la subir de bien trop sa vie,
s’en éjecter, fuir, être réfugié sans papiers,
ma fille en ONG me parle de cas de vrai de vrai,
et c’est terrible, et qu’est ce qu’on peut faire..;
des positions de la forteresse Europeéenne vont devoir changer, pour ouvrir LEVIVRE pour des personnes qui méritent autant de VIVRE que soi.
VIVRE
comme on peut vivre
ce que la vie nous donne
celle qu’on va chercher
pour VIVRE MIEUX
c’est le chemin d’une vie
Et VIVRE de ses liens
Et VIVRE son LIBRE aussi
Vivre ce n’est pas être ivre de soi
vivre c’est trouver sa place parmi les autres
vivre c’est se chercher en chemin
vivre c’est aussi tendre la main
vivre ce n’est pas détourner son regard
vivre c’est parfois dire les choses sans fard
vivre c’est accepter son fardeau
vivre c’est porter ses croix à soi
vivre c’est aussi se mettre à la place des autres
oh parfois juste un instant changer de peau
Comme tout cela est vrai mais VIVRE c’est très souvent SE BATTRE, et pour beaucoup c’est se battre au péril de leur vie, peux-ton faire les sourds, les aveugles et les muets ce qui contredit cette maxime des trois petits singes soit disant « de sagesse » :
« Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ». À celui qui suit cette maxime, il n’arriverait que du bien.
Bien trop facile et surtout lâche et irresponsable ! et il ne suffit pas d’écouter de voir et d’entendre, il y a un moment où il faut agir.
Charles Darwin n’a t il pas dit et écrit « struggle for life » et de fait dans la vie il y a de la survie et aussi du dépassement de soi, un très grand combat qui s’inscrit dans notre limbique où tout est fait pour nous défendre et nous protéger afin de transmettre son patrimoine..génétique
j’aime bien vos mots à tous deux,
on entend tant parler de vivre, sous entendu vivre l’idéal,
que parfois, on plonge dans un bouillon,
en voulant bien trop changer son cours de vie
bien sûr qu’on peut sur certains points mais pour tout,
alors ouideoui, j’aime tes mots Thierry,
et les tiens aussi, Monique,
c’est si bon de se réconcilier avec son vivre, sans son vivre, on est rien,
on n’est pas vivant, on est ailleurs,
son chemin de vie, c’est une jolie étiquette de vie,
et bien sûr que certains ont des destins tellement douloureux, invivables,
alors qd on a des chances de vie d’être vie,
c’est bon de tendre sa main, accepter son fardeau, trouver sa place à soir parmi les autres, ne pas détourner son regard, se mettre parfois à la place des autres, porter ses croix à soi, parfois dire les choses sans fard, ne pas être ivre de soi, c’est se chercher un chemin ( et modestement Thierry, j’ajoute, pendant toute une vie chercher son chemin, c’est cela vivre! )
bon, je t’ai cité bp, Thierry, mais j’aime tes mots écrits.
JE VS EMBRASSE, vos belles plumes de vous, qui sont VOUS!
et que oui, la survie résonne à mes oreilles, aussi. Y’ a pas que du miel! j’acquiesse, Monique.
et je me relis, lire svp,
bien sûr qu on peut sur certains points mais PAS pour tou.
On a déjà la chance d’habiter en France , il y a bien pire
quand j’entends des outrances (outres rances et saturées d’égo)
sur l’état du pays, je me dis que ça ne va pas si mal , bien sûr
il y a des pauvres, des très pauvres, des inégalités, de plus en plus
bien sûr l’enseignement n’est pas favorable aux classes moyennes
et avec l’argent on presque tout , avec l’entregent aussi, l’entre soi
les réseaux et tout ce qui va avec. Bien sur l’ascenseur social est en panne
et le modèle républicain doit être rénové , mais quand même !
je suis conscient de la chance qu’à constitué pour moi fils d’ouvrier le fait de grandir
dans ce pays à une époque où il était encore possible de faire des études supérieures longues , certes pas sans travailler et pas que les cours et d’arriver à s’épanouir , je me bats pour donner des armes aux jeunes que je rencontre et pas que mes enfants, tous les étudiants que je côtoie chaque année, leur insuffler un esprit de combat mais aussi d’humanité.
