mi air mi eau
étendue sur la terre
ton corps ondule
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mid air mid water
stretched out on the earth
your body waving
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
mi air mi eau
étendue sur la terre
ton corps ondule
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mid air mid water
stretched out on the earth
your body waving
MAGNIFIQUE
—
symétrie parfaite
ton corps est une liane
entre ciel et mer
« Dans le langage sensuel, tous les esprits conversent entre eux, ils n’ont besoin d’aucun autre langage, car c’est le langage de la nature. »
Fragments d’un discours amoureux – Roland Barthes
le temps suspendu
sur nos pensées ricochets
l’eau frise et glisse
—
Eau Terre Air … éléments d’où la femme en majesté surgit à chaque regard …
et que Lucien Clergue a tant de fois immortalisée
Très belle image Merci Ossiane Bonjour à tous en ces temps de vacances
Arlette
–
La nuit rêve en bleus
Modèle longiligne
Conte du miroir
–
Un petit bijou dans son écrin, une photo très classe . Bravo Ossiane.
Beauté de deux corps
Dans le bleuté de la nuit
La lévitation
Formes sculptées de l’amour
Dans l’élégance du tracé
Bonsoir à tous ceux que la beauté de ce site réunissent et que je retrouve avec plaisir.
Courbes allanguies
Reflet d’une étreinte
La note bleue
l’imperceptible union
de la terre et de l’eau
le ciel comme temoin
abdo men, qu’ils se couchent et on verra après !
En surface il repose, mais sans nul oreiller
grand frisson parcourant l’échine
faisant trembler et sursauter
ce n’est pas une épine
allongé et détendu
il se laisse surprendre
dans le surplomb géant du souffle créateur
celui qui génère mouvement
et annihile volonté
haut risons pour des risées
qui dérident et qui vident
dans cet à plat d’esthète
qui fait jouer la lumière
et convoque les éléments
l’interface est troublée
Il est des ventres creux
qui essuient les tristes feux
des misères pas passagères
il est des ventres pleins
qui accentuent d’un coup de rein
une morgue souveraine
il est des ventres qui appellent des noeuds
par la fréquence des vibrations
après l’annulation , l’amplification
il est des ventres doux
qui sur des peaux de roux
donne à voir des taches
il est des gens qui filent ventre à terre
comme si leur vie en dépendait
loupent les paysages
Lisse est le miroir où se profile ton ombre
Pure est la couleur de ton reflet sur l’onde
Les courbes épousent les formes d’une silhouette
En une géométrie parfaitement tracée.
Sur le sillon où toi et ton double reposent
Le temps s’arrête et se fige en la beauté
D’une lumière mirifique à l’orée de la magie
Toute une réalité se métamorphose.
La perfection atteint les limites du possible
Le peintre ne saurait rajouter le moindre trait
A ce camaïeu de bleus où le ciel et la terre
S’unissent en un baiser d’apparence éternel.
Bravo Monique, comme c’est fort et bien senti
Très beau texte Monique!
Dans les ondulations et la surimposition il y avait profondeur et contraste
la symétrie n’était pas parfaite, la symétrie est rarement parfaite
pourtant il y avait un certain équilibre entre la colonne d’eau et celle minérale
qui épousait et arrondissait l’horizon .
Le plan d’eau n’est jamais un miroir totalement plan comme la mer est courbée
les images sont déformées, des bandes irisent et partagent une partie du reflet.
Quand à la ligne de partage c’est une alinéation.
Quand les mots arrivent à exprimer une émotion, il est est doux de pouvoir les partager, et plus encore lorsqu’ils parviennent à séduire, merci Thierry et Leonor.
Sous le bleu de ta robe
Auréolé d’azur
L’empreinte de ton corps
Bain silencieux
D’une nymphe égarée
Dans ce monde lointain
Où tout semble irréel
L’eau, la terre et le ciel
Se sont unis
Pour accueillir
Ce corps perdu
Relier entre eux
Les éléments porteurs
D’un hymne à la beauté
Il a suffi de cette terre d’accueil
D’un regard, d’une image
Pour que naisse
Sous la forme du serpent
L’ondulation d’un corps
Aux confins du surnaturel
Dans une harmonie
Qui oscille entre ancrage et lévitation
Du corps et de de l’esprit
Bonnes vacances, belles découvertes dans ce monde où l’on trouve encore de quoi s’émerveiller pour qui sait voir, regarder et rêver….
JOLIS JOLIS vos écrits,
merci à vous,
c’est fort beau Monique,
Séduisante dans son corps
Qui l’ondule ses hanches
Allongée sa coquette
Elle abreuve le ciel
D’un tatouage aimant
Bien au delà des sens
Dans un monde irréel
Où la réalité n’est que douce
Car au plus près des sens
Qui aiment se vibrer bels
les courbes d’éva naissante
ne laissent pas voir d’hévéas
mais elle héla aussi de passage
l’ombre qui suivait l’onde
et ainsi s’en retourna
Elle dort au milieu des fougères
enveloppée d’un voile de bruyères
Mousses et sphaignes pour litière
au cœur même des tourbières
Elle est belle, elle est fière
Elle s’invente, elle se pose légère
Fée ou princesse….mystère !!!
J’ai du mal avec « à plat ventre » pas seulement affaire de constitution mais aussi
parce que ça me fait penser à ceux qui rampent, devant les autres ou les situations !