Merci de ton écho Annick
c’est génial Thierry,
je soutiens ton combat, pr donner des armes aux jeunes que tu rencontres, ( je tente de faire un peu cela aussi qd il m est donné de me faire entendre par des jeunes, il y a 3 semaines, une jeune voisine endormie un dimanche soir, sur un fauteuil porté par deux ambulanciers…quel mal j ai eu pour SON VIVRE! j ai sonné chez sa mère, deux jours après, on se disait juste bonjour de loin auparavant, et puis elle a parlé, et puis bien sûr que je soutiens ces jeunes en difficults en mal de VIVRE, divorcé son père refuse de voir ses filles et la plus jeune tomba dans un puits le j de la fête des pères…alors quand sa fille a approché ma toto des jours après, sa sortie de l’hôpital neurologique, j’ai hurlé de joies en moi, la chance m ‘était donné de l’entendre, de lui glisser quelques mots, de l’encourager, entre autres pr ses études….
Merci pr ton écho, Thierry.
je soutiens dès que je peux, car j ai le temps pr,
divers combats, quand dedans il y HUMANITé,
et à l’instant d’ouvrir l’ordi,
un coup de tél, du père de mon fils, besoin des coordonnées d’un dr nutritionniste géniale, que j’ai renontré il y a trois ans, pour mon fils, et qui lui a ouvert la voie du manger mieux…un combat aussi pr soi à mener, et de belle humanité avec elle,n ce fut grandiose…
et cet aprem,
j ai envie de hurler de joies, avec tous ceux qui soutiennent de beaux combats, c’est si belbon de sauver comme on peut de la vie de la vie de la vie…
et surtout avec les jeunes, qu’il faut ouvrir grandir en ouvertures belles humaines.
et aussi avec les personnes âgées,
Merci Thierry.
Merci Ossiane, de pouvoir exprimer sur LEVIVRE,
mon combat personnel, car J aime la vie, et ai plaisir immense à la transmettre un peu!
je vous embrasse, vos êtres jolis précieux!
quand on aime VIVRE VIVRE VIVRE
le plus dur d’une vie
c’est quand on ressent de l’ennui
de la lassitude du découragement
quand on se sent trop inutile
parfois on baisse les bras
mais fort heureusement
quand les forces reviennent
encore et encore
c’est de cela que j’aime VIVRE VIVRE VIVRE
voir entendre insuffler de la vie
aux plus vulnérables
et les aider à surmonter se projeter en avant
quitter désespérances
et qd parfois cela marche,
heinhein, je me souris si fort
que je me dis que
me remuer mes matuères dans LEVIVRE
c’est bon de bpn pour moi
et qd des autres retyrouvent le sourire,
je m’éclate en ciel
belles journées de rentrée!
En rang se préparent
Nos jeunes pousses ce matin
Par un temps d’automne
se vit la rentrée scolaire
La passation du savoir
Il a vécu a vu
Entendu alentour
Il plie mais ne tombe pas
Retrouve ses forces de vie
Et transmet aux plus jeunes
Ses bels combats précieux
Qui l’ont guidé lumières
Après de tels grands sombres
Mais comme c’est léger
De ne pas être né pour rien
Pour en sauver des autres
Et ses belles passions d’êtres
D’aimer aimer l’humain
Belle preuve que l’existence
C’est déjà son chemin
Sa force vitale en lui
Chaude de mille couleurs
Son coeur palpite tendre
Sous son écorce telle
Vitalité ne veut pas dire vite alité
debout dans la lutte quotidienne
contre les stupidités du monde
VIVRE
POUR QUE PLUS JAMAIS çà
Par le transmettre
LEVIVRE
Pour en donner à d’autres
Des envies de beautés
De bontés
Dans ce monde d’aujourd’hui
Des jeunes ont des sursauts
Des réflexions jolies
C’est bon de les aider
A construire un monde neuf
QUI N’EST FAIT QUE POUR AIMER
AIMER OU RIEN OU RIEN
Défi grand mais si beau
L’amour sauve de tellement
Rien ne semble vain
Dans l’angoisse du lendemain
D’un injuste destin
Bras ouverts sans conditions
Bouée lancée pour un espoir
Comme c’est beau ce que tu as écrit, Monique.
Tendue, en fol espoir
la vie n’est pas que de noir
et les moires qui se dessinent
laissent imaginer une autre construction
toujours il y eut des cycles de destruction
ce n’est pas seulement l’alternance des saisons
la danse des herbes folles avant les moissons
Humons l’humus qui fleure bon l’humain
et surtout n’oublions pas
de nous donner la main
gardons le cap et la tête froide
la vague migratoire ne fait que commencer
la guerre et ses conséquences
économiques et sanitaires
ces réfugiés par millions
il faudra bien les accueillir
et partager, partager, partager
avec ces compagnons d’infortune…plus que le pain
Oui, Thierry,
et je te cite:
* et partager, partager, partager,
avec ces compagnons d’infortune…plus que le pain
et j’écris
que ces temps de luxes bien trop, ont bien trop duré,
c’est fini l’époque des rois des nobles des clergés en pleins d’ors et pierres précieuses
avec l’ouverture du savoir,
on ne peut pas dire qu’on ne sait pas, qu’on n’a pas vu…
chaque être aspire à VIVRE, et c’est à s’agenouiller devant cette beauté, cette bonté de VIVRE qu’on souhaite à chacun,
fini l’époque de palaces de oisiveté horrible,
le jour d’hier a peut être permis un vrai élan qui va tenir,
je le souhaite au plus profond,
et puis je ne peux m’empêcher d’ajouter…
En dessous de la peau
Bien en dedans d’un nom
C’est un coeur rouge qui bat
Murmure l’envie de VIVRE
Et le souffle vivant
Chaque enfant le mérite
Pour chaque femme, chaque homme
Bien sûr c’est utopique
Par un claquements de doigts
Alors un commencement
Aujourd’hui EST LEVIVRE
Il va faloir donner
Un peu un peu son plus
De ce qu’on a Tellement
VIVRE c’est respirer
Et en exil si lourd
Un sourire, une main
Des promesses tenues
C’est une nouvelle vie
Et si chacun une pierre
Non pas pour la jeter
Mais pour construire joli
Le monde de demain
Fraternel généreux
Mais quel beauté *LEVIVRE
Bien mieux qu’un château d’ors
Que tous prennent leur part
pour qu’il n’y ait pas que des miettes
pour ceux qui n’ont où aller nulle part
….. »ceux qui n’ont nulle part où aller »….. et ils sont nombreux… et d’autres qui savaient où aller sans savoir qu’ils allaient à la mort….situation tragique…comme les arbres face à la mer immobiles et sans voix ; jeunes et vieux nous sommes tous atterrés… ne restons pas sans voix nous sommes tous consternés mais aussi tous concernés. Merci Thierry et Annick pour ces partages qui ont leur raison d’être.
je vous remercie mes chers de plumes, vous, Thierry, Monique,
mon cœur bat si fort encore ce soir…
SAUVER DE LA VIE
C’est une belle raison de
VIVRE
Il y a tant d’amour
A donner de sa vie
Pour en sauver d’autres
VIES
Ce soir c’est d’une telle indécence
De dormir sous une couette chaude
Quand des êtres sur les routes en
SURVIE
Pourtant c’est comme chaque soir
Tant de misères dans le monde
Et les gratte cielS qui montent plus haut
SANS VIE
Il ne suffit pas de monter dans les airs
Pour être habité de lumières de
VIE VIE VIE
je suis révoltée ce soir, pour tout cela, en impuissante,
comme je l’ai été en Juillet, quand ma petite fille privée de voir ses grand parents paternels, pour la première fois à ses cinq mois, le logement de leurs enfants, trop petit…car ils vivent au Cameroun,
de même sang que moi,
sur le sol français, LIBRES CEUX QUI SOUHAITENT camper à des pleins chez eux pour accueillir, ne pas abandonner, offrir de sa chaleur…
D’Ailleurs
Je ne suis pas d’ici
Ou si peu
Pas une terrienne
Pas un être du ciel
Juste une Humaine
Comme chaque humain
De chaque continent
Et malheureusement
Il y a con dans continent
Quelle Bêtise
Quel Egoïsme
Qu’une majorité d’humains
Le cœur devenu tirelire
Alors sortir de l’ombre
Et habité de lumière
Aussi petite soit elle
Et écrire pour faire savoir
SAUVER L’HUMAIN
Exige de se dépasser
Encore et encore
Ainsi soit il
Car une vie en amour
Remplit tellement
De bon de beau
révérence ultime
contre jour d’un contretemps
passe l’âme errante
+
Ne rien voir
ne rien entendre
ne rien dire
s’incliner.
+