Ce n’est pas dans ma nature de m’aplatir dans la sujétion, droit comme un i je préfère vivre et mourir debout que couché dans la boue, la fange, pas que je néglige la terre, la glèbe, celle de la plèbe, celle de mes origines et de mes ancêtres, laboureurs !
Mais l’horizontalité me semble parfois manquer singulièrement d’horizon, certes la verticalité est plus souvent synonyme de horions mais il ne s’agit ni de fierté mal placée ni d’agressivité.
mais campé non sur des positions inexpugnables il s’agit de tenir tête et de faire face au mépris de classe, à la bêtise et l’ignorance, deux plaies rares et plutôt cultivées ces derniers temps, au pays des incivilités parfois morbides (toujours ce ventre des conflits qui se nourrit et grossit démesurément).
Puissions nous penser avec nos neurones intestinaux, un récent livre allemand best seller en parle me semble t il ?
Bref depuis les serpents (avec ou sans pattes) et d’autres animaux pas toujours sans queue ni tête, en passant par la figure symbolique de l’ouroboros, j’ose dire et clamer que je ne baisse pas facilement les yeux, nourrit d’opprobre et d’histoires de soumission, je ne suis pas celui qui courbe l’échine, pas pour se singulariser mais juste pour défendre cette notion de l’honneur, de la parole et du respect de ma dignité d’homme qui hélas fut trop souvent bafouée dans le passé.
Parfaitement raison Thierry , courber l’échine, baisser la tête, ramper, s’incliner, se mettre à genoux autant dire se mettre à plat ventre c’est abdiquer lâchement, chacun qui soit-il ne doit pas adopter cette position négative….mais toujours positiver… même se mettre en position de défense c’est admettre que l’on est en danger, se protéger certes mais garder la tête haute -:)) aujourd’hui c’est la chaleur qui est agressive, j’adopterai volontiers la position horizontale à l’ombre au bord de l’eau !
Non pas à plat ventre
Mais à plat dos en somnolence
Pieds en éventail
Dans la fraîcheur d’un courant d’air
Prendre le temps de souffler
il y avait eu le ventre de Paris, les paris étaient ouverts
les ventres creux ou plats racontaient certaines histoires
oui je me suis emporté hier, comme un torrent de mots parfois
la générosité de la spontanéité qui n’empêche pas de rembobiner le film
de nos vies et de regarder les devis que nous propose l’existence
on peut ramper pour sauver sa vie , dans la boue sous les balles
mais quand c’est signe de soumission et de contrainte alors…
Je vais Monique te raconter une histoire véridique
Un de mes instituteurs en CM1 , M Clément, à l’école du petit Chambord à Sceaux, aux allées de Trévise dans les années 60 nous tint à peu près ce langage: il avait été dans les camps et avait eu la vie sauve en se mettant à plat ventre, était ce dans une chambre à gaz, je ne sais plus, c’est loin, mais cela nous bouleversa d’avoir en direct ces mots si forts !
et puis l’état de mon genou gauche depuis la rupture en 2011 du tendon rotulien
et la perte de flexion n’autorise plus depuis longtemps la génuflexion
déjà que c’était pas ma tasse d’ athée 😉
Pour ronfler c’est sur que sur le dos la baleine sort sa bosse
les messages se perdent ce matin, dommage
je te racontai une histoire vécue , Monique, ce sera pour plus tard !
@ Thierry, les mots de ton dernier commentaire étaient si forts qu’ils ne pouvaient être qu’alimentés de vécu et d’expérience, je l’avais ainsi ressenti. Bon dimanche.
Ah les péripéties ne scient pas la branche d’où nous venons
et ce chemin de mémoire que j’entretiens à l’orée d’un bois
je te raconterai d’autres histoires une autre fois Monique
de résistance et de Gestapo,
de gestes magnifiques et
de geste d’une noblesse absolue
Merci Monique
je suis tripale … mais ça me propulse encore dans la vie 😉
l’humour est ma consolation
tant d’amis sont partis
tant de personnes ont été si formidables
tant de femmes si aimantes
tant de souvenirs en méritent pas d’être oubliés ni passés par pertes et profits
Seule la vie donne la force, le vécu c’est autre chose que la fiction
la friction, l’affliction et des mots pour le dire et le faire ressentir
pourquoi ais je si souvent mal au ventre
si ce n’est parce que mes morts me parlent !
coucou Thierry,
ma plume plongée dans son encre longtime,
pour *levivre au plus près, le temps de cet été,
et surtout, chut, un secret,
privée d’internet sur les lieux de vacances,
dommage pour partager de vrai de vrai…
Allongée sur le sable doux
Sa plume a reposé
Longtime,
Ses lourds et ses profonds
Et là vois là
Tout juste sortie de ses encres de vie
Qui se repose encore ce jour
Avant la reprise de son jeune homme autiste
Demain pour sa rentrée
Après ces temps de vacances
Il y a des temps pour vivre de vrai de vrai
Et penser en soi en intime
Il y a d’autres temps possibles
Pour vivre de vrai de vrai et partager ses mots
et, psss, Monique,
merci d’avoir partagé avec Thierry,
tes mots jolis peuvent réanimer tellement,
et je sais de quoi je parle…
JE VOUS EMBRASSE!
Ossiane, belle expo encore,
et à vos réveils vos plumes de chairs d’âmes de cœurs, qui me manquaient…